LA REPENTANCE ET LA SÉCURITÉ DE LA FOI
par Jean leDuc
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LA FAUSSE REPENTANCE DES ÉVANGÉLIQUES
LA REPENTANCE ET LE SALUT DES ENFANTS
Aucun sujet n'est plus populaire au sein des sectes dites Évangéliques que celui de la repentance, tellement qu'on dirait que ce mot contient toute l'essence même du christianisme, du moins de la forme adultérée et illicite de christianisme qu'ils se sont donnée. Or la repentance est l'une des doctrines fondamentales de la Bible, mais c'est aussi l'une des plus mal comprises et celle qui est la plus déformée par les ennemis de la vérité. Les définitions qu'on en donne généralement dans ces milieux d'extravagances sont bien étranges et bien erronées, elles ont été conçues pour convenir à leur faux évangile du libre-choix. Nous allons débuter en regardant la repentance telle qu'elle est comprise et enseignée par les Évangéliques avant de vous en donner la vraie définition:
«Nous comprenons par repentance cette reconnaissance des fautes et ce changement d’esprit chez l’homme pécheur, provoqués par la Parole de l’Évangile et l’Esprit saint, et reçus par une vraie foi. Le pécheur reconnaît de la sorte sa corruption naturelle ainsi que tous ses péchés, qui sont mis en accusation par la Parole de Dieu. Il en est réellement affligé; il n’en pleure pas seulement devant Dieu, les lui confessant avec honte, mais encore dans son indignation il les regarde avec dégoût, se résolvant sincèrement à s’en amender et à rechercher continuellement l’innocence et l’intégrité, afin de vivre tout le reste de sa vie dans la sainteté. Pour naître de nouveau nous devons reconnaître que Jésus est mort à la croix pour nos péchés et se repentir, si non pas de repentance pas de nouvelle naissance. Après que l'homme s'est examiné, qu'il a reconnu ses péchés et fait œuvre de repentance, il doit rester constamment dans le bien jusqu'à la fin de sa vie ; car s'il retombe dans sa précédente vie de mal et s'y attache, il devient un profanateur, car alors il conjoint le mal au bien.
Le mot repentance est la traduction du Grec "metanoia" qui veut dire: changer de mentalité, d’intention. C’est la tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu. - Subst. Fém. En grec metanoia: Regret douloureux que l'on a de ses péchés, de ses fautes et désir de se racheter. Changement de résolution. Dans l’AT, deux verbes sont traduits par se repentir, nàham (regretter, changer d’avis) et faire demi tour, revenir. Le verbe nàham est parfois employé vis à vis de Dieu, Voir Genèse 6:6 «L`Éternel se repentit d`avoir fait l`homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.» Dans le NT, les mots traduits sont metanoeô et metamelomai, ce qui implique d’avoir des remords, comme le collecteur d’impôts cité dans Luc 18:13: «Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur». Mais ici, la repentance va au-delà d’un simple remord, c’est une modification complète, une nouvelle orientation qui conduit à la conversion. Le baptême en constitue l’acte décisif, le croyant se détourne de son ancien mode de vie. Pour se livrer à la miséricorde de Dieu, voir Marc 1:4 «Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés».
Il ressort clairement dans Actes 5:31 que la repentance est un don de Dieu et une responsabilité humaine. La repentance est la condition absolue pour sauver son âme, pour l’homme de se reconnaître pécheur et accéder au Royaume de Dieu, par le moyen de la personne de Jésus qui est le Médiateur, le Messie, venu mourir sur la croix et ressuscité. La repentance est un sentiment qui se produit dans notre cœur, à la révélation de la prédication de l'Évangile. Les sentiments d'une réelle repentance sont: a) une profonde tristesse, une douleur, lorsque nous sommes affligés d'avoir commis une offense; b) l'humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables; c) de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d'être délivrés de notre tendance au péché. Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation. Alors devant l'évidence nous pouvons choisir entre deux comportements: 1) soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur; 2) soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés. Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons offensés. En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur qui ne peut être apaisé que par le pardon. Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et cela s'est souvent produit dans nos réveils évangéliques.
La nature de la repentance: 1. La repentance est un changement d'esprit: (Matthieu 21:29) Elle concerne l'intelligence de l'homme. Lorsqu'un homme est sauvé, il est complètement transformé. Ce changement et cette transformation doivent également se produire au niveau de son esprit. 2. La repentance est une tristesse selon Dieu: (2 Corinthiens 7:7-11). Elle concerne les émotions de l'homme. Le publicain se frappait la poitrine pou montrer son chagrin. (Luc 18:13). Il faut qu'il y ait dans le cœur une tristesse, même si ça ne se voit pas extérieurement. C'est un cœur brisé et séparé du péché. 3. La repentance est une décision: (Luc 15: 17-18) Elle concerne la volonté de l'homme. C'est décider de faire volte-face, et de se détourner du péché pour suivre Jésus. L'homme doit abandonner ce qu'il voudrait que Dieu lui pardonne. 4. La repentance est une confession du péché: (Luc 15:21) Il est absolument impossible qu'un homme se repente s'il essaie de cacher ses péchés. Pour que la repentance soit sincère et vraie, il est essentiel que le pécheur avoue ses péchés. (Luc 18:13). 5. La repentance est un abandon des péchés: (Proverbes 28:13) Pour se repentir , un homme doit abandonner ses péchés. Il ne peut pas se repentir s'il essaie de s'accrocher à ses péchés. 6. La repentance c'est se tourner vers Dieu: (Actes 26:18). Il n'est pas suffisant d'abandonner ses péchés, il faut aussi se tourner vers Dieu. (1 Thessaloniciens 1:9) 7. La repentance est une mort: (Romains 6:3). Dans le salut, une personne s'identifie à Jésus dans la mort, l'ensevelissement, et la résurrection. Par le moyen de la repentance l'homme peut s'identifier à Jésus dans la mort. La repentance est une mort véritable au péché, à soi-même et au monde. La mort n'est jamais agréable et apporte de la souffrance. De la même manière, un homme peut beaucoup souffrir quand il meurt au péché.»
La doctrine évangélique que nous venons de voir plus haut est une fausse doctrine extrêmement subtile et subversive et nous sommes assurés que la majorité des gens qui lisent ces lignes y croient dur comme fer, nous en avons aucun doute. Puisque tel est le cas, inutile d'argumenter le point, nous le savons par l'Esprit et la Parole, il est évident que vous ne vous êtes jamais repenti puisque vous n'avez aucune notion de ce qu'est la vraie repentance, ce qui veux dire que vous n'êtes réellement pas christiens et que vous êtes perdus. Mais ne vous découragez pas, continuer à lire, il y a un message d'espérance pour vous dans notre document. Remarquez bien que tout dans cette doctrine des Évangéliques est centré sur le péché, sur l'homme, sur ses efforts de se repentir, et sur la gloire qu'il se donne d'avoir contribué à son salut par une si noble démarche dans son obéissance pour plaire à Dieu. Ainsi nous les entendons souvent s'écrier «Je me suis repenti, j'ai cru, et je suis sauvé», comme si cela serait une formule magique pour le salut de l'âme.
Or il est capital de comprendre dès le début que la repentance n’est pas une œuvre que nous faisons pour gagner le salut. Mais les Évangéliques disent qu'une personne «doit faire œuvre de repentance», que celle-ci est «une résolution, un sentiment, un désir, une décision personnelle qui implique notre responsabilité», en d'autres mots, pour les Évangéliques, il est clair et hors de tout doute que «la repentance est une contribution du croyant à son salut», et cela est indéniable dans ce que nous avons vu de leur position dans laquelle l'homme demeure maître de son destin par son action de choisir. Dieu serait donc impuissant, il serait incapable d'agir dans le cœur de l'homme et de le sauver sans cette noble contribution à son salut. Selon cette position des Évangéliques, l'homme serait donc le maître de Dieu et non Dieu le Maître de l'homme, puisque l'homme est celui qui décide de croire et de se repentir afin de revenir à la vie ou «naître de nouveau». Si vous croyez cela, nous vous suggérons de vous rendre dans un salon funéraire, de vous assoir devant un cadavre et d'attendre qu'il dise: «Je me repens et je crois», et alors vous serez justifié de votre position insensée.
