DOCTRINE DE L'UNITÉ DIVINE

DANS L'ESSENCE DE L'ESPRIT DES VIVANTS

Par Jean leDuc

Mars 2025

 

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LA NOTION D'UNITÉ SELON LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE

 

DIEU EST UNE SEULE PERSONNE DANS L'UNITÉ D'UNE MULTITUDE

 

DIEU EST CONSCIENCIEUX DES EXIGENCES DE SON EXISTENCE

 

L'HOMME EST CORPS, ÂME ET ESPRIT, MAIS UNE SEULE PERSONNE

 

DIEU S'EST MANIFESTÉ DANS LA CHAIR

 

LE MYSTÈRE DE LA PIÉTÉ

 

LE LOGOS EST LA RÉFLEXION VIVIFIANTE DE LA DIVINITÉ EXPRIMÉE

 

JÉSUS-CHRIST POSSÈDE UNE DOUBLE NATURE QUI EST L'HÉRITAGE DES ÉLUS

 

JÉSUS-CHRIST N'EST PAS LE FILS ÉTERNEL DES TRINITARÉS

 

LA THÉOLOGIE DE L'UNITÉ DU JÉSUS SEUL EST INCONNUE

 

CHRIST SEUL LE PREMIER DES SOLAS DE LA RÉFORME RETROUVÉ

 

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LA NOTION D'UNITÉ SELON LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE

Nous entrons ici dans un domaine sacré avec humilité et révérence, celui de l'Essence de l'existence de la divinité qui fut donné le nom de Dieu par les théologiens et les philosophes. Il importe donc d'être d'accord sur la signification de ce terme avant de procéder plus loin.

Dans l'Hébreu le mot est Elohim, terme qui détient un sens pluriel pour désigner l'unité ou alliance éternelle d'une multitude de consciences d'existences à l'infinie en Une Seule et Unique que nous nommons l'Esprit des vivants Tout-puissant, notre Créateur et Sauveur. Dans le Grec, le mot correspondant est Theos qui signifie « Loi de la nature ou « principe de l'Essence de l'existence », le souffle de la vie, la perception de la conscience. Il détient la notion d'animation, d'être animé, actif ou vivant, rejoignant ainsi la signification du mot Hébreu Elohim traduit par Esprit des vivants. Theos vient de l’indo-européen commun de haleine (« souffle, esprit ») qui donne aussi dusius en latin, duch en tchèque. Théo (theos signifie Dieu en grec, les dieux de l'Olympe ou héros du peuple) est un diminutif des prénoms Théobald, Théodore, Théodose, Théodule, Théophane, Théophile, Théophraste, Théofrède, Théodulphe ou encore Théophylacte. Il est également utilisé comme prénom depuis le XIXe siècle. Chez les Grecs anciens, il signifie:  dieu(x), déesse, divin, divinité. Il a aussi une source étymologique obscure: os entouré d'eau. Dans l'antiquité préhistorique, il s'agit d'un terme druidique du culte solaire qui date d'avant le déluge de Noé, dit aussi par les Chaldéens: Culte de l'Intelligence ou adoration du Soleil interne: L’essence de cet être est la pure lumière mentale, et c’est pourquoi il est appelé Du-w (DIEU), Duw (celui qui n’a pas d’obscurité). Son vrai nom est un mystère ineffable, et sa nature l’est aussi.
 

Or nous devons détruire toute union qui ne repose pas sur la vérité, avant de pouvoir profiter de l’unité de l’Esprit, c'est à dire de la pleine identification ou assimilation en la Réflexion Vivifiante de l'Esprit des vivants.
 

Autrefois, l’argument utilisé par les papistes contre la réforme, était la nécessité de maintenir l’unité. L’argument a quelque chose du genre: ‘Vous devez supporter cette cérémonie et ce dogme, peu importe combien c’est anti-chrétien et profane. Vous devez vous efforcer « de garder l’esprit d’unité et le lien de la paix.’ Voilà ce que le vieux serpent disait dans les premiers jours. Et l’argument a continué ainsi: ‘L’église est une, et malheur à ceux qui créent la division ! Cela n’a pas d’importance que Marie soit mise à la place du Christ, que l’on adore les images, que les haillons soient adorés, et que la grâce de toutes sortes de crimes soit achetée et vendue. Il n’a pas d’importance que la soi-disant église soit devenue une abomination et une nuisance sur la face de la terre. Pourtant, vous devez garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix.’ Vous devez vous allonger, contenir le témoignage de l’Esprit de Dieu en vous, garder sa vérité sous le boisseau, et laisser le mensonge l’emporter. Or il n'y a pas d'unité sans vérité, mais que de la duplicité et de la prétention.

Je prie que l'Esprit des vivants nous préserve toujours d’une unité dans laquelle la vérité est considérée comme sans valeur. Le même argument, avec quelques variations, est utilisé de nos jours par les nids de vipères Baptistes de cornichons saugrenus, surtout ceux des sectes Alexanianes du Québec pour intimider leurs pantins afin de les garder dans le giron de leurs prétendues églises ou bordels spirituels dirigés par des pourceaux manipulateurs.
« ... Les choses suivantes sont mauvaises: 1) contenir le témoignage de l'Esprit des vivants en nous, 2) cacher une vérité que nous avons apprise par la révélation de l'Esprit des vivants, et 3) se retenir de témoigner la vérité de l'Esprit des vivants contre le péché et la folie des inventions de l’homme. C’est du péché de la teinte la plus noire. « N’osons pas commettre le péché de faire obstacle au Saint-Esprit » (1Thes. 5 :19), même si nous essayons de promouvoir l’unité. Mais l’unité de l’Esprit véritable ne nécessite aucun soutien du péché, ni d'aucune fausse doctrine. Cette unité est maintenue, non pas en supprimant la vérité, mais en la publiant à l’étranger par tous les moyens possibles .... Afin de créer une paix spirituelle durable, l’accord avec le mal doit être brisé, et l’unité de l’obscurité doit être mise en pièces. Je prie que l'Esprit des vivants nous préserve toujours d’une unité dans laquelle la vérité est considérée comme sans valeur ou amoindrie, dans laquelle le principe cède la place à la politique, dans laquelle aussi les vertus masculines du héros chrétien sont complétées par un faux amour efféminé. Que le Seigneur nous délivre de l’indifférence à sa Parole et à sa volonté, comme le sont les tradichienels et les évangélipaïens trinitarés du christianisme contrefait moderne ....

« Il y a une unité qui est rarement rompue: l’unité de démons, qui, sous le service de leur maître maléfique, ne sont jamais en désaccord et en querelle. De cette terrible unité charnelle et infernale, garde-nous, ô Esprit des vivants de la suprématie exaltée du formalisme des apostats et des réprouvés ! .... »

« Que l'Esprit des vivants envoie perpétuellement un prophète qui crie au monde que Jésus est l'Esprit des vivant et la seule Personne en Dieu, en qui tous les élus sont unis éternellement. Puisse-t-on toujours trouver des hommes, même aussi rudes qu’Amos, ou sévères comme Aggée, qui dénonceront encore et encore toute ligue avec l’erreur et tout compromis avec le péché et la corruption. Qu’ils déclarent que ces alliances et ces compromis mauvais sont abhorrés par l'Esprit des vivants.

« Nous devons détruire toute union qui ne repose pas sur la vérité avant de pouvoir profiter de l’unité de l’Esprit. Nous devons d’abord balayer ces murs chancelants de mortier non trempé -ces clôtures chancelantes de construction humaine- avant qu’il puisse y avoir de la place pour poser les solides pierres des murs de la Jérusalem céleste. Ce sont ces murs qui apporteront une prospérité durable dans la vie des élus ».

