CHAPITRE IX.


L'ŒUF DU DRUIDE – LE GUI – LE SACRIFICE DU DRUIDE.

Nous avons essayé de reproduire la théologie des druides, autant que nous pouvons le glaner dans les notices fragmentaires de la Écrivains. Si ces écrivains avaient été du nombre de ses disciples intérieurs, et s’ils s’étaient assis à ses pieds de druide dans une grotte sombre ou dans l’obscurité d’une forêt de chênes, nous aurions dû en savoir plus sur les principes de ces vénérables docteurs que l’on voyait jadis traverser, vêtus de longs les mêmes champs et les mêmes routes que nous foulons aujourd’hui. Au lieu d’un maigre contour, nous aurions pu avoir un corps complet de divinité druidique qui nous a été transmis. Et mais il n’en a peut-être pas été ainsi, Nous soupçonnons astucieusement que nous sommes en possession de tous les vérités que le druidisme contenait, et que ce qui nous manque, ce ne sont que les sublimités obscures qu’ils étaient enveloppés, et qui, en les éloignant au-delà de la sphère des compréhension précise, les rendait imposants.

De la théologie du druidisme, nous passons à son culte et ses rites. Certains de ces rites étaient curieux, d’autres pittoresques, et d’autres étaient répugnantes et horribles. Si le premier, les curieux, mais non moins crédules que curieux, était l’œuf du druide. Cet œuf semble avoir été l’objet d’une l’intérêt des anciens, vu qu’ils en parlent, et que quelques-uns des aver ont réellement l’a vu et manipulé. Parmi ceux qui l’ont spécialement décrit, c’est Pline. Si la moitié des Ce qui est raconté de cet œuf doit être vrai, il doit l’être pour nous, comme il l’était pour les anciens, un Ce n’est pas un mince objet d’étonnement. Il a été formé de l’écume des serpents. Alors que les serpents se tordaient et, tordu dans un nœud enchevêtré, l’œuf, produit d’une manière mystérieuse, fut vu à émergent de la masse écumante des vipères, et flottent vers le haut dans les airs. 1 Il s’agissait d’une attrapé par les prêtres alors qu’il était dans les prêtres alors qu’il était en train de tomber. Le druide qui se trouva l’heureux possesseur de ce trésor inestimable, prit des mesures immédiates pour éviter d’en être dépouillé presque aussitôt qu’il l’avait obtenu. Se jetant sur un cheval qu’on attendait lui, il partit au galop, poursuivi par les serpents, et ne s’arrêta pas jusqu’à ce qu’il fût arrivé de l’autre côté de la première eau courante où sa fuite l’amena lui. Ses poursuivants furent arrêtés par le ruisseau ; ils n’avaient pas le pouvoir de le suivre plus loin. Le L’œuf était le sien. C’était un magasin inépuisable de vertus, un entrepôt de forces puissantes, tous à ses ordres, et dotant son heureux possesseur de l’enviable mais un peu dangereux, si susceptible d’être abusé, qu’il faudrait songer à obtenir presque tout ce qu’il pouvait désirer, et de faire presque tout ce qu’il voulait. De ceux qui ont témoigné d’avoir vu cet œuf, nous n’en connaissons pas qui ait été témoin de sa naissance, ou qui ait été prêt à le faire. circonstances extraordinaires qui auraient accompagné sa production, ou de la des actes merveilleux accomplis, ou qui auraient pu être accomplis, par le druide qui était si heureux de l’avoir sous sa garde.

