LE FORMALISME

ENNEMI LE PLUS DANGEREUX

DU CHRISTIANISME

Par Jean leDuc

Mars 2024

 

LES PREMIÈRES ÉGLISES ÉTAIENT ENTIÈREMENT FAUSSES

 

LA NAISSANCE D'UN FAUX CHRISTIANISME

 

LES PROFONDEURS VERTIGINEUSES DE LA CORRUPTION ECCLÉSIALE

 

L'ÉGLISE DE L'ANTICHRIST ET SA COHORTE D'ÉGLISIENS

 

LES DIFFÉRENTES FORMES SUBTILES DE DOMINATION

 

LES FORMES DE GOUVERNANCES DIABOLIQUES SUBVERSIVES

 

 

LES PREMIÈRES ÉGLISES ÉTAIENT ENTIÈREMENT FAUSSES

La corruption n'a pas tardée à pénétrer dans le christianisme, immédiatement après la mort de l'apôtre Paul comme il l'avait prophétisé d'avance. Conscient des mauvaises influences contre lesquelles les appelés à renaître d’Éphèse devaient lutter, ainsi que de la persécution et des hérésies qui augmenteraient après son départ, Paul recommanda aux anciens d’Éphèse de défendre la vérité contre les fausses doctrines. Il leur dit: « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau », puis il leur rappelle que pendant trois années, il n’a cessé « nuit et jour » de les enseigner avec passion et de les exhorter « avec larmes » (Actes 20 :29-31). Le travail d’un ancien consiste à avertir et à protéger, avec zèle et passion, le troupeau dont il a la charge, mais il doit aussi avertir les membres du corps de Christ de « s’éloigner » des impies lorsque cela est nécessaire (2 Timothée 3 :1-5). Le grand danger que prévoyait l'apotre Paul était « le formalisme », l'ennemi le plus dangereux du christianisme. Cette notion subversive d'un faux christianisme est utilisée par l'homme pour donner une forme au Dieu invisible, à l'Esprit et au vent, choses fortement interdites par la loi du décalogue car elles sont considérés comme étant de l'idolatrie. En d'autres mots, donner une forme aux choses spirituelles comme l'Église qui est en vérité l'Appel à renaitre, est une des pires abominations inventée par les églisiens trinitarés. Il en va aussi de même par ce qu'ils nomment des sacrements ou ordonnances comme le Baptême d'eau et la Cène ou Repas du Seigneur. Le culte d'adoration fait dans ces pseudo-églises, est en réalité un culte aux idoles du formalisme et du cléricalisme de la nature humaine déchue et corrompue, dont la volonté est esclave de la chair et du péché.

 

Or dans notre contexte, s'éloigner des impies se rapporte à des gens qui se disent chrétiens, mais qui ne le sont pas. Une personne impie est caractérisé par le mépris, le rejet de sa propre religion ou croyance mondaine, de la religion officielle ou officieuse, ou d'une forme de spiritualité quelle conque à prétentions chrétiennes comme le mouvement charismatique. Celui qui ne respecte pas certaines valeurs ou doctrines communément admises comme la divinité de Christ et sa souveraineté absolue. Ce terme a pour synonymes: adultère, antireligieux, antichrist, apostat, athée, blasphémateur, blasphématoire, hérétique, impénitent, incrédule, incroyant, infidèle, irréligieux, libertin, libre penseur, mécréant, païen, parpaillot, profanateur, renégat, et sacrilège. Ce terme se rapporte aux Juifs du temps de Jésus, et aux Évangéliques de notre temps actuel dit moderne.

 

L’esprit charnel ne demande qu’à suivre sa propre volonté et ignorera cette instruction. Lorsque des individus viennent enseigner de fausses doctrines, l’avertissement de Paul aux Corinthiens est valable pour tous les chrétiens: « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15 :33). Finalement, Paul confia les anciens d’Éphèse à la parole de Dieu (Actes 20 :32). De la même manière, nous devrions être assidus dans l’étude de la Bible. C’est en étudiant, en lisant et en écoutant les Écritures dans leurs traductions, en les comparant avec les originaux Hébreu et Grec que nous grandissons dans la foi (Romains 10 :17). Un exemple extrêmement important de ce que nous disons, et que nous verrons à maintes reprises en notre texte et ailleurs, est que le mot Église n'est pas un mot français, il a été translitéré du Grec sans être traduit, et ne signifie absolument rien en notre langue. Il provient d'un mot composé de ek-klesia et dont la signification précise dans le Grec est « appelé hors de », et nous indique que le mot Église désigne, selon les règles de la grammaire, « un appel, une convocation, une sommation » et porte l'essence de la puissance et de l'autorité divine, et dont la signification réelle selon l'étymologie est « appel à renaitre » en une nouvelle vie en Christ. L'Église est donc purement spirituelle dans toutes ses aspects et pratiques (1 Pierre 2:1-11). En d'autres mots, le terme Église signifie littéralement « l'Appel irrésistible de la grâce » envers les élus seuls, celui du Bon Berger qui appel ses propres brebis à la vie éternelle (Jean 10:5-5), le même appel vivifiant et prodigieux qui a appelé Lazare hors de la tombe (Jean chapitre 11), le même appel au salut que nous recevons. Lorsque l'apôtre Paul parle des élus dans une localité quelleconque comme Éphèse ou Corinthe, il parle des « appelés ou convoqués à renaitre » dans ces localités, et non à des églises, bâtiments, assemblées, ou organisation structurée avec ses ministres et ses cultes, ce qui n'est que du formalisme idolâtre, de l'égocentrisme et de l'orgueil diabolique avec la soif de dominer et de s'enrichir sur le dos de leurs pantins aveugles comme des taupes, et facillement manipulés par les émotions, et gardés en règle par la crainte et l'intimidation.

