JÉSUS-CHRIST, FILS DE DAVID

par Jean leDuc

 

 

QUI EST JÉSUS ?

 

L'ABOUTISSEMENT DU TEMPS

 

LA DÉSIGNATION DE FILS DE DAVID

 

AFFIRMATION DE LA DIVINITÉ DE CHRIST

 

MARIE, MÈRE DE JÉSUS, DE LA TRIBU DE JUDA

 

 


 

QUI EST JÉSUS ?

Qui Jésus proclamait-il être? Qui la Bible déclare-t-elle qu'Il était? Premièrement, examinons les paroles de Jésus dans Jean 10:30: "Moi et le Père nous sommes un". À première vue, cela ne ressemble pas à une proclamation d'être Dieu. Toutefois, examinez la réaction des Juifs à cette déclaration: "Ce n'est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu" (Jean 10:33). Les Juifs ont reconnu la déclaration de Jésus qui se disait Dieu, ils ne pouvaient saisir que l'Esprit Éternel qu'ils connaissaient comme Père puisse prendre un corps de chair et être parmi eux comme Fils unique de Dieu. Même de nos jours un grand nombre refusent d'accepter que Jésus est l'enveloppe visible du Dieu invisible qui s'était révélé aux Juifs sous Moïse comme Père Éternel. Ils préfèrent se donner à des conjectures sophistiquées par lesquelles ils déclarent qu'il y a trois personnes distinctes en Dieu. Dans les versets suivants, Jésus ne corrige jamais les Juifs en disant, "Je ne me déclare pas Dieu". Cela indique que Jésus était réellement Dieu en déclarant: "Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10:30). Le passage de Jean 8:58 est un autre exemple. Jésus a proclamé, "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, JE SUIS." Encore une fois, les Juifs lui répondirent en prenant des pierres pour le lapider (Jean 8:59). En s'identifiant comme "JE SUIS", Jésus s'applique directement à lui-même le nom de Dieu mentionné dans l'Ancien Testament (Exode 3:14). Pourquoi les Juifs voulaient-ils encore le lapider s'Il n'avait pas dit quelque chose qui semblait blasphématoire, notamment se déclarer Dieu? La situation est tellement grave que nous voyons dans Jean 8:24 que ceux qui ne reconnaissent pas Jésus comme étant le Dieu Tout-Puissant, le Père Éternel dont le nom est JE SUIS, vont périr dans leurs péchés, et nous savons que cela implique presque tous ceux qui se disent chrétiens dans le monde entier. Ils ne comprennent pas que Jésus parle du Père (v.27) dans ce passage, que «le Père et Lui sont UN», et UN demeurera toujours le contraire de plusieurs. Autrement il aurait fallu que Jésus dise: «Le Père et moi, nous sommes DEUX d'un même accord, d'une même pensée», et cela n'est pas le cas. Nous voyons aussi que pour les Juifs, l'expression «Fils de Dieu» n'avais pas le sens de distinguer un fils de son père comme nous voyons dans la race humaine, mais détenait un sens spirituel qui indiquait une manifestation dans la chair. En d'autres mots l'expression Fils de Dieu signifiait que Dieu se manifesta dans la chair et cela était un blasphème pour eux, car cela attribuait la divinité à un homme: «Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu'étant homme, tu te fais Dieu (Jn. 10:33).» Des millions et des millions de gens qui se disent chrétiens s'en vont en enfer Bible à la main à cause qu'ils refusent de reconnaître cette vérité essentielle à leur salut, se réjouissant et se moquant de cet avertissement du Seigneur Jésus dans Jean 8:24 qu'ils tordent à leur guise afin d'éviter la condamnation qui leur est assurée.

