L'EK-KLESIA
LA PLUS GRANDE DES ARNAQUES
par Jean leDuc
Juillet 2025
Mise en pages par
Jean leDuc et Alexandre Cousinier
***
TABLE DES MATIÈRES
LES GRANDES ARNAQUES DE L'HISTOIRE
L'EK-KLESIA LA PLUS GRANDE DES ARNAQUES
ÉTYMOLOGIE RÉELLE DU MOT EK-KLESIA
UNE RELIGION D'ESCROCS SPIRITUELS IDOLATRES
LES MARQUES DE L'EKKLESIA OU APPEL À RENAITRE
L'EKKLESIA SPIRITUEL DES ÉLUS EN JÉSUS-CHRIST
***
LES GRANDES ARNAQUES DE L'HISTOIRE
Les "grandes arnaques" désignent des escroqueries de grande envergure, souvent complexes et impliquant des sommes importantes. Elles peuvent être financières, impliquer des faux investissements, ou relever de l'usurpation d'identité. Selon Service-Public.fr, on retrouve parmi les arnaques courantes: le phishing, les escroqueries à la location immobilière en ligne, et les arnaques sentimentales. Les arnaques les plus importantes peuvent prendre la forme de systèmes pyramidaux comme le système de Ponzi, ou concerner des fraudes fiscales de grande ampleur, comme l'arnaque à la TVA sur le CO2. Voici quelques exemples de grandes arnaques: Les arnaques financières: Système de Ponzi: Un système frauduleux où les premiers investisseurs sont payés avec l'argent des nouveaux entrants, créant l'illusion d'un investissement rentable avant de s'effondrer. Bernard Madoff est un exemple célèbre de ce type d'escroquerie. Arnaques à la TVA: Certaines entreprises ont frauduleusement réclamé des remboursements de TVA sur des transactions fictives ou illégales, comme l'arnaque à la taxe carbone. Fausses plateformes d'investissement: Des plateformes frauduleuses proposent des investissements dans des crypto-monnaies ou d'autres placements atypiques avec des promesses de gains élevés. Les arnaques à l'identité: Usurpation d'identité: Des individus se font passer pour d'autres afin d'obtenir des informations personnelles, des biens, ou de l'argent. Hameçonnage (phishing): Des tentatives frauduleuses de récupération d'informations personnelles par email ou SMS, souvent en se faisant passer pour des organismes de confiance. Selon Les clés de la banque, le phishing est une des cybermenaces les plus courantes. Les arnaques immobilières: Escroqueries à la location: Des individus louent des logements qu'ils ne possèdent pas ou encaissent des dépôts de garantie sans donner accès au logement. Service-Public.fr mentionne les arnaques à la location immobilière en ligne comme un type d'escroquerie courant. Arnaques sentimentales: Escroqueries amoureuses: Des individus créent des relations sentimentales en ligne dans le but d'extorquer de l'argent à leurs victimes. Arnaques en ligne: Rançongiciels (ransomware): Des logiciels malveillants qui bloquent l'accès aux données d'un ordinateur ou d'un réseau et demandent une rançon pour les débloquer. Vente de faux produits: Vente de produits contrefaits, ou de produits qui ne correspondent pas à la description. Il est important d'être vigilant et de prendre des précautions pour éviter de tomber dans ces pièges. Il est conseillé de vérifier l'authenticité des sites web, de se méfier des offres trop alléchantes, et de ne jamais fournir d'informations personnelles à des inconnus. En cas de doute, il est recommandé de contacter les autorités compétentes ou de consulter des organismes spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité, comme cybermalveillance.gouv.fr.
L'art de l'escroquerie:
l'histoire de 5 célèbres arnaqueurs
L'histoire de 5 célèbres arnaqueurs -
Les escrocs existent depuis des siècles, s'attaquant à des personnes sans
méfiance et exploitant leurs désirs de richesse et de sécurité. Qu'il s'agisse
de systèmes pyramidaux élaborés ou de vols d'identité audacieux, l'histoire est
remplie de récits d'escrocs rusés.
Si les méthodes et les moyens utilisés étaient différents avant l'ère d'internet, la nature fondamentale de l'escroquerie reste inchangée: tromper les autres pour en tirer un profit personnel.
Voici 5 des imposteurs les plus célèbres de l'époque pré-numérique.
Charles Ponzi, le père
du système pyramidal -
Charles Ponzi, un immigrant italien arrivé aux États-Unis en 1903 avec seulement
2,50 dollars en poche, est surtout connu comme le créateur du "système de Ponzi".
Ponzi a découvert les différences entre les taux de change des timbres postaux internationaux, qui valent chacun 5 cents. Voyant là une occasion de gagner de l'argent, il a commencé à acheter des timbres bon marché dans des pays où la valeur de la monnaie baissait et les a échangés contre de l'argent aux États-Unis.
Plus tard, il a recruté des personnes en Europe pour lui envoyer des timbres qu'il a revendus aux États-Unis avec profit. Ponzi a étendu son système en promettant aux gens ordinaires d'énormes retours sur investissement, attirant des milliers de personnes qui lui confiaient leur argent. Cependant, au lieu d'investir l'argent comme il l'avait promis, il utilisait les fonds des nouveaux investisseurs pour payer les rendements aux investisseurs précédents.
Ce modèle pyramidal insoutenable, connu et utilisé par la suite par de nombreux autres, a fini par s'effondrer.
Victor Lustig, l'homme
qui a vendu deux fois la Tour Eiffel:
En 1925, Victor Lustig apprend par un journal que l'entretien de la Tour Eiffel
est devenu coûteux.
Se faisant passer pour un fonctionnaire, Lustig convainc des ferrailleurs que la Tour Eiffel est vouée à la démolition. Il obtient un devis d'un ferrailleur en France, vend les droits de récupération du métal, encaisse une somme importante et disparaît aussitôt. Le ferrailleur avait tellement honte de s'être fait avoir qu'il n'est pas allé voir la police.
Après l'escroquerie, Lustig s'installe à Vienne, mais il revient à Paris un mois plus tard pour essayer de vendre la Tour Eiffel à différents ferrailleurs. Bien qu'il ait échoué cette deuxième fois, il a pu échapper à l'arrestation, ce qui lui a valu le surnom de "l'homme qui a vendu la tour Eiffel".
