NIBIRU
ET ANUNNAKIS
par Jean leDuc
ABSURDITÉS
NIBIRIENNES
ANALYSE D'UN
TIMBRÉ
RAPPORTAGE
SUR L'ESCROQUERIE
APPEL AU BON
SENS
L'IMPORTANCE
DE LA MYTHOLOGIE
ABSURDITÉS
NIBIRIENNES
Les idées farfelues du
pseudo-historien, Zecharia Sitchin, influencent un grand nombre de
curieux assoiffés du mystère des anciennes civilisation.
Il n'y a rien de mal à rechercher l'histoire des anciens peuples, en
fait c'est un sujet très intéressant mais aussi très complexe
puisqu'elle se rapporte plus que souvent à la mythologie et cette
science est très difficile à interpréter. Pour un chrétien, toute
connaissance doit se baser sur les Saintes-Écritures dans les
originaux Hébreu et Grec, autrement il risque de s'égarer dans
toutes sortes de théories plus insensées l'une que l'autre.
Évidemment cela demande qu'il soit capable de décortiquer les mots
dans l'Hébreu et le Grec pour arriver à une interprétation saine et
équilibrée du sujet qu'il étudie. Il doit aussi avoir une très bonne
connaissance de l'histoire et de la mythologie, car sans cela
inutile de procéder, même qu'une bonne connaissance de l'anglais
devient nécessaire pour comprendre plus précisément la matière.
Heureusement nous avons de très bons livres pour nous aider dans ce
domaine comme celui de «Bulfinch's
Mythology» et celui des «Deux
Babylones» qui ont été écrit par des savants compétents. En
plus, les Lexiques Hébreu et Grec dans la
Concordance
Strong Française peuvent nous aider considérablement dans nos
recherches.
Mais Zecharia Sitchin n'est
pas chrétien et n'a pas l'Esprit de Christ pour le diriger et
l'instruire, donc son interprétation de l'histoire est fondée sur la
connaissance de sa nature humaine déchue et se donne à toutes sortes
d'exagérations. Sitchin est un faux historien et un rêveur qui prend
ses rêves pour la réalité. Ses théories supportent ce que l'on nomme
l'Exothéologie (science externe ou extra-terrestre) issues des notions occultes et mystiques du Nouvel Âge,
elles sont complètement insensées, anti-scripturaires et
antichrétiennes. On les retrouve dans un livre qu'il publia en 1976
qui s'intitule «La Douzième Planète». Il se base sur des analyses
extravagantes et illogiques des textes anciens pour s'imaginer
qu'une planète mystérieuse illusoire nommée Nibiru vient nous
visiter régulièrement. Les tablettes cunéiformes des sumériens en
particulier, nous parleraient, selon lui, d'êtres venus d'ailleurs,
aussi appelés dans la Bible les Nephilim ou les Elohim qui seraient,
dans les délires de son imagination fertile, les Anunnakis chez les
Sumériens. Sitchin pense même que ces être sont venus dans notre
lointain passé il y a 450.000 ou 300.000 ans et que peut-être ils
ont aidé à la création de l'homo sapiens par manipulations
génétiques. L'homo sapiens existait déjà mais il fut donné un petit
coup de pouce pour atteindre la maturité de son existence. La
planète sur laquelle ces êtres imaginaires demeuraient croiserait la
terre tous les 3600 ans environ. Certains de ces timbrés qui suivent
cette voie aberrante vont
jusqu'à dire que Jésus était le chef des Anunnakis qui créèrent
l'homme à leur image. Ainsi nous passons des stupidités de
l'Évolution aux extravagances de l'Exothéologie, Dieu ne serait plus
le singe de Darwin qui descend de l'arbre primordial d'où il pissait sur les
passants pour les réveiller de leur torpeur, mais le reptilien anunnaki
de Sitchin descendu sur la terre dans une soucoupe-volante pour
chier sur la tête des hommes avec de telles absurdités qu'ils prennent
pour des vérités.
En bref, voici
l'interprétation de Zecharia Sitchin à propos de la planète
imaginaire de ses délires qu'il nomme Nibiru: «Au travers les âges, cette
planète mythique reçue différents noms. Les Babyloniens et les
Mésopotamiens l’appelèrent Marduk «grand Astre du Ciel» ou «Roi des
Cieux». Les Égyptiens et les anciens Hébreux la représentaient sous
la forme d’un disque ailé. Les Grecs l’appelèrent Némésis, la
«Vengeresse des Dieux»
Nombre de savants n'ont
aucune idée de l'identité des Sumériens (la civilisation qui
précéda les Babyloniens) de leur origine et surtout du comment
et du pourquoi de la naissance et de l'éclosion de cette
civilisation qui s'est installée à peu de choses près là où se
trouve l'Irak actuelle. Celle-ci apparut soudainement comme surgis
de nulle part vers 3800 ans av. J.-C. Plusieurs éminents
archéologues sont tous frappés de stupeur et d'admiration face à
cette explosion soudaine, “extraordinaire”, “époustouflante”, “cette période incroyablement courte pendant laquelle une
civilisation a surgi”. Les Anunnakis participaient à
l'enrichissement culturel par l'apport de techniques essentiellement
agraires (semences, irrigations, aménagements du sol) de
connaissances astronomiques (position de la ceinture d'astéroïdes
qui n'est pas visible) ou de nouveaux termes destinés à décrire des
objets, des lieux et parfois des concepts.
Les archives sumériennes
précisent que les Anunnakis étaient très grands: les femmes avaient
une taille de 3 à 3.50 m et les hommes de 4 à 5m, qu'ils vinrent sur
la Terre pour exploitée ses gisements d'or. Les tablettes décrivent les
Anunnakis voyageant dans des vaisseaux spatiaux laissant sortir des
flammes à l'arrière des fusées. Cette technologie nécessitait que
Nibiru, leur planète, soit suffisamment proche de la Terre pour
faire le voyage entre les deux planètes. Ils atterrirent et
s'établirent dans une région correspondant à l'Irak actuel en
constituant ainsi les premières colonies (constructions des
premières villes extraterrestres). Pour trouver de l'or, ils se
rendirent dans une vallée située au sud-est de l'Afrique (en face de
l'île de Madagascar), des ouvriers Anunnakis (les dieux inférieurs
comme les désignaient les Sumériens) creusèrent et exploitèrent les
premières mines d'or. Des navettes furent mises en
œuvre pour transférer l'or depuis l'Afrique du Sud vers Nibiru.
Plusieurs années plus tard, ces ouvriers Anunnakis ne tolérant plus
leurs conditions de travail se rebellèrent contre leur hiérarchie
militaire. La solution adoptée fut la fabrication d'ouvriers
hybrides par ingénierie génétique à partir du sang Anunnaki (ADN) et
celui de primates locaux (trop malhabiles à l'état naturel) et
qu'ils se substituent aux dieux inférieurs dans le travaille minier.
Les premières expériences génétiques se firent dans des récipients
en argile. Cette nouvelle espèce de primates devint l'Homo Sapiens.
Nous aurions ainsi été conçus (créés) par des dieux dans le seul but
de servir d'esclaves destinés à creuser la terre et extraire son or.
Notre fonction de mineur s'étendit plus tard à d'autres tâches
domestiques.
On attribue à ENKI le prince
de la Terre) non seulement la "création de l'homme" mais aussi
beaucoup d'autres réalisations. Il aurait asséché les marais du
golfe Persique pour les remplacer par des terres fertiles, il aurait
construit des digues et des bateaux et aurait été un bon
scientifique. Par sa création de l'homo sapiens, il donna la preuve
qu'il s'y entendait dans la technique génétique, mais si on en croit
les tablettes en argile, cela nécessita beaucoup d'expérimentations.
ENKI aurait été bienveillant avec sa création de l'homo sapiens
d'après les textes de Mésopotamie. Il ressort des tablettes
sumériennes qu'il ne voulait pas faire de l'homme un esclave, mais
qu'il fut mis en minorité par les autres Dieux. Les hommes qui
n'étaient pour eux rien d'autre que des bêtes de somme furent
traités cruellement par leurs maîtres. On parle dans les tablettes
de famines, maladies et guerre biologique. Mais comme ce génocide ne
faisait pas assez régresser la population humaine, les
extra-terrestres décidèrent d'exterminer les hommes en provoquant un
grand déluge.»
A partir d'avril 2003 et au
plus tard, en décembre 2012 , Nibiru, la planète imaginaire de notre
système solaire, la mystérieuse « planète X » que les absurdiniens
prétendent être Marduk chez
les Babyloniens, devrait revenir nous visiter, illuminant notre ciel
de son étrange croix rouge. Mentionnons qu'avec toute notre
technologie moderne avec laquelle nos savants scrutent l'espace
sidérale constamment, qu'aucun astronome compétent n'a jamais
observer un tel phénomène dans le ciel.