 

Mais les apostats, les réprouvés, et les imposteurs lui donnent la fausse désignation de « assemblée, chapelle, clan, collégiale, confession, croyance, culte, groupe, lieu Saint, maison de Dieu, religion, sacerdoce, sanctuaire, secte, synagogue, temple, congrégation, association, communauté, compagnie, confrérie, corporation, institution, ordre, organisation, réunion, et société », tous des termes qui reflètent la notion de formalisme, c'est à dire d'apparence, concession, de contrefaçon, convenance, falsification, de faux-semblant, figure, forme, front, genre, habit, hypothèse, supposition, illusion, image, imitation, lacheté, masque, mine, mirage, plausibilité, prétention, prétexte, probabilité, prostitution, ressemblance, semblance, semblant, simulacre, singerie, soupçon, superficialité, superficie, surface, symbole, tape-à-l'oeil, tiédeur, tournure, trait, type, vernis, visage, voile, vraisemblance, de tous les aspects d'un système subversif de pensées subtiles pour séduire et dominer sur la masse des ignorants et des crédules, ce qu'ils nomment par duplicité l'Église de Christ mais qui est en réalité une Synagogue de Satan au niveau local et global avec des noms comme catholiques, protestants, réformés, évangéliques, baptistes, darbystes, pentecotistes, charismatiques, adventistes, messianiques, etc, etc...

 

Ce péril de ce qui est nommée faussement « l’Église »  a été exposée par l’introduction d’éléments judaïstes et païens avec ses nouveaux convertis. Il a été beaucoup plus grave non seulement que l’esprit juif de persécution, écrasé comme il l’était dans l’impuissance par le renversement de l’indépendance nationale juive, mais aussi que la persécution du paganisme anti-chrétien qui, à cette époque, n’était engagée que sporadiquement. Ce péril était d’autant plus menaçant que l’Église comme organisation mondaine et charnelle occupait une époque particulière. Depuis la suppression de la direction spirituelle et personnelle des Apôtres qui n'étaient plus disponibles pour restreindre la corruption de la nature humaine déchue et la perversion et déformation de la vérité, cette administration a fait défaut, ce qui n’a été repris de façon subversive et dénaturée qu’à une époque ultérieure par l’établissement d’un canon imprécis du Nouveau Testament et l’établissement d’une règle normative de croyance pour dominer sur les fidèles,, ainsi que par la formation d’une constitution hiérarchique de contrôle épiscopale, qui glorifiait les apostats et les imposteurs ecclésiastiques mondains assoifés de pouvoir et de richesses, comme c'est encore le cas de nos jours. Dans tous les conflits qui occupèrent cette époque, le premier et le principal point fut donc de préserver l’apparence de l'intégrité et l'illusion la pureté du christianisme apostolique traditionnel contre les idées juives et païennes antichrétiennes qui dérangeait le piètre confort des administrateurs ecclésiastiques, et que les nouveaux convertis s’efforçaient d’y importer de leur vie religieuse antérieure, ce qui menacait l'abondance des profits des apostats et réprouvés. Ces idées judaïques ainsi importées donnèrent naissance à l’ébionisme; ces idées païennes ont donné naissance au gnosticisme (26-28). Et de même que le christianisme païen de notions mystiques babyloniennes, dans la mesure où il a été embrassé sous cette période (30, 2), Il a remporté la victoire sur le christianisme juif modéré, et celui-ci s’est de plus en plus assimilé au premier et y est progressivement passé (28, 1). Ajoutez à cela le besoin, de plus en plus pressant, de passer au crible la littérature chrétienne primitive qui n’était pas encore uniformément reconnue et qui était passée à l’usage de prétentieux ecclésiastiques (36, 7, 8) par l’établissement d’un canon du Nouveau Testament; c’est-à-dire la nécessité d’un recueil d’écrits admis comme étant d’origine apostolique pour occuper désormais le premier rang comme étalon et fondement pour les besoins de l’enseignement et du culte idolatre des fausses églises, et pour former un rempart contre le flot de pseudépigraphes hérétiques et non hérétiques qui menaçaient la pureté de la doctrine (32), et surtout la position rentable des administrateurs. De plus, la nécessité non moins pressante de la construction d’une règle de croyance universellement valable ( 35, 2), comme un lien sinueux intellectuel d’union infernale, et une marque de duplicités et de reconnaissance charnelle et mondaine pour toutes les pseudo-églises et tous les prétendus croyants dispersés sur la surface de la terre, comme des sauterelles qui sortent du puits de l'abime. D’autre part, dans la victoire de l’épiscopat sur le presbytérianisme et dans l’introduction d’une constitution synodale pour le conseil des hypocrites et la résolution, la première étape de la formation d’une organisation idolâtre hiérarchique de séduction machiavélique a été atteinte (34). Enfin, la dernière action dissolvante de cette époque fortement troublée fut la suppression de l’esprit prophétique fanatique démoniaque et de l’esprit rigoriste fanatique destructeur de rébellion, qui, atteignant son apogée dans le montanisme extatique, s’opposait principalement à la tendance qui apparaissait déjà de plusieurs côtés pour atténuer la sévérité supposément inébranlable de la discipline ecclésiastique, à apporter des modifications à la constitution de la vie et à la conversation conformément aux coutumes sociales du monde. et de s’installer, par mépris du retour (déja réalisé) du Seigneur (le jour de la Pentecôte), si confiant dans les chrétiens nominatifs qui se trouvaient dans une satisfaction et la jouissance des biens terrestres (40, 5).