 

 DIEU EST UNE SEULE PERSONNE DANS L'UNITÉ D'UNE MULTITUDE

La fondation véritable et solidement scripturaire de l'Unité dans l'Essence de l'Esprit des vivants, est que Dieu est une seule Personne qui est l'Esprit des vivants manifesté dans la chair en le sein d'une vierge, à savoir le Seigneur JÉSUS, mort sur une croix, ressuscité, exalté, glorifié, et retourné à sa gloire première comme Source et Essence de toute existence. Puisque Jésus est la seule Personne en Dieu, où donc est l'unité, car évidemment elle n'est pas avec un Père et un Saint-Esprit fictifs issus de l'imagination maladive d'apostats et de réprouvés trinitarés. Aussi puisque Dieu est Esprit, comment expliquer la Personne de Jésus présente dans l'Essence éternelle de l'Esprit des vivants, car une personne n'est pas un esprit  ? Si vous êtes des observateurs attentifs, vous aurez remarqué que la réponse est dans les questions mêmes. L'unité se trouve dans le fait que Dieu, l'Esprit des vivants, qui est pur Esprit, est une collectivité infinie et insondable de consciences d'existences variées dont l'unité est un seul Esprit qui a pour nom JÉSUS dit aussi en Hébreu YaHWeH, qui lors de son exaltation ou ascension, amena avec Lui son corps glorifié qui fut attribué tous les aspects de la divinité, ouvrant ainsi la porte à ses élus qui formeront une nouvelle race céleste et éternelle d'immortels dans une nouvelle création. Le principe de cette nouvelle existence sera Un en tous et tous en Un.

 

Référence biblique:

Hébreux 1: 3 « ...qui est le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne. . .»

Il existe une différence de compréhension dans la définition du mot « personne ». Certains comprennent que le mot « personne » désigne le corps ou l’apparence, l’expression visible, l'individualité, l'indépendance. Si nous acceptons cette définition, il est clair que le Père n’est pas une personne, car Il est Esprit. Le mot personne est réservé à des êtres humains charnels et corporels, limité au temps et à l'espace.

D’autres, au contraire, considèrent que la personne est associée au caractère, à la distinction, à la conscience de soi, à l’autodétermination, etc. Si nous acceptons cette définition qui est la seule véritable, alors le Père ou l'Esprit Source est une pure Essence indescriptible, il est un être consciencieux des exigences de son existence. Cependant, cela ne fait toujours pas deux ou trois personnes imaginaires dans la Divinité, comme dans celle du Cerbère-Nicéen des trinitarés. Il n’y a en vérité qu’un seul Esprit des vivants, et une seule Conscience de l'existence dans la Déité qui amalgame une multitude d'êtres vivants à l'infinie. Cette Conscience de toutes les différents existences dans une alliance éternelle est la même, qu’on la considère comme YaHWeH dans l’Ancien Testament ou comme Jésus dans le Nouveau Testament, les deux sont identiques comme un seul Être des êtres.

La référence biblique donnée, Hébreux 1: 3, est le seul endroit dans la Bible où le mot « personne » est utilisé pour désigner la Divinité. En grec, ce passage de l’Écriture dit: « l’expression de sa substance », ou plus précisément selon le mot Grec hupostasis, l'Essence de son existence, la nature ou caractère de l'Esprit des vivants. La Bible Machaira 2023 traduit ce passage directement du Grec par: « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l'Expression unique de son essence*, et soutenant toutes choses par la puissance de sa Réflexion Vivifiante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s'est assis comme autorité de la Majesté Divine dans les lieux de la suprématie exaltée; ».  Dans le Nouveau Testament amplifié, nous lisons : « Il est l’empreinte parfaite et l’image même de la nature (de Dieu). » Toutes ces choses nous indiquent que l'exaltation ou ascension du Seigneur Jésus était son inauguration comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

La conclusion est que le mot « personne » n’est pas réellement un mot approprié à utiliser pour désigner la Déité qui est Esprit, mais que nous devrions plutôt utiliser les termes « Essence, nature, être consciencieux, caractère, être, etc. » Quoique certains utilisent le mot personnalité dans ce contexte, nous refusons de l'utiliser car il porte trop aisément à toutes sortes d'exagérations et à de folles conjectures.

DIEU EST CONSCIENCIEUX DES EXIGENCES DE SON EXISTENCE

Être consciencieux est d'être satisfait de soi, d'être véridique et parfait en toutes choses, d'être bon, précis et honnête. Bref d'être conscient de sa vie et de son entourage. D'avoir une conscience lucide dans ses raisonnements, ses pensées, et ses perceptions de la connaissance.

Référence biblique:

1 Jean 1: 3 « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'attestons, afin que vous soyez dans une même alliance avec nous. Or, notre alliance est avec l'Essence de l'existence, à savoir Jésus-Christ, son  engendrement. »

Il est très important que nous ayons une compréhension claire de cette vérité, car si nous nous trompons ici, cela conduira certainement à de sérieuses déviations comme celles des théoriciens de Nicée, et des prétendus pères de l'Église ou Grande Prostituée. Il est très facile de rater la véritable révélation et de se tourner vers un extrême ou vers l’autre. Nous devons prier pour que le Seigneur nous permette de rester solidement établis au centre même de la Vérité révélée.

Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, l’homme peut être en communion avec son Dieu, l'Esprit des vivants. Il peut parler à l'Esprit des vivants et communier avec son Créateur. L'Esprit des vivants est une Réflexion vivifiante éternelle, il est l'Être Suprême. Nous ne devons jamais considérer l'Esprit des vivants comme une simple force ou influence impersonnelle. Il est un Esprit des vivants personnel qui nous a contraints à sa dépendance, et s’est manifesté dans la chair pour mourir pour nous comme notre Substitut. En tant que tel, Il a une Conscience d'existence éternelle, mais Il est toujours un seul Esprit des vivants, un seul Être divin d'une multiplicité majestueuse insondable.

Un homme ne peut pas parler à une force impersonnelle comme la lumière du soleil, la chaleur, la gravité, la mère nature, etc., mais il peut parler à sa femme, à son enfant, à son père. Non seulement il peut leur parler, mais il peut y avoir une communion, une fraternité, car ce sont des êtres vivants, des individus dotés d'un esprit et d'un cœur qui leur sont propres.

 

L'HOMME EST CORPS, ÂME ET ESPRIT, MAIS UNE SEULE PERSONNE

Comme le tabernacle dans le désert, l'être humain est disposé en trois parties qui forment un tout: le corps, l'âme, et l'esprit. Peut-on dire qu'il y a trois personnes en l'être humain, la personne du corps, la personne de l'âme, et la personne de l'esprit ? Je parle comme un insensé à la manière des trinitarés. Évidemment que non, seulement un malade mental croirait en une telle absurdité qui provient de la chambre ronde. Pourquoi donc y aurait-il trois personnes en un Être Divin qu'aucun ne peut voir ni comprendre ? Seulement un apostat et réprouvé croirait en une telle abomination monstrueuse du Cerbèrianisme-Nicéen. 

Référence biblique:

1 Thessaloniciens 5: 23 Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie tout entiers; et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible pour l'avènement de notre Seigneur.

1 Jean 5: 7, 8

7 Car il y en a trois qui en éprouvent la souffrance avec sublimité*, la Source, son Expression, et sa Sainte Présence, et ces trois sont indivisibles en Jésus. És. 9. 6; Jn. 10. 30; Ép. 4. 4-6; *céleste (ce qui est sublime)

8 Et il y en a trois qui en éprouvent la souffrance avec fermeté*; la Réflexion Vivifiante, et l'eau, et le sang; et ces trois sont pour la condition unique de Christ. Ép. 4. 5; *terrestre (ce qui est ferme, assuré ou certifié). »

Les titres Père, Fils (Parole) et Saint-Esprit sont largement utilisés dans les Écritures, mais cela ne signifie pas qu'il y a trois personnes ni trois Dieux, en fait le mot personne n'est jamais mentionné dans de tels contextes. La Bible déclare que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont une seule et même personne, portant un seul nom, « JÉSUS », le nom au-dessus de tout nom (Phil. 2: 9-11):

9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS Lui-même exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;

10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;

11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant le SOUVERAIN PRINCE, le SOUVERAIN SUPRÊME de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel*. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3; *. 12. 3; *Cette révélation glorieuse est nécessaire au salut (Jn. 8:24).

