RÉFLEXIONS SUR L'ESPRIT

 

par Jean leDuc

 

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CHAPITRE 1

LE GRAND INCONNU

 

CHAPITRE 2

LE SAINT NÉBULEUX

 

CHAPITRE 3

LA SIGNIFICATION DU MOT ESPRIT

 

CHAPITRE 4

L'ESPRIT COMME RAISONNEMENT

 

CHAPITRE 5

LA PHASE FINALE

 

CHAPITRE 6

UNE PNEUMATOLOGIE DÉGRADÉE

 


 

CHAPITRE 1

LE GRAND INCONNU

Décrire l'indescriptible semble être un paradoxe de complexités contradictoires aux gens simples qui détiennent seulement une connaissance rudimentaire des choses qui importent à la vie, à moins d'en avoir reçu une révélation par les Saintes-Écritures et la Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus. Il faut concentrer sa pensée, son attention sur un sujet afin d'en avoir une connaissance approfondie, ou afin d'agir avec circonspection; et puisque la pensée de l'homme a tendance à s'égarer dans mille et une imaginations, il faut une intervention divine pour rectifier la situation et la ramener à un point fixe, surtout si le sujet est hors la portée d'une compréhension naturelle. Ainsi nous dit la Parole de Dieu: «Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, et qui n'étaient point montées au cœur du caractère de l'homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui lui sont dévoués. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit; car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. Pour nous, nous n'avons pas reçu le raisonnement de cette disposition, mais l'Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été gratuitement données de Dieu; » (1 Cor. 2:9-12) Le mot «esprit» apparaît 574 fois au singulier et 42 fois au pluriel dans la Bible Martin; 517 fois au singulier et 44 fois au pluriel dans la Bible Ostervald; 178 fois au singulier et 28 fois au pluriel dans la Bible de Machaira. Le peu de relevés de ce mot dans la Machaira est dû au fait qu'elle le traduit généralement par «Présence» dans le Nouveau Testament, ainsi «le Saint Esprit» devient «la Sainte Présence» dans cette version, rejoignant l'expression anglaise «Holy Ghost» retrouvée dans la King James. Elle est la seule Bible française à porter une telle traduction qui reflète avec précision l'expression grecque «hagios pneuma» (voir les numéros « 40 » et « 4151 » du Lexique Grec de la Concordance Strong Française).

 

Il est étrange de voir que ce sont ceux généralement qui disent avoir l'Esprit de Dieu ou de Christ qui le connaissent le moins, ils n'ont aucune notion véritable de ce qu'il est, pour la grande majorité il est le Grand Inconnu. Pour un grand nombre l'Esprit est une personne divine entre deux autres, pour d'autres il est une force impersonnelle et mystérieuse, et pour d'autres il est un sentiment mystique ou une expérience surnaturelle qu'il faut rechercher et obtenir. Toutes ces notions sont fausses, elles n'ont aucun support biblique, sauf en apparence. Ce qui veux dire que tous ces gens ont reçu un autre esprit que celui de Christ, un esprit de duplicité qui séduit les simples et les crédules à suivre une fausse voie. Rien n'est plus évident de cela comme l'ont voit dans les sectes pentecôtistes et charismatiques dans lesquelles nous retrouvons d'une façon satyrique «Muo, le père; Moros le fils; et Moria l'esprit et mère de la folie», la trinité des déraisonnés qui radotent et délirent dans leurs extravagances d'insensés et de timbrés.

 

Les gens, surtout ceux qui se disent chrétiens, ont de la difficulté à s'imaginer qu'il est possible de recevoir un faux esprit qui est présenté comme étant le Saint-Esprit. Pour eux il est inconcevable qu'ils soient victimes d'une telle fraude spirituelle, c'est toujours l'autre qui se fait avoir et tombe dans le piège, jamais eux, ils sont toujours les exceptions à la règle car eux détiennent la vérité, c'est l'autre qui se trompe et qui est le menteur. Situation assez bizarre si l'ont peut dire, car tous, qu'ils soient pentecôtistes, charismatiques, adventistes, catholique, protestants, orthodoxes, mormons, témoins de jéhovah, darbystes, baptistes, ou autres vermines dites chrétiennes ou évangéliques, tous disent se baser sur la Bible, tous disent croire en un même Jésus, tous disent avoir reçu un même Saint-Esprit, et pourtant tous s'accusent mutuellement, tous s'entredéchirent, tous sont en conflits l'un contre l'autre, tous enseignent des doctrines contraires, tous disent que l'autre est menteur et qu'eux sont dans la vérité, et pourtant ils se disent tous frères. C'est le comble du ridicule. Puisqu'ils agissent ainsi entre eux-mêmes, imaginez-vous comment ils agissent avec ceux de l'extérieur qui s'opposent à leurs fabulations doctrinales. On ne tarde pas à voir le prétendu amour de Dieu dont ils se réclament si fièrement, tourner en vinaigre: manipulations, exagérations, invectives, menaces, diffamations, et récriminations de toutes sortes sont à l'ordre du jour. Si cela est le fruit du Saint-Esprit nous avons de sérieux problèmes., car leur Saint-Esprit n'est pas sain d'esprit. Soit que ces gens sont tous cinglés, ou encore qu'ils sont tous des imposteurs et des hypocrites qui ont été séduits par un faux esprit, et cette dernière est plus admissible, quoiqu'elle n'enlève rien à la première. Si cela est du christianisme vous pouvez le garder et vous le foutre là où le soleil ne brille jamais, suivre dans une telle voie est de la pure folie, elle mène assurément à la perdition éternelle. La Bible nous indique clairement que plusieurs qui se disaient chrétiens à Corinthe et à Galatie avaient été des proies faciles à la réception d'un faux Jésus, d'un faux esprit, et d'un faux évangile. L'apôtre Paul nous dit: «Car, s'il venait quelqu'un qui vous annoncerait un autre Jésus que celui que nous vous avons annoncé, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre message de la grâce que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien (2 Cor. 11:4). Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: Si quelqu'un vous annonce un message de la grâce différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit damné éternellement! (Gal. 1:9)» De ces choses nous pouvons facilement déduire qu'il existe réellement un faux christianisme et un vrai christianisme, en fait la conclusion évidente est que le contrefait est plus apparent et nombreux que l'authentique, et cela est la triste réalité de nos jours.

