CHAPITRE XXI.LA POLITIQUE ECCLÉSIASTIQUE DU ROI DAVID—ÉRECTION DE CINQ NOUVEAUX ÉVÊCHÉS—SUPPRESSION DES CULDEES. Le génie du roi David ne l’inclinait pas vers le champ de bataille, mais il y avait des moments où il jugeait bon de revêtez une armure et apparaissez à la tête des armées. Dans ces occasions, il s’ennuyait avec un chevalerie et une vaillance qui montrait que s’il s’était adonné à l’étude de la guerre, il ont brillé dans les bras. En fait, il était considéré comme le premier chevalier de l’époque. Son plus Le cabinet était heureux, et il était heureux quand il pouvait renvoyer ses soldats à leur Il se débarrasse de sa cotte de mailles, se retire dans son cabinet, ou s’assied à son porte du palais, et entendre les plaintes, et redresser les griefs de ses sujets. Lorsque le dernier prétendant s’était séparé, David sautait en selle, partait au galop vers la lande ou clairière de la forêt, et oublier les soucis de l’État dans les excitations du champ de chasse. Le règne de David aurait été l’un des plus Le plus heureux et le plus paisible de nos premières annales, à l’exception de deux projets qui nous sont chères. Le l’une était de restaurer la lignée saxonne sur le trône d’Angleterre. Cela aurait fait en sorte que le l’équilibre des pouvoirs dans les siècles à venir penche du côté de la domination papale. Le La lignée saxonne aurait été comme de l’argile entre les mains astucieuses des gestionnaires pontificaux. Il n’y a pas eu de plus de fer dans les princes normands, et la bataille entre la liberté anglaise et le sacerdoce La domination était en conséquence plus égale. Ce fut une grande bénédiction pour l’Angleterre que David échoua dans toutes ses tentatives pour renverser le verdict du champ de Hastings, en ramenant la famille exilée sur le trône. L’autre projet sur lequel David a travaillé le cœur était de changer la religion de l’Ecosse, et de lui substituer les prêtres d’une foi étrangère pour le clergé indigène. En cela, il n’y réussit que trop bien. Beaucoup de choses peuvent être invoquées pour excuser David en adoptant une politique dont les enjeux étaient si désastreux pour son pays. C’était le fils de la reine Margaret. Il avait été le témoin de ses dévotions austères. Avec son trône là-bas lui avait été transmise, croyait-il sans doute, l’obligation sacrée de prendre et de dans l’exercice de ses fonctions. Cette œuvre avait été la sienne, et était donc sainte. Il avait été Il fit ses études en Angleterre et y vécut jusqu’à l’âge de quarante ans. Avec Columbia et ses Église, il ne pouvait avoir aucune sympathie. Il avait entendu parler des Colombines comme d’habitants de l’au-delà les limites de la terre civilisée, comme des hommes intraitables qui s’obstinaient à s’accrocher à des et n’avait aucune révérence pour le nom puissant de Rome. Bien que la religion de l’époque était faible, son ecclésiastique était puissant, et le devenait chaque année davantage, et David n’était pas le seul monarque qui se laissa porter par le courant, croyant qu’en plus de à la grandeur de Rome, il ajoutait à la puissance du christianisme. Cela nous aide à comprendre, même si cela ne nous permet pas de justifier, une politique qui, il y a quelques générations, coûta à la famille de Margaret le trône d’Ecosse, tandis que l’église qu’elle l’espoir d’éteindre a vécu, et est apparu à l’aube d’une ère nouvelle raffinée et transformée pour habiter son ancienne terre. Quand David monta sur le trône, il en trouva quatre Romish voit l’existence en Ecosse. Du vivant de Margaret, Fotadh régna seule en tant que le « seul évêque d’Alban ». Mais Rome ne le connaissait pas. Fotadh a dessiné ses non pas des Sept Collines, mais d’Iona. Il en a été le dernier représentant célèbre ligne qui avait si longtemps fait flotter le sceptre spirituel sur l’Ecosse, mais que Rome considérée comme une maison rivale et rebelle. Si Margaret avait vécu, l’Écosse n’aurait pas longtemps Il n’est resté sous la garde que d’un seul berger, et il n’a pas été validement consacré. Autres bergers aurait été trouvé avec l’huile du Pape sur lui. Mais la mort de Margaret mit un peu de mal à Arrêtez-vous au travail. La succession de ses fils au trône est contestée. Ils ont suivi les guerres et les confusions dans le pays. Il y a eu des années où il n’y avait ni Columbite ni Évêque romain dans le pays. Il n’y avait rien d’autre qu’une chaise vide à St. Andrews, un monument, hélas, de la désolation spirituelle de l’Écosse ! Quand Alexandre Ier monta sur le trône l’œuvre qui avait été arrêtée par la mort de sa mère fut vigoureusement reprise, et des progrès considérables y ont été réalisés. Avant la mort d’Alexandre, quatre centres de L’action romaine avait été établie en