 

Pour comprendre cette vérité, considérons de nouveau l’homme. Il est esprit, âme et corps, mais il est une seule personne et porte un seul nom. Les trois titres Père, Fils et Saint-Esprit ne font pas trois personnes, pas plus que le corps, l’âme et l’esprit ne font trois personnes. Dans Colossiens 1: 3, nous lisons ces mots: « Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ... » Veuillez noter : « Dieu et le Père ». Voici deux titres placés ensemble. Cela fait-il deux personnes ? Évidemment que non.

 

Or au niveau biblique (Mat. 28: 18-20), les mots Père, Fils, et Saint-Esprit ne représentent pas des personnes ou des modes d'existence, mais trois aspects du ministère d'une seule Personne à savoir le Seigneur Jésus, notre Souverain Prince et Sauveur.

- Premier aspect: Comme Père il est le Créateur.

- Deuxième aspect: Comme Fils il est le Sauveur.

- Troisième aspect: Comme Saint-Esprit il est le Réflecteur. ( voir: L'Essence de l'existence)

 

DIEU S'EST MANIFESTÉ DANS LA CHAIR

Références bibliques:

Jean 1:14 « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. »

1 Timothée 3:16 « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux païens, cru dans le monde, élevé dans la gloire. »

1 Timothée 3:16 est l'un des versets clés qui ne peut être compris que par révélation, et pourtant il doit être compris si nous voulons saisir une compréhension de la Divinité. Le Nouveau Testament amplifié dit : « Il (Dieu) a été rendu visible dans la chair humaine ».

Dans le passé, Dieu s’est manifesté à l’homme de plusieurs manières. Dans la création, sur le mont Sinaï, dans les Théophanies, dans le Tabernacle, Dieu s’est manifesté dans une certaine mesure à l’homme et l’homme a pu avoir une certaine connaissance de Dieu. Cependant, dans le seul passage de l’Écriture qui parle de la manifestation de Dieu, nous avons la plus grande connaissance de Dieu jamais donnée, car dans l’incarnation, le Christ est l’image expresse du Dieu invisible. (Hébreux 1:3)

La Bible affirme clairement que Jésus est le Créateur (Jean 1: 3; Hébreux 1: 2,3). Il nous importe donc de débuter par le commencement, à savoir par l'Incarnation ou naissance miraculeuse du Seigneur Jésus dans le sein d'une vierge (Ésaie 7: 14).

Dans le mystère de l'Incarnation, il est question de sperme pour enfanter, ce qui a occasionné de nombreux problèmes et des conflits interminables. Qu'une femme puisse avoir un enfant sans avoir de relation sexuelles avec un homme a toujours été considéré comme impossible, car le sperme de l'homme est nécessaire pour cela. Or un grand nombre de théologiens, de philosophes, d'exégètes, et de pasteurs imposteurs, refusèrent de reconnaitre la divinité de Christ à cause de cette notion troublante qu'ils ne purent surmonter. Mais nous savons que rien n'est impossible à l'Esprit des vivants, notre Créateur et seul Sauveur (Luc 1: 37).

Pour faire la lumière sur ce sujet complexe, regardons premièrement Luc 1: 26-35:

26 Or, pendant le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par L’ESPRIT DES VIVANTS dans une ville de Galilée, qui est appelée Nazareth.

27 Et à une vierge fiancée à un homme qui s'appelait Joseph, de la maison de David; et cette vierge s'appelait Marie. Mt. 1. 18;

28 Et l'ange étant entré auprès d'elle, lui dit: Je te salue, toi qui as été grandement favorisée; le SOUVERAIN PRINCE est avec toi; tu es bénie entre les femmes.

29 Et ayant vu l'ange, elle fut troublée de son discours, et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation.

30 Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant L’ESPRIT DES VIVANTS.

31 Et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. És. 7. 14; Mt. 1. 21;

32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et SOUVERAIN PRINCE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père*. 2 S. 7. 12; Ps. 132. 11; És. 9. 7; És. 54. 5; *Sa source ou nature charnelle;

33 Et il régnera pour l'éternité sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne. 1 Ch. 22. 10; Ps. 45. 6; Ps. 89. 36; Jé. 23. 5; Da. 7. 14; Da. 7. 27; Mi. 4. 7; Hé. 1. 8;

34 Alors Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?

35 Et l'ange lui répondit et dit: La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi LE PRODIGIEUX qui naîtra de toi sera appelé le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même.

Deux éléments attirent notre attention dans ces passages, la mention que David est le père de Jésus au v.32, et le mot ombre au v.34. Sur le premier point, puisque l'existence du roi David est située vers le début du Xe siècle av. J.-C., il est évident qu'il n'est pas le père naturel de Jésus, et que l'expression signifie plutôt que Jésus est la postérité du roi David, comme il est affirmé dans Actes 13:23, sans nous arrêter sur le fait que Jésus Lui-même est l'Esprit des vivants Tout-puissant.

Le mot ombre v.35 (episkiazo dans le Grec), dans ce contexte, est aussi grandement intéressant. Dans différentes nuances qu'il détient, il signifie « être donné, enveloppé, ou couvert d'une vision », de recevoir un avant-goût d'une révélation. La Parole, Expression de la Réflexion Vivifiante, est transférée en une nuée ou multitude infinie d'êtres vivants, brillants comme le soleil, qui entourent et enveloppent les personnes de sa splendeur et de sa gloire. La notion dévoilée correspond au Saint-Esprit, c'est à dire à la Sainte Présence de l'Esprit des vivants qui vient habiter le cœur de ses élus, exerçant son énergie créatrice comme ce fut le cas au sein de la vierge Marie en l'imprégnant. Le parallèle avec la nouvelle naissance des élus est fortement établi. La révélation de ce principe provient de l'idée familière de l'Ancien Testament où une nuée représentait symboliquement, une armée (Jude 15) ou grande multitude infinie d'êtres vivants qui entourent le trône de l'Esprit des vivants, le Seigneur JÉSUS, notre Prince-Roi et seul Sauveur. Ce terme désigne la présence et la puissance du Souverain Suprême, Celui dont le nom est JE SUIS.

N'oublions pas qu'il est question de sperme pour enfanter, et que les techniques modernes de fertilisation n'existaient pas encore.

Actes 13:
22 Et la Réflexion Vivifiante l'ayant rejeté (Saül, fils de Kis), leur suscita David pour roi, lequel aussi il éprouva, en disant: J'ai trouvé David, le fils de Jessé, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. 1 S. 13. 14; 1 S. 16. 12; Ps. 89. 20; Ac. 7. 45;

