Page 1053 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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assiégea Samarie, la prit au bout de trois ans, dans la neuvième année de Hosée, s'empara de la personne
du roi, l'emmena en esclavage avec la plus grande partie de son peuple qu'il dispersa en Assyrie, et mit
fin au royaume des Dix tribus. C'est cette catastrophe que prédit Ésaïe, 10:9. Les chapitres 15 et 16 du
même prophète, sur les Moabites, et notamment le dernier verset de cet oracle, paraissent également
annoncer les combats et les victoires de Salmanéser; Moab était sur le chemin du guerrier qui marchait
d'Assyrie en Éphraïm, et tout rend probable que ce fut lui que Dieu chargea d'exécuter ses menaces, et
d'accomplir ses prophéties; on n'a, du reste, pas d'autres détails sur ces campagnes. Salmanéser, d'après
Ménandre, s'empara encore de la Phénicie, mais échoua contre l'île de Tyr. L'histoire profane a conservé
son nom; Osée, 10:14, l'a abrégé.
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SALMON,
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— Voir: Salma.
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SALMONE,
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Actes 27:7, promontoire de l'île de Crète, au nord-est, vis-à-vis de Gnide ou Rhodes, Strabon 10, 474;
aujourd'hui cap Sidéro.
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SALOMÉ,
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femme de Galilée qui accompagnait, avec d'autres, notre Seigneur dans ses voyages, Marc 15:40; 16:1. Il
ressort de la comparaison de ces passages avec Matthieu 27:56, qu'elle était mère de Jacques et de Jean,
par conséquent épouse de Zébédée. Les anciens en font une fille de Joseph, le père légal de Jésus; d'autres
la tiennent pour l'épouse de ce Joseph auquel elle donna deux filles; d'autres, enfin, la font fille d'un frère
du sacrificateur Zacharie, le père de Jean-Baptiste; mais tout cela est incertain. Quoi qu'il en soit de ces
dernières données, la première est sûre; elle était mère de Jacques et de Jean; c'est elle qui, avec l'idée d'un
règne terrestre du Messie, et voyant les adhérents du roi futur se multiplier autour de lui, douze apôtres
d'abord, puis soixante-dix disciples, et d'autres encore, s'empressa de recommander ses deux enfants à la
protection particulière du maître, en demandant pour eux les deux meilleures places dans son royaume.
D'un mot, Jésus renversa l'échafaudage d'espérances charnelles qu'elle avait élevé dans son cœur, et,
lorsqu'elle suivit le Seigneur au lieu du supplice, elle put se convaincre mieux encore qu'en effet son
règne n'était pas de ce monde; sa résurrection, dont elle fut témoin lorsqu'elle vint avec ses compagnes
pour embaumer le corps, acheva de l'éclairer sur la nature du maître de ses fils, sur son royaume, et sur
sa gloire.
— Les prétentions de Salomé, pour n'être pas repoussées comme ridicules, devaient être fondées sur une
position sociale plus relevée que celle des autres apôtres, et ce fait tendrait à prouver que Zébédée
n'appartenait pas aux classes inférieures de la société. Le secret de cet entretien ne fut pas gardé; car, peu
après, on voit les apôtres irrités contre les deux frères, qui avaient assisté à la présomptueuse demande de
leur mère, et qui paraissent si bien l'avoir appuyée, que saint Marc, 10:35, la leur attribue, comme si
c'étaient eux qui eussent porté la parole. On voit, par l'histoire de Salomé, combien l'amour maternel peut
égarer les meilleurs esprits: heureux si l'on peut apprendre avec elle que, pour être grand dans le
royaume des cieux, il faut se faire petit à ses yeux!
— Salomé était aussi le nom de la fille d'Hérodias, q.v.
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SALOMON,
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