ANALYSE D'UN
TIMBRÉ
«En ce qui concerne la
planète Nibiru, tout est fictif et entièrement issu de l’imagination
de ses auteurs issus de la mouvance New Age», nous dit John
Philip C. Manson (SCIENCE,
ÉPISTÉMOLOGIE, PHILOSOPHIE). Il ajoute: «Le
mythe de Nibiru a commencé vers 2002 lorsqu’une femme nommée Nancy
Lieder a posté des messages selon lesquelles elle prétend avoir été
avertie par de supposés êtres extraterrestres originaires
(soi-disant) d’une planète de l’étoile Zeta Reticuli. C’est le thème
de la secte ZetaTalk, un mouvement ufologique sectaire américain.
Ces aliens aurait dit à
Nancy, la contactée, qu’une planète solitaire allait s’écraser sur
la Terre en mars 2003. Nibiru est un dieu mineur sumérien ou
babylonien et associé au dieu Marduk dont l’ancienneté du culte est
antérieure aux trois religions monothéistes actuelles. À l’origine
de ces mythes récupérés, un écrivain russe de science-fiction nommé
Zecharia Sitchin, qui s’autoproclamait aussi historien, a écrit
plusieurs livres sur Nibiru dont le premier en 1976 (titre = “The
12th planet”) dans lequel il présente Nibiru comme étant une planète
plutôt qu’un dieu (il a donc réécrit la mythologie antique pour en
créer une version différente et personnelle), et affirmant que la
civilisation sumérienne est apparue autrefois parce que les
étrangers de cette planète sont venus sur Terre et a aidé les
anciens Sumériens. Sitchin a écrit de la science-fiction qui est
maintenant perçue comme la réalité pour la mouvance New Age. La
récupération de mythes anciens et leur réécriture dans un thème de
science-fiction c’est présenté abusivement comme étant une réalité
archéologique ou historique ou scientifique et c’est caractéristique
d’une généralité mystique sectaire nommé néo-évhémérisme.»
Dans une discussion sur le
Forum «On
nous cache tout», on trouve cette information assez intéressante
par rapport à un programme de désinformation dans lequel le grand
timbré, Zacharia Sitchin, était directement impliqué: «La
désinformation est de nos jours largement générée par les quartiers
généraux jésuites.. Elle rentre en jeu quand des individus comme
Zacharia Sitchin consultent secrètement le pape et reçoivent
directement du pape l'ordre d'écrire des livres tels que le dernier
navet de Sitchin qui est un scénario de fin des temps et qui a été
introduit tardivement. Sitchin ne peut pas dire la vérité, il en est
incapable, il répand la désinformation. IL ne peut pas révéler la
vérité sans causer de problème à sa propre cause, la cause sioniste,
la cause du Vatican qu'il a embrassé.
K : Dites vous que
Sitchin est un membre des Illuminati?
L : Absolument. Sitchin
est un membre du nouvel ordre mondial utilisé pour répandre
délibérément la désinformation.
C'est intéressant de voir
comment les jésuites répandent la désinformation. Un jésuite
contacte un journaliste italien spécialisé dans l'ufologie et répand
un certain nombre de désinformations incluant que le SIV était
toujours le plus grand centre de recherche du Vatican. Si vous
étudiez qui a fondé le SIV, c'est un jésuite..c'est rempli de
jésuites. Qui est en charge du programme spatial pour le Vatican? Un
jésuite! La désinformation circule et vous vous retrouvez avec une
photo de la planète X prise par un jésuite. Des conneries.
Vous voulez en savoir
plus sur ces entités...Sitchin a rencontré Corado Balducci. Balducci
n'est pas seulement un simple ufologue. C'est le plus grand
exorciste du Vatican, un démonologiste. Et là vous pouvez vous dire
qu'il y a un lien entre la mythologie indienne et la démonologie
occidentale. Cette désinformation remonte à l'époque où Aleister
Crowley parlait de son entrée en contact avec des entités. Il disait
qu'on les appelait des dieux, qu'eux les appelaient des anges puis
qu'on les appelleraient autrement dans 50 ans. Il a montré une image
de ces êtres qui sont la représentation parfaite d'un alien...
Parlons sérieusement,
Sitchin n'a strictement rien prouvé avec sa théorie de Nibiru,
qui ne repose sur aucune tablette sumérienne connue jusqu'à ce jour.
Tous les chercheurs qui l'ont interrogé sur ce sujet en sont venus à
la même conclusion: sa théorie sur Nibiru n'est pas sérieuse car il
n'y a aucune source sumérienne. Ça c'est du concret, du palpable. La
théorie de Sitchin est fallacieuse de A à Z, que ce soit pour Nibiru
ou les particules d'or détachés dans l'atmosphère sur la planète des
"Dieux". Sachant ce que nous savons déjà sur les jésuites cela
n'est pas surprenant (voir:
Les Jésuites,
espions et assassins du Vatican).
En tant qu’archéologue et
chercheur israëlien, Sitchin avait été intrigué par l'emploi, dans
la Genèse, du mot «Nephilim», que les timbrés de l'Exothéologie
interprètent comme signifiant en hébreu ''Ceux qui
descendent du Ciel'', et dont il avait déjà supposément noté la présence sur des
prétendues tablettes cunéiformes antérieures de plus de mille années à
l’existence du patriarche Moïse, auteur de la Genèse. À moins que
l'interprétation de «Ceux qui descendent du ciel» soit prise dans un
sens figuratif, il est inadmissible qu'elle détienne un sens
littéral. Or Nephilim vient de Nephes, terme qui signifie «l'âme, le
cœur» et sa racine primitive provient de «Naphal» dont la
signification est «être rejeté, renversé, perdu». Naphal est utilisé
dans Gen. 4:5 pour nous indiquer la révolte de Caïn:
«Caïn fut
irrité, et son visage en fut abattu (Naphal)», ou selon une
traduction plus précise d'après l'Hébreu original:
«Caïn fut
carbonisé, et son apparence fut disgracié» (Bible
de Machaira). En d'autres mots, la signification propre du
mot Nephilim est «âme déchue», c'est à dire «un rejeté de la
grâce de Dieu», et quoiqu'il est souvent traduit à tort par
«géant» dans la majorité des versions de la Bible (Gen. 6:4), le
terme «disgracié» lui convient mieux car beaucoup plus précis et en
accord avec le sens original hébraïque. Remarquons que le mot
«géant» ne signifie pas toujours «un être humain d'une taille
anormalement grande» mais aussi «une personne remarquable qui domine
ses semblables par des qualités exceptionnelles», un tyran, un
despote, un dictateur, et cela est le sens que les anciens
traducteurs de la Bible donnèrent à ce mot. En aucune façon le
mot Nephilim signifie-t-il «Ceux qui descendent du ciel», une
telle interprétation fantaisiste viole toutes les règles de
grammaire et déforme le sens des Saintes-Écritures dans les
originaux Hébreu et Grec, ainsi que les annales historiques. Seuls
les livres Apocryphes comme «le livre d'Énoch» donnent une
signification littérale à une telle expression, et même là elle
n'est pas prise dans le même contexte que Zacharia Sitchin et les
timbrés de l'Exothéologie Nibirienne lui donnent.
Sitchin s’était lancé dans
l'étude de textes mythologiques provenant de différentes traditions
du monde entier, mais il était incompétent en la matière qu'il
interprétait librement à sa façon extravagante et il en avait conclu
que l'homme était probablement une création d'anciens
astronautes extraterrestres, suivant ainsi les notions occultes du
Nouvel Âge. Sa théorie insensée reposait sur
l'existence d'une planète imaginaire encore inconnue de notre système solaire,
à laquelle il attribua le nom étrange de «Nibiru». Or le nom Nibiru
n'existe pas chez les sumériens, il est une pure invention, une
fiction formulée pour séduire les crédules. Toutefois, selon la
définition qu'il en donne dans le contexte de sa théorie sur les
Anunnakis, nous obtenons plus d'information. La mythologie
sumérienne nous indique clairement que les Anunnakis ne sont pas des
extraterrestres imaginaires, mais les dieux de la mort qui ont le
pouvoir de juger l'âme des trépassés, notion très similaire que nous
retrouvons aussi chez les égyptiens et les anciens grecs. Ainsi le
terme Nibiru inventé par Sitchin ne désignerait pas une planète mais
«le séjour des morts», le Kur, qui se nomme Tartare chez les Grec,
la prison des dieux déchus comme les Titans et les Géants. Il est
évident que Sitchin ne connaissait aucunement la mythologie, il en
avait seulement que des notions superficielles et il se sabre
lui-même en utilisant le terme Nibiru dans le contexte qu'il lui
donne. Sa notion correspondrait plutôt au terme sumérien «Shibbu»
(serpent) qui indique la nature déchue de l'être humain rejeté de la
grâce et condamné aux enfers pour l'éternité. Les enfers sont des
lieux où, selon de nombreuses croyances, se rendent les âmes des
morts; chez les Égyptiens, à qui les Grecs paraissent avoir emprunté
leurs traditions à cet égard, il s'appelait l'Amenthès; chez les
Indiens, Patala et Naraka; chez les Perses, Douzakh; chez les
Scandinaves Nifheim; chez les Juifs, c'est le Shéol.
