LES ASSASSINS DE LA CROIX

par Jean leDuc

janvier 2018

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LA CROIX BÉNÉDICTION ET MALÉDICTION

 

LA CROIX PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT

 

PLUSIEURS RÉGLEMENTENT LEUR DESTIN

 

MOUVEMENT DE CONTREFAÇONS SATANIQUES

 

LE SCANDALE DE LA CROIX DE CHRIST

 

PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE ANTICHRÉTIENNE

 

LES ADORATEURS DE L'ANTICHRIST

 

LA MOTIVATION ÉVANGÉLIQUE

 

LA MOTIVATION PAR MANIPULATION

 

LE SERVICE DU CORPS DE CHRIST

 

LE SERVICE ET LES ŒUVRES

 

LA FAUSSE DOCTRINE ECCLÉSIASTIQUE

 

QUI DÉTIENT LA VÉRITÉ?

 

LES ASSASSINS DÉVOREURS D'ÂMES

 

LA DOCTRINE DE L'ÉVANGILE

 

LES FAUSSES INTERPRÉTATIONS

 

LA DOCTRINE DE LA VÉRITÉ

 

LA CONTREFAÇON DE LA VÉRITÉ

 

L'ORIGINE DU CHRÉTIEN

 

L'APOSTASIE DES ÉVANGÉLIQUES

 

LE FAUX AMOUR DES ÉVANGÉLIQUES

 

L'ORGUEIL MAUDIT DES ÉVANGÉLIQUES

 

L'IDÉAL DE LA SOIF DU VRAI

 

AIMER SEULEMENT CE QUI EST RÉEL

 

LE GRAND JOUR DE PURIFICATION

 

LA CONVICTION ET LA CERTITUDE

 


 

LA CROIX BÉNÉDICTION ET MALÉDICTION

Quoique les Saintes-Écritures l’expliquent en détails, plusieurs qui se disent chrétiens ne comprennent pas vraiment l’importance de la croix et le mystère de Dieu qui y est caché. Comment peut-on se dire chrétien et ne pas comprendre toutes les implications du sacrifice de la croix? Le renoncement de Christ, sa résignation à accomplir son ministère de Souverain Sacrificateur en notre faveur, serait-il devenu insignifiant pour ceux qui se disent chrétiens? En fait les termes de «renoncement» et «résignation» sont complètement étrangers à l'esprit du supposé chrétien moderne, surtout par rapport au sacrifice de la croix. Sans la croix le chrétien n'existe pas et le christianisme s'évanouit dans de vagues pensées philosophiques. La croix est le lieu du décès de l’Ancienne Alliance de la Loi et de la vie de la Nouvelle Alliance de la Grâce. En d'autres mots, la croix est le lieu de la mort et du passage de la mort à la vie. Oui, c’est aussi le lieu d’une mort controversée dans sa compréhension et sa composition. Celui qui est élu en Christ dans le décret d'élection, passe de la mort à la vie en recevant l'Esprit de sa Sainte Présence en lui. A ce moment précis, l'Esprit lui donne l'assurance inébranlable d'être le récipient de la grâce du salut, c'est à dire de toutes les mérites du sacrifice de Christ qui lui sont attribuées gratuitement: régénération, foi (confiance), repentance (reconsidération), justification, adoption, etc. Tandis que celui qui est réprouvé ou exclu de Christ dans le décret de réprobation demeure dans la mort spirituelle de ses contrefaçons présomptueuses et porte les fruits de sa nature humaine déchue: arrogance, condescendance, orgueil, hypocrisie, pédanterie, fierté, conjecture, infatuation, opinion, prétention, supposition, indépendance, dignité, etc. Le premier reflète l'image du renoncement de Christ, le deuxième en donne une fausse représentation subtile et raffinée dans l'indépendance de son choix de croire.

 

La croix peut donc être un lieu de bénédiction et de malédiction, bénédiction pour les élus et malédiction pour les réprouvés. Bénédiction lorsque l'Esprit nous abaisse dans la poussière de l'humilité pour nous identifier à Christ crucifié sur la croix, déchirant notre âme et conscience devant les douleurs atroces d'un innocent qui périt à notre place, pour nous faire passer de la mort à la vie. Malédiction lorsqu’on maintient son indépendance et sa dignité humaine devant la croix, s'obstinant à demeurer maître de notre destin par l'illusion d'une volonté libre qui est en réalité esclave de la chair et du péché. La croix est l’ultime lieu de transition pour une éternité heureuse ou malheureuse. C’est aussi le lieu du changement de l’histoire de l’humanité. La croix est encore ce lieu du jugement éternel de Dieu sur l'esprit de la chair et son système de contradictions et de contrefaçons. C’est en effet là, à la croix que Christ prit définitivement les commandes du monde jusqu’à ce que s’accomplisse ce qui est écrit en 1 Corinthiens 15:24-28:

24 Après cela viendra la fin, quand il remettra, comme ESPRIT DES VIVANTS et Père, le royaume à ses élus, après avoir détruit tout principe, toute autorité et toute puissance; 1 Co. 2. 6;

25 Car il doit régner dans ses élus jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Ps. 110. 1; Ac. 2. 34; Ép. 1. 20; Col. 3. 1; Hé. 1. 13; Hé. 10. 12;

26 L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort;

27 Car L’ESPRIT DES VIVANTS a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont soumises, il est évident que celui qui lui a soumit toutes choses, est excepté. Ps. 8. 6; Mt. 11. 27; Mt. 28. 18; Ép. 1. 22; Hé. 2. 8;

28 Et après que toutes choses lui auront été soumises, alors aussi le Fils même sera soumis à ses élus comme celui qui leur a soumis toutes choses, afin que L’ESPRIT DES VIVANTS soit tout en tous. Jn. 17. 20-26;

 

Oui, le mystère de la croix est révélé, mais l’avons-nous compris ? De toutes évidences très peu le comprennent. Plusieurs en fait y causent de très graves préjudices en déformant son message, ils sont ce qu'on nomme «les assassins de la croix», des empoisonneurs de la vérité, des ennemis de la croix, des gens infects et malicieux qui exercent une influence pernicieuse sur ceux qui sont simples d'esprit avec des opinions irréfléchies et des notions extravagantes, cherchant ainsi à entraver la diffusion du message de la grâce souveraine avec des approximations subtiles et raffinées. Il importe donc ici de corriger cette situation déplaisante et antipathique en présentant la vérité révélée par notre Admirable Esprit des vivants, et d'exposer les malfaiteurs et leurs fausses doctrines.

 

LA CROIX PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT

Dans le Nouveau Testament, la croix est l’instrument de crucifixion de Jésus-Christ. Ce mot est aussi un symbole de mort, utilisé pour indiquer le fardeau de toute sévère détresse ou épreuve. Mais au-dessus de tout, LA CROIX EST UN PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT, DE RÉSIGNATION, D'ABNÉGATION de la part de l'Esprit des vivants envers ceux qu'Il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde. Ce principe est l'essence vitale de l'Évangile ou «message de la grâce». Sans identification ou assimilation au renoncement de Christ sur la croix, il est impossible de connaître la grâce du salut. Si une personne ne renonce pas à sa propre volonté, ses désirs, ses choix, son indépendance, sa dignité humaine, ses opinions, ses imaginations, ses sentiments, elle ne peut être sauvé (Luc 9:23; 14:33). L'élu doit entrer dans le renoncement de Christ pour recevoir la grâce, autrement le salut n'est pas possible. Et puisque cela est impossible à l'homme, l'Esprit des vivants doit intervenir directement dans le cœur de ses élus pour les attirer à Lui en les abaissant forcément dans la poussière de l'humilité comme des esclaves rebelles et désobéissants, les traînant jusqu'à la croix afin qu'ils contemplent Celui qui s'y trouve, arrachant de leur âme toutes notions de dignité ou de respectabilité. Celui qui est appelé doit subir les pires châtiments de la loi pour ses transgressions honteuses, il doit mourir d'une mort horrible et douloureuse pour sa rébellion et ses péchés. Mais là la grâce souveraine de l'Esprit des vivants intervient, elle ouvre les yeux de l'élu et le fait réaliser que Christ, le Messie, est mort à sa place comme son substitut, il a payé pour lui le châtiment éternel qui lui était réservé et maintenant il est libre de la condamnation de la loi et du péché. Par la puissance de l'Esprit des vivants il est identifié à Christ dans sa mort et sa résurrection. Les gémissements de son cœur en douleur font place à des cris de joie et de reconnaissance lorsqu'il est relevé dans une nouvelle vie par la Sainte Présence qui vient faire sa demeure en lui. Il s'agit en effet d'une vie de résurrection, Christ est ressuscité en lui pour le transformer en son image afin qu'il participe à sa gloire éternelle.

 

L’apôtre Paul affirmait que Christ ne l’avait pas envoyé pour baptiser mais pour prêcher l’évangile, pas avec sagesse du langage (c-à-d avec des réflexions humaines, idées, opinions ou spéculations), pour que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine (1Cor.1:17). Paul savait bien que le message central de Dieu est la croix de Jésus-Christ. Il était pleinement conscient que Dieu, incarné dans la chair comme Messie promit, avait renoncer à Lui-même en mourant sur la croix pour le rachat de ses élus (Phil. 2:5-8). Paul pleurait lorsqu’il voyait certaines personnes qui étaient des ennemis de la croix (Phil.3:18).

 

Ennemis de la croix? Oui, ennemis de la croix car «ennemis du renoncement de Dieu», c'est à dire «ceux qui s'obstinent à règlementer leur destin», qui persistent à demeurer maître de leur vie devant Celui qui a tout renoncer pour le salut de son peuple. Ils veulent être sauvés tout en gardant leur indépendance afin d'agir selon les désirs de leur volonté. Leur salut ne dépend plus du renoncement de Christ, mais d'une décision personnelle par laquelle ils affirment avoir le choix de croire. Ainsi ils prennent la décision d'accepter dans leur vie Jésus comme leur Sauveur personnel pour être sauvés. La décision du salut est la leur et non plus celle de Christ. Dans cet égocentrisme outre-mesure ils se veulent maîtres de leur salut. Dieu doit plier le genou devant leurs caprices et valider leur choix de croire. L'amour de soi, l'autolâtrie, l'égoïsme, le sectarisme, l'ingratitude, la méconnaissance, l'entêtement, la renommée, sont les fruits de ce christianisme contrefait. Bref, tous ceux qui affirment avoir le libre-choix de croire sont des ennemis de la croix, des imposteurs qui dénaturent et déforment la Parole de Dieu pour se justifier devant les hommes.