Écosse. Regardons les quatre sièges ecclésiastiques, avec les territoires ou les diocèses assignés pour leur surveillance spirituelle et leur juridiction. St. Andrews arrive au premier rang pour les honneurs comme pour le temps. Si une histoire jaillit d’une légende et mystère peut rendre sacré un lieu, l’endroit où le premier siège romain a été érigé en L’Ecosse est vraiment vénérable. Quand le souverain pontife vint pour la première fois à Rome, il se contenta d’emprunter la chaise du pêcheur. Lorsqu’il est venu pour la première fois en Écosse, il a dû se contenter avec une chaise empruntée. Il s’installa dans ce qui avait été le siège de Columba. Il n’y avait pas de vacant depuis un certain temps, mais après de nombreux retards vexatoires, on trouva un occupant pour et un diocèse lui assigna qui s’étendait à travers le Forth, et comprenait la Lothians. Le second siège était celui de Moray. Le de vastes plaines, arrosées par le Findhorn et la Spey, formaient son diocèse. Vraiment le Des lignes étaient tombées dans des endroits agréables à cet évêque, voyant le territoire placé sous son autorité sceptre spirituel peut défier la comparaison avec n’importe quel en Ecosse en ce qui concerne la sol et un climat salubre et bienveillant. L’évêque se contentait d’avoir pour cathédrale l’une des humbles églises paroissiales du quartier, probablement un bâtiment en bois ou en acacia comme la plupart des églises colombites de l’époque. Finalement, lui et ses chanoines se retirèrent Elgin, où un somptueux tas, digne de l’église dont il était le représentant et dont il juridiction qu’il exerçait, se leva pour le recevoir. Le troisième siège ecclésiastique est établi à Dunkeld. Ici, l’air était rempli des souvenirs de Columba. Les traditions de son l’église s’accrochait aux rochers mêmes qui bordaient la petite vallée à travers laquelle, large et clair, roule le Tay. Dans cette invasion, on voit Rome marcher sur les traces de la grand apôtre d’Iona. Elle s’insinue sous le puissant prestige de son nom tout en anathématisant ses disciples, et foulant aux pieds les fondements de son Église. À partir de ce Petite Vallée Centrale, le royaume spirituel de l’évêque s’étendait au loin. Sur à l’ouest, il comprenait les riches straths et les grandes montagnes de l’actuel Perthshire, jusqu’à la limite historique de Drumalban. Au sud, Strathearn et à l’est Angus était soumis à son sceptre. Un troupeau nombreux, en vérité ! En vérité, il avait besoin d’être un sage et berger vigilant, s’il rendait compte « avec joie », lorsqu’un plus grand maître que le Pape viendrait lui demander des comptes. Ceux-ci ne l’étaient pas non plus les limites de son diocèse. Au sud, il s’étendait jusqu’aux rives du Forth, comprenant Inchcolm avec sa petite colonie de moines augustins, et le Loch Leven avec ses sa confrérie colombienne, se verra bientôt présenter l’alternative de se soumettre à la domination romaine ou l’expulsion de leur monastère. Un quatrième siège s’est ajouté aux trois précédents celle de Glasgow même. L’érection de cet évêché fut l’œuvre de David avant qu’il ne était monté sur le trône, et tout en gouvernant les provinces méridionales de l’Écosse en tant que prince de Cumbria. David fit faire l’inquisition par « les anciens et les sages de Cumbria » dans les terres et les bâtiments qui, dans les âges anciens, avaient appartenu à la l’Église chrétienne dans ces régions. On compila et on lui présenta un compte rendu de tous les les anciennes propriétés ecclésiastiques que les nombreuses révolutions de cette partie de l’Écosse avaient détourné de ses usages primitifs à des fins séculières, balayant avec lui presque toutes les traces du christianisme lui-même. Sur la base de ce document, David constitua l’évêché en 1121 de Glasgow, et nomma son précepteur John au siège épiscopal. La propriété n’a pas été légitimement soit celle de David, soit celle de Jean. Elle avait appartenu à une église antérieure. Les Culdees étaient les vrais héritiers, mais ils étaient impuissants contre le prince David, dont il plaisait à Leur ancien héritage devait passer à une église que leurs pères n’avaient pas connue. Le diocèse de Glasgow s’étendait des rives de la Clyde jusqu’aux rives de la Solway au sud, et des Lothians jusqu’à la rivière Urr à l’ouest. Dans ce cas aussi, nous trouvons les romaniseurs construisant sur l’ancien Fondations. Les lecteurs de cette histoire savent à quel point toute cette région était célèbre dans le évangéliques d’Ecosse. Son atmosphère évoquait les souvenirs de les hommes patriarcaux. Là, alors qu’il faisait encore nuit, Ninian avait allumé la lampe de la foi, et les habitants de la Solway et des vallées de Teviotdale et des eaux de la Nith vit une