Chapitre XIII.


PATRICK — GRANDEUR DE SA MISSION, DE SON OPPORTUNITÉ, DE L’ANNÉE DE L’ARRIVÉE DE PATRICK, IL PRÉCÈDE PALLADIUS—PALLADIUS ENVOYA FR0M ROME POUR LE CONTRECARRER.

Accompagné de quelques compagnons, humbles comme lui, Patrick traversa la mer et arriva en Irlande. Il avait alors trente ans. La fleur de l'âge et le début de l'œuvre de sa vie étaient réunis. L'œuvre à laquelle nous le voyons maintenant s'atteler, et à laquelle il allait être sans cesse occupé pendant les soixante années qui lui restaient à vivre, est de celles qui prennent place parmi les grands mouvements du monde. Jusqu'au matin du seizième siècle, nous ne rencontrons aucune œuvre d'une ampleur égale, qu'il s'agisse de la révolution qu'elle produisit au temps même de Patrick, ou des vastes domaines sur lesquels elle s'ouvrit, et de l'immense étendue sur laquelle son influence bienfaisante s'étendit au cours des siècles suivants. Ce fut, en fait, un second départ du christianisme primitif ; ce fut un soulèvement soudain, en vertu de sa propre force inextinguible, du simple et pur Évangile, sur un nouveau sol, après qu'il eut été apparemment recouvert et enterré sous une charge d'idées païennes, de théories philosophiques et de cérémonialisme juif dans les pays où il avait surgi pour la première fois.

Le voyage de Patrick, pour commencer son était le seul point lumineux de l’Europe de cette heure-là. Le wherry qui l’a porté On peut dire avec vérité qu’il a porté l’Église et sa fortune. Le monde qui avait été était en train de disparaître. Les lumières de la connaissance disparaissaient le ciel. Les anciennes monarchies tombaient sous les coups des armes barbares. L’Église a été retentissant du vacarme de la controverse et du tonnerre de l’anathème. La religion n’avait pas de beauté aux yeux de ses professeurs, si ce n’est ce qui lui a été répandu par la pompe du cérémonial, ou l’éclat des dignités mondaines. Le christianisme semble avoir échoué dans sa mission de revêtant les nations d’une vie nouvelle et plus pure. Elle était descendue de sa haute sphère où elle brillait en tant que puissance spirituelle, et se déplaçait dans l’orbite basse des systèmes terrestres. C’est à ce moment où l’obscurité s’accumule que cet homme, dans la simplicité de son caractère, et la grandeur du but, si différente des hommes de son temps, s’avança pour allumer la lampe de la Divine vérité dans cette île de l’Océan, d’où elle pourrait répandre sa lumière sur l’Europe septentrionale.

Patrick est arrivé en Irlande vers l’année 405 apr. J.-C. En fixant cette date comme le commencement de ses travaux, nous différons beaucoup de le courant des histoires antérieures. Tous les écrivains médiévaux de sa vie, à l’exception du très ses plus anciens, et même ses biographes modernes, datent son arrivée en Irlande trente ans plus tard, le faisant tomber vers l’an 432 apr. J.-C. Cette date est en contradiction avec les autres dates et événements de sa vie, en un mot, une erreur manifeste, et pourtant il est surprenant de voir à quel point Il y a longtemps qu’il a échappé à la découverte, et non seulement cela, mais il a passé sans même défier. Le biographes moines de Patrick avaient Palladius sur les bras, et en prenant soin de son l’honneur, et non moins de celui de son maître, ils ont ajusté la mission de Patrick de manière à ce qu’elle pour s’harmoniser avec les exigences de la mission de Palladius. Ils ont la mission de Patrick dans l’année qui suivit celle de Palladius, mais au prix de de jeter la vie et les travaux des deux hommes, et les événements de l’époque, dans une confusion. Nous pensons pouvoir montrer, au contraire, que Patrick a été le premier à arriver en Irlande ; qu’il a précédé Palladius comme ouvrier dans ce pays, par non moins que vingt-sept ans, et que c’était aux convertis de Patrick que Palladius était comme leur premier évêque. C’est la juste, on peut dire, la conclusion inévitable de que nous sommes contraints de venir après avoir comparé les déclarations de l’histoire et pesé la preuve sur l’ensemble de l’affaire. Mais il s’agit là d’une conclusion qui suggère inévitablement une l’opinion des Écossais sur les prétentions du pontife, et la l’obéissance qui lui est due, ce qui n’est pas du tout agréable à ceux qui revendiquent la dignité pontificale, soit à l’époque actuelle, soit au moyen âge ; C’est ainsi que les deux missions ont été mélangées et mélangés d’une manière qui tend à empêcher cette inférence d’être vue. Voyons comment L’affaire est maintenue. Il jette de la lumière sur la condition des Écossais chrétiens à l’ouverture de au Ve siècle, et leurs relations avec l’évêque italien.

