CHAPITRE VI.


L’ÂGE DU FER.

L’âge de fer est une sorte de crépuscule entre la nuit absolue des périodes de pierre et de bronze et le matin de l’histoire. De tous les Le fer est de loin le plus utile. Cette supériorité, elle la doit à sa plus grande dureté, qui permet, surtout lorsqu’il est converti en acier, d’en faire des outils qui sont Aussi bien adapté aux opérations les plus délicates qu’aux travaux les plus rudes. Avec le fer, nous peut tracer la ligne la plus fine sur la pierre précieuse, ou se frayer un chemin dans les entrailles de la montagne. Quand l’homme est entré en possession de ce métal, il a manié celui de tous les ce qui était le plus propre à lui donner la maîtrise du globe. Homme pourrait maintenant labourer la terre, extraire la roche, creuser dans la mine, défricher la forêt, construire villes, et les enfermer dans des remparts inexpugnables. Mais ce qui a peut-être le plus plu à la Calédonien de cet âge-là qu’il pouvait maintenant aller au combat dans son char de guerre, brandissant ses armes étincelantes, et flamboyant dans une cotte de mailles.

Mais si le premier résultat de l’introduction de fer, comme dans le cas du bronze, était le lugubre d’un carnage de bataille accru, l’après-midi devait apporter une compensation à ce mal initial dans l’indéfini multiplication des ressources de l’art. Le sauvage à demi dressé, tout en s’affairant fondre le minerai et marteler le métal pour en forger un instrument d’abattage, Il rêve qu’il est en réalité un pionnier de la paix. Et pourtant, il en est ainsi. Il est en train de faire la preuve d’une substance dont il suffit de connaître les nombreuses propriétés inégalées pour convaincre l’homme qu’il tient maintenant dans sa main un instrument d’une telle puissance que, comparée à celle-ci, Le célèbre marteau de Thor n’était qu’un roseau. Lorsque les qualités du fer auront été éprouvé et vérifié, l’homme sera capable d’atteler et de mettre à son service le puissantes forces de la vapeur et de l’électricité. Et quand cela sera arrivé, le sauvage sont devenus un souverain qui n’a pas un élément dans la terre, dans la mer ou dans l’air, qui ne soit son sujet et son serviteur volontaire. La montagne s’écartera pour lui donner passage, le les flots de l’Atlantique soutiendront ses pas, et la foudre courra sur ses courses jusqu’aux extrémités de la terre.

En Asie, il est probable, a été la découverte fait que la pierre de fer est un minerai, et qu’elle peut être fondue et travaillée comme la plus ductile bronze. Quoi qu’il en soit, c’est dans cette partie du monde que nous rencontrons les premiers traces historiques de ce métal. Les héros homériques se battent avec des armes de bronze et de fer. Le songe de Nabuchodonosor ne fait aucun doute que le fer était connu en Chaldée à son époque. Ce métal formait une partie importante de la figure colossale qui se dressait devant le roi dans son sommeil. 1 Des centres antiques, l’Égypte, l’Assyrie et la La Phénicie – le fer se dirigea lentement vers l’ouest. Hésiode (850 av. J.-C.) nous dit que dans son jour où il avait supplanté l’airain chez les Grecs. Les races aryennes, qui ont été les premières à s’installent en Europe, ignorent les métaux. Ce n’est pas le cas des Celtes qui leur ont succédé. Ils excellaient dans les arts métallurgiques, et s’ils n’étaient pas les premiers maîtres des Romains dans ces arts, Ils ont considérablement amélioré leurs connaissances et leurs compétences. Les Norici, une tribu celtique, habitant près du Danube, et à qui l’on attribue l’art de transformer le fer en acier, On pense qu’ils ont fourni aux Romains des armes de fer dans leur vie et leur mort lutte contre Carthage. À l’époque d’Auguste, une épée norique était aussi célèbre à Rome qu’une épée « lame de Damas » ou un « Andrew Ferrara » dans la suite. À partir de l' Le fer méditerranéen a voyagé dans le nord de l’Europe par les canaux ordinaires du commerce, et a finalement fait son apparition en Grande-Bretagne. Les Calédoniens l’étaient, sans doute, d’abord dépendants des nations méridionales pour leur approvisionnement, mais seulement pour un temps, pour leur pays abonde en minerai de fer ; et depuis le jour où ils apprirent l’art de la fonte, ils furent totalement indépendants de leurs voisins pour leur approvisionnement en ce métal utile. Dans les jours de César, les mines indigènes produisaient, nous le savons, assez pour les besoins des habitants. Leurs instruments et leurs armes étaient maintenant en fer ; Leurs ornements personnels étaient formés de la même métal, ainsi que le bronze, qui, bien qu’aujourd’hui écarté du service des arts, était toujours conservé dans le commerce de l’ornementation personnelle.