23 C'est de sa postérité que L’ESPRIT DES VIVANTS, selon sa promesse, a suscité Jésus, le Sauveur de l'Israël spirituel.

Or voici la surprise, comme il fut mentionné plus haut, il faut le sperme de l'homme pour qu'une femme puisse avoir un enfant. Maintenant le mot postérité au v.23 est littéralement sperma dans le Grec. Nous faisons donc face à un mystère qui a demeuré inconnu pour très longtemps, et heureusement qu'il demeure caché aux hommes. Or selon les Saintes-Écritures le Seigneur Jésus n'avait pas de père biologique naturel, puisque sa mère n'avait connu aucun homme. Donc comme Esprit des vivants Tout-puissant et Souverain Suprême de toute la création, Jésus se forma Lui-même, son propre corps dans le sein de sa mère. Elle ne fut pas celle qui forma son corps comme il est normal, mais Jésus seul. Sa fonction comme mère était simplement de le nourrir pour le fortifier et l'adapter à la vie en ce monde. En ce sens Jésus était réellement sans père ni mère, comme le fut Melchisédek. La naissance du Seigneur Jésus était complètement indépendante de tous facteurs humains, car il était l'Homme Parfait, le Nouvel Homme humano-divin, le premier-né d'une nouvelle race céleste d'immortels à venir lors de l'Émergence. La formation de ce nouveau corps d'une perfection divine, demeure toutefois énigmatique. Il est fort probable que l'Esprit des vivants utilisa le sperme de David contenu dans le génome ou ADN du corps de Marie. Si tel fut le cas, et tout semble l'indiquer, l'apparence de Jésus serait comme celle du roi David lui-même avec tous ses traits physiques, mais avec une double nature « divine et humaine » complètement libre du péché et d'une perfection sublime. Il était le Roi-Messie attendu depuis le début des temps (Gen. 3:15) pour racheter ses élus de la malédiction de la loi qui les retenait dans la mort. Comme fils de David, il était ainsi le Fils de l'homme, le Messie promis pour le salut de son peuple d'élus, de l'Israël spirituel de l'Esprit des vivants. Tant qu'à l'Israël national, elle fut condamnée pour être détruite à ne plus se relever de ses ruines (voir Deutéronome chapitre 28).

L'Incarnation est le premier aspect du ministère de Christ, en ce qu'elle démontre clairement que Jésus est le Créateur Tout-puissant qui a créé toutes choses et que rien n'existe sans sa volonté.

 Une petite partie de la nature divine a été connue par les œuvres de la création ; un peu plus a été connue par la révélation mosaïque ; mais la pleine manifestation de Dieu, de sa nature et de ses attributs, n'est venue que par la révélation du Christ.

À cet égard, citons toujours correctement les Écritures:

1. Jean 1:14 ?La Parole a été faite chair.

2. 1 Timothée 3:16 ?Dieu a été manifesté dans la chair.

C'est le LOGOS, la Réflexion Vivifiante éternelle qui s'est fait chair; l'Esprit des vivants s'est manifesté dans la chair. Il y a une différence importante entre ces deux affirmations que nous verrons au fur et à mesure de nos études.

 

LE MYSTÈRE DE LA PIÉTÉ

La Bible nous dit que l'Incarnation de l'Esprit des vivants est enrobée d'un enseignement mystérieux qui doit être considéré avec un grand respect par les élus, car elle est une doctrine essentielle de la foi pour notre salut.

« Et sans contradiction, le mystère de la considération est majestueux: L’ESPRIT DES VIVANTS a été manifesté en chair, justifié par la Sainte Présence, vu des messagers, proclamé parmi les Gentils, certifié dans cette disposition de la loi, et exalté dans la gloire. Mc. 16. 19; Lu. 9. 51; Jn. 1. 14; Ac. 1. 2; Ép. 3. 5-6; »

Le mystère de la piété, c'est l'Esprit des vivants qui se manifeste dans la chair pour se révéler à nous sous le nom de Jésus; le mystère de l'iniquité ou contrefaçon (2 Thessaloniciens 2: 7) c'est l'esprit de la chair, le raisonnement serpentin de la nature humaine déchue et corrompue, qui se manifeste comme Dieu. Ces deux choses sont mises en contraste dans les Écritures et l'homme a la capacité de déformer la Vérité. S'il ne reconnait pas le mystère de la piété, il sera contraint d'accepter le mystère de l'iniquité. En fait, nous avons vu et entendu un pasteur Baptiste rapace et manipulateur professionnel, un nommé Jacques Alexanian du Québec, déformer honteusement ce passage merveilleux sous la prétention que le mot Dieu, Theos en Grec, était une erreur scribale d'un copiste, et que le terme original était le « il » troisième personne du singulier, faisant ainsi du Seigneur Jésus un simple homme. Ce fut une attaque directe contre la divinité de Christ, et aussi contre l'Inspiration et la Préservation Providentielle des Saintes-Écritures. Seulement un fils du diable, le père du mensonge (Jean 8: 44) oserait faire une telle chose. Il a empoisonné la Source de l'eau vive avec ses nombreuses fausses doctrines plus aberrantes l'une que l'autre. Dire que ce maudit réprouvé est un homme de Dieu est une vraie abomination infernale. Lui, ses pantins et ses clones, récolteront le salaire qui leur est dû devant le trône de Christ.

LE LOGOS EST LA RÉFLEXION VIVIFIANTE DE LA DIVINITÉ EXPRIMÉE

Il semble que les anciens connaissaient cette vérité, que toutes nos pensées sont dans nos paroles, lorsqu'ils comprenaient presque toutes les sciences sous le nom de grammaire, qui est proprement l'art de parler, et que les Grecs appelaient du même nom logos, la parole et la pensée.

Au niveau théologique du faux christianisme, ou religion dite chrétienne, le Logos est la seconde personne mythique de la trinité philosophique spéculative, issue des principes du paganisme néo-platoniste, et des notions babyloniennes des religions à mystères, pour la domination mondiale d'une prétendue orthodoxie qui vient d'un raisonnement machiavélique infernal, conçue au Concile de Nicée en l'an 325. Ces gens sont nommés les trinitarés, adorateurs du Cerbère Nicéen, le chien à trois têtes, gardien des portes de l'enfer.

Il est étrange qu'un très grand nombre de personnes qui se disent chrétiens, ne comprennent pas que la Bible mentionne clairement qu'il existe réellement un faux Jésus, un faux Esprit, et conséquemment une fausse Église, et que ce faux Jésus est le faux Logos de la trinité nicéenne.

Le verbe éternel ou Parole de Dieu, le Logos, l'idée, le principe ou Intention Suprême, expression interne de la pensée ou Réflexion Vivifiante de l'Esprit des vivants, venu s'incarner dans le sein d'une vierge, et qui est nommé dans l'Évangile de Jean I: 1-18 « Parole » ou « Expression », passages dans lesquels nous voyons que le Logos, qui est pur Esprit, est en voie pour s'incarner ou manifesté dans la chair ( v.14 ). En d'autres mots, l'incarnation du Logos sous une forme corporelle comme Fils n'existait pas auparavant. Elle était anticipatoire du au fait que Christ, notre Père et notre Roi, avait déterminé ce choix pour Lui-même avant la fondation du monde, dans son décret éternel pour accomplir cette mission en faveur de ses élus seuls.

En Linguistique, la parole, langage conçu comme la capacité, spécifique à l'espèce humaine, de communiquer au moyen de signes vocaux, et d'articulations externes qui expriment les principes internes d'un raisonnement rationnel ou logique, qui analyse la structure des idées ou principes, et des mots qui les composent. Bibliquement parlant, Christ est le Principe par excellence qui créa toutes choses par l'Expression ou résonnance vibratoire de sa Parole vivante. Il dit, et la chose fut. Or le Logos, le Dire Créateur, puissance des perceptions de la conscience, fut mis par écrit dans les Saintes-Écritures pour préserver la révélation du Messie promit, sa naissance miraculeuse, son triple ministère, sa mort affreuse sur la croix, sa résurrection d'entre les morts, son exaltation à la Souveraineté Suprême, et son retour le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus, afin de les transformer en son image en un clin d'œil, au moment de son Émergence à la fin des temps, et la réception de l'héritage dans le Royaume de gloire, et la multiplication à l'infini et éternelle des élus de merveilles en merveilles. Ainsi nous vivons présentement par anticipation à la pleine réalisation de cette gloire éternelle en Christ avec notre nouvelle famille, lors de notre retour à la maison paternelle pour participer au festin des noces de l'Agneau.

