CHAPITRE XXII.L'IMPLANTATION DE LA NATION ÉCOSSAISE. Les Ecossais font leur première apparition sur l’étape de l’histoire britannique en l’an 360 après J.-C. À cette date, ils ne possédaient pas un acre de terre hors de l’Irlande, et ils n’avaient pas encore planté de colonie du côté calédonien de l’Irlande. la Manche. L’Ulster était toujours le quartier général de leur race, et l’emprise sur eux était exercé par les princes de la lignée renommée de l’Hy Nial. Mais au cours de l’année ci-dessus, nous voyons traversant la mer, et pour la première fois, autant que l’histoire le sache, mettant le pied sur le rivage de leur future patrie, non pas en tant que colons, mais seulement en tant que étrangers, ou plutôt d’aventuriers militaires. De ce côté-ci de la Manche, ils promettent l’esprit inquiet et belliqueux qui s’agitait si fortement à l’intérieur d’eux, les Calédoniens habitent encore au milieu de leurs vieilles collines, mais ils n’ont pas connus sous le nom de Pictes. Le nouveau nom, cependant, n’a pas fait naître en eux changement de sentiment envers les Romains, ou effacé le souvenir des cruautés qu’ils avaient ont souffert de leurs mains. Les Pictes, c’est-à-dire les Calédoniens, nourrissent encore la haine que les terribles campagnes d’Agricola et de Sévère brûlèrent en eux, et que les les embarras de l’empire présentent en ce moment une occasion tentante de vengeance, dont ils ne tardent pas à se prévaloir. Ils accueillent, peut-être invitent-ils ces les Écossais, c’est-à-dire d’outre-Manche. Magasin de butin, le l’excitation de la bataille, et, après le combat, d’agréables jardins familiaux dans la terre conquise, étaient sans doute les incitations que les Calédoniens donnaient aux Écossais d’Ulster pour qu’ils se joignirent à eux pour un raid sur les garnisons affaiblies et découragées cantonnées le long de la rivière romaine. mur. La terre entière se soulevait contre Rome, le Nord et l’Orient étaient en mouvement. Pourquoi S’ils laissaient passer l’heure sans demander à leur vieil ennemi de rendre compte de leur le sang des pères ? C’était la querelle des Scots non moins que celle des Pictes, car si les l’empire chancelant retrouva sa force, que pouvaient-ils espérer, sinon que Rome viendrait son projet d’empire universel à mettre en place au milieu d’une terre asservie. Les Ecossais ne doivent pas se promettre d’exemption en mer d’Irlande, ni penser qu’ils étaient là, hors de portée de cette tyrannie qui embrasse tout. Rome les trouverait dans leur île, jusqu’ici inviolée, et ils seraient obligés de porter sa chaîne avec le le reste des nations. Peut-être ces considérations de politique ont-elles été n’est pas nécessaire. Pour l’Écossais, avec son esprit vif et son épée tranchante, c’est peut-être cette aventure et la bataille étaient une incitation suffisante. Mais quel que fût le motif qui les poussait à traverser la frontière, Manche, voici les Ecossais qui se battent côte à côte avec les Pictes contre leurs ennemi commun, les Romains. Le théâtre sur lequel nous trouvons l’armée alliée en train de massacrer et de brûle le vaste quartier qui s’étend entre les deux murailles, celle d’Antonin sur le Forth, et celle d’Hadrien sur le Solway. Les habitants de ce territoire intermédiaire étaient venus être un métis, composé de Bretons et de Romains, avec peut-être quelques étrangers de Calédonien, c’est-à-dire du sang picte, qui s’était dérobé de la région des Grampians pour s’y installer les agréables vallées de cette terre plus fertile et pittoresque. Cette population bâtarde sous le nom général de Meatae, et plus tard, quand les Écossais vinrent se mêler à la et diversifiaient encore leur sang, on parlait quelquefois d’eux comme d’un Attacotti. 1 Situées entre les provinces romaines et calédoniennes de la Bretagne, elles ont été exposés à des assauts de part et d’autre. C’est par le nord qu’a éclaté la tempête actuelle sur eux. Outre la rancune que les Scots et les Pictes portaient aux hommes de ce district comme sujets de la puissance romaine, la région offrait des attraits particuliers aux maraudeurs. Il Cependant, depuis longtemps, avec de fréquents intervalles d’indisponibilité, il était en possession des Romains, et fut maintenant racheté de la stérilité. Mais sa culture florissante rapidement desséché sous les pieds des envahisseurs. Nous voyons l’armée alliée des Pictes et des Scots franchissant le mur nord, qui n’a jamais été une défense solide, et qui est maintenant plus faible que chassant ou tuant les indigènes, et s’enfonçant dans leur les champs et les habitations. Le succès des fauteurs de troubles les a attirés vers le bon pays au-delà. Il n’y avait ni esprit chez les Bretons, ni puissance chez leurs protecteurs romains pour arrêter la ravages de cet hôte sauvage. Ils s’élancèrent, donnant libre cours à leurs épées et pleins de jusqu’à ce qu’ils eussent atteint une ligne au sud de Londres. Ici, ce Des travaux pitoyables furent enfin interrompus pour le moment. Théodose, considéré comme le meilleur général de son siècle, et père d’une lignée d’empereurs, fut envoyé contre eux de le continent avec une armée, 369 apr. J.