Gregor MacGregor, un
agent immobilier prospère dans un pays fictif:
Gregor MacGregor, soldat et aventurier écossais, est surtout connu pour avoir
orchestré l'une des escroqueries les plus audacieuses de l'histoire: la vente de
propriétés dans un pays qui n'existait pas.
Au début du XIXe siècle, MacGregor a prétendu être le "Cacique" (chef) d'un pays fictif d'Amérique centrale appelé Poyais. Il décrivait Poyais comme un paradis tropical regorgeant de ressources naturelles et d'opportunités de colonisation et d'investissement. Il a publié des brochures élaborées, des cartes fabriquées de toutes pièces, des témoignages et des descriptions des richesses supposées du pays.
Ses efforts de marketing ont été couronnés de succès et ont séduit des centaines d'investisseurs et de colons enthousiastes, attirés par la promesse de richesse et d'opportunités à Poyais. Nombreux sont ceux qui vendent leurs biens et investissent les économies de toute une vie dans l'aventure, croyant entamer un nouveau chapitre prospère de leur vie.
Cependant, Poyais n'existait pas et la terre était une jungle inhospitalière. De nombreux investisseurs perdent leur fortune et MacGregor échappe au châtiment en s'enfuyant en France.
Ferdinand Waldo Demara,
le maître de l'usurpation d'identité:
Ferdinand Waldo Demara, également connu sous le nom de "Grand Imposteur", était
un maître de la tromperie dont les exploits feraient pâlir d'envie n'importe
quel escroc contemporain.
Sous une série d'identités volées, Demara a travaillé comme ingénieur civil, diplômé en zoologie, docteur en psychologie appliquée, moine (trappiste et bénédictin), directeur adjoint d'une prison du Texas, doyen de philosophie d'un collège de Pennsylvanie, aide-soignant dans un hôpital, avocat et enseignant, entre autres.
L'une des plus incroyables imitations de Demara a eu lieu en 1951, lorsqu'il a pris l'identité du Dr Joseph Cyr, un chirurgien, et qu'il s'est engagé dans la Marine royale canadienne. Bien qu'il n'ait reçu aucune formation médicale, Demara a effectué des opérations chirurgicales à bord du NCSM Cayuga pendant la guerre de Corée, s'attirant des éloges pour son habileté.
Amy Bock, la femme qui
s'est fait passer pour un homme afin d'épouser une riche veuve:
Amy Bock, une magicienne néo-zélandaise originaire de Tasmanie, a passé une
grande partie de sa vie à commettre de petites fraudes. Son schéma habituel
consistait à faire des déclarations bouleversantes à son employeur ou à d'autres
connaissances pour obtenir de l'argent ou des biens. Elle a également tenté
diverses autres escroqueries, comme prendre des montres pour les faire "réparer"
et prétendre les avoir perdues, faire des achats sous le nom de son employeur ou
d'une connaissance, ou vendre des billets pour des concerts ou des événements
qui n'ont jamais eu lieu.
Amy Bock a poursuivi ces escroqueries pendant la majeure partie de sa vie, mais après sa sortie de prison, elle a orchestré l'escroquerie de sa vie: elle s'est fait passer pour un homme nommé "Percy Redwood", un riche éleveur de moutons.
Sous cette fausse identité, Amy Bock a courtisé et épousé Agnes Ottoway, une riche veuve, en 1909. Ce mariage a permis à Amy Bock d'accéder à l'importante fortune d'Agnes Ottoway, qu'elle a rapidement commencé à dilapider en achats extravagants et en jeux d'argent. Sa tromperie a finalement été découverte lorsque la famille d'Ottoway a commencé à avoir des soupçons et a lancé une enquête.
Se protéger des
escroqueries -
Les escroqueries existent depuis des siècles, les imposteurs et les fraudeurs
trouvant des moyens nouveaux et créatifs pour tromper les gens. Même les contes
de fées ont tenté de nous mettre en garde contre les dangers d'une confiance
trop facile.
Personne n'est à l'abri d'être victime d'une escroquerie, surtout lorsque nous sommes tentés par des offres qui semblent trop belles pour être vraies, du style "maison en pain d'épices".
Rappelez-vous que rester vigilant, être prudent et utiliser les bons outils vous aidera à rester à l'abri des arnaques.
Quatre grandes arnaques qui ont marqué l’histoire Frank Abagnale, Charles Ponzi, Bernard Madoff et Gregor MacGregor.
Histoire et exploration Contrefaçon, vol d’identité ou fraude fiscale: les escrocs font souvent preuve d’une créativité machiavélique pour commettre leurs crimes. En amont de la diffusion de la série Confessions d'un arnaqueur sur ICI Explora, nous vous invitons à découvrir quelques-unes des plus fascinantes arnaques de l’histoire moderne, de l’invention d’un pays jusqu’à la vente frauduleuse du Taj Mahal.
- Gregor MacGregor et le mirage d’un pays prospère:
Les escrocs savent utiliser le mensonge comme une arme efficace pour obtenir de l’argent et du pouvoir, mais peu de ces personnes peuvent prétendre avoir créé un mensonge aussi gros que celui du soldat et aventurier écossais Gregor MacGregor. L'escroquerie de Poyais, orchestrée au début du 19e siècle par cet homme, est l'une des plus audacieuses de l'histoire.
Sur un territoire qui lui a été accordé en 1820, à cheval entre le Honduras et le Nicaragua, MacGregor a inventé un nouveau pays d'Amérique centrale appelé « Poyais », duquel il se proclame cacique (gouverneur). Il présente l’endroit comme une terre fertile, riche en ressources, dotée d'une communauté et d'infrastructures établies. Pour donner de la crédibilité à ses affirmations, il produit de fausses cartes géographiques, une fausse monnaie et même des documents gouvernementaux.
Le soldat est ainsi parvenu à convaincre des membres de l’élite européenne d'investir dans Poyais, et un bon nombre de colons ont par la suite voyagé pour s’y installer. À leur arrivée sur ce territoire, plutôt que de découvrir l'utopie promise par MacGregor, ces personnes ont dû faire face à une jungle inhabitable, ce qui a entraîné de graves difficultés financières pour la plupart des familles déplacées ainsi que la mort de 150 colons.
