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Les Dominicains ou «Chiens de Dieu» firent de même avec
les anciens Vaudois en falsifiant leurs écrits pour en faire
des hérétiques.
On en perd son latin. Mais les controverses théologiques
allaient connaître un apogée aux IVe et Ve siècles. Il fallut
pas moins de trois conciles pour régler la nouvelle hérésie
impériale d'une Trinité spéculative de trois personnes en
Dieu, entre autres, les questions de la filiation divine de
Jésus et de sa naissance humaine, tant les querelles
étaient vives.
Panique à Alexandrie
Vers 318-320, Arius, un prêtre d’Alexandrie, déclenche
une crise majeure avec ses thèses consacrant l’infériorité
du Fils par rapport au Père. Il refuse de reconnaître qu’à
l’instar de Dieu, le Fils – ou le Logos – a toujours été. Pour
lui, le Fils a été créé du néant par la volonté du Père. Le
Fils n’est pas vrai Dieu, mais il est d’une autre substance
que le Père. Cette position, avec quelques variations, est
celle des Témoins de Jéhovah moderne. Le Logos est
limité, et ne peut connaître parfaitement son Père. En
somme, le Fils est étranger à l’essence du Père. Pour
résumer, l’arianisme professe une sorte de trithéisme
subalterne. Mais l’arianisme a du succès et se diffuse
assez largement. L’empereur Constantin convoque un
concile à Nicée en 325 pour régler ce problème. L’erreur
d’Arius est condamnée, la relation entre le Père et le Fils
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