L’histoire du gui est moins curieuse mais plus crédible. Le gui poussait sur le chêne, l’arbre sacré des druides. Le puissant tronc parent, sa tendre ramification s’y accrochant, avec ses feuilles toujours vertes et ses ses bouquets de fleurs jaunes, était d’une grande beauté. Mais qu’est-ce qui l’a rendu si agréable dans le Les yeux du druide n’étaient pas sa beauté, mais sa signification. Le gui en était l’emblème de l’un des mystères les plus reculés de son credo. Sa découverte a été l’occasion d’une grande la joie, et la cérémonie de la recueillir avait l’air ensoleillé de la poésie, rappelant à quelques-uns des fêtes de la Grèce antique, dont elle avait la gaieté, mais non la volupté. Le gui, l’enfant de son arbre sacré, le druide le tenait en haute vénération, et le service du chêne maternel se déroulait avec beaucoup de solennité. Il s’agissait d’une rassemblés le sixième jour de la lune. Un cortège se forma et marcha lentement jusqu’à la chêne sur lequel poussait le gui : un prêtre en robe blanche grimpa sur l’arbre, et coupa la plante avec une faucille d’or, il la laissa tomber dans un drap blanc tenu en dessous, car il ne pouvait toucher le sol sans perdre sa vertu. Le sacrifice de deux Des taureaux blancs comme du lait ont conclu la cérémonie.

La révérence dans laquelle les druides tenaient le le gui, et les cérémonies qui s’y rattachent, ont conduit à la formation de théories extravagantes sur ce système, comme s’il s’agissait presque, sinon tout à fait, d’une évangélique. D’aucuns prétendent que la nuit de l’ancienne Calédonie a été d’un seul rayon de la grande source de la révélation divine, il y en a d’autres qui sont également convaincus que la Calédonie était presque aussi brillante que la Judée elle-même, et placer le sacerdoce des druides juste un peu au-dessous du sacerdoce des Hébreux. 2 Ces derniers trouvent dans le rituel du gui une quantité de la doctrine et le sentiment évangélique que nous sommes bien loin de pouvoir y voir, et ce que nous croyons que les druides eux-mêmes n’y ont pas vu. Leurs points de vue, cependant, ont été avec une grande vraisemblance, et il est peut-être juste, par conséquent, que nous donnions quelques moments à l’énoncé d’eux. Les druides nommèrent le gui le « Guérisseur de tous » ; et ils en ont fait, selon la théorie dont nous parlons, l’emblème du Grand Guérisseur qui devait apparaître sur la terre plus tard, et par son intervention souveraine guérir tous nos maux. Le chêne, d’où sortait le gui, était considéré comme représentant le Père Tout-Puissant, éternel, existant par lui-même, défiant tous les assauts et vivant à travers tout Heure. C’est de lui que devait venir le « Rameau » annoncé par les prophètes d’Israël, et chanté aussi par les poètes de l’Antiquité classique. Virgile, en parlant de cette plante, l’appelle le « rameau d’or » et dit que « par ses seules puissances efficaces Nous revenons des royaumes d’en bas. Homère, lui aussi, fait mention de la « verge d’or » ou d’une branche. Au-dessus de ces déclarations douteuses, on entend une voix bien plus grande qui prédit l’avènement du Messie, et le saluant comme le « sarment », « la verge de la tige de Jessé, la plante de renommée. Les druides, rattraper et prolonger la souche du prophète inspiré, saluez le libérateur à venir, et adoptez le gui comme son symbole ; Ils voient dans cette plante, comme elle s’accroche au grand chêne, la figure de celui qui devait jaillir d’une souche éternelle, et qui devait croître comme une plante tendre, pleine de vertu céleste, désirée par toutes les nations, et par la mort de laquelle l’homme devait Revenez des royaumes de la tombe. Tel est l’habit évangélique du système du druidisme a été fait pour être porté.

Le plus agréable serait de pouvoir mettre un peu de lumière biblique dans les mystères obscurs. Le plus agréable assurément serait de penser que nos pères ont entendu dans ces légendes les voix des prophètes, et qu’ils ont vu dans ces rites le jour de la venue d’un Sauveur. Un intérêt nouveau et plus touchant se rassemblerait autour d’eux des lieux de couchage sur la lande et à flanc de colline. Mais nous ne pouvons pas nous dissimuler que ces les notions manquent de fondement dans les faits historiques ; et ils ne reçoivent pas non plus l’approbation d’un l’analyse critique du système. Sans la clé des prophètes, nous n’aurions pas eu les arcanes du druidisme, et sans la lampe des apôtres, nous n’aurions jamais J’y ai vu de telles choses évangéliques. Le fait est que nous apportons ces significations évangéliques à Le druidisme, on ne les trouve pas dedans. Le druidisme était l’adoration du feu, du monde de Baal. Cependant, il valait mieux pour l’Écosse que le druidisme ne le fût pas être. C’était un lien entre l’homme et le monde au-dessus de lui. Cela a empêché la conscience de tomber dans le sommeil de la mort ; elle entretenait un faible sentiment de culpabilité et le besoin d’être l’expiation et, dans cette mesure, elle a préparé la voie à un meilleur système et à un système plus remède souverain aux nombreuses maladies de l’âme humaine qui ont toujours poussé sur le chêne du druide.