L’escroquerie élaborée par MacGregor reposait sur le manque de communication fiable de l'époque et les connaissances limitées du public sur les terres lointaines, ce qui lui a permis de voler de vastes sommes d'argent tout en ruinant de nombreuses vies.
L’homme n’a jamais été condamné pour cette injustice et il a pu finir ses jours au Venezuela, où il a été récompensé par le gouvernement pour sa carrière militaire.
- Frank Abagnale, faussaire jusqu’au bout?
Steven Spielberg, Frank Abagnale et Leonardo DiCaprio.
Steven Spielberg, Frank Abagnale et Leonardo DiCaprio lors d'une première du film Arrête-moi si tu peux.
L’histoire de Francis William Abagnale est devenue l’un des récits d’escroquerie les plus connus à la suite de son adaptation au grand écran en 2002 par le réalisateur Steven Spielberg, dans le film Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can).
Le célèbre faussaire franco-américain aurait commencé sa carrière criminelle à seulement 16 ans, dans les années 1960, en voyageant à l’aide de chèques falsifiés. Il aurait ensuite poursuivi ses aventures en se créant différentes identités et en obtenant des postes pour des métiers pour lesquels il n'était aucunement qualifié (pédiatre et avocat, notamment).
Entre ses récits d’évasions spectaculaires, de déguisements et de contrefaçons, Frank Abagnale est devenu un personnage légendaire de l’histoire de l’escroquerie, mais ses exploits sont aujourd’hui mis en doute par plusieurs spécialistes sceptiques.
Sa plus grande arnaque serait-elle d’avoir fait gober des aventures fictives au public?
- Le système de Ponzi, de Charles à Madoff.
Charles Ponzi.
Le système de Ponzi, parfois appelé pyramide de Ponzi, est une forme de fraude qui consiste à utiliser directement l’argent déposé dans un fonds d’investissement par des personnes ou des entreprises afin de produire de faux rendements. L’argent récolté par le fonds n’est jamais réellement investi, il est simplement lentement redistribué aux membres, en petite partie, pour simuler des paiements d’intérêts.
Ce type de système qui dépend d’une croissance infinie s'effondre inexorablement sur lui-même lorsque les nouveaux investissements se raréfient et que la demande n’est plus tenable, après que l’individu à la tête de la fraude a bien sûr pris la poudre d’escampette avec une majeure partie de l’argent investi.
En 1919, l’Italien Charles Ponzi monte une escroquerie à Boston basée sur ce principe. Il promet des profits de 100 % en 90 jours sur tout investissement, un rendement qu’il respecte initialement afin d’attirer les foules. Il réussit ainsi à obtenir plus de 15 millions de dollars, provenant de 40 000 personnes, avant que son arnaque ne soit dévoilée au grand jour.
- Bernard Madoff, souvent considéré comme le plus grand escroc de l’histoire, a également utilisé la même technique pour subtiliser jusqu’à 65 milliards de dollars aux personnes ayant mis de l’argent dans sa société d’investissement, crime pour lequel il a été emprisonné en 2009.
Aujourd’hui, plus de 100 ans après l’arnaque de Charles Ponzi, le système qui porte son nom est encore utilisé pour escroquer des milliers de personnes chaque année, et cette forme de fraude se serait même propagée dans l’univers de la cryptomonnaie.
- Natwarlal, l’homme qui aurait vendu le Taj Mahal.
En raison de sa carrière criminelle rocambolesque et entourée de mystères, Mithilesh Kumar Srivastava, mieux connu sous le nom de Natwarlal, a acquis une réputation légendaire en Inde. Tout au long de sa vie, il aurait utilisé des dizaines de fausses identités afin de frauder les institutions financières et les familles riches de son pays.
Si l’on peut croire le folklore qui l'entoure, le célèbre escroc aurait aussi eu la fâcheuse habitude de « vendre » des monuments nationaux de l’Inde à des touristes richissimes en se faisant passer pour un représentant du gouvernement. Il aurait notamment ainsi vendu le Taj Mahal, trois fois plutôt qu’une.
L’homme a été arrêté pour la première fois pour différents vols en 1937, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à s’adonner à de nombreux larcins jusqu’à sa disparition, en 1996, après s’être enfui d’une prison à l’âge de 84 ans.
Les spécialistes s’accordent pour dire qu’il est toutefois difficile de différencier le vrai du faux en ce qui concerne les aventures criminelles de Natwarlal, en dehors de celles qui lui auront valu des peines de prison. Après tout, le fraudeur a fait une véritable carrière avec ses mensonges, et, comme pour Frank Abagnale, son passé pourrait très bien avoir été embelli.
L'EK-KLESIA LA PLUS GRANDE DES ARNAQUES
Le mot ek-klesia est un terme qui a été grandement abusé à travers les siècles, surtout à partir du Concile de Nicée en l'an 325. Sa signification a été déformée du Grec par le Latin et donné le sens strict de assembée pour désigner une réunion de chrétiens qui livrent un culte d'adoration à leur Dieu dans un édifice ou un temple. Le problème commença officiellement avec Pline l'ancien.
Pline l’Ancien (en latin Caius Plinius Secundus) ou Pline Le Naturaliste, né en 23 apr. J.-C. à Côme dans le Nord de l'Italie et mort en 79 à Stabies, près de Naples, lors de l'éruption du Vésuve, est un écrivain et naturaliste romain du Ier siècle.
Pline l'Ancien, chevalier romain, naquit sous le consulat d’Asinius Pollion et de Caius Antistius Vetus en 23 de l'ère chrétienne, soit l'an de Rome 776.
Pline l'Ancien était membre de la classe sociale des chevaliers romains (equites) par sa mère, fille du sénateur Caius Caecilius de Novum Comum[5]. Venu dans sa jeunesse de Côme à Rome, il fut mis à l'école des rhéteurs, selon la coutume.
Sous l'influence de Sénèque, il devint un étudiant passionné de philosophie et de rhétorique et commença à exercer la fonction d'avocat.
Sous Néron, il vécut principalement à Rome. Il mentionna la carte d'Arménie et les abords de la mer Caspienne qui fut cédée à Rome par le personnel de Corbulo en 59. Il assista aussi à la construction de la Domus Aurea de Néron après le grand incendie de 64. Ami de Néron, il adorait les dieux romains.