 

Référence biblique:

Jean 1:1 «Au commencement était la Réflexion Vivifiante*, la Réflexion Vivifiante était l'Expression unique de L'ESPRIT DES VIVANTS, et L’ESPRIT DES VIVANTS était la Réflexion Vivifiante. Pr. 8. 22; 1 Jn. 1. 1; 1 Jn. 1. 2; 1 Jn. 5. 7; * L'idée, le principe, la Parole de l'Esprit éternel; faculté de raisonner, de réfléchir, de penser, et qui exprime ou manifeste toutes choses en existence, et qui se fait connaître ou s'incarne dans sa création dans l'intention ou réalisation de ce qu'il projette d'accomplir..»

Le mot « Parole » est traduit du grec « Logos ». Ce mot grec « Logos » ne signifie pas seulement l'expression d'une pensée intérieure, mais pourrait aussi tenter de définir le sens du « Logos » comme Réflexion, l'Idée ou principe vital de l'existence. Nous pourrions dire que le sens du LOGOS est la DÉITÉ EXPRIMÉE. En d'autres termes, le « Logos » est l'expression du Dieu invisible. 

De même que la pensée humaine et l’expression de cette pensée ne peuvent être séparées de l’homme lui-même et font partie intégrante de son être, de son caractère, et non d’une autre personne; il en est de même pour l'Esprit des vivants. L’Écriture écrite par l’apôtre sous l’inspiration divine pour se prémunir contre l’erreur d’une autre personne déclare clairement: LE LOGOS ÉTAIT L'ESPRIT DES VIVANTS.

JÉSUS-CHRIST POSSÈDE UNE DOUBLE NATURE QUI EST L'HÉRITAGE DES ÉLUS

Le Seigneur Jésus, étant Lui-même la pure nature divine dans son incarnation pour devenir un être humain, possédait ainsi dans cette alliance une double nature: divine et humaine. Il était parfaitement Dieu et parfaitement homme. Notez bien que Jésus-Christ n’était pas deux personnes, ni deux personnalités. Mais il était Dieu-homme, le Verbe ou Réflexion Vivifiante incarné, l'Esprit des vivants Tout-puissant manifesté en tant que chair. Comme être humain, il était le Fils, l'enveloppe visible du Dieu invisible; en tant que Dieu, il était le Père, l'Essence de l'existence, la nature divine de l'Esprit des vivants. En tant que Fils, il a parlé et agi à maintes reprises; en tant qu’homme ; en tant que Père, Source de la vie éternelle, il a parlé et agi à maintes reprises en tant que Dieu. Une fois cette vérité comprise, la porte s’ouvre à une compréhension claire de qui est réellement Jésus: LE DIEU PUISSANT EN CHRIST: YÉHOVAH-SAUVEUR.

La source de sa puissance était la divinité suprême, le Père éternel (car le mot père signifie source et origine) qui résidait en Lui comme nature divine, dont il était l'enveloppe charnelle, visible et corporelle. Il était parfaitement Dieu et parfaitement Homme en un seul corps parfait et immortel, libre de la tache du péché, le premier-né d'une nouvelle race céleste et éternelle, dans une nouvelle existence humaine et divine qui ne sera plus restreinte par la matière.

Le parallèle de l'incarnation avec les élus, est notre nouvelle naissance miraculeuse, par la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous, ses élus véritables. De Lui nous recevons sa foi ou assurance de posséder la vie éternelle qui est notre héritage. De la même manière qu'il est né miraculeusement en se formant corps de chair dans le sein d'une vierge, nous naissons spirituellement dans le sein de sa Sainte Présence qui nous habite. Ce processus de régénération a débuté dans le décret d'élection avant la fondation du monde, dans lequel nous avons été imprégné de l'Esprit de Vérité, désigné pour se manifester par le ministère de Christ, en chacun de ses élus, comme notre Substitut et notre Médiateur. Par Esprit de Vérité, nous signifions la Réflexion de la Sainte Présence de Christ qui se manifeste dans nos raisonnements, nos pensées et nos paroles qui expriment la vérité, autant douce et merveilleuse qu'elle soit, autant radicale et brusque qu'elle soit.

La vérité est un principe absolu de la Souveraineté de Dieu, elle est l'Expression de l'Essence de son existence éternelle. Elle n'est pas désignée pour plaire à l'homme, mais strictement à l'Esprit des vivant qui en donne la révélation à ses élus seuls, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom. Elle n'est donc pas une faculté humaine de l'intellect pour appréhender les choses de ce monde temporel, ni un concept philosophique abstrait; car elle est stable, immuable, et éternelle. Elle est l'Essence même de notre appel à renaître en Christ par sa Sainte Présence qui nous habite. En d'autres mots, elle est la Parole de Dieu manifestée dans la chair de ses élus qui sont vivifiés par elle, c'est à dire qu'elle est la lumière dans leur conscience qui les instruit et les dirige dans la révélation des merveilles de sa grâce.

Dans Jean 14: 2,3 nous voyons que Jésus dit à ses disciples:

 

2 Il y a beaucoup de sécurité pour vous, si je me retire à l'intérieur de l'Essence de mon existence. Si cela n'était pas, je vous l'aurais alors dit. Je vais manifester en vous une perception* sublime de révélations. *prise de conscience soudaine sous le symbolisme de flammes de feu, lorsque Jésus revint le jour de la Pentecôte comme Saint Esprit, c'est à dire Brillante ou Sainte Présence, pour habiter le cœur de ses élus.

3 Et lorsque je m'en serai retourné, pour que je vous transmette cette perception sublime, je reviendrai de nouveau, et je vous féconderai* en moi, afin que là où JE SUIS vous y soyez aussi. Jn. 12. 26; Jn. 17. 24; *gestation des élus dans une transformation graduelle, dans la matrice de la Sainte Présence de Christ qui habite en eux depuis la Pentecôte.

 

Or la sécurité dont mentionne le Seigneur Jésus afin qu'il puisse habiter en nous et nous en Lui à son retour le jour de la Pentecôte et depuis jusqu'à la fin des temps, était son sacrifice d'expiation en notre faveur, pour nous racheter du péché et de la mort à cause des exigences de la loi. Étant libéré de la condamnation de la loi morale comme notre Substitut, il pouvait ainsi prendre place en nous pour faire sa résidence permanente, faisant de chacun de nous des temples de sa Sainte Présence.

Nous sommes donc les héritiers de tous les aspects de son ministère terrestre, et nous détenons, par sa Sainte Présence qui nous habite, toutes les puissances merveilleuses qu'il manifesta parmi le peuple. En d'autres mots, nous pouvons faire les mêmes miracles qu'il a fait, si sa Sainte Présence en juge qu'il en soit bon et utile pour la gloire de son Nom. Il est Celui qui nous dirigera infailliblement dans ce domaine si la nécessité se présente, et nous ne pourrons pas résister à son appel et sa direction, sa volonté s'accomplira. Or nous ne sommes pas comme les charismatiques et nous n'en faisons pas parade. Mais la puissance qui est en nous est réelle et efficace, si le Seigneur désire se servir de nous pour rencontrer des besoins qu'il a déterminé d'avance. Une fois le besoin rencontré, la puissance est retirée et devient latente en nous, jusqu'à il soit déterminé de l'utiliser de nouveau pour la gloire de l'Esprit des vivants. Notre Dieu est un Dieu de miracles, et nous sommes ses disciples. Il se sert de nous comme bon lui semble, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom merveilleux. Le Seigneur prend soin des siens, comme le Bon Berger prend soin de ses brebis, et tout ce qu'il nous pousse à faire est toujours en faveur de son troupeau, et non celui d'un autre. Nous devons donc demeurer à l'intérieur de l'Enclos, et non s'aventurer à l'extérieur. Il ne faut jamais oublier que toutes les puissances merveilleuses de Christ, résident dans l'humilité de son renoncement en notre faveur, et dans lequel nous devons demeurer. Nous n'avons aucun droit de nous réclamer quoique ce soit, car à Lui seul appartient toutes les puissances, les honneurs, et la gloire, pour tous les temps et éternellement.

