CHAPITRE V.L’ÂGE DU BRONZE. Le grand Celte blond à tête ronde apporta avec lui la connaissance du bronze en Grande-Bretagne. L’homme a fait un grand pas en avant lorsqu’il est passé de la pierre au métal. Cette transition s’est accompagnée d’une avancée instantanée et rapide de tous les le long de la ligne de la civilisation. L’art de la guerre a été le premier à en ressentir l’accélération l’influence du nouvel instrument dont l’homme n’était pas armé. Ses armes n’étaient plus de pierre, mais de bronze ; et bien qu’il s’agisse là d’un métal inférieur à celui par lequel il devait lui succéder, le fer, c’est-à-dire qu’il était infiniment supérieur à la pierre, et En conséquence, la victoire revenait au guerrier qui entrait sur le champ de bataille armé de l’épée, et hache et poignard, le tout en bronze. Cela a opéré une révolution dans l’art militaire qui n’est pas sans rappeler ce que l’invention de la poudre à canon dans un siècle ultérieur a apporté avec elle. Quand nous parlons des Celtes, et du don qu’ils ont conférés aux nations de l’Occident, arrêtons-nous un instant pour noter leur origine et leur carrière. Ils sont connus dans l’histoire sous trois noms : le Celtoe, le Galatoe et le Galli. Leur irruption de leur foyer primitif en Asie centrale a été la terreur de l’époque où elle a eu lieu. Au IVe siècle avant Jésus-Christ, après quelques Ils reprirent leur migration vers l’ouest en grand nombre et force irrésistible. Ils ont escaladé la barrière des Alpes, se sont précipités sur l’Italie, ont donné la villes de l’Étrurie à piller, battit les armées romaines dans la bataille, et poursuivit leurs marche victorieuse jusqu’aux portes de Rome, où ils massacrèrent les sénateurs dans le Capitole, et avait presque étranglé la Grande République dans son enfance. Une autre division de ces des hordes de massacres et de maraudeurs prirent la direction de la Grèce, et menacèrent de obscurcissent de leur barbarie ce siège renommé de la Philosophie et de l’Art. C’est avec le qu’ils furent repoussés, et qu’Athènes fut sauvée. Les légions de la première César, après neuf campagnes sanglantes, brisa la force des Galli ; mais ce n’est qu’à ce moment-là que l’époque du second César, que tout danger de leur part était passé, et que Rome pouvait Respirez librement. C’est la première apparition des Celtes dans l’histoire ; mais il n’est pas douteux que, bien avant cela, à une époque d’une antiquité inconnue, ils avaient commencé à émigrer de l’Orient et à se mêler en grande partie aux nations cimmériques qui les avait précédés dans leur marche vers l’ouest. L’ensemble de l’Europe, depuis la frontière de La Scythie aux colonnes d’Hercule, était connue d’Hérodote comme la terre des Celtes. Leur descente soudaine et furieuse sur l’Italie et la Grèce était probablement due à la pression des d’autres peuples, scythes ou teutoniques, qui commencèrent à agir sur eux, en les remettant dans la et les envoyant déferler sur les grandes montagnes qui bordaient leur Mars. Leurs essaims prolifiques se sont largement mélangés avec les Ibères d’Espagne, les Cimri autour de l’océan allemand, et les aborigènes de la Grande-Bretagne, et formaient généralement le grande partie de la population à l’ouest du Rhin et des Alpes. C’était un peuple pastoral. Pour labourer le Ils avaient une occupation médiocre, et qui était au-dessous de la dignité d’un Celte. Mais si l’on Ils dédaignaient ou négligeaient la charrue, ils savaient manier l’épée. Ils étaient féroces Guerriers. Salluste lui-même avoue qu’ils ont enlevé le prix aux Romains eux-mêmes dans des faits d’armes. Comparés aux légions, ils n’étaient que mal équipés. Du gazon, un poignard et une lance étaient leurs armes, bien qu’ils l’eussent beaucoup mieux les Bretons, qu’ils trouvèrent, lorsqu’ils entrèrent en contact avec eux pour la première fois, en train de Se battre avec des armes de pierre. Ils se plaisaient dans des vêtements aux couleurs voyantes, qu’ils Il n’était pas rare qu’ils s’élançaient lorsqu’ils s’engageaient dans le combat. Le caractère des Celtes était étrangement et très antithétiquement mélangé. Il présentait une combinaison de ce qu’il y a de mieux et de ce qui est les pires qualités. Ils étaient avides d’apprendre, ils étaient prompts à appréhender, ils étaient très impressionnables, ils étaient impulsifs et impétueux, mais ils étaient instables, manquant de persévérance, facilement découragés par les revers, et ce fut leur malheur de gâcher leur les plus grandes entreprises par les discordes et les querelles dans lesquelles ils tombaient sans cesse entre eux. L’image qu’en a faite Caton le censeur s’est vérifiée dans tous les âges de leur histoire. « La Gaule, pour la plupart, dit-il, poursuit deux les choses avec la plus grande persévérance – la guerre et parler intelligemment. 