CHAPITRE I.


UNE NOUVELLE ÈRE DU NORD.

L’ouverture du Ve siècle apporta avec elle des changements d’une ampleur et d’une importance transcendantes en Europe. Pendant des siècles, les bras de le Sud avait submergé les pays du Nord, mais maintenant la marée de la conquête avait le Nord s’abattait sur le Sud, et cette Puissance hautaine qui avait soumise à son sceptre tant de tribus et de royaumes, était sur le point de souffrir à son tour la misères de l’invasion étrangère, et goûter l’amertume d’un joug barbare. Ces changements préparatoires à l’érection d’un royaume destiné à s’épanouir lorsque le les victoires de Rome s’étaient effondrées en poussière.

Nous devons ici nous arrêter afin de Remarquez l’impasse dans laquelle les affaires du monde étaient arrivées à ce grand tournant de son histoire. Ses trois principales nations sont considérées comme incapables d’avancer au-delà de la point où ils étaient maintenant arrivés. D’où la nécessité d’amener de nouvelles races sur le si la marche humaine devait aller de l’avant. Cette situation extraordinaire doit être pris en compte et distinctement appréhendés si nous suivons intelligemment le cours des événements subséquents ; et surtout on comprendrait la place des Ecossais en général l’histoire, et le rôle qu’ils ont été choisis pour remplir dans la cause de la civilisation chrétienne et la liberté constitutionnelle. C’est ici que se trouve la clé de l’histoire moderne.

Jusqu’à cette époque, les affaires du monde avait été laissée entre les mains des Juifs, des Grecs et des Romains. Il s’agissait de ses trois nations dirigeantes. La marche de tous les trois était vers le même but, mais ils s’en approchaient sur des lignes séparées. Le travail du monde était trop onéreux pour être entrepris par l’un d’entre eux et, par conséquent, nous le voyons partagé entre les trois, en correspondance avec l’époque à laquelle chacun d’eux s’épanouissait, et l’idiosyncrasie particulière avec laquelle chacun avait été Doté.

Chacune d’elles rendait une différence distincte et, en vérité, brillante contribution à l’œuvre unique du monde. Le Juif est venu le premier ; pour sa part de la Mighty Labour avait du respect pour les fondations. Il nous a présenté, bien qu’en figure et en symbole, avec un système de vérité spirituelle, auquel nous n’avons pu faire aucune et que nous acceptons comme l’instrument de loin le plus puissant pour régénérer la et l’édification de la société. Les Grecs nous suivirent, nous fournissant, au moyen de leur grande penseurs, avec les lois de la pensée, et façonnant pour nous, par leurs grands orateurs, les mélodieux des langues de la terre. Le dernier de tous est venu le Romain. Après le spirituel et le intellectuel avait été fourni par ses deux prédécesseurs, le Romain a ajouté le politique. Il rassemblèrent les races dispersées en un seul empire, et leur enseignèrent à obéir à une seule loi. Jusqu’à présent, le travail a été fait, mais seulement jusqu’à un certain point. À ce stade, les travailleurs ils se trouvèrent arrêtés, et il leur fut impossible d’aller plus loin ; mais bien qu’ils soient partis leur grande tâche inachevée, le monde ne pourra jamais oublier ce qu’il doit à ceux qui ont semé les prémices de ce riche héritage de vérité, de connaissance et de liberté qui vous attend à l’avenir.

Ces trois ouvriers, le Juif, le Grecs, les Romains, avaient amené la famille humaine aux confins d’une ère nouvelle, mais ils n’ont pas été en mesure de les conduire de l’autre côté de la frontière. Aux portes de cette nouvelle ère, ils doivent leurs fonctions de pionniers de la marche humaine, et de la camionnette, qu’ils avaient occupés jusqu’à présent, ils doivent se replier à l’arrière, et laisser à d’autres un travail qu’ils ont n’étaient plus en mesure d’aller de l’avant. En vérité, l’aptitude même de ces trois nations à l’œuvre du monde à l’époque qui a précédé l’avènement du christianisme, les a rendus inaptes pour l’avoir fait dans les temps qui ont suivi cette grande révolution. Tous les trois avaient été absorbés par les formes de la connaissance, plutôt que par la connaissance elle-même. Ils avaient vu et ne traitait que les images ou les images de la vérité. Ceci, au fil du temps, a produit une l’incapacité intellectuelle et morale d’appréhender les vérités qui se cachaient sous les les formes et les symboles qu’ils connaissaient. Le Juif nous aurait donné une religion de la lettre, mais il ne nous aurait jamais donné une religion de l’esprit. Le Le grec nous aurait donné une philosophie du syllogisme, mais jamais il ne l’aurait fait nous a donné une philosophie des faits. Et les Romains nous auraient donné une forme de régime politique par un pouvoir extérieur à la société, mais non par un régime politique issu de forces agissant à partir de à l’intérieur – un régime politique conforme à la volonté de César, mais non en harmonie avec la volonté de César. droits et souhaits de l’humanité. En un mot, le Juif n’aurait jamais fait évoluer le christianisme, ni la philosophie grecque, ni la philosophie baconienne, ni le gouvernement constitutionnel romain.

