La Parole était AVEC Dieu ?
- Au
commencement était la Parole, la Parole était l'expression
unique de Dieu, et Dieu était
la Parole. -
εν αρχη ην ο λογος και ο
λογος ην προς τον θεον και θεος ην ο λογος
Jean 1:1
par Jean leDuc
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Et Dieu dit: Que
la lumière soit; et son rayonnement fut. (Gen. 1:3)
LA
COMPRÉHENSION CORRECTE
LA
FAUSSE IMPRESSION DE DISTINCTION
UNE
VIBRATION DIVINE PERPÉTUELLE
TÉMOIGNAGE DU DICTIONNAIRE GREC-FRANÇAIS
DE J. PLANCHE
UN
ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR DES VERSETS BIEN CONNUS
LA
FOLIE D'UNE AVEUGLE CONDUISANT DES AVEUGLES
JÉSUS-CHRIST LE FILS
DE DIEU ?
LE SENS RÉEL DE
L'EXPRESSION « FILS DE DIEU »
L'ILLUSION
GRAMMATICALE DE « FILS DE DIEU »
L'ARTICLE GREC
TABLEAU DE
RECTIFICATION
LA COMPRÉHENSION CORRECTE
Aucun verset de la Bible n'est plus mal
interprété que celui de Jean 1:1, surtout au niveau du
christianisme traditionnel et évangélique. Mais ce verset,
lorsque bien compris, confirme et précise merveilleusement
l'unicité de Dieu sans aucune distinction entre la Parole et
Dieu lui-même. La structure même de la phrase l'indique
clairement. Malheureusement, un très grand nombre se donne à
l'illusion qu'il y a deux personnes distinctes dans ce passage
que plusieurs nomment «Dieu le Père et Dieu le Fils». Or les
mots «personne» ainsi que «Père» et «Fils» ne s'y trouve nul
part, car il est question uniquement de Dieu et de la Parole
dans ce texte et de rien d'autre. Pourquoi donc y incorporer des
principes indirects si ce n'est pour y insinuer quelques
apparences de la vérité! Ce passage est faussement employé comme
preuve que Jésus existait au ciel avant sa naissance comme Dieu
le Fils, deuxième personne d'une trinité hautement spéculative
en provenance, non des apôtres et de l'Église primitive, mais
des Conciles Nicée/Constantinople. En introduisant leurs
conjectures dans ce texte relativement simple, ils font dire à
la Bible ce qu'elle ne dit pas, et sont responsables de
falsifier la Parole de Dieu. Mais «nous ne
falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font; mais
nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant
Dieu, en Christ.» (2 Cor. 2:17). Comment peuvent-ils
arriver à de telles fausses conclusions avec un texte si limpide
?
Comme dans la majorité des cas, on s'aperçoit que la
conception de fausses doctrines est généralement du à ce que les
gens tombent sous l'influence des mots et ne se donnent
aucunement la peine de vérifier leur signification précise, ni
leur contexte immédiat et historique, mais dans leur paresse ils
préfèrent suivre leur imagination qui a subie des siècles
d'influences dénaturées de la part de dirigeants spirituels
insidieux. Le mot clé dans ce passage qui a contribué à induire
en erreur des millions et des millions de gens qui se disent
chrétiens, est celui de la préposition «AVEC» ou «PROS» dans le
Grec qui est généralement utilisé comme une conjonction dans le
but de marquer une distinction. La compréhension correcte de ce
verset dépend de la vraie définition de la préposition «avec»
ainsi que du mot «Parole» dans ce contexte. Pour le français, le
Dictionnaire Larousse nous dit que le terme «AVEC» est «une
préposition (latin: ab hoc, de là) qui marque: 1- Un
rapport de relations (accompagnement, appartenance, accord,
association). 2- La manière. 3- Le moyen. 4- La cause. 5- La
simultanéité. Lorsqu'il indique un rapport de différence, de
séparation, il s'écrit d'avec.» D'entre ces cinq
définitions, la première, la seule qui porte un sens clair et
évident de distinction, est celle qui est généralement utilisée
par le christianisme traditionnel et évangélique pour
interpréter le Prologue de l'Évangile de Jean. Pourquoi celle-ci
et non les autres est du à des idées préconçues sur la divinité
qui divisent le Dieu indivisible en trois personnes ou
subsistances distinctes pour le formater dans leur charpente
spéculative irrationnelle de conjectures sophistiquées. Pour
chaque mot en existence il existe plusieurs autres mots d'une
même fonction grammaticale qui détiennent un sens analogue ou
très voisin, et qui peuvent être utilisé légitimement à la place
du terme primaire pour le clarifier davantage. Pour ceux de la
préposition «avec» nous avons les synonymes suivants: AVEC:
à,
à cause de,
à force,
ainsi que,
à l'aide de,
à l'égard de,
à l'endroit de,
apparenté,
au moyen de,
auprès,
comme,
dans,
de,
en,
en compagnie de,
en même temps,
entre,
envers,
et,
grâce à,
malgré,
moyennant,
par,
par dessus le marché,
parmi,
simultanément,
sur,
vis-à-vis. Étrange que seulement quelques-uns de ces
synonymes sont utilisés par les diviseurs de Dieu, comme si tous
les autres n'existeraient pas. On les entend crier par les toits
que «la Parole était AUPRÈS de Dieu», ou «la Parole était EN
COMPAGNIE DE Dieu», ou encore «la Parole était ENVERS Dieu» ou
«la Parole était VIS-À-VIS Dieu». Mais jamais on les entend dire
que «la Parole était COMME Dieu» ou «la Parole était DANS Dieu»,
ou encore «la Parole était DE Dieu» ou «la Parole était SUR
Dieu», ou «la Parole était PARMI Dieu». Nous savons déjà la
raison pourquoi car les synonymes «auprès, en compagnie de,
envers, vis--à vis» implique une séparation du sujet principal,
ils établissent une distinction entre deux choses ou deux
personnes, tandis que c'est le contraire pour les synonymes
«comme, dans, de, sur, parmi» qui indiquent plutôt une unicité
intrinsèque ou uniformité ultime d'une action ou mouvement du
sujet vers un but spécifique.
LA FAUSSE IMPRESSION DE
DISTINCTION
Mais venons en au mot Grec pour le terme
français de «AVEC» qui est «PROS». Le mot «PROS» apparaît
747 fois
dans le Nouveau Testament et est presque toujours traduit par
«vers», indiquant une direction à un mouvement en démarche pour
atteindre un but. PROS est une préposition grecque
monosyllabiques qui signifie «vers» ou «par». Ainsi on pourrait
traduire «la Parole était VERS Dieu» ou encore «la Parole était
PAR Dieu», mais il y a beaucoup plus à cette préposition grecque
que nous puissions nous imaginer. Quoique «pros ton théon» ou
«vers Dieu», car le «ton» n'est jamais traduit à cause qu'il
signifie «le Dieu» ou «l'unique», donne la signification de
«mouvement vers», on ne peut dire que le Logos est en mouvement
vers Dieu, ce qui serait un non-sens car Dieu est le Logos,
autrement il faudrait dire que le Logos est en voie de devenir
Dieu, ce qui contredirait la structure de la phrase dont le but
est de révéler l'identité du Logos comme étant Dieu lui-même.
L’expression grecque n'implique aucunement l’idée d’une
orientation du Logos vers Dieu, mais plutôt d'une action ou d'un
mouvement concret du Logos qui est celui «d'exprimer Dieu», de
mettre en évidence sa révélation, son message, son existence
même. Ainsi la bonne traduction serait précisément «la Parole
était L'EXPRESSION de Dieu» ou encore «la Parole était
L'EXPRESSION UNIQUE de Dieu», traduction qui révèle le but du
Logos qui est d'apporter un message. En d'autre mots, le Logos
est la Présence même de Dieu, le message même qui incorpore
l'évidence de son identité parmi les hommes, c'est à dire que le
Logos est la révélation de Dieu qui prend forme parmi nous. Dieu
est un Esprit Unique et Éternel qui se révéla à Moïse sous le
nom de JE SUIS dans l'Ancienne Alliance, et ce même Esprit se
manifesta dans la chair et se révéla à nous sous la Nouvelle
Alliance comme Jésus-Christ, la Parole faite chair qui est le
Messie. Dans cette optique, il est claire que le Christ ou
Messie, n'existait pas comme Fils avant son incarnation. Mais
cela n'affecte aucunement la divinité de Jésus, car le Seigneur
Jésus est Dieu lui-même avant son incarnation et le Logos est sa
Parole par laquelle il se manifesta dans la chair, ce qui nous
indique que la Parole n'est pas une personne.
Le mot «logos» se réfère
strictement à la pensée intérieure de Dieu, laquelle est
exprimée extérieurement par la Parole, ainsi notre Dieu, le
Seigneur Jésus, avait ce «logos» au début, depuis avant la
fondation du monde, même que le «logos» est le dynamisme de
Dieu, la force vitale de son existence par laquelle il créa
toutes choses. Il n'y a donc aucune différence entre le Logos et
Dieu, les deux sont identiques car Dieu était le Logos en voie
de s'incarner comme Fils. Le plan éternel de
notre Dieu, le Seigneur Jésus, de se manifester comme le Messie,
c'est à dire le Christ, le Fils de Dieu et non Dieu le Fils,
était avec lui dès le commencement, mais il ne se manifestait
ouvertement que lors de son incarnation et pas avant. Revenant à
la préposition «PROS», il importe de signaler qu'elle vient de
la racine «Pro» qui est la même pour toutes les prépositions
suivantes: para, peri, pro, prov, prin et dont l'étymologie est
de racine Indo-européenne - per-: en avant: en avant: devant, en
tête, c'est à dire proéminent, ce dernier portant les sens de:
«apparent, apercevable, artificieux, clair, coloré, discernable,
distinct, évident, expansif, extérieur, incontestable,
manifeste, ostensible, perceptible, proéminent, sensible,
soi-disant, spécieux, superficiel, supposé, visible,
vraisemblable, vu.» Ainsi le Logos comme EXPRESSION de Dieu
devient évident par sa manifestation dans la chair, même qu'on
pourrait traduire légitimement «la Parole était LA MANIFESTATION
de Dieu» du fait que la Parole est la puissance créatrice de
Dieu par laquelle il se forma un corps de chair dans le sein
d'une vierge.