 

 

JÉSUS-CHRIST N'EST PAS LE FILS ÉTERNEL DES TRINITARÉS

Références bibliques:

Jean 1: 14 « Et la Réflexion Vivifiante a été faite chair, et a habitée parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle de la seule Essence de l'existence* engendrée dans la chair. És. 7. 14; Mt. 1. 16; Mt. 17. 2; Lu. 1. 31; Lu. 2. 7; Col. 1. 19; Col. 2. 9; 2 Pi. 1. 17;* Père. »

Jean 3: 16 « Car L’ESPRIT DES VIVANTS a tant contraint cette disposition de la loi, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette assurance en lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle. Lu. 19. 10; Jn. 3. 36; Ro. 5. 8; Ro. 8. 31; 1 Jn. 4. 9; 1 Jn. 5. 10; »

Actes 13: 33 Car L’ESPRIT DES VIVANTS l'a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu'il a suscité Jésus; comme il est écrit aussi dans le psaume second: Tu es moi comme Fils, je me suis engendré aujourd'hui.

 

La théorie du Fils éternel n’est pas biblique. Elle est le résultat de la théorie trinitaire et enseigne l’existence d’une seconde personne dans la Divinité. Jésus-Christ dans la chair était le Fils engendré (Jean 3:16). Les mots « engendré » et « éternel » ont un sens tout à fait opposé et se contredisent.

La nature humaine de notre Seigneur béni fut engendrée par l'énergie du Saint-Esprit ou Sainte Présence dans le sein de la bienheureuse vierge (Luc 1: 35); car quant à sa nature divine, qui est reconnue comme étant l'Esprit des vivants éternel, elle ne pouvait être ni créée ni engendrée... la doctrine de la filiation éternelle du Christ est absolument inconciliable avec la raison et les Saintes-Écritures, et en contradictoire avec elle-même. L'éternité est ce qui n'a pas eu de commencement et ne se rapporte pas au temps: le mot Fils suppose le temps, la génération et le père; et le temps aussi antérieur à cette génération: par conséquent, la conjonction rationnelle de ces deux termes, Fils et éternité, est absolument impossible, car ils impliquent des idées essentiellement différentes et opposées. » Autrement il faudrait dire aussi que Jésus est né deux fois, comme il est mentionné dans le Symbole œcuménique de l'apostat et réprouvé Athanase (voir: Le mythe du dieu envoyé de Dieu).

 

LA THÉOLOGIE DE L'UNITÉ DU JÉSUS SEUL EST INCONNUE

La Théologie de l'unité, ou la théologie du « Jésus seul » est presque inconnue  dans le christianisme de nos jours, surtout au niveau des français. Nous le retrouvons chez certaines personnes qui, éclairées par le Seigneur, cherchent à maintenir l'unité de la révélation de Dieu dans l'Essence de son existence, à savoir de Jésus-Christ, notre Esprit des vivants et seul Sauveur manifesté dans la chair, et se formant un corps dans le sein d'une vierge. Il est regrettable que ce sujet vital n'a jamais été élaborée clairement, et nous proposons ici de remédier cette situation, dans la mesure que Christ nous en instruit.

Nous ne souscrivons point à l'hérésie ecclésiale pédantesque du Cerbèrianisme-Nicéen des trinitarés, qu'ils soient tradichienels ou évangélipaïens avec leur grand savoir académique néo-platonichien de taudis pompeux d'une fausse orthodoxie pleine de duplicités et de prétentions.

 

La crainte de la doctrine de l'unité divine s'est emparée des cœurs d'un grand nombre d'insensés ignorants et malicieux, qui se prennent pour les défenseurs de leur dieu chimérique à trois têtes en une seule. Or la notion qu'un seul Dieu existerait éternellement en trois personnes égales dans l'Essence de son existence, est la pire des abominations infernales sur la face de la terre. La religion dite chrétienne en est obsédée. C'est la raison principale pour laquelle nous n'utilisons plus le terme druidique « dieu » pour le mot hébreu Elohim dans la Bible, mais sa désignation étymologique réelle et véritable de « Esprit des vivants ». La pluralité de ce terme indique une multitude infinie et insondable de différentes consciences d'existences, les anges et les élus, qui forment l'unité divine en un seul Esprit dans les trois facteurs existentiels de son Essence unique: la Volonté, la Pensée, et la Parole, c'est à dire la Volition, l'Illumination, et l'Expression ou V.I.E., d'où nous avons la Réflexion Vivifiante de l'Esprit des vivants dont le nom est JÉSUS. Dans cette union ou alliance majestueuse et mystifiante du Roi de l'Univers, les élus sont, dans leur préexistence éternelle, les émanations du renoncement réciproque et perpétuel de son Essence sacrificielle du don de soi dans lequel l'Esprit des vivants se retrouve constamment dans l'image de Lui-même, comme une roue qui tourne dans un cercle devant un miroir qui projette son image dans un autre miroir, et à l'infinie. Dieu n'est donc pas amour comme les réprouvés le prétendent depuis de nombreuses générations, mais Contrainte, principe qui pousse au renoncement. En fait, le sens étymologique réel du Grec agapao, généralement traduit faussement par amour, est un terme composé qui signifie obtenir  par puissance, c'est à dire être contraint. Toutefois si « Dieu n'est pas amour dans l'Essence de son existence mais Contrainte », alors « Satan lui est amour » dans le sens mondain et charnel de la nature humaine déchue et corrompue, car le diable travaille sur le sentimentalisme des émotions pour ériger des approximations subtiles et tendancieuses. Donc dire que Dieu est amour est de dire par inadvertance et ignorance que Satan est amour.

 

Voici ce qu'un pasteur imposteur, manipulateur et malfaiteur dit à ses pantins pour les maintenir dans ses voies frauduleuses: « Nous devons sérieusement réfléchir à notre confession de Dieu comme Trinitaire. Vous l'ignorez peut-être, mais certains qui se réclamant de l'évangélisation orthodoxe, nient la Trinité. Leur manque de connaissance du trinitarisme orthodoxe n'est pas le seul. Il ne s'agit pas de quelqu'un qui confesse simplement ne pas comprendre comment il ne peut y avoir qu'un seul Dieu existant éternellement en trois personnes distinctes mais égales. Ils adhèrent à ce qu'on appelle la doctrine de l'« Unité ». Ils affirment, comme nous, qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais ils nient que ce Dieu unique existe éternellement en trois personnes distinctes mais égales. En termes simples, ils soutiennent qu'il n'y a qu'une seule personne dans la Divinité, et que son nom est Jésus. Cette personne unique se manifeste ou se révèle comme le Père lorsqu'il crée le monde, comme le Fils lorsqu'il sauve les pécheurs, et comme le Saint-Esprit lorsqu'il réside dans nos vies et nous donne la force de vivre une vie sainte. Mais les mots clés ici sont « manifester » ou « révéler ». Il y a une différence énorme entre dire que Dieu se manifeste ou se révèle comme Père, Fils et Saint-Esprit, d'une part, et que Dieu existe éternellement comme Père, Fils et Saint-Esprit, tous égaux en gloire, en puissance et en divinité ». Telle est la position d'un cornichon saugrenu avec sa connaissance de fonds de poubelles, qui dans ses délires psychotiques, s'imagine être dans la vérité, mais dans une vérité tronquée ecclésiastique qui séduit les nations depuis de nombreuses générations. Le cas est typique parmi les cruches, les débiles et les dégénérés qui ne se donnent jamais la peine de vérifier leurs croyances à fond, préférant toujours copier celles des autres sans questions demandées.

Ainsi les trinitarés se donnent à cœur de joie d'accuser les Unitaires de Modalisme et de les proscrire comme des parias, lorsqu'eux-mêmes ne comprennent rien du sujet.