Le point de départ de notre argumentation est un fait qui est bien authentifié dans l’histoire, et qui doit être tenu pour gouverner l’ensemble question. En l’an 431, dit Prosper, écrivant au même siècle, « Palladius était envoyé par le pape Célestin aux Écossais, croyant au Christ comme leur premier évêque. Nous ne connais pas d’écrivain qui lui ait succédé et qui ait mis en doute la déclaration de Prosper ; mais laissons nous voyons tout ce que cette déclaration concède, et jusqu’où elle va pour redresser notre dispute. Il est donc admis qu’en 431 apr. J.-C., les Écossais, c’est-à-dire les Écossais de l’Irlande, car l’Irlande [1] était alors la siège de la nation, étaient des « croyants en Christ ». Les paroles de Prosper ne peuvent signifient seulement qu’il y avait des convertis individuels parmi les Écossais ; Ils impliquent évidemment qu’un une grande partie de cette nation avait été convertie au christianisme. Le fait qu’ils soient La christianisation avait été portée dans la métropole du monde chrétien, elle avait a reçu l’attention grave du Souverain Pontife. Célestine avait jugé les Écossais mûrs pour ayant un évêque à leur tête, et en conséquence, consacrant Palladius, il l’envoya d’exercer cette fonction parmi eux. Les paroles de Prosper ne peuvent supporter d’autre construction. Ils nous montrent les Ecossais formés en Église, jouissant, sans doute, du ministère de pasteurs, mais manquant de ce qui, d’après les idées romaines, était essentiel à la complétude de leur organisation, un évêque, à savoir. Et en conséquence Célestine se résout à fournir ce besoin, en envoyant Palladius couronner leur politique ecclésiastique, et de recevoir en sans doute, pour cette marque d’affection pontificale, la soumission des Ecossais à la le siège pontifical.

Mais les chroniqueurs médiévaux ce qu’il est impossible de concilier avec l’état des choses chez les Écossais Leurs déclarations précédentes l’avaient dit. Ils nous montrent d’abord les Écossais croyant en Christ, et Palladius arriva au milieu d’eux comme évêque. Et puis ils continuent en disant que le Les Écossais d’Irlande n’étaient pas encore convertis, et que c’était Patrick par qui ce grand La révolution dans leurs affaires a été provoquée. Rendre compte de la fuite repoussée de Palladius, disent-ils, « Dieu avait donné la conversion de l’Irlande à saint Patrick. » Les mots sont : « Palladius a été ordonné et envoyé pour convertir cette île, située sous froid hivernal, mais Dieu l’en empêcha, car aucun homme ne peut rien recevoir de la terre à moins que ce ne soit qui lui a été donné du ciel. [2] D’égale antiquité et L’autorité est la suivante : « Alors Patricus est envoyé par l’ange de Dieu nommé Victor, et par le pape Célestin, en qui toute Hibernia croyait, et qui baptisa presque tous les l’ensemble. [3]