Comme beaucoup de gens cultivés du début de l'empire romain, Pline était adepte du stoïcisme. Il était lié avec son plus noble représentant, Publius Clodius Thrasea Paetus et subit aussi l'influence de Sénèque. Ce stoïcien qui s'adonnait à l'étude de la nature et dont la morale lui enseignait d'être agréable avec les autres, chercha sans cesse dans son œuvre littéraire à être bénéfique et à instruire ses contemporains (Praef. 16, XXVIII, 2 ; XXIX, I).
Il fut aussi influencé par l'épicurisme, l'académisme et la renaissante école pythagoricienne, mais sa vision de la nature et des dieux resta essentiellement stoïcienne. Selon lui, c'est la faiblesse de l'humanité qui enferme la déité sous des formes humaines entachées de fautes et de vices (II, 148). La divinité est réelle: c'est l'âme du monde éternel, dispensant sa bienfaisance tant sur terre que sur le soleil et les étoiles (II, 12 sqq., 154 sqq.). L'existence de la divine Providence est incertaine (II, 19) mais la croyance en son existence et à la punition des méfaits est salutaire (II, 26); et la récompense de la vertu consiste en l'élévation à la divinité de ceux qui ressemblaient à un dieu en faisant le bien pour l'humanité (II, 18, « Deus est mortali juvare mortalem, et haec ad aeternam gloriam via »)[21]. Il est mauvais de s'enquérir du futur et de violenter la nature en ayant recours aux arts de la magie (II, 114 ; XXX, 3) mais l'importance des prodiges et des présages n'est pas rejetée (II, 92, 199, 232).
La vision que Pline avait de la vie était sombre: il voyait la race humaine plongée dans la ruine et la misère (II, 24 ; VII, 130). Contre le luxe et la corruption morale, il se livre à des déclamations si fréquentes (comme celles de Sénèque) qu'elles peuvent lasser le lecteur.
Pline avait la connaissance de plusieurs auteurs grecs mais très peu la langue. Il transposa des termes grecs en Latin sans les traduire. De la vient le mot ecclésia à lequel il donna le sens de assemblée sans vérifier sa source étymologique. Malheureusement Pline alla à l'encontre de la grammaire latine, car selon Cicéron (106 av. J.-C.), assemblée en Latin est CONSILIUM et aussi CONVENTIO ONIS selon les contextes, et contrairement à Pline, Cicéron connaissait très bien le Grec.
Avec la fierté nationale d'un Romain, il combina l'admiration des vertus qui menèrent la république à sa grandeur (XVI, 14 ; XXVII, 3 ; XXXVII, 201). Il n'éluda pas les faits historiques défavorables à Rome (XXXIV, 139) et, bien qu'il honorât les membres éminents des maisons romaines distinguées, il était libre de la partialité indue de Tite-Live pour l'aristocratie. Les classes agricoles et les anciens héros de la classe équestre (Cincinnatus, Curius Dentatus, Serranus et Caton l'Ancien) étaient pour lui les piliers de l'État et il se lamentait amèrement du déclin de l'agriculture en Italie (XVIII, 21 et 35, « latifundia perdidere Italiam »)[22]. De même, pour l'histoire des débuts de Rome, il préféra suivre les auteurs pré-augustéens ; cependant il vit le pouvoir impérial comme indispensable au gouvernement de l'Empire et il salua le "salutaire avènement" de Vespasien (XXXIII, 51).
Orateur remarquable, Cicéron est l'auteur de nombreux textes considérés comme des modèles de la langue latine classique et dont une grande partie nous est parvenue. Il consacre sa période d'inactivité politique à la rédaction d'ouvrages sur la rhétorique et à l'adaptation en latin des théories philosophiques grecques.
Cicéron, dont le nom romain (tria nomina) est Marcus Tullius Cicero, né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et mort assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formies, est un avocat, homme d'État, philosophe et écrivain romain. Il intervient dans les crises de la fin de la République romaine et finit victime des proscriptions en -43.
Il est évident qu'il existe une distinction de compréhension à propos de la grammaire latine entre Pline et Cicéron. Les deux ne peuvent avoir raison, un est dans l'erreur et clairement c'est Pline qui l'est car Cicéron était un érudit dans le Latin. Néanmoins cela n'a peu d'importance pour le chrétien authentique, sauf de remarquer que le terme Grec ek-klesia qui est attribué la désignation de assemblée et de sa translitération comme église par les modernes, est utilisé strictement dans un contexte historique d'avant la naissance miraculeuse de Christ qui se donnait à l'idolâtrie de faux dieux. Il se trouve un exemple criant de cette notion dans le Nouveau Testament en les passages de Actes 19: 24-41 et ici le mot Grec pour assemblée (v.25) est sunathroizo de même pour rassemblement (v.40) ou sustrophe. Tandis que le terme composé de ekklesia dans son ensemble est utilisé au v.32 pour désigner une sommation (appel) à évacuer ou partir, et au v.39 pour une sommation (appel) à des gens légale. De même au v.41 il est utilisé pour désigner un appel à congédier l'assemblée. En gros il est clair que le mot ekklesia est utilisé dans un contexte d'opposition à l'enseignement de l'apôtre Paul et de Christ contre l'idolâtrie de faux dieux. Dans tous les cas mentionnés, ekklesia ne perd jamais son sens primaire de appel. Or tous les théologiens et pasteurs qui vous disent que le mot ekklesia signifie strictement « une assemblée de chrétiens » qu'ils nomment « une église », sont des fourbes, des menteurs, des hypocrites, des déformateurs de la vérité, des manipulateurs, et des marchands d'illusions, car l'église n'existe tout simplement pas, le terme incongru ne veux dire absolument rien sauf pour indiquer un faux christianisme, une contrefaçon qui a séduite le monde entier depuis presque 2000 ans. C'est la plus grande des arnaques jamais perpétrée sur l'entièreté de la race humaine, un vrai coup de maitre machiavélique et satanique. Ainsi nous ne sommes pas surpris de voir que les pires corruptions se trouve dans le christianisme en tant que système religieux organisé avec ses maitres à penser, les pasteurs imposteurs et manipulateurs professionnels, et ses doctrines d'une fausse orthodoxie enrobées de duplicités. Ne jamais oublier que le vrai christianisme n'est pas une religion ou une église, mais une relation individuelle personnelle avec Christ qui habite le cœur de ses élus seuls.