-C. 2 En arrivant, il trouva que tout ce qui avait été a été laissée à Rome en Grande-Bretagne était une bande étroite le long de sa côte sud. Propriétés familiales à les cendres, les champs pillés, la terreur partout, montraient qui, pour l’époque, étaient les maîtres de la pays, du pied des Grampians jusqu’à presque la Manche. Théodose, le À son arrivée, il trouva Kent grouillant de hordes du nord et dut se frayer un chemin jusqu’à Augusta, « une vieille ville, observe Ammien Marcellin, autrefois nommée Londres. La discipline romaine l’emporta sur la fureur sauvage des tribus envahissantes. Le Northern Tempest a été repoussé dans son lieu de naissance natal. La domination romaine était rétablie, et les limites de l’empire furent de nouveau étendues jusqu’au nord jusqu’à le Forth. Le territoire situé entre les deux murs a été érigé en province romaine, et nommé en l’honneur de l’empereur régnant Valenta. Ce fut une principauté éphémère, pour les Romains se retirant de Grande-Bretagne peu de temps après, le nom, qui était l’insigne de sujétion, tomba en désuétude lorsque les légions s’en allèrent. Il est curieux de noter que le Les Écossais, lorsqu’ils se présentent devant nous pour la première fois, sont vus en train de se battre avec Rome. À quelle fréquence après des années ces deux puissances étaient-elles destinées à entrer en conflit, mais pas précisément après la même d’une manière dont nous voyons ici cette petite troupe de guerriers vagabonds mesurant des épées avec la maîtresse du monde ? La faiblesse de l’empire était trop marquée, et ses provinces britanniques étaient trop tentantes pour permettre à l’esprit d’invasion de dormir. En 384 apr. J.-C., quinze ans seulement après que Théodose eut refait l’extension de la gouvernement du nord de la Grande-Bretagne à l’ancienne lignée d’Antonin, les Scots et les Pictes sont à nouveau vu dans les armes ; De nouveau, ils essaiment sur le mur nord, et de nouveau ils se précipitent vers le bas comme un l’inondation, le massacre et la dévastation dans tout le territoire malheureux qui s’interpose entre la puissance romaine au sud, qui s’affaiblit d’année en année, et la masse sans cesse croissante de la barbarie guerrière qui les presse sur le nord. Les intervalles qui séparaient les épisodes d’invasion devenaient de plus en plus courts, et chaque nouvelle Le raid a été suivi de plus de calamités et d’effusions de sang que celui qui a précédé il. À cette occasion, la région elle-même a livré un contingent pour grossir le bras de pillards. Les Meatae et les Attacotti commençaient à se défaire des Romains ; leur les envahisseurs avaient semé parmi eux les germes de la révolte ; et ils ont peut-être jugé que cela devrait s’ils jetaient leur sort avec les Pictes et les Scots, leur condition serait moins misérable que s’ils conservaient leur allégeance à une puissance devenue incapable de défendre l’un ou l’autre leur vie ou leur héritage. Ils avaient l’alternative de piller ou d’être Pillé. Ils n’ont pas hésité. S’emparant de la marque et de la torche, ils se jetèrent dans le flot de maraudeurs, et s’en alla avec eux pour les tuer et les brûler. Les quelques vétérans qui sont restés sur le La muraille d’Hadrien regardait avec consternation leur horde aux multiples facettes, déferlant au pied de leur faible rempart. Ils auraient tout aussi bien pu penser à empêcher la mer d’entrer quand le marée montante, comme d’empêcher leur irruption dans la province où ils se trouvaient nommé pour la garde. Les tribus hostiles escaladèrent la muraille et se précipitèrent en torrent, ou sur les riches maisons et les terres à blé de l’Angleterre. Les Romains revinrent à la l’aide des provinciaux affligés, et repoussant les envahisseurs, leur donna un autre court répit de la rapine et du massacre. Rome, qui a si longtemps combattu pour la gloire, luttait maintenant pour l’existence, et l’empire surchargé se serait soulagé en l’abandon de la Grande-Bretagne, si elle n’avait pas eu besoin de ses revenus pour renflouer son Trésor, épuisée par les nombreuses armées qu’elle était obligée d’entretenir pour réprimer les insurrections sa frontière. Mais maintenant, les Pictes et les Scots glanaient plus de la Grande-Bretagne que de ses Romains. Le temps était évidemment proche où la province serait laissée à elle-même. Cependant, l’empire expirant fit un effort de plus en faveur de ses misérables sujets. De nouveau, l’armée barbare s’était rassemblée en nombre accru et avec une audace plus féroce. Encore on les voyait s’élancer par-dessus les murs romains et se répandre comme une inondation sur les territoire occupé par les Bretons provinciaux. Le tourment du pays était grand, et son L’appel à l’aide était fort. C’est ce qui provoqua Stilicho, le vigoureux ministre de la efféminé Honorius, en 400 apr. J.