Chapitre 2
Ch. 2 v. 1-16 — Jugement de Dieu contre le mal
Ch. 2 v. 1-4 — Jugement du mal, et patience envers le pécheur pour qu’il se
repente
Deux choses sont présentées ici à l’égard de Dieu : [2:2] 1° son jugement contre
le mal — [2:3] celui qui fait le mal n’échappera pas. La différence réelle entre
le bien et le mal sera maintenue par le jugement. [2:4] 2° sa miséricorde, sa
patience et sa longue attente à l’égard de l’homme qui fait le mal, sa bonté
conviant celui-ci à la repentance.
Ch. 2 v. 5-11 — Sûres
conséquences du comportement de tout homme
[2:3] Celui qui continue à faire le mal, se trompe en cherchant à oublier le
jugement certain de Dieu, [2:4] et en méprisant sa bonté. [2:8] D’une part, les
conséquences d’une vie opposée à Dieu et à sa vérité, [2:7] de l’autre, celles
de la recherche de ce qui est agréable à Dieu, et partant de la vie éternelle,
sont sûres : [2:9] angoisse et tribulation pour la première ; [2:10] gloire et
honneur pour la seconde ; et cela sans qu’il soit tenu compte du Juif plus que
du Gentil.
Ch. 2 v. 12-16 —
Jugement de Dieu selon l’état moral et les privilèges de l’homme
[2:12] Dieu juge les choses d’après leur vrai caractère moral, et selon les
avantages dont le coupable a joui1. Ceux qui auront péché sans loi, périront
sans loi ; et ceux qui auront péché sous la loi, seront jugés selon la loi,
[2:16] au jour où Dieu jugera les secrets des hommes selon l’Évangile que
prêchait Paul. Le caractère attribué ici au jugement est très important : Ce
n’est pas le gouvernement du monde par un jugement terrestre et extérieur, comme
le Juif le comprenait, mais le jugement de l’individu selon la connaissance que
Dieu a du cœur.
1 Cela fait ressortir une vérité qui perce partout dans la doctrine de cette Épître, c’est-à-dire que toutes choses se trouvent dans leur réalité, devant un Dieu révélé par Christ et l’œuvre de la croix. Elles ont leur vrai caractère et leurs résultats selon ce que Dieu est. Remarquez en outre que les termes : « Chercher la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité » [(2:7)], supposent la connaissance de l’Évangile. Ces choses sont connues par le christianisme.
Ch. 2 v. 17-29 — Ce que
Dieu attend de l’homme : une réalité morale
Dieu veut la conformité à ce qu’Il attend, non une prétention qui Le déshonore
Dieu aussi veut des réalités. [2:27] Le Gentil qui accomplissait la loi était
meilleur qu’un Juif qui la violait. [2:17] Si quelqu’un s’appelait Juif,
[2:21-23] et agissait mal (v. 17), [2:23] il ne faisait que déshonorer Dieu
[2:24] et livrer Son nom aux blasphèmes des Gentils, tout en se vantant de ses
propres privilèges (v. 24).
Réalité morale de la
circoncision, pour Dieu, ce qu’Il veut de l’homme
Ensuite l’apôtre insiste sur ce que Dieu veut la réalité morale : [2:26] un
Gentil qui accomplit ce que la loi exige, [2:27] vaut mieux qu’un Juif qui lui
désobéit ; [2:29] le vrai Juif est celui qui a la loi dans son cœur, qui n’a pas
seulement une circoncision extérieure, mais est circoncis spirituellement. C’est
un état que Dieu peut louer, et non pas l’homme seulement.