grande lumière se lever sur eux. Après les jours où la guerre, avec son cortège de guerres, l’anarchie et la méchanceté, avait presque effacé les traces de l’apôtre de Galloway, Kentigern, l’ami et le contemporain de Columba, sortit pour semer de nouveau, avec la bonne semence, les champs d’où la culture primitive de Ninian avait presque suffi a été entièrement balayée. Ninian et Kentigern n’avaient aucune commission de Rome, et ne n’enseignent pas le nom du Pape. En ce temps-là, ce nom n’avait aucun poids dans ces parties septentrionales. Mais, depuis ce temps-là, ce fonctionnaire ecclésiastique s’était élevé au rang de grand personnage. Il prétendait porter la clef du royaume de l’Évangile et, dans l’exercice de la ce pouvoir, il l’avait donné aux tribus gothiques qui, depuis des siècles, avaient été repliés sous sa houlette, et soignés par lui comme leur berger. Apprendre qu’il y avait des Il y avait encore quelques vagabonds dans ces contrées éloignées, et il y envoya ses messagers pour dire à ces brebis perdues qu’il y avait encore de la place. Ces quatre évêchés ont été le début de la Le royaume de Rome en Ecosse. Quand David monta sur le trône, l’œuvre de le déracinement de l’ancienne église écossaise et l’élévation du nouveau tissu ecclésiastique avec plus de diligence et de rapidité. Le zèle d’Alexandre était la froideur même comparée à l’ardeur enthousiaste de David. Le premier, de son vivant, avait ajouté deux nouveaux sièges ; à la mort de ce dernier, il leva neuf évêchés en Écosse. Le premier d’entre eux était le siège épiscopal de Ross ou Rossemarkie. Elle a été fondée vers 1128, pour le nom de « Macbeth, évêque de Rossemarken » est annexé, avec celui d’autres, à un charte accordée aux moines de Dunfermline cette année-là. 1 Rossemarkie était à l’origine une fondation colombienne, créée par Molonc, abbé de Lismore. Au VIIIe siècle, c’était encore un établissement de la Culdees. Dans le neuvième, elle avait été mise plus en conformité avec Rome, et maintenant sous David sa transformation fut complétée par son érection en évêché romain. La cathédrale, aujourd’hui une ruine, a été construit au XIVe siècle. Le siège suivant à être établi fut celui de Aberdeen. Le diocèse était délimité par la Dee d’un côté et la Spey de l’autre. Son La première apparition historique se trouve dans une bulle du pape Adrien IV. En 1157. Le taureau confirme à Edward, l’évêque d’Aberdeen, les églises d’Aberdeen et de Saint-Machar, avec la ville de Old Aberdeen, le monastère de Cloveth, le monastère et la ville de Mortlach, avec cinq églises et les terres qui leur appartiennent. 2 Fordun rapporte la tradition d’un siège antérieur que Malcolm II. On dit qu’il s’établit à Mortlach en remerciement de la grande victoire qu’il y remporta sur les Norvégiens. Ceci, cependant, est incompatible avec le fait indubitable que, dans ce il n’y avait qu’un seul évêque en Écosse. Si Malcolm a fondé quoi que ce soit sur la scène de cela bataille mouvementée, c’était une maison ou un monastère de Culdees. Les documents qui ont été pensés pour authentifier la tradition de Fordun se sont depuis révélées fausses. Le cathédrale est venue deux cents ans après l’institution du siège, étant commencé en 1272 et terminé en 1377. Le diocèse d’Aberdeen, qui a fait partie de son délimite les deux célèbres monastères de Deer et Turriff. La première, comme nos lecteurs le savent, a été fondée par Columba, et confiée aux soins de son neveu Drostan. La seconde s’est posée dans le siècle suivant, ayant pour fondateur Comgan, disciple de Colomba. De la Les découvertes archaïques de notre époque, dont la moins importante n’est pas le « Livre du cerf ». Cette vénérable relique de l’Église de Colomban montre ces deux monastères, et si ceux-ci deux, pourquoi pas d’autres ? — s’appuyant sur leur constitution originelle et conservant leur Caractère culdéen jusqu’au règne de David Ier. En plus de son contenu plus sacré, le Livre de Deer contient un mémorandum de concessions au monastère, « écrit en irlandais le caractère et le langage. 