1 Tels étaient les gens qui apportaient le connaissance du bronze en Grande-Bretagne. se frayant un chemin à travers une population armée uniquement de instruments de pierre, ils intrus ont enseigné au Calédonien par une chère expérience à se servir lui-même de l’avantage offert par le nouveau matériau. C’est le premier fruit qui a poussé de leur invasion. Mais les Celtes étaient destinés à rendre, dans l’après-temps, une lointaine plus grand service aux nations de l’Occident que tout ce que nous les voyons accomplir à l’occasion de leur première apparition en Europe. Seulement, ils eurent d’abord à subir d’autres vicissitudes et les migrations. Il fallait les déloger d’une grande partie de ce vaste espace européen dont ils avaient détenu pendant un certain temps la possession exclusive. Ils doivent fuir devant l’épée avec laquelle ils se sont servis. ils en avaient poursuivi d’autres : il fallait les séparer en corps séparés, les déplacer et les chasser dans les coins : ils doivent, en particulier, mêler leur sang à celui des Calédoniens et des l’Ecossais, communiquant à ces races quelque chose de leur propre feu, et recevant en retour quelque chose de la force et de la détermination de ces autres. La foi qu’ils avaient laissées derrière eux dans leur maison aryenne, alors seulement dans la simplicité de son aube naissante, s’engouffrer sur eux en Occident, dans la pleine et claire lumière du christianisme ; Celle-ci s’ouvrira aux nouveaux canaux pour leurs activités et leurs énergies, et ils se couronneront de victoires plus nobles que celles qu’ils ont remportées jusqu’à présent. Au lieu de déstabiliser les royaumes par les l’épée, ce sera désormais leur seule ambition de les édifier en diffusant parmi eux les la lumière de la connaissance, les bienfaits de l’art et les bénédictions du christianisme. Il y a là qui vous attend les Celtes dans l’avenir, comme nous le verrons à un stade ultérieur de notre histoire, la glorieuse tâche de diriger l’évangélisation de l’Occident. Mais il s’agit d’un événement encore très lointain, et nous retournons à notre tâche de tracer, comme cela est vaguement consigné dans nos tumulus sépulcrales et nos Cairns, les changements dans notre vie nationale consécutifs à l’introduction du bronze. Le La première des recherches de l’homme pour ressentir l’influence du nouveau métal a été la guerre, comme nous l’avons vu dit. Et, par conséquent, lorsque nous ouvrons les cistes et les cairns de cet ancien monde, il y a l’épée, et il y a les autres instruments de combat, tous en bronze. Dans ses évolutions et d’applications, le bronze a été trouvé utile aux arts de la paix encore plus qu’il ne l’a fait accéléré l’œuvre de l’abattage humain. L’art de la construction navale a fait un pas en avant. De l’homme avait navigué sur les mers, du moins avait-il rampé le long de leurs rivages, mais en Quel humble métier ! Une barque d’osier, recouverte de peau, ou un canot creusé au moyen d’un de feu ou d’une hache de pierre, à partir d’un seul tronc ; tandis que maintenant il commence à traverser Frith et loch dans un bateau construit à la planche. Ses vaisseaux, bien qu’encore petits, sont maintenant plus en état de naviguer. Il peut prolonger ses voyages en toute sécurité. Il peut traverser les mers étroites qui entourent son l’île, emportant avec lui, peut-être, quelques-uns des produits de son sol, qui peut-être voisins dont il peut avoir besoin, et qu’il échange en troc contre des choses telles que son propre pays ne produit pas. C’est ainsi que les marées du commerce commencèrent à circuler, bien que leur pouls fût encore est faible et lent. Il y a aussi un progrès dans l’art de construction de maisons. Une chambre dans la terre, ou une hutte de gazon et de brindilles au-dessus du sol, avait jusque-là satisfait le Calédonien, qui affronta courageusement avec hardiesse et endurance les inclémences qu’il ne savait pas maîtriser autrement. Maintenant, à l’âge du bronze, il érige pour lui-même une demeure de pierre. Son habitation ne peut encore se vanter d’aucune grâce architecturale, car ses outils sont encore