Comme le grand symbole du druidisme était le Le gui, de sorte que l’acte central de son culte était le sacrifice. Là encore, nous nous rapprochons en le culte divinement établi des Hébreux. En commun avec l’ensemble monde païen, les druides associaient l’idée d’expiation à leurs sacrifices. Ils leur offrit de se rendre la Divinité propice. Néanmoins, leurs sacrifices étaient païens et non évangéliques. La victime sur l’autel du druide était elle-même la propitiation ; la victime sur le terrain juif L’autel était le type, et rien que le type, de cette propitiation. Il avait l’air d’un Hébreu au-delà de son sacrifice à la victime divine symbolisée et promise par elle. Et dont le sang seul pouvait expier et purifier. De cette divine victime, nous n’avons aucune preuve que le druide savait quelque chose, au-delà du partage, peut-être, dans l’attente vague et incertaine qui puis remplissait le monde de la venue d’un Grand Être qui devait introduire un nouveau et plus heureux l’âge, qui devrait faire que le « matin d’or » que les poètes chantaient, oubliés dans la plus grande splendeur du midi du monde. Au-delà de ces vagues espoirs, le les prêtres du druidisme n’avaient pas de croyances ou d’opinions arrêtées, et à leur propre sacrifice, et qu’un sacrifice encore lointain.

Il y a longtemps que les feux funestes du druide ont été vus sur le sommet de nos collines. Depuis, une lumière plus pure s’est levée dans le ciel de l’Ecosse. Mais nous sont capables de se souvenir de la scène qui, pendant des siècles, a continué à être témoin dans notre pays. Comme toutes les fausses religions, l’esprit du druidisme était la terreur, et nous pouvons imaginer la crainte qu’il suscite inspiré dans l’esprit d’hommes à qui il avait été agréable pendant des siècles d’accrocher le triple nuage d’ignorance, de superstition et de servage.

La fête est arrivée, et ce jour Les feux doivent être allumés, et le sacrifice doit être offert sur le « Très-haut ». l’endroit où il se trouve. Le cortège a été organisé. À sa tête marche le grand-prêtre, un figure vénérable et imposante dans ses longues robes blanches flottantes. 3 Son train est gonflé par d’autres prêtres, également vêtus de blanc, qui suivent, conduisant l’animal destiné à pour le sacrifice. C’est le meilleur et le plus choisi de son genre ; car ce n’est que ceux-là qu’il est propre à poser sur l’autel. C’est un bœuf, ou un mouton, ou une chèvre, ou, peut-être, un autre animal. Il a été préalablement examinée avec le plus grand soin, le moins, peut-être, qu’il devrait y avoir à ce sujet, ou mutilation, ou faute de quelque sorte que ce soit. Il a été constaté « sans tache », supposerons-nous, et maintenant elle est couronnée de fleurs, et emmenée pour être Tué. Au fur et à mesure que la procession avance, des chansons sont chantées par les bardes qui l’accompagnent. Le les multitudes qui se pressent autour des prêtres et la victime exécutent des danses en procession, D’un pas lent et solennel, gravit la montagne sacrée. La hauteur a été gagnée, et les prêtres, les victimes et les adorateurs s’engouffrent par le portail ouvert du cercle de pierres, et se rassemblent autour du bloc massif au centre, sur lequel « aucun outil de fer n’a été soulevé et sur lequel le sacrifice doit être immolé. Les rites les plus solennels sont maintenant procéder; Remarquons-les.