Nous voyons aussi que Jean 1:1 dit que "la Parole était Dieu", que Jean 1:14 dit que "la Parole a été faite chair". Ceci indique clairement que Jésus est Dieu fait chair et non pas le Fils de Dieu fait chair (1 Tim. 3:16). Aussi, le fait que le même texte dit que «la Parole était avec Dieu» a contribué à ce que plusieurs établissent une fausse distinction entre Dieu et la Parole dans le but de maintenir leur doctrine chimérique de la trinité ontologique. Mais dans le Grec il n'y a aucune distinction, car notre conjonction «avec» ou «PROZ» porte aussi la signification de «présence» et «expression», nous indiquant que la Parole est la Présence unique de Dieu dans le sens qu'elle est la splendeur de Dieu, l'expression de sa gloire. Encore nous voyons que Thomas, le disciple, à déclaré à Dieu, "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20:28). Jésus ne l'a pas corrigé. L'apôtre Paul le déclare comme, "notre grand Dieu et Sauveur de nous tous, Jésus Christ" (Tite 2:13). L'apôtre Pierre dit la même chose: "notre Dieu et Sauveur Jésus Christ" (2 Pierre 1:1). Nous avons aussi la pleine révélation de l'identité de Jésus dans l'Épître aux Hébreux, "Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité". Même les prophéties de l'Ancien Testament annoncent à propos de Jésus sa divinité en affirmant qu'il est le Père Éternel qui se manifestera dans la chair: "Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix." Nombreux sont ceux qui cherchent à contredire cette vérité essentielle à leur salut en raisonnant les Écritures pour leur faire dire autrement, car ils n'ont pas reçu la révélation du Seigneur Jésus à propos de son identité: «
Toutes choses m'ont été données par mon Père; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler (Luc 10:22
, ils ne sont donc pas des siens mais de l'ennemi, car s'ils seraient des siens ils connaîtraient que Jésus est la seule et unique Personne en Dieu, qu'il est le Père manifesté dans la chair comme Fils de Dieu. Les distinctions qui existent entre le Père et le Fils ne sont pas des distinctions de personnes, mais des distinctions entre la chair et l'Esprit. Dieu est Esprit et a prit un corps de chair, voila la distinction, l'Esprit Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS, se manifesta dans la chair et se révéla à nous sous le nom de Jésus, le Messie, fils de David, de la tribu de Juda.

 

Pourquoi la question sur la véritable identité de Jésus est-elle si importante? Qu'importe-t-il de savoir si Jésus est Dieu ou non? La plus importante raison pour qu'il soit essentiel que Jésus soit vraiment Dieu est que, s'Il n'était pas vraiment Dieu, Sa mort ne serait pas suffisante pour payer le prix des péchés de ses élus. Seul Dieu peut payer un prix si infiniment grand (Romains 5:8; 2 Corinthiens 5:21). Jésus devait être Dieu pour être en mesure de payer notre dette. Jésus devait être un homme afin de pouvoir mourir. Le salut n'est possible que par la foi en Jésus-Christ ! La divinité de Jésus-Christ est la raison pour laquelle Il est le seul chemin pour le salut. La divinité de Jésus est la raison pour laquelle Il peut proclamer: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6). Que nul ne peut aller au Père sans Jésus est une autre indication qu'on ne peut dissocier le Père et le Fils et en faire deux personnes distinctes, car le Père est dans le Fils qui est son enveloppe visible. Le salut devient impossible à tous ceux qui divisent Dieu ainsi, car ils se divisent eux-mêmes de Dieu et de la vérité et ils assurent leur perte: «C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS YEHOVAH, vous mourrez dans vos péchés (Jn. 8:24; Bible Épée).
 

L'ABOUTISSEMENT DU TEMPS

Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham. C'est une liste d'ancêtres qui s'étale sur environ 2000 ans. Cette longue liste de noms nous fait comprendre que Jésus est quelqu'un d'important. Dans la généalogie de Jésus nous avons le résumé de toute l'histoire du peuple juif: les patriarches, Abraham, Isaac et Jacob; les douze tribus, avec Juda et ses frères; tous les rois qui descendent de David; la destruction de Jérusalem et le retour de l’exil; puis une foule d’inconnus que la grande histoire a laissés de côté. A travers toutes ces années, Dieu préparait le moment où il entrerait dans le monde comme le Messie promis depuis le temps d'Adam et Ève (Gen. 3:15). Ce n'est pas un hasard si Jésus est né du temps de César Auguste. Lorsque les temps furent accomplis, Dieu se manifesta comme son seul Fils engendré, c'est l'aboutissement du plan de Dieu selon son décret éternel.