 

Les fondateurs de religions, pour qui l'Église est une organisation bien structurée, n'ont pas tardé à y voir une opportunité pour exploiter la situation à leurs avantages. Ils s'installèrent donc au sein d'un faux christianisme, sous prétention d'être les dirigeants de la foi chrétienne, et c'est encore le cas de nos jours (Doctrine et Histoire de l'Église).

 

LA NAISSANCE D'UN FAUX CHRISTIANISME

Considérant tout ce qui a été dit, force est de réaliser que depuis le premier siècle, après la mort des apotres, que toute la forme de christianisme que nous avons appris à connaitre depuis notre jeunesse, est complètement fausse. Le vrai christianisme n'a pas de forme, il n'a rien pour attirer notre regard, car il est purement spirituel dans tous ses aspects. Puisque nous ne connaissons plus Christ selon la chair, comme dit l'apotre Paul (2 Corinthiens 5:16): ce qui veut dire que maintenant et depuis le retour spirituel de Christ le jour de la Pentecote, que nous le connaissons strictement par l'Esprit de sa Sainte Présence qui vient habiter seulement le coeur de ses élus véritables, pour faire de nous des temples de l'Esprit des vivants. Et comme Paul dit: Christ en nous l'anticipation de la gloire, qui nous élève dans la révélation sublime que le Roi de l'univers, notre Créateur et Souverain Prince, s'est abaissé pour venir habiter en nous dans toute sa majesté, pour faire de nous une nouvelle race céleste et éternelle qui habitera la Nouvelle Création. Puisque nous connaissons Christ uniquement de facon spirirituelle, il en advient que son Corps qui est l'Église véritable se connait aussi de la même manière, car Christ n'est pas détaché de son Corps qui est l'Église ou Appel à renaitre spirituel de l'Esprit des vivants. En toute simplicité, le vrai christianisme et église authentique est Christ Lui-même qui vient habiter en nous par sa Sainte Présence, selon le bon plaisir de sa volonté. Si l'Esprit de Christ n'habite pas en vous, non par votre propre volonté, vous n'êtes pas des siens (Romains 8:9).

 

La naissance du faux christianisme trouve la source de son existence dans les caprices de la volonté de l'homme rebelle qui se veut comme Dieu, déterminant son destin par lui-même, portant sa condamnation éternellement. Par sa défiance égocentrique il est devenu l'ennemi de Dieu, le rival et concurrent de Christ dont il falsifie toutes les voies avec des approximations subtiles et raffinées. Toutes vérités spirituelles ont leurs contreparties charnelles et mondaines pour plaire au coeur des hommes réprouvés, leur donnant l'illusion d'une fausse sécurité au moyen d'une spiritualité abjecte qui singe la véritable en la déformant habilement, et qui séduirait les élus si cela serait possible. Le résultat est que nous avons un faux Christ, une fausse Église, un faux Évangile, un faux salut, un faux Esprit, un faux Baptême, une fausse Bible, et un faux Dieu. Si cela n'est pas assez pour vous faire frémir, le Christ qui est adoré dans toutes les églises est Satan lui-même sous couverture chrétienne et biblique. Le diable est le père même de tous les évangéliques. Il est dit que le diable a mille et un visage, et que son préféré est celui d'un pasteur souriant. Éloignez-vous d'un tel hypocrite, car son sourire témoigne de la fierté de sa séduction qu'il a réussi en utilisant des paroles mielleuses pour manipuler les émotions des gens. Or nous avons un seul Pasteur véritable, Jésus-Christ, le Bon Berger (Jean 10:1-16; 1 Pierre 2:25); tous les autres sont des menteurs, des escrocs, et des manipulateurs professionnels, dont la mission réelle est d'alimenter le feu de l'enfer avec les âmes qu'ils ont séduites dans leurs fausses églises, et tous les églisiens trinitarés disent - Amen.

 

LES PROFONDEURS VERTIGINEUSES DE LA CORRUPTION ECCLÉSIALE

L'ambition, l'orgueil, et la défiance ont toujours été les facteurs détermlnant qui poussent les hommes dans les profondeurs vertigineuses de la corruption. La soif du pouvoir et de la gloire personelle sont en opposition à Dieu, et portent à la domination pour se donner de l'importance et du prestige. Cela va de main avec l'instoration d'une religion en une institution organisée, et un système de croyance plus ou moins structurée. Il ne faut jamais oublier que le coeur de l'homme est complètement déchu et entièrement dépravé dans tout ce qu'il fait, cherchant constamment de donner une forme à l'invisible, à tout ce qui est spirituel et qu'il ne comprend pas, afin de s'en approprié par tous les moyens possible. Même que les bonnes intentions dissimulent l'hypocrisie et la malveillance du coeur de l'homme. Un sage avait dit que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions, et il avait pleinement raison. Les constructeurs Arminiens réprouvés de pseudo-églises seraient-ils épargnés de toutes ces choses; nous en doutons fortement, car la Bible et l'histoire témoignent amplement du contraire. Les démons-prédicateurs augment de plus en plus, et on les voit tous les dimanches matin devant leurs meutes de loups voraces affamés de leurs instructions, pour apprendre comment faire rôtir les brebis du troupeu à leur prochain BBQ, s'assurant qu'elles soient tous avant immergé dans leur vinaigre anusien excrémentiel doctrinal, sans que le Berger s'en aperçoive. Mais leurs astuces machiavaliques furent découvertes et leurs folies furent exposées au grand publique, puis ils furent jeté dans le lac de feu pour servir de repas aux hordes démoniaques.