 

CHAPITRE 2

LE SAINT NÉBULEUX

D'après une secte reconnue qui se nomme «l'Église de Dieu mondiale», recevoir le Saint Esprit implique les choses suivantes: «Avant de nous communiquer Son Esprit-Saint, Dieu nous demande: 1) de nous repentir ; 2) d'avoir la foi ; 3) de nous faire baptiser; et 4) de nous faire imposer les mains. Si une personne ne suit pas ces quatre étapes, elle ne peut pas recevoir Saint-Esprit.» Pour les papistes de l'église Mithriaque universelle du dieu Soleil (église catholique romaine): «L’Esprit saint est donné lors du baptême et de la confirmation»; de nos jours cette fausse église proclame que le Saint Esprit est un Esprit d'amour et que «toutes les âmes, seront finalement unies dans l’amour avec Dieu», aucun ne sera donc perdu car tous seront sauvés sans exception. D'autres sectes comme le groupe pentecôtiste «Christian Assemblies International» ajoutent: «Vous devez recevoir le Saint-Esprit avec le signe du parler en langues - si vous désirez avoir la vie éternelle.» Pour certains pentecôtistes mentalement déséquilibrés, recevoir le Saint Esprit c'est recevoir une boule de feu ou boule chaude invisible qui descend dans l'estomac puis remonte et sort par la bouche dans des sons et paroles absurdes et incohérentes qu'ils nomment le parler en langues. En ce qui concerne la secte des Mormons dans laquelle le Saint Esprit est reçu par l'imposition des mains, ces pseudos chrétiens reçoivent aussi le don des langues, de prophétie, de révélation, de vision, de guérison, d’interprétation des langues, etc, Un Mormon déclare: «Dans le cadre du baptême, j’ai reçu le don du Saint-Esprit, ce qui signifie que le Saint-Esprit est mon compagnon constant, tant que je reste digne». En d'autres mots s'il est indigne ou répréhensible à cause de quelques désobéissances, l'Esprit le délaisse comme un tas de fumier. Dans une secte charismatique au Brésil, le signe de la réception du Saint Esprit est d'uriner et de déféquer dans ses culottes tout en sautant dans une extase frénétique. On ne serait même pas surpris de voir que la chasse aux démons par défécation soit pratiquée dans ces milieux d'insanités extrêmes. Tout est possible avec des dérèglements de conscience et la perte de la raison, lorsque le délire devient la vérité et que la vérité devient de la démence. Pourquoi ne pas, comme dans la secte satyrique des Saints Soûlons, recevoir le Saint Esprit en buvant une bouteille d'alcool car celle-ci est reconnue aussi comme un esprit, ils obtiendraient donc le signe évident de marcher croche en se pétant la tête sur les murs; ou encore en fumant de la sainte herbe avec le signe évident de planer au-dessus des nuages; ou en mangeant les saints champignons magiques avec le signe évident de déformation de la réalité. On pourrait ajouter de telles absurdités à l'infini. Il faut même s'étonner que les vermines charismatiques, si fiers de dire qu'ils font de plus grandes choses que Jésus, n'ont jamais été capables de marcher sur les eaux ou de s'élever dans les airs parmi les nuages, comme l'a fait Jésus. Si l'Esprit qu'ils ont reçu leur donnerait de telles capacités miraculeuses, des milliers périraient sous les eaux de leurs abominations et le reste tomberait du ciel en s'écrasant sur le pavé comme des tomates éclatées. Avec toutes les prétentions qu'ils se donnent de ressusciter des morts, ils ne peuvent même ressusciter le moindre microbe, ni encore moins guérir un mal de dents ni un mal de tête sans prendre les médicaments nécessaire. Il devient de plus en plus évident que l'Esprit qui agit dans toutes ces sectes mentionnées ici est plutôt le Saint Nébuleux d'un mysticisme enténébré, une contrefaçon occulte de l'Esprit de Dieu qui en séduit un grand nombre qui se retrouvent sur la voie de la perdition.

 

Dans la théologie putride des évangéliques, ce qui inclu toutes les sectes du christianisme contrefait moderne, la repentance est une condition essentielle pour recevoir le don du Saint Esprit. D'après eux sans repentance le salut est impossible. Comprenons que dans cette théologie fétide, la repentance est une faculté de la volonté humaine à changer d'avis pour choisir une nouvelle direction. Aucun évangélique ne dénierait ce point sauf de désavouer que leur théologie est fétide. Mais on rencontre de sérieux problèmes avec cette notion qu'on ne peut considérer autrement qu'abominable pour les raisons suivantes: 1- Le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses, c'est à dire que sa nature humaine est entièrement corrompue et n'est aucunement digne de confiance, sa volonté est esclave de la chair et du péché et elle ne peut choisir par elle-même de faire le bien et de se tourner vers Dieu, elle est spirituellement morte et un mort ne peut choisir de se repentir. Tout ce qu'il peut faire est de demeurer immobile et de dégager une odeur déplaisante, car telle est l'odeur du péché. 2- La Bible enseigne clairement que nous sommes sauvé par la grâce et non par la repentance, autrement on mettrait le chariot avant les bœufs et on renverserait la signification du salut, ce qu'ils ne se gênent pas de faire à leur propre perte. La grâce du salut est inconditionnelle envers les élus, autrement elle ne serait plus une grâce mais un salaire mérité et le salut serait par les œuvres. 3- La vraie repentance, selon les Écritures, n'est pas de l'homme mais de Dieu, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des imposteurs qui déforment la révélation de la vérité: «Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l'a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés.» (Ac. 5:30,31) - La Parole de Dieu est claire sur ce sujet, c'est Jésus qui donne la repentance, elle ne vient pas de l'homme ni d'aucune capacité de sa volonté, elle est uniquement de Dieu. «Alors, ayant entendu ces choses, ils s'apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu'ils aient la vie.» (Ac. 11:18) - Le témoignage de la vérité est attesté par un deuxième témoin, c'est Dieu qui donne aux Gentils, les non Juifs, la repentance, elle ne vient pas de l'homme car son cœur est corrompu. Si «la repentance est envers Dieu» comme le déclare Actes 20:21 c'est qu'elle vient de Dieu et se dirige toujours vers lui, il ne peux en être autrement car elle est un don de Dieu qu'il accorde à ses élus pour la rémission de leurs péchés. En aucune façon est-elle le don de l'homme à Dieu pour justifier son prétendu «choix de croire» avec lequel il dérobe Dieu de sa gloire. «Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais; au lieu que la tristesse du monde produit la mort.» (2 Cor. 7:10) - Un troisième témoin s'ajoute pour déclarer que Dieu est celui qui donne une tristesse d'esprit par laquelle il produit la repentance dans le cœur d'une personne pour le salut de son âme. Une telle efficacité merveilleuse ne provient pas du cœur tortueux de l'homme ni de sa volonté dépravée, car tout ce qui vient de l'homme produit la mort. En d'autres mots, la repentance chez les évangéliques et toutes les sectes dites chrétiennes comme chez les pentecôtistes et les charismatiques est une fausse repentance qui produit la mort et assure leur perdition. Ajoutons que 2 Tim. 2:25 dit clairement que c'est «Dieu qui donne la repentance et qui fait connaître la vérité», cela ne viens pas de la volonté de l'homme pour qui la repentance ne serait qu'une faculté intellectuelle et émotionnelle par laquelle il peut parvenir à la connaissance de la vérité. Puisque la repentance est un don de Dieu, il est évident que son Saint Esprit doit être présent dans la personne pour la produire ou l'engendrer, c'est à dire que la repentance vient après la réception du Saint Esprit et non avant comme l'enseigne le christianisme contrefait moderne. La repentance fait partie des mérites du sacrifice de la croix qui nous sont attribués gratuitement par la puissance du Saint Esprit avec la foi, l'espérance, et l'amour de Dieu qui est un renoncement. La vérité des évangéliques est donc exposée comme une duplicité subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus si cela serait possible, mais ceux qui tombent sous son charme sont plutôt les réprouvés destinés à la perdition éternelle. Leur Saint Nébuleux n'a aucune puissance sur les vrais enfants de Dieu car ils sont gardés et protégés par la Sainte Présence de Christ qui est Dieu au-dessus de toutes choses, et aucun des siens ne sera perdu.