-C., pour répondre par l’aide. Le pays a été une fois de plus dégagé par l’épée des légionnaires, et les Pictes et les Scots ayant été chassés, la frontière de L’Empire, si souvent effacé et si souvent retracé, se retrouva de nouveau dessiné le long de la ancienne ligne de la muraille d’Antoniene. C’était un travail superflu. L’heure était presque venue quand le mur serait nivelé, pour ne plus jamais être reconstruit. En prévision de leur approche Les Romains réparèrent les brèches dans le rempart, et autrement la fortifia, et, après avoir rempli ce dernier office amical auprès des Bretons, ils prirent congé, en leur confiant la muraille, avec quelques conseils amicaux à la qu’ils devraient désormais compter sur eux-mêmes pour se protéger contre les leurs voisins gênants, il serait sage qu’ils cultivent un peu de robustesse et courage, et non, s’appuyer sur un empire qui, ayant maintenant à lutter pour son siège et sa capitale dans le monde, l’Italie, n’était pas en état de prodiguer de l’argent ou des soldats pour la défense de son provinces éloignées. Pendant ce temps, des soucis plus lourds commençaient à se faire sentir sur Stilicho, le ministre qui luttait héroïquement pour maintenir un empire en déclin. La guerre civile à l’intérieur et l’insurrection barbare à l’extérieur, donnèrent signe à Rome que les horreurs de son renversement serait grand, car son territoire avait été vaste, et l’obscurité de son nuit profonde, comme les splendeurs de son midi avaient été brillantes. L’antique terreur avait s’est éloignée de son nom ; ses légions avaient perdu leur ancienne discipline et leur bravoure ; un homme Seul, énergique, droit et patriote, il s’efforçait de racheter de l’ineffable et de l’universel mépriser la foule vénale, débauchée et lâche qui a hérité des noms et qui a porté les titres, mais n’avait pas les vertus des anciens patriciens de Rome. Dans le lointain et régions inconnues de la Scythie, tempête après tempête s’amassaient et roulaient contre les empire. Les légions qui se trouvaient sur le mur d’Hadrien, à l’extrême nord, furent rappelées à cette heure de l’extrémité. Les garnisons du Rhin se retirèrent ; et les hordes gothiques, grouillant de l’autre côté de ce fleuve, s’élança à travers les cols des Alpes juliennes pour assaillir celle qui avait tant souvent elle envoyait ses légions par les mêmes cols pour une mission semblable. L’Italie, qui dévoilait son visage fécond à leurs yeux avides, n’en enflammait que davantage le courage de ces terribles guerriers. Le jeune et luxueux Honorius s’enfuit, terrorisé, de son palais de Milan, à l’approche d’Alaric. La victoire de Stilicon sur le champ sanglant de Pollentia (403 apr. J.-C.) ne retarda que peu de temps la catastrophe de l’empire. Il s’agissait d’une l’homme contre les nations. Aucune habileté, aucune bravoure ne pouvait suffire contre des chances aussi énormes. Le nord continuait d’envoyer par ses portes ouvertes horde après horde. Rome tomba, et Avec sa chute, les ténèbres sont descendues sur le monde. Seul le volume de l’Ecriture Sainte peut fournir avec des images adéquates pour dépeindre les confusions et les horreurs de cette terrible époque : « Le soleil devint noir comme un sac de cheveux », « les étoiles du ciel tombèrent sur la terre », « et le jour ne brilla pas. » Sur l’extinction de la domination romaine en Grande-Bretagne, il n’est pas surprenant que notre pays retombe dans l’obscurité dans laquelle il avait été coulé avant l’arrivée de Jules César. Coupé du monde occidental. Ne se mêlant nullement des affaires des nations en lutte qui l’entourent, il passe à l’abri des regards. Pendant un siècle entier, elle est perdue. Est-ce que la Grande-Bretagne, retirée dans ses quatre mers, jouissent de la sécurité et de la tranquillité, tandis que les nations du continent subissaient les affres d’une Révolution sans exemple avant ou depuis dans l’histoire du monde ? Parmi les derniers Des indices de son état, juste avant que le rideau ne tombe sur elle, est le cri désespéré des Bretons aborigènes aux Romains pour obtenir de l’aide contre les barbares. Le document à que nous référons est la lettre bien connue des Bretons à Aetius, le gouverneur romain en La Gaule, qui a été conservée par Bède. Jamais