CHAPITRE VII.DESTRUCTION DE LA LITTÉRATURE ÉCOSSAISE, — LES COLOMBITES MÉTAMORPHOSÉS, — LA TRANSSUBSTANTIATION, — IONA ÉTAIT-ELLE UNE ÉGLISE ROMAINE OU PROTESTANTE ? Comment se fait-il que nous soyons sans écrit de ces temps ? Le jour n’était pas loin où l’Écosse pouvait se vanter d’en avoir quelques centaines d’experts tous occupés à l’ouvrage, et à un si bon dessein qu’il y avait à peine un vallon ou un hameau qui n’avait pas son exemplaire de la Bible. On dit que Colomba a placé un exemplaire de Saint L’Ecriture, écrite de sa propre main, dans toutes les maisons qu’il a fondées. Le premier soin de ces scribes sacrés devaient sans doute multiplier les copies de la Parole de Dieu ; mais, au-dessus et ci-dessus, suivant l’exemple d’Adamnan, il est probable qu’ils ont compilé un « vie » ou « chronique » ou « bref historique » des événements. Qu’est-ce qui a été qu’il advient de ces compositions ? Une centaine d’ennemis : le papillon de nuit, le mildiou, le Flamme — Faites la guerre au volume du manuscrit. À ces ennemis de l’histoire de l’Église primitive Ecosse, il nous faut en ajouter un autre, particulier à l’époque dont nous parlons, le Scandinavie, à savoir. À ses yeux, ces trésors n’avaient aucune valeur, et on les laissait périr dans le même temps. flammes qui consumaient le monastère dans lequel elles avaient été écrites et avaient été déposées. Assailli par tant de dangers, il n’était guère possible de que ces productions fragiles conservent leur existence pendant une période de temps qui suffit à vingt générations pour suivre leur cours et disparaître dans la tombe. Sur les centaines, peut-être des milliers, de Bibles manuscrites qui existaient sans aucun doute en Écosse en Ces siècles, il ne nous en reste que trois ou quatre ; Et est-ce merveilleux que ces d’autres compositions beaucoup moins nombreuses, et tellement moins sacrées, auraient dû disparaître, et que la vie de Colomba par Adamnan resterait la seule exception à la destruction universelle de la littérature écossaise primitive ? Quand nous arrivons au treizième et au XIVe siècle, il est encore plus désespéré de chercher des informations sur la l’état de l’Église colombienne primitive. Les écrivains de l’époque qui succédèrent à Malcolm Canmore ne connaissait pas Colomba. Ou s’ils le connaissaient, ils ne le connaissaient que comme le fondateur d’un schismatique dont les têtes portaient la tonsure de Simon le Magicien, qui célébrait l’eucharistie avec rites barbares, et qui n’ont pas marché dans les voies de la chrétienté romaine. Ils ont jugé qu’il s’agissait d’une sage politique, donc, de laisser Colomba et ses partisans sombrer dans l’oubli, ou de parler d’eux seulement dans le langage de l’excuse et de la pitié, comme des hommes qui habitaient des régions si éloignées du centre de la chrétienté, qu’il fallait leur pardonner les erreurs de doctrine et de les excentricités du culte dans lequel ils étaient tombés. Ils ont oublié que l’homme qui la Bible est au centre de la chrétienté, que sa demeure soit aux extrémités de la terre. Depuis l’époque de Malcolm Canmore, Columba et Son Église a souffert un tort encore plus grand. Les écrivains ecclésiastiques de l’époque romaine et L’école prélatique a, de nos jours, fait pire que d’ignorer les « Anciens de Iona : « Ils les ont complètement métamorphosés. Ils les ont convertis en partisans d’une cause dont ils étaient les adversaires déclarés et acharnés. À partir du jour que Colomba posa la première pierre de l’Église écossaise jusqu’à l’époque où Le romanisme a pris l’ascendant par la force de l’autorité royale, les disciples de Colomba, héritant de l’esprit de leur grand chef, ne cessa pas de soutenir la guerre contre Rome, tantôt avec une vigueur signalée et triomphante, tantôt avec plus de faiblesse, mais Tout au long de leur parcours, ils ont conservé leur attitude de protestation et de résistance. Même après Malcolm Canmore et sa reine les avaient sommés de déposer les armes, mais ils ne le firent pas absolument céder. Leur soumission était partielle. Un reste gardait encore la foi, le traditions et le nom de l’ancienne ville de leur pays, autrefois célèbre, libre et virtuellement Église protestante. Ils habitaient dans des cloîtres, dans des îles et dans des endroits éloignés du pays, mais ils continuèrent à former un corps distinct ; ils ont forcé la reconnaissance et la tolérance, et ils ont ainsi rendait palpable le fait que Rome n’était pas leur pays natal ; que leur lignage était distinct de celui des clercs qui occupaient maintenant les édifices d’où qu’ils avaient été chassés, et qu’ils étaient les enfants d’un monde plus ancien et plus pur foi. S’il y a quelque chose de vrai dans l’histoire de notre pays, c’est bien vrai ; et d’aller de l’avant prétendant que ces hommes professaient une théologie et pratiquaient un culte même que celle de