 

L'apparence et la prétention sont les caractéristiques d'une foi superficielle et contrefaite. S'opposer par l'hypothèse d'un libre-choix illusoire au renoncement de Dieu dans le sacrifice de la croix, et dans l'enseignement de Christ, est de nier la divinité de Christ et de désavouer le sacrifice de la croix et la grâce du salut, et de profaner le sang de la Nouvelle Alliance (Héb. 10:28,29). L'esprit d'affirmation de soi, d'être indépendant et d'avoir un libre-choix est celui de l'AntiChrist, de l'AntiMessie (1 Jean 2:18), le prétentieux qui réclame la grâce du salut comme une chose qui lui revient. La disgrâce d'une contrefaçon est tout ce qu'il en obtient. Sa proclamation d'un salut dénaturé s'accommode très bien à la nature humaine déchue pour apaiser ses crises de conscience et justifier ses contresens. Tel est le genre de salut que l'on retrouve parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne: Baptiste, Pentecôtiste, Charismatique, Irvingien, Messianique, Adventiste, Darbyste, etc. De par son évangile du libre-choix de croire, contraire au principe du renoncement divin, le mouvement évangélique moderne est le pire ennemi de la croix de Christ, et c'est avec raison qu'il est qualifié de faux peuple de Dieu, c'est à dire d'AntiChrist.

 

PLUSIEURS RÉGLEMENTENT LEUR DESTIN

Tous les explications et commentaires évangéliques sur Philippiens 3:18,19 se ressemblent tous. Aucun, absolument aucun ne s'est donné la peine de vérifier le sens des mots dans le Grec original. Le résultat inévitable est que tous sautes à la conclusion que les ennemis de la croix sont ceux qui ont «pour dieu leur ventre» (v.19), ce qui donne l'impression que l'emphase est sur la nourriture et que la gourmandise serait le plus grand des péchés. Une telle interprétation banale et absurde est complètement fausse et inacceptable. Ils négligent de vérifier avec précision le V.18 qui dit: «Car il y en a plusieurs qui marchent en ennemis de la croix.», particulièrement le sens du verbe «marcher» ou du verbe «conduire» que certaines traductions portent. Dans le Grec le mot est «peripateo» et ce terme porte différentes nuances ou synonymes que se rejoignent tous. Dans sa décomposition étymologique ce mot signifie: «peri: autour, concernant, à cause de, parce que, près de», se traduit généralement par: «de, sur, autour, à, au sujet de, pour, celui dont, vers». Et de pateo qui signifie: «piétiner, écraser avec les pieds. avancer en posant le pied, marcher sur: vaincre heureusement les plus grands périls des machinations et persécutions que Satan mettrait volontiers pour contrarier la prédication de l'évangile. fouler aux pieds, piétiner, traiter avec insulte et mépris: profaner la cité sainte par dévastation et outrage.», se traduit généralement par: «fouler, marcher, fouler aux pieds.». Bref, le terme peripateo signifie dans son ensemble «régler sa vie» ou plus précisément de «régler son destin» dans le sens de contrarier le message du salut par la grâce.

 

Il s'agit donc ici d'une contrefaçon de la vérité, une imposture subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus, si cela serait possible, tandis que les réprouvés ou exclus de la grâce sont rendus captifs de ce faux évangile du libre-choix pour leur perdition éternelle (2 Thes. 2:3-12). Demeurer maître de son destin devant la croix est un affront à Christ, une moquerie de la grâce souveraine, un blasphème impardonnable contre le Saint-Esprit. Les passages de Philippiens 3:18,19 dans la Bible de Machaira 2016 vous aideront davantage dans la compréhension de ce sujet:

18 Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ; Ro. 16. 17;

19 Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.

 

Les évangéliques ont transformés la justification par la foi en une justification par le choix, et en cela ils détiennent des rapports étroits avec les juifs et les pharisiens qui enseignent la justification par les œuvres. Ne vous y trompez pas, faire un choix est une œuvre de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. Justification par les œuvres et justification par le choix sont deux expressions qui signifient une seule et même chose. Les deux s'opposent au principe du renoncement divin afin de maintenir la dignité humaine dans son indépendance et ses présomptions, en d'autres mots «leur gloire est dans leur imposture», c'est à dire «dans leur contrefaçons de la vérité». Même que l'apôtre Paul dit aux Thessaloniciens à propos des frères en Judée, concernant les juifs ou Judéens (1 Thes. 2:14-16):

14 ...vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu'eux de la part des Judéens; Ac. 17. 5; Ac. 17. 13;

15 Qui ont même mis à mort L’ADMIRABLE Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à L’ESPRIT DES VIVANTS, et qui sont ennemis de tous les hommes; Mt. 23. 37; Lu. 13. 34; Ac. 7. 52;

16 Qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu'ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés; mais la colère de L’ESPRIT DES VIVANTS est venue sur eux à l'extrême. Ac. 17. 13.

 

MOUVEMENT DE CONTREFAÇONS SATANIQUES

Ce que Paul dit des juifs peut très bien être dit aussi des évangéliques dans un sens analogique et prophétique (Apoc. 20:7-10), surtout du fait que le mot «Satan» signifie littéralement «adversaire», c'est à dire «ennemi». Il n'y a donc aucun doute que le mouvement évangélique est un mouvement de contrefaçons sataniques et que sa destruction est assurée: «mais un feu venant de L’ESPRIT DES VIVANTS descendit du ciel et les dévora.» (Apoc. 20:9). On se retrouve présentement dans une guerre spirituelle entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres, dans laquelle les doctrines de la foi et de la grâce sont déformées par les disciples du libre-choix.

 

Les renégats évangéliques agissent selon leur volonté et leurs désirs dans leur revendication d'une gloire personnelle. Par leur choix de croire ils contribuent inévitablement à leur salut pour se réserver quelques prestiges afin d'être estimés de Dieu et des hommes. Ils se refusent la poussière de l'humilité car ils se disent dignes d'obtenir la grâce du salut par l'exercice de leur libre-choix qu'ils considèrent comme étant de Dieu. Mais Jésus Lui-même refusa d'agir selon sa volonté et selon ses désirs: «Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne.» (Luc 22:42). Ces paroles du Seigneur Jésus sont clairement et définitivement une désapprobation du libre-choix. Devant les souffrances de la croix qui l'attendaient, Jésus, plutôt que de s'affirmer et se réclamer quelque dignité, se prosterna dans un esprit d'humilité pour se soumettre à la volonté du Père qui était en Lui et dont il était l'enveloppe visible et corporel. L'apôtre Paul dit même que «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Gal. 5:24).». Cela n'est pas une expérience à rechercher, mais un fait déjà accomplit en Christ. Or désirer est l'équivalent de choisir, et la capacité de choisir est purement charnelle, elle est centrée sur elle-même, sur ce qu'elle veut afin d'assouvir ses besoins. Elle est le contraire de l'humilité, elle se refuse l'abnégation et préfère s'affirmer pour maintenir sa dignité. En d'autres mots, elle est totalement égocentrique. Mais le salut est par la grâce par le moyen de la foi (Éph. 2:8,9), et non par la volonté par le moyen du choix.

 

Pour les évangéliques la foi est considérée comme étant une faculté intellectuelle et pour d'autres un sentiment de bien-être qui soulage leurs angoisses. Or la Bible dit clairement que la vraie foi est un don de Dieu (Éph. 2:8; Phil. 1:29), elle est elle-même la grâce de l'assurance du salut en Christ (Héb. 11:1). Aucune faculté intellectuelle ni aucun sentiment ne donnent une telle assurance, car rien dans la chair et le sang de l'homme ne peut contribuer à la gloire éternelle, comme le dit si bien l'apôtre Paul: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.» (1 Cor. 15:50). Tous les aspects et facultés de la nature humaine sont tellement corrompus qu'il est impossible à l'homme d'être sauvé par leurs moyens. La foi des évangéliques est une fausse foi, une foi qui n'est que présomption et pressentiment. Mais les chrétiens authentiques, ceux qui sont destinés à la vie éternelle, vont inévitablement croire (Ac. 13:48), les autres vont que présumer avoir la foi, une foi qui n'est qu'une supposition basée sur des apparences, une contrefaçon satanique.

 

LE SCANDALE DE LA CROIX DE CHRIST

Dans 1 Corinthiens 1:23 l'apôtre Paul nous dit: «Nous, nous proclamons Christ crucifié, scandale véritable pour les Judéens, et folie pour les Grecs.». Pourquoi la croix serait-elle un scandale et une folie? Premièrement le mot «scandale» ou «skandalon» dans le Grec signifie: «une pierre d'achoppement, un obstacle, une difficulté, une opposition, une contradiction.». Deuxièmement le mot «folie» ou «moria» dans le Grec signifie: «absurdité, déséquilibre». La croix était une contradiction à la pensée juive à propos du Messie. Ils ne pouvaient saisir le fait que le Messie, étant de la lignée de David, était Dieu Lui-même manifesté dans la chair. Une telle notion était blasphématoire pour eux, ils ne pouvaient reconnaître que Jésus était Dieu même (Marc 14:61-64). De même pour les Grecs cette notion d'un Messie Divin mort sur une croix était considérée comme une absurdité, un déséquilibre mental, car pour eux leurs dieux olympiens étaient immortels, un dieu mort sur une croix et ressuscité des morts était de la pure folie. Qu'en est-il donc de la pensée moderne, surtout parmi ceux qui se disent chrétiens?

 

De nos jours nous faisons face à un sérieux problème. La majorité des chrétiens, traditionnels comme évangéliques, détiennent la croyance que Jésus est mort sur une croix, c'est ce qui les qualifient de chrétiens aux yeux du monde. Mais une telle croyance ne fait pas le chrétien. Pour le plus grand nombre, Jésus est venu sauvé l'humanité, il est mort pour les péchés du monde, il est venu sauvé les hommes des ténèbres et leur donner l'espérance d'une vie meilleure. Or, si vraiment vous croyez cette fascination populaire, vous êtres vraiment sans espérance. Premièrement la grande majorité des gens qui se disent chrétiens ne reconnaissent pas en réalité la pleine divinité de Christ. Autant illogique que ce soit, dans la pensée du simple croyant Jésus est généralement conçu comme «le Fils de Dieu» et non comme Dieu Lui-même en tant que Fils. Deux éléments sont à la base de cette confusion paradoxale: 1) méchante traduction, et 2) fausse doctrine.