Ah ces nobles aspirations de la dignité humaine qui abaissent Dieu dans la poussière de notre humilité et le rendent esclave de nos moindres désirs, surement le ciel se réjouit de voir que nous sommes responsables de nos actions en prenant toujours les bonnes décisions face à notre salut, car sans nous Dieu demeure totalement impuissant. Celui qui a créé les cieux et la terre et qui a tissé notre corps dans le sein de notre mère, ne peut rien faire sans notre permission. Ah que l'homme est grand et tout-puissant, que tous ses efforts soient loués dans la majesté de sa dignité, car il est le maître de son destin et rien, absolument rien ne peut contrarié son libre-choix honorable, Dieu même doit plier le genoux devant sa gloire et admettre sa défaite car l'homme est devenu souverain sur la vie et sur la mort, «il est devenu comme l'un de nous», dit Dieu (Gen. 3:22).
Nous espérons que vous êtes assez intelligent pour reconnaître le sarcasme dans ce que nous venons de dire, car aucun christien authentique ne penserait de la sorte, nous utilisons cette forme d'expression seulement pour faire un point afin de démontrer la stupidité d'une telle position. Or contrairement à ce que disent les Évangéliques, personne ne peut se repentir et venir à Dieu par ses propres efforts ou désirs de venir, personne n'a la capacité de se repentir, et personne ne peut choisir de croire. La Bible nous dits clairement que nous avons tous péché et que «le salaire du péché c'est la mort» (Rom. 6:23), ce qui veut dire qu'avant d'être donné la grâce du salut, nous sommes tous morts spirituellement comme l'affirme l'apôtre Paul: «vous étiez morts dans vos offenses et dans vos péchés» (Éph. 2:1), mais Dieu «nous a rendus à la vie ensemble en Christ» (Éph. 2:5). La mort spirituelle tout comme la mort physique et éternelle est le lot de tous les êtres humains. A cause du péché qui est sur tous les hommes, nous naissons dans la mort et nous allons tous vers la mort éternelle. Ces choses ne sont pas difficile à comprendre, du moins pour ceux qui ont vraiment l'Esprit de Christ.
Il est simple de comprendre qu'un mort ne peut rien faire, sauf sentir la corruption, il n'a aucune puissance, il n'a pas la capacité d'agir et encore moins de croire et de se repentir. On a qu'à se donner la peine de regarder la mort et la résurrection de Lazare (Jean 11:1-44) pour en comprendre toutes les implications. Il était mort depuis quatre jours, son corps était déjà en décomposition, il est évident qu'il n'avait pas la capacité de croire et de se repentir, ni pouvait-il se lever et aller vers Christ. Il a fallu un miracle, il a fallu qu'il soit recréé, il a fallu que Christ l'appel d'entre les morts et cet appel était irrésistible, elle était la vie même. Lazare ne put faire autrement que de revenir à la vie et aller au devant de Christ, car Christ est la Vie, il est le Créateur, le Dieu Tout-Puissant, et aucun des élus ne peut résister à son appel, ni le voudrait-il, cela est entièrement impossible. La créature peut-elle dire au Créateur qu'elle ne veut pas être créée, peut-elle lui dire qu'elle préfère se créer toute seule ou encore contribuer à sa propre création ? Évidemment que non ! Les Évangéliques ont beaucoup à apprendre de cet exemple merveilleux sur Lazare qui nous est donné dans les Saintes-Écritures.
Puisque la Bible est l'autorité suprême en tout ce qui concerne la foi du christien (Rom. 10:17), du moins pour le christien authentique, il faut sérieusement se demander où les Évangéliques prennent la notion insensée qu'ils ont la capacité de croire et de se repentir et de contribuer ainsi à leur salut, lorsque la Bible dit que nous sommes tous morts à cause du péché qui est en nous depuis la chute en Éden ? Auraient-ils une Bible que nous ne connaissons pas, un texte secret et caché connu seulement d'eux ? Nous en doutons fortement. Quelle est donc cette obsession pathologique avec eux de toujours vouloir refuser de reconnaître la souveraineté totale de Dieu dans le salut et la sanctification ? Mais quel tort faisons-nous à Dieu en élevant dans la gloire sa Souveraineté et la Royauté de Christ sur nous, en lui étant totalement reconnaissant pour notre salut ? A les entendre cela serait une offense majeure, un blasphème hautain que certains d'eux, comme la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier et ses sbires charismatiques, nomment diabolique ou démoniaque, une doctrine dégoûtante et infernale. Il faut vraiment avoir un cœur tortueux et une conscience déréglée pour dire de telles abominations contre la grâce de Dieu.
Mais l'offense et le blasphème dont ils nous accusent sont envers qui, certainement pas envers Dieu qui est glorifié par ceux qui reconnaissent sa souveraineté, donc il est évident qu'elle se retourne sur eux, car la souveraineté de Dieu les abaisse dans la poussière de l'humilité et cela ils ne peuvent le tolérer, car ils sont dérobé de leur capacité d'agir et de se glorifier de leurs efforts. Lorsqu'ils réalisent que leur libre-choix n'est qu'une illusion, ils s'en prennent à Dieu et maudissent ceux qui le glorifient dans sa Souveraineté. Mais ainsi dit la Parole de Dieu: «Si on vous dit des injures pour le Nom de Christ, vous êtes bienheureux: car l'Esprit de gloire et de Dieu repose sur vous, lequel est blasphémé par ceux qui [vous noircissent] mais pour vous vous le glorifiez.» (1 Pierre 4:14; Bible Martin).
On ne peut que vomir cette abomination lorsque nous réalisons que ce sont de tels gens qui proclament l'amour de Dieu et la repentance, aussi il faut nous méfier et avoir du discernement afin de ne pas être séduit par de tels imposteurs, car évidemment ils ne peuvent faire autrement que de tordre le sens des Saintes-Écritures. Aussi étonnant et incompréhensible que cela puisse être à un vrai christien, ces gens préfèrent réellement la mort à la vie, les ténèbres à la lumière, la duplicité à la vérité. Même que dans les délires de leurs dérèglements ils voient l'inverse de la réalité et s'imaginent être dans la vérité, triste situation qui contribue à la perte de millions d'âmes. Cherchez à les redresser et vous récolterez les foudres de l'enfer, des flammes de diffamations et des pluies d'invectives. Mieux les laisser rôtir dans leurs indispositions malveillantes que de tenter d'en réchapper un seul, ils récolteront leur salaire en dû temps.
Comme nous avons vu, il faut littéralement un miracle pour qu'un mort revienne à la vie, ce qui veut dire qu'aucun de nous ne peut se lever, croire ou se repentir, il faut absolument que Dieu nous attire à Lui ou selon l'original «que Dieu nous ai choisi d'avance» (Jean 6:44), il faut recevoir l'appel irrésistible de Dieu pour revenir à la vie, autrement nous demeurerions tous dans la mort et porterions la peine de nos péchés éternellement. Il faut revenir à la vie pour croire, un mort ne peut croire pour revenir à la vie, car il est mort et ne peut rien faire. En d'autres mots il faut déjà être née de nouveau pour obtenir la foi et la repentance, et non l'inverse comme se l'imaginent les réprouvés.
Dans Actes 5:31; 11:18 et 2 Timothée 2:24,25, nous voyons que la repentance est quelque chose que Dieu donne – elle est seulement possible par l’effet de Sa Grâce, en fait la repentance fait partie de l'appel irrésistible, elle ne peut en être séparée, en d'autres mots la repentance est l'évidence de la nouvelle naissance, la confirmation d'être régénéré d'en haut par la puissance de Dieu. Elle ne vient pas avant le salut car elle fait partie elle même du salut par grâce, elle est la phase active de la grâce qui porte nos regards constamment vers la croix afin que nous y reconnaissions Celui seul qui peut nous sauvé, et que nous soyons attribué les mérites de son sacrifice parfait. En d'autres mots, comme nous allons voir plus loin et avec plus de détails, le sujet de la repentance est Christ lui-même et non pas nous, ni nos péchés ni notre foi. Personne ne peut se repentir si ce n’est Dieu qui le fait en nous et pour nous. Tout dans le salut - y compris la repentance et la foi - dépend de Dieu qui nous attire à Lui selon son plan d'élection, nous ouvre les yeux, et change ou converti nos cœurs car nous n'avons pas la puissance de nous convertir nous-mêmes. La patience de Dieu nous pousse à la repentance (2 Pierre 3:9), tout comme Sa bonté (Romains 2:4).
Un sujet qui peut nous aider davantage à comprendre la repentance est le salut des enfants, sujet sensible et très mal compris par la majorité des gens qui se disent christiens.