Rome, ne différant peut-être que par quelques rites et coutumes, l’éloignement de la position, mais dans le cœur un avec Rome, l’aimant et lui obéissant, c’est s’accrocher merveilleusement à une hallucination affectueuse, et lutter hardiment, mais aveuglément, contre faits établis et irréfutables. Il s’agit d’une méthode de guerre qui peut causer des blessures et la mort pour les assaillants, mais ne peut apporter la victoire qu’à la cause qui est attaquée. Ce sujet de l’entière contrariété d’Iona à Rome est déjà venue devant nous. Toutefois, il nous est peut-être permis ici de compléter ce qui Nous l’avons déjà dit. Nous comparerons l’Église colombienne et l’Église romaine en deux les points les plus essentiels, leur pierre de fondation et leur pierre de faîte. C’est à peine si deux personnes pouvaient Les choses sont plus diamétralement opposées que ne le sont ces deux églises sur ces deux points. La première pierre angulaire de l’Église romaine c’était la Bible. Ensuite, c’était la Bible mal interprétée ; et bien avant l’époque où nous au dixième siècle, la Bible avait été mise de côté, et la règle de la foi l’Église romaine était les décrets des conciles. L’église était devenue une règle pour elle-même, et Il en est ainsi de nos jours. C’est une voix humaine qui parle depuis les Sept Collines. Les voix des prophètes et des apôtres, silencieuses Rome, parlaient encore à Iona. Les échos de ces voix remplissaient la terre. Par ces seules les voix étaient guidées par les membres de l’Église de Colomban. La Bible était leur seule règle de la foi. C’est ce que nous apprenons même de leurs accusateurs. Nous vous prions de nous référer à nouveau à un autorité que nous avons déjà citée, le vénérable Bède. Après nous avoir dit que le grand lumière, l’Église, c’est-à-dire qu’elle ne s’était jamais levée sur les pasteurs d’Iona, et que ils ont dû se frayer un chemin à tâtons dans des chemins douteux en se basant uniquement sur la Bible, excuse-t-il charitablement ces hommes obscurs sous prétexte qu’ils étaient éloignés du siège des conseils. « Car, dit-il, demeurant loin du globe habitable, et par conséquent, hors de portée des décrets synodaux... ils ne pouvaient apprendre que ceux qui les choses contenues dans les écrits des prophètes, des évangélistes et des apôtres ; pendant que ils observaient assidûment les œuvres de piété et d’amour.1 Le témoignage sans équivoque de Bède est donc que, dans l’Église de Iona et ses branches, au VIIIe siècle, la règle de foi était la Bible, et la La Bible seule. L’expression « les prophètes, les évangélistes et les apôtres » était le commun utilisé pour désigner l’Ancien Testament, les Quatre Évangiles et les Épîtres, c’est-à-dire l’ensemble du canon inspiré. C’est pourquoi Bède ajoute « qu’ils avaient un zèle pour Dieu, mais pas tout à fait selon la connaissance. Les divins d’Iona étaient-ils ignorant réellement, comme le suppose Bède, des décrets des conciles, Et est-ce parce qu’ils ne connaissaient pas de lumière plus claire qu’ils ont suivi cela de la Bible seule ? Pourquoi donc Bède, qui a eu compassion de la condition de ces hommes, et désirait si ardemment les conduire dans la chemins canoniques, envoyer une copie des décrets de l’Église au monastère à Iona ? Dans tout le district même où vivait Bède, les presbytres d’Iona sortaient et enseignaient aux indigènes. Pourquoi Bède n’a-t-il pas mettre ces docteurs en travers de la voie de ces canons, et ainsi tempérer et régler leur zèle, qui, nous dit-il, n’était pas « tout à fait selon la connaissance » ? En vérité, les évangélistes de Colomban savaient les décrets synodaux, mais ils les ont rejetés parce qu’ils croyaient qu’ils ne sont pas bibliques. Les bandes missionnaires qui ont traversé la France et la Suisse et le nord de l’Italie n’auraient pu éviter de faire connaissance de ces décrets, même s’ils avaient voulu rester en l’ignorance dont se lamente Bède. Ils étaient souvent persécutés parce qu’ils ont transgressé les canons en matière de Pâques. Nous constatons que Colomban, par exemple, écrivant au pape Grégoire à ce sujet : et justifiant sa propre manière de célébrer Pâques au motif que C’était strictement scripturaire. Ridiculiser en le qualifiant de « frivole et stupide » l’objection que « c’était la même chose que celle des Juifs », il avertit le Pape « qu’il faut ajouter quoi que ce soit de notre cru à l’Ecriture serait d’encourir la censure de ce commandement divin dans le Deutéronome, Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous ordonne, et vous n’ajouterez pas non plus vous en diminuerez quoi que ce soit.' » Et en se référant à l' foi qu’il a lui-même et ses frères, il dit au pape Grégoire que c’était en « toutes choses indubitablement fondées sur les divines Écritures ». 