3 Ces subventions sont insérées dans la marge des deux premières pages de le livre, et sur les trois pages blanches à la fin du manuscrit. Il y a deux subventions par Gartnait, Mormaer ou comte de Buchan, qui vécut dans les premières années du roi David. Nous pouvons Remarquez dans ces concessions le changement qui s’est opéré dans le siècle en ce qui concerne les Affaires. L’une des subventions est accordée à Columcile et Drostan seulement. Il ressort clairement de ce qui précède que les fondateurs de l’Église celtique n’ont pas encore été éclipsés et déplacés par les saints les plus puissants de l’Église romaine. Mais le prestige qui a jadis investi les noms de Columba et de Drostan est en déclin, et en conséquence l’autre subvention de Gartnait est consacrée à saint Pierre, et s’accompagne d’une refondation de l’église. Lorsque nous lisons à ce sujet et que nous d’autres dédicaces, il est soulagé de penser que le Pierre qui y figure n’est pas le pêcheur de Galilée, mais le Jupiter Tonans du Vatican. C’est lui, et non l’apôtre, qui est l’Atlas sur les épaules duquel Rome impose son puissant fardeau. Le scribe qui les a écrites Grant a mis en garde contre toute main profane ou cupide qui voudrait s’emparer de ces dons, que ce soit dans en tout ou en partie de leur bon usage. Ses paroles sont très catégoriques. « Ils sont fait, dit-il, en liberté de Mormaer et de Toisech, jusqu’au jour du jugement, que sa bénédiction sur tous s’accomplira, et sa malédiction sur tous ceux qui s’en iront contre elle. 4 Le quatrième évêché établi par David fut celui de Caithness. En ce qui concerne l’étendue du diocèse, c’était le plus grand des quatre. Il s’agissait d’une a assigné le vaste territoire entre les fjords de Moray et de Pentland, comprenant le comtés de Caithness et de Sutherland. Ce siège, si imposant au point de vue de l’étendue, était néanmoins quelque peu irréel. Il ne semble pas que le titulaire de celui-ci puisse entre-temps résider dans les limites de son diocèse, ou recueillir les revenus de son siège, ou exercer la surveillance spirituelle de son troupeau. La situation politique de la région était anormale. Il était soumis au comte des Orcades, qui, bien qu’il détenait nominalement le droit de couronne, rendait plus souvent une véritable obéissance au roi de Norvège. Pendant ce temps, David pourvoyait aux besoins des l’entretien convenable de l’évêque en lui conférant l’Église de la Sainte-Santé. Trinity à Dunkeld, qui était dotée de nombreux domaines dans le Perthshire. Le principal l’église du diocèse était celle de Dornoch, sur la rive nord du Romarty. Il s’agissait d’une fondation colombienne, et d’une fondation qui ne se distinguait pas peu par sa haute l’antiquité comme de l’éminence de son fondateur. Le quartier doit sa première évangélisation à saint Finnan de Maghbile, précepteur et ami de Colomba, et cela ne surprend pas Nous avons appris que, jusqu’à l’époque du roi David, il y avait là une communauté de Culdees. Leur nous n’en connaissons pas le nombre, mais après l’institution du nouveau siège, ils semblent avoir déclina rapidement ; Et un siècle après, la confrérie fut réduite à un seul clerc qui exerçait son ministère dans l’église de Dornoch. Et maintenant, lui aussi disparaît, et dans sa chambre vient un chapitre de chanoines, au nombre de dix, avec doyen, chancelier, chantre, trésorier, et tous les autres fonctionnaires d’un personnel de cathédrale régulièrement équipé. À cette époque (1235-1245), les l’humble église de Dornoch avait été remplacée par une cathédrale, construite par Gilbert de Moravie, aujourd’hui évêque de Moray. Dans l’acte d’établissement du chapitre, l’évêque énonce : « qu’au temps de ses prédécesseurs, il n’y avait qu’un seul prêtre qui exerçait son ministère dans le cathédrale, tant à cause de la pauvreté du lieu qu’en raison de la fréquente hostilités, et qu’il désirait étendre le culte de Dieu dans cette église, et qu’il résolut de construire une église cathédrale à ses frais, de la dédier à la Vierge Marie, et en proportionné à ses moyens limités de la rendre conventuelle. 5 Ainsi ferment les annales de l’Église de Colomban en la région au-delà du Moray Firth. Pendant six siècles, cette église avait gardé sa lampe allumée sur la rive nord. À aucun moment, elle ne semble avoir été très prospère ou florissant. Elle a souffert d’une extinction presque totale pendant les tempêtes de l’ère viking. Elle a prospéré une seconde fois sous le règne plus stable des monarques norvégiens. Mais De nouveau, la pourriture s’installa. La confrérie colombienne diminua en nombre comme en zèle, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que On voit un observateur solitaire faire sa ronde sur les remparts de cet avant-poste lointain de le royaume évangélique. À la fin, lui aussi disparaît, et sa place vacante est occupée par un Doyen et Chapitre des Chanoines Réguliers, dont les ministères sont exercés dans une cathédrale la munificence de Gilbert de Moravie, évêque de Moray, a été élevée pour leur usage. Les Culdees de Dornoch passèrent peu à peu et paisiblement hors de l’existence. Ce n’est pas le cas de certaines confréries du sud. Ils avaient une plus grande fin violente. Parlons d’abord de la démolition du monastère de Lochleve. Lochleven est le plus apprivoisé de tous les lacs écossais. Ses rivages plats s’offrent à eux l’agriculteur dont