ÉTYMOLOGIE RÉELLE DU MOT EK-KLESIA
Comme nous savons, le terme Grec ek-klesia, fut traduit astucieusement par assemblée et translitéré de façon ahurissante par Église, pour justifier l'existence d'un christianisme contrefait sous forme d'une religion en différentes formations ou dénominations. Il importe donc de regarder attentivement l'étymologie réelle de ce terme dans un contexte chrétien et biblique, et qui signifie littéralement « appelé hors de, appelé à sortir »: un appel, une convocation, une sommation. Il implique de sortir d'un état d'être vers un autre, d'une condition à une autre, de subir un déplacement et une nouvelle disposition d'existence. Il désigne l'appel irrésistible de la grâce du salut envers les élus seuls, l'appel du Bon Berger envers ses brebis, l'appel de Lazare de revenir à la vie, l'appel à la séparation, ou plus précisément «l'appel à renaître» désignant «les appelés ou convoqués à renaître», c'est à dire ceux qui ont été disposés avant la fondation du monde à recevoir l'appel irrésistible de la grâce pour être régénérés d'en haut selon le bon plaisir de la volonté souveraine de Dieu, notre Esprit des vivants, qui habite en ses élus depuis son retour ou deuxième avènement le jour de la Pentecôte par sa Réflexion Vivifiante afin de nous instruire dans sa Vérité et nous donner la vie éternelle.
Le terme ekklesia est dérivé de kaleo dont la signification est « appeler à haute voix, prononcer à voix haute. inviter. appeler, c'est à dire nommer, par le nom. donner un nom, recevoir le nom de, recevoir comme un nom. donner un nom à quelqu'un, appeler son nom. être appelé c'est à dire porter un nom ou un titre (parmi les hommes). saluer quelqu'un par son nom ».
ek: hors de (sortir de) - klésis: appel, convocation, sommation, l'ensemble spirituel de tous les élus qui sont en Jésus-Christ. Décrite aussi comme le Corps de Christ dont tous les élus véritables sont membres et dont le terme correspond au Hébreu «Élohim» Esprit des vivants ou «Conseil Divin ou Famille divine». L'Église biblique n'est pas une institution ou organisation, une assemblée locale ou nationale de chrétiens ou de gens dit nés de nouveau qui seraient en étroite communion fraternelle. Elle est plutôt, comme l'indique sa désignation étymologique, «un État d'être», l'état d'être séparé de ce monde de ténèbres, l'état d'être en Christ de ceux qui sont convoqués ou appelés irrésistiblement à renaître selon le plan d'élection de Dieu pour recevoir la foi. Le terme «assemblée» est utilisé une seule fois dans le livre des Actes (19:32,39) et il est employé pour décrire une assemblée païenne et politique de personnes rebelles à la Parole de Dieu. Désigner l'Église par le terme «Assemblée» serait de l'identifier à un tel désarroi et occasionnerait un déshonneur envers le Corps de Christ et le Seigneur Jésus Lui-même qui en est la Tête. Malheureusement la grande majorité des traducteurs ecclésiastiques défenseurs d'une fausse orthodoxie de trinitarés, ont traduit ainsi le mot Église, portant à l'erreur et à la confusion des millions de chrétiens sur sa signification réelle. Dans les communautés chrétiennes primitives, retrouvées dans les petits villages et les grandes villes, les disciples convoquaient parfois tous les croyants dans leurs alentours à participer à des repas, dans lesquels on partageait les merveilles de la grâce et l'entre-aide afin de soulager les besoins de l'un et l'autre. On y lisait aussi les lettres des apôtres qui circulaient de ville en ville et desquelles on en fit des copies, et on louait le Seigneur JÉSUS pour ses grandes bénédictions. Il ne s'agissait aucunement d'une organisation ou institution, mais d'un partage libre, d'un festin d'amour ou plutôt de renoncement en action. En gros, l'Appel à renaitre est l'Alliance éternelle de tous les élus, et l'Intention suprême de l'Esprit des vivants dans une joie incommensurable.
UNE RELIGION D'ESCROCS SPIRITUELS IDOLATRES
La plus grande contrefaçon du christianisme authentique dans le monde moderne sous l'hégémonie d'un totalitarisme subtile politique et religieux, est nulle autre que l'Église dite chrétienne. Étant, depuis de nombreuses générations, les proies d'une programmation imperceptible, les gens de notre civilisation dénaturée et dépravée, associent toujours l'Église à une organisation religieuse quelconque, et plus généralement à l'Église catholique romaine. De même, mais à un moindre degré, aux nombreuses églises protestantes, particulièrement les nids de vermines Baptistes, puis aux églises locales dites évangéliques. Chacune de ces églises a son ministre ou pasteur imposteur et manipulateur, son administration d'avarice financière, son culte d'adoration idolâtre, ses doctrines particulières de duplicité, ses règles et disciplines de domination, ses cérémonies pompeuses, ses coutumes ou traditions mensongères, et son bâtiment ou faux temple de leur Dieu à trois têtes en une seule. Bref, tout ce qui en fait une religion avec son système de croyances d'une supposée orthodoxie. Cela est la forme rudimentaire de ce qu'on dit être du christianisme connue dans le monde entier (voir: Le formalisme ennemi dangereux du christianisme). Toutefois, malgré son apparence de respectabilité, il s'agit plutôt d'un faux christianisme conçu pour tromper les masses sournoisement avec des techniques de manipulations psychologiques.
Cette notion est ce qui est nommé de la religion, dont la définition est: Rapport de l'homme à l'ordre du divin ou d'une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques, rituelles et morales, de cultes d'adoration, de dévotions, de devoirs, de musique et de cantiques, de confessions de foi, de dogmes et crédos obligatoires, de mysticisme et fanatisme, et d'opinions et de suppositions. En d'autres mots, la religion est un système de penser, de s'exprimer, et d'agir par des moyens charnels pour plaire à Dieu ou pacifier et apaiser sa conscience troublée, c'est à dire de l'idolâtrie, une des pires abominations en existence.