Au début du du 2ie siècle jusqu'au milieu du 3ie siècle, ce qui n'était qu'une secte ou un ensemble de sectes relevant du judaïsme, se mue en ce que l'on commence à appeler une Église dans le sens d'une institution organisée avec ses croyances, détenant une certaine influence dans la vie sociale, politique et culturelle du temps. Encore peu implanté vers 125 à l'ouest du bassin méditerranéen, à part quelques îlots comme Rome, le christianisme institutionnalisé, pour ne pas dire perverti et mondain, continue sa pénétration dans le demi-siècle qui suit. L'Égypte est à nouveau touchée, surtout à Alexandrie, capitale de l'idolâtrie, qui est la grande métropole régionale. L'Afrique est abordée, à partir de Carthage. La progression est également importante dans quelques villes d'Italie, d'Espagne et de Narbonnaise. Ce faux christianisme devient rapidement l'apanage des puissants, pour dominer sur les ignorants et s'enrichir à leurs dépends.

 

La corruption du chrisianisme a débuté officiellement avec un apostat mentalement déséquilibré qui était obsédé par le martyre, ce qu'on appel de nos jours « un malade mental », expression qui correspond au terme biblique de démoniaque, une personne possédée d'un démon, c'est à dire qui souffre d'un dérèglement de conscience généralement occasionné par un sentiment de culpabilité intence qui bouleverse sa perception de la réalité. Cet énergumène et pseudo-chrétien est Ignace d'Antioche, né vers 35 dans la province de Syrie et mort à Rome en martyr, probablement en 107 ou 113. Il fut le troisième évêque d'Antioche. Supposément disciple direct des apôtres Pierre et Jean, quoique cela est fort douteux lorsque nous considérons sa doctrine et qu'il n'y a en plus aucune preuve biblique ni historique de cela, sauf probablement dans les rêveries de quelques papistes. Il est surtout connu pour avoir forgé le terme de "christianisme" à travers ses discours et ses lettres dites apostoliques (lorsque le terme christosisme serait plus précis; en d'autres mots, un chrétien est celui qui appartient à la religion dite chrétienne, mais un christosien est celui qui appartient à Christ). Ignace d'Antioche associa notamment le martyre pour la foi aux grains de blé moulus pour devenir le pain de l'Eucharistie idolâtre du formalisme subversif et concurrent. Ses aberrations doctrinales étaient nombreuses, et son poison altéra la foi chrétienne pour tous les temps. Nous pouvons le considérer comme le père du formalisme, son démon-fondateur qui donna une forme ou modèle aux forces de l'apostasie à travers l'histoire. Cette mentalité dénaturée donna naissance à diverses sectes ou hérésies qui choisirent l'opposition de la prétention pour couvrir leurs déviations de la vérité scripturaire. Il en est ainsi encore de nos jours avec les constructeurs d'églises dans lesquelles ils adorent leur faux dieu à trois tètes et leurs nombreuses idoles comme les différentes formes de cultes, les sacrements, les pasteurs, les gouvernances, les opinions, la prétention, la présomption, le libre-arbitre, l'estime de soi, la performance, la gloriole, le prestige, l'ambition, la compétition, le profit, etc, etc... Telle est l'image des églisiens trinitarés et unitarés depuis environs 2000 ans; il est temps de rebrousser le chemin et de revenir à Christ seul, car de grands changements viennent bientôt.

 

Les lettres faussement apostoliques de Ignace d'Antioche, développant une première pseudo-théologie eucharistique idolâtre, le font ranger parmi les prétendus Pères apostoliques, et la deuxième génération des Pères de l'Église dénaturée. Or une vénération obscure s'est emparé du coeur d'un grand nombre d'érudits, de théologiens, et d'exégètes, pour les écrits des Pères imposteurs, lorsqu'ils devraient se concentrer strictement sur la Bible et sur Christ: Sola Scriptura, Sola Christos. Ainsi avec Ignace d'Antioche le christianisme devient une religion mondaine et charnelle avec toute la corruption qui s'en suit. Tandis que le christianisme authentique, qui implique une relation spirituelle et personnelle avec Christ par sa Sainte Présence qui habite en eux, se retrouve uniquement au sein de certains peuples isolés dans les déserts et les montagnes, et dans des nations en marge de l'empire romain qui avaient été pénétrées par les apôtres auparavant.

 

L'hérétique et apostat, Eusèbe de Césarée, grand admirateur de Origène d'Alexandrie et rédacteur du texte corrompu de la Bible de Constantin, les Codex Vaticanus et Sinaiticus, écrivit deux siècles plus tard, un chapitre entier de son Histoire Ecclésiastique, consacré à la vie et aux sept lettres écrites par Ignace d'Antioche sur le chemin de Rome. Or Ignace d'Antioche recommandait de ne pas se détacher de «la tradition apostolique», premier indice de la falsification de la doctrine sur l'Église. Il justifia la dignité épiscopale des évêques, ce qu'il était évidemment lui-même, par l'affection de la chair et de l'esprit, c'est à dire par un raisonnement sinueux charnel. De plus, il enseigna que le chrétien est libre pour le service de Dieu; ce qui indique la notion subversive du libre-choix illusoire issue d'une philosophie captieuse qui élève la dignité de l'homme au-niveau de la divinité, validant les mérites de ses efforts et la pureté de ses intentions, ce qui est de la pure folie et un affront à Christ, notre Esprit des vivants.

Ses lettres eurent une grande influence dans le développement de la pseudo-théologie faussement chrétienne, pour élaborer le système organisé d'une Église mondaine qui plait à la chair, afin de séduire le monde par une approximation subtile de la vérité.