ils récompensent les travaux par une abondante récolte, mais ils ne présentent aucun attrait pour le touriste à la recherche du pittoresque ou du grand paysage. Mais bien qu’il n’y ait pas d’ornementation de rocher ou d’arbre, Lochleven, au point de vue de l’histoire n’a pas d’égal parmi les lacs d’Ecosse. Son nom en gaélique est « Loch Leamnah », c’est-à-dire le « lac de l’orme ». Son intérêt se concentre sur une petite l’île qui s’élève non loin de la rive septentrionale, et qui a été le théâtre d’événements plus ancienne que l’union des Pictes et des Scots. Comme le grand monde extérieur, ce petit L’île a connu de nombreux changements dans sa population. Diverses ont été les professions et les fortune de ceux qui en ont fait leur demeure. Le reclus a cherché son calme qu’il pourraient ici méditer et prier, tandis que d’autres, après avoir joué leur rôle dans le monde affairé, ont l’a accueillie comme un refuge contre les tempêtes de l’État. Différentes religions ont élevé leurs sanctuaires qui s’y trouvent. Or, ce sont les vieux psaumes hébreux, chantés par l’anachorète Colombite, qui flottent leur majestueuse mélodie de l’île de Saint-Serf : maintenant c’est le chant de la messe ou Vêpres, chantées par un moine médiéval, que l’on entend doucement sur le visage calme de la et maintenant, dans les jours plus récents, ce sont les soupirs d’une reine emprisonnée qui se brisent sur l’immobilité. C’est sur cette petite île qu’habitait Andrew Wyntoun, qui occupa les années de sa vie. solitude laborieuse dans la composition de sa célèbre histoire de l’Ecosse, depuis la création à la captivité de Jacques Ier.6 Brude, le dernier roi des Pictes, fonda ici (842) une colonie de Les Colombites et David Ier, au douzième siècle, les trouvèrent vivant sur leur ancienne île.7 Ils forment l’un des liens les plus remarquables entre l’église primitive de Colomba et l’église ultérieure l’église des Culdees. « C’était, dit le Dr Skene, le plus ancien établissement keledean d’Écosse, et c’est ainsi qu’il présentait sa forme la plus ancienne. » 8 Conserver leur ecclésiastiques et spirituels jusqu’à la fin, ils présentent une continuité de la lignée d’avant l’époque de Kenneth MacAlpin jusqu’à celle de David Ier. ce qui dissipe efficacement l’illusion que les Colombans du VIIIe siècle et les Culdees du douzième sont deux sectes différentes de religionistes, et constituent deux différentes églises. Non! l’un et l’autre sont manifestement sortis des reins d’un même grand ancêtre. Tous deux sont les enfants de Columba. Le monastère de Lochleven était dédié à Servanus, ou saint Serf, l’un des premiers évangélistes d’Écosse, qui, lorsque le monastère avait été fondée depuis quelques siècles dans sa tombe. Sa légende, que nous avons racontée dans un est l’un des principaux soutiens de la théorie selon laquelle les Culdees étaient en quelque sorte Moines romains. Selon la légende, Servanus est né en Canaan, où son père était un roi. Il voyagea en Occident et, pendant sept ans, occupa la chaire apostolique à Rome. Quittant le siège de Pierre, Servanus erra vers le nord jusqu’en Écosse. C’est là qu’il rencontra Adamnan, qui le conduisit à Lochleven, et l’installa comme abbé sur l’île qu’il et lui Ses disciples devaient par la suite le rendre célèbre. Sous ce ci-devant pontife, il s’est développé une famille de moines, bien sûr, selon la légende, du genre romain. Le roi David Je les trouvai encore nichés dans leur île, et les prenant bêtement pour les enfants de Iona, et les docteurs d’un credo évangélique, il les contraignit à entrer dans la communion de l’Église de Rome, et ceux qui refusaient obstinément, il les chassait de leur monastère. Non D’un seul mot, nous affaiblirions la force de cette explication des plus ingénieuses de la Origine romaine et prétendues tendances romaines des Culdees écossais. Peu nombreux, brisés dans l’esprit par l’oppression, et dépouillé de presque toutes les terres que possédaient les rois et les mormaers d’autrefois, peut-être trop amplement dotés, quelques-uns des Culdees osaient encore opposer de la résistance à Le mandat péremptoire de David qu’ils cessent d’être des érémites culdéens et qu’ils cessent immédiatement d’être des érémites culdéens devenir des chanoines romains. Tout ce qu’ils avaient possédé passa à l’étranger ecclésiastiques qui entraient dans leur chambre, jusqu’au dernier haillon de leur et le dernier volume de leur petite bibliothèque. Dans la charte royale qui est maintenant donnée à l’évêque de St Andrews David déclare qu'« il avait donné et accordé aux chanoines de Saint-André, l’île de Lochleven, afin qu’ils y établissent l’ordre canonique ; et les Keledei qui s’y trouveront, s’ils consentent à vivre