Or après la mort des apôtres, les fondateurs de religions, pour qui l'Église est une organisation bien structurée, n'ont pas tardé à y voir une opportunité pour exploiter la situation à leurs avantages. Ils s'installèrent donc au sein d'un faux christianisme, sous prétention d'être les dirigeants de la foi chrétienne, et c'est encore le cas de nos jours. Ce fut la naissance de ce qu'on nomme « la Mafia Pastorale », principe de domination sur la foi et les consciences. Les fondateurs de religions sont aussi des constructeurs d'églises ou bâtiments prestigieux, qui donnent l'illusion de l'importance et de l'influence de son administration d'escrocs, qui exploitent habilement leurs membres pour en faire des pantins. Le tout est une philosophie du profit, dans laquelle un prédicateur créé un besoin pour vendre sa salade contaminée d'un virus spirituellement mortel, et s'enrichir sur le dos des ignorants qui demandent pas mieux que de s'en nourrir.
Contrairement, tous les aspects du christianisme original étaient purement spirituels dont la base est le renoncement, et c'est encore ainsi de nos jours. En plus, la Bible affirme clairement que notre Dieu, l'Esprit des vivants, n'habite pas dans des temples construit de mains d'hommes. Lorsqu'il n'y a pas d'organisation, il n'y a pas de murs pour contenir la révélation de la vérité, elle se propagea ainsi en toute liberté, comme le vent de l'Esprit l'emportait. Ce qui nous indique que le seul vrai et unique Pasteur et Apôtre de notre foi, est le Seigneur Jésus Lui-même (1 Pierre 2:25), tous les autres sont des brigands, des fourbes et des imposteurs. On ne peut le souligner assez fort, tous les pasteurs d'églises, sans exception, sont des ennemis de Christ, des imposteurs qui marchent dans les voies de Caïn et qui ont pour père le diable (Jean 8:44).
La notion abominable d'avoir des bâtiments nommés des églises, provient de l'empereur Constantin dans les débuts du 4e siècle. Puisque les dieux païens avaient leurs temples, il convenait que le nouveau dieu romain, Jésus-Christ, qui fut ajouté au panthéon des dieux de Rome, puisse aussi avoir son propre temple, ses prêtres, serviteurs ou ou pasteurs, et son culte particulier. Pour réaliser cela, Constantin prit un temple païen du dieu Mithra, le fils du dieu Soleil, qu'il consacra à Jésus-Christ et qui fut donné le nom de église. Avec le Concile de Nicée en 325, la trinité druidique adaptée à la trinité égyptienne fut ajoutée dans cet amalgame idolâtre abominable comme dogme obligatoire pour le salut, afin de plaire aux païens comme aux chrétiens.
En tant qu'empereur romain, Constantin le Grand a eu une relation complexe avec les temples païens. Bien qu'il ait légalisé le christianisme avec l'édit de Milan en 313, il n'a pas interdit le paganisme et a même maintenu le titre de "pontifex maximus", chef des cultes romains et chaldéens des anciens étrusques, pendant un certain temps. Cependant, il a également pris des mesures pour favoriser le christianisme, notamment en construisant des églises sur d'anciens sites païens et en interdisant les sacrifices sanglants. Finalement, Constantin a marqué une transition vers une plus grande influence du christianisme dans l'Empire, mais le paganisme a persisté pendant un certain temps. Voici quelques points clés: L'édit de Milan (313): Cet édit a accordé la liberté de culte à tous les habitants de l'Empire, y compris les chrétiens, mettant fin à la persécution. Tolérance, mais pas d'enthousiasme: Constantin a clairement favorisé une forme dénaturée du christianisme adapté au druidisme celtique, et il n'a pas interdit le paganisme. Il a plutôt essayé de trouver un équilibre, permettant la coexistence de différentes religions. Construction d'églises sur des sites païens: Constantin et ses successeurs ont construit des églises, parfois sur les lieux d'anciens temples païens, comme à Jérusalem où un temple païen a été démoli pour faire place à une basilique. Interdiction des sacrifices sanglants: Constantin a interdit les sacrifices sanglants, ce qui était une pratique courante dans les cultes païens. Influence croissante du christianisme: Sous le règne de Constantin, le christianisme dénaturé a gagné en influence et en importance, et il est devenu de plus en plus la religion dominante dans l'empire, même si le paganisme a continué d'exister pendant un certain temps. Césaropapisme: Constantin a exercé une influence significative sur les affaires religieuses, une pratique connue sous le nom de césaropapisme. Nouvelle capitale, nouvelle politique: La fondation de Constantinople (aujourd'hui Istanbul) comme nouvelle capitale a également marqué un changement dans l'orientation religieuse de l'empire, avec moins de place pour les cultes païens. En résumé, la politique de Constantin envers les temples païens était un mélange de tolérance et de favoritisme envers le christianisme, marquant une période de transition dans l'histoire religieuse de l'Empire romain. Constantin et les païens: un dominus très libéral à partir de 324, il règne seul et revendique bien davantage une légitimité prétendument chrétienne et universelle.
Dans le domaine du culte impérial, il chercha à prohiber les sacrifices sanglants, mais se résolut à accepter d’autres manifestations et offrandes héritées du paganisme. La fondation de Constantinople reposa d’abord sur des cérémonies païennes, l’implantation de cultes romains et la préservation des cultes locaux. Enfin, la vaste gamme des cultes païens fut largement tolérée, à l’exception de pratiques jugées moralement dangereuses, qu’il s’agisse de magie, de divination ou de déviances sexuelles.
Le christianisme dénaturé de Constantin devint l'Église mère de toutes les prostitutions spirituelles inimaginables, la source de tous les conflits théologiques, philosophiques, politiques et économiques, le berceau de toutes les corruptions mondiales.
LES MARQUES DE L'EKKLESIA OU APPEL À RENAITRE
En ces temps de duplicités et de contrefaçons, nous réalisons qu’il faut, par la Parole de Dieu et l'Esprit de Christ, discerner avec soin et beaucoup de prudence quelle est la vraie Ekklesia, à cause de toutes les sectes qui existent aujourd’hui dans le monde et qui se réclament de ce nom incongru d’Église. Or l'œil attentif décèlera rapidement ce qui est évident, à savoir que toutes les églises sont fausses sans exception. La vrai ekklesia détient aussi des marques ou caractéristiques évidentes qui permettent aux élus véritables de la reconnaitre:
1- La véritable Ekklesia n'est pas une organisation, elle est une relation individuelle interne purement spirituelle par la Sainte-Présence de Christ en chacun de nous. Elle est un état d'existence dans la formation d'une nouvelle vie en chacun des élus.