Ainsi donc, d’après le moyen âge, chroniqueurs, nous avons les Écossais croyant au Christ en 431 après J.-C., lorsque Palladius arriva parmi eux, et nous n’avons pas encore été convertis en 432 après J.-C., lorsque Patrick leur rendit visite. Ou bien le pape Célestin a été grossièrement imposé lorsqu’on lui a fait croire que les Écossais était devenu chrétien et avait besoin d’un évêque, ou les biographes médiévaux de saint Patrick ont Il se trompa sur l’année de son arrivée en Irlande, et lui fit suivre Palladius alors qu’ils auraient dû le faire précéder. Les deux affirmations ne peuvent pas être correctes, pour cela rendrait les Ecossais à la fois chrétiens et païens. Dans l’histoire comme dans la logique, c’est la plus certain qui détermine le moins certain. Plus il est certain dans ce cas que le mission de Palladius en 431, et la condition des Écossais en tant que croyant déjà Christ. Ce qui est moins certain, c’est la visite conjecturale de Patrick en 432. Celui-ci par conséquent, c’est-à-dire l’année de l’arrivée de Patrick en Irlande, il faut déterminer en harmonie avec le fait historique admis en ce qui concerne l’époque et l’objet de la mission, et cela exige impérativement que nous donnions la priorité à Patrick en tant que premier missionnaire auprès des Écossais en Irlande, et l’homme par qui ils ont été amenés à la connaissance de l’Évangile. Le placer après Palladius ne ferait que nous mettre en contradiction et en contradiction avec confusion.

D’autres faits et considérations confirment notre point de vue sur cette question. La vie de Patrick, écrite par lui-même, est la plus ancienne pièce de la patristique littérature existante, dont la paternité se trouvait au sein des églises britanniques. En tant que sobre et Digne de foi, elle l’emporte sur toutes les chroniques de la Médie1 réunies. L’image il présente de l’Irlande à l’époque de l’arrivée de Patrick celui d’un pays païen. Il ne dit pas un mot d’un autre ouvrier antérieur dans ce domaine. On le voit construire le l’Église parmi les Écossais depuis ses fondations mêmes. D’autres témoins du même fait suivent. Marcus, un évêque irlandais qui a prospéré au début du IXe siècle, nous informe que Patrick est venu en Irlande en 405 apr. J.-C. ; et Nennius, qui vivait à peu près en même temps, répète l’instruction. [4] « Le Leadhar Breac,"[5] ou Livre moucheté, qui est le plus important répertoire d’écrits ecclésiastiques et théologiques que l’Église irlandaise au début du XIIe siècle, et certaines parties au VIIIe siècle. siècle, ou même plus tôt, nous fait comprendre qu’on savait à Rome que Patrick travaillait en Irlande lorsque Palladius y fut envoyé, car il nous apprend que Palladius a été envoyé par le pape Célestin avec un évangile pour que Patrick le prêche à la Irlandais. Et dans l’une des plus anciennes vies de Patrick, il est admis qu’il était en Irlande bien des années avant l’arrivée de Palladius dans ce pays. [6]

Il y a trois dates dans la carrière de Patrick, qui ont été récemment vérifiés avec une certitude tolérable. C’est sa naissance, sa mort et la durée de son travail d’évangéliste en Irlande ; Et tandis que ces les dates s’accordent les unes avec les autres, et fournissent ainsi une forte corroboration de l’exactitude de toutes les troisièmement, elles ne peuvent pas être conciliées avec la théorie selon laquelle le ministère de Patrick en Irlande a été postérieure à la mission de Palladius. Selon les meilleures autorités, Patrick est né vers 373 apr. J.-C. ; [7] et Lanigan a présenté de bonnes preuves pour prouver qu’il est mort en 465 apr. J.-C. Le « Livre d’Armagh » » fournit des preuves corroborantes du même fait. Il dit : « De la passion du Christ jusqu’à la mort de Patrick, il y a eu 436 ans. » [8] La crucifixion eut lieu vers l’an 30 de notre ère ; et l’ajout ces trente ans jusqu’aux 436 qui se sont écoulés entre la crucifixion et la mort de Patrick, nous arrivons à l’an 466 de notre ère, l’année de sa mort. Traditions de la plus haute attestent qu’il passa soixante ans à prêcher l’Évangile aux Écossais-Irlandais. Et entre l’an 405 de notre ère, date à laquelle, nous l’avons dit, Patrick arriva en Irlande, et l’an 465 de notre ère, lorsqu’il morts, il y a exactement soixante ans, on nous présente une forte confirmation que cette est le véritable plan de sa vie, et que lorsque Palladius arriva « avec un évangile de Le pape Célestin pour que Patrick prêche aux Irlandais », a-t-il trouvé le missionnaire britannique au milieu de ses travaux évangéliques parmi les Écossais, et apprit, à son grand chagrin, sans doute que les nombreux convertis de Patrick préférèrent rester près du berger qui avait les premiers à les conduire dans les pâturages de l’Évangile pour suivre la voix d’un étranger.

