CHAPITRE  XV.


CALEDONIAN MAISONS—HABITATIONS LACUSTRES.

À ce stade, accordons une rapide coup d’œil sur les habitations des habitants de l’Ecosse pendant les premiers siècles de notre ère. notre époque. La rétrospective dans laquelle nous entrons maintenant mettra sous les yeux un tout autre l’état des choses par rapport à celui qui existe aujourd’hui, et présentera un contraste aussi grand entre les nouvelles périodes de l’histoire de notre pays dans ce cas particulier, comme dans celui les détails qui viennent d’être examinés.

L’Ecosse du dix-neuvième siècle est peut-être le pays le plus parfait du globe. Nous ne disons pas qu’il est le plus grandiose : il est la plus complète. Il réunit dans ses limites étroites toutes les variétés de paysage : rivière, lac, océan, frith, plaine arable, la forêt florissante, l’obscurité colline. Il a des villes trônantes, des landes solitaires où paissent le troupeau de bois, des rochers escarpés où les l’aigle bâtit son nid et ses sommets si élevés que, dans certaines saisons, la lueur blanche de On voit la neige sur eux tout l’été. Rassemblés ici dans un espace étroit sont tous les beautés naturelles que le voyageur doit chercher ailleurs sur de vastes territoires. C’est pas un jugement qui naissait d’un amour trop affectueux de la patrie, et d’un œil étranger à la paysages d’autres pays, et ce que l’on appelle parfois des terres plus belles. C’est une conclusion qui n’a pas été délibérément après une comparaison, par observation personnelle, de l’Ecosse avec presque tous les pays de l’Europe, avec aussi le plus célèbre des pays d’Asie, et avec certains de ceux d’Afrique. Sans être injustes envers ces pays, nous avons le droit de affirment que les paysages de l’Ecosse ont une grâce tranquille, une beauté pittoresque et une délicieuse gradation de paysages, du plus chaleureux au plus romantique et au plus grandiose, en passant par le dans les mêmes limites dans les pays européens ou asiatiques. Mais ces dotations et les attractions sont le don de la nature, et la seule part que l’homme y ait eue, c’est qu’il a contribué à leur développement par une culture soigneuse et habile du sol. Ce n’est pas le cas de ceux-l d’autres attractions que nous allons maintenant aborder. Ceux-ci sont plus purement la production de l’homme, et forment ainsi une mesure plus précise de l’avance des habitants.

C’est l’Ecosse du premier siècle que nous rendrons, celle qui fut effrayée par la nouvelle de l’invasion d’Agricola. Quoi différence entre les édifices du pays d’où était venu Agricola et ceux de le pays dans lequel il était maintenant arrivé. Le premier était alors dans toute sa splendeur. Les échos de les pas du grand César, et les accents éloquents de Cicéron s’attardaient encore au milieu de ses temples et ses statues. La maison dorée de Néron couronnait le Palatin. Le Panthéon, avec sa salle de bronze bruni n’avait pas encore perdu sa grandeur immaculée. Le petit temple de Vesta, dont vingt siècles n’ont pu effacer entièrement la grâce incomparable, s’élevait comme une fleur blanche dans le marbre sur les rives du Tibre. Le tas titanesque de la Le Colisée s’élevait lentement, étage par étage, jusqu’à son achèvement. Plus d’une villa sénatoriale et le temple classique brillait le long des Apennins ; et éparpillés dans les plaines à leur Les pieds étaient des villes et des villages sans nombre. C’est à peine s’il y avait un rocher ou une fontaine dans tout cette belle terre que l’art de la Grèce, travaillant dans le marbre de l’Italie, n’avait pas ornée avec statue ou sanctuaire. Ou couronné d’autres gloires architecturales. Tel était le pays qui le général romain était parti. Comme il était différent de ce dans quoi il était venu !