Les administrateurs du
Anti Nouvel Ordre Mondial expliquent très bien la fiction de
Nibiru: «La planète Nibiru n'a jamais été décrite pas les
Sumériens! Cette planète est sortie tout droit de l'imaginaire de
l'écrivain Zacharias Sitchin pour sa thèse apocalyptique. Il a
interprété à sa guise le mythe Babylonien de la Création, l'Enûma
Elish, en prenant le nom des dieux et en les faisant passer pour des
planètes. Dans aucun texte sumérien, n'est cité la planète Nibiru!
De plus Marduk n'est pas une planète dans l'univers sumérien mais le
titre d'un Dieu qui devait mettre en application le Marduku, cad un
ensemble de lois qui régissait le quotidien des divinités Anunna et
des bêtes humaines. Quand à la dite planète évoquée par les anciens
égyptiens, c'est Neb-Heru, terme chaldéen qui signifie Vénus.»
Or nous savons, selon le savant Alexandre Hislop dans son livre «Les
Deux Babylones», que le nom Vénus correspond à Astarté et Isis,
l'ancienne déesse de l'amour et de la guerre qui devint la Madone de
l'église catholique romaine. Hislop dévoile qu'elle était nulle
autre que Sémiramis, la mère et la femme de Nemrod qui fit
construire la Tour de Babel sous la direction de son père Cush (Chéop
en égyptien) qui fut déifié sous le nom de Hermès, le faux prophète
et père des dieux. Ainsi nous comprenons mieux le sens du mot Babel
qui en ancien Chaldéen signifie «la porte des dieux», c'est à dire
l'entrée de l'idolâtrie parmi les peuples de la terre, le même terme
signifiant en Hébreu «confusion» car l'aveuglement et le chaos
s'était répandue partout. En d'autres mots, la divinité du Dieu
unique fut bouleversée et attribuée à des hommes, des tyrans qui
dominaient sur les peuples par la force et la subtilité. Il est
évident, pour ceux qui connaissent l'histoire et la Bible, que les
rois des anciennes civilisations étaient considérés comme des dieux
et qu'ils étaient adorés ainsi par les peuples qu'ils gouvernaient.
Nous en avons amplement d'évidences dans les Saintes-Écritures.
Malgré toutes les évidences
scripturaires et historiques que nous avons sur le fait que la
planète Nibiru n'a jamais existée, les timbrés persistent dans leur
folie. Ils affirment que «ce nom était en réalité
emprunté à la civilisation sumérienne et signifie planète de
passage», lorsqu'en réalité le contexte dans lequel ils
l'utilisent décrit plutôt le passage de la vie à la mort, comme nous
avons vu plus haut. En aucune façon les Sumériens désignaient-ils
une dixième planète dans
notre système, et encore moins une douzième. Même s'ils étudiaient les astres dans leurs
idolâtries et qu'ils détenaient ainsi une certaine connaissance
astronomique sur les étoiles et les planètes, ils n'ont jamais
reconnu une dixième ou douzième planète sous le
nom de Niburu. En fait les sumériens connaissaient seulement
l'existence de sept corps célestes, comme le schéma plus bas le
démontre, cinq planètes si nous enlevons la Lune et le Soleil:
Français
|
Sumérien
|
Babylonien
|
Grec
|
Romain
|
Lune
|
Nanna
|
Sin
|
Séléné
|
Luna
|
Mercure
|
Nélo
|
Nabou
|
Hermes
|
Mercurius
|
Vénus
|
Inanna
|
Ishtar
|
Aphrodite
|
Venus
|
Soleil
|
Utu Babba
|
Shamash
|
Helios
|
Sol
|
Mars
|
Ereshkigal
|
Nergal
|
Arès
|
Mars
|
Jupiter
|
/
|
Mardouk
|
Zeus
|
Jupiter
|
Saturne
|
Ki
|
Nin-Urta
|
Kronos
|
Saturnus
|
|
Pour les
sumériens, l'univers visible se présentait sous la forme
d'une demi-sphère, dont la base était constituée par la
terre et la voûte par le ciel. Ainsi, ils désignaient
l'ensemble de l'univers comme étant "An-Ki": le «
Ciel-Terre ». La terre leur apparaissait comme un disque
plat entouré par la mer, cette mer où finissait leur
monde, sur les bords de la Méditerranée et au fond du
golfe Persique. Leur monde flottait, horizontalement,
sur le plan diamétral d'une immense sphère dont la
calotte supérieure était le ciel et dont la partie
inférieure devait former une sorte d'anti-ciel,
invisible, où ils localisèrent les enfers. Nous ignorons
l'idée qu'ils pouvaient se faire de la manière dont
cette sphère était composée. Le sumérologue Samuel Noah
Kramer suppose qu'ils croyaient que la voûte céleste
était en étain car les Sumériens le nommaient "métal du
ciel". Entre ciel et terre, ils présumaient l'existence
d'un troisième élément qu'ils appelaient « LIL », mot
dont le sens approximatif est "vent" (air, souffle,
esprit). Le Soleil, la Lune, les planètes et les étoiles
étaient faits, selon eux, de la même matière, seule
l’intensité de la lumière variait. Enfin, au-delà du
monde visible s'étendait de toutes parts un océan
cosmique, mystérieux et infini, au sein duquel se
maintenait immobile le globe de l'univers. |
On veux nous faire croire
que cette planète mythique a
reçu différents noms à travers les âges, que les Babyloniens et les
Mésopotamiens l’appelaient Marduk, ce qui signifie «grand Astre du
Ciel» ou «Roi des Cieux», et que les Égyptiens et les anciens Hébreux la
représentaient sous la forme d’un disque ailé à cause de son immense
orbite elliptique en forme d’ailes déployées. Or tous ceux qui
connaissent vraiment l'histoire savent que Marduk n'était pas une
planète, mais un roi qui avait été déifié et adoré comme un dieu.
Marduk correspond à Tammuz dans la Bible et celui-ci était, d'après
Alexandre Hislop (Les Deux Babylones), Nemrod qui fut le premier
grand Souverain de toute la terre après le Déluge de Noé:
«Et
Cush (Chaos, Cheops) engendra Nimrod (le Rebelle), qui commença à
être le grand Souverain de la terre. Il fut un puissant agresseur
contre YEHOVAH. C'est pour cela qu'on dit: Comme Nimrod, puissant
agresseur contre YEHOVAH. Et le commencement de son royaume fut
Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la régénération (Shinear)
(Gen. 10:8-10)». Dans ces passages, il est intéressant de
remarquer que «Calné» signifie littéralement «forteresse de Anu»,
nous indiquant que le royaume de Nemrod était la forteresse de Anu,
le père des dieux qui correspond à Cush, le père de Nemrod qui avait
été déifié et adoré comme un dieu, voir même le père des dieux car
il est celui qui engendra l'apostasie et l'idolâtrie parmi les
peuples. Son fils Nemrod et leurs descendants, c'est à dire la
royauté ou dynastie des rois qui provenait d'eux avaient tous été
déifié comme des dieux. Cela se voit clairement dans le texte des
Saintes-Écritures.
Selon Sitchin, la venue de
la planète Nibiru est mentionnée dans les textes cunéiformes de Sumer et
corroborée à la fois par la Bible et certaines traditions tibétaines
et hopis. Mais là notre timbré se foute le doigt dans l'œil, car la
Bible ne mentionne aucunement la planète Nibiru ni corrobore-t-elle
les enseignement insensés de Sitchin. Cela est suffisant pour nous
indiquer que Zacharia Sitchin est un menteur et un manipulateur et
que sa théorie a été conçue pour attrapée les crédules et les
cancres dans ses filets.