Sous cette incapacité, tous les trois travaillaient, d’où l’arrestation du monde ; et il ne lui était pas possible de reprendre sa marche jusqu’à ce qu’il fût Des races s’étaient avancées pour briser les entraves dans lesquelles une longue coutume s’était enchaînée les vieilles nations. Le Juif avait vécu deux mille ans au milieu d’ordonnances cérémonielles et observances rituelles. Celles-ci étaient devenues pour lui une seconde nature : elles étaient pour lui ce qu’elles les sens de la vue, de l’ouïe et de la manipulation sont pour l’âme ; et devrait-il être coupé de les moyens par lesquels il entretenait des rapports avec le monde spirituel, la vérité serait placée hors de sa portée, et il s’estimerait condamné à habiter dans un monde d’interminaison. Isolation. Il aurait résisté au changement comme il aurait résisté à la destruction de la vérité elle-même, car pour le Juif le changement équivalait à la destruction de la vérité. S’il avait dépendu du Juif, le Temple serait encore debout, les sacrifices de les bœufs et les béliers qui brûlent encore sur son autel, et les sublimes doctrines du christianisme brillait encore faiblement à travers les voiles de la cérémonie et du type.

Sa philosophie syllogistique avait pour il réduisit complètement le Grec en esclavage comme sa religion cérémonielle avait enchaîné le Juif ; et l' l’un et l’autre avaient besoin d’émancipation. Le Grec était familier avec le forme de sagesse. Sa philosophie était une philosophie de spéculations ingénieuses et de syllogistique Raisonnements. Elle n’a pas pris pour base les faits constatés de la nature et de la morale mondes, mais les conceptions ou les rêves qui ont pris naissance dans l’esprit des grands penseurs qui se tenaient à la tête de leurs écoles respectives. Des paroles d’une douceur fondante, des épopées d’une grandeur palpitante et tragique, des statues d’une beauté éblouissante, des philosophies Théoriquement parfaits, ne manquant que de fondement dans la nature, les amours, les réjouissances et les batailles de dieux et de déesses qui n’existaient pas, célébrés dans un empyrée, ce qui était aussi irréel et imaginaire comme les divinités dont l’imagination grecque l’avait peuplée : tout cela et bien plus que les Grecs pouvaient nous donner et nous donnaient ; mais une science avec assez de vérité et de pour former une base solide pour les arts de la vie, tels que ceux que les monde à son service, le Grec n’a pu nous donner, parce qu’il s’est détourné de la où l’on trouve seuls les matériaux d’une telle science. Il a refusé de regarder à la nature. Se dérobant à l’induction patiente des faits, et à l’enregistrement soigneux des lois, il mit son imagination à l’œuvre, et cette enchanteresse lui trouva les matériaux sur lesquels son intellect merveilleux travaillait, et à partir duquel il tissait ces brillantes mais sans fondement philosophies, qui éblouissaient le monde avant l’avènement du christianisme.