À l’époque dont nous parlons, il y avait pas un édifice de pierre dans toute l’Ecosse. On n’en connaît pas alors l’existence, car il n’y a pas de vestiges architecturaux qui remontent à bien avant l’époque d’Agricola. Le premier maçonnerie que les Calédoniens ont vue était très probablement la ligne de mur romain qui s’étendait entre le Forth et la Clyde. Qu’ils aient pris leur première leçon de Nous ne savons pas si nous construisons en pierre. Il y en avait déjà, et il y en avait déjà eu auparavant À l’époque de César, les structures en pierre dans leur pays ; mais ceux-ci ont été élevés en relation avec avec leur religion, et étaient du même genre grossier et simple avec les piliers commémoratifs et des autels de pierre que les indigènes de ces pays d’où ils étaient venus, et dont les rites ils avaient apporté avec eux, mis en place pour le culte ; car l’histoire montre que les premiers travaux de l’homme dans le département de la construction en pierre étaient en rapport avec la religion. Il trouve pour sa propre demeure une tente, ou une caverne, ou une chambre dans la terre, mais il dresse son autel au-dessus du sol, et accomplit ses rites à la face du soleil. Il y avait des temples si grossiers déjà en Ecosse, dont nous avons déjà parlé. Mais bien que les Calédoniens, par certains Des artifices merveilleux et encore inexpliqués, exigeant de l’habileté autant que de la force, ont été capables d’ériger d’immenses blocs en autels de sacrifice, leur art ne leur a pas appris à se construisent des habitations.

De quelle sorte étaient donc les habitations de les premiers Calédoniens ? Ils doivent avoir besoin d’être à l’abri des éléments, et ils doivent avoir besoin Ayez un lieu de retraite où dormir la nuit. Leurs demeures, en vérité, n’étaient pas bien supérieures à celles des animaux qu’ils poursuivaient sur leurs montagnes. Ils ont creusé trous dans le sol, et en temps de guerre, ou pendant le froid de l’hiver, ils s’enfonçaient ces habitations souterraines, comme le faisaient les Allemands du même âge. En temps de paix, ou en par le beau temps de l’été, ils laissèrent leur caverne dans la terre, et vécurent au-dessus du sol dans des habitations grossières construites en acacias et en boue, et couvertes de chaume avec des roseaux de paille, dont nous avons parlé dans un chapitre précédent. De ces humbles débuts naquit l’Écosse villes d’aujourd’hui. Alors que les capitales de l’Asie et d’autres pays ont été lentement descendant de la splendeur à la ruine, et ne valent guère mieux que des monticules d’ordures, les les villes d’Écosse, dans le même intervalle, se sont élevées du wigwam sur la lande, avec la brume froide qui s’insinue autour d’elle, jusqu’à la métropole royale qui se niche au pied de son grand rocher, qui s’élève couronné de son château gris, « un poème de pierre », regardant le sein argenté du Forth et les riches plaines des Lothians.

Outre les habitations que nous avons décrites, la grotte souterraine et la structure d’acacias avec son toit de chaume, il y avait une autre classe d’habitations qui étaient communes en Écosse. Ils marquent, il est probable, un deuxième étape de l’humble architecture de l’Écosse primitive, en voyant leur construction fait preuve d’un peu plus d’ingéniosité et d’art mécanique que les structures grossières qui ont précédé eux. Ceux-ci sont connus sous le nom d’habitations lacustres ou lacustres, se trouvant sur les rives des lacs. Cette classe particulière d’habitations est commune à l’Ecosse, avec d’autres pays du nord de l’Ecosse. l’Europe, plus particulièrement l’Allemagne, l’Italie et la Suisse. Ce sont les mémoriaux que nous sommes disposés à penser, à des temps troublés. Le sol marécageux sur lequel ils se tenaient, et le froid l’air du lac qui les surplombait, a dû les rendre malsains en tant que lieux de vie et l’on ne voit guère ce qui pourrait inciter les indigènes à choisir de tels sites, à moins que la présence d’un danger, qui rendrait les moyens de défense et échappe à la première considération dans le choix d’un lieu de résidence. En cas d’attaque soudaine, le occupants pouvaient couper le passage qui les reliait au rivage et isoler leur domicile; et si cela n’assurait pas leur sécurité, ils pouvaient plonger dans les eaux de le lac, ou s’échapper dans leurs canots.