Il affirme dans son livre
que les habitants de cette mystérieuse planète étaient considérés
comme des dieux par nos lointains ancêtres, mais comme nous avons
indiqué, ceux qui furent considérés comme des dieux ne vivaient pas
sur une autre planète mais ici sur la Terre. Spécifions aussi qu'ils
étaient des êtres humains et non des reptiliens qui n'existent nul
part sauf dans l'imagination maladive des timbrés qui proposent une
telle absurdité.
L’histoire des Anunnakis est
racontée dans les nombreux livres de Sitchin et est digérée,
augmentée et spéculée sur un grand nombre de sites Internet. Mais, l’histoire
est essentiellement ceci: Il y a environ 450,000 années, Alalu, le
dirigeant déchu des Anunnaki sur Nibiru, s’est échappé de la planète
dans un vaisseau spatial et a trouvé refuge sur la Terre. Il a
découvert que la Terre avait beaucoup d’or, ce qui était nécessaire
à Nibiru pour protéger son atmosphère diminué. Ils ont commencé à
extraire l’or de la Terre, et il y a eu beaucoup de batailles
politiques parmi les Anunnaki pour le pouvoir. Puis, il y a environ 300,000
années, les Anunnakis ont décidé de créer une race de travailleurs en
manipulant génétiquement les primates de la planète. Le résultat a
été les homosapiens, nous. Finalement, la domination de la Terre a
été remise aux humains et les Anunnaki ont quitté, du moins pour le
moment. Sitchin relie tout ceci, et bien plus encore, aux histoires
des premiers livres de la Bible et les histoires des autres
anciennes cultures, en particulier celle des égyptiens.
C’est une histoire
étonnante, pour dire le moins. La plupart des historiens, des
anthropologues et des archéologues estiment tout ceci comme un mythe
sumérien, bien sûr. Mais les travaux de Sitchin ont créé un cadre
irréductible de croyants et de chercheurs qui prennent l’histoire à
leur valeur nominale. Et, certains d’entre eux, dont les idées ont
attiré une grande attention, grâce à l’Internet, font valoir que le
retour de Nibiru est tout proche, possiblement quelque part entre
maintenant et 2013 !
La critique principale qui
est faite à Sitchin est d'avoir un parti pris dans la traduction de
certains termes, surtout lorsqu'il s'agit d'un exemple parmi
d'autres de traduire des termes comme “Mou” par “machine volante”,
alors que d'autres chercheurs plus académiques et plus sains
d'esprit traduisent ce terme par le mot “nom”, c'est à dire
«renommée», comme il devait l'être. A plusieurs reprises donc,
Sitchin opta pour des traductions qui installaient un contexte
particulier aux récits sumériens, celui d'une civilisation
imaginaire de l'espace, de dieux pareils à des astronautes dotés
d'une technologie incroyable, des as du génie génétique, alors que
les traducteurs plus classiques et plus compétent établissent avec
les chroniques sumériennes, des interprétations symboliques,
hermétiques et historiques de ces récits obscurs, traduisant sans
doute, à l'instar de la mythologie grecque, les liens des hommes
avec les forces de la nature et du cosmos, mais aussi de l'histoire
cachée des anciennes civilisations dominées par des rois tyrans ou
despotes déifiés qui oppressaient les peuples.
RAPPORTAGE
SUR L'ESCROQUERIE
Sur le
Blog du paranormal et de
l'insolite, nous trouvons une traduction française d'un
rapportage anglais qui expose l'escroquerie de Zecharia Sitchin
comme un canular de méchant goût.
Sur Internet, des sites et
des vidéos étonnamment populaires annoncent que la planète Nibiru
s’approcherait dangereusement de la Terre en 2012 et déclencherait
de gigantesques cataclysmes. Est-ce possible? Et, d’abord, la
planète Nibiru pourrait-elle exister? En explorant Internet, on ne
manque pas d’être frappé par l’extrême rareté des informations
sérieuses concernant les catastrophes censées survenir en l’an 2012
(en français, elles sont pour ainsi dire inexistantes). Aussi, j’ai
eu l’idée d’examiner les fondements scientifiques de quelques-unes
de ces prophéties de malheur qui annoncent la fin du monde.
Je sais
pertinemment que la date du 21 décembre 2012 provient
d’une interprétation du calendrier maya, mais d’autres
théories se sont greffées à ce phénomène, le but de
l’amalgame étant probablement d’apporter un peu plus de
poids aux catastrophes annoncées. Après tout, ne dit-on
pas que l’union fait la force? Pour vous aider
à mesurer l’extraordinaire confusion dans les idées
relatives à l’an 2012, vous pouvez regarder une émission
de Denis Lévesque diffusée en février dernier:
vidéo 1 et
vidéo 2 (vous noterez la piètre prestation
du «vulgarisateur scientifique» qui tente de soutenir la
perspective conspirationniste). La vidéo ci-dessous, visionnée à elle seule plus de
600 000 fois sur Youtube, présente un bon condensé de
toutes les rumeurs se rapportant à un éventuel retour de
Nibiru.
Nibiru
chez les Sumériens
À l’origine de
cette interprétation catastrophiste de Nibiru se
trouvent des gens tels que
Zecharia Sitchin,
un pseudo-historien qui a publié une théorie excentrique
à partir de 1976, dans un premier livre intitulé «La
douzième planète». En disant se baser sur d’anciens
documents sumériens, Sitchin annonce que le système
solaire comporterait une dixième (douzième) planète (en réalité, on
devrait plutôt parler d’une neuvième planète depuis que
Pluton a été rétrogradé au rang de planète naine en
2006; la lune et le soleil étaient comptés comme des
planètes par les Sumériens) et que cette planète
inconnue serait habitée par une race d’extra-terrestres
évolués, les Anunnakis.
Mais comment les
Sumériens auraient-ils pu obtenir ces connaissances?
Simple, affirme Sitchin, les Anunnakis sont descendus
sur Terre pour instruire les humains. Mais Sitchin nous
réserve d’autres surprises, car il affirme que ces
Anunnakis auraient même créé la race humaine en
laboratoire, et ceci dans un but précis: nous utiliser
comme esclaves pour extraire l’or des mines terrestres,
un métal qui servirait à «réparer» l’atmosphère
défaillante de Nibiru (!). (Cette hypothétique création
de la race humaine par des extra-terrestres ne vous
rappelle rien? Il semble effectivement que l’individu
avec un chignon et un habit de cosmonaute se soit
grandement inspiré des élucubrations de Sitchin pour
bâtir sa secte, les Raëliens.)
Tout ceci est
pour le moins extraordinaire, surtout provenant d’un
diplômé en histoire de l’économie (source).
Il serait certainement plus intéressant et pertinent
d’avoir l’avis de vrais spécialistes des langues
anciennes. Heureusement pour nous, Michael Heiser a
étudié en détail les documents sur lesquels Zecharia
Sitchin base son invraisemblable théorie. Notons d’abord
que pour justifier l’existence d’une planète
supplémentaire, Sitchin s’appuie principalement sur son
interprétation, tout à fait personnelle, de la tablette
d’argile numérotée VA 243 (ci-dessous).
Sur la gauche,
entre la tête des deux premiers personnages, figure
l’origine des spéculations de Zecharia Sitchin. On peut
y observer une étoile à six branches entourée de onze
points. Sitchin y voit plutôt un soleil central et onze
planètes. Pourtant, Michael Heiser note que les
inscriptions cunéiformes (encadrées à gauche et à droite)
de la tablette VA 243 ne font aucunement référence à des
planètes ou même à l’astronomie en général.
Pis encore, le
symbole central – l’étoile à six pointes – est la
représentation que les Sumériens utilisaient toujours
pour illustrer une étoile (il existe également une
variante à huit pointes), et les onze cercles qui
entourent cette étoile seraient tout simplement d’autres
étoiles moins brillantes. Les Sumériens représentaient
le soleil par une étoile à quatre pointes agrémentée de
quatre ensembles de trois lignes courbes, le tout
entouré d’un cercle. Ce symbole est bien connu et se
retrouve – toujours sous la même forme – dans des
centaines d’illustrations sumériennes. L'étoile à six
pointes, symbole occulte de domination cosmique qui
représente Saturne (Satan en Chaldéen), est devenu le
symbole officiel de la nation d'Israël lors de la
captivité à Babylone: «Vous avez
porté le tabernacle de Moloch, et l'étoile à six pointes
de votre dieu Remphan (Saturne), des figures que vous
avez faites pour les adorer; c'est pourquoi je vous
transporterai au-delà de Babylone.» (Ac. 7:43).
Remphan serait le dieu des Rephaïm, race de géants qui
correspond aux Anakim (Anunnakis):
«Les Emim y habitaient auparavant; peuple grand, et
nombreux, et de haute taille, comme les Anakim; Ils
étaient réputés Rephaïm (géants) comme les Anakim; mais
les Moabites les appelaient Emim.» (Deu. 2:10,11).