 

Comme Roi, nous voyons dans la généalogie de Jésus-Christ, fils de David, que Dieu avait promis à David un trône éternel. Et effectivement, de David à Yékonia, les ancêtres de Jésus-Christ sont tous des rois. Ensuite est venue la déportation, et la dynastie de David a disparu. La promesse de Dieu serait tombée a l'eau. Sauf que les prophéties disaient que Dieu enverrait un deuxième David qui serait le Sauveur de son peuple. Ce fils de David, le peuple d'Israël l'attendait mais n'a pu le reconnaître: «Il était dans le monde, et le monde a été fait par Lui; mais Lui le monde ne l'a pas connu. Il est venu chez les siens; et les siens ne l'ont point reçu (Jn. 1:10,11)». Mais il y a aussi quelque chose de merveilleux que la grande majorité des gens ne comprennent pas par rapport à ce que Dieu enverrait un deuxième David, concept qui leur a complètement échappé. Ce fait est que le nom de David signifie littéralement «Bien-Aimé» et au baptême de Jésus nous entendons la voix de Dieu déclarer que Jésus est son Bien-Aimé: «Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui JE SUIS pleinement satisfait (Mat. 3:17)». Nous ne pouvons avoir de plus belle preuve que Jésus est le deuxième David et qu'il en est un descendant, et cela porte l'approbation de Dieu que personne ne peut contester. Ceci est la confirmation que Jésus est le Roi des rois. Tout comme David fut oint roi par le prophète Samuel, Jésus fut oint Roi par le Saint-Esprit à son baptême qui débuta aussi son ministère de Souverain Sacrificateur envers son peuple élu d'entre tous genres d'hommes, et non pour tous les hommes.

 

La généalogie de Matthieu montre comment la royauté a été transmise jusqu'à Jésus. Joseph n'était pas le père biologique de Jésus, mais bien son père légal. Il s'agit donc de la transmission d'un héritage. Si on fait des comparaisons ailleurs dans la Bible, on constate que Matthieu ne tenait pas à nommer tous les pères biologiques. Il voulait montrer comment Jésus est devenu l'héritier d'un trône. Les promesses faites au roi David se réalisent en Jésus-Christ. La naissance de Jésus n'était pas celle d'un roi, encore moins sa vie et sa mort. Et pourtant il disait aux gens: Aujourd'hui, avec moi, le Royaume de Dieu est venu. Devant le procurateur Pilate, on voit que Jésus déclare ouvertement qu'il est Roi (Jn. 18:33-37). On aurait aimé qu'il soit un roi libérateur. Mais il est venu incognito comme il l'avait désigné dans son décret éternel et comme il le dit si souvent dans ses paraboles.

 

LA DÉSIGNATION DE FILS DE DAVID

Le titre de «fils de David» fut le premier qu'il accepta. La famille de David était, a ce qu'il semble, éteinte depuis longtemps; les Asmonéens, d'origine sacerdotale, ne pouvaient chercher à s'attribuer une telle descendance; ni Hérode, ni les Romains ne songent un moment qu'il existe autour d'eux un représentant quelconque des droits de l'antique dynastie. Mais depuis la fin des Asmonéens, le rêve d'un descendant inconnu des anciens rois, qui vengerait la nation de ses ennemis, travaillait toutes les têtes. La croyance universelle était que le Messie serait fils de David et naîtrait comme lui à Bethléhem. À plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, nous entendons les foules qui suivaient Jésus s’écrier: «Fils de David !» Pour la plupart des gens de notre génération, cette expression n’a pas de sens particulier. Cependant, pour tous ceux qui connaissent bien les Écritures Saintes, cette expression est porteuse d’un sens tout à fait unique. Ce titre figure dans les prophéties de l’Ancien Testament pour désigner le Messie. D’ailleurs, le père terrestre de Jésus ne s’appelait pas David, mais bien Joseph. David, quant à lui, est ce roi israélite qui a vécu quelques neuf ou dix siècles avant Jésus. Il y a une raison pour laquelle le titre messianique est «Fils de David». D’abord, les prophéties annonçaient que le Messie naîtrait de la lignée familiale du roi David. Sur le plan généalogique, il s’avère effectivement vrai que Jésus fut le descendant de la lignée royale davidienne.