supplication plus pathétique ne fut adressée à règle. « À Aetius, disent-ils, trois fois consul, les gémissements des Bretons. Les barbares nous repoussent vers la mer, la mer nous rejette sur les épées de l’Éternel. Barbares. Nous l’avons fait, hélas ! Il ne nous restait pas d’autre choix que le misérable d’être noyé ou massacrés. Ce cri lamentable ne nous laisse aucun doute sur le sort du pays C’était au cours de ce siècle non historique. Ce fut un siècle plein de misère et d’horreur. Le Les Pictes, les Scots et les Attacotti, et finalement d’autres tribus d’au-delà de la mer d’Allemagne, franchissant la muraille d’Hadrien, sur laquelle pas un seul légionnaire ne montait la garde, au cœur de la belle terre, rencontrant à peine de résistance, tuant, pillant, et brûler, en un mot, en édictant dans les limites étroites de notre île, la même les Goths, les Huns et tant d’autres nations barbares perpétraient à l’époque sur le théâtre plus large de l’Europe. La vérité, c’est que le gouvernement de la Les Romains, qui ont travaillé si bénéfiquement au début pour la Grande-Bretagne, sont devenus destructeurs en La fin. La tendance du despotisme est de devenir de plus en plus écrasante. La tyrannie romaine, après une continuation de cinq siècles, a produit une Grande-Bretagne d’hommes sans esprit. Refusé tout et tenus dans le servage, ils n’avaient de cœur ni à cultiver ni à combattre pour un pays qui n’était pas le leur, mais leur maître. Quand les Romains se retirèrent, ils furent pratiquement sans roi. Il ne restait ni ordre ni industrie dans le pays. Le Leur négligence à labourer et à semer eut pour conséquence une grande famine. La faim les a poussés à reprendre les activités de l’agriculture. Après son repos, la terre produisit abondamment ; mais la moisson abondante fit tomber sur eux leurs anciens ennemis, les Pictes, qui vidaient leurs granges, aussi vite qu’ils les remplissaient. C’est de la profondeur de ce collecteur que les Bretons poussèrent leur « gémissement » à Aetius. Mais le gouverneur romain ne pouvait que leur donner les conseils qu’on leur avait déjà donnés ; « Prends courage, et menez votre propre bataille. Il s’agit de l’un des rares incidents historiques distincts de ce temps non enregistré. Quand les années silencieuses, avec toutes leurs souffrances indicibles, touchent à leur fin, de vastes changements politiques et sociaux s’est déroulée en Ecosse. Voici donc, à cette époque bien définie de l’histoire de notre pays. l’histoire, nous reprenons notre récit. La Grande-Bretagne, lorsqu’elle apparaît de nouveau, a une au lieu de points de repère perpétuellement changeants, et de tribus toujours en mouvement, notre île est devenue le lieu d’habitation de quatre nations : les Bretons, les Pictes, les Les Écossais et les Saxons, chacun dans l’essentiel se contentant de rester dans des limites définies. Il nous aidera à nous rendre compte de la Grande-Bretagne de cette époque, et de la position relative des quatre nations qui l’occupaient, si l’on se figure une zone oblongue, avec une ligne tirée par son centre du nord au sud, une deuxième ligne tracée d’est en ouest, et en coupant le premier à angle droit, et en divisant ainsi la zone en quatre compartiments. Dans chaque de ces quatre compartiments distincts et séparés est une nation. Dans le nord-est division sont les Pictes, et dans le nord-ouest les Scots ; dans le sud-est se trouvent les Anglo-Saxons, et dans le sud-ouest les Britanniques. Il s’agit d’un aperçu approximatif de la Grande-Bretagne du VIe siècle. Passons une seconde fois sur le terrain, en traçant un peu plus précisément les frontières de ces quatre nations. Nous sommes à côté du berceau d’un grand un avenir que l’imagination la plus hardie n’aurait pas osé imaginer alors, est ici ne fait que commencer. Si le berceau des grands fleuves frappe l’esprit d’une certaine À plus forte raison les sources des nations destinées à arriver à l’empire impérial. Le L’ordre avait été donné à Rome : « Ôtez le diadème ! » Comment étonnée qu’on lui eût dit à cette heure : « Voici votre successeur. Et pourtant, c’est ce qui s’est passé. La leçon a souvent été enseignée à la mais peut-être n’a-t-il jamais été plus frappant que dans ce cas, que « ce qui est destiné à être grand doit commencer par être petit. Des quatre nations qui s’étaient divisées La Grande-Bretagne parmi eux avec leurs épées, nous commençons par les Anglo-Saxons. C’était un peuple de l’autre côté de la mer d’Allemagne. Ils occupaient le bas pays qui s’étendait le long de la côte nord de l’Allemagne, à partir du Rhin. Leurs sièges d’origine étaient Holstein, Le Schleswig, le Jutland et les îles de l’embouchure de l’Elbe, et leur transfert de l’autre côté de la mer