Le prêtre, dans sa robe de neige, blancheur, se tient debout à l’autel. Il pose solennellement sa main sur la tête de l’homme. animal qu’il est à terre pour l’offrir en sacrifice. Dans cette posture, sa main sur le sacrifice, il prie. Dans sa prière, il confesse ses péchés, les siens et ceux des autres. tous ceux qui réclament une part au sacrifice. Ces transgressions qu’il dépose, telles sont les siennes sur la victime, sur la tête de laquelle sa main est couronnée de fleurs. Ce n’est pas le cas séparés, dévoués, car le druide lui-même sent qu’avec le péché est lié le destin, et que celui sur qui l’un est posé l’autre est aussi couché. Le vin et l’encens sont libres utilisé dans la cérémonie de dévote. Libéré de la propriété humaine, l’animal est maintenant donné à la divinité. De quelle manière ? Est-il rejeté de parcourir les montagnes comme n’appartenant à aucun homme ? propriété? Non : lié avec des cordes, il est déposé sur l’autel ; son sang est répandu sur la terre, sa chair est donnée au feu, sa vie est offerte à Dieu.

Tel était le culte du druide. Il se composait de trois grands actes. Premièrement, le fait de faire porter son infraction à la victime. Deuxièmement, l' l’offrande de la vie de cette victime. Troisièmement, l’expiation, comme il le croyait, Effectuée. Les trois principes qui sous-tendent ces trois actes nous regardent avec une distinction sans équivoque et sans équivoque. Nous ne pouvons ni mal comprendre ni mal interpréter eux. Nous ne disons pas que les trois principes étaient pleins et clairs aux yeux du druide dans ses ténèbres profondes. Mais quoiqu’il fût devenu incapable de les lire, cela ne prouve plus que ils étaient vides de signification et n’enseignaient aucune vérité, si ce n’est l’incapacité du barbare à comprendre une langue étrangère ou une langue morte prouve que ses écrits n’expriment aucune des idées intelligibles, et qu’elle n’aurait jamais pu être le véhicule de la pensée. Nous laissons son c’est-à-dire d’être interprétée par les hommes pour qui c’était une langue vivante. Donc, en ce qui concerne ces rites, nous les regardons à la lumière de leur première institution, et nous plaçons dans la position de ceux pour qui ils étaient, pour ainsi dire, une langue vivante, et Lorsque nous le faisons, les trois doctrines qui brillent sur nous à partir des rites sacrificiels de l’Église. Les druides sont la doctrine de la chute, la doctrine d’une victime substitutive, et la doctrine de la doctrine de l’expiation et du pardon. Tel est le témoignage rendu par les autels des druide aux trois faits les plus anciens de l’histoire humaine, et aux trois doctrines fondamentales de religion révélée.