 

Pour avoir le droit de porter le titre de «Fils de David», Jésus devait donc être un descendant du roi David. Mais il n’y a pas que cela, le Messie devait remplir plusieurs conditions liées aux prophéties de l’Ancien Testament. Comme vous le devinez peut-être, du temps de Jésus, soit près de mille ans après le roi David, il y avait des milliers d’hommes qui descendaient de David. Comment donc reconnaître le vrai Messie à travers cette masse potentielle de messies? À ce moment-ci, revenons à ces foules qui suivaient Jésus. Il semble évident que ces gens ont très rapidement repéré que Jésus était bien celui que les Écritures annonçaient d’avance. Et comment l’ont-ils reconnu? La reconnaissance messianique de Jésus ne fut pas le fruit d’un emballement émotionnel. Nous devons savoir que les Juifs qui vivaient à cette époque-là étaient tous instruits dans les textes de l’Ancien Testament, chaque famille avait l'obligation d'instruire ses enfants dans les principes de la loi, et cela de génération en génération. Ils savaient exactement quels seraient les faits par lesquels ils pourraient reconnaître le Messie. Voici d’ailleurs un des textes de l’Ancien Testament qui décrivait clairement la vie et les activités du Messie: «L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance (Es. 61:1)». Ce passage n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres qui aurait permis aux Juifs de reconnaître leur Messie. Ainsi, lorsque la foule a vu Jésus guérir des gens et faire du bien aux malheureux, elle ne pouvait faire autrement que de l’associer directement au Messie attendu. Entre autres, ce phénomène s’est produit dans l’Évangile de Matthieu (12: 22-23) alors que Jésus venait tout juste de guérir un aveugle et muet. «Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Toute la foule étonnée disait: N’est-ce point là le Fils de David?»

 

AFFIRMATION DE LA DIVINITÉ DE CHRIST

Dans l’Évangile de Marc, Bartimée est le seul à donner explicitement à Jésus le titre de fils de David (Jésus va attribuer aux scribes l’opinion selon laquelle le Messie est fils de David, mais certains détracteurs cherchent malicieusement à démontrer par cela que Jésus lui-même semble remettre en question cette appellation dans Mc. 12:35-37: «Et comme Jésus enseignait dans le temple, il dit: Comment les scribes disent-ils que le Christ est Fils de David? Car David lui-même dit par le Saint-Esprit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l'appelle Seigneur, comment est-il son fils? Et une grande multitude prenait plaisir à l'écouter.» Or non pas que Jésus contredit leur affirmation qu'il est le fils de David, car il renierait par ce fait même qu'il est le Messie si longtemps attendu par Israël, mais sa question a pour but spécifique de poser un problème embarrassant à ses interlocuteurs. Comment le Christ peut-il être à la fois le fils et le Seigneur de David (voir aussi Ps. 89. 3, 4, 23, 36)? Ils ne savent l'expliquer et leur orgueil les empêche de demander la réponse au Messie lui-même qu'ils refusent de reconnaître. Car c'est à cause de son rejet que le fils de David va occuper la position céleste que lui attribue le Ps. 110. Ils ne remarquent point que par cette question Jésus affirme que le Messie attendu est Dieu lui-même manifesté dans la chair dans la lignée du roi David. Cette déclaration de sa divinité est tellement importante pour la foi chrétienne que l'apôtre Jean nous dit: «Qui est menteur, si ce n'est celui qui nie que Jésus est le Christ (le Messie)? Celui-là est l'antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n'a pas non plus le Père; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père (1 Jn. 2:22,23). Celui qui affirmerait que Jésus n'a pas de descendance biologique, affirmerait ainsi que Jésus n'est pas le Messie et qu'il n'est pas Dieu manifesté dans la chair, démontrant que cette personne est un antichrist et un ennemi de la vérité. De tels imposteurs existent encore de nos jours, dont un en particulier, Edgard Hirschler, qui se nomme aussi Nephtalin et Eugène Disette, un faux prophète dangereux qui cherchent à séduire les gens avec de tels prétentions infernales. Non seulement cela, mais il injure ceux qui proclament la vérité avec toutes sortes de diffamations, blasphémant ainsi contre le nom de Christ: «Si l'on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux; car l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous (1 Pi. 4:14; Bible Ostervald). La condamnation de ce faux chrétien est ainsi assuré, comme nous dit Jude: «Mes bien-aimés, comme je m'étudie entièrement à vous écrire du salut [qui nous est] commun, il m'a été nécessaire de vous écrire pour vous exhorter à soutenir le combat pour la foi qui a été une fois donnée aux Saints. Car quelques-uns se sont glissés [parmi vous], qui dès longtemps auparavant ont été écrits pour une telle condamnation; gens sans piété, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renoncent le seul Dominateur Jésus-Christ notre Dieu et Seigneur (Jude 3,4; Bible Martin). Un autre faux chrétien, un nègre dit évangélique en France du nom de Waddle, sème le même poison que le premier. Ce personnage odieux, rapace et malfaisant, fait même du piratage informatique contre ceux qui osent l'exposer pour ce qu'il est. Cette doctrine abominable circule surtout au seins des mouvements évangéliques à tendances extatiques et mystiques comme les Pentecôtistes et les Charismatiques, nids infestes de vipères qui s'amusent à déformer la vérité. Mais il y a aussi un autre genre de déformateurs plus subtils que ces deux derniers. Ceux-ci déclarent que Jésus est le Fils de Dieu, deuxième personne d'une trinité chimérique, qui se serait manifesté dans la chair, contredisant ainsi les Écritures qui affirment que «Dieu a été manifesté dans la chair (1 Tim. 3:16)» et non que «le Fils de Dieu s'est manifesté dans la chair». Selon les Écritures, Jésus est le Fils de Dieu et non Dieu le Fils. La nuance ici est subtile et dangereuse et en a séduit un très grand nombre pour lesquels la Parole de Dieu n'est pas l'autorité finale de leur foi, mais les spéculations de leurs faux raisonnements qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Eux aussi portent leur condamnation: «Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d'eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses; mais depuis longtemps leur condamnation ne s'arrête point, et leur perdition ne sommeille point (2 Pi. 2:1-3).»