comme des réguliers, seront permis de rester dans la société avec les autres et soumis à eux ; mais si l’un d’entre eux est disposé à offrir de la résistance, sa volonté et son plaisir étaient que ceux-là fussent expulsés de l’île. 9 Un siècle plus tard (1248), le monastère de Lochleven est occupé uniquement par les chanoines réguliers de l’ordre des Augustins, et les Keledei sont éteints. Cet aperçu des derniers jours des Culdees de Lochleven nous montre à quel point l’aspect religieux de l’Écosse était moucheté au XIIe siècle. siècle. Deux religions se disputaient la possession de la terre : ni l’une ni l’autre n’avait encore obtenu le la maîtrise et l’occupation exclusive. L’époque était une sorte de frontière entre le culdéisme et le romanisme. Les deux se rencontraient et se mêlaient souvent dans le même monastère, et les religieux La croyance de la nation était un marmonnement de doctrines superstitieuses et de quelques vérités scripturaires. Le monastère de Lochleven en est un exemple illustratif. L’établissement de Culdee avait, avant 961, se rattachèrent à l’abbaye de St. Andrews par l’intermédiaire de l’évêque de cette lui-même un Culdee. Cet évêque de Culdee semble avoir exercé un droit de surintendance, non seulement sur les Culdees de Lochleven, mais sur tout le Culdee communautés du district de St. Andrews, formant ainsi une préfiguration de la juridiction sous la papauté dans les jours à venir.10 Comme il en fut de même pour les Culdees de Lochleven, il s’en sortit avec les Culdees de Monimusk. Ce monastère était d’une institution antérieure sans doute qu’à l’époque de son fondateur réputé, Malcolm Canmore. La Grosse Tête était en route vers le nord pour châtier les hommes de Moray (1078) qui étaient tombés sous son mécontentement. S’arrêtant dans sa baronnie de Monimusk, dans la vallée du Don, il jura que si son s’il réussissait, il consacrerait sa baronnie à Saint-André. Retour victorieux Il a tenu parole à la lettre et au-delà. Plus d’un bon acre sur les rives agréables de le Don devint la propriété du saint. D’autres, qui voulaient se faire un nom par leur piété, suivit l’exemple du roi, et les pâturages et la lande, les bois et les montagnes, s’enflèrent les possessions du monastère. « Il y a un temps pour se rassembler », dit le sage homme. Pour les moines de Monimusk, c’était maintenant le « temps de se rassembler », mais déjà le Le nuage de la tempête à venir était dans le ciel. Leur monastère était au nord des Grampians, mais leur fidélité spirituelle était due au sud de ces montagnes. L’évêque de St. Andrews prétendait qu’ils étaient sous sa garde épiscopale, ce qui lui donnait un prétexte pour dessiner leurs biens dans son filet. Guillaume, évêque de St. Andrews, leur chercha querelle et l’emporta (1211) à Rome. La chaire pontificale fut alors occupée par l’un des plus astucieux Les papes qui y ont jamais siégé, Innocent III. L’homme qui avait lancé les croisades contre les Il n’était pas probable que les Vaudois regardassent d’un bon œil les Keledei de Monimusk. Le jugement a finalement été rendu contre eux. La majeure partie de leurs biens a été transférée à la Saint-Andrews, et quiconque oserait troubler cet arrangement était menacé avec « l’indignation du Dieu tout-puissant et des apôtres Pierre et Paul ». En 1245, les Culdees de Monimusk disparaissent enfin, et les chanoines augustins entrent en scène leur chambre.11 Nous passons sur les établissements de Culdee de Abernethy et Dunblane. C’est la même histoire de répression graduelle, accompagnée de plus ou moins de moins de violence, et aboutissant à une spoliation totale et à une extinction complète. Après la même Les communautés de Culdee à travers l’Écosse ont eu affaire à la mode. Nous nous tournons vers St. Andrews, le plus important de tous les sièges de Columban. La communauté de Culdee de St. Andrews était une jusqu’au milieu du XIIe siècle. L’évêque de St. Andrews, du moins tant qu’il fut le seul évêque d’Ecosse, fut considéré comme le représentant de Columba, et de s’asseoir dans sa chaise, qui avait ensuite été transférée d’Iona à Saint-Joseph. Andrews. En fait, avec un changement de titre d'« abbé » à « évêque ». Ce fonctionnaire présidait l’unique Église d’Écosse qui, jusqu’à l’époque du roi David, continua d’être Colomban dans la doctrine et le rituel. Il faut donc s’attendre à trouver les Culdees groupés en plus grand nombre et avec une plus grande vitalité autour de la chaire de la évêque de St Andrews qu’ailleurs en Écosse. Ils l’avaient élu. Il était leur tête immédiate. Ils portaient en lui l’image du grand fondateur de leur Église, et tandis que Il siégeait là près de leurs suffrages, cette église jadis puissante qui lui avait