Puisque la Parole ou Logos correspond à la chose
prononcée ou exprimée, le message de la révélation de Dieu, on pourrait
ainsi traduire tout Jean 1:1 par: «Au commencement était le
décret, le décret était l'expression unique de Jésus, et Jésus
était le décret.» Le texte nous dit que
«Dieu était la Parole»
nous indiquant que Dieu se retrouve lui-même dans sa pensée de
lui-même, dans son expression de lui-même. Il n'est donc pas
séparé de lui-même, mais est lui-même ce qu'il affirme être, il
n'y a donc aucune distinction en lui. Dieu est Esprit et n'a pas
de forme et il est évident que la Parole aussi est Esprit et n'a
pas de forme. L'évidence est qu'on ne peut toucher aux paroles
qui sortent de notre bouche, elles sont esprit et n'ont aucune
forme corporelle physique. De même avec la Parole qui sort de la
bouche de Dieu, à la différence que celle-ci détient la
puissance de se créer une forme à sa propre image, la
manifestation de son identité réel sous une forme corporelle
physique qui est l'enveloppe de son Être et en laquelle il
habite dans toute sa plénitude. De même la traduction de «PROS»
par «vers» porte aussi toute une gamme de synonymes comme: «à, à
l'égard de, à l'encontre, à la rencontre, auprès, bouts-rimés,
cadence, contre, dans la direction de, devers, du côté de, en
direction de, envers, environ, face à, mesure, nombre, pour,
rime, rythme, sur, verset, versification.» Il devient évident
que la traduction de «PROS» par «AVEC» est non seulement
insuffisante pour rendre le sens réel de ce texte, mais elle est
une fausse traduction qui en falsifie le sens pour donner une
fausse impression de distinction, et cela a été voulu de la part
des traducteurs traditionnels qui supportent tous la doctrine de
la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en
Dieu. En d'autres mots, toutes les traductions de la Bible,
particulièrement du Nouveau Testament, sont biaisées pour
supporter les aberrations trinitaires. Un fait important à
remarquer est que dans le Grec, notre préposition «avec» ou «with»
en anglais, est «PARA» et non «PROS» (Edward's
English-Greek Lexicon ). On ne peut prétendre que les
rédacteurs du Nouveau Testament, sous la direction de l'Esprit
de Dieu, mélangeaient ces deux termes du à la langue commune du
temps. Les mots sont très importants dans la révélation de Dieu
et en aucune façon l'Esprit de Dieu aurait-il permis une telle
confusion. Faudrait-il dire que le Créateur de toutes choses ne
connaissait pas la grammaire grecque et que son message n'est
qu'une approximation? On en doute fortement !
UNE VIBRATION DIVINE
PERPÉTUELLE
Comme nous avons vu, il est hors de tout
doute que «PROS» est une préposition qui indique le mouvement et
non la distinction. Jacques Sis, dans son livre «Les imaginaires
christologiques», nous dit: «Notons à ce propos que le pros
ton theon fait problème; tous les exégètes ont noté que le
verbe d'état «il était» est suivi, contrairement à l'usage, de
la préposition pros construite avec l'accusatif, or cette
construction est d'usage avec un texte de mouvement.» On obtient
ainsi la traduction suivante: «la Parole était LE MOUVEMENT de
Dieu», et ce terme détient lui-même un grand nombre de
synonymes.
MOUVEMENT: action, activité, affection, agitation, allure,
amour, animation, ardeur, aspiration, attitude, battement,
bouillonnement, branlement, cadence, circulation, compassion,
comportement, courant, cours, course, démarche, déplacement,
développement, devenir, dynamisme, écoulement, effervescence,
effusion, élan, élévation, émoi, émotion, enthousiasme, entrain,
entraînement, envolée, évolution, exercice, fermentation, flot,
fluctuation, flux, fonctionnement, geste, gesticulation,
grouillement, harmonie, impulsion, marche, mécanisme, mesure,
mobilité, motion, mouvant, ondulation, oscillation, pas,
passion, position, poussée, processus, progrès, progression,
promotion, réflexe, reflux, remous, remuement, rythme,
sentiment, soulèvement, tempo, train, trajectoire, trajet,
transport, trémoussement, tressaillement, vacillation,
va-et-vient, vague, valse, variation, vie, vivacité.» Presque
tous ces mots indiquent que le Logos ou Parole est un agissement
éternel, une vibration divine constante qui maintient
l'équilibre dans la structure moléculaire et atomique des
protons et neutrons qui composent toute la matière qu'elle a
créé.
Cette puissance créatrice et providentielle de notre Dieu,
le Seigneur Jésus, est celle qui lui forma un corps de chair
comme enveloppe visible de sa divinité invisible afin de nous
transmettre la révélation du message de sa grâce. Il est très
important de remarquer que le Logos n'existait pas comme Christ
ou Messie avant son incarnation, il existait comme Esprit
Éternel, le Dieu Tout-Puissant, ce fut seulement à son
incarnation qu'il devient le Christ, le Fils de Dieu. Dans son
incarnation, le Seigneur Jésus est lui-même le Logos en action,
l'accomplissement de sa promesse d'un Messie promis pour la
rédemption de ses élus. S'il y a distinction entre Jésus comme
Dieu et Jésus comme Messie, cette distinction est entre l'Esprit
et la chair qui lui sert d'enveloppe pour exprimer son message.
En s'incarnant lui-même dans la chair, Jésus est son propre Père
et devient son propre Fils, car le Père est l'Esprit et le Fils
est l'enveloppe de l'Esprit. Il n'y a donc pas de distinctions
de personnes mais distinction d'existence, une étant spirituelle
et l'autre étant charnelle, une étant pur Esprit et l'autre
étant purement physique et corporelle. En d'autres mots, les
distinctions sont entre la nature divine de Jésus et sa nature
humaine, les deux ayant leur volonté propre en un seul corps,
une seule Personne. Malheureusement de nos jours, les gens qui
se disent chrétiens, ne savent pas distinguer entre Esprit et
Personne. Ils ont perdu toutes rationalités et se donnent à
toutes sortes de stupidités et de fourberies insensées qui
plaisent à leurs imaginations déréglées. Un esprit n'est pas une
personne et une personne n'est pas un esprit, un est immatériel
l'autre matériel, un est imperceptible l'autre est perceptible,
un est invisible l'autre est visible. Telle sont les deux
natures en Christ.
Malgré cela, les réprouvés persistent à dire
que Dieu est une personne et que Jésus comme Logos est une
personne distincte de Dieu qui existait à côté ou vis-à-vis
Dieu, un être séparé de Dieu qui serait Dieu seulement par
parenté ou plus précisément par proximité, un Dieu de second
rang qui porterait le nom imaginaire de Dieu le Fils à l'inverse
de Fils de Dieu. En d'autres mots les réprouvés nous présentent
un faux Dieu et un faux Christ, un faux Messie qui est venu leur
accorder le libre-choix et valoriser la dignité humaine. Il est
clair selon les Écritures que le Seigneur Jésus existait comme
Esprit Éternel avant son incarnation, ce fut seulement à son
incarnation qu'il est devenu une Personne pour la rédemption de
ses élus dans le but de former le Nouvel Homme, le début d'une
nouvelle race éternelle, en retournant dans son état premier
avec son corps glorifié.
Les réprouvés persistent à dire
que «le Père a envoyé son Fils» comme preuve que le Fils était
une deuxième personne à côté du Père et donc distinct du Père.
Donc le Fils serait celui qui s'est incarné dans la chair et non
le Père. Mais la Bible dit clairement que «Dieu a été manifesté
dans la chair» et non «Le Fils a été manifesté dans la chair».
Si seulement le Fils a été manifesté dans la chair donc Jésus
serait menteur en disant que «le Père est en moi» et «celui qui
m'a vu a vu le Père». Depuis quand donc est-ce que le Père est
en Christ, à quel moment exact est-il entré dans le Fils si ce
n'est à son incarnation, ce qui veut dire que le Père, qui est
Esprit et non une personne, est celui qui s'est incarné dans la
chair comme Fils. Le Fils est donc l'enveloppe visible du Père
invisible qui demeure en Lui. En d'autres mots il n'y a donc
qu'une seule Personne en Dieu, JÉSUS qui est l'Expression
corporelle du Dieu vivant.
TÉMOIGNAGE DU
DICTIONNAIRE GREC-FRANÇAIS DE J. PLANCHE
L'ignorance du christianisme moderne,
surtout au niveau des Évangéliques, est non seulement
lamentable, elle est dégoûtante et alarmante à la fois. Si ces
prétentieux se donneraient la peine de s'informer et de
délaisser leurs préjugés, ils s'apercevraient que nous n'avons
pas inventé ces choses, elles sont connues et proclamées depuis
le temps de l'Église primitive et même au temps de la Réforme.
La preuve est que le
Dictionnaire
Grec-Français de J. Planche, composé sur le «Thesaurus
graecae linguae» d'Henri Estienne 1572 et dont le Grec est
le même que celui du Texte Reçu
Grec de son père, Robert Estienne de 1550, nous dit que
«PROS» marque un point de départ, qu'il exprime une direction,
un mouvement vers, et que le mot «logos» signifie «la parole,
l'action, l'expression, discours, récit, narration, histoire,
tradition, le raisonnement, la conception, l'esprit, l'opinion,
la pensée, etc.»
La plupart des érudits et des commentateurs
religieux connaissent les textes de la Bible dont il est
question dans cet article. Ils sont conscients que beaucoup de
passages bibliques qui y sont reliés sont sans aucune ambiguïté.
Néanmoins, la plupart d’entre eux évitent ces textes comme la
peste! Ou alors, ils s’arrangent pour exécuter – avec des
commentaires émouvants – une petite «pirouette» verbale avant de
glisser sur des sujets «sans danger», tout en évitant de la
sorte de traiter ces passages à fond. POURQUOI ? Pourquoi des
dirigeants supposément chrétiens s’effrayent-ils du fait que
Celui qui devint le Christ, c'est à dire le Messie, a toujours
existé comme Dieu le Père, éternellement et que son NOM est
JÉSUS? Qu’Il fut le Dieu de l’Ancien Testament – le Dieu qui
parla à Abraham et à Moïse – le Dieu de David, Celui qui énonça
littéralement les Dix Commandements, l'Esprit Éternel qui prit
chair parmi nous pour nous annoncer le message de sa grâce
divine et souveraine? Pourquoi avoir peur de ces enseignements
bibliques limpides? Nous savons déjà les réponses à ces
questions et nous connaissons les origines obscures de cette
crainte, car la lumière de la vérité les expose pour ce qu'ils
sont et une fois leurs motifs dévoilés ils ne peuvent plus
exploiter les gens et séduire les consciences. On voit comment
important il est de comprendre la véritable origine du Seigneur
Jésus-Christ – Celui qui mourut pour nos péchés en versant son
sang pour nous et qui ressuscita pour notre justification. Ainsi
on a plus à se demander qui donc était réellement Jésus-Christ?