 

Nous arrivons donc aux passages préférés des évangéliques pour soutenir leur fausse doctrine sur la repentance. Il s'agit de Actes 2:38,39, passages grandement abusés par les sectes chrétiennes qui en tordent constamment le sens: «Et Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera.» A première vue, une lecture superficielle semble dire que la repentance est nécessaire pour recevoir le don du Saint Esprit, mais une lecture attentive et consciencieuse nous dit le contraire. Il n'est pas question dans ces passages de recevoir le Saint Esprit par la repentance comme un don, mais de recevoir le don qui vient du Saint Esprit à savoir «la repentance» puis «la rémission des péchés», tout comme l'indique clairement le contexte immédiat. La repentance et la rémission des péchés impliquent par nécessité la présence du Saint Esprit en la personne pardonnée qui est portée par sa puissance régénératrice à regarder à la croix d'où elle reçoit tous les mérites de Christ pour le salut de son âme. Tel est le don que nous recevons du Saint Esprit. Ce don gracieux du salut est le seul signe évident de la plénitude ou baptême du Saint Esprit, en fait ce même enseignement est donné dans Actes 10:43-47 et Actes 11:13-17 d'où le sujet du don mentionné est précisément «la rémission des péchés» (10:43) et «le salut» (11:14). L'apôtre Paul reprend le même enseignement sur le don du salut en déclarant: «Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.» (Éph. 2:8) Tous comprennent clairement que le sujet principal du don dans ce passage n'est pas Dieu mais le salut par la grâce. La structure de la phrase dans ce passage d'Éphésiens est la même que celle dans les Actes, les deux se terminent de la même façon, une par «le don du Saint Esprit» et l'autre par «le don de Dieu». Mais la théologie moderne du christianisme contrefait renverse la signification de ces passages pour donner la fausse impression que «le Don» est le Saint Esprit lui-même, ce qui n'est pas le cas. Donner une autre interprétation à ces passages est de se retrancher du pardon des péchés offert par le Saint Esprit dans une reconsidération et certitude que Jésus est le Seigneur et le Messie qui a été crucifié pour l'abolition de nos transgressions (v.36), et de rejeter le fait que cette promesse est pour tous ceux que Dieu appellera à sa grâce (v.39). Une telle interprétation profane le sang de l'Alliance, elle est une attaque directe au sacrifice de la croix, un reniement de Christ, une trahison hautaine et blasphématoire contre son Saint Esprit. Cela devrait être assez pour faire frémir tous les démons évangéliques, pentecôtistes, charismatiques, et autres bestioles infernales qui disent croire en Dieu, comme l'atteste l'apôtre Jacques: «Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils en tremblent.» Tout le contexte du chapitre 2 du livre des Actes est une révélation du Seigneur Jésus-Christ mort sur la croix pour nos péchés et ressuscité pour notre justification, et cette nouvelle glorieuse fut annoncée miraculeusement dans les langues de tous les peuples étrangers qui étaient présent, tel était le but unique du parler en langues authentique dans cette période transitoire entre la loi et la grâce pour la fondation de l'Église. Néanmoins nous savons qu'ils continueront à se moquer de la vérité et à tordre le sens des paroles de la grâce, car ils ne peuvent faire autrement. Le Saint Nébuleux qui les anime ne permet pas à la lumière de pénétrer ses ténèbres, il garde ses disciples jalousement en les maintenant dans une fausse espérance avec des promesses de puissances surnaturelles qui flattent leur ego et aveuglent leur conscience. Il ne faut surtout pas les déranger avec des faits, car ils se plaisent dans leurs opinions et malheur à celui qui oserait s'opposer à leurs présomptions suprêmes et divines. Les apparences sont plus importantes pour eux que la vérité, ils vivent dans un monde d'illusions créé par leurs imaginations qui témoigne de leur subjectivité. Ils sont les chrétiens de l'imaginaire avec une théologie synthétique, mystique et mythique, mais la réalité finira par les rattraper et ils ne pourront plus s'esquiver dans les fabulations de leur psychose, ils en payeront le prix. On ne se moque pas de Dieu et cela ils le réaliseront pleinement au temps désigné.

 

CHAPITRE 3

LA SIGNIFICATION DU MOT ESPRIT

D'après les Saintes-Écritures, de la Genèse à l'Apocalypse, l'Esprit est Dieu, même que le Seigneur Jésus dit lui-même que «Dieu est Esprit» (Jean 4:24) et «qu'un esprit n'a ni chair ni os» (Luc 24:39). On pourrait dire que cela est suffisant et qu'on a aucunement besoin d'en savoir plus. Mais on se tromperait, car Jésus dit en plus: «il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:24). Que signifie-t-il par ces paroles est ce que nous allons voir, mentionnons seulement qu'elles sont la clé qui va nous donner la compréhension du sujet que nous étudions. Gardons-nous toutefois de l'erreur de certains pentecôtistes qui donnent une explication abstraite de l'adoration en esprit et en vérité comme signifiant que «Dieu demande de l'adorer dans les lieux célestes et non dans la matière», laissant la question ouverte à toutes sortes d'interprétations insensées comme c'est la coutume dans ces milieux d'extravagances. Il nous importe donc de commencer au début de la révélation de Dieu dans la Genèse.