 

1) méchante traduction:

On ne peut blâmer le croyant simple d'esprit, sauf de dire qu'il est indolent et crédule. Cela va surement en étonner un grand nombre, plusieurs vont être bouleversés par ce que nous allons dire, mais il n'y a aucun «Fils de Dieu» mentionné dans le Nouveau Testament, l'expression ne se trouve pas dans le Grec original. Avant que vous ne criez «hérétique» et «doctrine diabolique», signalons qu'il est extrêmement important de comprendre qu'il ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu lui-même qui est devenu son propre Fils par son incarnation dans la chair, non comme une partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme. Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, Dieu même». L'article του dans le Grec, traduit à tort par « de » est utilisé pour mettre l'emphase sur le sujet. Ainsi nous comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, Dieu même, le Dieu unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu, c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs, ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était leur seul roi (Jn 19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs enfants (Mt 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots, ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de l'homme et furent maudit ou damné éternellement, tout comme le font de nos jours les Évangéliques avec leur fausse doctrine du libre-choix.

 

Soulignons qu'il faut toujours se baser sur le sens de l'article grec « tou », et jamais sur le sens de la préposition française « de » qui cause une distinction entre le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. L'expression bien connue de « Fils de Dieu » est un cas particulier qui reflète le principe dont nous discutons. Dans cette expression les traducteurs ont utilisé la préposition française « de » pour traduire l'article grec « tou », ce qui cause une déviation de la signification grecque. En français, le « de » est une préposition de distinction, un article partitif qui exprime le point de départ et marque une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation, la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la distinction, la différenciation d'une chose d'avec une autre ou d'un être. Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de, la). En grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela les traducteurs refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la situation. L'article grec sert à préciser le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou identifiable par le contexte. Il se traduit en français par l'article défini le, la: ὁ ἄνθρωπος l'homme - ἄνθρωπος un homme. Or dans le Grec, l'article « le » met l'emphase sur le sujet donné et porte la signification de « l'un, le seul, l'unique, le même », nous indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois, la traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un possessif. Pronom démonstratif à l'origine, l'article équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif: ὁ μέν... ὁ δέ (ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci... celui-là, l'un... l'autre; ὁ δέ, ἡ δέ, τὸ δέ (ὃ μέν... ἣ δέ) celui-ci, celle-ci, ceci... Le grec utilise parfois l'article avec les noms propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà citées dans le texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes, tels le soleil, la terre, etc., ou des termes désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc., se rencontrent sans article. À la différence du français, le grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs et possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne « la grâce de Dieu », cela ne signifie pas que la grâce vient de Dieu mais précisément que « Dieu est grâce ». Jésus n'est donc pas le Fils de Dieu incarné, mais Dieu Lui-même incarné comme Fils.

 

Nous avons donc l'évidence que les traducteurs ont falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition française « de » afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but de valider leur fausse doctrine de trois personnes distinctes dans la divinité. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus, deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ, c'est à dire Jésus le Messie, le Fils, Dieu même (voir: Jésus-Christ, le Fils de Dieu?).

 

2) fausse doctrine:

Le terme « trinité » sert à désigner la doctrine pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en tant qu’unité de trois personnes distinctes: Père, Fils et Saint-Esprit. Dans cette extravagance sophistiquée, chacune de ces personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement divine par nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule. Chacune fait preuve de volonté, d’amour et parle en disant « Je » et « Tu ». Le Père est une personne différente du Fils, qui est lui-même une personne différente du Saint-Esprit, qui est lui-même une personne différente du Père. Chaque personne est divine, pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais un seul Dieu. Il existerait trois subsistances ou personnes individuelles, et cela sans aucun doute se nomme du trithéisme, une forme idolâtre de plusieurs dieux. Dans le protestantisme, aujourd'hui, comme dans les sectes dites Évangéliques, on reconnaît que la Trinité est une des expressions possibles de la croyance en Dieu, et on voudrais nous faire croire qu'ils ne la tiennent pas comme obligatoire à la foi. Mais qu'une personne s'y oppose et on ne tarde pas à voir le contraire, et toute une avalanche d'intimidations et de diffamations prendront place aux bonnes intentions. En effet, la Trinité est un développement théologique qui date du IIIe ou IVe siècle, elle ne se trouve pas dans la Bible en aucun endroit. Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu comme notre Père; il est question du Christ comme Fils, Dieu même; et il est question de l'Esprit Saint qui habite les élus. Mais que Dieu soit à la fois Père, Fils, et Saint-Esprit, trois personnes distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve absolument pas. Après des siècles de résistances et de discussions de la part des chrétiens authentiques, la lumière de la vérité se lève de plus en plus dans les cœurs de ceux que Dieu a choisi.

 

L’important ici, vous l’aurez compris, n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et rationnels de la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en tenir à ce que l’Écriture Sainte nous enseigne à ce sujet, la Bible étant pour les chrétiens l’autorité souveraine en matière de foi et de vie, le critère normatif de la théologie. La suffisance des Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des Conciles ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou Confessions de Foi n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le fidèle qui marche dans ses voies.

 

Dans tout ce qui vient d'être présenter, la vraie question était de savoir si oui ou non la doctrine de la Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si oui ou non le Dieu de la Bible est un Dieu trinitaire. Comme le disait le philosophe français Blaise Pascal: « Dieu seul parle bien de Dieu » ! Il nous faut donc partir de la révélation de Dieu dans la Bible, telle qu’elle se présente à nous, pour voir si nous sommes invinciblement conduits à confesser le Dieu Trinitaire en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit; ou le seul Dieu indivisible Jésus-Christ comme étant la seule et unique Personne en Dieu, le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils unique, l'enveloppe visible du Père invisible, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes. Déjà nous avons obtenu notre réponse, mais nous devons poussez encore plus loin notre étude car plusieurs cerbériens contradicteurs sèment l'agitation et nombre de malfaisants, surtout au niveau des sectes dites Évangéliques, s'attaquent à la vérité (voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois façes).

 

Si le Jésus mort sur la croix est la deuxième personne d'une trinité spéculative, tout le plan de rédemption s'écroule puisqu'il s'agit d'un faux Jésus. La grâce qui en découle devient une disgrâce et le salut une fausseté grossière. Il n'y a aucun doute que la trinité est la doctrine de l'Antichrist, et que ceux qui la maintiennent sont marqués du sceau de cette bête infernale. Il est clair que le christianisme moderne, qu'il soit traditionnel ou évangélique, est en pleine contradiction avec la vérité des Saintes-Écritures.

 

PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE ANTICHRÉTIENNE

Au niveau séculier toute connaissance rationnelle ou système général des connaissances humaines dans l'étude des premières causes et des premiers principes qui se fonde sur l'expérience et la raison hostile à la révélation, se nomme «la Philosophie». Au niveau religieux on ajoute la révélation et la tradition à cette même science, élaborant les données de cet inventaire en un système cohérent qui se nomme «la Théologie». Dans ces milieux on se livre à des études abstraites ou théoriques sur Dieu, son essence et son existence qui se nomme de «la spéculation». Les Théoriciens ou penseurs supposément chrétiens des premiers siècles se mettaient à même de relier les résultats obtenus par la spéculation grecque à leur propre métaphysique ou recherche du sens sur les fins de l'existence, c'est à dire de la conception d'ensemble qu'une personne se fait du monde et de sa vie. Mais à cause de la nature humaine déchue, ces considérations tombent inévitablement dans l'excès de l'abstraction avec des complication exagérées qui, au lieu d'éclairer la pensée, ne font que l'obscurcir. Tel est le dogme ou doctrine de la Trinité dont le nom officiel est «Trinité Ontologique». Cela nous dit beaucoup de cette doctrine car le mot «ontologique» signifie proprement «spéculation métaphysique», et nous indique qu'elle fut élaborée à partir de suppositions ou conjectures issues de la philosophie Platonicienne et Nicéenne, ainsi que de principes issus des anciennes religions à mystères du paganisme des peuples crédules et superstitieux.

 

Philosophie et Théologie sont des sciences antichrétiennes qui déforment la vérité des Saintes-Écritures. Avec des conjectures sophistiquées ont fait dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas dans le but d'établir un système de pensées qui domine sur les consciences. L'essence même de ces deux sciences est le prétendu libre-arbitre (libre-choix) que l'homme s'attribue afin de valoriser sa dignité humaine dans la maîtrise de son destin (voir: La doctrine du libre-arbitre). Ce principe insidieux est encore actif de nos jours, il est la base même du christianisme contrefait moderne. On élabore pas une théorie sans avoir prit auparavant une décision personnelle de le faire. Il est évident que l'homme détient la capacité de faire des choix, mais en aucune façon cette faculté serait libre d'agir sans restriction. L'action de choisir ou de prendre quelqu'un ou quelque chose de préférence à un(e) autre est soumise aux désires de la volonté par rapport aux qualités ou mérites de ce qu'on estime. En d'autres mots, faire un choix est une œuvre de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. La faculté de prendre une décision est soumise à des règles de délibérations internes et de restrictions charnelles avant même d'en voir l'exécution, et cela est inévitable dans un contexte de lois morales et sociales qui régissent son activité. Le libre-choix n'existe pas, il est lui-même une notion philosophique adaptée par les ennemis de la croix à des principes théologiques qui s'opposent à la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant qui fait ce qu'il veut dans les cieux et sur la terre. Le but de cette adaptation est de maintenir l'illusion d'indépendance et de responsabilité de l'homme devant le sacrifice de la croix qui demande son renoncement ou abnégation afin de recevoir la grâce du salut. Le résultat est un faux évangile et un faux salut, une contrefaçon psychologique qui présente que des approximations de la vérité. C'est à dire, selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales: «L'ensemble des techniques et des méthodes visant à modifier la manière de penser, de réagir d'une population donnée. Ce qui correspond à la perception, à la disposition personnelle d'une personne et non à la réalité. Ce qui relève de la connaissance du comportement, des pensées, des sentiments humains, de l'aptitude à les connaître.». Nous avons donc la démonstration évidente que «Philosophie, Théologie, Psychologie» sont les composantes de la vraie trinité du christianisme contrefait moderne avec son évangile du libre-choix.