S’il y avait quelque chose à faire pour compléter le preuve que Palladius n’est pas venu avant, mais après Patrick, s’immisçant dans un champ qu’il avait n’avait pas cultivé, et tentant d’exercer l’autorité sur un troupeau qui ne le connaissait pas, et ne lui devait aucune sujétion, c’est la faiblesse transparente des excuses par lesquelles elle a tenté de couvrir la fuite rapide et peu glorieuse de Palladius d’Irlande, et la récit invraisemblable et même incroyable que les chroniqueurs médiévaux ont fait de la nomination par le pape Célestin de Patrick comme son successeur. Si quelqu’un qui avait rempli le position influente d’archidiacre de Rome, comme l’avait fait Palladius, avait échoué de manière si flagrante dans sa mission auprès des Écossais, et a été si sommairement et sans cérémonie répudié par eux, il n’est pas vraisemblable que Célestin renouvelât si tôt la tentative, ou que son choix fût tomber sur l’un d’entre eux, d’après nos informations, dont il n’avait jamais entendu parler – du tout dont il ne pouvait presque rien savoir. Et ce n’est pas le seul, ni même le principale difficulté liée à cette prétendue nomination par Célestine. Patrick, nous sommes fut désigné comme successeur de Palladius, lorsque le pape eut appris que celui-ci était mort. Le Pape n’a jamais appris ou n’a jamais pu apprendre que son missionnaire auprès des Ecosses était mort, car avant qu’il fût possible que la nouvelle parvînt à Rome, le Pape lui-même était en sa tombe. Célestin mourut le 27 juillet 432. À cette époque, Palladius vivait à Fordun, ou, s’il avait succombé à la fièvre qui l’emportait, il n’était mort que depuis peu ; et des mois durent s’écouler avant que la nouvelle de sa mort arrivât à Rome, pour trouver le Pape aussi dans son tombeau. Il n’a guère besoin du démenti clair et positif de Patrick lui-même qu’il n’a jamais reçu la consécration pontificale, pour nous convaincre, que son La nomination par le pape Célestin comme missionnaire ou évêque en Irlande est une fable.

Plus nous nous rapprochons de cette question, et plus nous examinons de près les allégations des chroniqueurs et de ceux qui les suivent plus la vérité apparaît clairement. Les excuses avec lesquelles ils couvrent la rapidité la retraite de Palladius ne fait que révéler le fait nu ; c’est une confession que le chrétien Les Écossais refusèrent de le recevoir comme évêque. L’histoire de Nathy, la terrible irlandaise qui effraya tellement Palladius qu’il s’enfuit pour sauver sa vie avant d’avoir été jours dans le pays, est une invention faible et ridicule. Au lieu d’un monarque puissant, comme quelques-uns l’ont peint, Nathy était un petit chef, qui étendait son sceptre au-dessus d’un territoire d’une superficie égale à celle d’un comté anglais ou d’une paroisse écossaise ; et si Palladius le pouvait n’a pas bravé la colère d’un potentat si insignifiant, en vérité son courage était petit, et son zèle pour la cause que Célestin lui avait confiée, tiède. Nous n’arrivons pas à le croire le missionnaire de Célestin était le lâche que cette histoire lui représenterait, ou qu’il trahirait si facilement les intérêts de la chaire pontificale, ou refuserait de courir un peu risque pour faire avancer ses prétentions. La véritable raison de sa fuite précipitée était, sans aucun doute, l’opposition des Écossais à sa mission. Ils ne voulaient pas d’évêque de Rome. Cela faisait maintenant vingt-sept ans que Patrick travaillait parmi eux ; il avait été leur instructeur dans l’Évangile ; ils se soumettaient volontiers à son règne bienveillant ; ils se réjouissaient de appelez-le leur évêque, bien qu’il n’y ait jamais eu de mitre sur son front ; Et ils avaient aucun désir d’échanger le gouvernement de son bâton pastoral contre l’escroc de fer de cette émissaire des rives du Tibre. Si l'« évangile » que Palladius avait apporté de Célestin pour leur prêcher, c’était le même évangile que Patrick avait enseigné que pouvaient-ils faire d’autre que d’exprimer leur regret qu’il fût venu si longtemps pour leur donner ce qu’ils possédaient déjà ? S’il s’agissait d’un autre évangile, même bien qu’elle leur fût descendue de Rome, qui aspirait maintenant à être appelée la mère et maîtresse de toutes les églises, elles refusèrent de le recevoir. Bref, les Écossais donnèrent Palladius de comprendre clairement qu’il s’était mêlé d’une affaire dont il n’avait rien à faire. et qu’ils considéraient son ingérence comme une tentative de lui voler leur cœur qui les avaient « engendrés en Christ », et à qui toute leur loyauté était due, et de leur infligeant le tort supplémentaire de les priver de la liberté dans laquelle ils vivaient sous le pasteur de leur choix, et les asservie à un seigneur étranger. Mais Il ne fallait pas s’attendre à ce que le Moyen Âge en témoigne sans fard Chroniqueurs. Ils étaient des adorateurs de la grandeur pontificale, et c’est pourquoi le contradictions et fables par lesquelles ils ont cherché à dissimuler l’affront fait à la pontife en la personne de son adjoint. Il ne faut pas non plus s’attendre à ce que ces auteurs le fassent de nos jours, qui sont si désireux de nous persuader que les Écossais ont toujours été en communion avec Rome, et toujours soumis à l’autorité de son évêque. L’histoire nous montre que les tout le contraire. Les premiers actes des Écossais lors de leur conversion à la foi chrétienne sont perçus comme ceux-ci : ils repoussent les avances de l’évêque de Rome, ils mettent en avant une revendiquent leur indépendance, et refusent de s’incliner au pied de la chaire pontificale. Amen!!