 

Modalisme et Sabellianisme sont des notions très mal comprises par le christianisme moderne. Selon «K.R. Hagenbach, History of Doctrines, 1862, Vol. I, pg. 60, «Le Modalisme original provenait de Praxéas, de Noët, et de Beryllus qui furent nommé «patripassiens» à cause qu'ils disaient que le Père s'était incarné et souffrit avec Christ dans sa mort sur la croix.» Ils cherchaient à comprendre et expliquer les merveilles et les mystères de la foi chrétienne, et à cause de cela ils furent étiquetés comme hérétiques par des fanatiques intolérants, généralement des trinitarés du Cerbère Nicéen. Contrairement à la notion moderne populaire, il ne s'agissait pas d'un dogme mais d'une simple introspection sur la révélation de Dieu dans les Saintes-Écritures, tout comme firent les gens de Bérée dans Actes 17: 11, mais ce droit leur fut refusé par des ineptes réprouvés dépourvus de sens qui voulaient dominer sur leur foi. Leurs observations n'incluaient pas le Saint-Esprit, non point qu'ils ne le reconnaissaient pas, mais l'emphase du sujet se rapportait plutôt sur le Père et le Fils comme étant un seul Être divin et humain. Cela se comprend par le fait que le Père est pur Esprit et qu'il est la nature divine en Christ; tandis que la notion de Fils est l'engendrement du Père dans une nature humaine corporelle et de chair. Les deux natures, chacune ayant sa propre volonté, étaient reliées ensemble dans l'échange des attributs, mais non fusionnées ou assimilées ensemble pour former le Nouvel Homme lors de son ascension ou exaltation.

La notion aberrante de trois personnes distinctes en Dieu n'existait pas encore officiellement à cette période, elle vue jour seulement un siècle plus tard en l'an 325. Toutefois leurs études ouvrirent la voie à la formation du Sabellianisme Intérimaire qui parut plus tard dans la même époque. Sabellius ajouta le Saint-Esprit au résultat de leurs études et composa une nouvelle forme de Modalisme en faisant de Dieu trois aspects apparents et temporaires.

Pour Sabellius Dieu était Père et lorsqu'il devint Fils il cessa d'être Père, de même le Fils cessa d'être Fils lorsqu'il devint le Saint-Esprit. Même si Sabellius affirme que le Seigneur Jésus est Dieu manifesté dans la chair, sa notion que le Père cessa d'être Père lorsqu'il devint Fils est en pleine contradiction avec les Saintes-Écritures car Jésus dit: «Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?» (Jean 14:10). Évidemment, selon Jésus lui-même, que le Père ne cessa pas d'être Père quand il devint Fils car il est dans le Fils et le Fils est en Lui. Comprenons aussi qu'il ne s'agit pas de deux personnes car le Père qui est Dieu est Esprit tandis que le Fils est chair. Le mot «personne» se rapporte uniquement à un être humain corporel et non à un esprit incorporel. En d'autres mots, le Père qui est Esprit était la nature divine en Christ tandis que la chair du Seigneur était son enveloppe corporelle. De ce fait Jésus était l'enveloppe visible du Dieu invisible, car il est Dieu manifesté dans la chair. Donc, si d'après Sabellius le Père aurait cessé d'exister pour devenir le Fils, le Fils serait donc sans le Père et serait un simple homme et non Dieu. Plus précisément, le Fils serait qu'une apparence phénoménale de Dieu, un masque sans-pareil de sa réalité, un homme bon et vertueux mais non Dieu Lui-même. Cette notion de Sabellius est teintée de gnosticisme et c'est avec raison qu'elle est condamnée comme étant une hérésie extrêmement dangereuse, car elle nie la divinité du Fils et annule par ce fait même la valeur du sacrifice de la croix pour notre salut. Mais tel ne fut pas le cas avec le Modalisme primaire.

Le Sabellianisme est donc un renversement subtil du Modalisme original qui présentait Christ comme étant le Père manifesté dans la chair sans perdre son identité ni son existence. Il fallait qu'il en soit ainsi, car la rançon du sacrifice de la croix devait être payée au Père qui était en Christ comme nature divine, et qui fut apaisée par le sacrifice du Fils comme notre Substitut. D'après le Modalisme original, le Père a souffert à la croix en Christ puisque les deux sont un seul et même Être divin et humain, le Père étant l'Esprit manifesté dans la chair et le Fils étant l'enveloppe corporelle de ce même Esprit. Tandis que le Modalisme de Sabellius est un faux Modalisme, une perversion de la vérité. Il n'y a aucun doute que les trois masques du Sabellianisme nous présentent un faux dieu. Il y a clairement une distinction entre le Père et le Fils, non une distinction de personnes comme l'attestent les trinitaires, mais une distinction de natures, car en Christ il y a deux natures, divine et humaine. Jésus était pleinement Dieu physiquement et spirituellement, il était l'enveloppe visible et corporelle du Dieu invisible et incorporel, son corps de chair était parfait et sans péché, et puisqu'il est Dieu il est conscient éternellement d'être Père, Fils, et Saint-Esprit dans sa révélation de Lui-même qu'il accorde aux hommes, et particulièrement à ses élus. Il s'agit donc de l'unité d'une triple conscience de révélation et non de trois modes d'existence. Avec cette vérité nous quittons les rangs du Modalisme, du Sabellianisme, et de la prétendue orthodoxie nicéenne, pour nous reposer sur la triple révélation biblique du Seigneur Jésus comme étant le seul Dieu unique et Tout-Puissant, Souverain absolu des cieux et de la Terre et de tout ce qu'elle contient. Voila la seule et vraie Trinité, toutes autres ne sont que des contrefaçons.

Être antitrinitaire, c'est à dire être contre la notion populaire qu'il y a trois substances ou personnes distinctes en Dieu. Elle est généralement interprétée par le christianisme traditionnel et ceux de la mouvance Évangélique diabolique comme étant du Sabellianisme. Dans l'esprit de ces gens ignorants Modalisme et Sabellianisme sont confondus comme étant un seul et même mode d'interprétation sur l'existence de Dieu. Toutefois une telle allégation n'a aucun support biblique ni historique, et reflète l'ignorance grossière et inexcusable de ceux qui s'opposent à la notion antitrinitaire, car il existe des différences considérables entre les deux. Même que la Trinité Nicéenne est du pur Satanisme sous couverture chrétienne.

Les premiers modalistes furent Noët, d’Asie Mineure, et Praxéas qui apporta cette doctrine à Rome. On appelait aussi les modalistes patripassiens parce qu’ils disaient que le Père avait souffert à la croix. Le monarchisme est une tendance théologique du christianisme ancien qui s'est répandue aux IIe et IIIe siècle à travers l'Empire romain, plus particulièrement en Orient. Il représente alors une réaction conservatrice défendant l'essence monarchique de Dieu, habituelle au IIe siècle, contre les nouvelles spéculations théologiques sur le Logos du néo-platonisme, notamment issues de Justin de Naplouse. Les personnalités les plus représentatives de cette mouvance sont Paul de Samosate et Sabellius. Le monarchisme est originaire d'Asie Mineure et, avant qu'apparaisse la théologie du Logos, représente dans un premier temps une réaction contre les courants gnostiques du christianisme vers le milieu du IIe siècle, notamment les valentiniens. Le monarchisme est la conception divine de la plupart des chrétiens de cette époque: le logos éternel sortant de Dieu le Père révélé en Jésus-Christ lors de son baptême. Par la suite, dans le cadre du développement théologique du christianisme, et dans l'idée de maintenir l'unité divine — la monarchie —, le monarchisme sous Sabellius présente Dieu en trois différents modes ou aspects intérimaires. Selon ces conceptions de l'unité divine, les monarchistes seront amenés à s'opposer à l'hérésie orthodoxe de la Trinité au fur et à mesure de la formation de son dogme. Le Sabellianisme, comme nous avons vu, n'a aucun rapport avec la tendance modaliste patripassianisme de Noët et Praxéas pour lesquels, par exemple, c'est le Père qui a souffert en Jésus; ou encore avec l'adoptianisme ou monarchisme dynamique de Paul de Samosate qui affirme que Jésus n'était qu'un homme qui avait été adopté par Dieu lors de son baptême. Le modalisme de Noët et Praxéas était fortement biblique, sa faille était qu'il n'avait pas été élaboré davantage et des crapules comme Sabellius s'en emparèrent pour le déformer et le reconstruire en un nouveau concept abominable. Il faut distinguer entre le Modalisme original ou Patripassiens et le Modalisme de Sabellius connu comme le Sabellianisme. Dans le Sabellianisme il s'agit de modes d'existence temporaire qui s'annulent l'un et l'autre dans leurs manifestations progressives, et ce fut avec raison qu'il fut condamné. Mais il fut remplacé par une pire hérésie, celle de l'orthodoxie de Nicée-Constantinople, conçue dans les enculades du diable.