Ignace est le premier écrivain pseudo-chrétien dont les écrits nous sont parvenus et qui insiste fortement sur la loyauté au pseudo-évêque de la ville, assisté par les presbytres ou anciens et les diacres. Il déifia ainsi les évêques en leur attribuant l'autorité de Dieu sur les peuples. Ignac est ainsi le fondateur de la religion dite chrétienne, contrefaçon du christianisme authentique. Il donna forme à une ecclésialogie de prétentions, de domination, d'intimidation, et de manipulation, ouvrant le chemin à la formation d'un gouvernement ecclésiastique céséro-papiste. Les écrits antérieurs mentionnent en effet soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression qu'il y avait plusieurs évêques par communauté. Ignace insiste aussi sur la valeur de l'Eucharistie, première lueur du dieu galette des papistes, et appelle cette idolâtrie infernale un «médicament pour la vie éternelle», mais qui est en réalité un poison mortel. Il montrait aussi que l'Église romaine avait primauté sur les autres églises, centralisant ainsi le pouvoir de l'abomination du mystère d'iniquité.

 

Vers l'an 300, le centre de gravité du christianisme institutionalisé reste déporté vers les églises organisées d'orient, c'est-à-dire celles qui se sont établies en Égypte, en Syrie et surtout en Asie mineure. À cette époque troublée, en occident, les pseudo-chrétiens ne forment encore que de très faibles minorités. En Perse, à partir des anciennes pseudo-chrétientés de Mésopotamie, le pseudo-christianisme institutionalisé se propage dans tout l'empire sassanide. Cette histoire du faux christianisme perse est mal connue tout comme celles de prosélytysation de l'Éthiopie, de l'Arabie et de l'Inde.

Les paysans faussement chrétiens restent peu nombreux, sauf dans quelques régions où la population pseudo-chrétienne était spécialement dense, comme en Anatolie ou en Afrique du Nord. La diffusion du christianisme institutionalisé dans l'empire romain est un phénomène essentiellement urbain où dans un premier temps, les esclaves, les artisans forment la grande masse, mais progressivement, la bourgeoisie des villes et même la haute administration et la cour impériale commencent à se tourner vers la croyance pseudo-chrétienne qu'ils considèrent avantageuse. Ils réalisent que cette nouvelle religion détient beaucoup de potentiel pour le contrôle des masses et pour obtenir du pouvoir et des richesses inestimables.

 

L'ÉGLISE DE L'ANTICHRIST ET SA COHORTE D'ÉGLISIENS

Il n'existe pas de date précise où le pseudo-christianisme institutionnalisé se serait séparé du judaïsme. Cependant la fin du premier siècle, après la destruction du Temple de Jérusalem, en 70, a été une période où le pseudo-christianisme s'est éloigné du judaïsme. La disparition de la charge de grand-prêtre et du sanhédrin laisse la place à une école de scribes et un tribunal situés à Jabné. Ces institutions, dominées par les pharisiens, joueront un rôle important dans la représentation des juifs dans l'Empire romain. Le collège des pharisiens de Jabné entreprend de restructurer le judaïsme comme communauté et comme religion. Des mesures assez drastiques sont prises contre les dissidents, les sectaires et les pseudo-chrétiens. En retour, les différents courants au sein du pseudo-christianisme connaissent une évolution qui tend vers l'unification, d'abord doctrinale, ensuite culturelle et institutionnelle.

La notion de catholicité, c'est à dire d'universalité ou généréalisation, apparaît. Il arrive avec certitude que la première utilisation du terme dans le pseudo-christianisme institutionnalisé remonte à Ignace d'Antioche: «Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l'église catholique.» Ces prétentions sont purement sataniques, on ne peut avoir de meilleure preuve que cette Église mondaine, contrefacon de la véritable qui est purement spirituelle, est celle de l'Antichrist, et que chaque dirigeant ou pasteur est un antichrist. Or on ne peut donner une forme au vent sans être éventé et devenir écervelé.

 

Or il est fort reconnu et sans aucun doute que l'Église catholique romaine, ses soeurs protestante et orthodoxe, ainsi que leurs enfants batards Évangélque, sont la grande prostituée mentionnée dans l'Apocalypse. Leur enfant le plus corrompu et perverti eet la secte Baptiste infernale, reine de l'hypocrésie, maitresse de la manipulation, déesse du commérage, et source de toutes les abominations doctrinales et excrémentielles. Si vous désirez assurer votre place en enfer, joignez-vous à cette truie dégoutante à vomir ou à ses compagnes immersionnistes qui polluent l'eau de la vie et en empoisonnent la source.

 

LES DIFFÉRENTES FORMES SUBTILES DE DOMINATION

Le 2ie siècle est celui dans lequel le pseudo-christianisme devient l'église organisée sous différentes formes subtiles de domination. Ce siècle est celui de tous les dangers pour cette forme contrefaite de croyance naissante, qui doit lutter contre de multiples autres hérésies, dont le gnosticisme et le montanisme. Politiquement, la situation des pseudo-chrétiens reste précaire dans l’Empire romain. Tout comme la religion organisée prétendument chrétienne, la politique a pour père le diable, le père du mensonge (Jean 8:44).

Il s’avère urgent de réagir: les gnostiques n’ont cessé de conquérir de nouvelles âmes et d’introduire le trouble au sein même du pseudo-christianisme, grâce à leur vision élaborée et pessimiste du monde. Car le début de ce nouveau siècle est celui de tous les dangers pour la nouvelle croyance qui vient de se séparer du judaïsme. Elle ne s’apparente pas encore à une vraie religion complètement organisée: la communauté dite chrétienne, dispersée après la chute de Jérusalem et la disparition du groupe de Nazaréens de Jacques, frère du Seigneur, n’a pas trouvé de structures solides, et toutes sortes de philosophies fleurissent, plus abracadabrantes les unes que les autres.