Il en fut de même pour les Romains. Il surpassa toutes les nations qui l’avaient précédé dans l’ordre et l’organisation de son mais cette organisation même finit par entraver son esprit, stéréotypa toutes ses idées dans le monde. ce département spécial de l’œuvre du monde qui lui avait été confié ; et Dès lors, les progrès ultérieurs de la race sous les Romains devinrent impossibles. Son L’empire n’était qu’une vaste machine politique pour exécuter la volonté d’un seul homme. Son stratagème du gouvernement n’a pas tenu compte des droits individuels ; Il n’a pas formé le citoyen à l’indépendance et l’autonomie gouvernementale ; Il n’a pas prévu de rassembler et de combiner les myriade de souhaits du peuple en un sentiment ou une volonté suprême, et en faisant en sorte que le pouvoir gouvernemental. Le jour du gouvernement constitutionnel et représentatif était encore loin. Le despotisme de Rome était peut-être le plus indulgent, le plus équitable et le plus moral le despotisme qui a toujours, soit avant, soit depuis, prospéré sur la terre. Il s’agissait d’une despotisme, néanmoins, et plus son organisation se perfectionnait, plus elle était complète et irrésistible que le despotisme est devenu, n’étant que le moyen de mettre en œuvre cette volonté unique que l’empire a faite suprême sur tous les droits, sur toutes les libertés, sur toutes les consciences. Le gouvernement de Rome, bien qu’il n’ait pas d’égal au point de vue de l’organisation entre les les gouvernements de l’ancien monde, pouvaient, par la nécessité même de sa constitution, il n’aurait jamais élevé les masses à l’autonomie gouvernementale ; il n’aurait jamais pu donner la liberté.

C’est ainsi que les trois nations, à l’époque où nous en parle, s’était retrouvée dans une impasse. Le Juif ne pouvait pas aller au-delà de Moïse ; le Grec pourrait ne pas s’avancer au-delà de Platon ; et le Romain ne pouvait s’élever au-dessus de César. Le Juif, tandis que le le sortilège du ritualisme était sur lui, n’aurait jamais réussi à se frayer un chemin jusqu’à la doctrine de La justification par la foi. Le Grec, lié dans les fers du syllogisme, et n’osant pas s’égarer au-delà de l’étroit cadre de sa propre ratiocination, cette insondable et puits inépuisable de sagesse à ses yeux, n’aurait jamais donné au monde la la boussole du marin, l’imprimerie, la machine à vapeur, la mécanique et la chimie les arts, qui servent si abondamment au confort et à l’élégance de la vie moderne. Et le Roman, avec le joug de l’impérialisme sur ses pensées, n’aurait jamais introduit l’ère de parlements libres et d’un gouvernement constitutionnel. Ici donc, le monde s’était arrêté, et sur ce même point où nous l’aurions trouvé ancré aujourd’hui si un nouvel objectif n’avait pas été révélation a été faite à tous les trois, au Juif la Croix ; au grec, la Nature ; et à la Société, Romaine.

Mais les vieilles nations n’ont pas pu entrer La nouvelle route s’ouvrait maintenant à eux. Le Juif dédaigna d’accepter la religion de la Croix. Les Grecs montraient un égal mépris pour l’enseignement de la nature. Et le Romain refusa de faire son gouvernement conforme aux lois et aux droits de la société. Le pouvoir d’enchaînement de l’habitude, le prestige aveuglant des réalisations passées, et l’orgueil d’un haut niveau, tous les trois pour s’être conformés à la grande mission intellectuelle et spirituelle révolution, qui était nécessaire pour que le monde avance. Les Grecs et les Romains n’étaient pas plus capables que le Juif de devenir comme un petit enfant, afin qu’ils puissent entrer dans cette nouvelle royaume. Le Grand Souverain fit donc le choix d’une nouvelle race, et entre leurs mains fut le progrès du monde s’est engagé — une race qui n’a pas de passé à oublier, et qui n’a pas de à désapprendre, pourrait s’asseoir, docile et obéissant, aux pieds de nouveaux et de meilleurs instructeurs et, avec le temps, reprendre le travail au point où leur prédécesseurs l’avaient quitté.

Une telle course était à cette heure-là en grandissant au milieu des forêts du nord de l’Europe. Cette course a été forte dans les points mêmes où les peuples grecs et romains étaient faibles. L’autonomie et la passion de la liberté individuelle s’y développaient puissamment ; et quand, comme cela arriva par la suite, la greffe divine de Le christianisme, et le produit humain de la culture grecque et romaine, a été incorporé Avec cette souche robuste, le résultat fut en temps voulu une course de professeurs plus variés, et capable d’une civilisation plus large et plus élevée que n’importe quelle nation qui avait encore prospéré sur le terre. De là cette grande révolution, qui sépara les temps anciens des temps modernes : révolution dans laquelle les cieux et la terre qui avaient été jadis — pour employer le sublime métaphore dans laquelle les Voyants Hébreux avaient prédit cette grande transition, ont été et les firmaments ecclésiastiques, littéraires et politiques ébranlés et Enlevé. Nous voyons le monde des Juifs, des Grecs et des Romains se dissoudre en ruines, que les nouveaux cieux et la nouvelle terre du christianisme spirituel et constitutionnel La liberté peut être mise en place.


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