jusqu’au rivage anglais, ce qui s’est fait par bandes successives ou expéditions, eut lieu au milieu du Ve siècle, et se poursuivit pendant de grandes partie de la suivante. Gildas et Nennius, les premiers écrivains britanniques, ont rapporté leur arrivée dans notre pays, avec une vérité substantielle sans doute, mais c’est peut-être aussi avec un mélange de fable. Ils disent qu’ils ont été invités par les Bretons, qui ont vu d’alarme et de terreur, leurs défenseurs romains étant maintenant partis, les essaims pictes se rassemblant sur leur frontière septentrionale. Les Saxons traversèrent d’abord la mer en tant qu’alliés, mais dans le et principalement en tant qu’envahisseurs. Ils avaient ouï dire que les Romains avaient quitté la Bretagne, ou s’y préparaient, et ils espéraient se servir eux-mêmes d’héritiers, avec leurs épées pour la terre fertile que les légions quittaient. Leur propre pays était pauvre et stérile. Pour subsister, ils étaient obligés de se rendre dans l’océan et de s’en nourrir. son commerce. Dans ces circonstances, il n’était pas anormal qu’ils veuillent posséder un pays qui était si près d’eux, et dont les richesses récompenseraient si bien les les ennuis de la conquête. L’armée d’invasion était composée de trois tribus, les Angles, les Jutes, et les Frisons, auxquels on donne le nom général de Saxons, mais tous trois appartenaient à une race commune, travaillaient dans des désavantages communs, et s’adonnaient à des Activités; Bref, c’étaient des pirates des mers, et, il est inutile d’ajouter, robustes et aventureux. Les auteurs auxquels nous avons fait allusion disent qu’ils ont suivi la de deux chefs célèbres, Hengista et Horsa. Ils avançaient, chassant les Bretons qui paraissent avoir été fort énervés par leur longue soumission à la la puissance romaine, et incapable de faire une résistance victorieuse. Les Britanniques vaincus se retirèrent dans l’ouest et le nord-ouest de l’Angleterre, où nous les trouverons formant une royaume par eux-mêmes. Les frontières des Saxons en Grande-Bretagne s’étendaient de l’État de Washington au sud jusqu’à Portsmouth. Les conquêtes futures, comme nous le verrons, étendirent leur domination sur le vers le nord jusqu’aux rives du Firth of Forth, infusant l’Anglian dans les comtés de Lothian et de Berwick, que l’on trouve encore dans cette population. Le nouveau royaume des Bretons s’étendait la côte ouest de l’île, s’étendant de la Cornouailles et s’étendant vers le nord par le pays de Galles, la comtés de Westmoreland et de Cumberland, et jusqu’à la Clyde. La capitale de cette Le royaume était la position fortement fortifiée sur le rocher Alcluith, le Dumbarton d’aujourd’hui. À l’est, la forêt d’Ettrick se partageait entre eux et les Angles qui habitaient depuis le Tyne jusqu’au Forth. L’ancienne frontière entre ces deux peuples peut encore être tracée sur la face du pays dans les restes de la haute digue de terre, connue sous le nom de Catrail, qui, commençant près de Galashiels, continue son cours sur la terre montagneuse jusqu’à ce qu’il se termine à Peel Hill au sud de Liddesdale. Les Bretons étaient d’origine celtique ; Non l’histoire enregistre leur arrivée dans le pays ; les Romains les y trouvèrent lorsqu’ils l’a envahie. Mais si tôt qu’ait dû être leur venue, ils ont été précédés d’un course précédente. C’est ce qu’attestent les monuments sépulcrals d’Angleterre. Les Pictes, ou Calédoniens, sont les troisièmes commande. D’une manière générale, ils occupaient toute la moitié orientale de l’Écosse à partir du Forth jusqu’au Pentland Firth. Ils habitaient à l’intérieur de limites bien définies, leurs limites étant les la mer d’Allemagne à l’est, et à l’ouest l’imposante crête de l’Argyllshire et de la Les montagnes du Perthshire, une chaîne de collines à laquelle on a donné le nom de Drumalban. Tacite les décrit comme « de grands membres et aux cheveux roux » Ils ont d’abord été rangés en quatorze tribus indépendantes ; Dernièrement, ils en vinrent à être regroupés en deux grands corps, les Pictes du Sud et du Nord, ainsi appelés selon qu’ils s’attardaient sur ce sujet ou sur le de l’autre côté de cette grande chaîne de montagnes qui, allant de Lochabar à Stonehave, se séparait leurs territoires. Dans la seconde moitié du VIe siècle, ils embrassèrent le christianisme, et s’unirent en une seule nation sous un roi puissant. Vastes et beaux étaient les territoires de les Pictes. Leurs terres étaient les terres à blé de Fife ; la leur était la riche carse des Tay ; la leur, c’était Strathmore, la reine des plaines écossaises, qui déploie son ample et sein fertile entre les Sidlaws au sud, et l’imposant rempart des Grampians au nord ; c’étaient les vallées boisées et pittoresques que la Dee