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notamment issues de Justin de Naplouse. Les
personnalités les plus représentatives de cette mouvance
sont Paul de Samosate et Sabellius. Le monarchianisme
est originaire d'Asie Mineure et, avant qu'apparaisse la
théologie du Logos, représente dans un premier temps une
réaction contre les courants gnostiques du christianisme
vers le milieu du IIe siècle, notamment les valentiniens. Le
monarchianisme est la conception divine de la plupart des
chrétiens de cette époque: le logos éternel sortant de Dieu
le Père révélé en Jésus-Christ lors de son baptême. Par la
suite, dans le cadre du développement théologique du
christianisme, et dans l'idée de maintenir l'unité divine —
la monarchie —, le monarchisme sous Sabellius présente
Dieu en trois différents modes ou aspects intérimaires.
Selon ces conceptions de l'unité divine, les
monarchianistes seront amenés à s'opposer à l'hérésie
orthodoxe de la Trinité au fur et à mesure de la formation
de son dogme. Le Sabellianisme, comme nous avons vu,
n'a aucun rapport avec la tendance modaliste
patripassianisme de Noët et Praxéas pour lesquels, par
exemple, c'est le Père qui a souffert en Jésus; ou encore
avec l'adoptianisme ou monarchianisme dynamique de
Paul de Samosate qui affirme que Jésus n'était qu'un
homme qui avait été adopté par Dieu lors de son baptême.
Le modalisme de Noët et Praxéas était fortement
biblique, sa faille était qu'il n'avait pas été élaboré
davantage et des crapules comme Sabellius s'en
emparèrent pour le déformer et le reconstruire en un
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