Croyez-vous au fond de votre esprit, que Jésus ait oublié les enfants ? Pensez-vous que la Justice Divine soit telle qu'elle oublie le salut des touts petits, de ceux que l'on considère innocents à cause qu'ils n'ont pas connu encore la corruption de la vie ? fussent-ils morts avant même d'être nés, ou après avoir vécu seulement que très peu de temps à cause d'une maladie ou d'un accident ? Pensez vous que les enfants de parents christiens sont sauvés, ou est-ce que tous les enfants sans exceptions le sont à cause de leur innocence ? Que pensez-vous que Jésus voulait dire lorsqu'il serrait les enfants contre son cœur, et qu'il déclarait que pour avoir part à son royaume il fallait être comme eux ? Savez-vous vraiment en quoi consiste le salut des enfants ? Ces questions sont légitimes et demandent des réponses. Il est tout à fait normal pour des parents sain d'esprit de vouloir tout ce qui est bien pour leurs enfants, incluant le salut de leurs âmes pour ceux qui sont de foi christienne. Toutefois un grand nombre de théologiens ce sont penchés sur ces questions à travers l'histoire, mais très peu ont donnés des réponses satisfaisantes et solidement bibliques.
Dès sa conception, l’embryon est un être humain vivant formé par Dieu lui-même dans le sein de sa mère, ce que plusieurs nomment «le miracle de la vie». Le roi David s'exprime ainsi sur ce sujet: «Car c'est toi qui as formé mes reins, qui m'as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j'ai été fait d'une étrange et merveilleuse manière; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t'étaient point cachés, lorsque j'étais formé dans le secret, ouvré (fabriqué) comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m'ont vu, lorsque j'étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés, quand aucun d'eux n'existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand!» (Psaumes 139:13-17; Bible Ostervald 1996) Cette belle description, presque poétique de la prédestination et de la création d'un être humain dans le sein d'une femme, peut facilement nous faire oublier que David avait dit aussi auparavant: «Voilà, j'ai été formé dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché.» (Psaumes 51:7)
Pouvons-nous dire que nous avons été créé avec le libre-choix, comme le proclament les Évangéliques ? Évidemment que non, car David dit: «sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés». Nous n'avons donc pas le choix de naître, de vivre, et de mourir, tout a été prédestiné d'avance pour chacun de nous. On voudrait nous faire croire qu'une fois devenu responsable, nous avons le libre choix de déterminer notre vie comme bon nous semble. Mais encore là la Parole de Dieu intervient pour nous redresser avec la vérité: «Éternel! je connais que la voie de l'homme ne dépend pas de lui, et qu'il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche, de bien diriger ses pas.» (Jérémie 10:23) La responsabilité de l'homme dans le sens biblique, et non dans le sens évangélique, est de dépendre de la vérité et non d'en être indépendant. La dépendance est le fait d'être sous l'autorité, sous l'influence de quelqu'un, d'être à sa merci, elle signifie être sous la protection d'une autre personne par manque d'autonomie. Avoir la vie c'est être dépendant de Celui qui est Lui-même la Vie, à savoir Jésus-Christ.
Or être autonome signifie exactement le contraire, le terme signifie proprement être indépendant, être souverain, ou encore être maître de nos actions, de nos pensées et de nos paroles. Mais le christien réel ne peut faire autrement que d'être dépendant de Dieu, tandis que l'imposteur est indépendant, il se veut souverain et maître de sa vie et de ses décisions. La notion de dépendance est essentielle dans la repentance, elle en est l'essence même et cela est important de le réaliser si nous voulons comprendre vraiment en quoi consiste cette dernière. La dépendance n'est pas une faculté de la volonté humaine, elle ne repose pas sur nos désirs ni nos efforts, elle dépend entièrement d'une force extérieure à nous, d'une autorité qui est au-dessus de nous pour nous supporter et nous diriger, tout comme un père supporte et dirige ses enfants, tout comme un berger soigne et dirige ses brebis.
Maintenant, en ce qui concerne les petits enfants, ils n'ont pas la faculté intellectuelle de faire des choix, et cela pose un sérieux problème à la doctrine des évangéliques pour qui la repentance, la foi, et le salut consiste à exercer un libre-choix ou une décision personnelle, ainsi qu'une obéissance et une persévérance dans l'observation de la loi de Dieu. En poursuivant leur logique insensée, cela voudrait dire que tous les enfants sans exception sont perdu et destiné à l'enfer éternel, car ils ne sont pas responsables et n'ont pas la faculté intellectuelle pour croire afin d'être sauvé. Selon eux et plusieurs autres, la responsabilité est le facteur déterminant dans le salut, c'est à dire qu'ils font de la foi et de la repentance des facultés intellectuelles sans lesquelles il serait impossible d'être sauvé.
Heureusement nous savons qu'une telle doctrine n'est pas biblique, malheureusement elle se répand partout dans le monde entier. Ainsi nous voyons les pentecôtistes sur un site Internet apostat qui se nomme «le Top Chrétien» et que l'on peut en toute franchise nommer «le Top Crétin», déclarer: «Un enfant doit donc passer par la repentance et la conversion pour ensuite obéir aux commandements du Seigneur. Il a une décision personnelle à prendre: accepter Jésus dans son cœur.» Telle est la doctrine aberrante d'un christianisme contrefait. Demandez à un nourrisson de deux ou trois mois s'il veut «accepter Jésus dans son cœur», et vous allez voir ce qu'il va vous répondre: «Gaga-Googoo», ce qui interprété, selon les experts en linguistique bébéologique charismatique, veux dire «tu as perdu la boule mon pote». Or si la foi est une faculté intellectuelle engendrée de notre responsabilité, comme ils le proclament, cela voudrait dire qu'elle est une aptitude commune de la nature humaine déchue qui est esclave de la chair et du péché (Rom. 7:18-25), et non pas un don de Dieu comme les Saintes-Écritures affirment qu'elle l'est (Éph. 2:8,9; Phil. 1:29; Rom. 10:17); même que la Bible affirme clairement qu'il faut être destiné à la vie éternelle pour être capable de croire (Actes 13:48), ce qui élimine un grand nombre de gens qui disent avoir la foi.
Clairement, ce qui ressort de tout cela, est que la foi, la repentance, et le salut dépendent entièrement de Dieu et de son décret d'élection, non de l'homme, de ses choix et de ses efforts. Dieu a choisi ou prédestiné ceux qui étaient pour être sauvés en Christ depuis avant la fondation du monde. Cela est le seul point valide et biblique qui répond au salut des enfants comme de tous les élus. Un enfant, qu'il soit encore dans le sein de sa mère, un jeune nourrisson ou un adolescent, est sauvé sur la base de l'élection comme tous ceux qui sont appelés ou attirés à la grâce irrésistiblement. Il n'y a pas de distinction dans la grâce du salut, tous ceux qui sont donné d'y parvenir le font selon le bon plaisir de Dieu et non à cause qu'ils le veulent, ils n'ont aucun choix dans cela, Dieu est entièrement Souverain et rien ne peut entraver sa volonté (Rom. 9:15,16; Jean 1:12,13; Éph. 1:4-6). En d'autres mots, si un enfant est choisi de Dieu pour le salut en Jésus-Christ depuis avant la fondation du monde, il sera sauvé car le salut dépend de Dieu et non de l'homme, si non il sera perdu comme tout le reste qui sont réprouvés. Que nous avons été choisi en Christ avant la fondation du monde est la base de la pré-connaissance de Dieu (Rom. 8:29,30), et non pas qu'il savait d'avance qui était pour croire ou non, comme le prétendent les Évangéliques. Le salut n'est pas une dette de Dieu envers l'homme, il ne nous doit rien et n'est pas obligé à nous, le salut est une grâce qu'il accorde gratuitement à quelques-uns qu'il a désigné d'avance, autrement la race humaine aurait été exterminé au complet depuis très longtemps. Si Christ n'aurait pas été prédestiné à mourir sur la croix, et nous en lui, depuis avant la fondation du monde (1 Pierre 1:18-20; Éphésiens 1:5,6), nous aurions cessé tous d'existé.
Considérons maintenant ces paroles du Seigneur Jésus dans les passages suivant: «Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu'il les touchât; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point.» (Marc 10:13-15) Pour certains cela signifie que tous les enfants sont sauvés, du fœtus aux nourrissons, incluant les handicapés mentaux. Selon eux ils ne seront pas condamnés, puisqu’ils ne sont nullement responsables de leur état d'être. Mais ce n'est pas cela que le Seigneur Jésus dit, il ne dit aucunement que les enfants seront sauvés, il établit plutôt une règle de comparaison pour nous indiquer qu'il faut être semblable aux petits enfants pour entrer dans le Royaume de Dieu. Qui a-t-il donc de si spécial dans un petit enfant pour que le Seigneur les utilise comme exemple ? La réponse est pourtant simple à qui a des yeux pour voir et une intelligence pour comprendre. Nous l'avons déjà mentionné plus haut, ce n'est pas qu'un petit enfant soit innocent qui est le facteur déterminant ici, car personne ne l'est, nous sommes tous nés dans le péché comme le roi David l'a si bien exprimé dans les Psaumes, nous sommes tous héritiers du péché depuis la Chute en Éden et nous en subissons tous les conséquences.