Ainsi, il n'y a pas trois personnes distinctes et  égales dans la Divinité, mais une seule, Jésus, l'unique Esprit des vivants dans l'unité de toutes les consciences d'existences de ses émanations, se manifeste ou se révèle dans les différentes caractéristiques qui expriment les trois aspects de son ministère comme Créateur, Sauveur, et Réflecteur; car encore comme Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. En réfléchissant à la grande devise de la Réforme « Christ seul », j'espère vous enthousiasmer pour LA VÉRITÉ.

 

CHRIST SEUL LE PREMIER DES SOLAS DE LA RÉFORME RETROUVÉ

Les caractéristiques de la Réforme sont souvent exprimées en cinq solas, cinq « seulement » qu'il fallait retrouver pour que les chrétiens renouent avec le Sauveur. Le premier sola est « Christ seul ». Tout notre salut, y compris notre justification, vient de Jésus-Christ seul, et non de qui que ce soit ni de quoi que ce soit d'autre.

« Jésus seul est un ciel rempli d'étoiles en plus grand nombre que nous ne pouvons en compter.»
Les Réformateurs se sont efforcés d'exprimer, sans réussir, ce que Christ seul signifiait dans le contexte des exigences pesantes et contraignantes de l'Église médiévale. L'Église avait réduit Christ à l'état de marchandise. Elle l'avait caché aux croyants ordinaires. Mais la reconquête de Christ seul, don gratuit de l'Esprit des vivants pour notre justification, a brisé ces barrières et a redonné Jésus à son peuple d'élus.

Christ seul signifie que l'Esprit des vivants nous donne Jésus en particulier, Jésus seul, et tout Jésus.

Jésus en particulier:
De bons mentors m'ont constamment inculqué cette vérité: il n'y a pas de dieu derrière Jésus. Dieu n'est rien d'autre que ce qu'il est pour nous en Jésus-Christ. Jésus « est le rayonnement de la gloire de l'Esprit des vivants et l'empreinte parfaite de sa nature » ​​(Hébreux 1: 3). l'Esprit des vivants n'est pas un « Dieu de l'Ancien Testament » en colère envers nous un matin, puis un « Dieu du Nouveau Testament » qui nous accueille avec douceur le lendemain. Lorsque nous voyons Jésus, nous avons une fenêtre claire sur l'unité majestueuse de l'Esprit des vivants.

Jésus lui-même a dit: « Celui qui m'a vu a vu le Père » (celui qui m'a vu, a vu l'Essence de mon existence) (Jean 14: 9). Il n'y a pas Dieu le Père là-bas, puis Dieu le Fils ici (avec l'Esprit flottant quelque part). Il n'y a que « Je suis dans le Père et le Père est en moi » ou selon une traduction récente à partir du Grec: « N'as-tu pas la certitude que JE SUIS la manifestation de l'Essence de mon existence, et que la Nature de mon existence est la Vitalité de mon existence? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais de l'Essence de mon existence qui demeure en moi, et qui fait elle-même les œuvres que je fais. » (Jean 14: 10). En Jésus seul, « toute la plénitude de la divinité a voulu habiter » (Colossiens 1: 19). En cet homme particulier, qui se tenait si haut, parlait d'une voix si particulière, marchait d'une démarche unique et exhalait une odeur incomparable, l'Esprit des vivants incarné. En effet, il y a une raison pour laquelle seuls les chrétiens vénèrent le fondateur de leur foi. Car, aussi insensé soit-il, nous déclarons que ce Jésus, parmi tous les humains ayant jamais vécu, est l'Esprit des vivants venu à nous en chair et en os.

Certains ont tenté d'éviter ce scandale et cette apparente folie (1 Corinthiens 1: 22) en séparant Jésus de son titre de Christ. Un théologien libéral a dit un jour: « Le Christ est plus que ce que nous trouvons en Jésus. » Un autre a parlé d'un « Christ universel ». Le Christ serait ainsi un principe ou une puissance que Jésus incarnait – un principe que nous pouvons également incarner si nous vivons de manière authentique. Comme si !

D'autres encore se demandent: « Qui était Jésus avant que l'Église ne le fasse passer pour Dieu ? » Leur idée est de trouver le véritable Jésus en rejetant comme inauthentiques toutes ses prétentions à être le Fils, l'Esprit des vivants Lui-même. Ne pourrions-nous pas simplement revenir à l'humble et sage rabbin de Nazareth qui, parmi tant d'autres, éclaire un chemin vers l'unique l'Esprit des vivants ? Non, le Christ seul signifie que ce Jésus des Évangiles est le Sauveur pleinement humain et pleinement divin, la seule Personne en Dieu, en qui nous sommes et par qui nous sommes.

Seulement Jésus:
Ce deuxième aspect révèle une distorsion que même les chrétiens réformés commettent. Nous savons que le Christ seul signifie qu'aucune autre personne ni aucun autre chemin ne peut nous rendre justes devant Dieu. Paul a écrit : « Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2: 5-6). Le salut final repose sur la justice de Jésus comme seul fondement. Seul Jésus nous sauve pour l'éternité. Paul pouvait donc s'exclamer que l'Esprit des vivants nous a réinstallés en « Jésus-Christ, qui, de par l'Esprit des vivants, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1: 30).

Cette gloire est éblouissante; nous avons du mal à la saisir directement. Nous avons un aperçu de ce que signifie posséder tout Jésus en considérant les bienfaits qui découlent de notre union avec lui. Nous revenons au trésor d'Éphésiens, plus précisément à Éphésiens 1: 3-14. Paul écrit qu'en Christ nous recevons: toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, la joie d'être élus avant la fondation du monde, la promesse d'être sanctifiés et irréprochables, l'adoption éternelle par lui comme fils, la rédemption par son sang, le pardon de nos offenses, la profusion des richesses de sa grâce, le don de connaître le mystère de la volonté de l'Esprit des vivants: son dessein d'unir toutes choses en Christ, celles qui sont au ciel et celles qui sont sur terre.

Un héritage au ciel:
La Sainte Présence bénie dans nos cœurs, comme sceau et garantie « En nous donnant tout de Jésus, l'Essence de son existence fait de nous les joyaux de sa couronne de gloire. »
Nous devenons des motifs de louange pour l'unité en l'Esprit des vivants.

Christ seul signifie Jésus seul. Mais cet homme-là, Jésus, est l'Esprit des vivants incarné. Lui seul est notre justice et notre salut, non seulement pour l'éternité, mais maintenant, alors que nous vivons et travaillons, en quête de justice. Il ne nous donne rien de moins que Lui-même. Christ seul. Jésus seul. C'est tout ce dont nous avons besoin.

 

 

A Christ seul soit la Gloire