CHAPITRE  VI.


906 apr. J.-C.

MISSION SPÉCIALE DE L’ÉCOSSE — SYNODE DE SCONE — UNE RÉFORME DU XE SIÈCLE.

En dehors de l' bruit des batailles, retirons-nous un instant dans une région où des forces plus calmes au travail. Bien que plus calme, il ne s’ensuit nullement que les forces en présence desquelles Nous nous trouvons maintenant plus faibles. Au contraire, ils possèdent une force inconnue ces agents qui, au milieu du tumulte et du tumulte, renversent le trône des rois et dissoudre le tissu des empires. Ce sont les influences silencieuses qui accomplissent les plus puissants résultats. Les activités turbulentes habitent à la surface, les puissances immobiles descendent dans le profondeurs, et y travaillant sans être entendus, font connaître leur présence et leur puissance ne se fait sentir que lorsque ils ont préparé la voie à quelque révolution formidable, ou ont fait naître quelque une époque de promesses nouvelles et plus grandioses pour la race.

Est-ce que les grossiers agents du champ de bataille seules les influences qui, à cette heure, façonnaient et façonnaient la nation des Écossais ? Au-dessus la plupart des pays de la chrétienté, l’Écosse possédait un double caractère. Il y avait un l’Écosse, théâtre de guerres, d’invasions et de batailles ; et il y avait une Ecosse intérieure, le siège d’un grand mouvement spirituel qui avait pour but l’éducation et la formation d’un pour servir la cause de la vérité et de la liberté dans les âges à venir. Est-ce que cette éducation Vous progressez ? Ce sont les chroniques de l’Ecosse intérieure que nous aimerions le plus écrire. Au milieu des guerres où nous voyons les Écossais engagés tantôt avec les Danois, tantôt avec les Saxons l’âme de la nation grandissait. L’Écosse était-elle en train de devenir plus apte à son grand dessein ?

L’Écosse grandissait en habileté et en valeur sur le champ de bataille, mais ce n’était pas un progrès par rapport à sa fin spéciale. L’Ecosse a été n’est pas destiné à édifier un grand empire par les armes comme Rome. Sa mission s’en rapprochait davantage de la Grèce, elle se rapprochait encore de celle de Judée ; seulement c’était beaucoup plus intellectuel et spirituel que celui de l’un ou de l’autre. La mission spéciale de l’Ecosse était d’appréhender et de le christianisme, la forme la plus récente et la plus perfectionnée de la La Révélation, dans toute la simplicité et la spiritualité avec lesquelles l’homme sur terre est capable de recevez-le. Dire qu’il s’agissait là de la mission spéciale confiée à la nation écossaise peut sembler une idée purement transcendantale. Cependant, si l’on y réfléchit à deux fois, nous nous convaincrons qu’il est loin d’être en fait de l’être. De tous les systèmes du monde, le christianisme est le plus puissant à la fois son action individuelle et son action nationale. Mais la puissance du christianisme est dans la rapport direct de sa spiritualité. L’homme qui s’élève à la pleine réalisation de ce qui est spirituel et éternel dans le christianisme, abandonnant ce qui est temporaire, symbolique et mondain, est le chrétien le plus élevé. En lui, nous sommes sûrs de trouver le développement le plus complet de ses vertus morales et spirituelles, parce que c’est sur lui que le christianisme agit dans la plénitude de ses pouvoir. Il en est ainsi à l’égard d’une nation. C’est comme le soleil qui brille directement du firmament sans qu’aucun milieu n’intervienne ou n’obstrue pour affaiblir la puissance de ses rayons.

À cet égard, il est instructif de marquer que, en même temps que la corruption du christianisme à Rome, il arriva en Grande-Bretagne un grand réveil de celui-ci dans son caractère purement spirituel, d’abord dans le ministère de Patrick, et ensuite dans celle de Columba. Dans les premiers temps d’Iona, le christianisme était sévèrement simple, simple jusqu’à la sévérité, et c’est alors qu’elle a conquis son plus grand point d’avant la Réforme Triomphes. Cette simplicité ou cette austérité a toujours été une caractéristique de l’Ecosse. Christianisme, et a été remarquable à toutes les périodes de son réveil. Cela, sans doute, c’est C’est à l’empreinte qui lui est imprimée que la force et la gloire de l’Ecosse Le christianisme ment. Sous cette forme seulement, dépouillés des vêtements du paganisme, et libérés du symbole juif, de la cérémonie grecque et du rite romain, et présenté dans toute la simplicité qui appartient à un système spirituel, peut-il faire le tour de la terre et convertir les nations. En observant le comportement des Écossais à toutes les périodes éprouvantes de leur histoire, nous découvrir en eux une répugnance à permettre que leur religion soit mêlée à des cérémonies, et un désir constant de préserver l’ancienne simplicité de leur foi et de leur culte. Il s’agissait d’une dans le Synode de Scone, qui va maintenant être porté à notre connaissance ; Il a été revu dans l’époque de Malcolm Canmore, et cela s’est manifesté de façon encore plus évidente à l’époque de la Réforme. Jusqu’à présent, l’Écosse a compris et rempli sa mission.