2- Elle n'est pas une assemblée. Elle est un appel, une convocation à renaître (du Grec ek-klesia Appelé hors-de - appelé à sortir).
3- Elle n'a besoin d'aucun sacrement ou rituel de baptême d'eau. Elle a été consacrée dans la mort et la résurrection de Christ, purifiée dans son sang et lavée dans l'eau de la Parole. Ni a-t-elle besoin d'une Sainte Cène, elle se nourrie du pain de vie de la Parole de Dieu.
4- Elle n'a aucun besoin de ministre ou pasteur. Christ seul est son Pasteur, le Berger des brebis de son troupeau.
5- Elle n'a aucun besoin d'un bâtiment, elle est libre comme le vent de l'Esprit. Elle est libre de la condamnation et culpabilité du péché, et cette liberté est sa marque officielle.
6- Elle n'a aucun besoin de bancs pour s'asseoir, car elle est en constant mouvement pour la gloire de Christ dans tous les aspects de sa vie. Elle se repose sur la révélation de Christ en nous, l'anticipation de la gloire et l'assurance de son salut.
7- Elle n'a aucun besoin de réunions de prières, car la prière est son respire normal de tous les jours. Elle est constamment reconnaissante à Christ pour sa grâce et ses nombreuses bénédictions.
8- Elle n'a besoin d'aucun docteur ou instructeur pour nous enseigner. L'Esprit de vérité est Celui qui nous enseigne toutes choses.
9- Elle n'a aucun besoin d'un ministère de louanges. Sa vie est une louange constante à la gloire de Christ son Roi.
10- Elle n'a aucun besoin d'onction de puissance. Christ en nous est sa puissance pour l'éternité.
11- Elle n'a aucun besoin de la loi. Christ est l'accomplissement de la loi pour tous les élus.
12- Elle n'a aucun besoin d'un royaume de mille ans sur la terre. Son Royaume est céleste et éternel, il est la Sainte Présence de Christ qui règne en son cœur.
Aucun des élus, mort ou vivant ne devancera l'autre. Nous pénétrerons tous ensemble dans la terre promise de la Royauté Sublime, nous réjouissant tous au festin de noce de l'Agneau qui a été immolé pour nous. La description d'une telle joie et d'une telle existence est impossible à comprendre, elle surpasse toutes imaginations. Nous existeront de gloire en gloire dans le moment même de l'essence divine, car le temps n'existera plus. Fini les conflits, fini les problèmes, fini la maladie, fini la mort, nous serons parfaits éternellement et transformés entièrement à l'image de Christ qui est l'Alpha et l'oméga, le commencement et la fin de toutes choses. Plus aucun besoin du soleil dans cette nouvelle conscience d'existence, car Christ sera notre Lumière, et nous serons exaltés dans les sphères de l'immensité infinie d'un nouveau monde à tout jamais, demeurant constamment conscient l'un de l'autre et de tous les élus en même temps, vivant entièrement et parfaitement l'un dans l'autre et en chacun d'eux comme un seul Corps, une seule Conscience et un seul Esprit glorieux et éternel. Tel est l'héritage des saints élus et encore plus. Nous ne pouvons en mesurer ni la hauteur, ni la profondeur, ni la largeur, une telle existence divine est insondable.
Nous écrivons ces choses pour l'édification des élus, afin de vous encouragez à persister dans le bon combat de la foi et de l'amour de la vérité. Ne lâchez pas prise, le grand jour est à la porte. Nous sommes à une fraction de seconde de minuit avant que la lumière divine de la gloire éternelle surgisse de nos cœurs au moment de l'Émergence, pour nous unir tous dans le Corps glorieux d'une nouvelle existence sans fin.
L'EKKLESIA SPIRITUEL DES ÉLUS EN JÉSUS-CHRIST
Selon la Bible Jésus-Christ fonda son appel à renaître sur le message de la grâce (Évangile) proclamant qu’il est le Christ (l’Oint, le Messie, l'Élu) et le Fils, le Dieu Vivant dans un corps de chair (Matthieu 16:16-17), notre Esprit des vivants et Souverain Prince-Roi. Quand le Seigneur eut été glorifié lors de son exaltation ou ascension et qu'il revenu comme promit le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit de sa Brillante Présence remplit de sa puissance tous les réceptifs prédestinés à la foi et réunis à Jérusalem, pour qu’ils annoncent le message de la grâce de par le monde, ce qui est déjà un fait accomplit (Romains 10:18). Dorénavant nous le partageons comme le pain de vie sous la direction de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Le Nouveau Testament nous apprend que le premier « appel à renaître fut établie ou prononcé à Jérusalem, point de départ de tous ceux qui s’en allèrent proclamer le message de la grâce. Ils constituaient les appelés à renaître de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie» (Actes 8:1). Nous savons par le Nouveau Testament que des appelés à renaître dans différentes localités furent également fondés dans la foi véritable en Judée, en Samarie, à Rome et dans la région piémontaise de l'Itala (contrée Italique de l'ancienne nation Romaine connue de nos jours sous le nom de l'Italie). La tradition ajoute que des appelés à renaître furent fondés très tôt à Marseille et à Lyon vers l'an 35 de notre ère, puis en Espagne, en Grande Bretagne, en Écosse et en Irlande. Le message de la grâce atteignit ensuite la Chypre et Antioche. Quand les chrétiens Nazaréens de Jérusalem apprirent que les habitants d’Antioche, les grecques, avaient reçu le message de la grâce, ils leur envoyèrent Barnabas, qui alla chercher Paul à Tarse. Paul et Barnabas passèrent toute une année à Antioche, enseignant le message de la grâce, du salut par la foi seule dans le Christ Jésus. Là, pour la première fois, ceux qui, selon l'élection, était réceptifs au message de la grâce furent appelés «chrétiens» ou plus précisément «christiens», car ils étaient des disciples de Christ et non de Chret, le menteur et l'imposteur (du grec Kres, un Crétois, un habitant de l'île de Crète, terme qui signifie littéralement «un menteur et un imposteur»: Tite 1:12). Dans tous ces appelés à renaitre, l’apôtre Paul établissait des ministères intérimaires d'anciens et des diacres ou serviteurs. La fonction de ces derniers ne constituait cependant pas l’essence même de l'appel à renaître: leur rôle était d’enseigner, de gouverner, et de veiller à ce que tout se déroule en bon ordre dans les communautés. Quoi qu’en dise le pape, le principe unificateur des communautés des réceptifs n’est pas la structure du groupe, mais le message de la grâce, et quoi qu'en disent les évangéliques, il ne s'agit pas de l'évangile du libre-choix qui élève la dignité humaine en glorifiant ses efforts, mais du message de la grâce de la Souveraineté de Dieu qui abaisse l'homme dans la poussière de l'humilité et de la reconsidération.