 

La tradition juive, de manière quasi unanime, considérait que le Messie serait un descendant de David (voir, par exemple: És 9, 5-6; 11,1; Jr 23,5-6; 30, 9 etc…); cette opinion se manifeste aussi dans la littérature extra-biblique (voir, par exemple: Psaumes de Salomon 17, 21-43). Appeler Jésus fils de David, c’est certainement beaucoup plus que constater un fait historique: Jésus appartient à la descendance du grand roi. D’ailleurs, après 1000 ans, il devait y avoir de très nombreux descendants de David dans le peuple juif. Cette appellation avait sans aucun doute une portée messianique. En la mettant dans la bouche de Bartimée, Marc ajoute un élément nouveau à la découverte progressive de l’identité de Jésus. En même temps, il prépare la scène suivante, celle de l’entrée triomphale à Jérusalem; à cette occasion la foule acclamera Jésus en criant: «Béni soit le royaume qui vient, de notre père David (Mc 11,10). Comme partout ailleurs dans son évangile, Marc ne précise pas d’où Bartimée tirait sa connaissance de Jésus. Sa prise de parole, à ce moment précis, oriente le lecteur vers le caractère messianique de Jésus qui sera au cœur du drame de la Passion (voir, par exemple, la question du grand prêtre à Jésus: «Es-tu le Christ, le fils du Béni? Mc 14,61».

 

MARIE, MÈRE DE JÉSUS, DE LA TRIBU DE JUDA

Nous allons nous pencher dans ce chapitre sur les affirmations faites par rapport à la tribu d’appartenance de Marie, la mère de Jésus de Nazareth. Certains disent qu'il n’y a aucun verset dans l’évangile de Luc qui affirme que Marie est une descendante du Roi David. Selon eux, il n’y a aucun verset dans le Nouveau Testament qui affirme cela. D'autres ajoutent que Marie était de la tribu de Lévi et non de Juda. Contrairement à ce qui est affirmé par un grand nombre de détracteurs, l’évangile de Luc nous apprend que Marie est en réalité une descendante du Roi David et donc de la tribu de Juda. En effet, l'ange Gabriel en annonçant à Marie la naissance prochaine de son fils lui dit «Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père (Luc 1:32) Ceci montre clairement que Marie était de la tribu de Juda et descendante de David par Salomon puisque son fils aura le trône de David son père. L’exigence essentielle pour s’asseoir sur le trône de David était d’être de la tribu de Juda et descendant de David par Salomon: «Le roi David se leva sur ses pieds, et dit: Écoutez-moi, mes frères et mon peuple! J'avais l'intention de bâtir une maison de repos pour l'arche de l'alliance de l'Éternel et pour le marchepied de notre Dieu, et je me préparais à bâtir. Mais Dieu m'a dit: Tu ne bâtiras pas une maison à mon nom, car tu es un homme de guerre et tu as versé du sang. L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi dans toute la maison de mon père, pour que je fusse roi d'Israël à toujours; car il a choisi Juda pour chef, il a choisi la maison de mon père dans la maison de Juda, et parmi les fils de mon père c'est moi qu'il a voulu faire régner sur tout Israël. Entre tous mes fils - car l'Éternel m'a donné beaucoup de fils - il a choisi mon fils Salomon pour le faire asseoir sur le trône du royaume de l'Éternel, sur Israël. Il m'a dit: Salomon, ton fils, bâtira ma maison et mes parvis; car je l'ai choisi pour mon fils, et je serai pour lui un père. J'affermirai pour toujours son royaume, s'il reste attaché comme aujourd'hui à la pratique de mes commandements et de mes ordonnances (1 Chroniques 28: 2–7)».