Ni d’où venait-Il? Ni pour quelle raison son sacrifice suffisait
à racheter le prix non de toutes les vies humaines, mais
uniquement celles de ses élus – celles de son petit troupeau?
Rien n'est plus important que de connaître la vérité sur ce
sujet glorieux et de délaisser les fabulations ecclésiastiques
anciennes comme modernes!
UN ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR DES
VERSETS BIEN CONNUS
Dans la grammaire, l'article détermine le
nom et précise le genre et le nombre. En français il y a
l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une,
des), et l'article partitif (du, de la). En grec il n'y a que
l'article défini, ce qui complique les choses c'est
l'interprétation de sa présence ou de son absence, et plus que
souvent les traducteurs ne ce sont pas donné la peine de le
traduire, la raison pour laquelle nous savons car il met
l'emphase sur l'unicité de Dieu, et s'ils le traduisent, ils le
font dans un sens contraire qui valorise leurs préjugés. Il est
utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, ou du
moins on le prétend ainsi. L'article était à l'origine un pronom
démonstratif qui mettait l'emphase sur la chose ou le sujet et
dont le sens s'est affaibli avec le temps, tellement qu'il n'est
presque plus jamais traduit. Aussi, nous faisons face à un
problème sérieux ici, car les traducteurs du Nouveau Testament
on ajouté des articles français dans la traduction d'un texte
Grec qui ne doivent pas s'y trouver. Ceci a pour résultat de
changer radicalement le sens d'un enseignement donné dans le
texte sacré, c'est à dire qu'ils ont littéralement falsifié la
Parole de Dieu. Il est très significatif de voir que ce sont
surtout des passages qui touchent l'unicité de Dieu en
Jésus-Christ qui ont subis de telles aberrations. En ajoutant
des articles là où il n'est pas supposé en avoir, les
traducteurs ont créé des distinctions de personnes entre le Fils
et le Père ou entre le Père et le Saint-Esprit, lorsque ces
distinctions n'existent pas dans le texte grec original. Ces
choses sont considérées sans importance pour la grande majorité
des gens qui se disent chrétiens, et cela est malheureux car le
salut de leurs âmes est en danger. Pour démontrer que notre
critique n'est pas sans fondement, nous en donnons ici quelques
exemples:
- Simon Pierre, serviteur et apôtre de
Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même
prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du
Sauveur Jésus Christ: (2 Pierre 1:1; Bible Segond)
Vous remarquerez que dans la dernière
partie de ce verset qu'il s'y trouve deux articles: l'article
de et l'article du. Premièrement, nous trouvons une
rare occasion ou l'article Grec «του»
a été traduit, mais non comme un article défini comme il est
supposé l'être, mais comme un article partitif, violant ainsi
les règles de traduction car «de» en Grec est «απο» et non ««του».
Tant qu'au deuxième article, celui de «du», il fut
ajouter illégitimement par le traducteur car il n'est pas dans
le texte Grec. Ce deuxième article cause une distinction
dangereuse entre Dieu et le Sauveur Jésus-Christ, car il indique
que Dieu et Jésus-Christ seraient deux personnes différentes, ce
qui a pour résultat d'enlever la divinité à Christ et d'en faire
un simple homme. Or, dans le texte grec de 2 Pierre 1:1,
«συμεων
πετρος δουλος και αποστολος ιησου χριστου τοις ισοτιμον ημιν
λαχουσιν πιστιν εν δικαιοσυνη του θεου ημων και σωτηρος ιησου
χριστου» il n'y a effectivement qu'un seul article défini «tou»
devant les deux noms «Dieu» et «Sauveur» reliés par la
conjonction «et» (kai), si bien que l'on peut traduire
littéralement «notre Dieu et Sauveur Jésus Christ», ce qui est
en réalité la seule et bonne traduction de ce passage, comme
nous retrouvons dans la Bible de l'Épée et la Bible Machaira:
«Simon
Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu
en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la rectitude
de notre Dieu et Sauveur, JÉSUS-CHRIST.» Or il n'y a aucun doute
qu'il y a falsification intentionnelle ici de la part des
traducteurs qui traduisent «...par
la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus
Christ» dans le but délibéré de séduire les gens, car les
traducteurs sont sans excuses, ils sont supposé connaître très
bien le Grec. De tels exemples sont très nombreuses dans le
Nouveau Testament de presque toutes les différentes versions de
la Bible.
Regardons maintenant le verset de 2
Thessaloniciens 1:12 dans la Bible Segond qui traduit:
«pour que
le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que
vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et
du Seigneur Jésus Christ.» Encore ici nous voyons que
l'article français «du» a été ajouté illégitimement juste
avant l'expression «Seigneur Jésus-Christ». Cet article ne se
trouve aucunement dans le Grec qui dit: «οπως
ενδοξασθη το ονομα του κυριου ημων ιησου χριστου εν υμιν και
υμεις εν αυτω κατα την χαριν του θεου ημων και κυριου ιησου
χριστου.» La bonne traduction de ce
passage se retrouve encore une autre fois dans la Bible de
l'Épée et la Bible Machaira qui donne: «Afin
que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous,
et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et Seigneur,
Jésus-Christ.»
On comprend
ainsi facilement pourquoi cette Bible est tellement détestée et
dénigrée de la part des prétendus chrétiens traditionnels et
surtout de ceux qui se disent Évangéliques. Avec une telle
traduction comme nous voyons dans la Segond et la grande
majorité des versions de la Bible, nous ne pourrions arriver à aucune
autre conclusion que de dire que Jésus-Christ n’est pas Dieu,
car l'article «du» établit une distinction pernicieuse
entre Dieu et le Seigneur Jésus-Christ, faisant de lui un simple
homme par rapport à Dieu. Il n'y a aucun doute que ces
traductions sont des attaques directes à la divinité du Seigneur
Jésus et aussi à l’inspiration perpétuelle et la préservation
providentielle des Saintes Écritures, tout en prétendant
défendre la divinité de Christ.
Un autre verset clé qui démontre clairement
qu'un article a été ajouté par les traducteurs dans le but de
déformer la vérité est Romains 1 :7, tel que nous voyons dans la
Segond et presque toutes les autres versions dénaturée, oui même
avec la Martin et l'Ostervald qui sont les versions les plus
fidèles (?) que nous possédons: «à tous ceux qui, à Rome, sont
bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la
paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et
du Seigneur Jésus Christ!» Au moins ici les traducteurs
ont traduit «de» correctement du Grec «απο»,
mais l'article «du» ne se trouve aucunement dans le Grec de ce
passage: «πασιν τοις ουσιν εν ρωμη αγαπητοις θεου κλητοις αγιοις
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου
χριστου.» La seule et bonne traduction de ce passage est:
«A
tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont
à Rome; la grâce et la paix vous soient données de
Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!», telle
que nous trouvons dans la Bible de l'Épée. Pourquoi traduire
«de
la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus
Christ!» si ce n'est pour cacher le fait que la Parole de Dieu
déclare clairement que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même le
Père Éternel manifesté dans la chair comme le dit le Grec:
«απο
θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου» -
«de
Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!».
Il est évident que les traducteurs ont ajouté l'article «du»
dans le but spécifique d'établir une distinction entre le Père
et le Seigneur Jésus-Christ pour maintenir l'illusion d'une
Trinité chimérique avec laquelle ils séduisent les gens. Ceux
qui sont honnêtes doivent admettre que l'article «du» ne
se trouve pas dans l'original de ce texte
et qu'ils ont été dupé à croire une des plus grandes fourberie
qui existe. Il est beau de dire que «nous croyons en la Parole
de Dieu comme seule règle de notre foi», mais quand cette Parole
contredit ce que nous croyons, il faut soit se plier devant la
vérité et se repentir, ou se rebeller contre la vérité claire et
précise qu'elle enseigne afin de maintenir devant les gens
l'illusion d'être chrétien. Ceux qui choisissent cette deuxième
option sont des réprouvés et ils récolteront le salaire qui leur
est du au temps déterminé. Il n'y a rien de plus horrible que de
se détourné de la vérité tout en prétendant être dans la vérité.
La traduction de la Bible de l’Épée et la Bible Machaira est donc précise et suit
exactement le texte Grec sans aucune falsification, sans ajouter
et sans retrancher, et les accusations de ses antagonistes leur
retombent sur la tête.
La même chose se produit de la part des
traducteurs dans toutes les salutations qui se trouvent dans les
Épître de Paul. Citons par exemple 1 Corinthiens 1:3 dans la
Bible Segond que nous utilisons pour représenter presque toutes
les autres versions, car elle est reconnue comme étant la plus
populaire de tous: «que la grâce et la paix vous soient données
de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus
Christ!» Encore une fois
nous voyons que l'article «du» a été ajouté dans le texte, et
cela est évident pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, car
le Grec dit autrement: «χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος
ημων και κυριου ιησου χριστου.» La traduction littérale et
précise de ce texte nous dit: «Que
la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et
Seigneur, JÉSUS-CHRIST!» Le fait que le Seigneur
Jésus-Christ est le Dieu et Père Éternel manifesté dans la chair
a été dissimulé intentionnellement par un article partitif
français afin d'établir une distinction qui soutient la fausse
doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistance
distinctes en Dieu. Quel horreur que d'avoir déformé la Parole
de Dieu ainsi dans le but de se donner à l'idolâtrie d'un faux
Dieu, d'un faux Jésus (2 Cor. 11:3,4).
LA FOLIE D'UNE AVEUGLE
CONDUISANT DES AVEUGLES
Nombreux, très nombreux sont les dirigeants
prétentieux et orgueilleux qui amènent des millions d'âmes à la
perdition par leurs duplicités abominables avec lesquelles ils
séduisent les gens qui s'imaginent être chrétiens. Comme exemple
nous citerons une personne particulière qui représente ce grand
nombre de réprouvés, et pour ce faire nous empruntons un texte
de Sébastien Authier qui a mené récemment un combat acharné
contre la folie d'une aveugle charismatique de la troisième
vague qui conduit des aveugles avec ses
prétentions bibliques.
«Le commentaire qui suit, totalement
anti-christ, qui rejette que La Parole, savoir Jésus, soit Dieu,
ne trouve aucun démenti par Michelle d’Astier de la Vigerie qui
indiquera: «Je sais que ces liens sont
ignobles. Mais la Parole nous dit de dénoncer les œuvres des
ténèbres […] les apôtres ont nominativement désignés les loups
et serpents qui faisaient beaucoup de mal au corps du Christ […]
» Or que dit l’aveugle à sa canne, parlant du site
www.christobible.org (levigilant.com)
qui proclame la grâce du Dieu Souverain dans le salut, qui élève
et glorifie le nom de Christ, qui reprend fortement les
réprouvés et leurs fausses doctrines, et qui est le site même de
la Bible de l'Épée?