imparfaits, et sa maçonnerie est du type le plus grossier ; mais son l’ingéniosité et le travail suppléent à ce qui manque à son art ou à ses instruments, et maintenant Sa hutte d’acacias est abandonnée pour une maison de pierre, et sa forteresse sous terre s’échange contre des forteresses, ou des châteaux de pierres sèches, excessivement sombres à l’extérieur, mais astucieusement planifié à l’intérieur, qui commencent maintenant à parsemer le fait du pays. Une autre conséquence de l’introduction du bronze, c’était le développement d’un goût pour l’ornement personnel. L’amour de la parure est un l’instinct opérant, même chez le sauvage. Nos ancêtres du temps non enregistré n’étaient pas sans cette passion, ou le moyen de la satisfaire. Les beautés de ces jours-là se réjouissaient de leur colliers et bracelets de perles. Ceux-ci étaient formés de divers matériaux : os, corne, jais, les pierres de recherche et souvent des coquillages, perforés et enfilés sur un tendons ou fibres végétales. Des perles de verre ont été découvertes dans certains cas dans le cistes et tumuli de l’époque de la pierre, l’importation probablement de quelque marchand errant, du rivage lointain de la Phénicie. Mais quand nous arrivons aux cistes de l’âge du bronze, nous les trouvent plus amplement garnis d’objets d’ornement personnel que ceux de la période susmentionnée. Ceux-ci, en outre, sont d’un matériau plus coûteux et, comme on pouvait s’y attendre, ils sont plus élégants dans leur forme et plus habiles dans leur exécution. Comme chez les anciens, il en est de même chez les Bretons primitifs, les ornements de cou semblent avoir été les plus prisés ; pour Les colliers abondent parmi les trésors de la ciste. Les autres membres du corps avaient leur la part due, cependant. Il y avait des pendentifs pour les oreilles, des fermoirs pour les bras, des bagues pour les doigt et bracelets de cheville pour les jambes. Cet amour de l’ornement n’était pas non plus l’apanage des femmes de l’époque. Comme c’est le cas chez toutes les nations sauvages, elle n’était guère moins fortement développée parmi les gentilshommes de Calédonie que parmi les dames. L’archéologue ne trouve pas rarement dans la ciste du chef et du guerrier, couché à côté de son squelette, le ornements qui ornaient sa personne, ainsi que l’épée et la lance qui lui servaient dans la bataille. Parmi les ornements féminins, on a découvert des colliers, composés d’une Perles de jais et d’ambre. L’origine indigène de ces articles est mise hors de doute par le qu’ils diffèrent totalement des vestiges anglo-romains ou classiques, et qu’ils sont trouvés dans les tombes les plus anciennes, creusées longtemps avant que le pied de Romain n’ait touché le sol. L’obligation de l’Ecosse était encore plus grande civilisation doit au bronze lorsqu’elle a introduit, comme elle l’a fait aujourd’hui, une classe d’ustensiles domestiques. Jusque-là, les récipients culinaires et les plats de table de pierre ou d’argile grossièrement façonnée. Ceux-ci tomberaient en désuétude à l’avènement de bronze. Les indigènes avaient maintenant accès à un matériau dont ils pouvaient fabriquer des vaisseaux, possédant non seulement une plus grande durabilité, mais aussi susceptible d’une plus grande variété de formes et d’une plus grande grâce de la décoration. Les articles en bronze, les tasses, les trépieds, les bouilloires et les chaudrons, déterrés sous nos mousses, montrent que le Calédonien n’a pas tardé à apprécier les avantages que le bronze mettait à sa portée, qu’il se proposait acquérir l’art d’y travailler, et qu’il réussissait à produire des ustensiles de plus grande d’une utilité et d’une beauté supérieure à tout ce que lui ou ses pères avaient connu. Sa table avait un grâce qui lui avait été absente jusqu’à présent. Il éprouvait un orgueil pardonnable, sans doute, en Je le vis garni de vases d’une étoffe précieuse et d’un travail curieux. Un roi pourrait siéger à son conseil d’administration. Et l’affaire ne s’est pas arrêtée là. L’art affinait l’artificier. Le L’ouvrier calédonien subit l’influence humanisante d’un sens de la beauté. Au fil du temps son génie s’est étendu, et l’habileté de sa main s’est accrue. Chaque nouvelle création de la symétrie ou de la grâce, telle qu’elle se déployait sous ses yeux, lui donnait une nouvelle inspiration, et non seulement il a suscité le désir, mais il lui a donné la capacité de surpasser tous ses efforts antérieurs par quelque