Au début du 2ie siècle, la situation des pseudo-chrétiens dans l’Empire romain est précaire. On commence à les distinguer des juifs. Ils ne tombent formellement sous l’interdiction d’aucune loi, mais ils subissent l’hostilité des populations dans lesquelles ils cherchent à s’implanter, tant juives que païennes. Quelques persécutions ont lieu çà et là. Les intellectuels grecs et romains n’affectionnent guère le pseudo-christianisme institutionnalisé, qu’ils considèrent comme une religion simple destinée à soulager de pauvres gens qui ignorent la vérité. Mais la nouvelle croyance dite chrétienne est subtile et subversive, et rêve d’intégration, et s’emploie à détruire les préjugés qui l’entourent. On voit alors naître un genre littéraire nouveau: les apologies sophistiquées et tendancieuses. Tout comme les premiers chrétiens avaient tenté de convaincre les juifs que la foi en Jésus était l’accomplissement des Écritures, les pseudo-chrétiens institutionnalisés du début du 2ie siècle essaient de prouver subtilement que le christianisme organisé est «le couronnement de toute la quête inspirée menée par les philosophes grecs». Une œuvre emblématique de cette tentative qui n’aboutira pas durant ce siècle: celle de Justin de Naplouse, appelé aussi Justin Martyr, un philosophe païen faussement converti. Ce faux chrétien ouvre une école à Rome en 150 et écrit deux Apologies trompeuses ainsi qu’un Dialogue avec le Juif Tryphon. Le pouvoir romain l’élimine dans les années 160.

Le plaidoyer de Justin en faveur de l’intégration du pseudo-christianisme à la société gréco-romaine n’eut pas plaisante à tout le monde. Les Romains se moquent d’une telle tentative, et certains chrétiens authentiques ne veulent pas entendre parler d’intégration, car ils estiment que le vrai christianisme ne doit pas se compromettre avec ce monde. Ainsi les partisans du gnosticisme, une philosophie syncrétiste née à la fin du Ier siècle, et pleinement développée vers le milieu du 2ie siècle est souvent favorisé. Sous l’influence du dualisme iranien, le Mazdéisme d'ou provient le Mithraïsme, les diverses tendances gnostiques opposent généralement Yahvé, le Dieu des juifs, un ange mauvais qui a créé le monde d’ici-bas, à un Dieu bon et caché. Certains êtres humains ont la possibilité de connaître ce Dieu bon au moyen de la gnose, la connaissance surnaturelle qui révèle aux hommes détenteurs d’une étincelle divine d’où ils viennent et où ils vont.

Une autre école inquiète les pseudo-chrétiens dit faussement «orthodoxes»: celle de Marcion, un homme originaire du Pont. Venu à Rome en 144. Après avoir tenté d’imposer ses idées à la fausse Église de Rome, il s’en sépare et fonde sa propre communauté. Ce schisme très grave contribuera largement à la réaction des pseudo-églises organisées traditionnelles. Car les doctrines de Marcion ont connu un immense succès. La recette est relativement simple: Marcion renie la Bible hébraïque ou Ancien Testament, ainsi que tout ce qui, dans les textes qui formeront bientôt le Nouveau Testament, se réfère de près ou de loin au judaïsme. Le système marcionite séduit par sa simplicité et ses écritures faciles d’accès car, à la façon des gnostiques, Marcion oppose le Dieu de la Loi à celui de l’Evangile.

Un autre ennemi apparaît aux alentours de 160: Montan dit aussi Montanus, qui prophétise en Phrygie (Asie mineure) un message apocalyptique et millénariste littéral et insensé, base des hérésies du prémillénarisme et du dispensationnalisme. Il rencontre également un grand succès: le montanisme extatique avec ses dons occultes dit aussi charismatiques, précurseur des pentecotistes et charismatiques modernes, réussit à pénétrer une majorité des fausses églises de la région.
Face à ces dangers qui la rongent de l’intérieur, la pseudo-église organisée va réagir en se dotant enfin de théologiens prétentieux et manipulateurs hypocrites dignes de ce nom, du canon des Ecritures avec apocryphes, et d’institutions de duplicités habiles en tromperies.

 

La menace hérétique fait se lever une plume, celle d’Irénée de Lyon, qui a le mérite d’avoir le premier systématisé la croyance prétendument chrétienne. Dans son livre «Contre les Hérésies», il décrit les divers mouvements gnostiques pour mieux développer la pensée pseudo-chrétienne. On le voit: il n’existait pas de prétendue orthodoxie faussement chrétienne avant les hérésies, mais la grande diversité de la pensée pseudo-chrétienne a amené les églises contrefaites à préciser le contenu de la croyance dénaturée. A Alexandrie, où le faux christianisme va achever de faire son éducation grecque en même temps que l’hellénisme achèvera d’y faire son éducation pseudo-chrétienne. Ainsinaît la première école de pseudo-théologie fondée par Pantène. Son plus célèbre représentant au 2ie siècle est l'hérétique Clément d’Alexandrie, un philosophe contemporain d’Irénée de Lyon. A son tour il réfute les supposées hérésies: les vérités  dites divines ne sont pas réservées à quelques-uns; tout pseudo-chrétien peut y accéder. La fin du 2ie siècle voit la naissance d’un génial théologien manipulateur et imposteur qui sera le premier prétendu dogmaticien exécrable, et qui donnera à l’exégèse exagéré sa méthode: Origène, celui qui donna une direction aux forces de l'apostasie. La Septante mythique est l'oeuvre de ses mains, et se trouve dans la 5ie colonne de son Hexaple ou Bible à six colonnes.

Le canon du Nouveau Testament ne commence à se former qu’à partir de la seconde moitié du 2ie siècle. Le but des pseudo-églises est de restituer la tradition et de remonter à l’autorité des apôtres. Dès lors, «toute tradition non apostolique va se trouver disqualifiée», écrit Etienne Trocmé. A la fin du 2ie siècle, le canon commun à toutes les pseudo-églises compte les quatre Evangiles, les Epîtres de Paul, la première Epître de Jean, la première Epître de Pierre, les Actes des Apôtres et l’Apocalypse. Certaines Eglises intègrent dans leur canon des textes que refusent d’autres comme le livre d'Énoch et l'Épitre de Barnabé. Le canon ne s’unifiera qu’au cours des siècles suivants.