et le Don Eau; la leur était la plaine de Moray, bénie par le climat du Devonshire ; les leurs, les les riches straths herbeux du Ross-shire ; la gigantesque plate-forme de landes et de montagnes, avec sa frontière non infertile, qui constitue les comtés de Caithness et de Sutherland. En contournant le cap Wrath, il y avait à eux des promontoires géants, avec les îles dispersées à leur pieds, que la nature semble avoir placé ici comme un rempart contre les grandes vagues de l’Atlantique, alors qu’ils s’enroulent devant la tempête depuis le rivage lointain d’un monde inconnu. En un mot, c’était à eux presque tout ce qui valait la peine d’être possédé en Ecosse, à l’exception des Lothian. Nous nous tournons enfin vers les Écossais. Ils ont été encore étrangers dans le pays auquel ils devaient donner plus tard un nom impérissable. Des quatre nations, les possessions des Écossais étaient les plus petites, et les plus petites. moins fertile. Le coin d’Ecosse qu’ils s’étaient approprié ne paraissait qu’un simple assemblage de montagnes rocheuses, séparées par les bras de la mer, susceptibles d’être inondées par des torrents de pluie, et obscurcie par de fréquentes brumes. Une terre inhospitalière, a-t-il dû paraître, par rapport au pays riche et plat de l’Ulster, d’où ils en avaient quelques-uns. Soit ils ont été à l’étroit dans leur ancienne patrie, ou abrégés dans leur indépendance si chèrement chérie, ou Ils étaient inspirés par l’amour de l’aventure et nourrissaient l’espoir confiant de devenir à la fin de la journée, les seigneurs de cette nouvelle terre, lorsque, abandonnant les rives verdoyantes du Loch Neah et les plaines fertiles d’Antrim, ils choisirent pour leur habitation cette région de ténèbres Collines. Les limites des Écossais étaient fortement marqué. Au sud, leur frontière était le Firth of Clyde. À l’est, c’était la longue et une haute chaîne de montagnes appelée Drumalban, la « crête dorsale de la Grande-Bretagne », Adamnan, le biographe de saint Colomba, l’appelle. Ces collines sont, en fait, la ligne de partage des eaux du district, séparant les rivières qui coulent à l’ouest de celles qui coulent deux à l’est, comme aujourd’hui ils séparent les comtés d’Argyll et de Peth. À un moment donné de l' Chaîne de Drumalban, il est impossible de dire le point précis, mais aussi loin que le vers le nord jusqu’à inclure la mousse de Crinan — la ligne de démarcation s’élançait vers l’ouest Morvern, et escaladant l’épaule de Ben More à Mull, il est sorti à l’Atlantique. Ainsi mesquine était l’Écosse de ce temps-là. Il comprenait Kintyre, Cowall, Lorn et les îles d’Islay, de Jura, de Colonsay et d’Iona, noms qui restent les empreintes ineffaçables de les chefs qui y conduisirent les premiers Écossais qui occupèrent ce sol. Nous avons tracé l’étroit presque identiques à celles de l’actuel comté d’Argyll, qui entourait le royaume et la nation des Écossais ; Cela nous amène à une question plus importante. D’où est venu le peuple que nous voyons aujourd’hui se planter au milieu des fjords et des rochers promontoires du sud de l’Argyll ? Tout le monde est d’accord pour dire. Ils venaient d’Irlande. Les premiers chroniqueur, dont le guide est la tradition, et l’historien moderne, qui marche à la lumière de Des faits constatés, vérifiés par des preuves ethnologiques et physiologiques, ne font ici qu’un. Ils nous montrent un petit groupe de colons traversant l’étroit détroit qui sépare le nord de l’Irlande du Mull of Kintyre, dans leurs coracles de cuir, sous la conduite de Fergus Mor, fils d’Erc. C’était en 502 apr. J.-C. De quel pays plus lointain venaient-ils ? À l’origine, nous avons déjà montré. Nous rejoignons maintenant leur entreprise là où l’histoire nous amène comme un peuple sédentaire, et c’est dans cette partie de l’Irlande qui forme le comté d’Antrim. À une époque reculée, qu’il n’est pas possible de déterminer aujourd’hui, un groupe de Des vagabonds étaient arrivés dans le nord de l’Irlande. À peu près à l’époque où Rome posait le première pierre de sa capitale dans les marais du Tibre, ce peuple, peut-être, était s’établissent sur les rives du Loch Neah, ou se regroupent autour de la falaises du Causway des Géants. Au fil du temps, l’un d’entre eux a eu le l’influence ou l’art de se faire élire roi. Le nom de ce chef était Riadha, ses fils lui succédèrent dans le gouvernement ; et ceux sur qui ils régnaient furent appelés Dalriades, du nom du fondateur de la dynastie, et du territoire qu’ils connus sous le nom de Dalriades. C’est le territoire qui figure sous le nom de Scotia dans les pages des chroniqueurs ; car il ne faut jamais oublier que, lorsque les les historiens parlent de l’Ecosse, c’est la Dalriada irlandaise, c’est-à-dire le