envoyé des missionnaires dans tous les pays, du Pô à l’Elbe, et établit une chaîne de postes évangéliques les Apennins jusqu’aux rivages de l’Islande, n’était pas encore éteinte, ni les gloires d’Iona s’en allèrent tout à fait. À St. Andrews, s’il y en a un, nous devrions nous attendre à une lutte acharnée pour le vieille cause. Nous ne sommes pas déçus non plus. Deux cents longues années les Culdees de la vieille ville « Au bord des vagues » ont poursuivi leur combat pour l’Église et la patrie contre cette invasion étrangère. Jusqu’en 1144, les Culdees étaient seuls à St. Andrews. Le moine romain n’avait pas été vu dans ses murs. Mais cette année-là, Le prieur Robert de Scone, que nous avons déjà rencontré, traversa le Tay avec une petite colonie des chanoines augustins, qu’il établit à Saint-André. Il a fourni un entretien pour des terres des Culdees, il leur donna en outre deux des sept portions de les offrandes de l’autel, et divers autres avantages accessoires. Une bulle du pape Lucius II. de La même année a confirmé la nouvelle fondation. On a dit aux Culdees déshérités qu’ils pourraient se récupérer en partie en inscrivant leurs noms dans la nouvelle fraternité à laquelle Leurs terres avaient été transférées. Dans la charte que le roi David accorda au prieur et les chanoines de Saint-André était la disposition suivante : « Qu’ils » (le prieur et chanoines) « recevra les Keledei de Kilrimont dans le chanoine, avec tous leurs possessions, s’ils sont disposés à devenir chanoines-régulières ; mais, s’ils refusent, ceux qui sont maintenant en vie doivent conserver leurs biens pendant leur vie ; et, après leur mort, comme beaucoup de chanoines réguliers doivent être institués dans l’église de Saint-Andrews, comme il y en a aujourd’hui Keledei, et tous leurs biens doivent être appropriés à l’usage des chanoines.12 David pensait sans doute que il a agi généreusement en ouvrant cette porte aux Culdees. Vont-ils y entrer ? Leur la rétractation est rendue très simple ; ce n’est que revêtir la robe de l’Augustin puis asseyez-vous au même réfectoire, et partagez les bonnes choses qui leur reviennent le sort de ceux qui adorent comme des rois se plaît à enjoindre. Dépouillés de la moitié de leurs biens, le Roi et le Pape se liguant pour leur destruction, la moitié des confréries colombiennes et une sentence de malheur suspendue au-dessus d’eux-mêmes, nous sommes censés entendre les Les Culdees disent : « Il est vain de résister plus longtemps. La bataille est perdue avant même d’être a commencé. Il en aurait été de même pour la politique mondaine. Mais les Culdee ne tinrent pas conseil non plus de la sagesse mondaine ni de l’intérêt personnel. Ils préféraient une bonne conscience à la richesse Émoluments. Et maintenant, nous devons parler d’un des plus grands combats de la religion contre et d’un petit parti contre vents et marées, qui doit être rencontré dans les annales de notre pays. Les historiens prélatistes et romanistes n’ont trouvé que quelques lieux communs peines à prononcer sur ce conflit. Ils n’y voient ni patriotisme ni chevalerie parce que les combattants étaient des Culdees. Mais mesurons l’affaire à sa juste ampleur. La guerre que nous voyons maintenant commencer entre ces deux partis, si dissemblables, ressources matérielles n’a pas été maintenue, non pas pendant quelques années, pas pendant un certain temps. génération, mais pour deux siècles. Le père l’a transmis à son fils. Cela montre le genre de hommes que l’Église de Columba pouvait produire. — Votre grâce est barbare, dit l’évêque Turgot aux Culdees de son temps. Pourtant, c’est de ces humbles sanctuaires de Culdee qu’est venu Des hommes à la stature colossale, des héros spirituels. Dans la capitale ecclésiastique de l’Ecosse, avec de superbes cathédrales s’élevant de tous côtés, et des ecclésiastiques s’épanouissant au rang de baronnial et des revenus princiers, nous voyons les Culdees maintenir, pendant deux cents ans, une protestation vivante qu’il y avait en Écosse une église plus ancienne que l’église romaine, et par leur loyauté inébranlable exprimant de la manière la plus emphatique la profondeur de leur conviction que l’Église était fondée sur la vérité de l’Écriture, et était l’Église des prophètes et des apôtres, et manifestant leur foi éternelle, que, malgré la violence par laquelle elle avait S’il était accablé, elle se relèverait encore de ses ruines et prospérerait dans le pays. De l’histoire de cette longue guerre, nous n’avons que Bribes. Il s’agit, en fait, d’une épopée non écrite. La bulle du pape éclaire parfois car les Culdees sont d’une importance suffisante pour être mentionnées au Vatican, et pour être l’objet de ses tonnerres. De temps en