Le changement que le fer a apporté avec lui les arts et les usages de la vie, n’était ni si soudaine ni si radicale que celle qui l’accompagnait sur l’introduction du bronze. Il ne fallait pas s’y attendre. La transition De l’airain au fer, il n’y avait pas d’autre chose que celle de la pierre au bronze. Le changement Maintenant, il s’agissait simplement d’un changement d’un métal inférieur à un métal supérieur. Bon nombre des objectifs servi par le fer avait été servi par le bronze, mais moins bien. La coutume et les préjugés étaient en place le côté de l’ancien métal. Le sauvage serait lent à se débarrasser des outils qui avaient ou de se débarrasser des ornements dont il n’avait pas pris peu de temps, ou de se débarrasser des ornements dont il avait pris peu de temps. orgueil, et qu’il pourrait même juger plus convenables que ceux, si dépourvus d’éclat, ornements de fer. D’ailleurs, le fer fut d’abord sans doute le plus coûteux. Bien que le plus Abondant de tous les métaux, son minerai est le plus difficile à fondre. Il ne fusionne que sous un chaleur intense. Mais sa plus grande utilité finit par l’emporter et la généraliser d’abord sur le champ de bataille. L’auto-conservation étant la première loi de la nature, l’homme choisira toujours le meilleur matériau à sa portée pour les armes avec qu’il défend lui-même. L’épée de bronze n’était adaptée que pour l’attaque. Le guerrier qui était armé d’un coup de poing, mais il ne pouvait pas parer le coup de retour. Son épée de bronze coulé était susceptible de frissonner comme du verre, il était inutile comme arme de clôture. Ceci révolutionné le champ de bataille ; Et nous commençons à trouver l’enregistrement de cette révolution dans le cistes et cairns. L’épée de bronze en forme de feuille disparaît et la marque de fer se présente dans son chambre. La forme de l’arme est également différente. L’épée a maintenant une poignée gardée. Il Il est clair que le guerrier l’utilisait pour parer le coup de son antagoniste ainsi que pour sceller un et cela nécessita quelque artifice pour garder sa main d’épée. deux

Du champ de bataille et de l’épouvantable travail là où on l’exigeait, le fer passait aux usages plus doux et plus aimables de la société et de la la vie domestique. Et pour quelques-uns des usages auxquels on le destinait alors, le fer semblerait n’être qu’un peu adapté, comme, par exemple, celui de la parure personnelle. La beauté moderne pense que le fer est un piètre substitut à l’or en matière de bijouterie, et qu’il ne sentirait rien d’autre que l’horreur dans la perspective d’apparaître au concert ou dans la salle de bal comme le cheval apparaît dans la bataille, harnaché de fer. Mais ce n’est pas le cas de ses sœurs de deux ou trois mille ans il y a. Ils estimaient que leurs charmes ne leur avaient pas rendu justice, à moins qu’ils ne fussent mis en colère dans bracelets de fer, bracelets de cheville de fer et autres bibelots du même métal peu aimable. Même leur seigneurs, qui n’étaient guère moins amoureux des ornements personnels que portaient leurs dames, Hérodien nous dit que leurs colliers de fer et leurs ceintures de fer sont aussi fiers que les siens romains insigne de l’or le plus fin ; Une autre preuve, soit dit en passant, de l’adage selon lequel il n’y a pas de se disputer sur des questions de goût. C’est pourtant ce que l’on peut dire du Calédonien, même que le métal était nouveau, qu’il était probablement rare et coûteux, et qu’il était donc considéré comme précieux. Et le Calédonien n’en avait pas fini avec ces choses quand il mourut. Il les a emportés avec lui au tombeau, afin qu’il parût d’une manière convenable à son rang dans l’esprit Mondes. Il les porterait dans la salle d’Odin.

