CHAPITRE III.UNE DEUXIÈME MATINÉE À ÉCOSSE. Nous avons vu les Goths appelés de leur forêts indigènes pour ébranler en ruine les cieux et la terre de la monde antique. Ces structures avaient atteint leur fin et doivent maintenant être enlevées pour faire de la place pour une constitution politique et sociale mieux adaptée au développement de la race, et la carrière plus vaste et plus variée dans laquelle ils étaient sur le point d’entreprendre. Un changement si vaste sans la destruction d’une grande partie de ce qui avait une valeur intrinsèque, et bien sûr, ce n’était pas mieux que du bois d’œuvre à la retraite. C’était un monde qui devait être détruits. L’autorité des anciennes écoles, la sainteté des religions anciennes, et la prestige des anciens empires, autour desquels s’était rassemblée la gloire des armes et des Le malheur était prononcé, et tous devaient sombrer ensemble dans la destruction, et gisent dans une ruine commune. Comme la maison du lépreux, le vieux monde du paganisme et le christianisme paganisé doit être rasé jusque dans ses fondements, ses pierres et son bois et le sol sur lequel il se trouvait purifié par le feu, avant que la nouvelle structure ne puisse être mis en place en toute sécurité. Pendant deux siècles entiers, le ciel de l’Europe s’est assombri d’une tempête à l’autre. La grêle du Nord a fait son travail avec impartialité et une minutie impitoyable. Il tomba de la même manière sur le sanctuaire païen et le sanctuaire chrétien, sur le sanctuaire arien orthodoxe, sur l’homme de rang équestre et le laboureur de la terre, sur l’orgueilleux trophées de guerre et les belles créations du génie. Ce que les Huns avaient épargné aux Vandales détruit, et ce qui échappait à la fureur des Vandales périt par la fureur de réussir Hordes. La calamité était terrible et semblait irréparable. Pourtant, aucun choc n’est moins terrible aurait pu sortir le monde du sillon dans lequel il avait travaillé trois mille fois plus tard. années, au cours desquelles elle avait tant stéréotypé ses méthodes, tant de pensée que de que le progrès lui était devenu impossible. Si les affaires avaient été laissées à leur cours normal, au lieu d’aller hardiment vers l’avenir, la race humaine aurait s’attardait avec une ténacité morbide sur son passé, s’efforçant toujours de remonter jusqu’à la ligne de marée d’anciennes réalisations, mais toujours en deçà de celles-ci, mais travaillant sous une langueur croissante, jusqu’à ce que, fatigué de ses efforts avortés, il eût fini par sombrer dans le sommeil de sénilité et dotage. Nous avons vu les races d’abord stagner, puis pourrir, et finalement passer hors de vue. « La Turquie est en train de mourir faute de Turcs. » L'épuisement physique, intellectuel et moral qui transforme rapidement en désert une région autrefois si peuplée d'hommes et de villes, et encore si favorisée par la nature, aurait été le sort du monde oriental et du monde occidental. L’œuvre de Rome dans les années à venir venir eût été d’ensevelir les nations qu’elle avait conquises ; et cette tâche accomplie, il n’y a pas de ne lui en restât qu’un autre, même celui de creuser sa propre tombe et célébrant ses propres obsèques. Cette catastrophe, qui menaçait si sûrement le monde, a été évitée par les terribles explosions qui se sont abattues sur les nations mourantes, apportant la vie sur leurs ailes, en mêlant ou en remplaçant les hommes semblables à des cadavres par de nouvelles races, dont les Les corps étaient robustes, dont l’esprit ne portait pas d’entraves, qui courtisaient le danger, aimaient la liberté, et qui ont vu devant eux la vision inspirante d’un grand avenir Une vue d’ensemble de l’ensemble terriblement dramatique, depuis la première rupture de la barrière septentrionale jusqu’à l’établissement définitif de les dix royaumes gothiques, permet