2 Et encore une fois Colomban, dans sa lettre à l’habitant évêques, qu’il sache qu’il n’ignorait pas les canons de l’Église, qu’ils l’accusaient d’avoir violée, mais qu’il devait pas d’allégeance, si ce n’est aux « vrais et singuliers canons de notre Seigneur Jésus-Christ. Et affirmant que les Églises d’Ecosse et de L’Irlande a fondé sa foi sur les Écritures, s’exclame-t-il, les canons sont les commandements de notre Seigneur et de ses apôtres ; Il s’agit de nos foi; faire du jogging Voici nos armes, notre bouclier et notre épée... Dans ceux-ci, nous prions et désirons persévérer jusqu’à la mort, comme nous l’avons vu à nos aînés le faire aussi. 3 Anticipant le dicton bien connu de Chillingworth, le grand Culdee missionnaire s’exclame : « La Bible, la Bible est la religion Columbites. Voilà pour la fondation de l’Église colombienne. Nous venons à l’autre point. Qu’en est-il du rite du couronnement dans le culte des deux l’Eucharistie et la Messe. L’eucharistie d’Iona était-elle sensiblement la même ? comme la masse de Rome ? Des écrivains ecclésiastiques récents ont tenté de établissent, du moins, insinuent fortement que l’eucharistie colombienne et la messe romaine étaient sensiblement les mêmes. Nous trouvons, par exemple, un historien récent, qui n’est pas de l’époque romaine communion, en disant : « La doctrine de l’Église écossaise, en ce qui concerne l’eucharistie, était conforme au rituel par lequel elle était célébrée. Son caractère sacrificiel distinctement reconnue, et l’on croyait qu’après la consécration, le pain devenait le corps du Christ. C’est ce que laissent entendre les passages qui font allusion à l’eucharistie, mais dans aucun d’eux il n’y a de tentative de définir le mystère.4 À quoi s’élève cette déclaration ? Il s’agit d’un que les deux principes essentiels de la masse étaient des parties constitutives de la théologie colombienne ; car quand l’auteur emploie le terme « sacrificiel », nous devons l’entendre dans le sens d’expiatoire, et quand il parle du corps de Le Christ, nous devons le comprendre comme se référant à ce qui devient littéral par la consécration. Si ce n’est pas le sens des termes, ils n’ont aucun rapport avec le point qu’ils sont présentés pour établir, et le passage est une platitude et rien de plus. Un écrivain antérieur, le père Innes, de la Church, citant un certain nombre de phrases qu’Adamnan et Ciminius utilisent lorsqu’ils parlent de l’Eucharistie5, soutient d’eux que la doctrine colombite de la Cène était la même en substance que celle de l’Église de Rome de son temps et de tous les âges passés. En si grave, affirmant que les Anciens d’Iona, à l’époque d’Adamnan, croyaient la transsubstantiation et le sacrifice de la messe, et a exprimé cette croyance dans les rites de leur culte, il suppose que ses lecteurs sont ignorants, bien qu’il ne le pût pas lui-même peut-être l’ont été, que le dogme de la transsubstantiation n’a même pas été entendu jusqu’à ce que près de deux cents ans après qu’Adamnan fut allé dans sa tombe, et ce n’est qu’à sept autres ans qu’il y eut sept ans. Des siècles s’étaient écoulés et la messe avait été décrétée comme un sacrifice propitiatoire. Comment ces deux doctrines notables de la théologie romaine auraient dû être connues à Iona tant de siècles avant qu’ils ne soient connus à Rome, le père Innes ne l’explique pas. Cette seule considération pourrait être tenue à Résoudre la question : L’eucharistie de Colomban et la messe romaine étaient-elles identiques ? Pour montrer Qu’il fût impossible qu’une chose eût existé, c’est montrer qu’elle n’existait pas. Mais Les écrivains auxquels nous nous référons n’ont pas l’habitude de se permettre de sentir le découragement, et encore moins la consternation, en présence des difficultés les plus terribles. Ils ne voient aucune absurdité à soutenir que Colomba a eu la préséance sur Boniface de cinq siècles, et que si le système du papisme n’était qu’à l’état embryonnaire sur les Sept Collines, il avait atteint sa maturité sur le rocher d’Iona, et s’était épanouie dans le couronnement des doctrines de la transsubstantiation et la masse. D’où les affirmations auxquelles nous sommes si souvent appelés à écoutez, que le christianisme primitif de l’Ecosse était le romanisme, que nous avons rendu le mal pour bon à la Réforme, quand nous avons renversé les autels d’une église qui avait été notre première instruisante, et abjura une foi qu’on avait enseignée à notre nation dans son berceau. Ainsi qu’il devient nécessaire d’examiner le genre de preuve qui est offert dans son soutien. Le point n’a pas été prouvé quand il est démontré que l’Église primitive appelait quelquefois le sacramentel symboles « le corps et le sang du Christ », ou appelés le nom du Seigneur La Cène est « une offrande », ou parle de Christ comme d’un « présent » dans la Sainte-Cène. La question ici n’est pas de savoir si l’ancien l’Église croit en une présence spirituelle du Christ dans le sacrement dans l’action, et dans une communication spirituelle de Lui à celui qui le reçoit digne ? Les auteurs auxquels nous nous référons savent bien que là n’est pas la question. La question est de savoir si l’Église antique croyait au pain consacré d’être littéralement et collectivement le Sauveur ? La question n’est pas non plus de savoir Cette Église a-t-elle appelé les éléments le corps et le sang du Christ ? Pour toute l’antiquité a appelé les éléments consacrés ainsi, comme Notre-Seigneur lui-même à la première Cène. Nos réformateurs appelaient le pain et le vin le sacrement, le corps et le sang du Christ ; c’est ainsi que Calvin les a coiffés ; et l’Église presbytérienne d’Écosse, la descendante, comme nous le soutenons, de l’Église colombienne, parle d’eux aujourd’hui comme du corps et de la sang du Christ », ne décident en eux-mêmes de rien. Ils peuvent indiquer un fait matériel ou une doctrine spirituelle ; un changement opéré par le puissance, résultant en un produit physique, ou un changement opéré par le la foi du destinataire, ce qui se traduit par un bénéfice spirituel. La question qui se pose est la suivante l’histoire est de savoir dans lequel des deux sens, le Au sens figuré ou au sens littéral, les mots ont-ils été utilisés ? Ils n’étaient utilisés qu’au sens figuré. Sur ce point, Les preuves sont abondantes. Remarquons que l’église primitive appelait tout présenté à Dieu ou déposé sur sa table une « offrande », une « oblation » ou un « sacrifice ». Par conséquent, l’utilisation de ces expressions par l’Église écossaise primitive ne prouve rien. Commentant Hébreux x. 3, Sedulius, le célèbre théologien et commentateur du IXe siècle6, dit: « On se souvient du péché, tandis que chaque jour, et Année après année, une victime a été offerte pour ses péchés. Mais nous offrons chaque jour, en souvenir de la passion de Notre-Seigneur, une fois accomplie, et de notre propre salut, le sacrifice de du pain et du vin. Et ce n’est pas tout. Dans son commentaire sur le deuxième chapitre de Colossiens, il l’établit comme un canon d’exposition bien établi : « Que là où la vérité est présente, il n’y a pas besoin d’image. »7 L’explication de l’institution de la Cène se trouve dans I Corinthiens XI, Sedulius devance Zwingle, non seulement dans le fond de sa doctrine, mais aussi dans la figure qu’il emploie pour l’illustrer : « Faites ceci en souvenir de Moi. Après avoir cité ces paroles du Christ, il poursuit : « Il nous a laissé son comme celui qui part pour un pays lointain laisse derrière lui un gage à celui qu’il aime, afin que, toutes les fois qu’il le voit, il puisse se souvenir de son des avantages et des amitiés. De nouveau, au verset 29, il ajoute : « Ne discernant pas Le corps du Seigneur, c’est-à-dire qu’il ne fait aucune différence entre lui et la nourriture ordinaire. 8 Ici, le rite est vu simplement et sainte, comme on l’a vue à la première table, et comme elle devait être contemplée de nouveau dans au seizième siècle, lorsque, sortant de l’horrible obscurcissement du moyen âge, il redevint le mémorial simple, beau et touchant de la mort du Christ a été conçu pour l’être. Nous apportons le témoignage de Claude Scot dans IXe siècle. « Le plaisir de notre Sauveur, dit-il, a été le premier de donner à ses disciples le sacrement de son corps et de son sang, et ensuite Offrez le corps lui-même sur l’autel de la croix. Car, comme le pain fortifie le corps, et le vin fait du sang dans la chair, c’est pourquoi l’un est désigné de manière emblématique le corps du Christ, l’autre à son sang. 9 Il y a là une distinction claire entre le sacrement et le corps L’un est le sacrement du corps, c’est-à-dire le signe sacré ou symbole institué du corps, l’autre est le corps lui-même. Le commentateur non plus laissons-nous à une simple inférence : il nous dit en termes exprès que l’un est l’emblème de l’autre ; de même qu’Augustin avait défini un sacrement comme étant « le signe d’une chose.10 Pas moins protestant est le vers du poète Sedulius. Célébrant la Cène en chantant, il Qui d’autre est « présent en elle, si ce n’est son grand Instituant, le vrai Melchisédech, pour à qui l’on donne des dons qui lui sont propres, le fruit du blé et les joies de la vigne » ? 