Le fer, lui aussi, était utilisé dans la monnaie de notre pays. La monnaie courante de notre île à cette époque se composait en bonne partie de fer Façonnés en petits anneaux. C’est ce que César nous informe. La monnaie de fer a cet avantage sur l’or, elle résiste mieux à la déchirure et à l’usure de l’utilisation ; et cela l’a peut-être recommandé à la Calédoniens. On peut imaginer que nos ancêtres se sont lancés dans l’a-marketing pourvu d’un score de deux de ces petits anneaux de fer. Le Calédonien souhaite se doter d’un pelage de peau, ou un plaid du motif le plus récent et des couleurs les plus vives, ou une épée de fer gardée à la main, pour les pointes de flèches en silex et les lances à pointe de bronze sont aujourd’hui désuètes ; ou il voudrait honorer sa table avec une coupe à boire, ou un bol, ou tout autre ustensile tourné sur la roue ; ou il aspirait à offrir à sa moitié un bracelet ou une bague, et après avoir compté et s’apercevant qu’il est maître du nombre requis d’anneaux de fer, il se met en route pour l’achat. Le vendeur remet la marchandise et prend les bagues en paiement ; ils sont de l’argent courant chez le commerçant. Nous, les modernes, aimons combiner le beau avec le utile même dans ces affaires de tous les jours. C’est gratifiant notre loyauté ainsi que notre goût pour Voyez l’image de notre souveraine, brillante et gracieuse, chaque fois que nous manipulons sa pièce. Le Caledonian ne comprenait pas ces sentimentalités subtiles. Les anneaux de fer avec lesquels il a échangé ne portait ni image ni suscription. Ils firent néanmoins son tour sur le marché, et Il en était content.

Une monnaie d’or semble n’avoir pas été tout à fait inconnus même eux. « Il n’y a plus guère de doute sur le fait que nos meilleurs numismates, dit Wilson, que les monnaies de Comius et d’autres d’une époque antérieure date que Cunobeline, ou la première invasion romaine, comprennent la frappe britannique indigène. 3 Il n’est pas douteux, en tout cas, qu’ils circulaient aussi librement en Bretagne qu’en Gaule. ont été trouvés en quantités considérables dans de nombreuses parties de l’île. Le fer ou le bronze ou monnaie de cuivre du premier siècle doit donc être présumée comme n’étant qu’analogue à notre monnaie de cuivre moderne, et non pas comme le seul substitut barbare d’une monnaie frappée. milieu circulant.

Ces anneaux, dans certains cas, du moins, ont été enterrés avec les morts, malgré le dit de l’Écriture que nous n’apportons rien avec nous le monde et n’en emportera rien. Les départs de ces âges ont emporté avec eux l’argent avec lequel ils avaient échangé sur les marchés de la terre, ou la portion de celui-ci dont ils amis jugés nécessaires. Le voici à côté d’eux dans leurs tombes, sans doute, dans l’idée que, d’une manière ou d’une autre, il serait utile dans le monde de l’au-delà. Le portier à la La porte du Valhalla pourrait être plus rapide à s’ouvrir s’il avait la perspective d’une gratification. Et l’homme à qui il a donné son aveu, à moins que ce nouveau monde ne fût tout à fait contrairement à celle d’où il venait, serait d’autant plus bienvenue qu’il était connu de n’être pas sans atouts, et d’aider ses amis à la rigueur. Mais pas pour dogmatiser théorie qui sous-tendait ces cérémonies funéraires, le fait est indubitable que ces De petits anneaux se trouvent dans les tombes et les cistes de cette époque ancienne couchés à côté de la squelette de leur ancien propriétaire. La découverte, cependant, ne nous rend guère plus sages. Le Le grand ennemi du fer est la rouille. Le plus dur de tous les métaux, il succombe plus rapidement corrosion que n’importe laquelle des autres. L’argent de l’anneau trouvé dans les vieilles tombes ne peut pas être décrit, parce qu’il ne peut pas être manipulé et examiné. On trouve, à l’ouverture de la tombe, n’être qu’un cercle de rouille brune. Les minces ornements d’or déterrés à Mycènes, et maintenant au musée d’Athènes, sont aussi vieux, au moins, que notre monnaie d’anneau, et cependant Ils peuvent être vus et manipulés à ce jour. Ce n’est pas le cas de la monnaie de fer de nos ancêtres. Non Il arrive rarement, lorsque leurs tombes sont ouvertes, que les petits anneaux restent visibles pendant quelques minutes, puis, avec leur squelette compagnon, se dissolvent dans cendres.