de conclure que la seconde moitié de la le travail, même celui de la construction et de la restauration, était attribué aux Écossais. Les autres races, Il est vrai qu’il leur a été permis de participer jusqu’ici à la bonne œuvre de restauration, bien que le Le fardeau de leur mission était principalement de détruire. Les Francs, les Lombards et les Les Ostro-Goths établirent dans leurs diverses provinces les points de repère de l’ordre politique après la Le déluge s’était calmé. La nouvelle race italienne reprit l’œuvre des anciens Grecs, les suivant longo intervallo dans les arts de la musique, de la sculpture et de la peinture. Les Francs, eux aussi, mais seulement après la Renaissance, aspiraient à imiter les maîtres du drame, de l’histoire et de la philosophie. Les scolastiques du XIIe et du XIIe le siècle suivant s’efforça de réveiller l’esprit de l’Europe de son profond sommeil, en des spéculations et des discussions aussi ingénieuses et subtiles qu’elles l’étaient incontestablement dépourvu de fruits. Mais, en vérité, la gloire de ces âges était en dehors de la Monde gothique. C’est alors que l’intellect européen moderne était replié, ou plutôt qu’il avait pas encore ouvert, que le génie sarrasin s’épanouissait. La renommée de ce peuple en armes était succéda à une renommée encore plus grande acquise dans les domaines des sciences les plus sévères. À leur connaissance de l’algèbre et de la chimie, ils y ajoutèrent une connaissance enviable des lettres et savoir, et il n’y a pas de pays qu’ils n’aient conquis sur lequel ils n’aient laissé le marques de leur intellect originel et de leur goût exquis. Tous ces ouvriers a contribué à la mise en place du monde moderne. Et pourtant, dans quelle mesure une boussole a été petite Tous ces travaux arrivent maintenant. Le midi sarrasin, qui a jeté une courte mais brillante journée sur le sud de l’Europe et le nord de l’Afrique, s’est couché dans la nuit de l’Islam. Le politique institutions des Goths, jugées incompatibles avec les libertés modernes, sont aujourd’hui en cours d’enlèvement. Même leur architecture, le plus ancien et le plus beau produit de la l’esprit septentrional, est impropre à un culte dans l’esprit : et sa majesté et sa grandeur imposantes ne peut plus jamais être uni à l’utilité, à moins que l’adoration ne soit remplacée par le faste, et un culte de l’âme par un cérémonial accompli uniquement par le corps. Mais il y a un point notable l’exception à l’empreinte de futilité et de caractère transitoire que portent tous les travaux de la monde du Ve au XVe siècle. Et ce furent des âges pendant lesquels l’homme n’a jamais Reposé. Il a peiné et fait la guerre, car, en vérité, il y avait un germe d’inquiétude au cœur de la un principe d’agitation au centre de l’Europe, qui rendait impossible afin que ses royaumes connaissent le repos. Ces conflits et frictions incessants auraient usé une seconde fois dans le monde, si ce n’est pour un fait remarquable, qui mérite notre attention ; pour C’est là que nous discernons les premiers signes que la tempête va s’apaiser, et que de la La nuit de la sombre ruine doit émerger le beau matin d’une nouvelle création. Parmi les nouvelles races qui occupent aujourd’hui l’Europe, Il y avait une race d’idiosyncrasie marquée et particulière. Cette course avait été la première à quitter leur pays d’origine, la vaste région qui s’étendait vers le nord de la le Rhin et le Danube, et qui était alors le lieu d’habitation de nombreux nations sans nom. Là, la terre, retenue dans les chaînes de l’hiver, sauf pour un bref mois ou un deux dans l’année, amène peu de ses produits à maturité ; mais les mêmes rigueurs qui font des cascades Les créations du monde végétal nourrissent le corps de l’homme. À partir de ce pays de plaines sans arbustes et de ciels glacés vinrent les Écossais, avec