 

Quand la Bible introduit l’histoire du règne de certains rois de Juda, il est souvent indiqué la conformité ou non de leurs comportements par rapport à celui de David leurs père. Ceci n’est pas le cas pour les rois qui ont dominés sur Israël puisqu’ils ne descendaient ni de David, ni de Salomon: «La dix-huitième année du règne de Jéroboam, fils de Nebath, Abijam régna sur Juda. Il régna trois ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Maaca, fille d'Abisalom. Il se livra à tous les péchés que son père avait commis avant lui; et son coeur ne fut point tout entier à l'Éternel, son Dieu, comme l'avait été le coeur de David, son père (1 Rois 15 : 1 – 3) .» «La seconde année de Joas, fils de Joachaz, roi d'Israël, Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, régna. Il avait vingt-cinq ans lorsqu'il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Joaddan, de Jérusalem. Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, non pas toutefois comme David, son père; il agit entièrement comme avait agi Joas, son père (2 Rois 14 : 1 – 3).» « La troisième année d'Osée, fils d'Éla, roi d'Israël, Ézéchias, fils d'Achaz, roi de Juda, régna. Il avait vingt-cinq ans lorsqu'il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Abi, fille de Zacharie. Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, entièrement comme avait fait David, son père (2 Rois 18 : 1 – 3).»

 

Marie était donc sans aucun doute de la tribu de Juda, de la lignée de David par Salomon puisque son fils allait s’asseoir sur le trône de David son père. Si Marie était de la tribu de Lévi, Gabriel n’aurait pas indiqué la filiation de son fils au Roi David. A ce qu’il semble, le père de Marie était marié à une lévite, car la Bible affirme que Élisabeth, la mère de Jean Baptiste était cousine à Marie: «Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth (Luc 1 : 5).» «Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n'est impossible à Dieu. Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta (Luc 1 : 36) Mais, ceci n’implique nullement que Marie était de la tribu de Lévi. Les Écritures nous donnent l’exemple d’Aaron, le frère de Moïse qui était marié à une fille de la maison de Juda. Nulle part dans les Écritures il n’est affirmé que les enfants d’Aaron étaient de la tribu de Juda. Ils étaient tous des lévites et n’avaient pas été compté dans la tribu de Juda: «Aaron prit pour femme Élischéba, fille d'Amminadab, soeur de Nachschon; et elle lui enfanta Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar (Exode 6:23).» «Juda engendra de Thamar Pharès et Zara; Pharès engendra Esrom; Esrom engendra Aram; Aram engendra Aminadab; Aminadab engendra Naasson; Naasson engendra Salmon; (Matthieu 1:3–4).»

 

De même, le père de Marie qui était de la maison de David, ainsi qu’il ressort de Luc 1: 35, a sa fille qui sera comptée dans tribu de Juda et non de Lévi même s’il était marié à une Lévite. En plus de cela, Zacharie, père de Jean Baptiste et époux d'Élisabeth, chez qui Marie demeura trois mois, béni le Seigneur de ce qu'il a suscité un sauveur dans la maison de David (Luc 1:67-69): «Zacharie, son père, fut rempli du Saint Esprit, et il prophétisa, en ces mots: Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple, Et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur...»