Les cistes et les tombes témoignent de la nouvelle visage qui a commencé à apparaître sur notre pays septentrional et barbare à l’arrivée du fer. Avec lui, les traînées de l’aube historique commencent à être visibles à l’horizon. L’isolement des La terre est maintenant presque terminée. Les Bretons du sud sont vus en train de traverser et de retraversant le canal dans des rapports fréquents avec leurs voisins et leurs parents, Belgae. Les arts les ont rapprochés. Ils comprennent le discours de l’autre. Le Le monnayage des deux nations passe de main en main des deux côtés de la mer. Les marées de Le commerce circule plus librement. Le pouls du commerce s’accélère. Les nécessités de l’État, elles aussi, l’un à l’autre, et ont tendance à cimenter leur amitié. Rome s’avance vers le nord, et partout où elle vient, elle impose son joug, et les Bretons, désireux sans doute de garder danger de leur propre porte, d’envoyer un assistant secret aux Belges pour résister à la l’avancée de leur grand ennemi. Les influences que ce contact et ce mélange font dans le sud de l’île s’étendent dans le nord, apportant avec eux une certaine raffinement au Calédonien, et multipliant les ressources de son art, dont nous commençons de trouver des traces dans cette seule écriture qu’il a laissée derrière lui, ses cairns et ses cistes, esprit. Ses dessins artistiques sont mieux définis, et aussi plus gracieux. Il a de la matière pour travailler avec, et il fait un meilleur travail. Il rassemble autour de lui de nouveaux appareils à la fois pour l’usage et pour l’ornement, et on peut dire aujourd’hui qu’il se tient au niveau que les nations de l’Asie avaient cinq siècles auparavant, ou peut-être plus tôt. Son équipage de combat est maintenant complet. Il apparaît sur le champ de bataille dans son char de guerre ; et quand ses batailles en viennent à une fin, il l’emporte avec lui dans la tombe. Car quand nous découvrons son tumulus, il y a les roues de fer qui avaient l’habitude de faire carrière sur le terrain, apportant la consternation dans l’ennemi se reposaient dans l’obscurité, en paix, comme le squelette à côté. C’est là aussi que se trouve le sien bouclier avec son bord de fer et ses clous, ainsi que son épée, la proie, toutes, des la même rouille dévorante, mais racontant tout de même leur histoire, de conflits sanglants d’il y a longtemps sur. Nous avons également un aperçu des boudoirs de l’époque. Nous voyons la beauté faire sa toilette à l’aide d’un miroir en fer poli ; car quand nous ouvrons sa ciste, Là, reposant à ses côtés, dans la terre obscure, se trouve le miroir identique dans lequel elle était elle avait l’habitude de contempler l’image de sa beauté lorsqu’elle vivait sous le soleil ; et là, Il y a aussi les bibelots d’or, d’ambre et d’autres étoffes qu’elle portait au-dessus et qu’elle a le droit de revendiquer dans le monde dans lequel elle est maintenant passée. 4

Des industries d’épargne et des industries pratiquées dans les l’Écosse de l’époque, nous avons des monuments commémoratifs dont il n’y a pas beaucoup qui ont été conservés, sans le vouloir, Il y a eu une certaine chose pour notre instruction dans ce dernier âge. Accordons-leur un coup d’œil. Nous avons vu comment le Calédonien pouvait-il construire, plantant avec sagacité sa maison d’hiver loin dans la chaleur la terre, et la retraite d’été des brindilles à l’air libre. Maintenant qu’il est en possession d’outils en fer, beaucoup d’améliorations, sans doute, ont lieu dans le logement et l’ameublement de sa hutte. Mais il sait aussi tisser. Le métier à tisser de cet âge-là, comme sa charrue, était de la construction la plus simple, n’existant que dans ses rudiments. Il survit, cependant, dans les cairns et les cistes, le grand entrepôt de documents préhistoriques, et avec eux spécimens de l’étoffe tissée dessus. Voici le peigne à longues mains et à dents courtes avec dont le fil, ayant été passé à travers la chaîne, a été enfoncé jusqu’à la maison. Ceci, et la poutre auxquels les fils étaient attachés, formaient le métier à tisser. Dans les tumuli se trouvent des portions de étoffe d’une qualité loin d’être méprisable, et quelquefois d’une brillance et même d’une beauté pavillon. Créer de tels tissus sur un métier à tisser aussi grossier, c’est à la fois de l’habileté et du goût partie de l’ouvrier. Pour passer du tisserand de l’âge du fer au potier, nous retraçons aussi, une avancée dans son art. Les tasses et les vases déterrés sont de forme plus élégante et au moyen de Quelques lignes ondulantes, ont une décoration simple mais gracieuse qui leur est donnée. L’art de l’émaillage La poterie, dont la couleur est généralement verte, a maintenant été découverte. À partir de l' Nous arrivons à un instrument d’une importance encore plus grande dans la vie domestique. Les pierres de grain sont maintenant mises de côté, et la querne est entrée dans leur chambre. Puissions-nous ne pas en déduisez qu’une plus grande étendue de maïs a maintenant commencé à être cultivée, et que le Les indigènes dépendent plus des champs que de la chasse pour leur subsistance, et peuvent avoir se sont régalés du même plat que l’on peut encore voir sur les tables du petit-déjeuner de notre sa propre journée. Les cistes ne se taisent pas non plus à l’égard d’un acteur aussi humble sur la scène que le chien. Accompagnateur de l’homme à toutes les étapes de sa carrière, nous savons qu’il a suivi les étapes et les leva les yeux vers le visage du Calédonien, tout sauvage qu’il était, car c’était là que se trouvaient les os de chien et le maître reposent ensemble dans la même tombe. Et quand le Calédonien n’était plus un sauvage, Quoique encore barbare, il s’était rompu à son usage, et s’était attaché à sa personne et à sa personne. un animal plus noble encore, le cheval, à savoir. Car ici, dans le même tumulus, à côté de les os du guerrier, gisent ceux du coursier qui l’a porté dans la bataille, et peut-être l’en sortit sain et sauf. Il partage l’honneur comme il a partagé les périls de son maître.

