Page 211 - Les Jesuites - espions et assassins du Vatican

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que l’esprit de l’Opus Dei a été révélé par Dieu et
qu’il contient l’essence même de sa relation avec
Lui.
A ce propos, quand un membre éveille des
soupçons parce qu’il commence à penser par lui-
même, on le traque sans pitié jusqu’à ce qu’il
soit neutralisé. Il se produit une collision entre
un individu totalement isolé et un dispositif
institutionnel compact qui prétend en outre,
détenir la vérité et être le révélateur de la volonté
de Dieu: Les directeurs ont toujours raison, lui
dira-t-on. Les effets de ces perpétuelles attaques
sont terribles pour le sujet. Il se sent seul et on
l’accuse d’orgueil, de refuser l’amour de Dieu.
S’il souffre et se décourage, on finit par le
conduire chez un psychiatre membre de l’Opus
Dei. On le considère alors comme malade, et on
l’abrutit avec un traitement médical de choc.
Dans ce cas, la seule solution est de partir
.
Mais la plupart du temps, c’est une décision
difficile car l’intéressé est persuadé qu’il va
ignoblement trahir Dieu. En effet, dans la
formation que l’on nous inculque, la réponse à la