 

Tout exposé sur la volonté humaine, sa nature et sa fonction, doit distinguer entre trois hommes différents: Adam avant la chute, le pécheur et le Seigneur Jésus-Christ. La volonté d'Adam avant la chute était soumise à l'Esprit des vivants. Dans son état de serviteur (esclave de Dieu) il n'avait aucune conscience ni aucun besoin de dépendance envers la chair. Il n'en est pas de même pour le pécheur. Ce dernier naît avec une volonté moralement déséquilibrée car en lui se trouve un cœur «tortueux par-dessus tout et incurable», et cette réalité lui confère un penchant pour le mal. Le Seigneur Jésus, lui, diffère radicalement à la fois du pécheur et d'Adam avant la chute. Il ne pouvait pas pécher, car il est «le Saint de Dieu» ou plus précisément «le Saint Dieu», Dieu lui-même manifesté dans la chair. Avant sa venue ici-bas, Marie reçut ces paroles: «Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils, Dieu même» (Luc 1:35). La volonté du Fils de l'Homme, nous le disons avec un très grand respect, n'était pas dans une position neutre, capable de se tourner soit vers le bien soit vers le mal. La volonté du Seigneur Jésus était tournée naturellement et constamment vers le bien, car son humanité parfaite, sainte et sans péché, va sans cesse de pair avec sa divinité éternelle. Or, à l'opposé de la volonté du Seigneur Jésus, toujours dirigée vers le bien, de celle d'Adam, en condition neutre avant la chute - rendu capable par après de se tourner vers le bien ou vers le mal - la volonté du pécheur a un penchant vers le mal et, par suite, n'est «libre» que dans une seule direction: celle du mal, c'est à dire, celle de son choix d'agir comme le seul maître de son destin. La volonté du pécheur est enchaînée car elle est esclave d'un cœur corrompu et tortueux. Le principe vital de la volonté est le souffle, car sans le respire la volonté ne peut agir, en fait elle n'a aucune existence sans cet élément essentiel. L'homme a beau dire qu'il a le libre-choix mais il n'est pas même maître de son propre respire, il n'est pas celui qui a décidé de prendre son premier respire en ce monde. En d'autres mots aucun de nous avons choisi de naître en ce monde et d'y respirer le souffle de vie. Cherchez d'arrêter de respirer pour quelques minutes ou quelques heures et vous réaliserez rapidement que le libre-choix est une illusion. Vous pouvez le désirer de tout votre cœur, le vouloir de tout votre force, mais jamais vous serez maître de votre propre respire au point de vous en passez pour quelques heures ou quelque jours et de le reprendre par après. Lorsque vous réussirez une telle chose, nous écouterons ce que vous avez à dire sur votre doctrine du libre-choix. Le seul qui a réussi à se passer de respirer, l'a fait pour trois jours et demi et a reprit son respire par après, et évidemment il s'agit du Seigneur Jésus ici, et Lui seul nous écoutons.

 

LES ADORATEURS DE L'ANTICHRIST

Le sujet de l'Antichrist est très populaire de nos jours, surtout parmi les sectes évangéliques à tendance millénariste avec leurs fabulations plus insensées l'une que l'autre. Voici, en gros, la doctrine insensée des évangéliques sur l'Antichrist: «Selon la Bible, à la fin des temps il y aura un homme qui émergera. La Bible l'appelle l'Antichrist. Il viendra avec une deuxième personne, le faux prophète. Ensemble, ils vont établir un contrôle mondial au niveau politique, religieux et économique. Un système sera établi afin que les habitants ne puissent plus faire de commerce sans être identifiés par ce système. La Bible nous dit aussi que cet individu va se manifester au moyen orient. Il émergera sur la scène publique lors de temps troubles, pour affirmer pouvoir répandre la paix. Il sera suivi par toute la terre et créera un unique royaume, unifiant codes et lois. Comme un dictateur, il rassemblera les peuples autour de sa personne. Arrogant, la Bible déclare qu’Il se proclamera même Dieu. Il aura l’apparence d’un homme parfait mais sera pourtant animé par Satan. Leader mondial, c’est un homme qui sera suscité par le diable pour empêcher le retour de Christ. Il établira un système politico-religieux mondial puissant et bien structuré, unissant la force militaire, la ruse politique et la séduction religieuse Par ailleurs, il sera amené à régnera 7 ans. Durant ces années, les chrétiens enlevés vivront les noces de l’agneau au ciel, tandis que les gens sur terre subiront les tribulations. Un régime totalitaire imposera un contrôle stricte de la population. Le climat de paix soi-disant voulu par cet homme, se transformera vite en cauchemar. La terre sera une sorte de grande Babylone sous le pouvoir de Satan. L’antéchrist contrôlera absolument toute la population mondiale grâce à ses agents mais surtout sa marque, désormais connu de tous: 666. Cette marque sera prendra la forme d’un tatouage ou d’une puce électronique contenant absolument toute information vous concernant. Elle vous permettra de commercer, de vendre, de vous déplacer. Ainsi, il sera impossible de faire quoi que ce soit sans elle. Ceux qui refuseront le signe de l’antéchrist ne pourront pas agir et seront traqués et torturés. L’Antéchrist sera donc un homme puissant. Il fera des miracles, des prodiges et sera adulé des foules. Le monde pensera qu’Il s’agit d’un messie alors qu’Il n’en est rien. Tous seront séduits par ce personnage aux pouvoir surnaturels mais bien entendu fournis par le diable lui-même. Il se proclamera Dieu, imposera son propre culte et reniera Jésus-Christ. Il aura également un temple pour sa personne comme dit dans la Bible: “Quand donc vous verrez installé dans le lieu saint l’Abominable Dévastateur » (Matthieu 24:1). Tous devront de l’adorer. C’est pourquoi, tous les chrétiens ou ceux s’opposant à l’antéchrist seront tués.»

 

On se croirait en plein milieu d'un film de science-fiction, ou en ce cas, de «théologie-fiction» puisque cette notion ahurissante d'aliéné mental provient des délires religieux d'une psychose avancée commune à des têtes écervelées qui s'amusent à tordre la vérité. Plus la chose est stupide plus ils vont y croire, ils vont même y ajouter leurs aberrations personnelles de timbrés afin de rendre le sujet plus alléchant pour d'autres cinglés. Ces gens ne savent pas qu'ils sont eux-mêmes des adorateurs de l'Antichrist. Pourquoi disons-nous cela? Tout simplement à cause que l'Antichrist n'est pas un homme mais une doctrine maintenue pas un genre d'homme rebelle à la vérité révélée dans les Saintes-Écritures, et de ce fait des traîtres qui trompent la conscience des gens en déformant la foi dans le sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots, des faux chrétiens, des imposteurs qui abusent autrui par des mensonges, de fausses promesses, des fausses doctrines, dans le but d'en tirer un profit matériel, moral, ou spirituel, en feignant les apparences de la vertu, de la sagesse, de l'intégrité, et du savoir. Les adorateurs de l'Antichrist sont des ennemis de la croix qui adorent leur propre sein, c'est à dire leur propre cœur, le centre de leur existence. Obstiné devant la croix ils refusent de céder à leur indépendance et à abdiquer à la maîtrise de leur destin, cherchant à tout prix à maintenir leur dignité humaine par leur prétendu libre-choix qu'ils chérissent jusqu'à l'idolâtrie même. Ils se vantent en disant avoir accepter Christ comme leur Sauveur personnel dans leur choix de croire, et se font ainsi maîtres de leur salut. En agissant de la sorte ils s'opposent au renoncement de Christ, la résignation leur est nuisible, ils la considèrent comme hostile car elle nécessite l'humilité et eux recherchent la renommé et l'ambition de la domination, la fierté et des honneurs.

 

L'Antichrist c'est l'esprit d'une collectivité, l'homme du péché, le traître qui a renié Christ, c'est à dire d'un faux peuple de Dieu qui tord le sens de l'Évangile pour en faire «une bonne nouvelle», la nouvelle d'un prétendu libre-choix; lorsque l'Évangile est plutôt «le message de la grâce souveraine» qui est lancé par l'Esprit de Dieu à ceux qu'il a choisi d'avance pour la grâce du salut depuis avant la fondation du monde. C'est de ce faux peuple de Dieu que l'apôtre Paul parle dans le contexte de 2 Thessaloniciens 2:2-12 (Bible de Machaira 2016):

2 Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque raisonnement subversif, ou par quelque parole subtile, ou quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. Jé. 29. 8; Mt. 24. 4; Ép. 5. 6; Col. 2. 18; 1 Jn. 4. 1;

3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la déformation de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition, Mt. 24. 23; 1 Ti. 4. 1; 1 Jn. 2. 18;

4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de L’ESPRIT DES VIVANTS, ou qu'on adore, siégeant comme être divin dans le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS, montrant qu'il est lui-même l’être divin*. Da. 11. 36; 2 Co. 11. 13-15; *évidence que l’Antichrist n’est pas un homme mais une doctrine qui élève l’homme à la stature de la divinité par la décision d’un choix personnel; il s’agit en effet de l’hérésie du libre-choix nommé aussi Arminianisme ou choix de la foi, théologie renommée du catholicisme et des évangéliques modernes.

5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore avec vous?

6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne soit manifesté que dans son temps.

7 Car ce mystère d'iniquité frauduleuse est déjà actif; attendant seulement que celui qui le retient dans les chaînes maintenant, le relâche du milieu de l'abîme. Ap. 20. 1-3;

8 Et alors paraîtra la contrefaçon* du peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS, que L'ADMIRABLE détruira par le Souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son apparition. Job 4. 9; És. 11. 4; *il s’agit ici du christianisme moderne contrefait, conçu dans l’hérésie du libre-choix, avec toutes ses sectes extatiques et spirites qui singent les puissances miraculeuses de la Sainte Présence avec des phénomènes mystiques ou occultes; et aussi de l’apparition de la nation moderne d’Israël, le faux peuple de Dieu; le premier est renommé pour sa doctrine de la justification par le choix, le deuxième par sa justification par les œuvres de la loi, la bête à deux cornes de l’Apocalypse, nous indiquant que l’union de ces deux principes est l’Antichrist.

9 Duquel la venue de ce faux peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS, aura lieu selon la conspiration de la concurrence charnelle, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles, De. 13. 1; Mt. 7. 21-23; Jn. 8. 41; 2 Co. 4. 4; Ép. 2. 2; Ap. 13. 13;

10 Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu la résignation pour la vérité, afin d'être sauvés. 2 Co. 2. 15; 2 Co. 4. 3;

11 C'est pourquoi L’ESPRIT DES VIVANTS leur enverra une puissante falsification*, pour qu'ils croient au mensonge; Ro. 1. 24; 1 Ti. 4. 1; *un esprit d’égarement qui conduit les imposteurs dans des voies mensongères de séductions qui donnent que des approximations de la vérité avec des conjectures sophistiquées et subversives.

12 Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.