Pas plus que la beauté en ce temps-là, pas plus que dans les nôtres, négligez les travaux de dédain les aides de la toilette. Voici les os de baleine peignes, les épingles d’os et de fer, et les articles d’or, d’ambre et de jais, qui étaient employé à l’arrangement des cheveux et à la parure de la personne. Ceux-ci restent, Mais, telle est l’ironie de l’époque, les charmes qu’ils ont contribué à déclencher ont longtemps depuis fané. Les hommes de l’époque, eux aussi, se réjouissaient à l’occasion. Voici les les gobelets à boire, les gobelets et les vases qui figuraient dans leurs banquets, jadis brillants et scintillant, mais maintenant incrusté de la rouille de deux mille ans et plus. C’est en vain que nous interrogent ces témoins des carrousels du passé touchant la liqueur qui les remplissait, et les guerriers et les chevaliers qui s’asseyaient autour de la table et le buvaient, tandis que le chant de Barde ou l’histoire de Palmer se mêlaient au vacarme assourdissant de la salle de banquet. Le climat de L’Écosse ne favorisait pas alors, pas plus qu’aujourd’hui, la culture de la vigne ; mais Lorsqu’on lui refuse le jus du raisin, l’homme a rarement été à court de trouver un substitut, et généralement plus puissant. Nos ancêtres, j’aime les Allemands, se régalaient d’un boisson brassée à partir d’un mélange d’orge et de miel, appelée hydromel ; et, bien que plus fort que les vins simples des terres méridionales, il l’était beaucoup moins que les boissons puissantes avec que l’art de la distillation a depuis fourni à leurs descendants.

La cuisine des Calédoniens de cette époque était loin d’être parfaite. Mais, si leur nourriture était cuisinée à la manière d’un domestique, c’était variées et nutritives, comme en témoignent les reliques longtemps conservées de leurs festins. Le musée de l' Bulak nous montre de quel luxe les Égyptiens d’il y a quatre mille ans se régalaient eux-mêmes. Les pierres enterrées de notre pays nous montrent les délicatesses sur lesquelles les Les contemporains écossais de ces anciens Égyptiens étaient utilisés pour se nourrir. Les champs de blé de Le Manitoba et la Transylvanie ne leur avaient pas été ouverts. Vers les vignobles de Porto et La Bourgogne, ils n’y avaient pas accès. Des plantations de thé et de café de Chine et de Java, ils ont Pas même rêver. Mais leur propre île, si peu de choses avaient été faites jusqu’à présent pour développer leur ressources, répondait amplement à leurs besoins. Ils pouvaient fournir leurs planches avec les céréales de leurs côtes, les baies sauvages de leurs bois, les poissons de leurs rivières, le lait et la la chair de leurs troupeaux, et la venaison de leurs landes et de leurs montagnes. Il n’y a pas de broch dans les Orcades qui ne contient pas les restes de la rêne ou du cerf élaphe. Le cerf élaphe ne existent dans les Orcades à ce jour ; L’animal s’est poursuivi jusque vers le XIIe siècle.