Les matériaux sont rares pour la construction de la l’histoire religieuse de l’Écosse tout au long des siècles depuis l’époque de Columba, et l’avance de la nation à chaque époque dans la droiture morale et spirituelle pouvoir. Que l’Église de Colomban ait continué d’exister tout au long de ces âges, nous le savons. Nous venons sur l’avis fortuit de celui-ci sous les divers noms d’Iona, le Colomban Brotherhood, et les Culdees. Mais nous voudrions savoir dans quel état de pureté cela s’est passé L’Église existe-t-elle, et quelle influence a-t-elle exercée sur la population. L’intérêt de C’est bien de le savoir, mais la difficulté de s’en assurer est tout aussi grande. Ces âges nous a laissé aucune trace écrite de l’état de la religion personnelle et familiale l’Ecosse pendant eux. Nous connaissons l’organisation et les services de l’église, mais nous sommes incapables de entrer dans les maisons du peuple et marquer les formes sous lesquelles la piété sociale et domestique s’est affichée. Nous avons des photos des grands dirigeants, mais nous aurions aimé en avoir une plus proche point de vue des convertis et des travailleurs ordinaires. Le premier livre connu de l’Ecosse littérature, la « Vie de Colomba » d’Adamnan, n’est pas très satisfaisante sur ce point. En tant que première information, elle est inestimable. Il fait ressortir le grand personnalité de Columba, et le caractère tout à fait évangélique et spirituel de son une grande entreprise, une entreprise qui a racheté l’âge des ténèbres et qui a rempli la moitié de l’Europe avec de la lumière ; mais autour de Columba et de son œuvre, Adamnan a accroché une atmosphère de miracle et de prodige. Cet environnement a pour effet de l’élever dans une région au-dessus de la terre, et nous fait désirer qu’il descende et marche parmi les hommes. De plus, il est enveloppe son œuvre d’une atmosphère qui la magnifie et la mystifie, et nous nous levons de son lecture incertaine et insatisfaite. La légende, et non les faits, était clairement le point fort de La plume d’Adamnan.

La composition la plus ancienne de notre l’histoire du pays est le « Livre du Cerf ». Son authenticité n’est pas remise en question. Pour les érudits celtiques, c’est une relique curieuse et précieuse, et elle détermine certains points sans importance de l’histoire de notre nation, et atteste, avec d’autres preuves, merveilleuse facilité des calligraphes de l’époque, l’extraordinaire beauté qui marquaient les productions de leurs plumes, et le plaisir qu’ils prenaient à transcrire les Saintes Écritures. Mais quand nous avons dit cela, nous avons épuisé les prétentions des « Livre du cerf » sur notre admiration et notre gratitude. Ce n’est que lorsque nous arrivons à la règne de David Ier (1124 apr. J.-C.) que nous trouvons quelque chose comme une base historique solide. Avec l’option à l’époque de David, nous atteignons l’âge des chartes. Parmi les plus anciennes chartes d’archives qui existent est donné par ce monarque, et est contenu, avec environ six cents autres, dans le cartulaire du monastère de Dunfermline. La période couverte par cette collection s’étend sur de la fin du XIIIe siècle au milieu du XVIe. Ces cartulaires forment l’histoire la plus ancienne de notre pays, bien qu’ils ne fournissent pas beaucoup d’informations sur l’objet spécial de notre présente enquête, la pureté et la doctrine de l’Église, et la science et la piété de son peuple.