comté actuel d’Antrim, qu’ils ont dans l’œil. Le nom de Scotia commença à être plus d’application générale, et à donner à l’ensemble de l’Irlande. Ce n’est que le douzième siècle que le nom d’Ecosse fut appliqué au pays de ce côté-ci de la Manche, c’est-à-dire à l’Ecosse d’aujourd’hui. C’était un descendant de ce premier roi de Ulster qui, d’après le témoignage du plus ancien chroniqueur irlandais, l’abbé Tighérac, un corps de ces Dalraids ou Scots d’Antrim, de l’autre côté de la Manche, pour leur trouver de nouveaux maisons au milieu des friths et des montagnes au sud du Loch Linnhe. Le nom de ce Le chef, nous l’avons dit, était Fergus Mor. C’est ainsi qu’a été fondée une nouvelle Dalriada, et nous Voyez une Écosse des deux côtés de la Manche irlandaise. 3 La capitale de la nouvelle Dalriada, ou ici l’Écosse, était située à la tête du Loch Crinan. Au milieu de l' ce qui est aujourd’hui la grande mousse de Crinan s’élève une colline isolée. Sur son sommet se trouvent les vestiges d’anciennes fortifications d’une grande force, tandis que les déserts environnants sont jonchés d’une débris divers de pierres et de cairns. Ces vestiges sont censés marquer le site de la première capitale de l’Écosse primitive. Il se dressait sur les rives de l’Add, un ruisseau qui serpente encore dans le bourbier ; d’où son nom Dunadd. Cette colonie naissante portait dans son sein un semence d’une grande puissance. Ces Dalriades, que l’on voit traverser la mer dans leur modeste Et il n’y avait pas d’autre moyen d’empêcher les gens d’y parvenir. Leur christianisme, nous l’accordons, a peut-être été très élémentaire. Il n’avait pas été érigée en système par l’érudition de l’exégète et les travaux de l’exégète commentateur; C’était la foi simple des premiers âges, et on ne s’attendait pas à ce qu’elle le fasse. fournissent ces brillants exemples de vertu évangélique que l’on peut chercher là où un la connaissance est appréciée, et où, par conséquent, l’influence de la vérité est plus grande. À à qui l’on donne peu, on exigera peu de lui. Mais entre un peuple sous l’autorité de la l’influence du christianisme, quoique partiellement, et un peuple sombré dans les pratiques de pïzenisme, comme l’étaient les populations pictes autour de ces nouveaux colons, il n’y aura jamais a trouvé une grande différence intellectuelle et morale. On a constaté que cette différence existait dans le en l’espèce. D’un naturel robuste et courageux, d’une noble indépendance d’esprit, colons ont apporté avec eux des qualités encore plus élevées, même celles qui sont engendrées par cette la foi vivante qu’ils avaient embrassée. Il y avait désormais une force divine agissant dans Écosse. La semence de la vie nouvelle, il est vrai, n’avait été déposée que dans un coin de la pays. Elle n’avait été confiée à la tutelle que d’une petite communauté, mais il a fallu racine dans le sol ; il a germé, il a poussé, et chaque année il s’est répandu plus largement à travers le terre. Il y eut un beau printemps dans le ministère des Culdees. Sous la direction des missionnaires de Iona, cette jeune vigne commença à pousser ses branches si largement, qu’elle toucha les Alpes sur d’un côté, et les rivages de l’Islande de l’autre. Mais ce bel arbre était destiné à être visité par des tempêtes furieuses avant d’atteindre sa pleine stature. Un hiver s’en mêla : son les branches étaient rayées ; son tronc a été mis à nu ; mais, malgré ces ravages, sa racine restaient encore dans le sol. Quand vint le XVIe siècle, une rosée abondante venant d’en haut descendit sur elle, et s’éveilla dans une énergie plus puissante que jamais la vie qui s’attardait dans le vieille malle. Le jeune arbre de l’ère culdéenne est devenu le géant de la période knoxienne. Fergus Mor, lorsqu’il traversa d’Antrim à qui est aujourd’hui la côte écossaise, était accompagné de ses deux frères Angus et Loarne. Ils étaient les pères de trois tribus, appelées « les trois puissants de Dalriada », parmi que la nouvelle Dalriada a été divisée. Cowall et Kintyre tombèrent dans le lot de la descendants de l’arrière-petit-fils de Fergus, Comgall de son nom, et ce nom, légèrement altéré, on peut encore le reconnaître dans le « Cowall » d’aujourd’hui. Les îles du Jura et Islay formèrent les possessions des descendants d’Angus. Ils avaient la mer pour leur frontière; et leurs territoires n’étaient ni stériles, ni dépourvus de pittoresque paysage, les contours fins et les riches couleurs pourpres des montagnes de la l’ancienne île, en particulier, tentant souvent les touristes d’aujourd’hui à travers les détroit qui la sépare du continent. Aux descendants de Loarne fut assigné le qui porte encore le nom, à peine altéré, de leurs ancêtres. Dans un centre entre les territoires de Cowall et de Lorn, a été placé, comme nous l’avons déjà dit, la capitale du petit État, Dunadd. 