Page 669 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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1.
Ville de Juda, Josué 15:25, probablement le lieu d'origine de Judas le traître, q.v.
2.
Ville moabite, Jérémie 48:24,41. Amos 2:2.
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KÉRITH,
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1 Rois 17:3-6, un des affluents du Jourdain, sur les bords duquel Élie fut nourri par les corbeaux de l'air; il
descend des montagnes d'Éphraïm.
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KETSIHA,
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— Voir: Jémima.
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KÉTURA,
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Genèse 25:1; 1 Chroniques 1:32, seconde femme d'Abraham, ou plutôt une simple concubine qu'il prit
après la mort de Sara; quelques-uns pensent qu'elle était cananéenne, d'autres croient que c'est Agar
qu'Abraham rappela auprès de lui, les motifs de son expulsion n'existant plus. On n'en sait rien, mais ce
dernier cas est peu probable. Elle donna au prophète six fils, qu'il renvoya comme Ismaël après leur avoir
fait des présents, ce qui semble bien prouver qu'il ne voyait pas en eux sa postérité, et qu'il ne les
considérait pas comme légitimes.
— Quelques auteurs prétendent qu'Abraham avait déjà épousé Kétura du vivant de Sara.
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KIDON,
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1 Chroniques 13:9,
— Voir: Nacon.
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KIJUN,
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Amos 5:26,
— Voir: Caldéens.
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KIKAJON,
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Jonas 4:6-10. Saint Jérôme, après avoir traduit l'hébreu par lierre, avoue qu'il ne se contente de cette
traduction inexacte que parce que le mot propre manque en latin, et qu'il aime mieux cependant mettre
dans ce passage un mot bien connu que d'y laisser subsister le terme hébreu, qui pourrait donner lieu à
des malentendus plus fâcheux encore que l'inexactitude. Il pense d'ailleurs comme Celse (et plus tard
Bochart, Calmet, Michaélis, Rosenmuller, Harris, Gesenius, Winer, etc.), que le kikajon est la même plante
que les Égyptiens appellent kiki, et les Arabes el kéroa, en français le ricin ou la palme de Christ. «En
Grèce, rapporte Hérodote (2, 94), cette plante croît spontanément et sans culture; mais les Égyptiens la
soignent, ils la sèment sur les bords des rivières et des canaux, et lui font produire en grande abondance
des fruits d'une odeur très forte, qu'ils pressent ensuite, et dont ils extraient une huile bien connue, qui a
des qualités médicinales, et qui brûle avec autant d'éclat et de facilité que l'huile d'olive. Les Égyptiens
appellent la plante sillicyprion, et l'huile kiki.»
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