« Fille de roi,
c'est effectivement insupportable … à vomir ! Je
ne peux pas même lire 10 lignes et les images sont dégoûtantes.
J'ai vite fermé ces pages. Et je ne comprends pas tout à fait
l'intérêt de ces liens… Je me demande pourquoi tu les a
mentionnés. Autrefois, j'avais vu les sites de ce monsieur, en
m'attardant un peu sur sa traduction de la Bible et pas sur ses
articles. Vous connaissez Jean 1:1-2; traduit par Segond :
Au
commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes les traductions de la Bible, y compris catholiques,
rendent le même sens et disent la même chose avec des nuances
(”Verbe” au lieu de “Parole”, “tourné vers” ou “en” à la place
de “avec”…) Dans sa Bible de l'Epée, traduction de ce monsieur,
cela donne: 1 Au commencement était la Parole, la Parole était
la présence unique de Dieu, puis Dieu était la Parole. 2 Elle
était au commencement la présence unique de Dieu. Je vous
épargne la suite, car tout Jean 1 est trafiqué. Ici par
exemple, il trafique le texte et ajoute “présence unique” pour
justifier le fait qu'il ne croit pas à la Trinité. Si vous lisez
bien, il n'y a pas que ça. Il se vante de respecter le Texte
Reçu grec (=compilation de manuscrits que les réformateurs
avaient à disposition pour traduire la Bible)… c'est faux parce
que “présence unique” n'y figure pas, pas plus que dans d'autres
manuscrits.» (Le dimanche 11 janvier 2009 à 21:44, par François
Grenier)
Des insensés comme ce François Grenier,
prétentieux, diffamateur, arrogant et menteur, il en mouille à
profusion, surtout dans les milieux Évangéliques. Voici un
imbécile qui mentionne le Texte Reçu Grec sans savoir ce qu'il
est au juste et sans la moindre connaissance du Grec pour porter
une évaluation équitable du sujet qu'il mentionne. Il nous fait
penser au Nègre Blanc, Christian Becquet, pasteur démoniaque de
la secte Messianique Évangélique du Cameroun qui prétend
connaître le Grec lorsque tout ce qu'il fait est du copié/collé
à partir d'un logiciel biblique. Notre
document présent donne les preuves irréfutables que la
traduction de la Bible de l'Épée (Machaira) est extrêmement précise et
qu'elle est fidèle au Texte Reçu Grec, contrairement aux
versions dénaturées. Il est évident que le nommé François
Grenier est un faux chrétien qui préfère suivre les radotages
abominables de ceux avec qui il s'assemble, ainsi que les
chimères de sa conscience déréglée qui donnent l'évidence de sa
perdition éternelle. Les accusations malicieuses de ce réprouvé
retournent sur sa tête et il en payera le plein prix devant
Dieu. - Déjà, poursuit
Sébastien Authier, l'ensemble de ce 1er chapitre de
Jean est parfaitement équilibré avec la traduction basée sur le
Texte Reçu Grec de notre frère leDuc puisque dans le texte grec
Jean déclare bien: «θεος ην ο λογος», et non l'inverse comme
nous le trouvons traduit dans la majorité des versions du
Nouveau Testament. Mais peut être que Monsieur Grenier n’a pas
été voir lui-même le texte grec pourtant accessible sur bien
d’autres sites que celui qu’il considère comme apostat, et qu’il
préfère s’en tenir à la version du plus grand nombre puisqu’il
semble que pour lui la quantité soit toujours le gage de la
qualité. «Au
commencement était la Parole, et la Parole était relative à
THEOS (ELOHIM) Lui-même, et THEOS (ELOHIM) était la Parole» Jean
1.1. «La Parole était
[relative à ] Dieu», [l'identité même de] Dieu, [se rapportait à
] Dieu, [la présence de] Dieu. La préposition «pros» traduit
dans la majeure partie des bibles marque en fait:
«ce qui à rapport à qq chose», «ce
qui se rapporte à», «ce qui est relatif à»,
comme la ''présence''...
D'ailleurs cette préposition est également utilisée lorsqu'il
est question d'être:
''en présence de'' , '’la Parole était relative à Dieu'',
ou
''se rapportait à Dieu'', ''la
Parole était la Présence de Dieu''.
Lorsque la préposition ''pros''
signifie ''avec'' tel qu'elle a été choisit d'être traduite par
les traducteurs, celle-ci marque non pas une conjonction mais
véritablement une différence entre 2 choses ou 2 personnes.
Le ''avec'' marque une dissociation qui n'existe pas, dans
le but de causer une distinction de personne en Dieu, et de
séparer ''la Parole'' de ''Dieu'' d'avec Dieu. Cette traduction
''la Parole était AVEC Dieu'', si la préposition ''pros'' avait
ce sens de ''avec'' indiquerait donc que la Parole a une
existence indépendante de Dieu et n'est pas Dieu tandis que le
texte déclare au contraire que:
''la Parole EST Dieu''
et même plus précisément que:
''Dieu est la Parole''.
Jean proclame
pleinement YHWH d'une manière insistante, Celui qui EST, qui
ÉTAIT et qui VIENT, c'est la déclaration que cette Parole est Le
Véritable et pour les traducteurs trinitaires mettre une
distinction ‘’avec’’ enlève cette reconnaissance.
«La Parole
était l'essence même de Dieu, Dieu est la Parole».
Il est clair que tous les faux
chrétiens comme Michelle d’Astier adorent un autre Jésus, qui
pour eux n’est pas l'Esprit Saint Eternel, c'est à dire YHWH,
qui s’est manifesté dans la chair, et selon Michelle d’Astier
de la Vigerie Jésus n’est pas Dieu. Certains de ces insensés
ne prennent même plus le temps de lire, et ne s’attachent qu’à
la forme d’un mot et non au sens de celui-ci en déclarant:
«Même les Témoins de Jéhovah n'ont pas osé aller
si loin dans leur traduction mensongère.»
Tandis qu’ils font la même chose, et même pire car
ils dissocient la
‘’Parole’’ de ‘’Dieu’’.
«Ce
Monsieur est un menteur, un faux docteur et un serviteur de
l'ennemi de nos âmes. Certains faux docteurs sont subtils pour
nous détourner de la vérité. Lui il est grossier » (Le dimanche
11 janvier 2009 par François Grenier) -
Accusation insensée qui vient
d'une vipère charismatique.
Ceux-ci, séduits eux-mêmes
ainsi que par leur Étoile du Vicaire, la sorcière de la Vigerie,
reine des démons, déclarent donc publiquement que La Parole
n’est pas Dieu et que Dieu n’est pas la Parole, tout en se
disant chrétiens ! Ainsi, en reprenant les termes de François
Grenier, nous pouvons dire de lui que "pour justifier le fait
qu'il croit à la Trinité’’,
monsieur Grenier
déclare d’une manière contradictoire, que Jésus n’est pas Dieu
tout en affirmant qu’il est une de ses personnes ?!? C’est
donc encore pire que les témoins de Jéhovah qui ne
montrent pas autant d’hypocrisie.
«La Parole était la présence unique de
Dieu et Dieu était la Parole». Mais peut être devrions-nous
indiquer encore les autres versets qu’ils ‘’découvriront’’
d’eux-mêmes et qui s’écartent radicalement des versions
modernes. la Bible de l’Épée et la Bible Machaira de Jean LeDuc, fidèle témoin de la
Souveraineté de Dieu, savoir Jésus Christ, l’Éternel, traduit le
verset 18 du premier chapitre de l’Évangile de Jean:
«Personne
n'a jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe
visible du Père invisible, est celui qui l'a
manifesté dans la chair.»
Jean 1.18; là où l’on
trouve dans la bible Segond:
Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le
sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
Un hurlement se fait déjà entendre
de loin, venant des suppôts de la Dastier et leur étoile
vicariale elle-même: ‘’Mais comment se fait-il ? Quel
orgueil !!!’’ Le terme traduit par ‘’sein’’ est KOLPOS (Strong
2859) et signifie effectivement ‘’sein’’ ou ‘’enveloppe’’
‘’revêtement’’. La préposition traduite communément par ‘’dans‘’
est le terme grec ‘’EIS’’ (strong 1519) qui ne signifie
nullement ‘’à l’intérieur de’’ comme la plupart des traducteurs
l’ont traduit. Il suffit pour le remarquer de voir que
l’expression ‘’croire en’’ dans laquelle le terme se trouve
également ne signifie pas ‘’à l’intérieur’’ mais que le verbe
‘’croire’’ est ‘’en rapport à’’ c'est-à-dire ‘’croire en rapport
à’’. L’expression ‘’croire en’’ est d’ailleurs utilisée dans de
nombreux passages:
Jean
10.42 Et plusieurs crurent en (EIS) lui en ce lieu-là...
Philippiens 1.29: Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de
Christ, non seulement de croire en (EIS) lui, mais encore de
souffrir pour lui...
Dans ce passage, cette expression EIS ne signifie pas ‘’à
l’intérieur’’ mais indique bien que le verbe est dirigé vers, en
rapport à … Croire EIS Lui. Dans ce cas la préposition pour la
traduction en français s’imbrique plus ou moins dans le verbe.
Bien entendu, certains n’hésiterons peut être pas à déclarer que
l’on peut dire aussi que l’on croit en (EIS) Dieu dans le sens
qu’on est à l’intérieur de lui, et cela se tiendrait
bibliquement. MAIS... Dans ce cas, cela signifierait que pour:
Jean 12.37: Et bien
qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point
en (EIS) lui.
Ceux-ci,
étant à l’intérieur de Christ ne crurent point en Lui ?!? A
nouveau, je remets la version dans la version de l’Épée:
Jean 1.18:
Personne n'a
jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe
visible du Père invisible, est celui qui l'a
manifesté dans la chair. Quel sens a donc
cette préposition ‘’EIS’’ dont celui-ci a été tordu dans la
majorité des traductions ? ‘’EIS’’ signifie ‘’en tant que’’ ou
‘’au titre de’’ ou encore ‘’en qualité de’’... Jean déclare bien
ici, conformément au texte grec:
Jean 1.18: Personne n’a jamais vu
Dieu; le seul Fils engendré, en tant que enveloppe visible
(sein) du Père invisible, est celui qui l’a manifesté dans la
chair. Et non pas que
le Père est le sein du Fils comme l’indique la Bible Segond,
quoique le Fils est dans le Père et que le Père est dans le
Fils.