des charpentes de fer, et des âmes de d’une intensité et d’une ardeur singulières. Pour prendre soin de leurs troupeaux, ou combattre leurs ennemis, était à la fois facile et bienvenu pour eux. Aujourd’hui, c’était la partie la plus paisible du berger ou laboureur qu’ils étaient appelés à promulguer ; demain, ce fut celle de l’envahisseur et guerrier. C’est ainsi qu’ils continuèrent leur route, sentant l’attrait que chaque jour nouveau apportait avec elle de pâturages plus riches, et ne craignant aucun ennemi qui pourrait leur disputer leur avance. Leur des pas errants les amenèrent au Rhin. Ses rives n’étaient pas encore revêtues de vigne, ni ses eaux rougies par le carnage que César devait porter dans cette région de beauté physique, mais souvenirs tragiques, dans un jour futur. Une flotte improvisée de pirogues et de transporte leurs familles, leur équipement de camp et leurs nombreux troupeaux à travers la rivière « blanche comme le lait » : et maintenant les sommets des Vosges attirent leurs regards et attirent d’aller de l’avant. Du sommet de ces collines, on voit s’étendre les plaines herbeuses de la Gaule à leurs pieds. Leurs troupeaux paissent maintenant les plaines que la Soane et le Rhône arrosent, et sur lequel les Bourguignons trouveront ensuite un siège. Les Pyrénées sont les limites de leurs plus lointaines pérégrinations vers le sud, et des rivages de l’Espagne ils traversent la mer jusqu’à l’Irlande. Dans ce pays peu peuplé, ils trouvent de la place pour eux-mêmes, et abondamment pâturages pour leurs troupeaux, et c’est là que s’achève leur long voyage. Peu à peu, les gens ont commencé à devenir dépendants à d’autres activités. Dans les contrées où ils sont venus, les premiers disciples de l’Évangile, fuyant l’épée des empereurs romains, ont trouvé refuge. À partir de ces Les premiers chrétiens apprennent une foi plus pure que toutes celles qu’ils ont apportées avec eux de leur maison du Nord. C’est maintenant que l’on commence à voir qu’une mission plus élevée a été confiée à eux qu’aux autres tribus, qui, à ce moment-là, ont commencé à se déverser sur les Empire romain. À ceux-ci, il avait été dit : « Va répandre les feux du jugement sur les » aux Écossais était l’ordre donné : « Allez et semez les graines d’une nouvelle et de meilleures institutions. Pour un travail de cette importance, une préparation spéciale a été nécessaire. Il fallait obtenir la semence avec laquelle les champs, labourés par l’épée, devaient être semés prêt. Une retraite lointaine et solitaire, d’où le bruit de la bataille et la querelle des les écoles ont été fermées, il faut trouver pour les futurs « semeurs » de l’Europe. Avec Dans cette optique, les Écossais n’étaient pas autorisés à s’établir dans les limites de l’empire. Ils passèrent d’un pays à l’autre, et furent enfin contraints de fixer leurs résidence permanente à ce qu’on appelait « les extrémités de la terre ». C’est là qu’ils pourraient poursuivre sans distraction leur travail de préparation de la semence pour leurs futurs semailles. La gloire naissante de l’Église romaine ne pouvait les éblouir ; le grec et l’oriental Les philosophies, qui avaient recommencé à fasciner tant d’esprits, ne pouvaient les retirer de l’étude de ce seul Livre avec lequel ils étaient enfermés ici. Leurs pensées étaient laissée libre ; Leurs conclusions étaient sans entrave ; et leur théologie, puisée dans son était la même que celle que les douze pêcheurs avaient apportée des rivages de la La Galilée au Ier siècle. Le christianisme avait perdu sa puissance dans les écoles d’Alexandrie et Jérusalem ; mais elle retrouva sa pureté et sa vigueur premières dans le silence d’Iona ; et Quand tout fut prêt, ses disciples sortirent de leur école au milieu des mers occidentales pour prêcher dans toute l’Europe un Évangile purifié et revigoré. Ce sont les hommes que nous voyons dans siècles VIIe et suivants, parcourant l’Europe dans le simple costume de sandales, de bâton de pèlerin et de longs vêtements de laine, qui renversèrent le cours une seconde fois dans la grande conflit entre le christianisme et le paganisme. La victoire avait abandonné les étendards de Le christianisme sur les sièges de ses premiers triomphes. Les théories d’Origène avaient couvert la À l’est avec des anachorètes ; Rome plantait l’Occident avec des colonies de moines. De l’école d’Iona sont sortis des missionnaires et des docteurs qui ont posé de nouveau les fondements de la loi et commande. Ce furent les premiers bâtisseurs, après le déluge gothique, des « nouveaux cieux » et la nouvelle terre », où devaient habiter les sciences inductives, les sciences constitutionnelles les libertés et un christianisme purifié ; et, partout où, dans les siècles suivants, ces bénédictions On reconnaîtra que la marche de la nouvelle civilisation a été menée par les missionnaires d’Iona. D’autres causes, aussi, ont agi dans la voie de parfaire l’isolement des Écossais au cours de cette période mouvementée et formatrice de Histoire de l’Europe. Presque au même moment où les Romains prenaient leur dernière départ de Grande-Bretagne, les Écossais traversaient la Manche pour prendre possession de ce pays qui devait être le siège permanent de leur nation. Immédiatement consécutive à la ces mouvements, vint un autre grand changement qui tendait encore plus à limiter, sinon à éteindre pour le moment, les relations entre l’Ecosse et le continent, et surtout entre l’Ecosse et cette ville qui devait régner par ses arts comme son prédécesseur avait régné par ses armes. Les Francs se précipitèrent et occupèrent la Gaule. Ensuite vint les Goths, qui poussèrent ses bandes à travers les Pyrénées jusqu’en Espagne. Ainsi, tout à coup, un mur de la barbarie s’éleva entre les Écossais et les nations du continent. Ce mur les gardait séparés depuis près de deux siècles. La cessation des rapports sexuels entre eux et leur continental, est marqué de façon frappante par le mystère, et même l’effroi avec lequel les Les écrivains de l’époque se réfèrent à la Grande-Bretagne lorsqu’il leur arrive de mentionner son nom. Ils Parlez-en comme d’une terre que les hommes tremblaient de visiter, et qui était surplombée d’un nuage comme celui-là de la nuit, et dans laquelle marchaient les formes lugubres qui hantent les ténèbres. Mais, en vérité, rien de mieux n’aurait pu arriver pour le christianisme britannique. Des tribus barbares se précipitaient sur le continent européen, donnant ses villes à piller, ses champs à la dévastation, et éteignant les lumières de l’érudition humaine et de la révélation divine. Dans Rome, l’ancien dicton était en train de s’accomplir, « le jour s’en va ». Le Les églises, qui commençaient à se rassembler sous son sceptre, étaient assises dans une profonde éclipse. Elle avait s’est éloigné du chemin évangélique et n’a pas pu montrer le vrai chemin aux autres. Néanmoins, à mesure qu’elle devenait inapte à diriger, elle était d’autant plus ambitieuse qu’elle aspirent à cette haute fonction. C’est à ce moment-là, que le prestige de son grand nom, et les arts qu’elle avait commencé à employer auraient pu exercer une influence séduisante sur la chrétiens de Grande-Bretagne, que ce mur de séparation de la barbarie païenne s’élevait soudain entre eux et Rome. Pendant deux siècles entiers, ils ont été enfermés dans la Bible, le livre dont Augustin se vantait d’avoir été traduit en son temps dans toutes les langues de l’Église. monde. Ils ont tiré leur système de doctrine chrétienne des Écritures, et ils ont leur simple politique ecclésiastique sur des règles empruntées à la même source divine. Ils demanda à Rome de ne leur dire ni ce qu’ils devaient croire, ni