qui cependant ne lui survécut pas, et que Josaphat essaya en vain quelques années plus tard de relever, 1
Rois 9:26; 10:22; 22:49-50. À l'époque des Maccabées, Joppe était un port juif, 1 Maccabées 14:5, mais
Hérode le Grand en fit construire un beaucoup plus considérable à Césarée, quoique le commerce
maritime juif ne fût pas assez florissant pour pouvoir le demander; c'est dans ce port que Paul mit à la
voile pour Rome, Actes 27:2. On considérait la voie par Alexandrie comme plus sûre et même plus courte
que le trajet direct par Brindes, pour se rendre de Syrie ou de Palestine en Italie; Pouzzoles était le lieu de
débarquement. Il n'est parlé qu'en passant de la flotte marchande de Babylone Ésaïe 43:14. Quant aux
vaisseaux de Tarsis, du Nil, etc.
— Voir: ces articles.
Dans le Nouveau Testament, outre les voyages de Paul, qui tant de fois sillonna les eaux de la
Méditerranée, nous voyons les rives romantiques du lac de Génésareth, et ses eaux claires, mais
orageuses, devenir le théâtre de scènes entièrement nouvelles, ou la tribune de laquelle descendent les
paroles d'une sagesse et d'une doctrine jusqu'alors inconnue. Tour à tour Jésus monte sur une nacelle de
pêcheurs pour enseigner le peuple qui l'écoute du rivage, Matthieu 13:2; Luc 5:3, ou pour traverser ce lac,
seul, ou dans la compagnie de ses amis, Matthieu 8:23; 9:1; 14:13; Jean 6:17. Des souvenirs l'attachaient à
ces rives sur lesquelles il avait trouvé ses premiers disciples, péchant ou raccommodant leurs filets,
Matthieu 4:21; Jean 21:3; Luc 5:5.
Les vaisseaux tyriens étaient les mieux construits et le plus richement ornés, les boiseries étaient en
cyprès, la mâture en cèdre, les voiles en fin lin d'Égypte brodé, les rames en chêne, tenues par des
rameurs assis sur des bancs ornés d'ivoire. Ézéchiel 27:1-7. Il n'est parlé expressément ni des cordages, ni
du gouvernail, quoique Umbreit ait cru voir ce dernier désigné Proverbes 23:34 (traduction qui offre des
difficultés étymologiques, mais qui irait bien pour le sens). Le gouvernail est nommé dans le Nouveau
Testament, Actes 27:40; il y en avait quelquefois deux, ou même quatre, pour les gros bâtiments, à la
poupe, à la proue, et aux deux côtés (Tacit. Annal. 2, 6). Les chapitres 27 et 28 des Actes, renferment au
reste presque tous les détails relatifs à la construction, aux agrès, et à la manœuvre d'un vaisseau
marchand, pendant la période romaine. Les vaisseaux marchands étaient plus profonds et moins allongés
que les vaisseaux de guerre; ils allaient plutôt à la voile qu'à la rame, tandis que ceux-ci comptaient
souvent de deux à cinq rangs de rameurs (birèmes, trirèmes, etc.). À la proue était l'enseigne qui donnait
son nom au bâtiment, Actes 28:11: l'effigie de la divinité tutélaire était à la poupe (Virgile Æneid. 10, 11);
quelquefois les deux images n'en faisaient qu'une seule, et le navire portait le nom de son dieu protecteur.
Chaque vaisseau avait un canot de sauvetage, plusieurs ancres, et une sonde, Actes 27:16-40. La voile
d'artimon, ou selon d'autres du perroquet, est nommément désignée Actes 27:40; on la déployait pour
modérer la violence du vent. L'opération de Actes 27:17, qui consistait à lier le vaisseau par-dessous
comme avec une ceinture, pour l'empêcher de s'entr'ouvrir s'il venait à heurter contre un écueil, est
souvent mentionnée chez les anciens (Horace, Od. 1, 14, 6). En cas de danger, on jetait à la mer la charge
du navire pour l'alléger, et si l'on échouait, on essayait de gagner le rivage à la nage ou en canot. Chaque
vaisseau avait un capitaine et un pilote; c'est du premier qu'il est question Jonas 1:6. Les anciens suivaient
en général les côtes autant que possible (comme le font encore aujourd'hui les vaisseaux de la mer
Rouge), ce qui rendait les navigations très longues, 1 Rois 10:22. S'ils étaient obligés de gagner la pleine
mer, ils se dirigeaient en l'absence de boussole, d'après les étoiles, les Pléiades, les deux Ourses, Orion,
etc. Les Dioscures, q.v., étaient les divinités privilégiées qu'ils invoquaient dans le danger. Les tempêtes
étant plus fréquentes ou plus redoutables en hiver, les anciens, Grecs et Romains, ne naviguaient guère
que l'été; la saison marine commençait en mars et finissait en novembre; un vaisseau retardé, et surpris
par les vents au milieu d'une navigation un peu longue, cherchait un port pour y passer l'hiver, Actes
27:12.
On a cru trouver une trace de la piraterie dans une traduction nouvelle de Job 24:18.
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