Pour résumer: là
où il n’y a qu’un simple amas de douze étoiles, Sitchin
imagine une illustration du système solaire et base une
nouvelle théorie, incluant une histoire alternative de
l’humanité, sur cette simple méprise. Cela est d’autant
plus étonnant, souligne Heiser, que tous les textes
sumériens précisent clairement qu’il n’existe que cinq
autres planètes (en ne comptant pas la lune, le soleil
et notre bonne vieille Terre).
Concernant les
Anunnakis, Heiser enfonce un peu plus le clou en
remarquant que les textes sumériens ne dressent jamais
de lien entre ces «dieux extraterrestres» et
l’hypothétique «douzième planète» imaginée par Sitchin.
En outre, aucun document ne suggère même que les
Sumériens croyaient que Nibiru pouvait être habitée.
À travers sa
relecture bien personnelle de l’histoire, Zecharia
Sitchin proclame que Nibiru décrirait une orbite très
elliptique autour du soleil et qu’elle se rapprocherait
de la Terre tous les 3600 ans. Heiser n’a bien entendu
rien trouvé de tel dans les textes antiques et,
malheureusement pour Sitchin et les autres prophètes de
malheur, une période aussi longue signifierait que cette
planète se trouverait dans des conditions très peu
propices à l’apparition de la vie.
Une
planète X invisible…
La théorie des «anciens
astronautes» de Sitchin repose donc à la base sur une
fausse interprétation d’une tablette d’argile sumérienne.
À l’époque où nous disposons d’instruments astronomiques
sophistiqués, l’existence d’une nouvelle planète
s’avérerait toutefois beaucoup plus convaincante si on
pouvait l’observer directement ou au moins mesurer ses
effets gravitationnels.
Or, si la
planète Nibiru existait et qu’elle devait nous frôler en
2012, on aurait pu l’observer depuis longtemps. Et ce
n’est évidemment pas le cas. Sur son site
BadAstronomy.com, Phil Plait explique qu’une
éventuelle planète X massive ne passerait
certainement pas inaperçue; bien que les chiffres
varient, Nibiru est présentée comme une planète qui
aurait plusieurs fois la masse de la Terre:
«Si la
planète X devait être ici dans moins d’une décennie,
elle ne pourrait être éloignée de plus d’un milliard
de kilomètres environ. Même à cette distance, ce
serait l’un des objets les plus brillants du ciel.
Et même si elle était trop peu lumineuse pour être
observée à l’oeil nu, elle pourrait toujours être
visible en étant à des milliards de kilomètres.
Souvenez-vous que la petite planète Pluton est à 5
milliards de kilomètres et qu’elle peut être
aisément être détectée avec un équipement moderne.
Et Pluton est beaucoup plus petite que ce qu’on nous
dit de la planète X. Il est tout simplement
impossible qu’une grosse planète si proche de la
Terre ait pu échapper à la détection des astronomes
– même celle des astronomes amateurs [...] qui n’ont
aucune raison de mentir – pendant toutes ces
décennies.»
Comment
réagissent les prophètes de malheur face à cette absence
d’observation de Nibiru? Il y a plusieurs réactions
d’après les photos et les vidéos qu’on peut voir sur
Internet. Pour certains, Nibiru a déjà été photographiée
mais, en guise de preuves, on montre des photos du
soleil avec des réflexions internes dans les lentilles
(«lens flares») ou d’autres effets d’optiques. D’autres,
plus audacieux, montrent des photos de la Nasa qui
présentent des phénomènes très lointains et totalement
étrangers au système solaire, par exemple des nébuleuses
planétaires, en espérant que leur supercherie ne soit
pas dévoilée. Voir, par exemple, l’explication de
célèbres «photos
de Nibiru» diffusées par la Nasa (en
anglais, lire
Nibiru Pictures by NASA).
Un autre
argument, plus logique à première vue, veut que Nibiru
soit indécelable dans le spectre visible mais qu’elle
pourrait être observée dans l’infrarouge (on avance même
la thèse qu’il s’agirait d’une naine brune, qui ne
manquerait pas d’être détectée par ses effets
gravitationnels). Des prophètes de malheur, tels que
Mark Hazlewood, affirment que Nibiru a ainsi été détectée
par la Nasa en 1983.
Que s’est-il
donc produit en 1983? Lors d’une conférence de presse à
Washington, des scientifiques annonçaient la publication
d’une recherche qui, grâce au satellite IRAS, avait
identifié quatre sources infrarouges indétectables dans
le spectre visible. Pourrait-il s’agir d’une planète
inconnue? À l’époque,
raconte Tom Chester, qui travaillait sur ce
projet d’IRAS, les astrophysiciens évoquaient plusieurs
possibilités: des galaxies qui rayonnent plus dans
l’infrarouge que dans le visible, objets du système
solaire, naines brunes un peu au-delà du système solaire
ou quelque chose d’autre.
Ces
scientifiques ne connaissaient donc pas la nature de ces
sources infrarouges, qui ont été décrites comme des
«objets mystérieux» par les articles de journaux. Les
prophètes de Nibiru citent encore ce fait, comme s’il
venait supporter l’existence de cette planète X, mais
ils omettent de fournir la suite de l’histoire. En 1987,
un article (Soifer 1987, Annual Review of Astronomy
& Astrophysics, 25:187) dissipait le mystère en
décrivant la nature de ces quatre sources infrarouges:
il s’agissait de trois galaxies lointaines et d’un nuage
galactique qui émettait un rayonnement infrarouge. Il
n’y avait donc pas de planète massive inconnue dans le
système solaire. Fait étrange, ces résultats ne sont
jamais mentionnés par les conspirationnistes, si ce
n’est pour dire qu’il s’agirait d’un camouflage visant à
désinformer les populations.
et
sans gravité…
Une planète
Nibiru massive devrait non seulement être visible, mais
on devrait aussi voir ses effets gravitationnels sur les
autres planètes connues. Depuis une bonne quinzaine
d’années, avec les données précises que la sonde Voyager
a pu transmettre sur les planètes géantes, on sait qu’il
n’y a pas de planète massive au-delà de Pluton.
Dans un article
(Planet
X : No Dynamical Evidence in the Optical Observations)
publié en mai 1993 dans la revue The Astronomical
Journal, Myles Standish – un scientifique du Jet
Propulsion Laboratory de la Nasa – explique qu’il n’y a
tout simplement pas de perturbations inexpliquées dans
le comportement des planètes connues. Par conséquent, il
ne peut donc pas y avoir de planète supplémentaire
encore inconnue. Il serait intéressant de savoir ce que
les théoriciens de Nibiru pensent de cette démonstration
mais, étrangement, il ne la mentionne jamais.
Remarquez que
cette démonstration démolit déjà les futurs arguments de
gens qui, après avoir constaté l’absence d’événements
particuliers en l’an 2012, diront qu’ils ont peut-être
fait une erreur de calcul mais que Nibiru existe et
qu’elle reviendra plus tard qu’ils ne l’avaient prévu.
Le
canular Nibiru selon la Nasa
Si l’on veut
connaître l’opinion de la Nasa sur un sujet particulier,
il est préférable de se rendre sur son site plutôt que
de lire de vieilles coupures de journaux et de ne pas
chercher à connaître le dénouement des faits annoncés.
Le sujet de Nibiru étant souvent évoqué par le public,
des scientifiques de la Nasa ont été forcés de se
pencher sur ce mythe.
Dans la section
«Ask an astrobiologist» (demandez à un exobiologiste) du
site de la Nasa, les scientifiques se disent las de
répondre à des questions concernant ce qu’ils appellent
le «canular Nibiru», et précisent que les informations
qui circulent sur Internet sont évidemment fausses. Ils
démolissent au passage les mythes fréquemment avancés
par les conspirationnistes: la Nasa et les gouvernements
qui connaîtraient l’existence de cette planète menaçante
mais qui cachent la vérité pour éviter une panique
mondiale, l’observation de Nibiru grâce au télescope en
Antarctique, les photos d’autres phénomènes
astronomiques qu’on présente comme des preuves de
l’existence de Nibiru, etc. En terminant
ses réponses au sujet de Nibiru, David
Morrison fait une déclaration étonnante:
«Laissez-moi répéter encore que Nibiru est un
canular dont une secte fait la promotion. Elle
n’existe pas et ne nous menace certainement pas.»
Une
secte prédisait le retour de Nibiru pour 2003!
