Page 38 - CORRUPTION DE LA NATURE HUMAINE

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concerné par nos motivations. En fait, Il est Celui qui
engendre en ses élus «le vouloir et le faire» (Philippiens
2:13), tandis que les exclus de la grâce, les réprouvés,
agissent selon leur propre volonté qui demeure toutefois
sous le contrôle de Dieu. Le prophète Jérémie exprime
l’incapacité totale de cette façon dans sa demande:
«Un
Éthiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses
taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui
êtes exercés à faire le mal ?» (Jérémie 13:23)
. Lorsque
Paul dit aux Éphésiens qu’ils étaient morts dans leurs
fautes et dans leurs péchés, il les aidait à comprendre
non seulement la grâce bouleversante de Dieu pour les
sauver, mais leur besoin absolu de cette grâce. Une
personne morte ne peut en aucun cas participer à son
salut, dans sa corruption elle ne peut que demeurer
inerte devant la puissance de la vie éternelle.
Que se passe-t-il donc après la conversion ?
Le péché
n’est-il plus présent ? Si seulement c’était le cas !
La puissance du péché sur celui qui est né de nouveau
est brisée sans aucun doute. Romains 6 clarifie cela:
alors que la présence du péché est toujours un fait,
notre rapport avec lui a radicalement été modifié. Le
Saint-Esprit demeure maintenant en nous et nous fait
marcher inévitablement dans les voies de Dieu, que
nous en soyons conscient ou non. Nous ne sommes plus
esclaves du péché. Il ne nous domine pas ou ne nous