En vérité, l’évidence d’Iona en tant que grande L’Institut chrétien de l’époque, inférieur à Rome dans un sens, bien plus grand que Rome dans un sens. l’autre, n’est pas tant écrit que monumental. Il y a la tradition, que le temps n’a pu conquérir, de sa vaste renommée. Il y a Pictland, sauvé des ténèbres du druidisme, et ouvrant ses yeux étonnés à l’aube de la Journée chrétienne. Il y a des centaines d’endroits à travers le pays, où les noms des les grands missionnaires colombiens sont encore des noms vivants, perpétués dans les églises Columbites fondés, et les paroisses dans lesquelles ils travaillaient, et où ils fleurissent les arts industriels et les vertus chrétiennes. Et ce n’est pas seulement l’Ecosse offre ces preuves indubitables de l’érudition et de l’ardeur évangélique des pasteurs de son église primitive. Dans quel pays d’Europe septentrionale ne voyons-nous pas l’empreinte de la Culdee ? Nous suivons ses traces, bénis de tous les peuples vers lesquels ils sont venus, depuis le des Apennins à la mer du Nord, et des frontières de la Bohême aux rivages de l’Atlantique. De quelle main, si ce n’est celle de Culdee, a-t-elle créé ces volumes manuscrits inimitables qui sont l’orgueil de tant de cabinets princiers et de bibliothèques conventuelles sur le continent ? Ceux-ci sont les monuments commémoratifs du grand développement atteint par l’Église colombienne, et le large domaine sur lequel elle a répandu son esprit et son enseignement. Ces mémoriaux se multiplient chaque jour alors que le passé est mis en lumière par les recherches des érudits celtiques. Mais d’ores et déjà, nous en savent assez pour justifier la remarque qu’il y a peu de choses dans l’histoire plus merveilleuses que l’éclat de lumière intellectuelle et spirituelle dans lequel notre lointaine et barbare pays éclata aux VIe, VIIe et VIIIe siècles sous la présidence de Iona. Les lettres et la philosophie auraient-elles pu à elles seules allumer une telle illumination ? Histoire de nations ne nous fournit pas d’exemple semblable. La gloire dans laquelle la Grèce a fait irruption Périclès, et la splendeur de la Renaissance en Europe occidentale au XVe siècle ; n’étaient que des lueurs intermittentes et de courte durée, des météores de la nuit, comparées aux Évangélisation colombienne des siècles nommés. L’éloquent hommage du Dr Johnson à la Little Isle, qui était le centre de cette illumination, est souvent citée avec des applaudissements ; C’est vrai juste, voire généreuse, et pourtant elle n’exprime que la moitié de la vérité, et pas même la moitié. le grand lexicographe de prononcer un second éloge, s’il ne l’exprimait pas en plus termes élogieux, il lui donnerait une application plus large et, ce faisant, le rendrait plus conformément aux faits. En plus des « clans sauvages et des barbares » de l’ancienne Calédonie, à qui Iona donna « les bienfaits de la connaissance et les bénédictions de la religion », il parlait des tribus d’au-delà de la mer, des des écoles célèbres, des cours princières et des grands monarques qui voyaient et se réjouissaient de la lumière qui rayonnait d’Icolmkill.

Nous apercevons en passant devant le Colomban Église. Ceux-ci se produisent cependant à des intervalles de temps très considérables ; ils sont d’ailleurs extrêmement fragmentaires, et nous ne pouvons qu’en déduire d’un doute l’état réel de cette L’Église aux époques où ces aperçus l’amènent devant nous. Nous en sommes arrivés à un bilan de de ce genre. Au milieu des guerres et des calamités de Constantin, que nous venons de voir échangeant son trône contre une cellule de Culdee à St. Andrews, l’église de Columban entre en Vue. On ne la voit qu’un instant, et elle disparaît à nouveau. Mais comme ces aperçus sont rares, Il nous incombe d’autant plus de marquer correctement ce qu’ils révèlent, touchant une société dans lequel était liée la vie de la nation.