Mais certainement les suppôts de
la Dastier, et l’étoile elle-même s’insurgeront encore que
j’écrive ce qu’ils considéreront être une ânerie tandis que nous
retrouvons cette préposition EIS (en qualité de) traduit comme
telle dans plusieurs passages.
Actes 7.21: Ensuite, ayant été
exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et le fit élever
comme (EIS) son fils. Romains 9.8: C’est-à-dire, que ce ne sont
pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu; mais que
ce sont les enfants de la promesse qui sont réputés être
(logizetai EIS) la postérité. (version KJV et Martin).
La version Segond indique
''qui sont regardés comme (EIS) la postérité''. Autrement dit
‘’qui sont estimés en tant que semence’’. Un autre passage
parfaitement limpide également:
Matthieu 10.41: Celui qui reçoit
un Prophète en qualité de (EIS) Prophète, recevra la récompense
d’un Prophète; et celui qui reçoit un juste en qualité de (EIS)
juste, recevra la récompense d’un juste. 42: Et quiconque aura
donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits
en qualité de (EIS) Disciple, je vous dis en vérité, qu’il ne
perdra point sa récompense.
Tout ceci témoignant que le texte
grec, dans ce verset de Jean 1.18 ne signifie pas:
Le Fils unique, qui est dans le
sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
Mais bien:
Le Fils unique qui est [en qualité
de] sein du Père - EIS -
Affirmant donc d’une manière
radicale que Jésus est le Dieu Vivant qui a pris un corps de
chair semblable au nôtre.
1 Tm 3.16: Et, de l’aveu de tous,
le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair,
justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils,
cru dans le monde, et élevé dans la gloire. (Bible Ostervald).
Précisons que la Bible
Segond, tant chérie par les suppôts de la Dastier, supprime
carrément ‘’Dieu’’ (THEOS) dans sa traduction du grec:
1 Tm 3.16: Et, sans
contredit, le mystère de la piété est grand: celui
qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des
anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la
gloire. (Bible Segond). 1 Tm 3.16: Et, de l'aveu de tous, le
mystère de piété est grand: Dieu a été
manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché
parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire,
tel que nous le voyons dans le Grec:
και ομολογουμενως
μεγα εστιν το της ευσεβειας μυστηριον θεος εφανερωθη εν σαρκι
εδικαιωθη εν πνευματι ωφθη αγγελοις εκηρυχθη εν εθνεσιν
επιστευθη εν κοσμω ανεληφθη εν δοξη.
Après cela, les amis de la Dastier
ont le culot d’écrire:
« Ici
par exemple, il trafique le texte et ajoute "présence unique"
pour justifier le fait qu'il ne croit pas à la Trinité. »
(François Grenier); « Dénoncer ces œuvres mauvaises, c'est
d'ailleurs ce que je faisais en signalant la torsion des
Écritures qu'il avait produite » (François Grenier, 12 janvier
2008).
Voilà le genre de chrétien qui se
dit chrétien !! Non seulement ils calomnient, c'est-à-dire
qu’ils accusent faussement sans preuve et de manière sournoise,
mais en plus, ils le font dans une hypocrisie écœurante puisque
justement ce sont eux qui ‘’trafiquent’’ le texte pour justifier
leur élucubration d’une trinité de personnes distinctes en
Dieu ! Eux qui se vantent d’être monothéiste sont polythéistes
et adorent une idole babylonienne infâme ! Car il faut le crier
haut et fort: LA TRINITE
EST UNE ABOMINATION ET UNE INSULTE ENVERS LE SEUL SEIGNEUR JÉSUS
CHRIST: Les apostats
comme Michelle d'Astier de la Vigerie seraient bien
incapables de prouver que les versets traduit par notre frère
Jean LeDuc indiquent autre chose, sinon par leurs
entourloupes habituelles qui de toute façon les enfoncent encore
davantage dans leur sorcellerie. Car pour calomnier un serviteur
de Dieu en cherchant par tous les moyens à prouver qu'un verset
est déformé ceux-ci ne réalisent même pas qu'ils se sabrent
eux-mêmes en rejetant une telle traduction PUISQUE
définitivement, la rejeter, leur fait rejeter le fait que
Jésus soit l'enveloppe de Dieu, la manifestation de Dieu dans la
chair ou bien comme monsieur Grenier, que la Parole soit
Dieu. Ils s'exposent ainsi pleinement et sans aucun doute comme
des anti-christ:
Car
plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne
confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel
homme est le séducteur et l’anti-christ. 2 Jean 1.7.
Ça oui ! Monsieur Leduc et ses
‘’copains’’ rejettent la trinité comme étant une abomination !!
Car il nous a été donné de croire que Jésus est YHWH, non pas
l’une des trois personnes en Dieu, mais pleinement Dieu
lui-même !! Rejeter cela, quelque soit l’explication que l’on
veut en donner, revient à rejeter que Jésus est Dieu.
Jean 1.18: Personne n’a
jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, en tant que enveloppe
visible (sein) du Père invisible, est celui qui l’a manifesté
dans la chair.
C'est-à-dire que tout le premier chapitre de Jean rend ce
merveilleux témoigne que Jésus est Dieu manifesté dans la
chair, qu’il est l’enveloppe visible du Dieu invisible, ce
que Michelle d’Astier rejette et ‘’vomi’’ au plus au point:
« Ces sites (Godieu.com et
Christobible), faits par Leduc sont nauséabonds... Si vous avez
vraiment envie de vomir, allez les voir. Mais si vous préférez
voir la gloire de Dieu, passez au large: on ne sort jamais
indemne d'une telle boue ni de tant de haine...
Je sais que ces liens sont ignobles. Mais la
Parole nous dit de dénoncer les œuvres des ténèbres. En mettant
des tas de traductions de Bible en ligne, ces gens attirent de
jeunes chrétiens qui sont abreuvés à leurs doctrines de démons.
Alors, il est biblique de les dénoncer, pour en protéger les
chrétiens... et personne n'est obligé d'aller voir, sauf s'il
veut en avoir le cœur net. »
Certes, le Père est dans le Fils
et le Fils est dans le Père:
Jean 10.38: Mais si je les fais,
et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres,
afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est
en moi, et que je suis en lui. Jean 14:10: Ne crois-tu pas que
je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles
que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père
qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. 11
Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon
Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes.
Toutefois ce n’est
nullement le sujet des propos de l’apôtre Jean ici mais,
simplement, que Jésus est la manifestation charnelle de
l’Eternel, que le Fils est:
« l’image du Dieu invisible, le
premier-né de toutes les créatures. » Colossiens 1.15...
« Car
en lui toute la plénitude de la divinité habite
corporellement. » Colossiens 2:9... « [...]la splendeur de sa
gloire et l’empreinte de sa personne[...]» He 1.3.
C'est-à-dire l’enveloppe, le
corps, dans lequel l’Esprit Eternel est et par lequel il s’est
manifesté.
Là est toute la simplicité de la
révélation de Dieu, dont le Nom est Jésus, le Messie, qui est
inconnu des trinitaires qui n’ont de cesse de faire de Dieu
un monstre à trois têtes et qui rejettent la Divinité et la
Souveraineté de Christ avec leur faux Jésus.»
JÉSUS-CHRIST LE FILS DE DIEU ?
L'expression «Fils de Dieu» est de nos jours appliquée à Jésus
pour parler de sa divinité, qu'il s'agisse de la reconnaître ou de
la contester. Autrement dit, «Fils de Dieu» s'emploie comme un titre
lié à la christologie. Néanmoins, comme nous allons voir dans le
corps de ce document, cette application ne rend pas justice au sens
original de l'expression que nous trouvons dans le Grec. Ceux qui ont suivi Jésus pendant sa vie terrestre ont dû avoir le
même raisonnement que vous, tout en se posant des questions. Dans
l'Évangile en effet, il n'est pas rare d'en trouver la trace. Par
exemple, après avoir apaisé la tempête, ils se demandent:
«Mais
qui donc est-il pour que même la mer et le vent lui obéissent ?».
Ils sont impressionnés par sa grande liberté de parole et déroutés
par ses choix qui le mènent vers des situations très difficiles.
Pierre avait sans doute entrevu quelque chose quand, à la question
de Jésus sur ce qu'on disait de Lui, il a répondu:
«Tu es le
Christ, le Fils du Dieu vivant !» (Matthieu 16:16), mais
es-ce bien cela qu'il a dit ? Cette traduction de l'affirmation de
Pierre représente-t-elle fidèlement ce qui est dit dans le Grec
original ? Toutefois, le moment
où, sur la montagne, il a été transfiguré devant eux les a laissés
perplexes (Matthieu 17:1-9). Qu'est-ce que tout cela voulait dire ?
Il n'y a qu'au jour de son jugement que Jésus a été plus explicite
(voyez en Marc 14:61,62), et c'est d'ailleurs, selon le point de vue
traditionnel, à cause de cette affirmation qu'il a en fin de compte été condamné. Mais ce n'est que
face à l'événement prodigieux de la résurrection que tout a
basculé. Pierre, juste après la Pentecôte, l'a proclamé haut et fort:
«Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez
crucifié !». Le mot « Seigneur » est sans ambiguïté pour
l'apôtre, Pierre le reconnaît ainsi comme Dieu, car ce mot
correspond au terme hébreu YHWH traduit par YeHoVaH ou l'Éternel. La
traduction de YHWH par Seigneur se voit clairement dans une
comparaison entre És 40:3 et Mat 3:3. De même le mot «Dieu» dans le
Nouveau Testament est une traduction de l'hébreu «Elohim» (Gn 1:1;
Jn 1:1,2), ce qui nous aide grandement à nous positionner dans nos
études et nos recherches.
Les premiers chrétiens ont donc été plongés dans cette double
vérité inouïe. Jésus était vraiment un homme avec qui ils
ont mangé, bu, dormi, marché, et en même temps ils n'ont pas le
choix de
reconnaître en lui Dieu manifester dans la chair et venu partager leur vie. Et, en plus, il leur
a promis un mystérieux Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence, qu'il dit devoir venir pour leur faire
comprendre tout ce qu'il a essayé de leur dire. Pas de doute, il y avait là un véritable casse-tête
pour plusieurs. Même que de nos jours plusieurs se posent la
question, à savoir: Jésus est-il le Fils de Dieu ou Dieu lui-même?
Commençons par examiner quelques passages
dans une traduction régulière qui déclarent que Jésus est
« Fils de Dieu », ensuite nous examinerons cette expression en
détails en la comparant avec celle qui se trouve dans le texte grec
original. Enfin, nous
expliquerons le pourquoi de notre dissertation.
