Page 12 - CORRUPTION DE LA NATURE HUMAINE

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(Genèse 2:9,17; 3:5,6). Nous sommes ici à la source de
sa vraie nature. D'après Rousseau, inconsciemment,
même si nous ne le disons pas, lorsque nous disons que
l’homme est bon ou mauvais, cela sous-entend toujours
bon ou mauvais envers les autres êtres vivants qu’ils
soient humains ou animal. Quelqu’un qui ne fait de mal
à personne est d’office qualifié de bon. A l’inverse, dès
que l’on nuit à autrui sous quelques formes que ce soit,
il devient difficile d’être rangé du côté du bien. Être bon
ou mauvais relève donc, selon cette philosophie de
Rousseau, de notre relation aux autres et non de
l'essence de notre nature humaine corrompue, notion
qui est complètement étrangère à la Parole de Dieu.
Lorsqu’on regarde le monde dans lequel on vit, il est
difficile de croire en la bonté de l’homme. Tant de
guerres, tant de conflits, tant d'animosités entre nous.
Pourtant les gens refusent obstinément de croire que
l’homme est fondamentalement mauvais, on proclame à
tous prix son affabilité devant sa déchéance évidente et
on tolère ses turpitudes incurables qu'on persiste
constamment à justifier. Chacun de nous ne cherche
qu’une chose, être heureux, et éviter la souffrance.
Comment imaginer que faire souffrir les autres puisse
être dans notre nature quand nous sommes tous
préoccuper par cette même envie de bonheur. Si l’on
part du principe que la bonté est naturelle, alors c’est