13 Mais pour nous, frères entièrement résignés à L’ADMIRABLE, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à L’ESPRIT DES VIVANTS à cause de vous, de ce qu'il vous a élus au salut, dès le commencement, par la distinction sélective de l'Esprit, et par la foi en la vérité; Ac. 13. 48; Ro. 8. 28-30; Ro. 9. 21-24; Ép. 1. 4,5,11;

14 À quoi il vous a appelés irrésistiblement à cela par notre message de la grâce, pour que vous possédiez la gloire de notre ADMIRABLE Jésus-Christ. Jn. 17. 20-24;

15 C'est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. 2 Th. 3. 6;

16 Or, que notre ADMIRABLE Jésus-Christ, lui-même L’ESPRIT DES VIVANTS et Père de nous tous, qui s'est sacrifié pour nous, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance; Ti. 2. 11-14;

17 (2-16) Console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne parole et en toute réalisation gracieuse de la foi. 1 Th. 3. 13;

 

Rappelez-vous de ceci. Nous sommes sauvés par la foi, non la nôtre, mais celle de Christ qui nous est attribuée gratuitement dans les mérites de son sacrifice sur la croix. Cette foi ou plus précisément «assurance» de Christ dans l'accomplissement de son ministère pour le rachat de ses élus, permet à la puissance de Dieu d’agir en nous pour nous transformer en une nouvelle création, une nouvelle race céleste et éternelle nommée «le Nouvel Homme». Mais, comme nous avons vu, il y a un aspect du processus qui peut choquer plusieurs personnes et pour qui la croix est une cause de chute à cause de la fausse notion du libre-choix. Nous voyons cela surtout parmi les évangéliques et particulièrement parmi les pentecôtistes et les charismatiques avec leurs faux signes et miracles (2 Thes. 2:9,10). Comme nous voyons, les ennemis de la croix de Christ sont très nombreux, ils surpassent de loin les vrais élus, mais dans ce domaine le nombre n'est pas une preuve d'authenticité. La vermine se répand toujours plus rapidement, c'est un fait incontestable. Il faut donc faire appel à un exterminateur professionnel pour s'en débarrasser, et c'est ce que nous faisons en criant au Seigneur Jésus pour anéantir les imposteurs dans le feu dévorant de sa présence (Héb. 12:29).

 

LA MOTIVATION ÉVANGÉLIQUE

A croire tous les témoignages qui nous proviennent des sectes dites Évangéliques, Christ ne serait pas en manque de serviteurs, même qu'à les écouter nous aurions l'impression que presque toute la terre entière serait convertie au christianisme, tellement ils se réclament depuis des années de nombreuses conversions dans leurs proclamations de l'Évangile. S'il faudrait faire les calculs de toutes les conversions affirmées par eux depuis le début de ce mouvement moderne, j'en suis sûr qu'il dépasserait de loin le nombre de toute la population terrestre. Il n'est pas difficile de voir, pour une personne normale et saine d'esprit, que ces milieux se donnent constamment à des prétentions et à des exagérations de toutes sortes. Aucun n'a besoin d'un Bach ou d'une Maîtrise en Théologie et en Psychologie pour le réaliser, une simple logique et une bonne calculatrice suffit. En d'autres mots ces gens sont tous des menteurs sans exception et ils croient tous en leurs mensonges comme étant la pure vérité. Il est évident pour ceux qui ont des yeux pour voir qu'avec les Évangéliques nous sommes en plein domaine de duplicités et de dérèglements de conscience, surtout avec ceux qui se donnent à des pratiques occultes extatiques et mystiques comme les Pentecôtistes et les Charismatiques, mais tous sont coulé dans un même moule, celui de la contrefaçon. Les apparences et les illusions sont la norme dans ces milieux où les crédules se font manipuler par des séducteurs professionnels qui se disent pasteurs, étant eux-mêmes séduit et allant séduisant les autres.

 

Dans ces milieux de prétentions et d'exagérations multiples on entend souvent dire que «nous sommes sauvé pour servir». Pour faire une telle déclaration ils s'appuient sur les écrits de l'apôtre Paul, comme ce passage dans l'Épître aux Romains qui nous dit: «Je vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable.» (Rom. 12:1). Les sectes dites Évangéliques déduisent de ce passage que «Ce n'est pas une faveur généreuse que vous accordez à Dieu. Il vous a acheté et vous a racheté avec le sang de Son fils. Il vous a libéré du péché et de la servitude. Il vous a béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. A la lumière de tout ce qu'Il a fait pour vous, votre service envers lui est simplement "raisonnable ". Vous avez été sauvé afin de servir... Vous avez une obligation, une dette, une contrainte et une responsabilité envers Celui qui a donné Sa vie pour vous. Vous avez été sauvé, pas seulement pour être sauvé, mais afin de servir. Il s'agit là de votre service raisonnable... En tant que disciple de Christ, chacun de nous, personnellement, devons utiliser notre vie dans l'adoration, le ministère, l'évangélisation, le leadership, et la fraternisation. L'Église nous permet de faire cela ensemble. Nous ne sommes pas seul dans Son service».

 

Telle est la position générale dans ces milieux, mais elle peut variée légèrement selon les besoins et l'endoctrinement de chaque groupe, église, ou dénomination. Remarquez la manigance de la part des dirigeants dans cette position, son texte est conçu spécifiquement et subtilement dans l'intention de tromper les gens afin de les amener à penser et à agir d'une certaine façon pour obtenir des résultats voulus. Dans le contexte d'une organisation ecclésiale, l'objectif est toujours de remplir les bancs et évidemment les coffres afin de payer les salaires de pasteurs parasites qui vivent aux dépends de leurs membres, et aussi pour payer les bâtiments prestigieux qui servent à glorifier l'existence d'une dénomination particulière. Il faut se le dire, l'église est une entreprise très rentable. Elle est comparable à un Bordel où les prostituées offrent leurs services aux passants, s'enrichissant sur le dos des dépravés, car la vente du sexe est très lucrative. Dans le christianisme contrefait où nous voyons les prostituées spirituelles offrirent leurs services, tout est axé subtilement sur l'argent afin d'en retirer les plus que possible des crédules qui assistent à leurs cultes, et pour faire cela on agit sur les émotions des gens pour les culpabiliser afin qu'ils donnent toujours plus. Ce vieux dicton anglais s'avère être vrai: «there's a sucker born every day» (il y a des dupes qui naissent à tous les jours).

 

On nous dit aussi dans cette formulation programmée que «nous avons une obligation», signifiant par cela que les gens sont obligés de s'engager et donner de leur temps, de leurs biens, et surtout de l'argent à leurs églises. Or la seule obligation que nous avons en Christ est de croire en lui, comme nous voyons dans Jean 6:28,29: «Ils lui dirent donc: Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: C'est ici l'ŒUVRE DE DIEU, que VOUS CROYEZ en celui qu'il a délégué.», et même la foi nous est donné de croire en lui (Éph. 2:8; Phil. 1:29), rien n'est de nous. L'autre point que nous voulons souligner dans cette formulation trompeuse des Évangéliques est que nous aurions «une dette» à payer pour notre salut en Christ. Cette déclaration est une des plus abominables que nous avons rencontré. La Bible nous dit clairement que le salut est un don gratuit, et cela signifie que nous n'avons rien à payer en retour autrement il ne saurait plus gratuit. Ce que la vermine évangélique enseigne ici par une telle déclaration subtile et subversive est un salut par les œuvres, un faux salut qui provient d'un faux évangile, car la Parole de Dieu dit autrement: «Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous ni de votre choix, c'est le don de Dieu; Ce n'est point par les œuvres ou vos choix, afin que personne ne se glorifie.» (Éph. 2:8,9); «Parce qu'il vous a été gratuitement donné dans ce qui a rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui,» (Phil. 1:29); «Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui se presse; mais de Dieu qui fait miséricorde.» (Rom. 9:16); «Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de la volonté souveraine de Dieu.» (Jean 1:12,13). Qui donc allons-nous croire, Dieu ou des hommes qui prétendent être chrétiens et servir Dieu ?

 

Que «nous avons été sauvé afin de servir» est nettement inquiétant, car la traduction du Grec dans Romains 12:1 peut variée considérablement si on se base uniquement sur l'original, comme nous voyons dans la Bible de Machaira: «Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à céder vos corps à un dévouement actif, grandement estimé et agréable à Dieu, ce qui est la fonction rationnelle convenable qui vous revient.». Néanmoins les différences de traduction, ce passage de l'Épître aux Romains n'indique en aucune façon un service d'adoration comme il est conçu dans les différentes églises et dénominations. Au contraire, ce passage nous dit qu'il faut «être agréable à Dieu» ou «offrir nos corps à Dieu» et non aux hommes, autrement tous deviendraient des prostituées spirituelles, et c'est exactement cela que sont les évangéliques en grand nombres. Le Seigneur Jésus nous dit même que nous ne pouvons servir deux maîtres: «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car, ou il haïra l'un, et se donnera à l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (la richesse).» (Luc 16:13). Puisque les Évangéliques désirent que nous servions Dieu à travers leur organisation, servons-leur ce qu'ils méritent au centuple, à savoir la condamnation.

 

Pour éclaircir notre point davantage, regardons ce que dit la secte Pentecôtiste de Drummondville au Québec, que nous utilisons ici comme exemple de distorsion de la vérité dans ces milieux malsains: «La Bible dit ce qui suit, lisons-le ensemble dans Éphésiens 2.20: «Nous sommes tous son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.» Entourez le mot «ouvrage». Vous avez été formé pour apporter une contribution, pas uniquement pour consommer. Dieu vous a formé pour faire une différence. Et ce qui est important, ce n’est pas la durée de votre vie mais votre façon de vivre. Ce qui compte, c’est moins la durée de votre vie que sa qualité. Sur cette planète il n’y a pas de tour gratuit. Nous sommes tous supposés donner quelque chose en retour. Nous sommes tous supposés apporter une contribution. La Bible dit que nous sommes créés pour servir, nous sommes sauvés pour servir, nous avons le don de servir, nous sommes conçus pour servir. Il nous est ordonné de servir Dieu en retour... Vous n’avez pas été placé sur terre pour prendre de la place, consommer et faire un tour gratuit de la vie. Vous avez été placé ici pour servir Dieu et la façon de servir Dieu, c’est de servir les autres gens. Certaines personnes veulent servir Dieu, mais elles ne veulent surtout pas servir les autres. On ne peut pas faire cela. La seule façon dont vous pouvez servir Dieu, c’est en servant les autres... Une des choses que vous allez faire au ciel, c’est de servir Dieu et de servir les autres. Et la raison pour laquelle Dieu vous a mis sur terre, c’est pour vous exercer, exercer, exercer ! Il veut que vous appreniez comment servir... Et que faut-il pour être utilisé et pour apprendre à servir comme Jésus ? Et bien, il faut trois choses. Premièrement, servir comme Jésus, cela signifie être disponible... Voici le motto de John Wesley: «Fais tout le bien que tu peux, par tous les moyens possibles, dans tous les lieux possibles, chaque fois que tu en as la possibilité, à tous les gens possibles, aussi longtemps que tu le pourras.». Mes amis, c’est cela la vraie grandeur. Et c’est bien cela que d’être formé pour servir Dieu. Vous devez être disponible. Vous devez être capable de vous engager et de dire: «OK, je sors de ma zone de confort, Dieu, dis-moi ce que tu veux que je fasse».