Dans la sixième année du règne de Constantin (9056 apr. J.-C.), une grande assemblée ecclésiastique se tint à Scone. Elle était présidée par Constantin le roi et Kellach l’évêque. On nous dit que la nation des Écossais y assista. c’est-à-dire à la fois par le clergé et les laïcs. L’objet de cette convention nationale était de la réforme de la religion, conformément aux lois et à la discipline de la foi, droits de l’Église et les préceptes de l’Évangile.1Combien on voudrait avoir en entier les délibérations de cette assemblée. Comme il est intéressant de lire aujourd’hui ce qui a été proposé, conclu et juré il y a neuf siècles. Nous donnerions volontiers n’importe quelle demi-douzaine de batailles de l’époque pour la compte rendu de cette assemblée sur la colline Mote, Scone. Mais aussi brève que la déclaration à ce sujet c’est-à-dire qu’elle met en évidence et indubitablement certains points non négligeables de la constitution de la Église écossaise au début du Xe siècle. L’un de ces points est qu’elle est INDÉPENDANCE. Non. Les « Lettres apostoliques » ont convoqué cette convocation : pas de Le légat préside les pasteurs et les membres rassemblés sur la Mote Hill. Pas d’ecclésiastique fonctionnaire, quel que soit son grade, de l’extérieur de l’Ecosse, prend part au débat, ou ou, pour autant que nous puissions le découvrir, est même présent dans l’assemblée. Les Écossais Church s’est réunie de sa propre initiative, pour la transaction de ses propres affaires, et elle sait rien d’une quelconque autorité ecclésiastique en dehors de son propre territoire. À l’ouverture de la dixième siècle, elle est considérée comme libre.

Et plus loin, comme deuxième point à être spécialement Elle se réforme elle-même sur le modèle de sa propre constitution originelle. Son niveau de la Réforme, c’est les « lois et la discipline de la foi », les « droits de la les Églises » et les « doctrines de l’Évangile ». Rien n’est dit ici de la chanoines de Rome ; Aucune règle ou modèle extrinsèque ne l’entrave dans sa réforme : ce qu’elle vise C’est un retour aux « anciens chemins ». C’est à Iona, et non à Rome, que les visages de ce grand rassemblement sont tournés. Le temps n’est pas très éloigné où un cardinal légat siégera dans les synodes de l’Église d’Écosse, mais jusqu’à présent il n’y a pas eu de fonctionnaire avait traversé la Tweed, et la pourpre romaine n’était pas venue mêler son éclat à celle de la Tweed. les robes de laine des pasteurs de Culdee rassemblés.

Et plus loin, nous acceptons cette comme une confession de la part du clergé colomban de la déclinaison de leur église. Leur église n’avait pas près de quatre cents ans, mais quand ils pensaient à ce qu’ils que l’Église avait été dans sa jeunesse, lorsqu’elle ne s’était pas contentée de purifier son propre territoire les impuretés du druidisme, il s’était jeté dans le paganisme de l’Allemagne et détrôna ses divinités séculaires, fit même retentir son tonnerre de protestation, comme dans le cas de Colomban, qu’on entendît aux portes de Rome même, et quand ils s’opposèrent à ces de son passé avec son impuissance aujourd’hui, alors que non seulement elle avait cessé de s’étendre ses conquêtes à l’étranger, mais même sur son propre territoire, elle perdait pied et reculant devant son grand rival, il était impossible de ne pas sentir combien la mélancolie de la changement qui s’était opéré sur leur église autrefois agressive et triomphante. En vérité, le Pendant un siècle et demi, l’église de Columban était sur la pente descendante. Le ciseaux de Rome avait passé sur la tête de quelques-uns de ses ecclésiastiques, et le contact même de Ces ciseaux étaient engourdissants. Mais là encore, d’une manière ou d’une autre, il y avait eu un réveil ; et que l’éveil n’était pas confiné à une classe ou à une localité, il était général et répandu dans le pays, car c’est ici que la nation est réunie pour discuter les maux de leur temps, et de mettre sur pied une réforme, non pas dans le sens d’une approche Rome ou Cantorbéry. Il n’y a pas la moindre preuve que cette assemblée ait voulu bouger dans cette direction ; leur ligne de conduite est tout le contraire ; C’est un retour aux principes premiers. Le but qu’ils souhaitaient atteindre, tel qu’il est clairement défini dans les termes de l’original la « foi », « l’église » et « l’évangile » : Rome mais Iona.