En restant dans les Évangiles, nous pouvons, dans un premier
temps, souligner l'opinion traditionnelle que c’est le Père lui-même qui déclare que Jésus
est son propre Fils. Souvenez-vous de ce qui s’est produit lors du
baptême de Jésus: Matthieu 3:17: «Et voici qu'une voix venant des
cieux disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu
de choisir.» (aussi en Mc 1:11 et en Lc 3:22). Notons encore que
cette même voix s’est aussi fait entendre lors de la scène de la
transfiguration: Matthieu 17:5 «Comme il parlait encore, voici
qu'une nuée lumineuse les recouvrit. Et voici que, de la nuée, une
voix disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu
de choisir. Écoutez-le!» (ainsi qu’en Mc 9:7 et Lc 3:22).
Il est remarquable que juste après l’épisode du baptême, où la
voix venant supposément du ciel a attesté que Jésus était le Fils de Dieu.
Le
diable lui-même, dans les traductions conventionnelles, vient tenter Jésus dans le désert en le défiant par
cette déclaration: «si tu es le Fils de Dieu…» (Mt 4:3; Lc 4:3),
montrant ainsi que l’expression «Fils de Dieu» dérange. Pourtant
les esprits impurs vont eux-mêmes rendre témoignage: Marc 3:11
«Les
esprits impurs, quand ils le voyaient, se jetaient à ses pieds et
criaient: Tu es le Fils de Dieu.» (aussi Lc 4:41; Mt 8:29). Les
disciples aussi, suite au miracle de la tempête apaisée vont
proclamer la même chose: Matthieu 14:33 «Ceux qui étaient
dans la barque se prosternèrent devant lui et lui dirent: Vraiment,
tu es Fils de Dieu!». Enfin, pour abréger la longue liste,
soulignons seulement que Jésus lui-même semble le confirmer: Marc 14:62
«Jésus dit: « Je le suis, …» (voyez aussi Lc 22:70).
Comme vous l’avez constaté, beaucoup de passages bibliques attestent que Jésus est
« le Fils de Dieu ». Mais Jésus est-il Dieu pour autant ? Les
déclarations concernant la divinité de Jésus sont le plus souvent
indirectes, comme dans ce récit où Jésus pardonne les péchés d’un
paralytique, provoquant l’interrogation des scribes: Marc 2:7
«Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut
pardonner les péchés sinon Dieu seul?» (aussi en Lc 5:21). Ou
encore, d’une manière indirecte aussi, Jean relate cette parole de Thomas: Jean 20:28
«Thomas lui répondit: Mon
Seigneur et mon Dieu.» (mon YEHOVAH et mon ELOHIM), où Jésus est appelé Seigneur et Dieu, sans
qu’il y ait de rectificatif de la part de Jésus ou du narrateur. En
d’autres circonstances, Jésus a aussi été adoré comme Dieu lui-même
(Cf. Mt 14:33; 15:25; Lc 24:52; Jn 9:38). Enfin, nous devons citer
le prologue de l’évangile selon Jean dans une traduction régulière qui atteste aussi la divinité
de Jésus, celui qui est la Parole incarnée: Jean 1:1
«Au
commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu.»
De tout temps, c’est effectivement la divinité de Jésus qui pose
problème, tellement que les traducteurs ont modifiés plusieurs
passages qui en témoignent clairement. Certains admettront aisément que Jésus est « Fils de Dieu
», en concevant une filiation comme étant une dépendance avec le
Père, sans toutefois octroyer à Jésus une dimension divine. C'est en
effet ce que la préposition française « de » nous indique dans
l'expression « Fils de Dieu ». Cette préposition française, utilisée
par les traducteurs du Nouveau Testament, établit clairement une
distinction entre le Fils et Dieu, elle indique aussi un départ et
une séparation d'avec la source primaire, mais elle ne précise en
aucune façon que Jésus soit Dieu lui-même. Dans la théologie
chrétienne, elle est utilisée aussi
pour établir une filiation et une relation entre deux êtres
distinctes, le Père et le Fils, mais regardée d'une perspective
purement humaine, car dans un sens charnel être fils signifie nécessairement être
engendré par un père. Ainsi on donne à Dieu des caractéristiques
humains dans le but de le comprendre, c'est à dire que l'homme créé
Dieu à sa propre image, selon sa propre imagination, brisant ainsi
le deuxième commandement qui interdit cette notion (Ex 20:4). Cette
idée n'est pas nouvelle, elle détient
aussi des rapports étroits avec la mythologie des anciens peuples
dans laquelle nous trouvons un père divin et éternel, une mère
humaine et mortelle, et un fils semi-divin et semi-mortel. Ainsi
l'expression « Fils de Dieu », connue depuis l'aube des temps, ne nécessite aucunement que le Fils
soit Dieu, elle indique plutôt, tout comme dans la mythologie, qu'il
serait un héro du peuple regardé comme un demi-dieu. Créée par
les traducteurs pour maintenir leur idéologie d'un concept divin
hautement spéculatif de distinctions d'existences, cette expression ne se rapporterait pas à Jésus
seul. Les
chrétiens ne sont-il pas, d’une certaine manière, des « enfants de
Dieu », voire des « fils de Dieu » ? (cf. Lc 20:36 par exemple).
Néanmoins, la chrétienté
déclare depuis de nombreux siècles que Jésus est « Fils de Dieu » ou
plutôt « le Fils unique de Dieu » (cf. Jn 3:16), tout en étant Dieu lui-même.
En
considérant les événements de la passion dans une traduction commune, nous voyons le souverain
sacrificateur poser la question à Jésus «es-tu le fils de Dieu ?»
(Mt 26:63; Mc 14:61; Lc 22:70). L’affirmative à cette question va
alors provoquer un appel à la peine capitale, en disant en substance:
«il blasphème, il doit mourir !». Si ces chefs religieux
dénoncent un blasphème, c’est parce qu’ils comprennent dans
l’expression « Fils de Dieu » une égalité avec Dieu, comme le
confirme le narrateur de l’évangile selon Jean: Jean 5:18
«Dès lors,
les Juifs n'en cherchaient que davantage à le faire périr, car non
seulement il violait le sabbat, mais encore il appelait Dieu son
propre Père, se faisant ainsi l'égal de Dieu.» On ne peut
négliger toutefois que les chefs religieux de cette époque étaient
très conscient des principes mythologiques similaires, car ils en
avaient adopté plusieurs dans leur idéologie lors de la déportation
à Babylone. Il n'est donc pas logique que la condamnation de Jésus
repose sur le fait qu'il se disait « Fils de Dieu », car cette
désignation étaient très connue auparavant chez les Babyloniens, les
Grecs et les Romains, et quoiqu'elle fut
considéré comme un contresens extravagant par les Juifs, elle n'était pas
suffisante pour déranger la conscience de ceux qui jugeaient Jésus
au point de vouloir le mettre à mort. Il y a donc plus à
l'expression « Fils de Dieu » que les gens peuvent s'imaginer.
LE SENS RÉEL
DE L'EXPRESSION « FILS DE DIEU »
D'un bout à l'autre de la Bible, il est dit et redit qu'il n'y a
qu'un seul Dieu et qu'adorer quiconque autre que Dieu est de
l'idolâtrie, c'est donner la gloire qui
revient à Dieu à un autre, c'est compter sur quelque chose d'autre
que Dieu pour ses besoins. Dans les dix commandements que Dieu a
donnés à Moïse, les deux premiers rappellent cette unicité de Dieu
et interdisent l'idolâtrie. Ailleurs dans le pentateuque (les 5
premiers livres de la Bible, écrits par Moïse), il est dit:
«Reconnaissez donc aujourd'hui, et réfléchissez-y sans cesse, que le
Seigneur est seul Dieu, aussi bien dans le ciel que sur la terre et
qu'il n'y a pas d'autres dieux que lui.» (livre du Deutéronome. 4:39).
Le Nouveau Testament insiste lui aussi sur l'unicité de Dieu,
comme par exemple dans l'évangile de Marc: «tu
as dit avec vérité, qu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'il n'y en a point
d'autre que lui» (ch.12 v.32). En même temps, la Bible appelle Jésus « le Fils de Dieu »,
mais seulement dans des traductions régulières qui suivent les
règles de grammaire de la langue française, et cela se rapporte à la
grande majorité des versions de la Bible. Quand
l'ange Gabriel apparaît à Marie, il lui dit:
«Sois sans crainte,
Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici, tu deviendras
enceinte, tu enfanteras un fils et tu l'appelleras du nom de Jésus.
Il sera grand et appelé Fils du Très-Haut… le saint enfant qui naîtra
de toi sera appelé Fils de Dieu» (Luc 1:30-32, 34).
Que veut dire cette expression ? Précisons
que Dieu est Esprit, il ne peut avoir de
relation charnelle avec une femme. Les Évangiles le disent bien,
c'est par une action miraculeuse du Saint-Esprit que naîtra l'enfant
différent de tous, sans péché et de nature divine. Jésus est celui qui vient
d'en haut et nous fait connaître le Dieu invisible, insondable. Il
nous révèle qui il est et combien est grand son amour pour ses élus.
C'est là une œuvre du Dieu tout puissant, qui nous dépasse:
«Dieu est amour…et cet amour consiste non pas en ce que nous avons
aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils...» (1ère épître de Jean 4:8,10). Ainsi, les chrétiens n'adorent pas
un homme qui s'est fait dieu, mais la manifestation de Dieu sur
terre, image de son amour. Toutefois il ne s'agit pas d'un amour
sentimental ou émotionnel comme nous retrouvons chez les humains,
mais d'un principe divin et éternel qui se nomme «le renoncement».
Ce qui se passe en Jésus est qu'il
est Dieu lui-même dans la chair d'un homme parfait et donc immortel.
Le Dieu infini,
créateur, tout puissant, omniscient, décide librement,
volontairement et par renoncement, de se limiter et de prendre chair, de
revêtir un corps d'homme. Tout comme il est arrivé que des rois
anciens revêtent les vêtements d'un pauvre afin de pouvoir circuler
incognito parmi leurs sujets et se rendre compte de leurs vrais
besoins, Dieu est venu habiter parmi nous en Jésus, afin de répondre
aux besoins des hommes. Lui qui est juste est venu pour porter les fautes des injustes,
subir le châtiment du péché à notre place et
vaincre la mort. Il est ensuite retourné dans les cieux à sa gloire
première comme Père Éternel. L'apôtre Paul nous l'explique dans son épître aux Philippiens (ch.2 :5-8):
«Ayez en vous les mêmes sentiments que
Jésus-Christ, Lequel étant la transformation [unique] du Dieu
[éternel], ne s'est point attribué injustement la conformité à Dieu.
Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui
l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes;
et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé
lui-même, en se rendant obéissant [jusqu'à] la mort, même jusqu'à la
mort de la croix.».
Il est extrêmement important
de comprendre qu'il ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme,
mais de Dieu lui-même qui est devenu son propre Fils, non comme une
partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme.
Jésus en tant qu'homme avait besoin de prier afin de recevoir la
force de vivre selon Dieu, dont il était l'enveloppe visible et de
lui rendre gloire. Il ne se
priait pas lui-même, c'est à dire qu'il ne se référait pas à sa
nature humaine, mais priait le Père qui était en lui comme nature
divine.
Comment Dieu pouvait-il continuer à régner sur le monde quand
Jésus était sur terre ? Quand Jésus est mort, Dieu est-il mort ? En
fait, puisque Jésus est Dieu lui-même, il est évident que Dieu est
mort mais que la mort ne pouvait le retenir car Dieu est la Vie.
Jésus avait un corps parfait car sans péché et ne pouvait pas
mourir, il a fallu qu'il donne sa vie lui-même pour la reprendre
ensuite de lui-même. Étant la forme corporelle de l'Esprit éternel
qui habitait en lui et dont il était l'image visible, cela ne l'empêche nullement de continuer à remplir les cieux
et à régner sur le monde entier en même temps: qui peut l'en
empêcher ? Une image imparfaite est celle de l'air. L'air remplit
l'atmosphère. Il remplit aussi une bouteille vide. Le fait qu'il y
ait de l'air enfermé dans la bouteille, qui a pris la forme de la
bouteille, n'empêche nullement sa présence partout ailleurs.
Tout cela nous indique que
Jésus n’est pas le Fils de Dieu dans le sens où nous imaginons un
père et un fils. Dieu ne s’est pas marié et eu un fils. Jésus est
Fils dans le sens qu’il est Dieu manifesté sous une forme
humaine (Jean 1:1,14) dans la postérité de David pour se révéler
comme étant le Messie promit. Le titre de « Fils » est une
désignation messianique qui identifie Jésus comme le Messie ou
Dieu manifesté dans la chair. Jésus est le Fils Messie de par
sa conception par le Saint-Esprit. Luc 1:30-32, 35 déclare, dans une
traduction directement du Grec: «Alors
l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée
devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu
appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé le Fils, le
Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son
père... La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du
Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi le saint
[enfant] qui naîtra de toi sera appelé le Fils, Dieu même.»
Il n'y a aucun doute, le père de Jésus selon la chair est le roi
David, c'est à dire que Dieu a prit un corps de chair comme Messie
dans la postérité (sperma en Grec) ou descendance du roi David.
Durant son procès devant les autorités juives, le Grand Prêtre
demanda à Jésus, encore dans une traduction directement du Grec:
«Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous
dire si tu es Dieu même, le Christ (le Messie), en tant que Fils.
Jésus lui répondit: Tu l'as dis...» (Matthieu 26:63,64).
Voila la vraie raison pour laquelle les chefs juifs
accusèrent Jésus de blasphème (Matthieu 26:65,66), non à cause qu'il
était « le Fils de Dieu », mais à cause qu'il se disait Dieu même,
le Messie, en tant que Fils, c'est à dire « Fils de David selon la
chair » et relevé selon l'Esprit. Plus
tard, devant Ponce Pilate, les juifs insistèrent, selon le Grec:
«Nous avons une loi, et selon notre loi il
doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils, Dieu [même].» (Jean 19:7).
Dans ce dernier passage, il n'y a aucune préposition ou article
entre les mots Fils et Dieu, la phrase se lit littéralement
«parce qu'il s'est fait «Fils Dieu». Or l'expression
«Fils Dieu» signifiait pour les Juifs que le Messie était Dieu
lui-même, et cela ils ne pouvaient le tolérer, car en acceptant une
telle notion ils perdaient l'autorité sur le peuple. Ils savaient
très bien, selon les prophéties, que le Messie détenait le trône de
David comme l'Autorité Suprême, ils ne voulaient pas perdre leur
position qui était très rentable. La solution était simple, il
fallait éliminer celui qui les gênait, comme ils l'avaient toujours
fait d'ailleurs avec tous les prophètes. Le pouvoir et l'argent ont
toujours été des facteurs déterminants parmi les ennemis de Dieu au
sein de la politique et de la religion, ils le sont encore de nos
jours. Dans le Grec, lorsque l'article « tou » se trouve entre les
mots Fils et Dieu, il n'indique pas une distinction ni une
filialité, mais une amplification qui met l'emphase sur le sujet
pour indiquer son genre unique, se traduisant ainsi «le Fils,
l'unique Dieu» ou encore «le Fils, Dieu même», ce qui nous indique
que le Fils est le Messie, le Dieu unique manifesté dans la chair
pour le salut de son peuple, ceux qu'il a élus depuis avant la
fondation du monde pour partager avec lui sa gloire éternelle.
Le texte grec du Nouveau
Testament ne mentionne aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses
traductions. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου
του
θεου» c'est à dire littéralement
«le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, le Dieu
unique», ou encore «le Fils, Dieu même».
Ainsi nous comprenons mieux
que la revendication d’être «le Fils, le
Dieu unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine
de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus
voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le
Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu,
c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour les
autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui
vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi
de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs, ils trahirent et
déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et ils demandèrent
la mort de Jésus en déclarant que César était leur seul roi (Jn
19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs enfants
(Mt 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots,
ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de
l'homme et furent maudit ou damné éternellement, tout comme le font
de nos jours les Évangéliques avec leur fausse doctrine du
libre-choix.
L'ILLUSION GRAMMATICALE DE « FILS DE DIEU »
Dans Marc 1:1 nous trouvons
un cas particulier de l'expression, les deux mots
«Fils» et «Dieu» qui s'y trouvent n'ont pas l'article entre les deux
et sont au génitif. Cela nous indique que l'expression doit se
traduire par «Fils, Dieu» et non «Fils de Dieu», autrement nous
ajouterions à la Parole de Dieu et déformerions la vérité précieuse
qui y est enseignée. Évidemment une telle traduction ne va pas bien
avec la langue française, mais cela n'est pas une excuse pour
déformer le texte. Puisque l'article « tou » ne s'y trouve pas, la
traduction de l'expression doit prendre en considération tous les
autres endroits où elle se trouve et traduire accordement comme tel:
« Jésus-Christ, Fils, le Dieu
unique » ou encore
« Jésus-Christ, le Fils, Dieu
même », sauf qu'il faut
demeurer honnête et mettre l'article qu'on y ajoute en italique
afin de demeurer transparent pour ne pas induire le lecteur en
erreur. Soulignons de nouveau qu'il faut toujours se baser sur le
sens de l'article grec « tou », et jamais sur le sens de la
préposition française « de » qui cause une distinction entre le Fils
et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. La pratique
d'ajouter des italiques dans un texte n'est pas nouvelle, elle
provient de la règle de transparence des anciens réformateurs du
16ie siècle. Ils sont ajoutés à cause des difficultés de traduction
entre deux langues et ont pour but de préciser le sens d'un mot,
d'une phrase, ou d'un enseignement suggéré par le contexte, ou pour
accommoder une règle de grammaire, ce qui donne une lecture plus
agréable et plus précise. Notons que cette pratique de transparence
n'est pas utilisée par les traducteurs de versions modernes de la
Bible, ce qui contribue malheureusement à induire plusieurs
personnes en erreur et à formuler toutes sortes de fausses notions.
Réalisons premièrement que le Nouveau Testament a été écrit en Grec
et non en français, et quoiqu'il fut traduit en notre langue, il est
impératif que les règles de grammaire grecque s'appliquent dans la
traduction si nous ne voulons pas nous égarer de l'enseignement
qu'il nous transmet. L'expression bien connue de « Fils de Dieu »
est un cas particulier qui reflète le principe dont nous discutons.
Dans cette expression les traducteurs ont utilisé la préposition
française « de » pour traduire l'article grec « tou », ce qui cause
une déviation de la signification grecque.
En français, le « de » est une préposition de
distinction, un article partitif qui exprime le point de départ et marque
une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu d'où l'on vient, le
point de départ d'un mouvement, la séparation, la privation,
l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la distinction, la différenciation
d'une chose d'avec une autre ou d'un être, et dans ce sens elle correspond à la
préposition « AVEC ».
Mais il en est pas ainsi avec
l'article dans le Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre.
En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une,
des), et l'article partitif (du, de, la).
En grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est
l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé aussi dans des
sens inconnus dans le français, et à cause de cela les traducteurs refusent
généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la situation.
L'article grec
sert à
préciser le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou
identifiable par le contexte. Il se traduit en français par
l'article défini le, la:
ὁ ἄνθρωπος
l'homme - ἄνθρωπος
un homme.
Or dans le Grec,
l'article « le » met l'emphase sur le sujet donné et porte la
signification de « l'un, le seul, l'unique, le même », nous
indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois, la
traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un
possessif. Pronom démonstratif à l'origine, l'article
équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif:
ὁ μέν... ὁ δέ
(ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci...
celui-là, l'un... l'autre;
ὁ δέ, ἡ
δέ, τὸ
δέ (ὃ μέν... ἣ δέ) celui-ci,
celle-ci, ceci...
Le grec utilise parfois
l'article avec les noms propres désignant des personnes ou des
villes, célèbres ou déjà citées dans le texte. Par ailleurs, des
noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes,
tels le soleil, la terre, etc., ou des termes
désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc.,
se rencontrent sans article. À la différence du français, le grec emploie
l'article avec les adjectifs déterminatifs et possessifs. Comme
exemple, si un texte mentionne « la grâce de Dieu », cela ne
signifie pas que la grâce vient de Dieu mais qu'elle appartient à
Dieu ou plus précisément que « Dieu est grâce ».
Nous avons donc l'évidence que les
traducteurs ont falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition
française « de » afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but
de valider leur fausse doctrine de trois personnes distinctes dans
la divinité. Le texte Grec, comme nous allons voir plus bas dans le tableau
de rectification sur la préposition, n'indique aucunement « le Fils
de Dieu » mais « le Fils, le Dieu unique » ou encore « le Fils, Dieu
même ». Nous réalisons ainsi que le terme « Fils » est une
désignation messianique qui se rapporte au Dieu unique manifesté
dans la chair comme « Fils de David », le Messie promit pour la
rédemption de son peuple. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans
tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion
grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la
désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus,
deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique
véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ,
c'est à dire Jésus le Messie.