L'importance de l'exemple d'un petit enfant est qu'il est entièrement dépendant de ses parents qui veille sur lui, le protège, le soutienne, le soigne, l'éduque dans la façon de parler, de penser, de se conduire, et s'occupent de tous ses besoins, et c'est cela que le Seigneur Jésus veux nous enseigner car il agit en fonction de Père pour ses enfants. Nous devons dépendre entièrement de lui pour entrer dans le Royaume de Dieu. Il n'y a aucune place dans le Royaume pour l'indépendance et la souveraineté de l'homme, ces choses nous séparent plutôt de la grâce de Dieu. Il nous faut être assujettis au Seigneur pour y pénétrer, il faut être liés à lui par la puissance de sa grâce souveraine, en d'autres mots il faut devenir un avec Lui (Jean 107:21), ou comme l'apôtre Paul dit, «il nous faut être intégrés dans sa mort et sa résurrection afin de devenir une même plante avec lui» (Rom. 6:4,5). Une telle union est possible seulement par la puissance de Dieu qui établit les éléments nécessaires pour son accomplissement, aucun être humain n'a la capacité ou la puissance pour l'accomplir, soit par ses désirs, ses efforts ou ses choix, elle dépend entièrement de la grâce de Dieu qui nous est offerte gratuitement dans le sacrifice de Christ.
La question sur le salut des enfants nous amène à réaliser que la dépendance est un des éléments essentiels dans la grâce du salut, sans dépendance il n'y a pas de salut possible car la dépendance repose sur l'autorité suprême du Seigneur Jésus-Christ. Nous voyons ainsi que le salut par grâce est comme une maison spirituelle composée de différents éléments indissociables l'un de l'autre. Nous y trouvons la dépendance, la repentance, et la foi, auxquels vient s'ajouter un quatrième élément à savoir l'assurance ou la sécurité, et ceux-ci forment un tout en Christ. Ces quatre éléments essentiels sont la fondation de la grâce sur laquelle est construite la charpente et les murs de la maison, c'est à dire les différents aspects ou doctrines sur lesquels est posé la toiture du salut. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «Car nous sommes ouvriers avec Dieu; vous êtes les laboureurs de Dieu, les constructeurs de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ.» (1 Cor. 3:9-11)
Bien des gens confondent la repentance et la crainte. Ils s'imaginent qu'ils doivent être alarmés, terrifiés; ils attendent qu'une sorte de frayeur s'empare d'eux. Mais il y a des multitudes de gens alarmés qui ne se repentent pas. Que de matelots, dans la tempête, crient miséricorde à Dieu, pour recommencer, une fois la peur passée, à jurer et à se mal conduire! Ce n'était pas la repentance, mais la peur qui les faisait crier. La repentance n'est pas non plus une impression. Bien des gens s'attendent à éprouver une émotion extraordinaire; ils voudraient se donner à Dieu, mais ils n'osent le faire avant de l'avoir ressentie. La repentance n'est pas le remords. Judas eut des remords, il en eut de si terribles qu'ils le poussèrent au suicide: cependant il ne s'était pas repenti. La repentance n'est pas la conviction du péché. Cela peut paraître étrange, mais ce n'est que trop vrai. J'ai vu des hommes si profondément convaincus de leur péché qu'ils n'en pouvaient dormir, ni manger, ni boire. Ils restaient des mois entiers dans cet état lamentable sans que cela change quoique ce soit dans leur vie, ils étaient conscient d'être pécheur mais la victoire sur le péché leur échappait car elle leur était impossible.
Renoncer à un péché particulier, ce n'est pas non plus un indice suffisant de repentance. Bien des gens commettent cette erreur. Un ivrogne cessera de boire, et s'imaginera être sauvé, mais il se trompe. Renoncer à un seul péché, c'est comme couper une seule branche de l'arbre, quand l'arbre tout entier doit être arraché et cela est impossible à l'homme. Supposez que je sois à bord d'un navire et que j'y découvre soudain trois ou quatre fuites d'eau. Si j'en bouche une seule, cela n'empêchera pas le navire de sombrer et de couler à pic. Beaucoup de gens qui se disent chrétiens croient que le mot repentance signifie: «se détourner du péché», ils ont été séduit à penser ainsi. Lorsque ces gens utilisent les expressions comme «se repentir, se convertir, ou se détourner», ils signifient toujours par cela un effort personnel ou une obéissance à des principes, sans réaliser que cela n'est qu'une disposition normale de la nature humaine par laquelle ils veulent apaiser leur conscience, rende respect à Dieu dans le but de le plaire et d'en récolter quelques bénéfices. En d'autres mots, ils cherchent à apaiser la colère de Dieu envers eux car ils sont envahit d'un sentiment de culpabilité pour quelques fautes commises. Inconsciemment cela signifie qu'ils cherchent à se racheter de leurs péchés tout à en tirant quelque gloire, ils se font ainsi leur propre sauveur tout en utilisant le nom de Christ en vain: «Tu ne prendras point le nom de YEHOVAH ton Dieu en vain; car YEHOVAH ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.» (Deut. 5:11). Tel est la pratique courante que nous retrouvons chez les Évangéliques, surtout parmi les Pentecôtistes et les Charismatiques. Or cela n’est pas de la repentance, au contraire il s'agit plutôt d'une attitude de rébellion et d'apostasie qui contribue à la perte d'une grande multitude.
Selon le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, le mot repentance ou «metanoeo» signifie: penser, réfléchir après ou différemment, changer d'avis; changer de raisonnement, changer sa manière de penser. Il s'agit d'un mot composé de Meta = avec, après, entre, contre, ensuite, dorénavant, derrière; et Noeo = comprendre, percevoir, considérer, penser. Meta porte les notions de: transformer, changer, échanger, renouveler, renaître; et Noeo porte celles d'apercevoir, de comprendre, connaître, pénétrer, penser, examiner, considérer, prévoir, méditer; être sage ou prudent, intelligent, raisonnable, être de bon sens, ce qui est perçu par l'intelligence. En aucune façon le mot repentance signifie-t-il «se détourner du péché» comme les sectes dites Évangéliques l'enseignent. La repentance évangélique ne porte pas au salut mais à la mort.
Il n'y a aucun doute que le mot repentance implique un changement, non un changement dans nos façons d'agir qui serait le résultat ou l'action de nos désirs ou de nos efforts, mais un changement de direction dans lequel nos regards sont portés ou attirés irrésistiblement vers Christ sur la croix par la puissance de l'Esprit de Dieu. Il s'agit littéralement d'une reconsidération divine par rapport à Christ dans notre manière de penser qui nous fait renaître dans une nouvelle vie, une perception que nous ne pouvons plus demeurer indépendant, mais que nous devons dépendre entièrement de Christ pour notre salut. Celle-ci a pour effet d'opérer la grâce qui nous pardonne et nous rachète de tous nos péchés, nous transforme en fils de Dieu et nous accorde la vie éternelle. La puissance de la reconsidération ou repentance n'est pas une faculté humaine mais divine, elle est engendrée par la puissance de Dieu selon son décret d'élection dans lequel nous avons été choisi pour le salut en Christ depuis avant la fondation du monde. Ainsi on a pas à se détourner de nos péchés, ce qui serait un regard égocentrique, mais à se détourner de l'importance qu'on s'accorde à soi-même afin de donner l'importance à Christ, c'est à dire de se soumettre, de se résigner, d'abdiquer au Roi des rois qui nous a vaincu sur la croix, et cela se fait par la puissance de l'Esprit de Dieu. En regardant à Christ nos péchés sont lavés dans son sang, ils s'évanouissent et nous recevons la paix et la sécurité de la foi par la Sainte Présence de l'Esprit de Christ qui vient habiter en nous. Quelle grâce, quelle merveille, qu'avons-nous à demander de plus, nous sommes fait participants des mérites de Christ sur la croix qui nous sont attribuées par le moyen de la foi, aucun homme ne pourrait espérer mieux, nous sommes donné la félicité dans une vie éternelle et nous ne périrons jamais.
Mais cela ne satisfait pas les Évangéliques, ils aiment leur indépendance, ils veulent la gloire de leurs efforts personnels, des dons de puissance, la prospérité, l'autorité, la fierté de la reconnaissance et les honneurs de leurs semblables. Pour ces choses ils vendraient leurs âmes au Diable et c'est ce qu'ils font, car le Christ de leur imagination est nul autre que le Diable et le pire est qu'ils n'en sont même pas conscient. Ils ont fait une idole de leur libre-choix, adorent le dieu de leur volonté et plient le genoux devant leurs décisions personnelles, tandis que d'autres se donnent à l'idolâtrie de leur intelligence, et ils osent ce dire christiens. Une telle abomination n'a jamais été vue sur la face de la terre auparavant.