 

Dans Genèse 1:2 il est écrit dans la grande majorité des traductions françaises que «l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux» et là est le premier endroit où l'expression «Esprit de Dieu» est utilisée dans la Bible. Dans l'Hébreu le mot pour «Esprit» est «Ruwach» et ce terme est loin d'être limité à une seule signification comme la majorité aimerait bien le croire. Entre les nombreuses significations qu'il détient, celles utilisées le plus souvent par les traducteurs de la Bible sont: «vent, souffle, esprit», ce qui ne signifie aucunement que les autres nuances de ce mot ou synonymes seraient sans valeur ou authenticité, ou sans caractère légitime s'ils seraient employés à la place des termes généralement utilisés. L'étymologie et le contexte en détermine toujours le sens, on ne peut donc s'arrêter à une seule signification du terme tout simplement à cause qu'elle plaît à notre entendement. Si nous transposons les significations générales dans les paroles de Jésus, nous obtiendrions la notion que «Dieu est Souffle, ou que Dieu est Vent», ce qui n'aurait aucun sens dans l'entendement des gens simples et porterait davantage à la confusion dans leurs pensées. Cela ne signifie pas que le sujet n'est pas complexe et qu'il faut le simplifié pour de telles personnes, autrement nous risquerions d'en trahir le sens réel pour leur plaire, nous privant tous des richesses de sa révélation. Mais demeurons pour le moment sur la signification du mot «souffle» qui est utilisé dans certaines versions incluant la Bible de Machaira. Le souffle est généralement conçu comme un déplacement d'air produit en expirant avec une certaine force. Cela ne nous dit pas grand chose sauf que nous réalisons que le souffle est la vie, toutefois l'explication ne va pas assez loin, elle manque énormément de détails que nous manquons de réaliser à cause de notre nature charnelle et limitée. Le Souffle de Dieu est Dieu lui-même, il n'est pas une entité abstraite qui existe à part de son essence, il n'a pas d'existence individuelle comme une personne corporelle dans un groupe de personnes. Le Souffle de Dieu est Dieu même dans toute sa plénitude, dans toute son existence éternelle dont la compréhension échappe aux plus savants des hommes. Il n'a aucun début ni aucune fin, il a toujours existé. En d'autres mots, il est incompréhensible et nous pouvons le connaître seulement s'il nous en accorde la révélation, car il est impossible à l'homme de comprendre Dieu à moins d'en avoir reçu de lui la grâce de l'expliquer en des termes humains qui ne peuvent dépasser le concept de l'éternité. Ceci ressemble beaucoup à l'expérience de l'apôtre Paul qui dit: «Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.» (2 Cor. 12:1-5) La sagesse de l'apôtre Paul est indiscutable, il était un homme vraiment choyé de Dieu et spécial, choisi pour un ministère particulier qu'aucun autre ne pouvait remplir. Il nous donne la révélation de Dieu au compte-gouttes dans ses écrits, car il sait très bien que nous ne pouvons pas la saisir dans son ensemble.

 

Or il y a beaucoup plus à la signification du mot «souffle» comme traduction du terme «Ruwach» dans Genèse 1:2. Dans l'Hébreu original, l'expression «Souffle de Dieu» devient «le respire d'Élohim», c'est à dire «la manifestation de son essence ou révélation de son existence». Ici se présente d'autres complexités car le mot «Élohim» est un terme singulier qui représente une pluralité d'existences dans une simple essence, tout comme le mot «communauté» implique l'existence d'une collectivité, c'est à dire «l'état ou caractère de ce qui est commun à plusieurs êtres qui vivent ensemble et dont les membres utilisent un même idiome ou moyen d'expression». Le mot «communauté» ou plus proprement «communauté divine» dans ce contexte, détient un synonyme particulier très intéressant qui nous dévoile une merveille de la signification réelle du mot «Élohim» et ce mot est celui de «corps». Nous avons ainsi la révélation du Corps de Christ dans lequel les élus sont des membres actifs soumis aux directives de la Tête ou Chef de tout l'ensemble. Le Souffle de Dieu ou Respire d'Élohim est la vie même qui s'exprime éternellement dans une communauté d'existences ou consciences divines dans les réalisations de sa puissance unique qui en est le Chef ou Conducteur, celui qui inspire la vie ou Créateur de toutes choses. Le Corps de Christ étant une représentation factuelle de cette communauté divine, céleste et éternelle, nous indique l'existence réelle des élus lorsqu'ils furent choisis ou prédestinés en Christ avant la fondation du monde. Cette révélation glorieuse et inexprimable fut accordée à Moïse et aussi à l'apôtre Paul, ainsi qu'à quelques autres disciples que Dieu a choisi selon son propre plaisir pour l'accomplissement de ses dessins éternels qui ne manqueront pas de se réaliser, malgré les tentatives d'usurpations de la part des évangéliques. Nous réalisons donc que le Souffle ou Respire implique par nécessité l'intelligence ou faculté de raisonner, et cela est la prochaine phase dans notre explication de ce sujet merveilleux qui surpasse tout ce que nous aurons pu nous imaginer.

 

Il ne peut exister une telle Communauté ou Corps céleste et éternel sans un Être Suprême qui l'anime et la dirige, Christ n'est pas une Tête sans Corps ni un Corps sans Tête, et les membres qui en forment l'ensemble ne sont pas indépendants des directives qu'ils reçoivent de leur Chef ou Conducteur. Le libre-choix n'existe pas dans une telle Communauté, on ne peut s'imaginer un membre de notre propre corps agir indépendamment de notre cerveau et faire à sa tête comme il lui plaît. Le même principe s'applique dans le Corps de Christ ou Communauté éternelle des élus. On a beaucoup à dire sur ce sujet, mais l'espace nous manquerait pour en décrire tous les détails qui nous ont été donnés de comprendre par la grâce souveraine de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ. Nous touchons seulement les grandes lignes de cette révélation afin de ne pas occasionner une indigestion spirituelle dans l'esprit de nos lecteurs. Suffit de dire pour le moment comme l'apôtre Paul: «Et ma parole et ma proclamation n'ont point consisté dans des discours séduisants et pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration de la puissance de l'Esprit; afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Or, nous proclamons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de cette disposition, ni des princes de cette disposition, qui arrive à rien; mais nous proclamons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu'aucun des princes de cette disposition n'a connue; car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, et qui n'étaient point montées au cœur du caractère de l'homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui lui sont dévoués. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit; car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. Pour nous, nous n'avons pas reçu le raisonnement de cette disposition, mais l'Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été gratuitement données de Dieu; et nous les annonçons, non avec les discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne le Saint-Esprit, comparant les choses spirituelles aux spirituels. Or, l'homme naturel ne comprend point les choses de l'Esprit de Dieu; car elles lui sont folie, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en discerne. Mais l'homme spirituel examine toutes choses, et n'est lui-même questionné par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l'instruire? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.» ( 1 Cor. 2:4-16)