Matériaux abondants pour la construction de Ces habitations étaient à portée de main. Leurs bâtisseurs, portant leur hache de pierre sur leurs épaules, ou leur hache de bronze, réparée au bois le plus proche, et coupa les arbres les plus propres à leur but. Traînant les troncs jusqu’au lac, ils s’enfonçaient en rangées de pieux, en partie sur la rivage, et en partie dans l’eau, et posant les bois en travers sur le dessus des pieux, Ils formaient un plancher à quelques pieds au-dessus de la surface du lac. Au-dessus de ce premier étage Ils en posèrent un second, consistant en une couche de pierres, ou un pavage de drapeaux. Cela a permis à un le feu, arrangement bienvenu dans une demeure si humide et si inconfortable, à allumer, et un peu de cuisson nécessaire à faire. Lorsque nous creusons dans le sol et le gazon qui se sont accumulés au-dessus de ces demeures d’un temps ancien et d’un peuple ancien, et mettre à nu leurs restes, nous trouvons clairement les signes de leur ancienne occupation humaine traces dans les cendres et le bois calciné qui gisent en tas au milieu de leurs planchers. Mêlés à ces braises éteintes depuis longtemps, il y a les os du cheval, du bœuf, du mouton, le cerf et d’autres animaux, dont la chair servait de nourriture aux habitants. Main On trouve aussi des querns, qui témoignent d’un peu de culture du sol, et de l’usage de la terre. farineuse à leurs repas.

Entre autres fragments de ces banquets de il y a deux mille ans, il y a quelques ustensiles culinaires. Certains d’entre eux sont en argile, d’autres en pierre. L’abondance, plutôt que l’élégance, régnait sans doute à ces divertissements, mais le La présence de ces simples vases montre qu’un peu de soin avait commencé à être pris dans le préparation des viandes, et que les repas pris à ces tables ne se limitaient pas à un seul plat. La parure de la personne n’était pas non plus complètement négligée. Nous traçons, même dans ces demeures grossières, la présence et l’orgueil de la beauté féminine dans les petits bibelots, comme des perles de silex et de bronze, qui se retrouvent aujourd’hui dans ces anciens amas de débris. Certains de ces articles sont de facture romaine, ce qui montre que les habitations lacustres ont continué jusqu’à une période relativement tardive. Il ne reste plus qu’à mentionner que, dans le de ces demeures lacustres, qui chevauchaient le bord du lac, il était Il n’est pas rare de percer une petite ouverture, quelque chose comme une trappe, à travers laquelle les poissons, alors qu’ils nageaient en dessous, pouvaient être harponnés et attrapés, et ainsi un ajout non malvenu a été fait aux délicatesses de la table.

Il y avait encore une autre classe de lac habitations d’un ordre supérieur connu de l’Écosse de ce temps-là. Ceux-ci pointent distinctement aux moments de danger, et montrent que le désir de la sécurité était un sentiment prédominant dans la sélection de ces retraites extraordinaires. Les habitations lacustres dont nous allons maintenant parler ne se trouvait pas sur la rive, mais dans le lac lui-même, à une distance considérable de rivage, ayant l’eau ronde et ronde, large et profonde servant de fossé à leur défense. Les détenus avaient accès à la terre par un long et étroit chemin de planches, reposant sur Enjeux. Ce chemin ou ce pont pourrait être coupé à l’approche d’un danger, tout comme le Le pont-levis d’un château est levé face à un ennemi. Quand les Calédoniens construire un lacustre au-dessus de ce genre, ils choisirent une île basse, ou banc de sable, couverts par le lac jusqu’à une grande profondeur, et ont procédé à l’installation de leur structure dans la suivant sagement. Ils ont d’abord clôturé le site avec une rangée de piquets solides. En dehors de cette Ils construisirent une cuirasse de bois, composée de grandes poutres de chêne, posées horizontalement, et en y enfonçant des piquets verticaux. Grands troncs arrondis d’arbres, entassés sur les autres, et maintenus en position par les pieux droits, s’élevaient comme un rempart de pierre château rond, et compléta les fortifications de ces citadelles lacustres, qui devaient avoir n’était pas d’une force méprisable.