Maintenant je vais vous faire remarquer une chose que vous n'avez probablement jamais réalisé. Dans toute la Bible il n'existe absolument aucun passage où il est dit spécifiquement qu'il faut se repentir de nos péchés. Ne me croyez pas sur parole, faite la recherche par vous-mêmes tout comme les gens de Bérée firent avec ce que disait l'apôtre Paul (Actes 17:11). Il nous est dit dans Marc 1:4 que «Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.» De même dans Luc 24:46,47 nous voyons: «Et il leur dit: C'est ainsi qu'il est écrit et qu'il fallait que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât des morts le troisième jour, Et qu'on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem.» Plusieurs autres passages témoignent de la même chose. Nul part il est écrit qu'il s'agit de la repentance des péchés, mais de la repentance envers la rémission ou le pardon des péchés. Nous savons que le mot «pour» dans Marc 1:4 contribue à faire penser au gens qu'ils peuvent se repentir de leurs péchés, et je parle ici dans le sens des Évangéliques afin que vous compreniez la vérité. Or le mot «pour» en Grec est «eis» et ce terme signifie proprement «envers». Dans ce contexte, cette préposition implique un engagement à l'égard de l'expiation des péchés accomplit par Christ dans son sacrifice sur la croix. Les élus de l'Ancienne Alliance devaient regarder au-devant d'eux à la promesse à venir du sacrifice de Christ, tandis que les élus de la Nouvelle Alliance doivent regarder derrière eux à la promesse accomplit du sacrifice de Christ sur la croix.
Il est souvent question aussi du «fruit de la repentance» chez les Évangéliques dans le sens qu'il faut faire constamment des bonnes œuvres. Un des passages qu'ils utilisent dans leurs déformations de la vérité est Mat. 3:8: «Produisez donc des fruits convenables à la repentance.» Cette notion est une fausse interprétation et cela n'est pas surprenant de leur part. Or l'essence de la repentance est la dépendance et celle-ci est l'assurance de la foi, les deux ne peuvent être séparé, ils sont comme les deux côtés d'une pièce de monnaie. Le fruit de la vraie repentance est «la foi» elle-même, la confiance certaine dans le sacrifice de Christ pour nos péchés, de même que la confiance en lui pour toutes choses dans notre vie. Le fruit et les œuvres sont identiques, car les œuvres se rapportent toujours à la foi en Christ, ce sont des œuvres de confiance et jamais des œuvres d'efforts personnels comme le prétendent les réprouvés: «Ils lui dirent donc: Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: C'est ici l'ŒUVRE DE DIEU, que VOUS CROYEZ en celui qu'il a délégué.» (Jean 6:28,29).
La repentance divine est toujours ENVERS Christ et jamais envers nous et notre situation pathétique de pécheur dans laquelle nous nous apitoyons sur notre sort, elle nous force à regarder à la croix celui qui accomplit pour nous l'expiation de nos péchés; elle nous pousse à reconnaître son identité et de déclarer qu'il est Dieu Lui-même, notre seul Sauveur et Seigneur qui s'est sacrifié pour nous et qui a reprit sa vie par après; elle nous conduit à lui être reconnaissant pour son sacrifice et à le glorifier. S'il fallait pour un seul instant que la repentance nous pousse à regarder à nous même, nous serions perdu pour l'éternité comme tous les réprouvés. La repentance qui nous pousse à regarder à nous-mêmes et à nos péchés est une tristesse purement charnelle, elle n'a aucune puissance pour nous délivrer de nos péchés, mais elle détient toutefois la capacité de nous faire sentir mieux envers nous-mêmes en nous faisant croire que nous sommes pardonné. «Pardonne toi et le ciel te pardonnera», dit un vieux dicton. Nous avons vidé notre sac et cela produit un effet psychologique d'apaisement. C'est ce qu'on nomme une fausse repentance et elle est très commune chez les Évangéliques. Comme dit un dicton anglais «confession is good for the saoul» la confession est bonne pour l'âme, car elle apporte un certain soulagement, mais cela n'est en aucune façon une repentance biblique. Les Mafiosistes connaissent très bien ce genre de repentance, ils l'utilisent couramment pour apaiser leur conscience, suivant l'exemple de leur Parain, le pape de Rome.
Nous savons que la repentance ou reconsidération est dans son essence un état de dépendance à Christ. Dans un sens il s'agit d'un changement de dépendant d'une personne à une autre, c'est à dire un changement ou transfère d'autorité. Avant nous étions dépendant de nous-mêmes, de nos efforts et de nos choix par lesquels on justifiait nos actions pour combler nos besoins, ce qui est en réalité face à Dieu un état d'indépendance. Mais puisque la nature humaine est totalement corrompue et que le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses, un esprit de désordre règne et la dépendance à nous-mêmes engendre toutes sortes d'abus. L'ivrogne se donne l'autorité sur la boisson, le pervers se donne l'autorité sur le sexe, le voleur se donne l'autorité sur le bien d'autrui, le meurtrier se donne l'autorité sur la vie d'un autre, etc. Même celui ou celle qui marche selon un code de stricte morale n'est pas épargné, il se donne l'autorité sur le mensonge, sur l'hypocrisie, sur l'orgueil, etc., car ces choses sont moins évidentes aux yeux des hommes Cela nous amène inévitablement au problème du péché qui hante tellement de christiens que c'en est un vrai fléau. Dans ce domaine il est évident qu'il y a un grand manque de compréhension, et il est grand temps de rectifier cette situation.
Comment se fait-il qu'un christien commet encore des péchés après avoir connu le salut en Christ, cela semble être un paradoxe pour un grand nombre. Plusieurs Évangéliques de tendance piétiste s'imaginent qu'il est possible à un christien de ne plus péché. Or ces gens s'illusionnent, le simple fait de penser une telle chose est un péché d'orgueil auquel on peut ajouter le péché d'hypocrisie et le péché de mensonge. L'intention est peut être bonne, mais comme il est souvent dit: «le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions».
Certains de ces insensés vont jusqu'à dire qu'un christien qui pèche est un faux christien, ce qui nous indique de leur part une attitude pharisaïque d'auto-suffisanse et d'auto-justification. D'autres imposteurs comme Claude Lamontagne, Michelle d'Astier, et plusieurs autres vermines évangéliques, vont jusqu'à transformer la grâce ou «faveur non-méritée de Dieu» en une «obéissance non-méritée de l'homme», servitude qui dépend de ses efforts à se maintenir dans la foi et dans l'observance de la loi. Ils refusent ouvertement et avec véhémence de croire que la grâce nous absout de tous nos péchés dans le sacrifice de Christ, car selon eux le pardon des péchés serait relatif à notre obéissance à la loi de Dieu et ainsi ils se justifient par leurs œuvres. En d'autres mots ces gens ne veulent pas du pardon de Dieu, en fait ils ne se pardonnent même pas eux-mêmes, il n'est donc pas surprenant qu'ils refusent de pardonner aux autres, à moins bien sur qu'ils en obtiennent quelques avantages. Ces démons, car nous ne pouvons trouvé d'autre nom qui convient mieux à ces vipères, déforment intentionnellement la vérité de la Parole de Dieu dans le but spécifique de séduire les gens avec un faux évangile. Ils agissent ainsi car ils se donnent l'autorité sur la foi et les consciences des gens afin d'en obtenir une gloire personnelle, car tout comme les pharisiens, ils aiment être remarqué et obtenir la reconnaissance de leurs semblables. Si on leur parle de la poussière de l'humilité, ils se lavent les mains immédiatement afin de ne pas en être sali, car l'apparence est la seule chose d'importance pour eux. Ils se disent propres et paraissent ainsi aux yeux des crédules qui suivent dans leurs voies tortueuses, lorsqu'en réalité ils sont les créatures les plus viles sur la face de la terre.
Le mot «péché» (Hébreux) Hata't et (Grec) Hamartia signifie littéralement «manquer le but, dévier de la cible», en d'autres mots le péché est une déviation, une déformation ou distorsion, une rétroversion ou inversion, c'est à dire une hérésie dont le mot même signifie «opinion libre, libre choix.» Ce qui nous indique que tous ceux qui se basent sur leur libre-choix dans le salut et la sanctification sont des hérétiques, tous ceux qui acceptent Christ comme Sauveur par une décision personnelle sont des faux christiens, des imposteurs. La doctrine du libre-choix est une hérésie, elle est le contraire de la Souveraineté de Dieu, elle est une déviation sérieuse par rapport à la vérité, une déformation de la grâce du salut qui en porte un grand nombre en enfer.