 

CHAPITRE 4

L'ESPRIT COMME RAISONNEMENT

Le titre de ce chapitre en dit beaucoup, assez pour bouleverser les idées préconçues de la majorité des chrétiens depuis des générations. Si nous avons vu dans le chapitre précédent que la traduction du mot Hébreu «Ruwach» est généralement donnée par les mots «souffle ou respire», nous avons vu aussi que ces termes impliquent par nécessité l'intelligence ou faculté de raisonner. Nous vous avons fait remarquer aussi au début que le mot «Ruwach» n'est pas limité à une seule signification et cela est important de vous en rappeler, afin de ne pas vous imaginer que nous vous donnons des significations illégitimes ou fausses comme vous retrouverez souvent dans le christianisme contrefait moderne. Ceux qui se donnent vraiment la peine de vérifier réaliserons que nous disons la vérité. Nous n'avons rien à gagner ni à perdre dans ce combat, nous agissons simplement comme les membres d'un Corps soumis aux directives de la Tête pour vous diriger vers Christ et non vers une institution humaine ou quelque groupe que ce soit avec ses prétentions bibliques. Nous avons la pleine assurance que Christ est capable de diriger les siens et de les protéger de toutes fausses doctrines par rapport à sa révélation glorieuse. Cela dit, nous procédons avec notre étude sur un des sujets les plus méconnus dans la théologie biblique et chrétienne, matière qui est généralement négligée de tous à cause de toutes les fausses notions qui l'entourent depuis des siècles.

 

Le mot «Esprit» n'est pas un terme vague, il détient une signification très précise dans le contexte biblique. Nous avons signalé seulement quelques-unes de ses nuances, celles qui sont utilisées le plus souvent. Ce mot est un mystère irrésolu dans la pensée de plusieurs et des multitudes innombrables le déforment pour lui donner un sens indistinct et confus, car sa réalité échappe à leur compréhension. L'Esprit n'est pas une personne ni une puissance obscure mystérieuse et nébuleuse. L'Esprit est une Présence, la Présence même de Dieu ou Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus. Nous avons déjà mentionné cela, mais il est bon de le mentionner de nouveau afin que ce principe essentiel pénètre encore plus vivement dans les cœurs troublés. Inutile de nous argumenter avec la notion populaire que l'Esprit est une personne, nous avons déjà démontré la fausseté de ceci dans plusieurs autres de nos documents. Le mot «personne» est toujours réservé à des êtres humains charnels et corporels, tel n'est pas le cas pour un esprit comme l'affirme si clairement le Seigneur Jésus lui-même dans Luc 24:39 où il dit: ««qu'un esprit n'a ni chair ni os». En d'autres mots, un esprit est un être incorporel, tout comme un vent qui souffle où il veut (Jean 3:8) ou une parole qui sort de notre bouche pour exprimer nos pensées, et cela encore plus pour la Parole de Dieu qui est Dieu lui-même dans son expression de lui-même (Jean 1:1,2) pour nous accorder la révélation de son existence et de sa grâce souveraine envers ses élus. Il n'y a aucun doute que la Parole est Esprit, elle est l'Esprit de Dieu en mouvement tout comme nous avons vu dans Genèse 1:2: «l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux», c'est à dire selon l'aspect de l'Esprit que nous touchons ici, que «le raisonnement ou réflexion des membres de la Communauté divine et éternelle dans l'essence de leur unité indissociable, d'après l'exemple que nous avons avec le Corps de Christ qui est cette même Communauté incarnée dans la chair afin de retourner à la gloire première du Seigneur de son existence, se manifestait selon le désir de son Conducteur par la Parole exprimée dans le but de créer toutes choses». Ainsi l'apôtre Jean pouvait écrire selon la révélation qu'il en avait reçu: «Toutes choses sont créées par elle, et rien de ce qui a été créé, n'a été créé sans elle.» (Jean 1:2) Or il importe de spécifier que le mot «parole» porte la signification de «réflexion», c'est à dire «la faculté qu'a la pensée de faire retour sur elle-même pour examiner une idée, une question, un problème, un champ d'action, et qui dénote la capacité de réfléchir», c'est à dire de raisonner. Cette signification du mot «parole» comme «réflexion» ou «raisonnement» est indéniable, elle est supportée par tous les dictionnaires, elle est un des synonymes principal de ce terme. La parole n'existe pas sans réflexion, la réflexion n'existe pas sans la parole, les deux sont une seule et même chose. Dieu est donc un raisonnement éternel, une réflexion de son existence qui n'a ni commencement ni fin. Une telle notion offusque grandement ceux pour qui Dieu est une personne, car elle enlève toute stabilité à leurs prétentions et les laisse chancelants et vulnérables dû au fait qu'elle les expose pour ce qu'ils sont, à savoir des imposteurs et déformateurs de la vérité.

 

Nous obtenons plus d'information sur la signification du mot «Parole» ou «logos» en Grec, en consultant l'excellent Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (voir la photo plus bas) qui mentionne au 9ie point de sa définition sur le mot «logos» que ce terme signifie «la raison, la cause, le motif»; et de même au 11ie point il donne les signification de ce terme comme étant «la raison, la considération»; et au 14ie point il touche l'essence même du mot comme signifiant «la faculté de raisonner, l'intelligence, le raisonnement, la conception, la raison, l'esprit»; et au 18ie point il est dit que ce mot signifie «le Verbe, Jésus-Christ». Il devient évident par toutes ces définitions que le mot «Parole» ou «logos» en Grec, et le mot «Esprit» qui est «Ruwach» en Hébreu et «Pneuma» en Grec, signifient une seule et même chose.

Définitions des significations du mot Logos (débutant à la colonne de gauche) dans le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche.