11 En vérité, il était impossible aux théologiens de cette époque de penser ou d’écrire le sacrement de la Cène d’une autre manière. Personne n’avait encore fait allusion que les éléments sur la table étaient autres qu’ils n’en avaient l’air, le pain et le vin simples, bien qu’ils soient séparés d’un usage commun à un usage saint, et ne rêvant pas que leur signification puisse être mal comprise, ils en parlaient d’autant plus librement parfois comme du « corps » et le sang du Christ. Mais bientôt, comme un fantôme de la nuit, transsubstantiation s’est levée, défiant la croyance d’un la chrétienté stupéfaite. L’année 831 est mémorable dans les annales du développement ecclésiologique. Cette année-là, une énormité, que quatre cent ans plus tard porta le nom barbare de transsubstantiation, a eu sa première conception dans l’esprit humain. En 831, il est apparu dans le livre de Paschasius Radbertus, moine français, dans lequel pour la première fois, il a été proposé au monde que le corps du Christ dans le sacrement est le même qui est né de la Vierge, et a été cloué sur la croix. Toute l’Église d’Occident était stupéfaite. Le Les plus grands théologiens de l’époque ont déclaré que cette notion était absolument et lui opposèrent leur opposition la plus vigoureuse. Nulle part il n’y avait le répudiation de cette prodigieuse nouveauté plus catégorique que dans le l’Église et ses branches alliées. Au premier rang de ses adversaires étaient les théologiens scoto-irlandais, parmi lesquels se trouvait Johannis Scot, Erigena, fondateur de l’Université de Paris. Scot résidait alors à la cour de Charles le Chauve de France, et ce monarque invoqua d’inscrire sur les listes contre Paschasius. Le grand érudit de Culdee répondit à l’appel royal et écrivit un livre pour condamner la dogme révoltant, car c’est ainsi que l’Église française de ce temps-là le considérait. Un autre théologien distingué, nommé Bertram, prit part avec Scot dans sa guerre contre la proposition nouvelle et monstrueuse. Le livre de Bertram, écrit pour réfuter Paschasius, existe encore, et occupe une place distinguée avec la Bible dans l’Index Expurgatorius de Rome. L’œuvre de Johannis Scot avait finalement une autre un sort non moins honorable. Environ deux cents ans plus tard, lorsque le doctrine de la transsubstantiation, se renforçant à mesure que les ténèbres s’épaississaient, commença à faire place en Allemagne et en France, Bérenger s’avança comme son adversaire intransigeant. Pour se maintenir dans la tempête de la persécution défense audacieuse de la vérité qui lui a été imposée, il en appela à la l’œuvre de Scot, comme montrant que ses propres vues sur le sacrement étaient ceux de l’Église du IXe siècle. Cela attira la tempête sur le livre de Scot sans le détourner de Bérenger. L’œuvre de notre compatriote a eu l’honneur d’être livré aux flammes par ordre du pape Léon IX, 1050 apr. J.-C. Mais ce titre a été conservé dans les annales de l’époque, et demeure jusqu’à ce jour pour témoigner de la l’orthodoxie de l’Église scoto-irlandaise et de l’Église universelle, sur la tête du sacrement, jusqu’à l’ouverture du dixième siècle. Ce titre est ainsi conçu : « Les sacrements de l’autel sont non pas le Corps et le Sang réels du Christ, mais seulement la commémoration de son Corps et de son Sang.12 Pas plus que l’utilisation du terme « autel » de la part de l’Église primitive, aidez le moins du monde le romaniste dans son argumentation. C’est vrai a admis que l’expression apparaît souvent dans les annales du christianisme primitif, mais le La question est la même que précédemment, dans quel sens l’expression a-t-elle été utilisée ? L’histoire nous fournit une réponse qui est aujourd’hui douteuse. L'« autel » de l’église primitive était un table. La « messe » de l’église primitive était une offrande commémorative ou un sacrifice du pain et du vin, et le « sacerdoce » qui se tenait autour de la table ce sacrifice a été offert au peuple chrétien, leur culte étant dirigé par le ministre officiant. Nous ne trouvons pas de dogme romain sous « l’autel » du primitif l’Église lorsqu’elle est interprétée historiquement. Nous n’y voyons ni sens sacrificiel ni expiatoire vertu dans la simple offrande du pain et du vin sur la table en bois, la transsubstantiation et la masse étant encore très éloignée, et ni à la vue ni à la pensée de l’homme, l’église primitive. Tout est encore naturel, simple et spirituel. Comme c’est absurde, alors, pour romaniste de soutenir que ces termes ont été utilisés par l’église primitive comme des expressions ou des symboles d’idées et de dogmes qui étaient alors, et pendant de nombreux siècles après, inconnus dans le monde ! Et il est tout aussi absurde d’essayer d’attacher à l’Église de Colomban le croyance en ces énormités théologiques non découvertes, simplement parce qu’elle s’est servie de la même phraséologie en parlant de ses services religieux qui était employée par tout le monde l’église primitive du Christ, cette église étant ignorante de ce que les choses impensées de l’avenir c’était d’engendrer. L’argument du prélatiste et du romaniste est en réalité celui-ci : l’Église romaine, après sa déclinaison, continua à s’appliquer à sa nouvelle nouveautés de la doctrine et du culte, la phraséologie que l’Église primitive avait employée d’une doctrine et d’un culte très différents, donc les dogmes romains, bien qu’ils ne soient pas encore promulguée, étaient la croyance de l’église primitive ; et