Comme il est probable que Marie avait eu à raconter à Elizabeth et Zacharie l'entrevue qu'elle avait eu avec Gabriel, Zacharie s'il comptait Marie dans la tribu de Lévi n'aurait jamais parlé du Sauveur étant dans le sein de celle-ci comme étant de la maison de David. Dans son discours, il est clair que Zacharie ne parle pas de Jean Baptiste (du moins pas avant le verset 76) à cause du fait que celui-ci était né d'un père et d'une mère qui étaient de la tribu de lévi. Ainsi, bien qu'au courant du lien de parenté qui unit sa femme à Marie, Zacharie la considère comme faisant partie de la maison de David. Il ressort de ce qui précède que Marie était de la tribu de Juda, de la maison de David et de la lignée de Salomon.
Nous avons déjà pu constater que Marie est descendante de David (donc de la tribu de Juda), puisqu'en Luc où est enregistré la généalogie de Marie, (présentée avec Joseph agissant en tant que représentant masculin, d'où les mots "comme on le pensait"), est indiqué que Marie est issue de David: «Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli [...] fils DE DAVID (Luc 3:23;31).»

 

Nous continuons en fournissant encore plus d'évidence que Marie est issue de David, et non d'Aaron: «Touchant son Fils, qui est né de la famille de David, selon LA CHAIR (Rom. 1:3).» Le terme ici pour chair en grec est «SARX» qui signifie que David et Jésus, partage le même sang, la même chair, il devient évident que Jésus est du même sang de David, mais seulement par Marie, non par Joseph, étant donné que Joseph est le père de Jésus par adoption, non le père biologique. L'implication est donc que Jésus étant de la chair de David, Marie doit être également de la chair de David. Le même terme se retrouve dans le verset suivant: «Souviens-toi que Jésus-Christ, qui est de la SEMENCE (sperma) de David, est ressuscité des morts, selon mon Évangile (2 Tim. 2:8).» Le mot grec utilisé pour semence est sperma, qui signifie encore que Jésus est issue du sang, de la chair de David. Ce qui ne peut être que via Marie, non Joseph, indiquant par conséquent, que Marie est du sang de David (et donc non d'Aaron). Et c'est de nouveau le même terme sperma, qui est utilisé pour les versets suivants: «L'Ecriture ne dit-elle pas que le Christ viendra de la SEMENCE (sperma) DE DAVID, et de la bourgade de Bethléhem, où demeurait David ? (Jean 7:42).» «Et [Dieu] l'ayant ôté, leur suscita DAVID pour Roi, duquel aussi il rendit ce témoignage, et dit: j'ai trouvé David fils de Jessé, un homme selon mon coeur, [et] qui fera toute ma volonté. Ç'a été de SA SEMENCE (sperma) que Dieu, selon sa promesse, a suscité JESUS pour Sauveur à Israël (Actes 13:23).» Encore, l'évidence est que Marie est issue de la Maison de David.

 

D'autre versets du Nouveau Testament qui peuvent être trouvés et qui témoignent que Jésus est du sang de David, sont ceux-ci: «Car il est évident que notre Seigneur est descendu de la Tribu de Juda, à l'égard de laquelle Moïse n'a rien dit de la Sacrificature (Héb. 7:14).» «Et un des Anciens me dit: ne pleure point; voici, le Lion qui est de la Tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le Livre, et pour en délier les sept sceaux (Apoc. 5:5).» «Moi Jésus, j'ai envoyé mon Ange pour vous confirmer ces choses dans les Églises. Je suis la racine et la postérité de David ; l'étoile brillante du matin (Apoc. 22:16).»

 

Notons que l'Ancien Testament dans ces prophéties indique également que le Messie (Jésus) est de la chair de David: «L'Éternel a juré en vérité à David, [et] il ne se rétractera point, [disant] : je mettrai du fruit de ton ventre sur ton trône (Psm. 132:11).» «Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, que je mettrai en effet la bonne parole que j'ai prononcée touchant la maison d'Israël, et la maison de Juda. En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre (Jér. 33:14-15).» «Maintenant donc tu diras ainsi à David mon serviteur ... Quand tes jours seront accomplis, et que tu te seras endormi avec tes pères, je susciterai après toi ton fils, qui sera sorti de tes ENTRAILLES, et j'affermirai son règne (2 Sam. 7:8;12).» Ceci prouve d'une manière concluante que Marie selon la Bible, est issue de la Maison de David, puisque Jésus Christ étant de la même chair et sang de David, ne peut l'être que via sa mère (Marie), Joseph n'étant pas son père biologie, mais adoptif.

 

A Christ seul soit la Gloire