 

D'après la Concordance Strong Française du Vigilant qui suit le texte anglais et qui fut rénovée et amplifiée avec les définitions du Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, le mot «logos» détient une attention soigneuse particulière: - «Signifie littéralement «expression», action de parler, faculté d'exprimer et de communiquer la volonté (la vie) et la pensée (la lumière) au moyen de sons articulés ou émis par un être intelligent. Dans le Nouveau Testament, la Parole est révélée comme étant le Souffle, caractéristique vital d'une prononciation initiale véridique qui est la source de toute l'existence, de tout ce qui a été créé dans le ciel comme sur la Terre, et en ce sens la Parole est Esprit, elle est Dieu exprimé, car «Dieu est l'Expression». Elle exprime tout en existence et s'exprime elle-même dans un corps de chair qu'elle s'est formée dans le sein d'une vierge afin de nous transmettre le message de sa grâce... - raison, la faculté mentale de penser, méditer, raisonner, calculer, prendre en compte, c'est à dire avoir égard, considérer, décompter, faire le point, réponse ou explication en référence à un jugement, raison, cause, fond. - Dans Jean, le mot dénote la Parole essentielle de Dieu, Jésus-Christ, la sagesse et le pouvoir en union avec Dieu, car Lui-même est Dieu manifesté dans la chair, son ministre visible dans la création et le gouvernement de l'univers, la cause de toute vie sur terre, physique et morale. Jésus qui est venu dans une nature humaine pour procurer le salut à ses élus, le Messie, la seule et unique Personne de la Divinité, qui brille éminemment par ses paroles et ses actions. Le Logos ou la Parole est l'Esprit Éternel, le Seigneur Jésus Lui-même avant son incarnation. Le terme indique la préexistence du Seigneur Jésus comme Dieu et Esprit avant qu'il devienne une personne humaine en s'enveloppant d'un corps de chair dans le sein d'une vierge. La Parole est l'Esprit en mouvement vers nous, pour exprimer la révélation de sa grâce souveraine dans un ministère de renoncement. -

 

Nous avons ainsi une preuve complémentaire pour nous indiquer que les mots «Parole» et «Esprit» détiennent des caractéristiques identiques et qu'ils signifient une seule et même chose. La Parole est Expression et l'Expression est la Réflexion en mouvement vers un but déterminé pour accomplir la Volonté Suprême. Le Saint Esprit, Saint Raisonnement, ou Sainte Réflexion, est le Seigneur Jésus lui-même venu parmi nous pour accomplir un ministère bien spécifique qui avait été pré-ordonné ou prédestiné depuis avant la fondation du monde. Il est Dieu lui-même, la Tête du Corps de ses expressions qui constituent la Communauté des élus céleste et éternelle dont il est le Conducteur Unique. Cette révélation suprême fut accordée à Moïse par le Seigneur Jésus lui-même qui organisa le peuple hébraïque sur le modèle qu'il en avait reçu sur le mont Sinaï, et ce modèle est nul autre que la révélation du Corps de Christ, la Communauté céleste et éternelle des élus nommée Élohim. La Tête dirigeante ou Chef de la Communauté est l'Esprit Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de YHWH, le tétragramme ou NOM de Dieu qui signifie JE SUIS, c'est à dire l'Éternel, l'Autosuffisant, la Raison Supérieure, source de toutes existences. Telle fut la révélation de Dieu sous l'Ancienne Alliance et cette même révélation nous fut accordé sous la Nouvelle Alliance d'une façon plus personnelle sous le NOM de JÉSUS. En d'autres mots, YHWH et JÉSUS sont le même Être identique à tous les niveaux. Sous le nom de YHWH le Seigneur Jésus révèle l'essence de son existence éternelle, et sous le nom ÉLOHIM il révèle l'essence de sa Toute-puissance dans l'expression infinie de ses caractéristiques personnels qui constituent la Communauté éternelle des élus. Exactement le même modèle nous est donné dans la désignation et l'édification du Corps de Christ pour former la nouvelle race céleste et éternelle du Nouvel Homme. Il s'agit donc pour les élus d'un retour à la gloire première de leur Conducteur sous la désignation d'Élohim, mais avec cette différence en ce qu'ils sont associés à une nouvelle existence de l'intention suprême et originale du Dieu Tout-puissant de créer l'homme exactement à son image sans aucune failles et sans aucune taches, une communauté éternelle et glorieuse qui est l'image explicite de son existence primaire. Ainsi nous serons tous transformés en l'image de Christ, le Nouvel Homme. Un tel processus semble pour nous prendre des milles années, mais pour Dieu le temps n'existe pas, tout s'accomplit immédiatement au moment même qu'il en prononce l'existence dans sa réflexion éternelle. Ce principe est ce que la Bible nomme le Royaume de Dieu et nous y sommes présentement à cet instant même que nous lisons ces lignes, mais puisque nous sommes encore de ce côté-ci du voile nous n'en voyons pas la pleine réalisation. Même si le prix a déjà été payé, nous ne voyons pas encore toutes choses comme Dieu les a désigné d'êtres: «Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les premiers fruits de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés par anticipation de la gloire à venir. Or, l'espérance que l'on voit n'est plus espérance; en effet, comment espérerait-on ce que l'on voit? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c'est que nous l'attendons avec patience.» (Rom. 8:22-25) La création même porte un fardeau, comme si elle était en douleur, alors qu'elle forme l'embryon dans lequel nous sommes enfantés. Même si nous avons reçu l'Esprit Saint comme un acompte du salut, nous luttons également, car notre salut, quoiqu'il est complet et assuré, est progressif et sera révélé dans les derniers temps à l'apparition finale de Christ (1 Pi. 1:1-9). Nous luttons avec le péché, avec nos limites physiques, notre douleur et notre tristesse, même pendant que nous nous réjouissons dans l'œuvre que Christ a accomplie pour nous sur la croix. Nous attendons, avec patience et anticipation, la résurrection de notre corps, lorsque notre adoption sera complétée. Nous vivons dans une situation de « déjà mais pas encore », déjà dans le royaume, mais pas encore dans sa plénitude. Nous vivons avec des aspects de l'âge à venir, même si nous luttons avec des aspects de l'âge ancien.