Quant aux institutions, elles se renforcent considérablement au 2ie siècle. La figure du pseudo-évêque comme gardien et manipulateur de la doctrine et garant de l’unité s’impose partout progressivement. A la fin du 2ie siècle, on reconnaît aux pseudo-évêques de certaines villes importantes une prééminence sur une région entière. Ainsi en va-t-il pour les pseudo-évêques de Rome, d’Alexandrie, d’Antioche, de Lyon et de Carthage. Pour communiquer entre elles, les fausses églises, qui fonctionnent sur un mode congrégationaliste à l’opposé du centralisme romain d’aujourd’hui, convoquent des synodes. A l’époque, la pseudo-église de Rome n’apparaît pas plus importante que ses sœurs d’Orient. Elle commence néanmoins à manœuvrer pour obtenir un plus grand pouvoir.

Ainsi paré, avec des structures, des théologiens rapaces brillants et un corpus d’Ecritures saintes avec apocryphes, le faux christianisme est prêt à affronter le 3ie siècle et à engager une bataille serrée avec l’Empire romain.

 

LES FORMES DE GOUVERNANCES DIABOLIQUES SUBVERSIVES

Avec la structure de l'organisation d'une église, nous entrons directement dans le cœur de la corruption, là où Satan a son trône, c'est à dire dans le cœur de l'homme. La MAFIA ecclésiale, nommée aussi Pastorale, contrôle tous les aspects de l'administration, des finances, des projets proposés, de la discipline, du cultes, des cérémonies et des fêtes, les agissements et les fréquentations, les lectures et les habitudes, s'assurant de faire un profit sur toutes ces choses pour ne pas offusquer le dieu Mammon, car la fureur de ses budgets est terrible et sans pitié, elle dérobe le pauvre de sa nourriture et de son domicile et même de son couple et de ses enfants. En d'autres mots, l'Église comme organisation est une vraie salope et ses pasteurs de vrais scélérats.

 

Les premiers chrétiens étaient tous des Juifs qui observaient encore la loi, et cela jusqu'à la destruction du temple en l'an 70. Le concept d'une église organisée n'existait pas encore. ils se rencontraient, selon la coutume du temps, dans des synagogues, dans le temple, et dans des maisons. Ceux qui étaient plus matures dans la foi étaient reconnus comme des anciens ou presbytes dont certains devinrent connus comme des surveillants ou évêques qui agissaient comme bergers du troupeau lorsque les groupes devinrent trop nombreux.; mais il n'y avait aucun système de gouvernance, tout fonctionnait sur le principe d'entre-aide selon les enseignements de Jésus.  Le ministère de pasteur n'existait pas et n'a pas existé avant qu'il fut inventé par Calvin vers l'an 1540. Le concept de ministères dans l'Église, dans le sens moderne, n'existait pas, il est une pure invention de la part de loups ravisseurs qui tordent le sens des Écritures à leur guise en manipulant les textes. Cela devrait être évident pour tous, puisque l'Église comme organisation n'existait pas encore avant que le siège de la foi chrétienne soit déplacé vers les grèques dans la ville d'Antioche, et c'est dans cette ville que, après la mort de l'apôtre Paul, débutèrent les problèmes que nous avons encore de nos jours.

 

GOUVERNANCE ÉPISCOPALISTE

Le premier système de gouvernance qui fit de l'Église spirituelle une organisation charnelle et mondaine, fut épiscopalisme, une structure hiérarchique, où les évêques dirigent absolument tout avec authorité divine comme des petits dieux. Se faire comme Dieu est le rêve le plus fou de l'homme depuis le début des temps, et l'invention des ministères dans une organisation prétendument chrétienne et biblique, sous couverture du nom Église, lui en donne finalement la capacité. Jouer à l'Église est devenu le sport favori des imposteurs et des mercenaires, les joutes se déroulent à tous les dimanches et parfois la semaine.

 

GOUVERNANCE CÉSARO-PAPISTE

Vers le début du 4ie siècle surgit un autre système de gouvernance extrêmement dangereux nommé le césaro-papisme. Les papes remplacent les empereurs romains, et se déclarent Dieu sur la terre. Le système épiscopal est rejetée officiellement par le premier concile du Vatican (1870), selon laquelle l'assemblée des évêques est supérieure au pape, et rien n'est toléré au-dessus de l'Antichrist qui siège à Rome.

 

GOUVERNANCE CALVINITE-PRESBYTÉRIENNE

L'organisation ecclésiastique du calvinisme est originale. L'Église est dirigée à plusieurs échelons par des conseils composés de pasteurs et de laïcs : conseils de paroisse, colloques, synodes régionaux et nationaux. Chaque conseil élit ses délégués à l'échelon supérieur. Calvin prône la collaboration entre l'Église et l'État: ce sont deux pouvoirs distincts, mais subordonnés à la souveraineté absolue de Dieu.

Le développement des Églises réformées dans le monde
Le Calvinisme donna naissance aux Églises réformées, également appelées presbytériennes, font partie de l'Alliance réformée mondiale, qui a son centre à Genève. En 1982, elle comptait 145 Églises membres avec un total de 70 millions de calvinistes, répartis dans 76 pays. Les deux tiers de ces 145 Églises se trouvent en Asie, en Afrique et en Amérique latine. On retrouve chez elles les caractéristiques classiques de la tradition calvinienne : la consistance théologique, l'organisation synodale et l'engagement dans la vie publique.