Notes

1. Nous devons rappeler à nos lecteurs que l’Écosse de cette époque était l’Irlande. Porphory (milieu du IIIe siècle) est le premier qui mentionne les Scoticæ gentes, « les tribus écossaises », comme les habitants de la Îles britanniques. À partir de ce moment, Scotia est le nom propre d’Hibernia. Claudien (A.D. 395) dit : « Lorsque les Écossais mirent toute l’Irlande en mouvement (contre la Romains), puis sur des monceaux d’Ecossais la glaciale Ierne pleurait. Orose, au même âge, dit : « Hibernia est habitée par les nations écossaises » (lib. i. cap. 20). Scotia eadem et Hibernia, « L’Ecosse et l’Irlande sont le même pays » (Isidore, Lib. xii. c. 6). L’Irlande est proprement le pays des Écossais, dit Bède. Le mot proprement dit est utilisé pour les distinguer des Écossais qui, à son époque, s’étaient installés L’Argyleshire. On parle de l’ancienne Écosse comme d’une île, et l’Écosse n’a jamais été une île. bien que l’Irlande le soit. 

2. Vie de saint Patrick (700 apr. J.-C.), conservé dans le Livre d’Armagh ; Todd, Vie de saint Patrick, p. 288. 

3. Annotation de Tirechan sur la Vie de saint Patrick, également conservé dans le livre du Livre d’Armagh, un manuscrit de la début du 9ème siècle. 

4. « Ses revendications », dit le Dr Killen (Église Vieille-Catholique), « ont été reconnus par les meilleurs critiques de tous dénominations », par Usher, Ware, Tillemont, Lanigan et Neander. Le Dr Killen soutient le point de vue défendu dans le texte. Il pense que Patrick est arrivé en Irlande immédiatement après la mort de Nial, ou Nial des Neuf Otages, en l’an 405. Introduction à la version irlandaise de Nennius, p. 19. Dublin, 1838. 

5. Le Dr Petrie parle du Leadhar Breac comme le plus ancien et le meilleur manuscrit relatif à l’Église irlandaise, aujourd’hui conservé, ou que les Irlandais aient peut-être jamais possédé. 

6. Version interpolée de sa vie par Probus : Dr Petrie sur la colline de Tara. 

7. Lanigan, i. 129,130. Ibid. i. 362, 363. 

8. Betham, ii. 288. Transac. Roy. Acad. irlandaise, viole. XVIII.part II. , p. 52. 


Retour au sommaire