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manière telle, que pendant un siècle et demi il n'en avait point été introduit de
semblable. On sait aussi, que depuis, ce pays a été frappé de plusieurs châtiments
successifs. Faut-il regarder cette coïncidence comme purement accidentelle ? Ne
faut-il pas plutôt y voir l'accomplissement de la menace prononcée par Dieu dans
l'Apocalypse ? C'est là aujourd'hui une question excessivement pratique. Si notre
péché à cet égard n'est pas reconnu par notre nation, s'il n'est pas confessé avec
repentance, s'il n'est pas rejeté bien loin, si au contraire, nous l'augmentons
encore, si maintenant, pour la première fois depuis la Révolution, tandis que nous
confiant visiblement au Dieu des batailles pour le succès de nos armes, nous
l'affrontons ouvertement en envoyant dans nos camps des prêtres d'idoles ; nous
pourrons avoir des fêtes nationales et des journées d'humiliation innombrables ;
Dieu ne peut pas les accepter ; elles peuvent nous accorder un répit temporaire,
mais nous pouvons être certain que le Seigneur ne fera point cesser sa colère et
que son bras sera encore étendu
!
APOLLODORE, liv. III, ch. 5, p. 266. La déesse adorée à Babylone comme
Mère, était la femme de Ninus, le grand dieu, prototype de Bacchus. Un
pendant à cette histoire est celle d'Ariadne, femme de Bacchus. Le vêtement
de Thétis, dit Bryant (vol. II, p. 99), contenait une description de cérémonies
célèbres dans les premiers siècles et un récit de l'apothéose d'Ariadne,
dépeinte, qu'elle qu'en soit la signification, comme enlevée au ciel par
Bacchus. On raconte une histoire analogue à propos d'Alcmène, mère du grec
Hercule, distinct de l'Hercule primitif et une des formes de Bacchus : c'était
un grand buveur et ses coupes sont proverbiales (MULLER,
Les Doriens
, vol.
I, p. 462). La mère d'Hercule ressuscita Jupiter (père d'Hercule), dit Muller,
releva Alcmène d'entre les morts et l'amena aux Îles des bienheureux, pour
être la femme de Rhadamante. (
ibid
. p. 443).
La Chine
, vol. I, p. 354-355.
Voi
PROCLUS dans TAYLOR,
Notes sur Jamblique
, p. 136.
Hymnes Orphiques
, H. 28, p. 109.
"Ces hymnes, disent quelques critiques, ont
été composés par des Néo-Platoniciens après l'ère chrétienne ; ils ont
corrompu la doctrine de leurs prédécesseurs."
J'en doute. Dans tous les cas,