de l’église de Columba aussi. C’est une tâche difficile, en vérité, que ces raisonneurs s’imposent à eux-mêmes. Nous n’allons pas disent qu’ils argumentent avec une absurdité consciente ; Au contraire, nous admettons volontiers qu’ils croient à la justesse de leur position, car autrement nous ne pouvons pas l’obstination avec laquelle ils imposent leur point de vue aux autres, et l’audace avec laquelle ils Ils soutiennent un argument que tous ceux qui sont en dehors de leur cercle considèrent comme absurde Remarquons comment l’image que donne la grotte de l’adoration de l’Église primitive corrobore ce que nous avons dit. La stricte précision et la vérité de son « christianisme primitif » n’ont pas été mises en doute, certainement n’a pas été réfuté. « Quant aux autels, dit-il, les premiers chrétiens avaient dans leurs églises que des tables de bois décentes, sur lesquelles ils célébraient la Sainte Eucharistie. Ceux-ci, c’est vrai en allusion à ceux qui sont dans le temple juif, les pères s’appelaient généralement des autels ; et en vérité, il pourrait le faire, en raison de ces sacrifices qu’ils leur offraient, c’est-à-dire la commémoration du sacrifice du Christ, dans le Saint-Sacrement, le sacrifice de prière et d’action de grâces, et l’oblation l’aumône et la charité pour les pauvres, ordinairement déposées sur ces tables, que l’apôtre styles un sacrifice. C’étaient là les seuls sacrifices, car aucun autre monde chrétien n’avait pendant plusieurs centaines d’années, qu’ils offraient ensuite sur leurs autels, qui étaient en grande partie Il en est de même pour nos tables de communion en ce jour.13 La simplicité de l’église primitive était retenu à Iona. L’autel du monastère de Columba était une table en bois. Les sacrifices qu’on y offrait, dont Adamnan parle si souvent, étaient les simples offrandes de pain et de vin. Il en est de même pour les autels des églises colombiennes dans toute l’Écosse : c’étaient des tables en bois. Même après que le roi Malcolm Canmore eut introduit le papisme avec ses autels de pierre et leurs riches ornements symboliques, Les Culdees s’en tenaient à leurs « honnêtes tables en bois. On nous parle des Culdees de St. Andrews qu’ils « célébraient l’eucharistie dans un coin de l’église », sans doute à leur table de bois, et que « c’était la manière de célébrer Culdee les sacrements. 13 M. Lindsay Alexander donne la bonne interprétation à cette affirmation lorsqu’il dit : « Ils administraient l’ordonnance sacrée d’une manière totalement différente de celle de la Rituel romain, non pas à l’autel, mais dans un coin de l’église, pas avec le cérémonial de la messe, mais avec simplicité et humilité. 14 Tels étaient aussi les autels de l’Église primitive d’Irlande. Le Le pain et le vin de l’Eucharistie étaient présentés sur des tables en bois. Ceux-ci ont continué à être utilisés dans L’Irlande en beaucoup d’endroits, du moins, jusqu’à la fin du XIIe siècle. Quand les évêques d’Adrien IV, et les soldats d’Henri II. (1155) conquit l’Irlande, et lia le joug du papisme sur le cou de ses fils, il est significatif que les tables de bois aient été nettoyés et remplacés par des autels de pierre.15 Nous citons à l’appui les constitutions et les canons faite par Jean Comyn, archevêque de Dublin, et confirmée par le pape Urbain III. en 1186. Le premier canon « interdit aux prêtres de célébrer la messe sur des TABLES EN BOIS, selon à l’usage de l’Irlande, et ordonne que dans tous les monastères et églises baptistères Les autels doivent être en pierre. Et si une pierre d’une grosseur suffisante pour couvrir l’ensemble surface de l’autel, que, dans ce cas, un carré de pierre polie entière au milieu de l’autel, où le corps du Christ est consacré, et d’un assez large pour contenir cinq croix et le pied du plus grand calice. Mais en les chapelles, les chantres et les oratoires, s’ils sont nécessairement obligés d’utiliser des autels en bois, Que la messe soit célébrée sur des plaques de pierre, de la dimension mentionnée ci-dessus, solidement fixées dans le bois.16 Avec le changement de l’autel est venu un changement dans l’esprit de l’adoration. Ce sacrifice n’est plus un sacrifice d’action de grâces et de Commémoration : C’est une commémoration d’expiation, et elle peut être offerte sur un autel de pierre seulement, bien que l’autel du Calvaire fût en bois. Pas plus que les matériaux de l' sacrifier le même : le pain et le vin ont subi un changement étrange et terrible : ils un mystère prodigieux, pour lequel la chrétienté n’a pas encore trouvé de nom, et qu’elle n’a pas osé définir, mais qui continue à se façonner de plus en plus en dogmatique jusqu’à ce qu’enfin Innocent III, au treizième siècle, lui donne un décret dogmatique : et, inventant un nouveau nom pour le nouveau prodige, il l’appelle Transsubstantiation, et l’ordonne d’être pieusement reçu et cru