comment ils devaient gouverner eux-mêmes. Ils avaient trouvé un meilleur instructeur, même l’Esprit qui parlait dans le Écritures; et ils ne devaient ni ne possédaient la sujétion à aucune autorité sur la terre. Ces deux siècles d’isolement ont été une période singulièrement féconde en Grande-Bretagne, et en particulier dans la moitié nord de la île. Ils étaient trois fois les bienvenus au printemps après le long et sombre hiver du paganisme qui s’était passé avant. Le christianisme, en effet, avait été implanté dans le pays il y a quelque temps siècles auparavant, mais son organisation était faible, les temps étaient troublés, l’esprit de l’ancien paganisme était encore dans l’air ; et, à la suite de ces hostilités Les influences s’y étaient installées dans une période de décadence. Mais voici qu’arriva un second matin pour Christianisme écossais. Ce matin-là, ce n’est pas des Sept Collines que l’on s’est levé sur notre pays ; il descendit du ciel. De vigoureuses agences d’évangélisation ont vu le jour, l’une après l’autre. l’autre, sur notre sol, par laquelle la christianisation de notre terre a été portée à son la rive la plus septentrionale. Les tempêtes de l’invasion gothique furent renverser l’empire romain en Europe continentale ; et bien qu’on ne puisse pas dire qu’il paix en Grande-Bretagne, mais, comparée aux tempêtes furieuses qui faisaient rage à l’étranger, la Les convulsions qui agitaient l’atmosphère de notre pays pourraient presque être qualifiées de calme. Nous n’avait ni Attila ni Alaric, mais les Pictes du nord et les Scots d’Irlande des raids périodiques dans le royaume britannique de Strathclyde ; et les Jutes, les Angles, et les Les Saxons ravageaient la frontière orientale de l’Angleterre. Néanmoins, au milieu de ces convulsions et alarmes, la bonne œuvre d’évangélisation s’est poursuivie dans notre pays, et la les fondements de l’Église chrétienne ont été posés plus profondément qu’auparavant. De grandes individualités chrétiennes apparaissent maintenant sur la scène historique. De quelques-uns, les noms subsistent encore ; et nous pouvons nous former un assez bien défini à la fois des hommes et du travail qu’ils ont accompli. À l’heure actuelle, c’est-à-dire la première christianisation de l’Ecosse, bien que nous fussions conscients que La lumière grandissait, nous ne pouvions pas discerner les agents par lesquels elle se propageait. Mais C’est différent maintenant. De grandes personnalités se dressent devant nous en lien avec la l’évangélisation de notre pays. Simples dans la vie et courageux dans l’esprit, on les voit poursuivant leur travail avec un zèle dévoué au milieu de multiples confusions et périls. Nous les voyons établir des centres, d’où ils attaquent et subjuguent le paganisme de la le quartier environnant. On les voit allumer avec un tact stratégique une ligne de lumières à certains intervalles d’un bout à l’autre de notre pays ; et le jour évangélique grandit sans cesse depuis l’apparition du premier phare sur les rives du Solway, jusqu’à ce que plus grande lampe qui brûlait à Iona, et dans une telle splendeur, que sa lumière, brillant au-delà les rivages de la Bretagne, pénétrèrent les ténèbres de la Gaule, de la Germanie et des régions encore plus au nord. Pas d’autorité en dehors de notre île, pas d’étranger l’Église ou l’évêque, a été à l’origine ou a dirigé ce mouvement. Elle est née sur notre propre sol, et a été par nos propres fils. Ses auteurs n’ont pas demandé la permission de prêcher, de baptiser, de d’implanter des églises, et de les gouverner, même de Rome. Leur onction venait d’un source. L’un des premiers évangélistes, comme nous le verrons plus loin, est réputé avoir visité Rome, avec quel bénéfice pour lui-même ou pour son travail n’est pas apparent ; mais avec cette les premiers prédicateurs écossais de