 

CHAPITRE 5

LA PHASE FINALE

Que l'Esprit est le raisonnement de Dieu, sa réflexion en action, est amplement prouvé sans l'ombre d'aucun doute. Que Dieu est un raisonnement qui est identique à sa Présence sans distinctions de caractéristiques, n'est pas de nous, nous n'avons pas inventé cette notion, elle ne provient pas de notre imagination, elle est purement et solidement biblique, étant confirmée par le sens étymologique des termes originaux Hébreu et Grec qui la décrivent, même qu'elle est supportée fortement dans le français par des Dictionnaires de Synonymes compétents comme celui du Crisco de l'Université de Caen qui donne les synonymes du mot Esprit, dont nous présentons ici seulement ceux qui correspondent à notre étude, car ils sont trop nombreux et variés: «animation, capacité, caractère, cérébralité, cerveau, cervelle, compréhension, conception, conscience, disposition, divinité, entendement, essence, être, faculté, inspiration, intellect, intelligence, intention, lucidité, mentalité, opinion, pensée, principe, raison, réflexion, souffle, soupir, vie, vivacité, volonté.» Il va presque sans dire qu'une telle notion de Dieu comme étant un raisonnement vivant de sa Présence change toute une théologie, particulièrement au niveau de la réception du Saint Esprit qui devient la réception du raisonnement de Dieu dans notre propre raisonnement et nos pensées qui sont imprégnés de sa Sainte Présence. On nous a argumenté que Jésus est un homme, une personne divine, et non un raisonnement. Mais cette accusation insensée de la part d'un pentecôtiste ne tient pas devant la révélation de la vérité. L'apôtre Paul nous dit: «Or, le Seigneur est l'Esprit; et où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.» (2Cor. 3:17); «C'est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.» (2 Cor. 5:16) Évidemment que de nos jours Christ n'est plus une personne corporelle qui marche parmi nous comme au temps des apôtres. Il est mort, ressuscité, glorifié, et exalté, nous ne le connaissons plus physiquement mais spirituellement. Il est l'Esprit lui-même qui habite en nous, notre corps est devenu un temple de Dieu d'où sa Présence se manifeste de différentes façons pour nous transformer en son image afin que nous lui soyons identique. C'est ce que nous nommons la phase finale qui se produira lors de la dernière apparition de Christ en ce monde pour prendre les siens avec lui afin qu'ils partagent sa gloire éternelle.

 

Pour préciser davantage, le Royaume est un état d'être éternel, sans commencement et sans fin, dans lequel les élus sont assimilés à la divinité de Christ, car ils font parti de son Corps. Ils deviennent Dieu comme Christ est Dieu, ceci est l'héritage éternel qui nous attend et que nous possédons déjà, et comme Christ est l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin, il en advient que les élus qui sont en Christ depuis avant la fondation du monde, se retrouve au commencement et à la fin de toutes choses, surtout du fait que le temps n'existe pas dans l'éternité. L'aspect étonnant et époustouflant de cette révélation extraordinaire et inimaginable est que les élus existaient déjà en Christ avant la fondation du monde. En d'autres mots, nous étions présents lors de la création de toutes choses et nous serons présents lors de la destruction de toutes choses pour la création d'un nouveau monde. Mais il y a plus car nous serons Christ lui-même dans l'aspect du Nouvel Homme qui consiste en la formation d'une nouvelle race céleste et éternelle, car nous sommes identifiés à lui par sa Toute-puissance et il nous donne sa gloire afin que nous soyons un avec lui. Ce que nous sommes nous ne le voyons pas présentement, mais lorsque nous le verrons face à face nous serons tel qu'il est, il n'y aura plus aucune différence, aucune distinction. Le péché n'existera plus, la mort sera vaincu, et la réalisation de Dieu sera complète. Dieu vivra en nous pleinement et sans restriction, au point même que nous serons identique. Les lois naturelles ne s'appliqueront plus à nous car nous vivrons dans une nouvelle dimension d'existence qui n'a rien de comparable en ce monde. Tel est le Royaume de la Sainte Présence de Christ et tel nous serons, car nous étions auparavant et nous le serons éternellement. Le Nouvel Homme est le Corps de Christ, le reflet identique de la Communauté d'Élohim dans une nouvelle phase d'existence et dans laquelle Christ demeure toujours la Tête et le Conducteur Suprême.

 

Nous comprenons maintenant exactement c'est quoi le Royaume de Dieu, il est un état d'existence divine, ce qui veut dire que ceux qui sont désignés pour le ciel sont désignés pour la divinité. Ils ne deviennent pas «comme des dieux» (Gen. 3:5) comme fut le raisonnement fautif de l'homme charnel au début des temps, ils deviennent Dieu même. Ils ont été désignés pour cela depuis avant la fondation du monde. Le grand Augustin avait dit: «Dieu devint un homme afin que l'homme devienne Dieu», mais Augustin manqua de précision car la divinité n'est pas accordée à tous les hommes mais aux élus seuls, et cette divinité des élus se rapporte toujours à leur Conducteur qui est Christ. Évidemment plusieurs argumenterons contre cette révélation qui fait de l'homme Dieu même, mais l'enseignement du Seigneur Jésus est clair sur ce sujet pour ceux qui ont des yeux pour voir. Contemplez ces passages merveilleux dans l'Évangile de Jean, et si vous êtes un de ceux qui ont été élus à la gloire éternelle, une lumière glorieuse percera votre âme pour vous en accordez la révélation: Jean 17:20-24 «Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi; afin qu'eux aussi soient un en nous; et que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé. Et je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un. Je suis en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que c'est toi qui m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé. Père, mon désir est touchant ceux que tu m'as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, laquelle tu m'as donnée; parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.» Puis dans 2 Thessaloniciens 1:6-10, il est écrit: «Puisque c'est une chose juste devant Dieu, qu'il rende l'affliction à ceux qui vous affligent; Et [qu'il vous donne] du relâche à vous qui êtes affligés, de même qu'à nous, lorsque le Seigneur Jésus sera révélé du Ciel avec les Anges de sa puissance; Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n'obéissent point à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ; Lesquels seront punis d'une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par la gloire de sa force; Quand il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et pour être rendu admirable en tous ceux qui croient.»

 

CHAPITRE 6

UNE PNEUMATOLOGIE DÉGRADÉE

Nous sommes conscients que beaucoup ont de la difficulté avec la compréhension de ce qui est nommé souvent des grands mots ou termes spécialisés utilisés dans une science quelconque pour décrire la matière particulière qui est l'objet de ses recherches. Quoique souvent la nécessité s'impose pour les utiliser dans des études du genre que nous touchons ici, nous donnons toujours la signification de ces termes d'une façon qui peut être comprise par tous sans ambiguïté. La Pneumatologie, terme qui signifie «science ou connaissance de l'Esprit», est une branche de la Théologie Systématique qui se spécialise dans l'étude de la doctrine du Saint Esprit, et elle reflète habituellement le consensus général des principes de l'orthodoxie, c'est à dire de la doctrine ou enseignement considéré comme norme de la vérité en la matière par les différentes églises dites chrétiennes. Toutefois la science de la Pneumatologie n'est pas sans soupçons, surtout avec le fait des nombreuses exagérations qui s'y ajoutent de la part des mouvances Pentecôtistes et Charismatiques. Le résultat de notre étude a destitué cette Pneumatologie, elle l'a dégradée, la vérité qui nous a été donnée de connaître par l'Esprit ou Raisonnement de Christ l'a fait dégringolée de ses hautes prétentions, sa notion de base sur les passages de Actes 2:38,39 utilisés pour fonder sa doctrine de la réception de l'Esprit comme un Don dans le but de valider la fausse doctrine d'un supposé baptême par le Saint Esprit, a écroulée dans la poussière de sa honte abjecte.

