Page 18 - H

Version HTML de base

livre
comme étant un baptême des esprits, c'est à dire «un
baptême des démons»: «Vim Malgo (Cri de Minuit) ajoute à cela: «Ici aussi
il ne
s'agit pas d'un baptême de l'Esprit mais d'un baptême des esprits»
. Je suis
reconnaissant pour la vue claire que manifeste ici Vim Malgo. «...les démons se
font passer pour Jésus. En plus, il devient clair ici, que
le soi-disant baptême
de l'Esprit est, dans le mouvement charismatique, habituellement la porte
d'entrée des démons
. Les expériences faites avec le mouvement charismatique
ainsi nommé nous apprennent que nous devons de plus en plus prier pour
recevoir le don du discernement des esprits et que par la foi et l'obéissance
nous devons nous laisser conduire dans toute la vérité par la Parole de Dieu et
le Saint-Esprit.»
.
La glossolalie:
Le terme vient de deux mots grecs qui signifient "parler en langues". Il s'agit
d'un don particulier que les apôtres avaient reçu le jour de la Pentecôte pour
exercer leur ministère (Marc 16:14-20),
signe miraculeux qui leur était
réservé pour la fondation de l'Église primitive
, lorsqu'ils se mirent à louer
Dieu en des langues étrangères comprises des juifs de la diaspora venus en
pèlerinage à Jérusalem (Actes 2:9-11). On appelle cela aussi la xénoglossie,
l'aptitude surnaturelle et miraculeuse à s'exprimer intelligiblement en des
langues étrangères qu'on n'a pas apprises. Mais chez les pentecôtistes le
chrétien qui ne "parle pas en langues" (langage extatique incompréhensible)
n'est pas "baptisé de l'Esprit". Il est donc considéré comme un "chrétien de
second ordre", voire comme une personne qui n'est pas authentiquement
chrétienne. La recherche "à tout prix" de cette expérience "spirituelle" ou
"fausse bénédiction" amène inévitablement des désordres psychologiques chez
l'individu.
Un grand débat s'est instauré autour de la question de savoir si la glossolalie
pratiquée dans l'Église de Corinthe (1 Corinthiens 14) et par les pentecôtistes
16