par tous les fidèles. L’utilisation du terme « masse » dans le L’Église primitive semblerait favoriser encore plus l’affirmation romaniste, mais, lorsqu’on l’examine, Il se trouve qu’il ne possède pas une seule particule de poids dans l’argument. Rien n’est plus facile de que l’usage simple et naturel, on pourrait dire protestant, du terme « messe » par l’église primitive. Quand le sermon fut terminé, et que le souper fut les catéchumènes, et tous ceux qui n’étaient pas membres de la congrégation, étaient Départ des biddens. L’Église a pris soin d’exclure de la participation à l’eucharistie tous les dont la connaissance était défectueuse ou dont la vie était impie. C’est ce qu’on appelait le licenciement, ou la missio. En peu de temps, le terme missio a été approprié à l’ordonnance qui suivit immédiatement le départ des auditeurs ordinaires, à laquelle seuls les « fidèles » étaient autorisés à participer. Telle fut l’origine de le terme « messe », qui a été utilisé pendant des siècles avant que la transsubstantiation ne soit décrétée ou le cérémonial de la messe romaine promulguée. Écoutons Cave. Dont l’instruction se trouve dans en stricte conformité avec toute l’histoire ancienne sur ce point. « À peine le service accompli jusqu’à présent, dit Cave, mais tous ceux qui ont été sous le baptême ou sous la discipline de la pénitence, c’est-à-dire tout ce qui communier à la table du Seigneur, ont reçu l’ordre de s’en aller, le diacre criant à haute voix, Osoi kathcoumeuoi proelqete. Ceux qui sont catéchumènes sortent. Dans l’Église latine, la forme était ITE MISSA EST ; Va-t’en, il y a une démission de toi : missa étant la même chose que missio ; comme missio, souvent utilisé dans certains écrivains pour remissio, et c’est ainsi que le mot missa est utilisé par Cassien, même en son temps, pour la dissolution de la congrégation. C’est pourquoi il a été que tout le service, depuis le début de celui-ci jusqu’au moment où les auditeurs furent congédiés, on en vint à appeler Missa Catechumenorum, la messe ou le service des catéchumènes, comme celui qui était accompli par la suite, comme la célébration de l’eucharistie s’appelait Missa Fidelium, la messe ou le service des fidèles, parce qu’il n’y a que ils y assistaient ; et dans ces notions, et aucun autre mot n’est que l’on rencontre souvent chez Tertullien et d’autres auteurs anciens de l’époque Église. Il est vrai qu’avec le temps, à mesure que la discipline des catéchumènes s’usa, de sorte que le titre qui appartenait à la la première partie de l’office fut oubliée, et le nom de missa fut approprié au service de la Cène du Seigneur, et en conséquence l’Église de Rome s’en servait pour désigner ce qu’elle la messe, ou le sacrifice propitiatoire de l’autel, à ce moment-là, jour. Et d’une manière plus plausible d’imposer cette illusion au peuple, Ils le font avec beaucoup de confiance, rassemblent tous ces endroits des pères où se trouve le mot missa, et s’applique à leur masse ; bien qu’il serait difficile pour eux de ne produire qu’un seul endroit où le mot est utilisé dans le même sens qu’ils l’utilisent maintenant, de tout écrivain authentique et approuvé de l’Église, au moins les quatre premiers siècles.17 L’ombre de cette ancienne coutume s’est perpétuée de s’attarder dans l’Église grecque jusqu’à nos jours. Nous trouvons un voyageur récent dans l’Est ainsi décrivant une scène dont il a été témoin à Sainte-Sophie, la vénérable cathédrale de Justinien à Constantinople. « L’épître et l’évangile du jour ayant été lus, la liturgie du service commun s’acheva jusqu’à sa fin, lorsque les catéchumènes, selon les coutume de l’Est, d’un coup de force, ordonnaient de partir, bien que, maintenant, personne ne bouge, ni on s’attend à ce qu’il le fasse. La liturgie des fidèles, comme on l’appelle, ou de la membres de l’Église proprement dite, qui a porté dès son commencement le dispensation de la sainte cène.18 On ne peut s’empêcher de souhaiter que l’âge des miracles reviendrait, et que Colomba ressusciterait de sa tombe et dites-nous ce qu’il pense de ceux qui ont mis cette étrange sens dans ses paroles, et s’il les juge de vrais interprètes de sa signification. On peut imaginer la chaleur avec laquelle il répudierait la croyance en des notions qui commençaient seulement à avoir leur première faible naissance dans certains esprits, et qu’il fallut sept fois siècles pour les amener à une forme dogmatique et à les incarner dans le rituel de l’Église. Non un peu étonné, peut-être même pas un peu indigné de se voir revendiqué comme disciple de doctrines qui n’avaient pas en son temps s’exprimait dans le langage humain, et qui, lorsqu’il était annoncé au monde trois siècles plus tard, l’étonna et l’étonna, et a fait jaillir d’une chrétienté unanime une déclaration qui, jusqu’à présent, Ces doctrines avaient été inouïes, et étaient aussi