 

La première chose que nous remarquons dans les manigances de cette déclaration Pentecôtiste est qu'ils mettent l'emphase sur le mot «ouvrage», et qui dit «ouvrage» dit aussi «œuvre» car ces deux mots signifient une seule et même chose. Comme nous l'avons déjà fait remarquer, les Évangéliques mettent beaucoup d'accent sur les œuvres car cela est la base de leur évangile même. Ils enseignent un salut par les œuvres tout en déclarant subtilement que le salut est par la grâce pour finalement le détourner. Vrai disent-ils que le salut est par la grâce, mais cette grâce est conditionnelle aux œuvres du croyant, disons plutôt du crédule car ce terme est plus approprié dans leur cas. Cette doctrine est la même que nous retrouvons dans le catholicisme et qui fut confirmée au Concile de Trente. Le crédule doit faire des œuvres, il doit obéir aux directives des dirigeants et aux commandements de Dieu que l'on nomme le Décalogue, et il doit persévérer dans la foi au risque de perdre son salut. On les exploitent avec une telle intimidation, car les dirigeants savent très bien que la crainte produit toujours les effets voulus. En semant la crainte de la perte du salut, ils peuvent mieux contrôler les crédules et obtenir ce qu'ils veulent d'eux. Selon eux, «nous avons été formé pour apporter une contribution», mais la Bible ne dit nul part une telle chose. S'il faut apporter une contribution, à qui l'apportons-nous, sûrement pas au Seigneur Jésus car tout ce que nous recevons de lui est par grâce et il ne demande rien en retour, comme nous l'avons déjà fait remarqué plus haut. A qui donc profite la contribution si ce n'est pas au pasteur et son organisation. Nous avons qu'à nous demander comme tout bon détective «à qui profite le crime» et tout devient clair. Ils ajoutent à leurs aberrations que «la façon de servir Dieu, c'est de servir les autres gens», et par «autres gens» ils est évident qu'ils signifient eux-mêmes. Une telle duplicité est un chef-d'œuvre de manipulation. Certes qu'il est bon de faire du bien aux gens autant que possible, aucun besoin d'être chrétien pour cela. En fait les gens en besoins reçoivent plus d'aide au niveau séculier qu'au niveau du christianisme. Cela ne veux pas dire qu'il n'y a pas de vrais chrétiens qui s'entre-aident ou qui vont au-devant pour aider leurs prochains, gloire à Dieu qu'il en reste encore quelques-uns. Mais pourquoi donc faire une telle affirmation si ce n'est pour embrigader les gens dans une forme de christianisme qui n'est qu'une contrefaçon de la vérité, et de les exploiter à leur plein maximum. Remarquons aussi qu'ils estiment grandement l'ancien prédicateur John Wesley et ce n'est pas pour rien qu'ils le font, car Wesley supportait fortement l'arminianisme qui élève la dignité humaine avec son libre-choix, contre le calvinisme qui élève la dignité de Christ avec la souveraineté absolue de Dieu.

 

Dans le milieu des affaires, ces deux déclarations que nous venons de voir sont ce qu'on nomme des «discours de motivation» ou encore du «coaching». Mais au niveau théologique et psychologique cela se nomme de la manipulation mentale, émotionnelle, et textuelle. Une telle approche mondaine et diabolique n'est pas acceptable dans le christianisme authentique. Voici ce que disent des professionnels en motivation pour entreprises au niveau séculier, les points qu'ils soulignent sont identiques à ceux utilisés par les Évangéliques, car un pasteur est avant tout un vendeur, il doit savoir comment vendre sa salade en créant un besoin pour la faim dans ceux qui entendent son discours éloquent et énergétique. En d'autres mots, il doit créer une illusion dans l'esprit des gens. Pour réussir, il doit absolument démolir l'adversité des crédules qui résisteraient à sa manipulation en utilisant les sentiments de culpabilités. Puisque les gens irrégénérés sont tous coupables de quelque chose et qu'inconsciemment ils désirent tous se racheter eux-mêmes, ils deviennent des proies faciles entre les mains d'escrocs professionnels. Mais revenons au texte d'une entreprise de professionnels qui offre ses services de motivation ou plus précisément de manipulation: «Le thème dont nous traitons le plus souvent est celui de la réussite contre toute attente, alors que personne n'y croit sauf celui ou celle qui parvient à réaliser son rêve. D’où vient l’énergie, la détermination, l’acharnement dont font preuve les hommes et les femmes qui accomplissent des exploits ? Comment font-ils pour rester positifs face à l’adversité et continuer à y croire contre vents et marées alors que tout semble perdu ? Nous élaborons de toutes pièces le discours adapté à votre entreprise. Une réunion préalable est indispensable afin de pouvoir vous donner entière satisfaction.» Il est clair dans ce document que le sujet est de manipuler les gens avec des discours adaptés ou programmés pour obtenir des résultats voulu. Un pasteur Baptiste en Caroline du nord, du nom de Robert U. Ferguson, Jr., nous dévoile que la motivation dans les églises n'est que de la manipulation (traduction d'un texte anglais): «Une des choses les plus difficiles dont les pasteurs font face dans leur ministère est le rôle qu'ils doivent jouer dans la motivation de leurs membres... Pour être honnête, la manipulation est en vogue de nos jours simplement à cause qu'elle obtient des résultats immédiats. Tellement de résidus de culpabilité demeure dans la majorité des gens, qu'ils sont susceptible aux prédications programmées qui agissent sur ce sens de culpabilité... Un orateur doué peut affecter, sur une base temporaire, les attitudes, les pensées, les paroles et les actions des gens. Mais la seule façon qu'il peut altérer leurs croyances est en changeant leurs perceptions en exerçant des pressions subtiles sur la volonté de l'individuel... Trop souvent l'appel à la croissance d'une église vient du désir de voir son nom sur la liste de cette même église, ou du désir de la renommée qui vient avec la construction d'un nouveau local pour les rassemblements... La prédication est devenu associée au négativisme... la manipulation se produit lorsque le prédicateur utilise un langage ou des histoires désignés spécifiquement pour éveiller une réponse émotive des gens... Plusieurs ont été tellement manipulé qu'ils ne le savent même plus, ils ne sont plus en mesure de le reconnaître...»

 

LA MOTIVATION PAR MANIPULATION

La motivation c’est le processus physiologique et psychologique responsable du déclenchement, de la poursuite ou de la cessation d’un comportement. Motiver c’est créer chez quelqu’un les conditions qui le poussent à agir. Mais pour atteindre une telle motivation, il faut manipuler les gens mentalement et émotionnellement, car la manipulation est l'élément principal qui déclenche la motivation et pousse les gens dans la direction qu'on désire pour atteindre un but qu'on s'est proposé. En d'autres mots, manipuler c’est introduire l’intention de modifier, de transformer une manière de pensée ou une façon d'agir en utilisant les émotions, ainsi que des exemples concrets ou fictifs, ou des livres et des textes dont on peut altérer le sens avec des conjectures sophistiquées dans une formulation programmée pour obtenir quelque chose qui réponde à nos désirs et nos objectifs. La technique de manipulation dans ses différentes applications, implique deux éléments essentiels pour réussir ses buts proposés: 1) les motivations qui la justifient et, 2) l’échelle à laquelle elle se situe, c'est à dire à quel niveau du vivant la manipulation est effectuée pour obtenir les résultats voulus.

 

Nous voyons de tels techniques de manipulation dans le système d'invitation dans lequel les gens sont motivés par des pasteurs à venir en avant pour accepter Christ comme leur Sauveur personnel. Nous avons l'évidence que cette formulation débuta avec le système d'invitation publique fondé par l'Évangéliste C.G. Finney (1792-1875), et propagé par Billy Graham. Pour ce qui concerne Finney, il n’avait rien d’un modèle d’humilité et de spiritualité. Même son autobiographie le dépeint comme un personnage douteux. Son propre récit donne de lui l’image d’un homme têtu, arrogant, et même quelque peu retors. Le ministère de Finney repose complètement sur la duplicité. Finney était essentiellement arminien et contre l’hyper calvinisme qui souligne fortement la souveraineté de Dieu. Il s'opposa à la justification par la foi avec véhémence et s’appuya constamment sur le rationalisme pour étayer sa nouvelle théologie. Son système implique clairement que la justification dépend en dernier ressort de l’obéissance du croyant lui-même, et que Dieu n’accordera de véritable pardon final au pécheur repentant qu’au terme de toute une vie de fidèle obéissance. Il est donc le chef de file d’un mouvement qui renonce en bloc aux principes séculaires de la Réforme. Charles Grandison Finney était un hérétique. Le mot n’est pas trop fort. Finney était expert pour enrober ses opinions dans des formules ambiguës et dans des expressions à l’allure biblique pour déformer la foi et lui donner un autre sens, mais son enseignement est du pélagianisme pratiquement à l’état pur. La théologie de Finney s'est grandement propagée chez les sectes évangéliques modernes, surtout parmi les vipères Pentecôtistes et Charismatiques et les groupes dissidents de fanatiques qui pratiquent la délivrance de démons comme celui de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, nommée aussi «la reine des démons».

 

Iain Murray, dans son livre "The Invitation System", publié par "La Bannière de la Vérité", nous dit: «C.G. Finney fut le premier évangéliste à appeler les gens devant l'estrade durant un service... Le prédicateur contemporain le plus audacieux qui utilise ce système est le Dr. Billy Graham... Malgré la publicité qui fut donné à ce système depuis quelques temps, nous croyons qu'il doit être questionné; car il ne fait pas parti de la tradition évangélique (ancienne). Le fait que les gens se lèvent et marchent pour venir devant l'estrade, est-il une déclaration extérieure d'une décision déjà prise intérieurement? Pourquoi donc venir devant pour accepter Christ, si tel est le cas? De quelle manière est relié le concept d'accepter Christ à l'action de venir devant? Existe-t-il une relation quelconque? Même dans les jours où Christ fut présent visiblement sur la terre, la repentance et la foi étaient les éléments fondamentaux par lesquels on s'identifiait spirituellement à Christ. Aujourd'hui Il n'est plus physiquement présent; et aucun homme ne peut aller de lui-même en marchant pour venir à Lui. Malgré cela on persiste à dire que Christ nous appelle à venir devant pour le recevoir... Or il nous est dit que cet appel est une saine interprétation de la personnalité humaine. Selon Graham, cet appel donne une issue émotionnelle à ceux qui sont dans une condition troublée, et leur offre une solution pratique pour agir... Le fait que le système d'invitation est relié à des éléments psychologiques, le laisse ouvert à de sérieuses objections. Les conversions produites par ce système sont faites en exerçant des pressions sur la volonté. On nous dit que le conditionnement d'une foule dans un environnement contrôlé, avec des méthodes de suggestions convaincantes qui poussent le publique à réagir, produit des résultats psychologiques certains, que la foule soit assemblée au nom de la religion ou de la politique. Ainsi on justifie la conversion par un appel psychologique».