Un trait marquant dans le paysage écossais de ces jours-là, c’était le broch. Le broch était particulier à l’Écosse ; pas un seul cas de Ce genre de structure se trouve à l’extérieur du pays. Les brochs étaient des lieux de et ils parlent de visites hostiles auxquelles l’Écosse était alors sujette, et qui obligeait ses habitants à pourvoir à leur sécurité. Les brochs ont été construits de pierres sèches ; la marque de l’outil ne doit pas être vue sur eux ; néanmoins, leurs matériaux, bien qu’ils ne soient ni taillés ni noyés dans du mortier ou de la chaux, s’intègrent parfaitement et font leurs murs Compact et solide. À l’approche du danger, on peut imaginer tous les habitants d’un district quittant la campagne et s’entassant dans le broch avec leurs marchandises, et trouvant une protection complète à l’intérieur de leur enceinte solide. C’étaient des remparts circulaires, courts, plantés en quelques endroits, les districts sans doute les plus sujets à incursion, et ils ont dû donner un aspect fortifié à la terre. Leur taille moyenne était de 50 pieds, leur diamètre de 40, et l’épaisseur de leur mur de 12 à 15 pieds. Leur La porte était au rez-de-chaussée, mais, pour des raisons évidentes, généralement étroite et basse. Il s’agissait d’une un peu plus de 3 pieds de hauteur et 2 de largeur. Ils étaient ouverts sur le ciel à l’intérieur. Leur épais Le mur était alvéolé de chambres, placées rangée après rangée, avec un escalier montant à l’intérieur, et donnant accès aux chambres circulaires. Leurs fenêtres donnaient sur la zone de la Broch; Leurs extérieurs ne présentaient qu’une masse ininterrompue de bâtiments. Dans certains cas, ils étaient pourvus d’un puits et d’un drain. Il n’y a pas aujourd’hui un seul broch entier en Ecosse, mais Leurs ruines sont nombreuses. Pas moins de 370 ont été retracés dans le pays, la plupart à au nord de la vallée calédonienne. D’autres ont peut-être existé à un moment donné, mais leurs ruines ont disparu. La construction de ces tissus, si parfaitement adaptés à leur fait valoir une grande habileté architecturale de la part de leurs bâtisseurs, et aussi une certaine avancée de la civilisation. La découverte de monnaies romaines, et les poteries vernissées rouges de fabrication romaine dans ces brochs, indiquent leur existence et jusqu’à l’occupation de la partie méridionale de la Grande-Bretagne par les Romains.

Il reste un point d’une grande importance. Quelle connaissance les habitants de l’Écosse de cette époque possédaient-ils d’un Être suprême et d’un un état futur ? C’est là le principe intérieur de la civilisation, et, dissocié de lui, civilisation est d’une grande valeur, puisqu’elle n’a pas la capacité d’être portée plus haut que d’un certain stade, ou de durer au-delà d’une période très brève. Quelle était la validité de ce principe ? l’acquisition sur nos ancêtres ? Nous n’avons ici que des considérations générales pour nous guider.

Noé, avant d’envoyer ses fils peuple ses vastes États, leur communiquait sans doute, comme nous l’avons dit plus haut, ces Traditions divines qui étaient leur meilleur héritage, et que la postérité de Seth avait descendu de l’Éden. Il leur a enseigné la spiritualité et l’unité de Dieu ; L’établissement du sabbat et du mariage, les deux pierres angulaires de la société ; la chute de l’homme, la promesse d’un Sauveur et le rite du sacrifice. Ces grandes doctrines, ils devaient emportent avec eux dans leurs diverses dispersions, et enseignent à leurs fils. Comme quelqu’un qui était venu des eaux du déluge, du tombeau d’un monde, les paroles de Noé, prononcés le lendemain de l’épouvantable catastrophe, s’imprimeraient profondément sur le l’esprit de ses fils, et resterait pendant un temps considérable, distinct et clair, dans le la mémoire et la connaissance de leur postérité. Combien de temps ils l’ont fait, nous n’avons aucun moyen de Certainement en le savons. Sans trace écrite, et laissée à la seule transmission orale, ces doctrines, si simples et si grandes, et pleinement appréhendées par l’immédiat descendants, en viendrait peu à peu à être corrompu par des additions, et obscurci par l’allégorie et la légende. Nous savons qu’il en a été ainsi. D’où le monde de la mythologie païenne qui a grandi. Et s’est greffé sur les hommes et les événements rapportés dans les Écritures anciennes. Quand la dixième ou la vingtième génération des hommes qui s’étaient assis aux pieds des grands Patriarche est arrivé sur les côtes de la Grande-Bretagne, il est naturel de supposer que certaines parties de la Les révélations primitives ont été perdues, et ce qui en a été préservé a été grandement obscurci. Mais dans les époques les plus sombres de notre pays, comme nous le verrons plus tard, les rites du culte ont été observées publiquement. Et à l’adoration sont nécessairement associées deux idées : l’Être Suprême, et une vie à venir.