Pardon… vous
dites une secte? Le retour de Nibiru, ou de la planète
X, a en effet été annoncé à partir de 1995 par Nancy
Lieder, qui est à la tête de Zetatalk, un groupuscule
reconnu comme une secte. Nancy Lieder
prétend être en contact avec des entités de Zêta du
Réticule (ou Zeta Reticuli; vous vous souvenez de la
soi-disant carte stellaire qui aurait été aperçue par
Betty Hill?), qui lui auraient confié que l’approche
d’une planète inconnue provoquerait des cataclysmes sur
Terre vers le 15 mai 2003. (Une partie des archives de
Zetatalk est traduite en français
dans ce site: je vous préviens, c’est
plutôt effrayant).
Dans un rapport
de Zetatalk qui date de décembre 2007, Nancy Lieder
soutient encore que Nibiru s’approchera bientôt de la
Terre, et interprète le réchauffement planétaire et les
tremblements de Terre comme des effets secondaires d’une
planète X qui serait presque à nos portes…
Tous ces
éléments (est-il nécessaire de préciser qu’ils n’ont
aucun lien avec le passage d’une planète inconnue?) ont
été repris dans des vidéos dont certaines ont été
visionnées par des centaines de milliers d’internautes
sur Youtube, sans compter les autres sites de partage.
Qui aurait intérêt à répandre de nouveau de fausses
rumeurs sur un retour imminent de l’inexistante Nibiru?
Je vous laisse deviner…
Le 5 mai 2003, à
quelques semaines de la «fin du monde» annoncée par
Zetatalk et d’autres illuminés, David Morrison
écrivait sur le site de la Nasa qu’il n’y
avait pas plus de tremblements de terre qu’à l’habitude
et que rien de ce qui avait prévu par les prophètes de
malheur ne se produisait. Il terminait son court message
sur le retour de Nibiru de la façon suivante:
«Je me
demande combien de temps cette fiction pourra encore
durer alors qu’il est tout à fait évident qu’elle
est fausse. [...] Je présume cependant que les gens
qui sont à l’origine de ces absurdités se trouveront
des prétextes expliquant pourquoi leurs prédictions
ne se sont pas réalisées.»
J’ignore si
cette «prophétie» de David Morrison s’est réalisée mais
le fait est que certaines personnes ont reporté le
retour de Nibiru à l’an 2012 afin de pouvoir recycler
toutes les fausses rumeurs qui couraient à ce sujet
entre 1995 et 2003. Autre avantage pour les
catastrophistes et les conspirationnistes: ce recyclage
permet de faire coïncider ce retour imaginaire d’une
planète inconnue avec les autres mythes qui entourent la
fin d’un cycle du calendrier maya.
Arrêt de
la rotation et inversion des pôles
Des «théoriciens»
de la planète X vont même jusqu’à prédire des événements
et des chiffres précis, par exemple un arrêt de la
rotation de la Terre ou une inversion des pôles lors
d’un rapprochement de cette Nibiru imaginaire. À
l’émission de Denis Lévesque dont je vous parlais un peu
plus haut, Robert Lamontagne (astrophysicien à
l’Université de Montréal) explique que, pour faire
basculer une planète sur son axe, «il faudrait une
collision extrêmement violente» et, dans un tel scénario,
«à toute fin pratique, les deux objets se détruiraient».
Heureusement,
Robert Lamontagne nous rassure en ajoutant qu’il est
impossible qu’une planète de la taille alléguée de
Nibiru puisse s’approcher de la Terre sans qu’elle ne
soit détectée de nombreuses années à l’avance, aussi
bien par les professionnels que par les astronomes
amateurs (ce qui réfute d’ailleurs toute théorie de la
conspiration).
Comment des gens
ont-ils pu croire que l’axe de la Terre puisse un jour
basculer? L’astrophysicien estime que ces théoriciens
ont tout simplement confondu la notion d’inversion de la
polarité des pôles magnétiques (un phénomène qui existe
et qui se produit sur une période de plusieurs centaines
ou milliers d’années) avec une inversion des pôles
géographiques, ce qui serait une tout autre histoire.
D’après ce que
j’ai pu trouver sur le sujet, il se pourrait bien que
l’origine de
cette confusion remonte à des lectures du «prophète
endormi» Edgar Cayce, qui aurait évoqué à quelques
occasions un renversement physique de la Terre sur son
axe (à ce sujet, voir aussi, en anglais,
Edgar Cayce and 2012). Quant au fait qu’une
planète puisse arrêter sa rotation sur elle-même et
repartir de plus belle trois jours plus tard, c’est tout
simplement de la mauvaise science-fiction.
Qu’on l’appelle
Nibiru ou planète X, le concept d’un astre inconnu du
système solaire est plus que jamais apprêté à toutes les
sauces, et même récupéré par des mouvements «New Age» et
des sectes. Je vous invite à faire une recherche sur le
Web pour constater par vous-même l’ampleur des dégâts
car je n’ai pas l’intention de faire de la publicité
pour ces sites, au demeurant très faciles à trouver.
Dans ce
foisonnement d’interprétations insolites, j’ai déniché
une perle de mauvaise science-fiction: Nibiru serait en
réalité un gigantesque vaisseau spatial de la «quatrième
dimension appartenant à la Fédération galactique de la
Voie lactée» et «Nibiru est venue aider ses habitants à
s’élever vers la quatrième dimension en harmonisant leur
élévation vibratoire avec celle de la planète». Faut-il
s’inquiéter d’un tel amalgame?
APPEL AU BON
SENS
Il nous importe d'être un
peu plus réaliste en refusant de nous en tenir aux conceptions
insensées de Zecharia Sitchin et des timbrés qui suivent de tels
délires. «Si Nibiru existait», nous dit
John Philip C.
Manson, «elle aurait été suivie par des dizaines de milliers
d’astronomes depuis des années: on ne peut pas cacher une planète
qui entre dans le système solaire. Toute la construction de ce mythe
est absurde mais cette imposture est utilisée par de nombreuses
personnes sans scrupules pour se faire de l’argent par la vente de
livres angoissants et de vidéos très suggestives, ou des abris
anti-atomiques et autres maisons blindées, ou par des guides
spirituels qui “conseillent” les futurs “rescapés” sur la façon de
“survivre” à 2012. Il n’y a rien que nous pouvons faire pour arrêter
cette mystification inepte et scandaleuse, sauf essayer d’éduquer et
informer les gens crédules. Beaucoup de personnes comme moi sont
très en colère contre la manière dont ces charlatans et escrocs
utilisent le prétexte de la fin du monde 2012 pour monter un tel
canular pour effrayer les enfants et les adultes, mais il n’y a pas
de loi contre le mensonge dans les livres ou sur Internet, ou sur
YouTube, à part le délit d’abus de confiance.»
Tout n'est pas dit sur les
anciennes civilisations, beaucoup demeure encore inconnu de nos
jours. Quoique nous avons l'assurance que le monde d'avant le Déluge
de Noé possédait des connaissances prodigieuses aux niveaux de
l'astronomie, de la physique, de la biologie, et de plusieurs autres
sciences, beaucoup n'est que spéculations car nous ne détenons
aucunes preuves tangibles, sauf d'anciens écrits dont quelques uns
datent de milliers d'années. Nous ne nous opposons pas à la
possibilité que les hommes de ce temps possédaient même la capacité
de voyages interplanétaires, car il existe trop d'évidences dans les
anciens écrits pour l'indiquer. La Mahabarrata, par exemple, épopée
sanskrite de la mythologie hindoue, nous parle de char volant et de
vaisseaux spatiaux utilisés par les élites pour voyager dans l'air,
dans l'espace, et même sous l'eau. Ces engins mystérieux nommé des
Vimanas étaient propulsés par des moteurs à mercure et les détails
en sont donnés avec précision, même qu'ils étaient munis d'armes
terribles qui ressemblent beaucoup aux armes nucléaires de notre
temps. Impossible d'en arriver à une autre conclusion, la
description est trop vivide, ces engins étaient bien réels.
Cet objet
qui fut découvert dans une tombe Inca ressemble étrangement à un
engin volant, on ne peut en douter.
Néanmoins, du temps qu'un de
ces engins ne soit retrouvé dans des fouilles archéologiques, leur
existence demeure spéculative même si nous en avons l'assurance.
D'ailleurs, même si un de ces engins serait retrouvé, il est évident
que nos gouvernements en garderait le secret des peuples communs et
ne permettrons jamais que nous puissions le savoir. D'ailleurs tout
semble indiquer que c'est déjà chose faite, on ne peut cacher la
vérité pour toujours, il semblerait en effet qu'un ou plusieurs de
ces engins ont déjà été découverts et que nos gouvernements en ont
obtenus les moyens pour les répliquer. L'anti-gravité est la
nouvelle ou plutôt l'ancienne énergie sur lesquels ils travaillent,
et il semblerait, selon certaines informations qui ont été
dévoilées, qu'ils ont réussis et que nous sommes sur Mars depuis
1959. Il est évident que nous ne pouvons pas faire confiance à nos
gouvernements.