 

Or nous venons de découvrir le système par lequel on fait des faux chrétiens qui s'illusionnent en pensant avoir reçu Christ comme leur Sauveur personnel et d'être à son service. Le système d'invitation publique qui engage le libre choix, est une manipulation psychologique qui exerce une pression sur la volonté, influence les émotions, et pousse les personnes non-régénérées à se rectifier devant Dieu par leurs propres efforts; ce qui est nul autre que le salut par les œuvres qui s'oppose au Salut par la Grâce seule. Il en est de même avec le service, les gens s'illusionnent servir Christ, lorsqu'en réalité ils sont au service de leur pasteur et de leur église, ils ont été manipulé et endoctriné sans le réaliser, tellement que pour eux la lumière est ténèbres, et les ténèbres sont lumière. La seule chose que nous pouvons leur dire est ce que l'apôtre Paul déclare: «Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera.» (Éph. 5:14) Mais comment se réveillerons-t-il si ce n'est Christ qui les réveille, car sans l'intervention souveraine de notre Dieu Tout-Puissant ils persisteront dans leurs illusions d'un faux salut et d'un faux service.

 

LE SERVICE DU CORPS DE CHRIST

Une des plus belles images du service réel que le chrétien rend à Christ se trouve dans l'analogie du Corps. Tous les vrais élus sont membres du Corps de Christ et n'obéissent qu'à une seule Tête qui dirige tout. Il est entièrement impossible, disons, que la main d'un corps puisse agir selon ce qu'elle conçoit de faire pour être au service de la tête qui commande ses agissements. La main reçoit des impulsions du cerveau et elle réagit instantanément à ses directives, elle n'a aucun choix dans cela et ne mérite aucun salaire ni aucune récompense pour avoir fait ce que pourquoi elle a été créée. Il en est ainsi avec tous les autres membres du corps, aucun n'agit en particulier, et la seule considération qu'ils reçoivent du cerveau est d'être lavé de temps en temps pour demeurer propre au service et d'être soigné quand ils sont blessés. Le cerveau prend soin lui-même des membres de son propre corps, il n'a pas besoin de leur permission pour agir. Aucun ne dira que le cerveau est un tyran ou un dictateur à cause qu'il se sert d'eux comme il veut, et aucun ne dira que le cerveau respecte leur libre-choix car ils n'en ont aucun. Tous détiennent une fonction particulière, mais tous ne fonctionnent pas nécessairement en même temps. La main ne peut marcher et le pied ne peut manipuler, mais les deux peuvent servir en même temps si tel est le désir du cerveau pour remplir un besoin, et lorsque le cerveau commande à un membre de son corps de cesser toutes actions, ce membre n'a pas le choix, il demeure au repos jusqu'à nouvelle ordre. Tel est le service du chrétien envers Christ.

 

Les gens modernes ont une méchante notion de ce qu'est un serviteur. Ils s'imaginent un serviteur dans un restaurant ou un employé au service d'une entreprise. Un tel serviteur travaille pour gagner son salaire, on lui donne obligatoirement des jours de repos et des vacances, des plans médicaux et de retraite. On le félicite pour son travail bien accomplit et on lui donne la reconnaissance et le respect de sa personne. Mais tel n'est pas le cas avec un serviteur de Christ, il ne reçoit aucune de ces choses. Certains diront que cela n'a aucun sens, et ils citeront le passage populaire que «l'ouvrier mérite son salaire» (1 Tim. 5:18). Devons-nous comprendre par cela que celui qui est au service de Christ travail pour gagner sa paye comme nous voyons dans le monde séculier de nos jours? Aucunement car une telle notion détruirait à elle seule tout ce qui est de la grâce, et il n'y aurait plus un seul chrétien authentique sur la face de la terre. Donc de quel salaire parle l'apôtre Paul dans ce passage? Nous avons la réponse dans le chapitre 3 de l'Épître aux Colossiens, où l'apôtre Paul nous parle des serviteurs du Seigneur et leur dit: «Sachant que vous recevrez du Seigneur le salaire de l'héritage: car vous servez Christ le Seigneur» (Col. 3:24). Peut-on avoir des paroles plus claires. Le salaire de ceux qui sont réellement au service de Christ est l'héritage de la vie éternelle. Or puisque les Évangéliques veulent un salaire en ce monde pour leur travail, donnons à ces traîtres le salaire qu'ils demandent selon ce que dit le prophète Zacharie: «Et je leur dis: Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d'argent.» (Zach. 11:12). Qui ne sait que ce passage se rapporte à Judas Iscariote qui a trahi le Seigneur Jésus pour «trente pièces d'argent» (Mat. 26:14,15).

 

Comme nous venons de voir, le mot «serviteur» porte plusieurs personnes à la confusion. Il devient donc nécessaire de préciser davantage. Dans le Nouveau Testament, le mot «serviteur» signifie «esclave», ce qui veut dire qu'un serviteur de Christ est réellement un esclave de Christ. Mais de nos jours, ceux qui se disent serviteurs de Christ ne désirent aucunement être esclave, car ce terme détient un sens péjoratif dans leur esprit. Ils aiment leur indépendance quoiqu'ils dépendent de tout sans le réaliser pleinement. Ils se veulent libre de croire, libre d'agir, libre de parler comme il leur plaît tout en affirmant qu'ils sont des serviteurs, ce qui est une contradiction totale. Le thème de la liberté est très fort de nos jours, chacun y tient mordicus et la défendra à n'importe quel prix, on n'a qu'à s'opposer au concept du libre-choix tellement estimé sinon idolâtré par les évangéliques, et on le réalise pleinement. On ne tarde à devenir les cibles de toutes sortes de dénigrements, d'insinuations et de provocations par ceux qui se réclament de l'amour de Dieu, car tel est l'esprit maléfique qui anime tous les évangéliques. Vous n'avez qu'à regarder les discussion sur le Blogue de la vache sacrée, Michelle d'Astier, sorcière de la Vigerie, pour réaliser que vous êtes au plein centre d'une crise psychopathique occasionnée par l'infection d'une maladie virulente de la vache folle, contamination qui se propage comme une vraie épidémie qui affecte le cerveau de tous les crédules de ce milieu. Ces gens sont esclaves de leurs délires, ils ont été conditionnés à penser qu'ils sont tous des serviteurs de Christ, lorsqu'ils sont en réalité des serviteurs de la démence d'une vieille femme fortement troublée mentalement qui déforme la vérité à sa guise. Ceci n'est qu'un exemple parmi des centaines de millier au sein du christianisme contrefait du mouvement dit Évangélique qui se réclame faussement être fondamentaliste.

 

Il faut dire que ce qui prédomine à notre pensée est très péjoratif face à la condition d'esclave; servilité, abaissement, écrasement de la personnalité, perte de la dignité humaine. Ce fut le lot de bien des esclaves en effet, et il demeure le lot de tous les vrais chrétiens. Mais tout dépend du maître que nous servons. Jésus-Christ est à l'opposé du maître despote et dominateur qui ne se soucie pas de ses esclaves, mais les exploite au maximum dans un service charnel pour sa propre gloire. Comme nous avons vu plus haut, la Tête prend soin des membres de son propre Corps. Ainsi le Seigneur nous dit: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerez du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.» (Mat. 11:28-29). En regardant ce passage merveilleux, les réprouvés ne tarde pas à répliquer que «venir implique le libre-choix», mais le Seigneur Jésus dit: «Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a délégué ne l'attire...» (Jean 6:44); «...personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père.» (Jean 6:65); «Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis...» (Jean 15:16). À vous Évangéliques, tellement connaissant et tellement spirituels, vous qui possédez la vérité, la connaissance et tout le discernement, vous qui êtes des exemples de piété et de dévouement, nous vous demandons, nous pauvres et misérables créatures rejetées de tous, ignorants et pécheurs égarés que vous considérez comme des hérétiques et disciples de Satan, dites-nous «où est le libre-choix dans tout cela, où est la décision personnelle de venir à Christ ?» Se pourrait-il que vous êtes dans l'erreur, car si le libre-choix n'existe pas vous êtes dans l'égarement et vous êtes perdu. Et vous allez nous montrer comment servir Christ! La notion est tellement ridicule qu'elle serait la plus grande comédie si elle ne serait pas le plus grand drame.

 

L'apôtre Pierre nous dit que «chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui». (2 Pi.2:19). En d'autres mots, on est soit esclave de la vérité ou de la duplicité. La fonction d'un esclave est exactement la même qu'un membre dans le Corps de Christ. L'esclave n'a aucun droit, aucun libre-choix, aucun mérite, il a été créé pour servir et non pour se servir. Ni a-t-il été créé pour servir un autre maître, que se soit l'organisation ou l'homme le plus religieux de toute la terre, que ce soit un pasteur, un théologien, un évangéliste ou une église, car dans un tel cas il serait un traître et mériterait la mort. L'esclave de Christ a un seul Maître, et il le sert comme la main et le pied servent au cerveau pour le bon fonctionnement du Corps. On ne devient pas esclave de Christ par choix comme prétendent les réprouvés, on est choisi et établit comme esclave de Christ depuis avant le début des temps. Les voies de Dieu semblent souvent paradoxales pour l'esprit humain. Le Seigneur nous dit: «Pour vivre, tu dois mourir. Pour gagner ta vie, tu dois la perdre. Pour être fort, tu dois d'abord être faible.» Un des plus grands paradoxes dans tout cela est «pour être vraiment libre, tu dois devenir esclave». Pour gagner la plus grande des libertés en Dieu, tu dois abandonner tous tes droits et devenir esclave du Seigneur Jésus Christ pour le reste de ta vie. C'est un glorieux esclavage de la grâce divine qui mène à la plus grande forme de liberté, car la seule et vraie liberté consiste à être esclave de Christ. C'est un renoncement à soi-même, une résignation à la vérité, causé par l'appel irrésistible de l'Esprit de Dieu qui nous amène à considérer la servitude comme étant la plus grande des bénédictions. Spécifions de nouveau qu'il s'agit de la servitude à Christ, et non de la servitude envers des hommes prétendus chrétiens.