4 Chaque tribu était soumise à la l’autorité de son chef. Tout en possédant les prétentions limitées de la chefferie, les tribus reconnaissait en même temps l’autorité supérieure et plus grande du roi, qui exerçait sur toute la confédération. La souveraineté des premiers Écossais ne se limitait pas à une seule famille, dans laquelle il descendait comme une possession héréditaire. Chaque tribu, dans son à son tour, a fourni un occupant pour le trône lorsque celui-ci est devenu vacant. Au début, la prérogative de fournir un roi fut partagé entre la tribu de Comgall et la tribu de Fergus, par la suite, il fut partagé entre les deux tribus de Comgall et de Loarne. C’est en conformément à la loi irlandaise de Tanistrie que le pouvoir souverain passait ainsi alternativement d’une tribu à l’autre. Cette division en tribus est devenue, dans les jours qui ont suivi, une source de fréquentes calamités. Quand ces tribus furent divisées en d’autres, et que la nation se divisait en de nombreuses subdivisions de clans, des querelles surgissaient souvent frontières de leurs territoires respectifs, et des batailles furieuses se sont déroulées la question de savoir qui devrait posséder cette étendue de lande stérile, ou qui devrait s’appeler lui-même le propriétaire de cette montagne, dont le sol rocailleux et les flancs escarpés défiaient les opérations de la charrue. La fortune des Écossais de Dalriada leur flux et reflux ; mais, bien qu’en dents de scie, leurs affaires étaient dans l’ensemble progressistes. Ils vivaient en paix avec leurs puissants voisins, les Pictes, et ils récoltaient les cette sage politique dans un siècle de prospérité et de progrès presque ininterrompus. Au cours de cette période, le période la plus heureuse de leurs premières annales, ils ont fait de leur pays un pays compact et, en le considérant par rapport aux tribus qui les bordaient, l’État puissant. Libérez-vous de la exigeants et appauvrissants de la guerre, ils étaient libres de concentrer leurs l’énergie de mettre leur territoire en culture, dans la mesure où son caractère montagneux autorisé. La zone qu’ils entouraient était étroite, mais ils s’efforçaient de augmenter sa fertilité par la charrue plutôt que d’en étendre les limites par l’épée. Mieux valait un domaine riche, quoique petit, qu’un grand mais stérile. Leur petit royaume était presque enfermé tous les points par les possessions beaucoup plus vastes des Pictes. Le territoire de ce guerrier les gens couraient le long de toute la frontière orientale des Scots, puis balayaient au nord, il descendait le long du rivage, et les enfermait en partie à l’ouest, laissant n’ouvrir que la ligne de tir de la Clyde, et le littoral regardant vers l’Irlande. Écossais Dalriada gisait, pour ainsi dire, dans les étreintes du Pictland. Les Pictes, en tant que plus nombreux et plus nombreux les plus puissants, pouvaient, s’ils en avaient l’esprit, pousser les colons à la mer ou à la mer. de l’autre côté de la Manche. En effet, peu de temps après leur établissement, ils firent quelques tentatives pour les déloger, mais s’ils pensaient que ces nouveaux voisins étaient trop peu nombreux et trop insignifiants de se donner la peine de les expulser, ou s’ils jugeaient que leurs montagnes n’en valaient pas la peine d’asservissement, ou s’ils rencontrèrent une résistance plus forte qu’ils ne l’avaient escompté à ce sujet, il est maintenant difficile de le dire ; mais une chose est certaine, c’est que les Écossais ont tenu bon, et refusèrent de retirer ou de rectifier leur frontière en présence des Pictes. Il n’y aurait pas eu de Il s’ensuivit, selon toute probabilité, une série de raids et de combats entre les deux nations, qui occasionnerait une grande effusion de sang, et n’aurait laissé d’autre trace que les cairns qui aurait parsemé les landes et les flancs des collines, sans l’occurrence d’un événement qui influença puissamment les relations des deux peuples, et forma un lien si bienfaisant qu’il n’y a pas eu de Pictes luttant contre les Pictes pendant cent ans. Écossais, ni Scot contre Picte, ni l’un ni l’autre ne convoitaient une largeur d’un pied du territoire de la Il n’y eut pas non plus de bataille ni d’effusion de sang entre les deux nations. 5 Tournons-nous vers à cet événement. NOTES 1. Attacotti bellicosa hominum Ammien Marc., xxvii. 8. 2. Ammien Marcell., lib. XXVIII. c. 8. 3. Tigh., 502-574. Chron. Pictes et Scots, p. 130. Adam., Vit. Colum. (Reeves), app. 2, p. 435. Bed., Eccl. Hist., lib. III., ch. 3. 4. Skene, L’Écosse celtique, vol. t. I, p. 229. 5. Skene, vol. i. 276
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