Cette assemblée a couronné comme il se doit leur procédures comportant un vœu ou un serment par lequel ils s’engageaient à poursuivre leurs réforme. C’est ce qu’on nous dit expressément.2 Rien ne saurait mieux attester l’importance de ce concile, et de la la gravité des choses qui y sont déterminées, que l’acte solennel par lequel ils la ferment. Nous on ne leur dit pas la forme dans laquelle ils mettent leurs résolutions, ni les chefs de leurs restauration projetée, mais il ne peut y avoir aucun doute sur l’objectif principal et la portée générale de leur réforme, et il n’y a guère de doute sur l’unité de sentiment et sur la la sincérité de l’intention qui animait les membres du conseil. Erreurs et corruptions s’était glissé pendant des années de mort ; Ceux-ci doivent être purgés. La discipline de l' l’église avait été relâchée ; il faut le revigorer. Le niveau de la morale nationale avait été abaissé; Des moyens doivent être pris pour élever à la fois la vie sociale et familiale de la nation. Un Une langueur et une faiblesse croissantes avaient affligé le clergé ; l’huile fraîche doit être apportée au lampe mourante de Columba. Et d’où devait-on aller chercher cette huile ? Pas des Sept Collines, non pas des traditions du Pape, mais de la fontaine où cette lampe avait été d’abord, et sa flamme s’alluma, même l’Ecriture Sainte. C’était la Réforme nécessaire. Levant les mains au ciel, la nation, le roi, le clergé et le peuple écossais jurent d’aller de l’avant dans ce travail. Un assemblage remarquable pour le Xe siècle ! Nous ne devons rien peu de chose pour le scribe qui nous en avait transmis ce récit bref mais plein de sens. Il révèle, ne serait-ce qu’un instant, le courant sous-jacent d’influence morale et spirituelle coulait dans la nation, à la surface de laquelle on ne voyait guère que la des spectacles d’oppression, de distraction et de guerre. L’église de Columba n’était pas morte. Non On voit qu’il a encore quelques siècles de vie en lui.

Le Conseil de Scone a achevé son affaire. Les presbytres de Colomban ont descendu la Mote Hill, désormais connue sous le nom de comme la « Colline de la Foi », et une fois de plus l’obscurité se referme autour de la Église écossaise. Nous donnerions beaucoup pour pouvoir suivre cette Assemblée dans les ans, et retracer son action dans les confréries colombiennes et dans les maisons du peuple. Qu’elle ait porté du fruit dans un zèle vivifié et dans une vie plus pure, nous ne pouvons en douter ; mais ici notre L’information s’arrête brusquement, et nos connaissances à partir d’un siècle ne sont plus qu’inférentielles. L’église de Colomban garda sa place au cœur de la nation, et bien qu’elle ne fût pas une plume de scribe nous a donné l’image de ces jours-là, et la plus grande prospérité qui les a illuminés, de nombreux faits fortuits nous assurent que, pendant des années, l’Église écossaise a été instinctive d’une vie nouvelle, et sans doute en a donné la preuve dans la plus grande vigueur et le plus grand succès avec qu’elle a fait. Nous pensons pouvoir attribuer à juste titre à cette assemblée, et au nouveau départ il donna à la nation, l’arrêt de l’avance romaine, et le délai de cent et dix ans. cinquante ans de son triomphe. Et quand, enfin, ce triomphe s’accomplit aux jours de La reine Marguerite, ce n’était pas par la conversion du peuple écossais à la foi de Rome, mais par l’intervention du pouvoir royal, et l’afflux en Écosse d’une foule de partisans étrangers qui ont amené Rome avec eux.

Cette convention s’est tenue au début de l’année le Xe siècle ; à la fin du XIIe siècle, nous trouvons encore les églises colombiennes dans toute l’Ecosse. Ce fait, à notre avis, justifie la qu’il y a eu un ralliement des forces spirituelles et un renouveau de la religion cette Assemblée sur la Mote Hill, et que le mouvement n’a pas expiré lorsque les membres se séparèrent et retournèrent chez eux. Ils ont senti l’obligation de leur serment, le peuple le zèle vivifié et l’esprit nouveau de leurs pasteurs, et les forces se mirent en mouvement ont continué à agir comme des puissances propulsives sur le pays, et l’ont maintenu sur la voie du progrès malgré les influences retardatrices de la guerre et d’autres calamités.


NOTES

1. « In vi. anno (regni sui) Constantinus, rex (filius Edii) et Cellachus episcopus, leges disciplinasque fidei, atque jura ecclesiarum, evangeliorumque, pariter Scotis in colle credulitatis, prope regali civitate Scoan, devoverunt custodiri. Ab hoc die collis hoc (nomen) meruit, c’est-à-dire Collis Credulitatis. — Chron. PictorumEnquête de Pinkerton, i. 495, 496. Appendice d’Innes, n.3.

2. « Devoverunt custodiri. » —Chron. Pic


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