 

Ceux qui sont habitués à la lecture et à l'étude sont généralement conscients que changé un seul point ou une virgule de place dans un texte peut changer toute sa compréhension, encore plus lorsqu'il s'agit de changer un mot. Notre courte étude nous a permise de découvrir trois différentes désignations pour l'expression «Saint Esprit» qui sont solidement biblique et fortement supportées par la linguistique, et si nous poursuivrions plus loin nos recherches nous sommes assuré que nous en trouverions plusieurs autres. La transformation de «Saint Esprit» par «Sainte Présence» a déjà été réalisée et se trouve dans la Bible de Machaira, cette version de la Bible est la seule qui la détient en langue française. Plusieurs ont objectés à une telle traduction et nous ne sommes pas surpris de voir que ce sont tous des pentecôtistes ou des charismatiques qui la repoussent, car elle dérange leurs conceptions pneumatologique sur la doctrine du Saint Esprit. Des accusations de falsification de la Parole de Dieu et de traduction diabolique ne tardèrent pas à provenir de ces milieux d'extravagances de toutes sortes, mais elles ne sont aucunement fondées et témoignent plutôt de leur ignorance et de leur rébellion contre la vérité. Cette traduction est peut-être nouvelle au niveau des français mais ce n'est pas le cas au niveau des anglais. Elle provient directement de la célèbre King James anglaise qui traduit l'expression Saint Esprit par «Holy Ghost» qui en français signifie littéralement «le Saint Fantôme». Qui aurait l'impertinence d'accuser les traducteurs de la King James d'avoir falsifiés la Parole de Dieu? Qui serait assez insolent pour dire que leur traduction est du diable? Une telle attitude néfaste et abominable n'a jamais été vue chez les anglais contre cette vénérable traduction de la Bible. Mais chez les français on y trouve que de l'infamie, de l'irrévérence, et des turpitudes envers la Parole de Dieu, tellement qu'on aurait l'impression que le peuple français est un peuple maudit de Dieu. Heureusement que le Seigneur s'en est réservé quelques-uns d'entre eux qui participerons à sa gloire éternelle, autant peu qu'ils soient. Il n'était pas question par les traducteurs de la King James, qui parut en 1611, de donner quelque crédibilité à des apparitions de fantômes qui nourrissaient les superstitions des peuples; mais d'utiliser un mot commun pour Esprit qui détenait l'idée d'une présence divine et en anglais le mot «Ghost», à cette période, remplissait pleinement ce besoin. Mais en français, surtout de nos jours, ce terme ne nous convient pas, il serait ridicule de traduire Saint Esprit par «Saint Fantôme», toutefois la notion de présence qu'il détient nous va très bien et nous pouvons traduire légitimement l'expression Saint Esprit par «Sainte Présence». La raison d'une telle traduction est que le mot «Présence» détient plus un sens personnel que celui d'Esprit qui demeure vague dans l'esprit des gens. Il est plus facile de comprendre que la Sainte Présence se rapporte à Dieu lui-même, c'est à dire au Seigneur Jésus. S'en prendre à une telle traduction serait de rejeter la Présence de Christ qui habite dans nos cœurs.

 

Nous avons aussi deux autres nouvelles désignations dont la signification est identique pour les deux, et elles trouveront place dans une révision à venir de la Bible de Machaira, Seigneur voulant. Il s'agit des mots «raisonnement» et «réflexion», ils remplaceront le mot «Esprit» lorsqu'il paraît seul sans son adjectif de «Saint», qu'il s'agisse de l'Esprit de Dieu ou de celui de l'homme, et seront utilisés avec l'adjectif seulement si un contexte le détermine. La désignation de «raisonnement» a déjà frayée son chemin et se retrouve dans certains passages de la Bible de Machaira, notamment dans 1 Corinthiens 2:12 et Romains 8:6,7; mais sera utilisée plus fréquemment dans la révision à venir.

 

Nous avons mentionné plus haut le passage de Jean 4:24 dans lequel Jésus dit: «il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:24). Nous en touchons maintenant la signification dans l'optique de tout ce que nous avons compris par notre étude. Nous réalisons ainsi que «l'adoration en esprit et en vérité» est en fait «l'adoration dans un raisonnement de vérité», c'est à dire d'après le contexte, qu'il faut «honorer Dieu dans une réflexion sur la vérité que le Seigneur Jésus est le Messie (v.25,26), le Sauveur (v.42)». Réfléchir droitement implique par nécessité la Sainte Présence de Christ, ce fut le cas avec la femme samaritaine quoique la présence de Christ lui était externe, et c'est aussi le cas avec nous en qui la Sainte Présence de Christ habite en nos cœurs. Le raisonnement de Christ pénètre nos pensées et nous pousse à examiner droitement, sans faussetés ni hypocrisies, la révélation du fait qu'il est notre Dieu et notre Sauveur et toutes les implications qui en suivent: «Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute prétention qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée, philosophique, idéologique, ou conjecturale, captive à la soumission de Christ» (2 Cor. 10:3-5); «Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l'instruire? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.» (1 Cor. 2:16) Telle est la vraie adoration qui honore le Seigneur Jésus, qui par la puissance de sa Présence, nous donne de distinguer la vérité par un discernement juste de sa Personne et de notre relation avec lui; et tout comme l'apôtre Paul dit: «si quelqu'un n'a point la Réflexion de Christ, celui-là n'est point à Lui» (Rom. 8:9). Êtes-vous imprégné du Raisonnement de Christ dans l'activité de vos pensées, sa Sainte Présence habite-t-elle vraiment en vous pour vous donner le discernement de la vérité? Sinon vous ne connaissez point Christ ni la grâce de son salut pour votre âme. Or si à cet instant vous entendez sa voix, il est encore temps, nous vous supplions, reconsidérez et venez en toute humilité à Celui qui vous appel, et Il vous élèvera en une nouvelle vie céleste et éternelle dans une gloire indescriptible.

 

Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons; à Lui soit la gloire de la convocation à renaître en Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles! Amen. ! (Éph. 3:20,21)

 

A Christ seul soit la Gloire