À l’intérieur de la zone délimitée par ce Le rempart a d’abord été posé un plancher de rondins. Par-dessus on mit des poutres de chêne, et on leur donna un encore plus solide pour ceux qui vivaient à bord de ces lieux, moitié château, moitié navire, et adapter le sol à tous leurs usages, il y avait enfin un pavé de pierres plates. Sur cette couverture supérieure était placé le foyer. Les murs qui s’élevaient sur ces fondations disparus depuis longtemps, mais il n’y a pas de doute qu’ils étaient composés des mêmes matériaux, et construit avec le même soin, qui a été accordé aux substructions. Le La forêt de chênes, comme nous l’avons dit, était la carrière que les constructeurs de l’époque avaient recours. L’abattage d’un arbre était une affaire plus facile que l’excavation d’un bloc. Est-ce que leur connaissance de l’art, ou les outils avec lesquels ils travaillaient leur permettaient, ils ont élevé leurs habitations lacustres en pierre. Il existe de tels tissus lacustres. De même l’urgence a forcé les hommes à adopter, dans les temps historiques, le même expédient pour auxquels ces gens grossiers des âges lointains avaient recours. Au lieu d’un lac écossais ou suisse, Prenons les bas-fonds de l’Adriatique. Venise est un superbe exemple d’une domicile. La terreur de l’avancée des Goths poussa la population du nord de l’Italie à chercher refuge dans les vasières à la tête de la mer Adriatique. Là, ils leur construisirent un ville. Ses fondateurs, cependant, n’ont pas choisi, non pas le chêne, mais le marbre avec lequel construire leurs palais lacustres, et bien que Venise garde encore la tête au-dessus de la boue de la Adriatique, c’est aussi vraiment une création lacustre que n’importe laquelle des habitations lacustres enterrées de Écosse.

Le spécimen le plus parfait d’un lac ou crannog, qui n’a pas encore été mis au jour dans notre pays, est celui de Lochlea, près de Tarbolton, Ayshire. Il a été fouillé en 1879. Une quarantaine d’années avant cette époque, le la surface du loch ayant été abaissée par le drainage, le site du crannog est devenu visible en été comme une petite île à environ soixante-quinze mètres de la rive sud. Lors d’un second drainage qui a lieu, les pieux dont le crannog a été construit montrent leurs têtes forment un cercle d’environ vingt-cinq mètres de diamètre. Courir autour d’eux là-bas a été trouvé, en creusant, une cuirasse de pieux et de poutres de chêne, de la manière dont nous avons déjà décrit, comme d’habitude dans de telles structures. À l’intérieur, il y avait un plancher de planches brutes reposant sur des poutres transversales en chêne. Ceux-ci étaient recouverts au sommet, près du centre, d’un pavé de pierres plates, qui avait servi de foyer. Les bonnes dimensions de la La cheminée suggère une abondance de bonne humeur et de nombreux serviteurs ou invités. Le château n’était pas un ermitage. Si l’on ne voyait pas dans les mers un luxe qui s’est développé au-delà des mers. il était amplement garni, sans doute, de la nourriture qui lui était fournie par le lac dans lequel il se trouvait. elle était debout, ainsi que les pâturages et les bois qui bordaient le rivage.

Cet appartement central, la cuisine et la salle à manger dans l’une d’elles, car le repas était probablement pris dans la même chambre où il était était cuite, — était en outre entourée d’un fort ouvrage tout autour de la chaussée centrale. Mélangés aux cendres de l’âtre, on a trouvé les ossements de l’habituel animaux, ainsi que des instruments de corne de cerf, des quernes, des plats en bois, des verticilles de fuseau, et de nombreux outils et armes en fer, tels que des fers de lance, des couteaux, des poignards, des scie de bûcheron, un ciseau à mortaise et articles similaires. Une longue rangée de piquets, vers les terres, a montré qu’il existait une passerelle par laquelle les détenus pouvaient se tenir communication avec le rivage. Cette passerelle pouvait être coupée avec à peine plus de travail, et en un espace presque aussi bref qu’il en faut pour vivre un pont-levis, et lorsqu’il est ainsi coupé, le Le château était complètement isolé. Nous avons contemplé les vestiges de structures plus ancienne, probablement, que les fondations de Rome.

Ce qu’il y a de plus touchant, c’est de lire ces d’un monde qui a si complètement disparu – pas un monde qui a existé dans un lointaine, mais qui a prospéré sur le sol même que nous foulons quotidiennement, et sous le même ciel sous lequel se déroule notre vie moderne. Notre pays est un livre contes antiques, d’amours et de haines, de banquets et de batailles, qui ont été jouées et terminées avant que celles qu’Homère a chantées aient été commencées. Pas une ligue ne peut voyage, pas un acre ne pouvons-nous nous présenter, mais nous en voyons un autre et encore un autre fragment de Cette chronique de l’ancienne terre et des hommes d’autrefois, usée par les intempéries, mais véritable.

