Page 16 - CORRUPTION DE LA NATURE HUMAINE

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CHAPITRE 2
LA SOURCE DE LA HAINE ET DES CONFLITS
Puisque l'homme se veut indépendant de Dieu et maître
de son propre destin, il est évident qu'il est un être
insoumis et rebelle envers tout ce qui est réellement
bon, car «Dieu seul est bon» nous dit le Seigneur Jésus
(Matthieu 19:17; Marc 10:18; Luc 18:19), ce qui veut
dire que le contraire est vrai pour l'homme qui de nature
est un être mauvais, méchant, et malicieux. Quoique
malin dans tous les fibres de son être, il détient la
capacité de faire «le bien», mais comprenons par cela
qu'il s'agit de faire ce qui lui est agréable ou convient à
sa nature déchue, ce qui est profitable à son existence
en tant qu'individuel et en tant que collectivité. Tel est le
sens du mot «bien» ou «towb» en Hébreu que nous
retrouvons dans l'expression «l'arbre de la connaissance
du bien
et du mal
» (Genèse 3:9). En faisant ce qui lui
est agréable, ce qui est bien pour lui-même et par lui-
même, ce court texte nous indique qu'il fait ce qui est
«mal» ou «méchant» de «rah» en Hébreu, terme qui
porte aussi les désignations de «désastre, de douleur, et
de malheur». Or ce qui est bien aux yeux de l'homme
est en réalité une fatalité inévitable, une ruine totale de
son existence, une contrefaçon qui donne seulement
l'apparence d'une bonté bienfaisante qui ne détient
aucune valeur aux yeux de Dieu car complètement
corrompue dans son essence rebelle d'auto-gratification.