L'Épître de 1 Jean parle beaucoup du «péché». La chose la plus importante à remarquer dans la majorité des passages de 1 Jean 3:4-10 est que le mot «péché» est au singulier et non au pluriel, ce qui veut dire qu'il s'agit ici du caractère même du péché et non de ses effets variés comme l'adultère, la perversion, l'impureté, la débauche, le vol, le meurtre, etc. L'essence même du péché est décrite clairement dans sa signification même, il est «une déviation et une déformation» mais de quoi ? Quel est l'élément primordial que le péché déforme si ce n'est celui de la grâce de Dieu ! Il est évident que l'apôtre Jean parle ici dans un contexte Juif qui se rapporte à la loi, comme nous l'indique le contexte immédiat: «Celui qui pèche, transgresse aussi la loi; car le péché est une transgression de la loi.» (1 Jean 3:4) En d'autres mots, par son expression «pratiquer le péché», l'apôtre Jean indique qu'il s'agit d'une pratique ou habitude persistante à se justifier par les œuvres et que cette pratique ou attitude est une déviation de la vérité par rapport à la grâce. Ce qui veut dire qu'il est complètement impossible à un vrai chrétien de pratiquer ou de persister dans la déviation de la justification par les œuvres, autrement il ne serait pas chrétien mais un imposteur et un réprouvé.
La justification par les œuvres nommée aussi justification par le choix est diamétralement opposé à la justification par la foi dans le don gratuit de la grâce, les deux sont complètement incompatibles. Le péché des Évangéliques consiste donc à persister de s'obstiner dans leur voie de perdition d'un salut par les œuvres qu'ils présentent d'une manière subtile et sophistiquée comme étant le salut par la grâce, et cela indique, selon l'apôtre Jean, qu'ils sont des enfants du Diable. Le chrétien réel ne peut plus péché, il ne peut plus être dans la déviation de la justification par les œuvres «parce que la semence de Dieu demeure en lui» et cette semence est l'Esprit de la grâce de Dieu, il ne peut donc plus s'égaré dans la fausse voie d'une autojustification qui chercherait à valoriser ses efforts par son propre choix, son obéissance à la loi ou par sa persévérance capricieuse qu'il appliquerait pour demeurer dans la foi, car la grâce l'a libérée de la loi (Col. 2:14,15) et Christ est en lui pour le diriger et le préserver jusqu'à la fin. Qui oserait dire que Christ n'est pas digne de toute confiance, pourtant c'est bien cela que les Évangéliques font en ajoutant à la grâce leurs efforts, faisant de salut un salut qui est conditionnel à leurs caprices, et cela est un blasphème hautain contre l'Esprit de la grâce.
A la mort de Christ sur la croix le temps a touché à l'éternité, car Christ est l'Éternel notre Dieu enveloppé d'un corps de chair. Lorsque Christ a prit tous nos péchés sur lui comme notre substitut, il n'en a laissé aucun de côté, il a payé la rançon pour tous nos péchés, passé, présent et futur, aucun en échappe. L'évidence de ceci est que nous n'étions pas encore né en ce monde qu'il avait déjà payé à notre place le prix pour tous nos péchés. Comme le roi David avait dit: «sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés», et puisque tous nos jours sont inscrits dans le livre de Dieu, il est évident que toutes nos pensées, nos paroles et nos actions le sont aussi. Ce qui veut dire qu'aucun de nous ne péchera moins ou ne péchera plus que ce qui a été déterminé d'avance dans le Conseil de Dieu. En d'autres mots, tous nos péchés sont connus de Dieu et il a payé pleinement pour chacun d'eux dans son sacrifice sur la croix avant même que nous existions. Ainsi il donne à ses élus seuls la pleine réalisation de cette délivrance merveilleuse en leur faveur. Dire qu'un seul de nos péché ne serait pas pardonné, mais que son pardon dépendrait de notre obéissance, est un blasphème hautain et une grave attaque envers la valeur du sacrifice de Christ sur la croix dans lequel il a versé son sang pour nous purifier de toutes iniquités.
Nous en venons ainsi aux péchés que nous commettons dans notre corps de chair après avoir connu la grâce de la délivrance. Comme nous venons de le faire remarquer, ces péchés sont déjà payés et pardonnés, autrement il faudrait que le sacrifice de Christ soit renouvelé en notre faveur chaque fois que nous commettons un péché et cela est impossible. Le sacrilège qui profane le sang de la Nouvelle Alliance n'est pas de commettre des péchés, mais en refusant d'en reconnaître le pardon déjà acquis dans le sacrifice sur la croix. Cette reconnaissance d'une délivrance déjà accomplie est l'élément primordial qui manque dans le discernement d'un grand nombre de christiens, et cela leur occasionne beaucoup d'afflictions et d'angoisses inutiles qu'ils n'ont pas besoin dans leur vie. Chaque fois qu'on manque de reconnaître cette délivrance, nous donnons de la puissance au péché dans notre chair, et plus que nous péchons plus que le péché semble dominer sur nous, et remarquez bien que je dis «semble» car la réalité est toute autre pour un christien authentique. Néanmoins cette prise de conscience ne nous parviens pas d'un seul coup, elle nécessite parfois de nombreuses épreuves pour de longues années avant de porter fruit. Mais de temps en temps nous en obtenons quelques lueurs par la puissance de l'Esprit, surtout au début de notre vie christienne lorsque la Présence de Christ est toute fraîche en nous et que les lumières des révélations de la grâce nous éblouissent de plus en plus. Mais nous ne pouvons demeurer sur la montagne de la gloire plus longtemps que le Seigneur le permet, il nous fait descendre dans la vallée de l'humiliation où il y a toutes sortes d'épreuves pour fortifier notre foi.
Un des passages qui jette un peu de lumière sur ce sujet est Romains 8:10 où nous voyons l'apôtre Paul nous dire: «Et si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l'esprit est vivant à cause de la justice.» Que notre corps de chair est mort à cause du péché est la raison principale que les christiens commettre encore des péchés. Notre corps demeure sous l'effet de la loi tout le temps de notre existence en ce monde, et la loi est la puissance du péché (1 Cor. 15:56). Le christien n'est donc pas exempt de commettre des péchés puisqu'il demeure encore dans un corps de chair qui est sous la puissance de la loi, et le péché continue à exercer ses ravages dont le dernier sera la mort physique. Notre corps doit mourir à cause du péché, cela est inévitable, mais Paul ajoute que «notre esprit est vivant à cause de la justice», en d'autres mots nous sommes sauvé dans l'esprit et non dans notre corps. Toutefois nous obtiendrons un corps nouveau dans le Royaume dans lequel notre nouvel esprit habitera en pleine communion éternelle avec l'Esprit de Christ en nous qui nous aura transformé en son image.
Cela ne signifie aucunement que nous devons laisser libre accès au péché et se donner à une vie de relâchements, car si nous le ferions nous en subirions les conséquences et celles-ci sont très douloureuses parfois, je voudrais vous en épargner. Pour donner une exemple, disons qu'un christien faiblie et se relâche dans des péchés de nature sexuelle et se mette à draguer et sauter toutes les femmes qu'il peut, son péché est déjà pardonné à la croix, mais il en récolterait des conséquences et pourrait attraper le Sida, et à moins que Dieu n'intervienne il en souffrirait toute sa vie, qui serait d'une courte durée. Ainsi vous n'auriez point perdu votre salut à cause de péchés commis, mais vous seriez sauvé comme à travers le feu (1 Cor. 3:15), et ne vous imaginez pas que le feu est une chose plaisante. Mieux que vous ne preniez jamais cette voie, à moins que telle soit la volonté de Dieu pour vous afin que votre foi soit purifiée par de nombreuses épreuves, car ses pensées sont au-dessus de nos pensées et parfois une telle voie est nécessaire pour la gloire de son nom, mais soyez assuré que ce n'est pas une chose commune à tous les christiens. Nous subissons tous des épreuves pour notre foi, cela est absolument nécessaire, toutefois il y a des épreuves qui ne sont pas pour tous, certaines se rapportent aux péchés à différents degrés dans la vie d'un christien et d'autres à la purification de la foi par des pressions légères jusqu'à des moyens très sévères. Pensez aux anciens Vaudois qui ont été atrocement persécutés pour leur foi, torturés et massacrés sans pitié, et vous comprendrez. Il fut même dit que les soldats papistes en firent littéralement de la viande hachée, et que des femmes se jetèrent en bas des falaises dans les Alpes pour éviter d'être torturés. Ne vous illusionnez pas, la souffrance fait partie de la vie christienne: «Parce qu'il vous a été gratuitement donné dans ce qui a rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui.» (Phil. 1:29). Tout vrai christien est châtié de Dieu dans le combat contre le péché, si vous ne l'êtes pas vous être des faux christiens (Héb. 12:4-11).