Il y a un fait qui jette un lumière sur ces temps reculés de notre pays — Aucune idole ou image taillée n’a jamais été déterrée dans notre sol. Les cistes et les cairns de nos landes renferment les instruments du chasseur et de la du guerrier, mais aucune trace des marqueurs, pas de dieux de bois et de pierre. Le les musées de l’Égypte sont remplis par milliers des dieux dans lesquels ses habitants se sont agenouillés C’est à peine si l’on peut jeter une pelletée de terre à Chypre, sans qu’on y trouve quelque mémorial de l’idolâtrie païenne. Sur les terres de l’Italie, de la Grèce, de l’Assyrie et de l’Inde, Des divinités enfouies depuis longtemps surgissent et se montrent toujours à la lumière de la mais aucun phénomène de ce genre ne s’est jamais produit sur le sol de l’Ecosse. Ancien La Calédonie semblerait, d’une manière ou d’une autre, avoir été préservée d’une souillure qui avait pollué presque toutes les autres terres. Des reliques de toutes sortes ont été trouvées dans notre sol, mais jamais l’idole de la fabrication britannique ; On n’en voit pas non plus dans aucun de nos musées. « Les reliques, dit Wilson, retrouvées dans les tumulus sépulcrales de la grande vallée du Mississippi, ainsi que dans les régions du Mexique et du Yucatan, De nombreux indices d’habileté d’imitation. La même chose est observable dans les arts de divers tribus d’Afrique, de Polynésie et d’autres races modernes dans un état également primitif. Quoi Il convient de noter en particulier à ce sujet que, tant dans l’Antiquité que dans l’Antiquité, dans l’Antiquité exemples les arts imitatifs accompagnent l’existence des idoles, et les preuves abondantes d’adoration idolâtre. Pour autant que nous le sachions, l’inverse est vrai en ce qui concerne le races britanniques primitives, et comme une importance marquée est attachée à juste titre à la croyances, les modes de culte et la politique des nations allophyliennes et aryennes, j’ose rejeter cette suggestion comme n’étant pas indigne d’un examen plus approfondi. 5

Ne pouvons-nous pas déduire d’une circonstance si anormal et frappant que l’ancien Breton n’ait pas sombré dans le polythéisme grossier que les Grecs et les Romains ont abandonné eux-mêmes. Couché à l’écart de l’autoroute du monde, et enfermés par leurs quatre mers, ils auraient été exempts, dans une large mesure, des influences corruptrices qui ont agi si puissamment sur les nations classiques du monde entier. Méditerranéen. Ils se tenaient dans « les vieux sentiers », tandis que ceux-ci, cédant à un tempérament idéaliste et passionné, plongé tête baissée dans une dévotion qui finit par ils remplissaient leurs villes de temples et d’autels, et couvraient leurs vallées et leurs collines de Dieux et déesses dans la pierre.

Nous n’insistons pas beaucoup, bien que quelques-uns s’appuyaient beaucoup sur le mode d’inhumation pratiqué par l’ancien Breton comme moyens d’énoncer son credo. Ses armes ont été enterrées avec le guerrier. « Pourquoi ? » a-t-on demandé. « Parce que, a-t-on répondu, il était un article de sa croyance qu’il aurait besoin d’eux dans le monde des esprits. Dans les temps Plus tard encore, le cheval de guerre du chef, son chien favori, ses serviteurs à la chasse, ou ses partisans sur le champ de bataille, ont tous été enterrés en compagnie, afin que tous puissent ensemble reprendre, dans une vie future, les occupations et les amusements auxquels ils avaient coutume de s’y exercent. D’un pied plus rapide, ils chassaient le chevreuil et chassaient le sanglier. Avec un plaisir encore plus vif, ils se mêleraient à la lutte de la bataille, et comme sur la terre, il en était de même dans l’au-delà, ils oublieraient le labeur de la chasse et le péril de la dans les symposiums des salles célestes.