révoltantes qu’elles étaient nouvelles. Mais il n’est pas nécessaire d’évoquer Columba ou l’un des Les pères colombiens de présenter leurs preuves sur ce point. Ces Pères nous parlent dans les annales de le passé. Les missionnaires nourris à l’école de Colomba et envoyés par son église, prêchait d’une seule voix que le sacrifice du Christ était accompli, que la rédemption était et que le pain et le vin sur la table de communion étaient les simples mémoriaux de Une mort accomplie une fois pour toutes, et qui ne se répétera jamais. Dans leurs sermons et leurs écrits nous entendons la voix de Columba. Le témoignage de l’histoire est aussi décisif qu’un témoignage de les morts pourraient l’être ; et ceux qui refuseraient de céder à sa force resteraient, nous le craignons tout aussi peu convaincu, bien que Colomba lui-même se lève de son tombeau. NOTES 1. Bède, Lib. iii. c. 4. 2. Colomban. Epist. Ad S. Gregor Papam. Dans Biblioth. Vétérinaire Pet. 3. Colomban. Epist. Ad Patres Synodi cujusquam Gallicanae, super quaestione Paschae congregatae. 4. Histoire ecclésiastique de l’Ecosse, par George Grubb, A.M. Vol. i. 146. Edin., 1861. 5. Nous donnons quelques échantillons : « Sacra eucharistiae mysteria », « Sacorosancta mysteria », « Sacrificale mysterium », « Sacrae oblationis mysteria », « Sacrae eucharistiae mystyeria consecrare », « Sacram oblationem consecrantis », « Christi corpus ex more conficere. — Histoire, p. 167. 6. Il était abbé de Kildare, et qu’il était l’auteur des Commentaires sur les épîtres de saint Paul est la croyance des historiens antiquaires les plus éminents, comme Labbé, Mabillon, Bayle, le docteur Lanigan et d’autres. 7. "Imagine non opus est, veritate presente." —Sedul. On Col. C. ii. 8. « Id est non discernens ipsuma a cibo communi. — Sédul., 1 Cor. xi. 9. Claude sur Matt. chapitre III. 10. « Signum sacrae rei. » 11. Coelius Sedulius, Carmen Paschal, Lib. iv. 12. Dupio, Cent. ix. C. 7. Outre le titre, quelques extraits de l’œuvre de Scot ont été conservés, comme par exemple : « Le Les choses qui se passent à l’autel sont faites en spectacle, pas dans la réalité. Espèce geruntur ista, non veritate. 13. Le christianisme primitif de Cave, Partie I. chap. vi. p. 142 et 143. Lond., 1672. 14. « Keledei namque in angulo quodam Ecclesia quae modica nimis erat, suum officium more suo celebrabant. —Historia Bénis soient Reguli. Pinkerton’s Enquiry, vol. I, p. 464. 15. Iona du Dr W. L. Alexander, p. 115, 116. Les historiens prélatiques et romanistes se donnent des airs très hauts. Ils parlent comme s’ils avaient le monopole d’érudition et de perspicacité historique, et étaient seuls habilités à se prononcer sur n’importe quel point historique. Leur ipse dixit est prononcé comme s’il s’agissait d’un le droit de passer le courant sans examen ni contestation. Monsieur Grubb, dans son Histoire ecclésiastique de l’Ecosse, se moque du Dr Lindsay Alexandre (p. 145, 146) pour la déclaration citée dans le texte, même que les Culdees « administraient l’ordonnance sacrée d’une manière totalement différent du rituel romain. Et il donne ceci comme exemple des « affirmations de la description la plus absurde » qui « ont été faites et répétées à ce sujet » (l’administration de la Cène) « comme sur beaucoup d’autres points liés à la doctrine et la discipline des Columbites. Nous ne sommes pas au courant que M. Grubb a le droit de se moquer de la Dre Lindsay Alexander pour quelque motif que ce soit. Quoi qu’il en soit, nous savons qu’en l’espèce, c’est M. Grubb qui peut être accusée d’avoir fait valoir une « affirmation de la plus grande absurde » en rapport avec la doctrine et la discipline des Columbites. Il réfute la déclaration du Dr Alexander en citant les paroles d’Adamnan et de Cuminius : « Sancti Columbae, ante altare stantis, et sacram oblationem consecrantis. » Voici la sainte Colomba debout à l’autel, et consacrant l’oblation sacrée. Les mots ne prouvent rien sur la question en litige, et comme une réfutation du Dr Alexander, ils sont tout à fait frivoles. Tout ce qu’ils prouvent, c’est ceci, qu’Adamnan, ainsi que toute l’Église primitive, a appelé la communion table un autel, et le pain et le vin une offrande. Si M. Grubb insistent pour qu’ils prouvent plus que cela, qu’ils ont une sens, que les termes. « autel » et « oblation » la transsubstantiation et le sacrifice, alors M. Grubb doit montrer comment cela a été possible dans le cas de mots utilisés des siècles avant l’un ou l’autre nom ou chose a été inventé. Quand M. Grubb a fait cela, ils aura le droit de réprimander le Dr Alexander pour avoir commis une absurdité. 16. Ware’s Bishops, par Harris, Dublin. Article Comyn. 17. Cave, Christianisme primitif, Partie I. Chapitre IX. p. 282 à 284 18. Le christianisme à l’Est et à l’Ouest : un Pèlerinage ecclésiastique, par Thomas Grieve Clark, p. 277. Londres, 1889. |