Cependant, on ne saurait nier les tensions qui les agitent: car certains réformés insisteront surtout sur la fermeté et la pureté doctrinales, au risque de constituer des ghettos, parfois inquisitoriaux, tandis que d'autres réformés mettront l'engagement politique et social au centre de leurs insistances, au risque de transformer leur orthopraxie en une solidarité de lutte de classes du côté des pauvres et des opprimés. On peut noter, en effet, que le calvinisme trouvait encore dans les années quatre-vingt ses bastions les plus ardents à la fois en Afrique du Sud, où une minorité blanche imposait l'apartheid pour conserver des privilèges économiques inadmissibles, et en Corée du Sud, où l'Église presbytérienne était persécutée pour ses courageuses prises de position en faveur des droits de l'homme.

Les Églises réformées sont donc, elles aussi, affrontées à une question majeure pour toutes les Églises et finalement pour tous les hommes: la communion de foi est-elle avant tout de nature théologique et spirituelle ou est-elle aussi prise de position politique et sociale ? Si l'on s'oppose entre chrétiens d'une même confession, comment pratiquer l'amour envers les ennemis et la réconciliation avec les adversaires ? Car les chrétiens ne vivent pas de leur propre justice, fût-elle politique, mais de la justification libératrice de Dieu envers les pécheurs.

Dans la mesure où les Églises réformées n'ont jamais séparé, au cours de leur histoire, la théologie et la piété de l'engagement public pour la liberté et la justice, il est normal qu'elles connaissent la difficulté des tensions internes, mais celles-ci demandent d'autant plus de véracité théologique et de droiture spirituelle.

 

GOUVERNANCE BAPTISTE CONGRÉGATIONALISTE

La plus abominable et pervertie des gouvernances est celle de la porcherie Baptiste, tellement que nous pourrions dire quelle chie le mensonge, l'hypocrésie, et la manipulation. Cette vermine insalubre est de théologie Arminienne et s'oppose avec véhémence et moquerie à la souveraineté absulue de notre Dieu, Jésus le Christ, notre Esprit des vivants et Père éternel  manifestée dans la chair comme Fils unique.

 

Le congrégationalisme est une forme de gouvernance d'Église qui donne l'autorité à la congrégation entière, c'est-à-dire à chacun dans l'Église, ce qui est un mensonge grossier car au final le pseudo-pasteur est le seul qui détient l'autorité, tout en prétendant que le Christ invisible est le Chef. Le congrégationalisme est en réalité un système de mensonges et de duplicités qui remet le pouvoir à des hommes corrompus et hypocrites dont la volonté est esclave de la chair et du péché. Elle est présente majoritairement dans les Églises protestantes et évangéliques. Que les Églises congrégationalistes sont des églises protestantes de tradition réformée est complètement faux. Les églises réformées sont de théologie calvinisme qui souligne la souveraineté de Dieu sur toutes choses. Mais les églises congrégationalistes sont de la secte Baptiste qui est de théologie Arminienne, hérésie diabolique subversive qui souligne la souveraineté de l'homme, donnant l'importance à sa dignité et ses efforts d'une volonté faussement libre qui est esclave de la chair et du péché. Le congrégationalisme est l'ennemi juré du calvinisme, sa source est des Jésuites et de l'Antichrist de Rome.

, Le congrégationalisme est une forme d’organisation de fausses églises où chaque paroisse se gère de manière entièrement autonome et indépendante, et dans laquelle chaque pasteur est un petit pape. Le congrégationalisme se caractérise plus comme un mouvement infernal d'une flatulence satanique, que comme une dénomination pseudo-chrétienne en raison de sa conviction fondamentale en faveur de l’autonomie complète de chaque paroisse, formant ainsi une secte dangereuse et néfaste contre les libertés et valeurs sociales et familiales. En d'autres mots, la secte Baptiste est l'ennemi de notre société et de nos gouvernements démocratiques. Malgré la forte diversité théologique diabolique inhérente à leur forme d'organisation, la plupart des congrégationalistes se considèrent d'abord dans leurs délires psychotiques comme des réformés, soit traditionnels soit néo-orthodoxes (barthiens), tout en étant qualifiés réellement de néo-catholicisme et même de néo-jésuitisme. Les Églises congrégationalistes ont leurs origines dans le congrégationalisme, soit l'autonomie de l'église locale, doctrine développée notamment par le fondateur officiel de la secte Baptiste, John Smith, hérétique et apostat de l'église anglican nommé l'auto-Baptiste pour s'avoir baptisé lui-même. Smith était un ardent défenseur de l'hérésie Arminienne condamnée au Synode de Dordrecht.

Les congrégationalistes proprement dits sont apparus pendant la Réforme anglaise où ils faisaient partie des non-conformistes puritains, des séparatistes qui estimaient que l'Église n'avait été que partiellement réformée et contestaient l’autorité de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre qui tentait, pour préserver la paix et l’unité du pays, d’établir une Église d’Angleterre officielle unifiée autour d’un protestantisme teinté de tradition et du maintien de certains rites catholiques, et particulièrement de leur idole du dieu à trois tetes. On les appelait alors puritains, sinon putains, mais aussi séparatistes ou indépendants de Dieu et de la vérité. Certains congrégationalistes britanniques s’appellent toujours des independents, c'est à dire sectaires.

Selon une étude du Pew Research Center publiée en 2010, les congrégationalistes représentent environ 0,5 % de la population protestante mondiale, soit 4 millions de faux chrétiens qui répandent un faux évangile pour séduire les nations avec leur théologie satanique arminienne de chambre ronde. La secte de vermines baptistes est le fléau des derniers temps.

 

A Christ seul soit la Gloire