Le terme grec ek-klesia est, comme nous le savons, un mot composé qui signifie littéralement: ceux qui ont été «appelés hors de», et qui désigne proprement ceux qui sont «appelés à renaître» selon le décret d'élection, c'est à dire «l'appel irrésistible de la grâce envers les élus seul», les réceptifs, et non envers tous les hommes. Dans le Nouveau Testament, il s’applique, depuis le retour officiel de Jésus le jour de la Pentecôte, à tous les élus de l’ère présente, à tous ceux dont Christ affirme: «J'établirai mon appel à renaître» (Matthieu 16:18), ou selon une traduction littérale du même passage: «Et moi, je te dis aussi à toi qui es Pierre, que sur le rocher de cette révélation j'établirai mon appel à renaître, et les portes de la dissimulation ne résisteront point contre elle». Sous l’inspiration du Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ, c'est à dire de la Réflexion Vivifiante de l'Esprit des vivants, l’apôtre Paul définit appel à renaître comme étant le corps de Christ, c'est à dire l'ensemble spirituel des élus à Éphèse 1:22-23. Le plus souvent, ce terme est utilisé dans un contexte moderne par les réprouvés pour désigner une assemblée pseudo-chrétienne locale; mais cela n'est pas en accord avec les Saintes-Écritures où il est utilisé pour désigner «un état d'être spirituel» et non une organisation locale, nationale, ou universelle, et qui répond aux caprices des hommes qui déforment la vérité avec des conjectures sophistiquées. L'Église ou appel à renaître a toujours été le sacerdoce spirituel de tous les réceptifs, les élus (1 Pierre 2:4-10). Le terme n'a jamais désigné une organisation quelconque, sauf par ceux qui désirent le monopole de la foi et des consciences. Le mot organisation désigne toujours une entreprise humaine qui a pour but l'ambition et le profit, c'est à dire une institution charnelle et diabolique qui s'oppose à la vérité pour vendre son produit, en exagérant la qualité par le mensonge et la prétention.
Le message central des Épîtres du Nouveau Testament est le message de la grâce par la foi seule, tel que le décrit par exemple l’Épître aux Éphésiens: «Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L’ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous même; Ce n'est point par vos efforts, afin que personne ne s'en vante. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les réalisations gracieuses de la foi, que L’ESPRIT DES VIVANTS a préparées d'avance, afin que nous y progressions.» (Éphésiens 2:8,9,10). Quand l’apôtre parle de «l’Église de Dieu», par exemple dans 1 Corinthiens 10:32 «Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu», il désigne par cela l'appel irrésistible de la grâce envers les élus dans la collectivité des chrétiens, pour les distinguer des Juifs comme des non Juifs. L’apôtre désigne constamment les réceptifs du peuple par le terme « Église » littéralement « Ekklesia », c'est à dire les « appelés à renaître » qui sont des temples de la Sainte Présence de Christ qui habite en eux: «À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ» (1 Corinthiens 1:2), ou comme il est dit dans une traduction plus précise: «Aux convoqués à renaître de l'Esprit des vivants qui sont à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, qui sont appelés saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre. Que la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!» (1 Corinthiens 1:2,3); «Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue parmi les convoqués à renaître des Laodicéens » (Colossiens 4 :16); ou encore «Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu'elle soit lue aussi parmi les convoqués à renaître Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée. » L’Église ou Ekklesia est simplement l'appel irrésistible de la grâce envers les élus dans une communauté spécifique de gens réceptifs désigné d'avance à le recevoir (Actes 13:48), car tous les entendants ne sont pas des élus, tout comme l'apôtre Paul dit: «car tous ceux qui descendent d'Israël, ne sont pas Israël» (Romains 9:6). Tous les messages donnés par le Seigneur à l’apôtre Jean s’adressaient également à des appelés à renaître dans une localité spécifique (Voir Apocalypse 1:11), il ne s'agissait pas d'organisation mais d'individuels qui recevaient la grâce du salut par la proclamation de la Parole de Dieu, de la part de messagers qui voyageaient dans ces régions. Nous avons ainsi l'évidence irréfutable, qu'une église ou ekklesia est un temple spirituel de la Sainte Présence de Christ en ses élus.
Le message de la grâce est celui de la Souveraineté absolue de l'Esprit des vivants. Il désigne la Royauté actuelle de Christ, qui est le facteur d’unité des appelés à renaître dans les localités primitives. Ils en avaient la pleine assurance, et enseignaient le message de la grâce inconditionnelle envers ses élus. Ce message authentique était pour eux «la puissance de l'Esprit des vivants pour le salut de chacun qui en recevait la certitude inébranlable» (Romains 1:16), «et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, en eurent l'assurance.» (Actes 13:48), car il leur a été gratuitement donné d'avoir confiance en Christ et de souffrir pour lui (Philippiens 1:29). La foi seule, en accord avec la Bible, est l'assurance de l'offrande de l'Esprit des vivants à ses élus, le moyen par lequel l'élu reçoit, selon le décret d'élection, le salut que le Christ Jésus a acquis par son sacrifice parfait comme notre substitut. En d'autres mots, la foi n'est pas un sentiment de bien-être, ni une faculté intellectuelle du choix de l'homme, car cette faculté de choisir en chacun de nous est esclave de la chair et du péché, et ne peut en aucune façon contribuer à la grâce du salut et de la sanctification.
Puisque chacun des élus est un temple du Dieu vivant, et que Dieu n'habite pas dans des maisons construites de main d'homme, il est évident que nous sommes dans la vraie Ekklesia par la Sainte Présence de Christ qui nous habite; et que toutes les autres sont des fausses églises.
À Christ seul soit la Gloire