Page 198 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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Dictionnaire de la Bible J.-A. Bost 1849-C
C
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CAB ou Kab,
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2 Rois 6:25, mesure qui contenait la dix-huitième partie de l'Épha, ou du Bath, la sixième partie d'un sat,
ou environ 24 coquilles d'œuf (près de deux litres).
— Voir: Mesures.
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CABUL.
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1.
Ville sur les frontières de la tribu d'Aser, Josué 19:27.
2.
Nom que Hiram, roi de Tyr, donna dédaigneusement aux pays que Salomon lui offrit en
récompense des services qu'il lui avait rendus pendant la construction du temple, en charrois, métaux et
bois précieux, 1 Rois 9:13. Cabul signifie déplaisant, aride. Il faut chercher ce district dans les parages
rudes et peu fertiles qui se trouvent au nord-ouest de la chaîne des montagnes galiléennes, qui séparent la
Phénicie de la Palestine.
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CACHET.
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Les Orientaux ont de tout temps regardé les cachets ou sceaux munis d'un petit manche bien élégant,
comme un des ornements les plus agréables et les plus nécessaires pour l'homme. Les Hébreux n'ont
point fait exception à cette règle, Cantique 8:6; Aggée 2:23; Jérémie 22:24. Hérodote raconte la même chose
des Babyloniens. De nos jours encore les Persans portent des cachets, ou à leurs doigts, ou suspendus à
leur cou et retombant avec grâce sur la poitrine. L'empreinte consiste ordinairement non dans une figure,
mais simplement dans le nom du propriétaire entouré d'une maxime de Mahomet, comme d'une auréole
favorable. On se sert pour cire d'une espèce d'encre de Chine résineuse, ou de terre sigillée pour des
objets un peu considérables, tels que scellés sur les portes, etc. C'est en leur remettant le sceau ou l'anneau
de l'État, que les princes orientaux avaient coutume d'élever à quelque charge ou dignité ceux de leurs
sujets qu'ils croyaient devoir honorer de cette faveur. Genèse 41:42; Esther 3:10; 8:2.
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CADAVRES.
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La manière dont les anciens Hébreux préparaient les morts pour la sépulture, et dont ils les
ensevelissaient, nous est à peu près entièrement inconnue: tout ce que nous en savons, c'est que dans les
temps primitifs et de l'antique simplicité, c'étaient les plus proches parents, fils et frères, qui pourvoyaient
eux-mêmes directement à la sépulture de celui qu'ils venaient de perdre, Genèse 25:9; 35:29; Juges 16:31.
Plus tard, d'autres restèrent chargés de ces soins funéraires, et Amos, 6:10, semble même compter au
nombre de ses menaces les plus redoutables, le fait que les morts n'auront pour les porter au sépulcre,
que leurs plus proches parents. La coutume de fermer les yeux aux morts et de les embrasser, remonte à
la plus haute antiquité, Genèse 46:4; 50:1; cf. Iliad. 11, 452. Æneid. 9, 487; Pline 11, 55. Dans les temps
postérieurs nous voyons le cadavre lavé aussitôt après la mort, Actes 9:37, puis enveloppé dans un grand
linceul, Matthieu 27:59; Marc 15:46; Luc 23:53, ou, plus ordinairement, tous les membres enveloppés de
langes, Jean 11:44, et des aromates interposés entre le corps et ces tissus, Jean 19:39; cf. 12:1,7.
Aux funérailles des princes, ou des seigneurs juifs, le mort était revêtu de ses habits les plus précieux, et
l'on faisait autour de lui des fumigations abondantes des parfums les plus exquis.
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