Depuis la Tour de Babel la science a toujours été réservé aux élites
de la société, il n'y a rien de nouveau sous le soleil à ce niveau.
Il en est de même pour les ruines d'anciennes civilisations sur
notre Lune et sur Mars, même que Vénus et Titan portent des
anomalies artificielles qui ressemblent énormément à des bâtiments,
mais qui nous le dira pour sur car nous avons que des photos prises
par des sondes spatiales, photos d'ailleurs, disons-le, qui ont été
embrouillées intentionnellement pour cacher ce qu'elles contiennent
mais dont certaines d'entres-elles ont été débrouillées par des
experts qui recherchent la vérité. Nous avons beau croire que les
gouvernements nous cachent ces choses, mais qui nous le prouvera
définitivement? Même avec l'évidence des photos, nous ne pouvons
rien. Du
temps que quelqu'un ne vienne à nous avec des preuves concrètes ou
que nos dirigeants admettent la vérité,
nous n'avons donc pas le choix que de demeurer au niveau de la
spéculation. Entre temps, toutes sortes de groupes et de sectes
utilisent cette information pour monter des thèses extravagantes
afin de s'enrichir sur le dos des crédules.
Chose certaine, il n'existe
aucune race d'extra-terrestres dans tout l'univers. Le seul être
intelligent que Dieu a créé est l'homme (l'être humain), il n'a pas
créé de reptiliens, de Gris, ou d'êtres semblables à des insectes ou
quelques autres monstres que l'on pourrait s'imaginer, comme nous
voyons dans des films de science-fiction. Toutefois il n'est pas
impossible que des êtres humains ont voyagés vers d'autres planètes
dans un passé lointain. Nous avons même l'indication dans la Bible
que la lignée de Caïn fut bannie de la terre pour habiter un monde
qui se nomme Nod, et ce qui est intéressant est que le mot Nod en
Grec signifie «planète», c'est à dire «un astre errant». Cette
planète, qui fut détruite mystérieusement dans un passé lointain,
aurait été située entre Mars et Jupiter et fut donnée le nom de
Vulcain par certains et Héphaïstos par d'autres. Néanmoins,
même là nous sommes limité aux mots d'un texte, nous n'avons aucune
preuve concrète de ce fait. Un ancien texte de la Cybèle de Cume
nous dit que la Tour de Babel fut construite dans le but que les
hommes puissent retourner parmi les étoiles. Le livre du prophète
Ésaïe contient un passage assez énigmatique qui se rapporte au même
fait: «Tu disais en ton cœur: Je monterai aux cieux, j'élèverai
mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la
montagne de l'assemblée, aux régions lointaines de l'Aquilon. Je
monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au
Très-Haut.» (És. 14:13,14). Si les hommes ont réussis à se
rendre sur d'autres planètes avant et après le Déluge, resterait-il
de leurs descendants qui y vivraient encore? Nous ne le saurons
probablement jamais, même si cela est grandement possible. Toutefois
Dieu dit dans le livre du prophète Abdias: «Quand tu élèverais
ton nid comme l'aigle, quand tu le mettrais entre les étoiles, je te
précipiterai de là, dit l'Éternel.» (Ab. 1:4).
Du temps que nos
spéculations se basent sur les Saintes-Écritures nous avons un frein
à notre imagination, autrement nous tomberions dans des exagérations
qui n'ont ni queue ni tête comme l'a fait Zecharia Sitchin avec sa
planète Nibiru imaginaire et sa race d'extra-terrestres d'Anunnakis.
Quelqu'un a déjà dit que la vérité est plus étrange que la fiction,
et nous le pensons aussi. Notre connaissance est peut-être limitée,
mais au moins nous avons la révélation des Saintes-Écritures sur les
choses essentielles et cela nous suffit. La connaissance de
l'histoire des anciennes civilisation est intéressante et importante
à un certain niveau, mais elle n'est pas essentielle et n'est pas
donnée à tous.
L'IMPORTANCE
DE LA MYTHOLOGIE
Aucun ne s'aurait imaginé
que la Mythologie est nécessaire pour obtenir une bonne
compréhension des Saintes-Écritures, pourtant c'est bien le cas
comme il le fut démontré à plusieurs reprises dans notre document.
Toutefois il faut toujours interpréter la Mythologie avec la Bible
et jamais la Bible avec la Mythologie, autrement on s'égarerait dans
un labyrinthe de théories sans fin. La mythologie est l'étude des
mythes produits au cours des âges et des civilisations au long de
l'histoire de l'homme. Par des parchemins et autres formes d'écrits,
comme les hiéroglyphes ou sculptures, l'histoire des récits de
civilisations disparues ont été déchiffrées pour nous permettre d'en
connaitre plus sur leurs croyances et rituels.
La mythologie existe
naturellement depuis la nuit des temps. Les grecs, les romains,
égyptiens... ont tous des dieux et déesses qui ont des rôles dans
leur mythologie. Les histoires mythologiques sont habituellement des
récits à propos de héros qui selon leurs mérites étaient favorisés
par les dieux, ou parfois ils leur nuisaient, comme dans le cas
d'Ulysse. Ils surpassaient ou étaient écrasés par les épreuves qui
se dressaient sur leur chemin, selon le bon vouloir des dieux.
Toute les civilisations on
des histoires mythiques. Ces mythes, étaient transmis de génération
en génération comme une tradition. Des histoires fabuleuses de héros
qui affrontent des bêtes mythiques comme le centaure, le cyclope ou
la méduse... qui parfois servaient à expliquer une morale. Souvent,
les récits racontaient de façon exagérée des évènements réels, ou
pour simplement expliquer des observation de la nature qu'ils ne
pouvaient pas comprendre. Le dieu du soleil produisait les éclipses
solaires, celui des vents les tornades et bien d'autres dieux
étaient responsables des autres cataclysmes naturels. La fertilité,
l'amour et bien d'autres simples faits étaient influencés par les
dieux. Des offrandes, des prières et autres rituels servaient à les
rendre indulgents et favorables pour la culture, les récoltes ou la
santé.
La mythologie est une
science extrêmement intéressante, elle contient une connaissance
profonde des anciennes civilisations cachée sous la signification
des mots, des images, et des symboles qui n'est pas accessible à
tous. Seulement ceux qui en sont donnés la clé peuvent pénétrer dans
ses mystères, et cette clé se trouve dans la science de l'étymologie
qui défriche la signification des termes originaux dans les textes
Hébreu et Grec des Saintes-Écritures. Cette base est ensuite
appliquée à d'autres anciennes langues et dialectes et utilisée pour
obtenir la connaissance de l'histoire ancienne. Très peu la possède,
mais un de ceux-là est sans l'ombre d'aucun doute, le grand savant
Alexandre Hislop qui écrivit «Les Deux Babylones». Nous sommes
reconnaissant que de tels hommes ont existés pour nous indiquer la
voie à suivre.
Toutes les mythologies des
peuples découlent des trois fils de Noé, Sem, Cham et Japhet,
reconnu comme les Titans originaux qui se partagèrent la terre. Ils
sont aussi à l'origine des trois races qui distinguent l'humanité:
Sem est le père de la race brune et celui qui détient la renommée de
Dieu et l'autorité spirituelle parmi les peuples; Cham est le père
de la race noire, le chaud, le brûlé, l'orgueilleux et le
fastidieux, celui qui est insoumis et moqueur, qui détient un
caractère enflammé et qui sème la violence et la sédition parmi les
peuples; et Japhet est le père de la race blanche, celui qui est
ouvert et élargit, celui qui est engraisser des bienveillances de
Dieu parmi les peuples. Les races de Sem et de Japhet étaient des
races bénites de Dieu; tandis que la race de Cham était une race
maudite qui portait une double malédiction, une de par Noé après le
Déluge et l'autre de par Caïn, le carbonisé, qui en fut l'origine
avant le Déluge. La terre entière fut divisée en trois parties, en
trois races, et en trois centres d'autorité qui devaient tous
répondre à l'autorité suprême de leur père, Noé, qui fut le
représentant officiel de Dieu sur la terre. Mais la race de Cham se
révolta et souleva les peuples contre la loi de Dieu et l'autorité
de Noé, ses dirigeants s'attribuèrent la divinité et furent adorés
comme des dieux, ils furent des maîtres dans la duplicité et la
séduction et inventèrent une religion opposée au seul vrai Dieu, une
contrefaçon de la vérité qui plaisait aux peuples. Ainsi nous dit
l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est
fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le
soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est
nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous.» (Ec.