temps, ce long conflit apparaît dans le « Registre du prieuré de St Andrews. » Dans ce document, nous lisons qu’ils ont différends avec les chanoines réguliers ; de leur prétention à participer à l’élection du évêque de St. Andrews, tantôt accordé, tantôt refusé ; et de leurs appels à Rome, où ils ne sont qu’à moitié les bienvenus, et ne réussissent presque jamais. Ces fragments Les notices ne nous donnent pas une idée juste du conflit, au-delà de son cadre général. Nous voyons le La « Maison de Colomba » s’affaiblit de plus en plus, et la « Maison de la pontife » de plus en plus fort, et nous prévoyons facilement le problème. En 1144, le projet d’extinction de la St. Andrews Culdees a commencé, comme nous l’avons dit, par l’établissement de l’Augustinian canons. En 1147, ils furent privés par une bulle pontificale de leur droit d’élire l’évêque de St. Andrews. On a fait appel de cette décision et, pendant plus d’un siècle, le droit de la La participation à l’élection épiscopale a été confirmée et refusée par divers Papes.13 En 1162 Leur part dans les sept portions des offrandes à l’autel leur était interdite. En 1220, nous les trouvent refusant de céder la prébende d’un défunt Keledeus à un chanoine régulier, mais à l’intervention du pape Innocent IV. ils furent obligés de se soumettre, en se remettant à la en même temps la possession attachée au poteau à son nouvel occupant. En 1258, ils sont privés de leur statut de vicaires de l’église paroissiale de St. Andrews. En 1273, ils furent enfin exclus de leur droit de participer à l’élection de l’évêque. En 1309 la baronnie des Keledei est classée comme l’une des trois baronnies à l’intérieur des limites de ce qu’on a appelé la « chasse au sanglier ».14 En 1332, leur nom apparaît pour la dernière fois dans la formule de l’exclusion se renouvelait toujours lorsqu’un nouvel évêque devait être élu. Pendant toutes ces années, les Culdees rassemblés dans leur « coin » et ont pris leur repas eucharistique « après leur propre la mode. Dorénavant, la poursuite de l’existence de la communauté de Culdee est notifiée par la nouvelle désignation de « Prévôt et Prébendiers de l’église Sainte-Marie », parfois appelée Sainte-Marie-du-Rocher.15 Ils disparaissent maintenant de la vue, mais non de l’existence. Leur combat de deux cents ans, à l’exception de douze (1144-1332) était terminé, mais leur témoignage était encore prolongé. Sous le nom de « Prévôt et Prébendiers de Sainte-Marie de la Rocher », ils ont gardé leur place devant le monde jusqu’à la Réforme, comme les survivants et des représentants de l’Église apostolique autrefois puissante des débuts de l’Écosse. Notes
1. Registre de Dunfermline, p. 3. 2. Regist. Episc. Aberdon., p. 5. 3. L’Écosse celtique de Skene, ii. 381. 4. Ibid., ii. 381. 5. D’après la charte originale conservée dans les archives de Dunrobin Cvastle, cité dans l’Histoire de l’Église catholique de Belsheim Ecosse, i. 293. 6. Wyntoun a écrit son histoire en vers. Le l’original se trouve à l’Advocates' Library d’Édimbourg. Il était natif de Portmoak, qui appartient au monastère de Lochleven. Ce village est aussi le lieu de naissance de Jean Douglas, le premier archevêque de St. Andrews. 7. Pour de nombreuses notices intéressantes sur la Les maisons de Culdee et leur suppression : voir Chalmers' Caledonia, vol. I, pp. 434-440. Londres, 1807. 8. Skene, Ecosse celtique, ii. 388. 9. D. Reeves, British Culdees, p. 42. Le nom a d’abord été latinisé en Keledeus dans des documents irlandais, où il est rencontré pour la première fois, par la suite dans Colideus ; d’où en anglais, Culdees. 10. Voir Monasticon, i. 94. Les ruines des bâtiments conventuels sont encore à voir sur l’île. L’île est à environ un demi-mille de l’est à l’ouest, mais de a été agrandie par l’assèchement du lac. Les ruines de la chapelle Saint-Serf se trouvent vers l’extrémité orientale de l’île, où le sol s’élève à une quarantaine de pieds au-dessus de la niveau du lac. Les ruines sont simplement le sous-étage du bâtiment, et sont maintenant utilisées comme hangar ou écurie. À l’est d’eux se trouvent les fondations des bâtiments. Devant le Des ossements humains ont été trouvés en grande quantité, certains d’entre eux à la profondeur de la six pieds, ce qui montre que l’endroit avait été utilisé comme lieu de sépulture. 11. Monasticon, i. 104. 12. Registre prieur. St. Andr., pp. 122-123; Reeves, Culdees britanniques ; L’Écosse celtique de Skene, ii. 385. 13. Regist. S. Andr., pp. 29, 30. 14. Ibid., Appendice à la préface, p. 14. xxxi. 15. Les fondations réputées de la cellule en ruine ou chapelle des Culdees à St. Andrews sont sur un rocher à l’est de la cathédrale, sur le au bord des vagues, et sont encore à voir. |