Ce n’était pas à l’intérieur des portes du Valhalla seulement qu’il était permis au guerrier défunt de goûter ces joies suprêmes. Entre lui et dans le monde où il a passé son ancienne existence, il n’y avait pas d’abîme infranchissable, et il avait le pouvoir de retourner pour un temps sur la terre, et de varier les délices de la ciel supérieur avec un passe-temps occasionnel sous « les pâles aperçus de la lune ». Populaire Belief représentait le guerrier spectral monté sur un destrier spectral, revenant des salles d’Odin et entrant dans son tumulus sépulcral et en devenant pour un temps son habitant. Là rejoint par ceux avec qui il s’était battu, chassé, s’était délecté, et dont les os reposaient dans les la même chambre funèbre que la sienne, il renouvelait les carrousels dont elle avait Il avait l’habitude de clore une journée de bataille ou de chasse pendant la période de sa vie mortelle. Le tumulus ou tumulus était sacré à sa mémoire. On croyait que son esprit la hantait, et à l’occasion, il pourrait avoir des relations fraternelles avec des parents et des amis survivants qui ont choisi de leur rendre visite lui dedans. La femme y entrait et se couchait à côté de son seigneur mort, dans l’idée d’avoir communion avec lui, ou bien elle lui apportait de la nourriture et de la boisson pour le régaler, ce qu’elle dans de petites tasses prévues à cet effet. Helge, l’un des héros de l’Edda, revint de la salle d’Odin à cheval, et entra dans son tumulus accompagné d’un troupe de cavaliers. Là, sa femme lui rendit visite et lui tint compagnie pendant quelque temps dans son tombe. Cette idée superstitieuse a préservé ces tumulus de la démolition, et c’est à elle qu’il est dû la conservation d’un si grand nombre d’entre eux, formant ainsi les seuls documents authentiques que nous possédons de l’âge auquel ils appartiennent. À l’avènement de Christianisme, l’enterrement avec des « objets funéraires » a cessé.

C’est l’une des leçons de l’histoire que L’homme seul, quel que soit son stade de civilisation, peint toujours la vie à venir en couleurs emprunté à la vie actuelle. Son ciel est l’image de la terre. Il s’agit d’un vie illuminée, glorifiée, qu’il se promet à lui-même, mais encore, dans ses substance, une vie terrestre. La pensée des plus puissants d’entre les Grecs sur la question de la vie à venir, mue, après tout, dans le même sillon bas que celui de notre les premiers ancêtres. Le philosophe d’Athènes, en mourant, s’imagina qu’il s’en allait un autre Acadème, où les mêmes spéculations subtiles, et les mêmes combats intellectuels, qui lui avait procuré tant d’excitation agréable sous le porche ou dans le bosquet, reprendrait, avec cette différence que là ses pouvoirs seraient immensément raffinés et revigorés, et par conséquent auraient dû accompagner leur exercice d’une un bonheur plus pur qu’il n’en avait jamais goûté ici. L’idée d’une nouvelle nature, avec occupations et plaisirs convenant à cette nouvelle nature, était une idée inconnue à la fois au Grec et au barbare. C’est une doctrine révélée dans la Bible seule.


NOTES

1. Il est curieux de noter que l’ordre dans que les quatre métaux sont disposés à l’image de Nabuchodonosor est la même que celle-là, D’une manière générale, de leur découverte et de leur utilisation répandue dans le monde. Sur l’image, l’icône La tête d’or est venue en premier ; puis la poitrine et les bras d’argent ; puis le ventre et les cuisses de laiton; et quatrièmement, les jambes de fer. Dans les premiers temps, l’or était le plus abondant métal, cependant, de par sa grande douceur, de peu d’utilité pratique. On le trouve fréquemment avec le bronze de nos cistes, et des explorations récentes dans la plaine de Troie attestent son grande abondance à cette époque. Vient ensuite l’argent, quoique rare, et représenté par le éphémère royaume de Médo-Perse. Vient ensuite la période du bronze et de l’airain, illustré par les puissants Grecs à la robe d’airain. Et quatrièmement vient le royaume de fer de Rome. Ces quatre métaux sont entrés en usage et en domination dans le même ordre dans lequel ils sont que l’on voit sur l’image. Les époques historiques sont l’or, l’argent, et l’effronté, le fer.

2. Wilson, Annales préhistoriques ; Dawkins, l’homme primitif.

3. Wilson, Annales préhistoriques, pp. 353, 354.

4. Wilson, Annales préhistoriques de Ecosse, ii. 146; Thurnam Davis, Crania Britannica, partie xii. ; Greenwell, Ancien Brouettes britanniques, p. 450.

5. Wilson, Annales préhistoriques, pp. 341, 342.


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