Comment les druides sont-ils venus adorer par sacrifice? Il n’y a pas de philosophie plus saine que celle qui, en suivant ces traces, arrive à la conclusion d’une révélation originelle, dont c’est le reflet lointain et vague. Le sacrifice n’est pas un simple rite druidique, pratiqué nulle part ailleurs que dans les forêts de chênes d’Écosse. Un consensus de toutes les nations avait adopté le sacrifice comme méthode d’adoration, et partout où nous remontent dans l’histoire, ou s’étendent sur la terre, jusqu’aux âges les plus reculés, et aux terres les plus reculées. les plus éloignés l’un de l’autre, nous trouvons l’autel dressé et la victime ensanglantée il. Étrange et étonnante, ce sont les nations de la terre, les plus polies aussi bien que les plus le plus barbare, le Grec avec son amour passionné de la beauté, et l’inculte et le réaliste goth, devrait d’un commun accord s’unir dans un culte, les principales caractéristiques de qui sont le SANG et la MORT. Qui a dit à l’homme que le Tout-Puissant prend plaisir à « manger la chair des taureaux et boire le sang des boucs » ? Laissé à l’inspiration de ses propres instincts, Cette méthode d’adoration est la dernière que l’homme aurait choisie. D’après ce qu’il savait de la Créateur de la nature, il aurait jugé que de tous les modes d’adoration cela s’avérerait les plus inacceptables, et même les plus odieuses. « Quoi ! » aurait-il voulu « Celui qui a répandu la beauté d’une main si prodigue sur tous création; qui a enseigné au matin à se lever dans la beauté argentée et au soir à s’installer gloire dorée ; qui revêt la montagne de pourpre, teignit les nuages de vermillon, et jonche la terre de fleurs, prendra-t-il plaisir dans un sanctuaire plongé dans l’obscurité, remplis d’horreurs, ou se délecter d’un autel chargé d’horribles cadavres et de ruisselant du sang des victimes massacrées ? Il en fut de même pour les premiers-nés des hommes raison; et, conformément à ce qu’il jugeait bon et juste en la matière, il n’apporta aucune l’agneau saignant, il déposa sur l’autel une offrande de fleurs nouvellement cueillies et fruits. Et c’est ainsi que la race aurait adoré jusqu’à ce jour, si ce n’était d’un moment précoce et décisif qui leur fâchait leurs inclinations et leur apprenait qu’elle n’était pas seulement oisive, mais même périlleux de se présenter devant la Divinité, si ce n’est avec du sang, et de ne Lui offrir que la vie.

En dehors de l’idée d’un divin originel Il n’y a pas de fait de l’histoire, et il n’y a pas de phénomène de l’esprit humain inexplicable que ce consensus des nations dans le rite du sacrifice. Un problème donc L’étrange n’échappa pas à l’observation des sages du monde païen ; mais leur Les efforts pour le résoudre ont été totalement infructueux. À ceux des modernes qui refusent de regarder l’explication inspirée de ce phénomène, elle reste aussi absconse et sombre qu’elle l’était les anciens.

Ces empreintes rouges, ces autels et ces Victimes, que nous retraçons à travers les âges, et tout autour de la terre, quelles sont-elles ? Ils sont les empreintes laissées par l’âme de l’homme. Ils sont comme les traces étymologiques et archéologiques, que les races primitives ont laissées sur les pays qu’ils habitaient, et qui attestent si sûrement le fait de leur présence à une époque antérieure dans les régions où ces traces se produisent. Ainsi en est-il de ces traces morales. Ils n’en pouvaient plus se sont imprimés dans l’esprit de l’espèce en dehors des causes adéquates à leur production, que les étymologiques et archéologiques auraient pu s’écrire elles-mêmes sur le sol d’un pays, sans qu’il ait été occupé auparavant par certaines races. Ces jettent les bases d’une déduction philosophique, tout aussi solide que celle que les d’autres reposaient sur des conclusions historiques et ethniques. Ils forment une chaîne par laquelle nous montons jusqu’à la source de l’histoire. Nous avons en eux l’attestation la plus indubitable de la grand fait de la chute. Son empreinte historique nous est rendue visible dans le sens d’une culpabilité, si profonde, si inextinguible, si universelle, que cet acte primitif de transgression laissée sur la conscience du monde, et qui a transformé le culte, à toutes les époques et parmi tous les peuples, d’un acte d’action de grâces à un acte de expiation. C’est la confession du monde qu’il a péché : c’est le cri de l’Église. l’âme humaine pour le pardon.

Nous avons la MORT dans l’adoration de l’homme ; nous culpabilité dans la conscience de l’homme, et ces deux faits nous obligent à en inférer l’existence d’un troisième grand fait, sans lequel les deux premiers sont inexplicables, même le péché dans le l’histoire de l’homme. Aucune autre solution ne peut même être acceptée par la philosophie.


NOTES

1. Plinii, Hist. nat., lib. iii c. 12, xvi. 44.

2. Religion de l’ancienne Grande-Bretagne Historiquement considéré. Londres, 1846 ; Yeowell, Chroniques de l’ancien Empire britannique Église. Londres, 1847 ; Nash, Taliesin, p. 12 et 13. Londres, 1858.

3. Toland, Hist. des druides, p. 69. Lond. Année 1726.


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