Cas |
Singulier |
Singulier |
Singulier |
|
Pluriel |
Pluriel |
Pluriel |
|
Duel |
Duel |
Duel |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
Nominatif |
ὁ |
ἡ |
τὸ |
|
οἱ |
αἱ |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Accusatif |
τὸν |
τὴν |
τὸ |
|
τοὺς |
τὰς |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Génitif |
τοῦ |
τῆς |
τoῦ |
|
τῶν |
τῶν |
τῶν |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Datif |
τῷ |
τῇ |
τῷ |
|
τoῖς |
ταῖς |
τoῖς |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Composés
- Au génitif
-
τοῦ, ενεκα τοῦ : afin de, afin
que.
-
ἁντί τοῦ : au lieu de.
-
ἐκ τοῦ : du fait de, parce que.
-
πρὸ τοῦ : avant de.
-
ἄχρι τοῦ, μέχρι τοῦ : jusqu'à ce
que.
-
ἄνευ τοῦ : sans, sans que.
-
πλὴν τοῦ : sauf que.
- Au datif
- À l'accusatif
|
TABLEAU DE
RECTIFICATION
Rectification dans quelques
passages de la préposition
française « de » sur l'article grec « tou »
(
voir la Bible de Machaira
)
VERSETS |
TRADUCTION COURANTE |
TEXTE GREC |
TRADUCTION SUR
L'ORIGINALE |
Mat 4:3 |
Si tu es le Fils de Dieu |
ει υιος
ει
του θεου |
si tu es
le Fils, en tant que Dieu même |
Mat 4:6 |
Si tu es le Fils de Dieu |
ει υιος
ει του θεου |
Si tu es Fils, en tant que Dieu même |
Mat 8:29 |
nous et toi, Jésus, Fils
de Dieu
|
ιησου υιε
του θεου |
Jésus, le Fils, Dieu même |
Mat 14:33 |
véritablement le Fils
de Dieu. |
θεου υιος ει
|
véritablement Dieu, en tant que Fils |
Mat 16:16 |
es le Christ, le Fils
du Dieu vivant |
υιος
του θεου
|
Fils, Dieu même |
Mat 26:63 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
του θεου
του ζωντος ινα ημιν |
le Dieu, le Christ, en tant que Fils |
Mat 27:40 |
toi-même; si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Mat 27:43 |
dit: Je suis le Fils
de Dieu |
θεου ειμι
υιος |
Dieu en tant que Fils |
Mat 27:54 |
celui-ci était le Fils
de Dieu |
θεου υιος |
Dieu, comme Fils |
|
|
|
|
Marc 1:1 |
de Jésus-Christ, Fils
de Dieu |
υιου του
θεου |
Fils, Dieu même |
Marc 1:24 |
sais qui tu es; le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Marc 3:11 |
écriaient: Tu es le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Marc 5:7 |
toi et moi, Jésus, Fils
du Dieu très-haut |
υιε του
θεου |
Fils, le Dieu |
Marc 15:39 |
était véritablement Fils
de Dieu |
υιος ην θεου |
Fils en tant que Dieu |
|
|
|
|
Luc 4:3 |
Si tu es le Fils de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:9 |
Si tu es le Fils de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:34 |
sais qui tu es: le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Luc 4:41 |
es le
Christ, le Fils de Dieu |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 8:28 |
moi et
toi, Jésus, Fils du Dieu très haut |
υιε του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 9:20 |
répondit:
Tu es le Christ de Dieu |
χριστον
του θεου |
Christ, Dieu même |
Luc 22:70 |
Tu es
donc le Fils de Dieu? |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 23:35 |
est le
Christ, l'élu de Dieu |
του
θεου εκλεκτος |
le Dieu prédestiné |
|
|
|
|
Jean 1:34 |
est lui
qui est le Fils de Dieu |
υιος του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean 1:36 |
il dit:
Voilà l'agneau de Dieu |
αμνος
του θεου |
l'Agneau, Dieu même |
Jean 1:49 |
Maître, tu es le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean 3:18 |
au nom du Fils unique
de Dieu |
του
μονογενους υιου του θεου |
le seul engendré comme Fils, Dieu même |
Jean 5:25 |
entendront
la voix du Fils de Dieu, |
του
υιου του θεου |
en le Fils, Dieu même |
Jean 6:69 |
es le
Christ, le Fils du Dieu vivant |
ο υιος
του θεου του ζωντος |
le Fils, Dieu même, le Vivant |
Jean 9:35 |
Crois-tu
au Fils de Dieu? |
τον υιον
του θεου |
au Fils, Dieu même |
Jean 10:35 |
la Parole de
Dieu était adressée |
λογος
του θεου |
la Parole, Dieu même |
Jean 10:36 |
Je suis le Fils de Dieu? |
υιος του
θεου |
JE SUIS le Fils, Dieu même? |
Jean 11:4 |
afin que
le Fils de Dieu |
ο υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Jean 11:27 |
es le
Christ, le Fils de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
Jean 19:7 |
qu'il
s'est fait Fils de Dieu |
υιον θεου |
Fils, Dieu même |
Jean 20:31 |
est le
Christ, le Fils de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Acte 7:55 |
Jésus
debout à la droite de Dieu |
εκ δεξιων
του θεου |
prendre l'autorité comme Dieu même |
Acte 8:37 |
Jésus-Christ
est le Fils de Dieu |
υιον του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Acte 9:20 |
que Jésus
était le Fils de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Rom 1:4 |
déclaré
Fils de Dieu avec puissance |
του ορισθεντος υιου θεου εν
δυναμει |
déclaré Fils, Dieu même, au moyen
de sa puissance |
|
|
|
|
1Cor 1:24 |
Christ est la puissance
de Dieu |
χριστον θεου δυναμιν και θεου
σοφιαν |
Christ est le Dieu puissant et le
Dieu sage |
1Cor 3:23 |
vous êtes à Christ, et Christ est
à Dieu |
δε χριστου χριστος
δε θεου |
vous êtes la contenance
de Christ, et Christ est la contenance de
Dieu |
|
|
|
|
2Cor 1:19 |
Jésus-Christ,
le Fils de Dieu |
του θεου υιος ιησους χριστος |
le Dieu unique, comme Fils,
Jésus-Christ |
2Cor 4:4 |
Christ, qui est l'image
de Dieu |
ος εστιν εικων
του θεου |
qui est le reflet de
Dieu même |
|
|
|
|
Heb 6:6 |
pour eux-mêmes le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Heb 7:3 |
rendu
semblable au Fils de Dieu |
δε τω υιω
του θεου |
au Fils, Dieu même |
|
|
|
|
1Jea 3:8
|
Or, le Fils de Dieu a paru |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 4:15 |
que Jésus
est le Fils de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:5
|
que Jésus
est le Fils de Dieu |
ιησους εστιν ο υιος
του θεου |
Jésus est le Fils, Dieu même |
1Jea 5:10 |
Celui qui
croit au Fils de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:12 |
qui n'a point le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:13 |
croyez au
nom du Fils de Dieu
|
το ονομα
του υιου
του θεου |
en la désignation, de Fils, Dieu même |
1Jea 5:20 |
savons
aussi que le Fils de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Apoc 2:18 |
Voici ce
que dit le Fils de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
En
langue arabe, très proche de l'hébreu, le mot fils « ibn » (Hébreu:
Ben) vient du
verbe « bana » qui se traduit par: bâtir, construire. On dit
d'ailleurs dans le langage courant d'un maçon qu'il est un banaï (un
bâtisseur, façonneur), terme où l'on retrouve la racine, rejoignant
le sens du mot hébreu « ben » qui peut être employé de la même façon.
Par exemple, Gn 6:4 nous parle des « fils de Dieu » ou « bena
ellohiym », expression qui peut se traduire par: «les constructeurs
puissants», ce qui nous ouvre une autre dimension de compréhension
dans ce texte énigmatique. En d'autres
mots, un fils est un constructeur, que ce soit d'une famille, d'une
génération, d'une
nation, d'un bâtiment, d'un monument, ou d'une doctrine.
Dans le passage populaire de
Jn 3:16 que nous voyons dans une traduction régulière, il est dit:
«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.» Or
l'expression de « Fils unique » est dans le grec «τον υιον αυτου τον
μονογενη», c'est à dire «le Fils, le monogène», terme qui signifie
littéralement «l'unique en son genre». Ce terme nous indique que
Jésus est «le seul engendré de son genre», jamais il ne fut né en ce
monde une personne de son genre et jamais il n'en naîtra une par
après. Le genre ou caractéristique qui distingue Jésus des autres
hommes est qu'il avait une nature pleinement divine et pleinement
humaine, sans toutefois être teinté du péché originel. En d'autres
mots il était un être parfait et immortel, puisque Dieu même
enveloppé d'un corps de chair. En ce sens divin Jésus est Fils de
Dieu en ce qu'il est Dieu engendré comme Fils et en aucune façon un
tel engendrement doit-il être considéré dans le sens humain, il n'y
a jamais eu rien de comparable parmi les hommes. Mais cela ne
signifie pas qu'il faut violer le sens de « ο υιος του θεου
» en traduisant par «le Fils de Dieu» lorsque l'expression signifie
proprement «le Fils, le Dieu unique». Lorsque nous regardons une
traduction de Jn 3:16 basée directement sur le Grec, tout devient
plus clair: «Car Dieu a tant renoncé [pour]
cette disposition, qu'il s'est donné [lui-même] comme seul Fils
engendré, afin que ceux qui ont cette certitude en lui ne périssent
point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.»
Le terme monogène porte la
notion de descendance unique,
un seul en son genre, unique, et en ce sens aussi cela signifie que
Jésus est le seul engendré dans la lignée du roi David comme le
Messie. Dieu anima et releva miraculeusement la semence (le sperme)
de David en s'incarnant lui-même dans le sein d'une vierge qui était
de cette descendance. Nous réalisons donc que «le Fils, le Dieu
unique et Messie» est «le Fils de l'homme», expression qui signifie
«le Fils, l'expression humaine» de Dieu et de David. Ainsi, Jésus est le Fils unique de
son espèce, le Fils dans un
sens que personne d'autre ne fut et ne sera jamais, il est le seul
Messie (le Christ), le seul Rédempteur de son peuple d'élus, le Dieu
unique et éternel qui s'est limité à une existence charnelle pour
notre salut, comme il l'avait décrété de toute éternité. La Bible ne
parle nul part de Jésus le Fils de Dieu, mais de Jésus le Fils, le
Dieu unique, Dieu même.
A Christ seul soit la Gloire
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