chose de mieux encore, par un modèle encore plus rare, par une forme encore plus belle. C’est ainsi que s’est jusqu’à l’art celtique. Le temps de son efflorescence n’était pas encore venu, il était bien loin. Mais quand enfin cette époque arrive, et que l’art celtique est perfectionné, on trouve qu’il est Défiez une place à part parmi les arts du monde. À partir des éléments les plus simples, il des effets évolués de la grâce et de la beauté les plus exquises. C’était unique. Mains celtiques uniquement Il a su le créer, et il n’a fleuri que sur le sol celtique. Il est naturel de supposer que, depuis un certain temps, Après l’introduction du bronze, l’approvisionnement en métal était limité, et il en coûtait proportionnellement élevé. Dans ces circonstances, les vases de pierre et d’argile continueraient un peu de temps d’utilisation, ainsi que ceux de la nouvelle fabrication. Les trouvailles dans le Les tourbières et les cistes de notre pays vérifient cette conjecture. On trouve les deux types de récipients dans les tourbières et les fosses en tas divers, montrant que l’ouvrier dans l’argile et la pierre n’était pas instantanément remplacé par l’ouvrier en bronze. Non seulement son occupation s’est poursuivie, Mais à partir de ce moment, son art s’est considérablement amélioré. Il profita, sans doute, de la modèles auxquels il avait maintenant accès, et il apprit à transmettre à ses arts de la pierre et met en œuvre quelque chose de la symétrie et de la grâce qui caractérisaient les nouvelles créations bronze. C’est maintenant que nous rencontrons des traces du tour de potier ; comme plus tard de la tour à tourner. Les vases d’argile de l’époque ne sont plus grossièrement moulés à la main, ils ont une régularité et une élégance de forme que la main ne pourrait pas donner, et que doivent avoir été donnés par des machines. C’est notamment le cas en ce qui concerne les vases cinéraires, que l’on trouve dans les cistes et les cairns de l’époque du bronze : beaucoup d’entre eux sont particulièrement gracieux. L’apparition d’urnes contenant les cendres des morts dans ce l’âge, et seulement cet âge, est significatif comme annonçant l’entrée d’une nouvelle race et d’une de nouvelles coutumes, sinon de nouvelles croyances. L’inhumation du corps était, sans aucun doute, la le plus ancien mode de sépulture dans notre pays. Ses premiers habitants avaient apporté cette coutume avec eux de leur foyer oriental, et a continué à le pratiquer, et, par conséquent, dans le cairns et cistes les plus anciens, le squelette est trouvé disposé sur toute sa longueur, et l’un des conséquence de son long ensevelissement est qu’à l’ouverture de la ciste, et l’admission d’air, les os tombent en poussière et le squelette disparaît sous le regard. Mais dans le l’âge du bronze, il y a un changement : cette méthode d’inhumation la plus ancienne et la plus patriarcale est cesser. La présence du vase cinéraire dans la tombe montre que le corps a d’abord été brûlés, et les cendres furent recueillies et mises dans une urne. Ce traitement des morts a un exemple classique pour le recommander. Tout le monde sait que les Grecs et les Romains ont placé le les corps de leurs guerriers et philosophes défunts sur le bûcher funéraire. Homère a grandiose chantait l’incendie des corps d’Hector et de Patrocle dans la plaine de Troie : l’allumage de l’amas pendant la nuit, l’extinction des flammes à l’aube avec des libations de vin, et la résurrection sur les cendres des héros défunts de ce tumulus puissant qui attire le regard du voyageur lorsqu’il voyage le long de ce rivage. Mais malgré le halo que ces exemples classiques jettent autour du bûcher funéraire, nous nous en révoltons. Il choque la révérence qui s’attache même aux corps de ceux que nous avons vénérés et aimés de leur vivant. De ces grandes obsèques de la plaine troyenne nous nous tournons avec un sentiment de soulagement devant la scène simple mais digne de la vallée palestinienne, où les On voit le patriarche hébreu suivre son mort pour le cacher hors de sa vue dans les chambres de la terre. Ce mode de sépulture, c’est-à-dire par incinération, semble n’avoir été temporaire. Quand nous redescendons plus tard, les urnes de cinérerie disparaissent des tombes, et nous sommes permis de conclure que les Calédoniens cessèrent d’allumer le bûcher funéraire, et retournèrent dans la disposition de leurs morts au rite plus ancien et certainement plus convenable de les