Le combat contre le péché ne signifie pas que nos péchés ne sont pas pardonnés d'avance à la croix avant même que nous les commettions. Au contraire car là est exactement la nature du combat, puisque nous devons apprendre à reconnaître ce fait chaque fois que nous commettons un péché pour en avoir la victoire. Puisqu'un christien est encore dans un corps de chair qui est voué au péché de façon naturelle, il est évident que tous vrais christiens commettent des péchés. Celui ou celle qui dit autrement est un menteur (1 Jean 1:8-10). Dans un sens le problème n'est pas dans le fait de commettre des péchés, mais avec le fait d'avoir la victoire sur le péché. Inutile de demander pardon à Dieu chaque fois que nous commettons un péché, car nous sommes déjà pardonné et si nous persisterions dans cela nous aggraverions notre cas, mais nous devons lui confesser (1 Jean 1:9), en d'autres mots nous devons êtres honnêtes et lui admettre nos égarements. Non pas que le Seigneur ne sait pas que nous avons mal agis, il sait très bien que nous allons commettre des péchés, en fait comme nous savons il a déjà payé pour tous et chacun, mais il demande simplement que nous soyons honnête avec lui et que nous lui admettons nos torts. Si dans notre honte nous hésitons à lui confesser nos péchés, nous serons châtié encore plus jusqu'à ce que nous apprenions notre leçon. Il est même possible à un christien de passer de nombreuses années dans un état de péché et d'être châtié répétitivement, jusqu'à ce que sa volonté soit brisée et qu'il soit humilié, et alors le Seigneur le ramènera dans sa pleine communion. Qu'il soit clair une fois pour toutes, nous ne perdons pas notre salut à cause que nous commettons des péchés, mais nous nous égarons des bénédictions de sa Présence en nous, jusqu'à ce que nous apprenions à marcher dans la droiture. Tout comme des petits enfants qu'un père soutient, nous devons apprendre à marcher avant de courir, autrement nous risquerions de faire des chutes douloureuses. Même lorsque nous avons appris à courir, nous devons apprendre à courir avec un but fixe, celui de l'amour de la vérité pour la gloire de notre Dieu qui nous soutient comme un Père. Sans but fixe nous risquerions de frapper un mur et de nous peter la face, car le mur de fausses doctrines est très épais et très dur et plusieurs lui ont laissé les empreintes d'une vie ruinée.
Regrettablement toutes sortes de fausses notions existent par rapport au combat contre le péché. La pire et la plus populaire est enseignée par les Évangéliques. Selon eux le combat consiste à mettre tous nos efforts pour résister au péché. Nous devons nous efforcer par toutes sortes de moyens ou de préceptes pour nous en séparer. Certains idiots attribuent même les péchés à des démons et les gens doivent subir des pratiques de délivrances ou exorcismes pour en être délivrés. D'autres ignorants se fustigent volontairement, se frappent, se flagellent, se réprimandent sans relâche dans le but d'apaiser leur conscience. Tandis que d'autres se donnent à de longues séances de prières et de supplications, à des jeûnes sévères qui mettent leur santé en danger, ou se retirent complètement de la société. Les préceptes sont multiples, allant de la modération à l'exagération.
Les opinions sont variées, les
prescriptions vont du ridicule à l'absurde: on ne va pas au cinéma,
on ne boit pas de vin ou d'alcool, on ne célèbre pas les fêtes, on
ne fume pas la cigarette, on n'assiste pas à des danses, on ne porte
pas une chemise déboutonnée, on ne regarde pas les femmes de crainte
de les désirer, on ne mange pas de tels aliments, on ne porte pas
tels habillements, on ne fait rien d'illégal comme prendre de la
drogue, on respecte la loi qui nous opprime, on se soumet au
gouvernement rapace qui nous domine et on embrasse le cul des
politiciens qui nous exploitent pour les remercier de nous avoir
voler, on doit plier le genoux à la police de crainte de se faire
battre ou de se faire tuer, on ne prend pas les armes pour se
défendre, on doit tolérer les autres religions qui menaces notre
sécurité, on ne fait pas ceci on ne fait pas cela, on ne dit pas
ceci on ne dit pas cela, etc, etc, etc... Nous avons plus
d'obligations et d'interdictions que Moïse a imposé au peuple
Hébreu. Mais la Parole de Dieu
nous dit: «Si
donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments de cette
disposition, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si
vous viviez encore à cette disposition? En vous disant: Ne
mange pas, ne goûte pas, ne touche pas;
Or le vrai combat contre le péché ne consiste pas dans notre capacité physique de résister, mais de nous tenir ferme dans la vérité. Le combat physique demande des efforts, mais le combat spirituel demande de nous reposer dans un fait déjà accomplit. La victoire a déjà été apportée par Christ à la croix, il nous faut le réaliser, nous avons qu'à regarder derrière nous (la repentance) à la croix chaque fois que nous commettons un péché et celui-ci perdra sa puissance sur nous, plus nous pratiquons ceci plus nous serons victorieux. C'est de cette façon que nous mettons à mort les membres de notre corps qui nous portent à pécher, nous devons réaliser que nous sommes mort avec Christ et la victoire viendra car elle a déjà été acquise pour nous, nous avons qu'à y marcher par la foi qui nous est donnée de la part de Christ. De la même manière nous amenons toutes pensées captives à Christ et nous obtenons la paix qui vient avec l'assurance de la foi.
Quand les élus sont attirés pour reconnaître le Christ comme leur Sauveur, ils entrent dans un rapport avec Dieu qui garantit leur sécurité éternelle et leur donne la paix de l'âme qui surpasse toute intelligence (Jean 14:27; Phil. 4:7). La sécurité de la foi, car la foi est vraiment une assurance, ne peut faire autre que de produire la paix, car elle est l'assurance d'une dépendance totale au Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ, c'est à dire la confiance certaine qui est l'évidence de l'accomplissement des promesses de Dieu (Héb. 11:1) dans le sacrifice de Christ sur la croix, ainsi que de sa Sainte Présence en nous qui nous forme et nous dirige dans ses voies. L'apôtre Jude s’extasie devant «celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables et dans l'allégresse.» (Jude 24) La puissance de Dieu est capable d'empêcher le croyant de tomber dans l'égarement de la justification par les œuvres de la loi, et elle le fait très bien sans notre aide, sans notre coopération. Le christien réel peut s'égarer dans différents péchés, mais jamais il ne pourra s'égarer de l'essence de la grâce du salut et tomber dans la justification par le choix comme le font les imposteurs. S'il arrive d'y fléchir à cause de la confusion occasionnée par des épreuves, elle ne prendra pas racine et le Seigneur le délivrera, car il est fidèle. Le péché est un égarement, mais pas toutes déviations conduisent à la mort, tandis que la justification par les œuvres ou justification par le choix est mortelle. Notre sécurité éternelle est le résultat de Dieu qui nous garde, ce n’est pas nous qui entretenons notre propre salut, laissons cela aux réprouvés Évangéliques qui s'imaginent pouvoir assurer leur salut par leur obéissance et leur persévérance.
Le Seigneur Jésus Christ a proclamé: «Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus considérable que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un seul.» (Jean 10:27-30). Personne, même pas nous mêmes, peut nous enlever ou séparer de la main du Dieu Tout-Puissant. Mais certains insensés croient qu'il est possible que nous puissions nous-mêmes nous en séparer, contredisant le Seigneur qui dit «personne» et cela nous inclut. Ces gens aiment faire de Dieu un menteur car ils se croient responsable pour leur salut et leur perdition, en d'autres mots ils se prennent pour Dieu lorsqu'ils sont que de minables créatures. Mais un vrai christien n'a pas cette capacité, il n'a même pas le désir de se séparer de Dieu, cette pensée néfaste n'entre même pas dans sa tête.
En Éphésiens 4:30 on nous dit que les croyants sont «scellés pour le jour de la rédemption». Si les croyants ne possédaient pas la sécurité éternelle, cette sécurité ne serait pas valable jusqu'au jour du salut, mais seulement jusqu'au jour des péchés, de l'apostasie, ou de l’incrédulité. Cela n'est pas de la sécurité mais du désespoir. Dans Jean 3:15-16 on nous dit que quiconque croit en Jésus Christ «a la vie éternelle». Si une personne devait être promise la vie éternelle, mais se la faire ensuite retirer, elle n’aurait jamais pu être «éternelle» mais temporelle. Si la sécurité éternelle n'est pas vraie et qu'un christien peut perdre le salut, les promesses de vie éternelle dans la Bible seraient des erreurs ou pire, des mensonges. Ceci nous indique clairement que ceux qui enseignent la possibilité de la perte du salut sont des menteurs et des imposteurs.