1:9,10).
Un point important qu'il
nous faut considéré est de se rappeler que les peuples des
mythologies sumérienne, babylonienne, et égyptienne à cette époque,
était une race noire de géants littérale issue de Cham, fils de Noé.
Le gigantisme semble avoir été limité à cette race, toutefois cela
n'est pas conclusif, il y a beaucoup qui échappe à notre
compréhension à ce niveau. Son fils Cush était le père des dieux et
le frère de celui-ci, Mitsraïm, fondateur officiel de l'Égypte,
était le dieu des digues car son nom signifie «constructeur de
digue». Il est celui qui détourna le fleuve du Nil pour le faire
passer dans les montagnes afin de faire sécher les terres, car à
cette époque l'Égypte était un vaste marais, et il y fonda la ville
de Memphis et fit construire le complexe pyramidal de Téti ainsi
qu'un temple consacré à Anubis, le dieu Chacal, protecteur des
défunts qui était en réalité Osiris (Nemrod) déifié et revenu à la
vie comme fils d'Isis (Sémiramis). Leur frère Put était le dieu des
arcs, souverain de la guerre et maître des arts martiaux, et Canaan
était le dieu des marchands qui contrôlait tous les échanges de
pouvoirs, et tous les achats et les ventes parmi les peuples. Mais
le fils de Cush, Nemrod, géant renommé de par ses exploits, était le
rebelle de par la signification de son nom et père de la rébellion
parmi les nations de la terre à cette époque. Les trois fils de Noé
et Noé lui-même étaient regardé comme les plus grands dieux du
panthéon des peuples idolâtres. Ce fut en effet Sem, le fils de Noé,
qui jugea Nemrod pour son apostasie et le fit décapiter en douze
morceaux qui furent envoyé à tous les coins de l'empire comme
avertissement aux peuples de se repentir et de retourner au Dieu
vivant, le seul vrai Dieu qui créa le ciel et la terre. Malgré cela,
car le mystère de l'iniquité est très profond dans la nature humaine
déchue, il fut relevé à la stature de la divinité en son fils
reconnu comme sa réincarnation sous le nom de Marduk, et ainsi toute
sa postérité et succession royale fut déifiée et adorée comme des
dieux.
La mythologie des sumériens
est celle de la race de Cham, elle détient des rapports étroits avec
la mythologie des égyptiens et celle des babyloniens, au point que
les trois se complètent. Or An (en
sumérien), Anu (en akkadien), était considéré dans la
mythologie mésopotamienne comme le dieu du ciel, de la
végétation ainsi que de la pluie; il était le père de
tous les dieux. Bien qu'initialement considéré
comme le seigneur des dieux, il fut progressivement
supplanté par Enlil puis Marduk, jusqu'à être relégué à
un simple rôle de métaphore pour désigner les cieux. On
attribue souvent cette chute au déclin de la ville
d'Uruk (Érec - Gen. 10:10) qui était le lieu de son culte
principal, quoique sa forteresse était situé à Calné. Les Annunnakis désignait la classe dirigeante
des dieux qui détenaient le pouvoir sur la vie et sur la
mort. Les divinités étaient réparties en deux
groupes. D'un côté les Anunnakis, qui gouvernaient le
monde et résidaient sur les eaux (sur une île), de l'autre les Igigi,
chargés de pourvoir aux besoins matériel de la classe
supérieure et vivant sur terre (le Continent). Les décisions étaient
prises par le conseil des Anunnakis, supervisé par Anu,
le roi des dieux, puis plus tard par Enlil son
successeur. La puissance centrale des Anunnakis était en
toute probabilité l'île des Caphtorim (Gen. 10:14), car ce mot
signifie proprement «île en forme de couronne», ce qui contribua à
l'identifier comme l'ancien Continent d'Atlantide situé dans la
Méditerranée non loin de la Crête et plus particulièrement dans les
environs de Santorin. En ce lieu fut situé le trône officiel du roi
Atlas identifié par Alexandre Hislop comme Nemrod. Ce fut le centre
de son empire, un vrai paradis terrestre, mais comme nous savons,
chaque jardin à son serpent et celui-ci dominait sur le monde
entier, car le serpent, dont le mot signifie «l'illuminé, le
brillant», était Nemrod lui-même, le dieu Soleil.
Nous retrouvons aussi
qu'Inanna (Ishtar en akkadien, Isis en égyptien, Vénus en grec,
Madone en latin) est considérée comme la fille du dieu ciel An ou
Anu en Akkadien. Elle est identifiée par Alexandre Hislop comme
Sémiramis, la mère et la femme de Nemrod, car celui-ci maria sa
mère. Elle était considérée comme étant la plus belle femme qui n'a
jamais existée sur la face de la terre, et aussi la plus dangereuse
et la plus subtile. Elle fait partie de la triade des dieux
planétaires. Son symbole est l’étoile de Vénus et elle est la déesse
de l’amour et par extension de la guerre. Elle dépasse son père et
devient la déesse importante d'Uruk (Érec). Le sanctuaire d’Inanna à
Uruk s’appelle l’Eanna. Elle se présente comme une femme fatale et
on lui prête plusieurs aventures amoureuses. Dans un rituel
d'initiation dédié aux mystères et expliqué en termes figuratifs,
nous voyons qu'Inanna, souveraine du « Grand Royaume d’En Haut »,
décide de descendre aux enfers pour supplanter sa sœur aînée
Ereshkigal, souveraine du Monde Inférieur. Elle entre dans le palais
d’Ereshkigal, traverse les Sept Portes et arrive nue, dénuée de tout
pouvoir, devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (les Anunnakis),
qui la tuent. Les dieux sont informés, mais la récusent pour son
acte. Enki façonne et envoie cependant deux messagers asexués en
enfer, qui raniment Inanna avec le « breuvage de vie » et la «
nourriture de vie ». Obéissant à la loi selon laquelle quiconque
pénètre en Enfer ne peut revenir sur Terre, les Anunnakis ne la
laissent pas partir. Inanna doit fournir un remplaçant. Elle revient
sur terre accompagnée de démons et cherche un remplaçant. Après
diverses recherches, elle trouve Dumuzi confortablement installé sur
le trône de la cité et le désigne, par colère. Explication bien «
humaine » qui cache un mystère de la mort rituelle du roi pour
assurer la fertilité universelle. Dans la version akkadienne, Ishtar
et Tammuz (Sémiramis et Nemrod) sont les personnages du mythe. Il y
semble qu'Ishtar aille en enfer, après la mort de Tammuz qui avait
été décapité, pour ramener celui-ci. L’absence d’Ishtar stoppe toute
reproduction, ce qui panique les dieux et les poussent à la libérer.
Il n'est pas difficile de
voir que la racine du mot «Anunnaki» est «Anu». Or dans la Bible
«Anu» correspond précisément à «Anak» (Nom. 13:23,29,34; Deu. 9:2;
Jos. 15:14; 21:11; Juges 1:20). Ce terme signifie «le cou» dont
l'une des nuances est «l'allure», c'est à dire «l'apparence». Tandis
que le mot «Anunnaki» correspond précisément au mot «Anakim» (Deu.
1:28; 2:10,11,21; 9:2; Jos. 11:21,22; 14:12,15), terme qui signifie
«grand cou», c'est à dire «de grande apparence». La Bible affirme
clairement qu'il s'agit d'une race de géants: «Et ils décrièrent
devant les enfants d'Israël le pays qu'ils avaient exploré, en
disant: Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer, est un pays
qui dévore ses habitants, et tous ceux que nous y avons vus, sont
des gens de haute stature. Et nous y avons vu les géants, enfants d'Anak,
de la race des géants; et nous étions à nos yeux comme des
sauterelles, et nous l'étions aussi à leurs yeux.» (Nom. 13:33,34).
Il n'y a aucun doute que les Anunnaki et les Anakim sont exactement
le même peuple, et il est évident qu'ils ne sont pas des
extra-terrestre qui vivaient sur une planète imaginaire du nom de
Nibiru, mais des hommes d'une grande stature qui vivaient ici sur
notre bonne vieille terre.
La théorie de Zecharia Sitchin
n'a aucun support bibliquement ni historiquement, elle est une pure
fiction qui attire seulement ceux qui ont soifs pour de telles
absurdités, car elle engendre le goût du mystère et de l'inconnu qui
excite la curiosité de l'homme. Elle doit être rejetée et condamnée
comme une imposture qui déforme l'histoire et la vérité des
Saintes-Écritures.
A Christ seul soit la Gloire |