l’Évangile l’ont appris de la Bible, aux pieds des médecins indigènes, qui les envoyaient instruire les autres dès qu’ils jugeaient et à qui ils retournèrent pour leur raconter comment ils s’étaient empressés de se décharger de leurs congés leur commission. C’est ainsi que l’Église d’Ecosse, placée en L’isolement et le fait d’avoir grandi sous la tutelle des autochtones ont été indépendants des premiers. Elle a été Né libre. Il ne lui est jamais venu à l’esprit de demander le droit d’exister à une église étrangère quoi que. Elle a trouvé ce droit dans sa charte accordée par le Ciel ; et la confirmation d’un cent pontifes, ou cent conciles, n’auraient pas ajouté une particule de poids à il. Elle honorait l’Église des Gaules, et elle honorait l’Église de Rome, bien que son l’estime de ce dernier aurait pu être moindre, si elle s’était approchée d’elle et l’avait mieux connue ; et elle adoptait ce qu’elle croyait être bon partout où elle le trouvait ; mais elle a dit non « maîtresse » de l’Église dans la manière de se présenter sur son modèle, et encore moins de se soumettant à son gouvernement. Tout en affirmant le fait historique de la l’indépendance des Églises britanniques de l’époque, il faut ajouter qu’elle ne concerne pas d’établir que l’Église primitive d’Écosse n’était pas prélatique ; et il n’est même pas d’établir qu’il s’agissait d’une église presbytérienne. Les hommes de ce jour-là ne sont pas notre règle ; Leurs opinions et leurs actes ne nous lient pas. Nous allons plus haut, plus haut dans le temps, et plus haut dans l’autorité – pour des exemples à suivre, et des modèles sur lesquels nous pouvons nous appuyer. C’est le modèle qui nous est montré à la page du Nouveau Testament, et lui seul, avec lequel que nous devons faire. Il y a notre exemple. Les premiers évangélistes écossais ont peut-être bien agi ou peut-être ont-ils mal agi ; qui ne détermine rien en ce qui concerne les méthode de conduite des affaires de ce que l’Ecriture Sainte appelle le « royaume de le ciel. Nous n’avons ici à traiter de la question qu’en tant qu’elle est historique. Et toute l’histoire atteste que le plan d’évangélisation adopté par les premiers fondateurs de la l’Église était simple, que c’était le plan qu’ils jugeaient le mieux adapté à la circonstances de leur pays, et qu’en la suivant, ils ont agi avec conscience et parfaite indépendance vis-à-vis de toute autorité extérieure. Les détails nous seront communiqués par la suite. En attendant, il convient de noter qu’au début du VIIe siècle, l’Église de L’Ecosse était tellement consolidée dans sa doctrine et dans son autonomie, qu’elle fut capable de résister aux ruses de Rome, qui, maintenant, le mur de séparation renversé, s’approchait d’elle plus étroitement que jamais, et avec une puissance considérablement accrue. Le sceau de l’indépendance a impressionné c’est ainsi qu’elle continua longtemps à conserver l’Église écossaise. Comme le disciple, quand elle était « jeune, elle se ceignait et marchait où elle voulait ; » comme lui aussi, Quand elle fut vieille, elle étendit les mains et un autre la lia et la porta où elle ne voulait pas. Mais le souvenir de sa jeunesse lui revint : l’esprit d’antan descendit sur elle ; et, sous l’influence de cet esprit, les entraves de ses bras devinrent mais comme « verte » et s’élevant, elle sortit de captivité pour défier plus hardiment que jamais son droit d’aînesse, qui était la Liberté. Note de l’éditeur. Seul un petit nombre d’Écossais quitta l’Irlande et s’installa en Écosse. L’Irlande a toujours été leur foyer permanent. Le seul La différence entre les deux est la suivante : les Écossais d’Irlande ont été placés sous la domination romaine en au XIIe siècle, alors que leurs frères d’Écosse n’ont jamais été complètement subjugués.
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