L'argument le plus puissant pour la sécurité éternelle est Romains 8:38-39: «Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.» Notre sécurité éternelle est basée sur l'amour de Dieu pour ceux qu'Il a racheté, c'est à dire que Dieu a renoncé à lui-même pour s'offrir en sacrifice pour nous. Notre sécurité éternelle dépend entièrement de Christ, elle nous a été promise et elle est scellée en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous habite, nous en avons la garantie et Dieu n'est pas menteur comme ceux qui enseignent autrement parmi les Évangéliques.
L’objection la plus fréquente à la doctrine de «l’assurance éternelle» est qu’elle promeut soi-disant l’idée que les christiens peuvent vivre de la manière qu’ils veulent – et quand même être sauvés. Même si cela semble vrai en apparence, car nous sommes encore dans un corps de chair, cela ne correspond pas à l’essence de l’assurance éternelle. Un christien authentique qui a été donné de recevoir le Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur peut mener une vie de péché, mais il ne veut pas le faire, quoiqu'il péchera inévitablement dans son cheminement spirituel, mais il ne se donnera jamais cœur et âme à la pratique de l'égarement qui le pousse à constamment se justifier par ses œuvres ou ses choix, comme les réprouvés le font. Nous avons expliqué le problème du péché dans le chapitre précédent. Il est faux de dire qu'un christien réel va vivre de la manière qu'il veut et faire ce qu'il veut «puisque tous ses jours sont inscrit dans le livre de Dieu», il dépend entièrement de Christ et son but est de glorifier son Nom, néanmoins il va avoir des épreuves et cela est évident. De telles accusations malicieuses proviennent des ennemis de la croix qui s'imaginent plus parfait que Dieu l'est lui-même. Ils déforment la vérité car ils sont jaloux de l'assurance que nous avons en Christ et ils voudraient bien nous dérober de notre paix afin de se glorifier à nos dépends.
La Bible est explicite et elle déclare avec une absolue clarté que le salut est par grâce uniquement, par le moyen de la foi ou confiance dans le Seigneur Jésus-Christ (Jean 3:16; Éphésiens 2:8-9; Jean 14:6). Une personne est sauvée par la foi – la foi seule, c'est à dire la confiance absolue qui est une assurance inébranlable en Christ, et cela est un don de Dieu. Dès qu’une personne est «donnée» de croire en Jésus-Christ, et nous soulignons le mot «donnée», elle est sauvée et assurée de ce salut. Le salut n’est pas obtenu par la foi et ensuite entretenue par les œuvres, comme un très grand nombre de réprouvés l'enseignent. L’apôtre Paul traite cette question dans Galates 3:3: «Êtes-vous stupides à ce point ? Vous qui d'abord avez commencé par l'Esprit, est-ce la chair maintenant qui vous mène à la perfection ?». Si nous sommes sauvés par la foi, notre salut est aussi entretenu et assuré par la foi, et cette foi vient de Dieu et elle est entretenue par lui en notre faveur, ce qui se nomme «la grâce». Nous ne pouvons pas assurer un seul point de notre salut. Nous ne pouvons pas non plus assurer le moindre maintien de ce salut si merveilleux qui nous est donné. C’est Dieu qui entretient notre salut (Jude 24). C’est la main de Dieu qui nous tient fermement dans sa main (Jean 10:28-29). De l’amour ou renoncement de Dieu en Christ pour le salut de notre âme, rien ne pourra nous séparer (Romains 8:38-39), même pas les Évangéliques, ni les Pentecôtistes, ni les Charismatiques, avec leur faux évangile et leur fausse espérance.
Le refus de l’assurance éternelle est, en essence, une croyance dans le fait que nous devons entretenir notre salut par nos bonnes œuvres, nos choix personnels, notre obéissance, notre persévérance. Ceci est le contraire du salut par la grâce, c'est en fait un faux salut, ce n'est plus de la foi mais une défiance. Nous sommes sauvés à cause des mérites du Christ et non à cause des nôtres (Romains 4:3-8). Prétendre qu’il faut obéir à la Parole de Dieu ou mener une vie pieuse ou sanctifiée afin d’entretenir notre salut revient à dire que la mort de Jésus n’était pas suffisante pour payer le prix de nos péchés, et cela est non seulement un blasphème mais un sacrilège qui porte à la perdition éternelle. La mort de Jésus était absolument suffisante pour payer pour nos péchés – passés, présents, futurs, pré-salut et post-salut (Romains 5:8; 1 Corinthiens 15:3; 2 Corinthiens 5:21). Ceux qui enseignent autrement devront payé eux-mêmes pour leurs péchés éternellement, et cela dans les souffrances les plus affreuses qu'ils puissent s'imaginer, car il est impossible à l'homme de se racheter lui-même: «Personne ne pourra avec ses richesses racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop considérable, et il ne se fera jamais.» (Psm. 49:8,9).
Tout ceci dit, faut-il en conclure qu’un christien peut vivre de quelque manière qu’il l’entend et encore être sauvé ? Il s’agit d’une question essentiellement hypothétique, parce que la Bible expose clairement qu’un christien authentique ne mènera pas sa vie «de quelque manière qu’il l’entend», comme nous l'avons souligné plus haut. Les christiens réels sont des créations nouvelles (2 Corinthiens 5:17). Les christiens manifestent le «fruit» de l’Esprit (Galates 5:22-23) et non le fruit de la chair (Galates 5:19-21), et ce «fruit» est Christ lui-même qui habite en nous. Nous voyons clairement dans 1 Jean 3:6-9 qu’un christien authentique ne vivra pas continuellement dans le péché, il en fera inévitablement mais il en sera délivré car Christ en a déjà payé la peine. En réponse à cette accusation, l’apôtre Paul déclare «Que dirons-nous donc? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Dieu nous en garde! car nous qui sommes morts au péché, comment y vivrions-nous encore?» (Romains 6:1-2). En réalité s'en est fini avec le péché, nous pourrions même dire qu'il n'existe plus puisque Christ les a tous prit sur lui, nous ne pouvons donc plus demeurer dans le péché car nous sommes mort au péché en Christ, le péché n'a plus de puissance sur nous. Même si notre corps de chair est voué au péché pour le restant de notre vie en ce monde, le péché perd sa puissance et devient inactif chaque fois que nous regardons à la croix. Et comme l'apôtre Paul nous dit: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit; Parce que la loi de l'Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m'a libéré de la loi du péché et de la mort.» (Rom. 8:1,2)
L’assurance éternelle n’est pas une licence pour pécher. Bien plutôt, c’est l’assurance de savoir que la grâce de Dieu est garantie pour ceux qui reçoivent le don de mettre leur confiance en Christ. Connaître et comprendre l’extraordinaire don du salut de Dieu accomplit en nous est le contraire d’une licence. Qui pourrait, sachant le prix payé pour nous, continuer à vivre dans le péché comme si nous n'aurions jamais connu la grâce (Romains 6:15-23) ? Comment quelqu’un qui comprend la grâce inconditionnelle et garantie de Dieu envers ses élus pourrait-il prendre cette grâce et la renvoyer à la figure de Dieu ? Ceux qui disent de telles choses ne font pas la démonstration de l’assurance éternelle, mais bien plutôt qu’ils n’ont pas véritablement fait l’expérience du salut en Jésus-Christ. «Quiconque demeure en lui ne pèche plus. Quiconque pèche ne le voit ni ne le connaît» (1 Jean 3:6), car s'en est fini avec le péché puisque Christ demeure en nous et qu'il a déjà payé pour tous nos péchés. Cette réalisation doit pénétrer au plus profond de nous-mêmes. Même les péchés que nous commettons dans la chair n'ont plus de puissance sur nous lorsque nous regardons à la croix. Nous sommes libre, non de faire ce que nous voulons, non d'avoir le choix de croire ou non, mais libre de la culpabilité et de la condamnation du péché. Ainsi dit le Seigneur Jésus: «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres.» (Jean 8:36), et dans Jean 19:30 le Seigneur met le sceau à cette glorieuse révélation en nous déclarant: «Tout est accompli», et non pas «Tout est en voie d'être accomplie si seulement vous le voulez et que vous obéissiez à mes commandements».
A Christ seul soit la Gloire
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