Sous la surface sombre de la mousse de Lochar se trouvent les esquifs dans lesquels les aborigènes avaient l’habitude de traverser son les eaux — des troncs de chêne vidés dans des canots au moyen du feu et d’une hachette de pierre. 1 Sur les rives de la Clyde, les petits navires de ces « anciens marins » ont été déterrés en grand nombre. Un canoë échoué a été retrouvé sous l’ancien St. Enoch’s, à Glasgow. Un autre a été déterré à la croix. D’autres ont été exhumés dans d’autres quartiers de la ville, encore plus loin du lit actuel de la rivière. Cet artisanat ancien – comme c’est différent des cuirassés que l’on voit aujourd’hui sur la Clyde-- sont de différentes grandeurs, de six pieds de longueur sur deux de largeur à dix-huit pieds sur six. En ce temps-là, les eaux de la Clyde, au lieu de couler entre les quais de pierre qui les confinent aujourd’hui, s’étendit en un noble estuaire, de cinq à dix pieds de profondeur, couvrant l’emplacement de la ville, et quand Les vents d’ouest l’emportaient, fouettant de leurs flots la base de la colline sur laquelle maintenant se dresse la cathédrale. Cela a l’air d’un rêve fou, et pourtant c’est un fait indubitablement attesté que des flottes de canots se rendaient autrefois là où les rues, les églises et les marchés d’affaires de Glasgow s’étend aujourd’hui, et une partie non négligeable du commerce de l’empire est de nos jours.

Les mêmes changements magiques ont été opérés le long des rives de nos autres estuaires et rivières. L’océan a inondé les terres de Carse de Stirling et Falkirk, dans un âge lointain, et la baleine gambadait là où maintenant le laboureur on le voit tracer son sillon dans le sol riche. Dans le même district, les vagues de maïs jaune chaque automne sur les canoës ensevelis et les squelettes de monstres marins avec des harpons de corne de cerf à côté d’eux. En face de la falaise qui borde la carse au nord, à un élévation à laquelle la marée ne monte jamais de nos jours, est encore visible l’anneau de fer à que le pêcheur fit attacher sa barque à la veille. Un large front océanique, délimité par une ligne droite lignes de démarcation, enfoncées loin dans le pays où maintenant le Forth serpente pittoresquement à travers hameaux, vergers et champs de maïs. La vallée du Tay a subi des changements similaires, le résultat du soulèvement de la terre, et l’abaissement du niveau de la mer qui en a résulté autour de nos rivages, et du retrait de l’océan de nos estuaires. Des collines qui jadis s’élevait à pic des eaux de nos friths, ont maintenant une ceinture de plaine délicieuse à leur pieds, avec des fermes et des clochers d’église s’élevant au-dessus de leurs bois. Le domaine des tribus finlandaises, encore assez nombreuses, en ont été quelque peu réduites, mais la L’acquisition est précieuse pour les habitants de la terre. Les portions ainsi offertes à L’Ecosse, par le vieil océan, est l’un des meilleurs sols producteurs de maïs et fruitiers qu’elle Possède. Il est à noter en outre que le don était tardif. Le Calédonien primitif, si l’on en juge par les signes que nous avons indiqués, ne possédait pas ces terres. Ils sont venus peu de temps avant l’avènement de l’homme civilisé, car il ne pouvait les utiliser de manière rentable. Il s’ensuit que nous avons une Ecosse plus grande et plus riche que notre ancêtres le savaient. Car, outre les landes et les montagnes, qui, bien que comparativement stérile, le Calédonien, néanmoins, aimait tendrement et combattait pour un cœur vaillant et un bras robuste, comme le montre clairement la lutte patriotique que nous allons maintenant raconter, nous possédons aujourd'hui plusieurs milliers d’acres de terres carse, qui non seulement contribuent en grande partie à remplir nos granges, mais ravissent les yeux, en les voyant former nos paysages les plus doux et les plus agréables


NOTE DE BAS DE PAGE

1. Wilson, L’Écosse préhistorique, p. 30-40. Edin. 1851.


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