mettre en terre.2 Avec le bronze aussi, il y a eu une nette amélioration sur l’habillement des indigènes. Leurs vêtements jusque-là avaient alterné entre un manteau de fourrure, qui était porté en hiver, et un vêtement de lin, qui formait leur vêtement d’été. Le La première ne leur coûtait que peu de peine, si ce n’est ce qu’il fallait pour chasser le sanglier ou toute autre bête de proie et l’obliger à donner sa peau à l’usage de son ravisseur. C’est de ce dernier qu’ils ont tissé le peu de lin qu’ils avaient appris à cultiver. Mais ils avaient besoin d’un truc plus adapté pour les vêtements dans un climat humide et variable que la peau de bœuf ou la lumière tissu de lin. Un vêtement de laine était ce qu’ils voulaient comme intermédiaire entre et l’un des fourrure et un de lin. Mais à l’âge de pierre, il ne semble pas qu’ils savaient tisser de la laine en tissu. Leurs outils étaient probablement en cause. Mais l’arrivée du bronze les a aidés la difficulté. Il leur a fourni des outils plus fins, et maintenant un progrès a lieu dans le arts de la filature et du tissage. Ils avaient maintenant moins besoin de dépouiller l’ours de sa peau, ou Égorgez le bœuf pour sa peau. La laine de leurs troupeaux fournirait un vêtement plus convient à la plupart des usages que ceux-ci. En conséquence, le drap de laine commence maintenant à faire son apparence. Et à partir de ce moment-là, nous pouvons imaginer le Calédonien, lorsqu’il est allé sur le terrain, s’enveloppant dans son plaid de laine, ou enfilant son manteau et son bonnet de laine, tandis que ses jambes sont enveloppés de cuir, et ses pieds sont enfoncés dans des sandales de peau. Mais c’est dans l’agriculture du pays que l’on voit le principal changement qui a suivi l’introduction du bronze. La hache de pierre, avec son tranchant si facilement émoussé, rendait le processus de défrichement de la forêt lent et laborieux Un. Les chênes et les sapins qui couvraient l’Écosse ne cédèrent à la hache qu’après longtemps et et c’est avec un immense labeur qu’une petite parcelle a été rachetée pour le pâturage, ou pour faire pousser un peu de céréales. En réalité, les autorisations ont été principalement effectuées par l’agence du feu. Mais quand le bronze fit son apparition, le Calédonien devint le maître des grands forêts qui l’entouraient et l’entouraient. Ses pâturages s’étendaient de plus en plus largement ; On voyait le grain doré là où le bois sombre avait ondulé. Les bêtes de proie ont diminué, leur secret étant abattu. Si le chasseur avait maintenant moins de latitude pour l’exercice de la et sa venaison commençait en conséquence à se raréfier, il pouvait suppléer à ce manque de cette nourriture dont il se délecte par un usage plus libre de la chair de ses troupeaux et de ses troupeaux. Le maïs et le lait ne manquèrent plus ; et les marais qui commencent à s’épuiser, non pas seulement la face du pays était embellie, mais l’air au-dessus de lui devenait de plus en plus sec salubre. Telle est la preuve fournie par le contenu des tas d’ordures de la l’âge du bronze, que l’on trouve dans les grottes, dans les tumulus, dans les habitations lacustres et dans les lieux de sépulture. 3 C’est le mélange d’étain et de cuivre qui nous donne le bronze. Le cuivre est l’un des métaux les plus abondants, mais il est aussi l’un des plus tendres, mais lorsqu’il est allié à de l’étain dans la proportion d’un dixième à un douzième pour cent., le cuivre acquiert la dureté requise pour l’adapter à tous les usages sur lequel le bronze a été mis. Et comme c’est la proportion que l’on trouve dans les reliques de bronze qui ont été déterrés dans les divers pays, on en déduit que le bronze a été diffusé d’un centre, et ce centre en Asie Mineure. Le laiton est un métal plus tardif et différent. C’est le mélange du zinc avec du cuivre, et on ne le trouve pas en usage jusqu’à ce que nous arrivions à l’essor de l’empire Romain. 4 L’invention du bronze nous ramène à une antiquité inconnue. NOTES 1. Smith, Histoire ancienne, iii. 259-270. Lond. 1868. 2. Wilson, Annales préhistoriques de Ecosse, Chap. V., vi., vii. Edin. 1851. 3. Voir l’ouvrage de Dawkin, « Early Man in Grande-Bretagne », chap. xxi, pour leurs ouvrages d’où les faits ci-dessus sont tirés, et sur sur lesquelles se fondent les déductions énoncées dans le texte. 4. L’ouvrage d’Anderson, « L’Écosse dans le Les temps païens et l’âge du fer », p. 223
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