 

Si notre position en Christ est celle d'un esclave pour goûter la vraie liberté, notre Seigneur nous considère d'une façon encore meilleure qui diffère de l'esclavage parmi les hommes. Jésus déclare: «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai entendu de mon Père» (Jean15:15). Une telle position démontre que la relation que nous entretenons avec lui dépasse celle de esclave à maître, Jésus ne se contente pas de donner ses ordres aux membres de son Corps, il nous fait des confidences, il partage avec nous, comme avec des amis ou des frères, les révélations profondes de la vérité et de l'existence éternelle. Il a choisi de faire ainsi, non à cause de nos mérites, de notre obéissance ou de notre persévérance, mais selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son nom, afin que nous soyons UN avec lui éternellement. Une telle grâce merveilleuse surpasse notre entendement, nous pouvons que lui en être reconnaissant et le servir davantage par notre abnégation car il est NOTRE VIE. Nous sommes donc au service de la vie éternelle pour quiconque est donné de croire en LA VÉRITÉ. Nous sommes des amis de la vie et des ennemis de la mort, des amis de la vérité et des ennemis du mensonge, et nous partageons les merveilles de la gloire éternelle avec quiconque est élu en Christ avant la fondation du monde.

 

LE SERVICE ET LES ŒUVRES

Nous avançons ici sur un terrain extrêmement dangereux pour la majorité des gens qui se disent chrétiens, car il est très périlleux de jouer sur les aspects de la grâce du salut. Un chrétien authentique est douloureusement conscient de toutes les embûches qui se trouvent sur ce terrain hasardeux, il est dans une guerre spirituelle et il sait qu'une élite de tireurs isolés sont camouflés ici et là pour l'abattre avec leurs dénigrements, sans compter tous les espions subtils qu'il rencontre pour l'égarer de la voie avec des fausses informations. Néanmoins il tiendra ferme car son Maître est fidèle pour le préserver et le diriger. Mais tel n'est pas le cas avec ceux qui ont été manipulés à penser qu'ils sont vraiment chrétiens. Malheureusement ces gens sont des victimes, mais non pas des victimes innocentes, ils ont été des proies faciles car ils étaient trop paresseux pour se préoccuper de la vérité, ils laissèrent plutôt un autre le faire pour eux, un pasteur pédant, un évangéliste prétentieux, un Ti-Joe connaissant, et ils tombèrent dans le piège de la contrefaçon. Ils préférèrent se faire dire quoi croire et quoi ne pas croire, quoi faire et quoi ne pas faire, et ils sont devenu des ennemis de la vérité sans le réaliser. Malheureusement ils subiront le même sort que ceux qui les ont séduit, car ils agissent de la même façon avec tous ceux qu'ils rencontrent. Nous savons en effet que la mission d'un pasteur dans une prétendue église est de former des clones à son image, et plus ils ont d'influence et d'habilité à manipuler les gens, plus ils réussissent.

 

Comme nous avons vu, pour les Évangéliques «nous sommes sauvé pour servir», ce qui veux dire dans leur langage de duplicité, qu'un chrétien est sauvé spécifiquement pour faire des bonnes œuvres. La subtilité raffinée par laquelle ils expliquent cela, mériterait la récompense pour la meilleure performance d'un hypocrite (grec = acteur) dans le rôle d'un chrétien sur le grand écran du cinéma infernal. La base de leur perversion est un passage des Écritures très bien connu, surtout dans ces milieux, qu'ils déforment ingénieusement: «Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous y marchions.» (Éph. 2:10). Il est absolument nécessaire de comprendre que nous sommes sauvé par les mérites du sacrifice de la croix et non par les nôtres, et que cela est le début du salut pour nous en ce monde. Le salut est un fait accomplit une fois pour toutes, il nous est donné gratuitement lors de notre conversion, mais il est aussi une progression dans une vie constante de confiance en Christ qui regarde toujours à la croix dans l'assurance certaine de posséder la vie éternelle, jusqu'à notre salut final qui se produira lors de sa dernière apparition à la fin des temps. Si, après être sauvé, on doit faire quelque chose de plus que de simplement mettre sa confiance en Jésus-Christ qui a tout accomplit pour nous, il s’agit alors d’un salut reposant sur les œuvres. Ajouter quoi que ce soit à l’évangile après le salut initial en ce monde, revient à dire que la mort de Jésus sur la croix n’était pas suffisante pour acheter notre salut du commencement à la fin, et que nous devons y contribuer nos efforts, notre obéissance, et notre persévérance. Affirmer que nous devons faire des œuvres pour plaire à Dieu après avoir été sauvés initialement, revient à dire qu’il nous faut ajouter nos propres œuvres, notre obéissance, et notre persévérance à la mort de Christ pour être finalement sauvés lors de sa dernière apparition, ce qui est une des pires perversions de la vérité. Une telle illusion sophistiquée est très subtile et extrêmement dangereuse, et un grand nombre sont tombé dans le piège, tellement qu'il reste très peu de vrais chrétiens sur la terre de nos jours. Ceux qui suivent dans cette voie tortueuse ont renié Christ et sont déchus de la grâce qu'ils ont rejeté, car ils n'ont jamais reçu l'Esprit de Christ mais un faux esprit (2 Cor. 11:4), mais à ceci ils ont été désignés depuis avant la fondation du monde (Rom. 9:21-23). En vérité, la mort de Christ a payé le prix total de notre salut (Rom. 5:8; 2 Cor. 5:21), et rien ne peut changer cela par après (Rom. 8:38,39). Le paiement effectué par Jésus est porté à notre «compte» par la foi seule une fois pour toutes et non par les œuvres, que celles-ci viennent avant ou après la grâce du salut (Jean 3:16; Actes 16:31; Éph. 2:8-9). Une fois sauvé nous sommes sous la grâce et nous demeurons sous la grâce toute notre vie, jamais nous reviendrons sous la loi pour être justifié de nouveau par les œuvres, et jamais nous perdrons le salut qui nous a été acquis à grand prix par le sacrifice expiatoire du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, notre Sauveur, et notre Roi.

 

Le salut par les œuvres que les Évangéliques arminiens et piétistes proclament subtilement sous la désignation de «sanctification» pour aveugler les crédules, est la pire des hérésies. Voici ce qui est considéré des œuvres par ces réprouvés. Nous en mentionnons seulement quelques-unes, car elles sont trop nombreuses:

1- Au-dessus de toute la liste se trouve «le choix de croire ou de ne pas croire», il faut prendre une décision personnelle pour Christ et l'accepter dans nos cœurs comme notre Sauveur personnel;

2- Puis vient le baptême d'eau, et pas n'importe quel, uniquement celui par immersion. Il faut absolument être baptisé par immersion pour devenir membre de l'église. Remarquez qu'il ne s'agit pas de l'Église de Christ ici, mais d'une dénomination particulière qui prétend être l'Église dans une localité quelconque. Le symbolisme est clair, ils sont plongés dans la perversion de leurs fausses doctrines;

3- Le Repas du Seigneur ou Sainte-Cène. Il faut manger un petit morceau de pain et prendre une petite coupe de jus de raisin (les Évangéliques arborent l'alcool) si l'on veut annoncer la mort de Christ dans le monde. Ce rituel insensé est de la pure idolâtrie sous prétexte qu'il n'est qu'un symbole;

4- Les réunions. Il faut absolument assister à l'église au moins une fois par semaine si l'on veut être fortifié dans la foi. Un chrétien qui n'assiste jamais au culte d'une église est un faux;

5- La dîme. Il est nécessaire de donner 10% de ses revenus pour maintenir une organisation de parasites et payer le salaire des extorqueurs qui manipulent leur conscience;

6- L'Évangélisation. Il faut absolument répandre la forme d'évangile dans lequel ils ont été endoctriné. Si on évangélise pas on n'est pas considéré comme chrétien. Il s'agit ici du faux évangile du libre-choix;

7- Le Témoignage. Il faut témoigner de notre foi à d'autres crédules, généralement en racontant des petites histoires, souvent exagérées, qui se rapportent à notre ancienne vie de pécheur dans une tentative d'impressionner les gens avec nos aberrations. Ainsi on glorifie le péché que Dieu a effacé de nos vies sous l'excuse de démontrer la puissance d'une fausse conversion;

8- La sanctification. Il ne suffit pas que nous avons été sanctifié une fois pour toute dans le sacrifice de Christ, il faut s'efforcer pour se séparer du péché et des gens qui vivent dans leur conception de ce qu'est le péché. On accuse et diffame librement celui ou celle qui se dirait chrétien et qui aurait tombé dans le péché, car on se dit meilleure qu'eux et il est permis de les condamner ouvertement sous prétention de les rectifier. Selon ces hypocrites légalistes un chrétien ne pratique plus le péché qui pour eux sont les œuvres de la chair comme: l'ivrognerie, la prostitution, la pornographie, l'adultère, la violence, le vol, la débauche, l'homosexualité, etc, choses qui sont que des symptômes du péché. On ne mentionne presque jamais l'orgueil, la condescendance, la pédanterie, et l'hypocrisie de crainte de se faire exposer;

9- La foi. Il faut faire tous nos efforts pour persévérer dans la foi, autrement on risquerait de perdre notre salut. C'est une piètre foi en un Dieu impuissant que de croire en la perte du salut. Persévéré dans les principes de la loi est une voie pernicieuse qui mène directement à la perdition éternelle;

10- L'entre-aide. Il faut aider son prochain, pourvu qu'il ne soit pas opposé à nos fausses doctrines, surtout celle de notre dieu à trois têtes. Prions pour les pauvres mais laissons les crever de faim. Construisons des temples prestigieux lorsque plusieurs d'entre-nous ont des difficultés financières et n'ont rien à se mettre sous la dent;

11- La liberté. Nous respectons la liberté de tous et chacun ainsi que la charte des droits de notre nation. Tous sont libre de croire comme ils le veulent, sauf bien sûr dans notre église;

12- Les dons spirituels. Il s'agit ici de dons surnaturels ou spirits qu'un crédule reçoit lorsqu'il est baptisé dans un esprit mystique religieux de duplicité et d'égarement. Celui qui n'a pas reçu le baptême qu'on prétend être du Saint-Esprit mais qui n'est pas sein d'esprit et qui ne parle pas en langues de vipère n'est pas considéré comme étant un chrétien, quoique certains vont le considérer comme un chrétien retardé. On ajoute à cette liste de dons spirites ou occultes et extatiques, la prophétie, les guérisons, les paroles de connaissance et de sagesse, et la délivrance des démons ou exorcisme qui est fortement en vague parmi ceux qui souffrent de névrose et de psychose. Celui ou celle qui ne chasserait pas de démons désobéirait à Christ et serait accusé d'être un faux chrétien. On chasse même des démons de ceux qui se disent chrétiens, en prétendant que les démons peuvent cohabiter avec le Saint-Esprit. Tous ces éléments sont souvent considérés aussi comme étant «les fruits du chrétien» par ceux qui ont une conscience déréglée. On a négligé volontairement de mentionner qu'un chrétien de ce calibre super spirituel, devrait aussi être capable de marcher sur des serpents et des scorpions, de boire du poison mortel, de rendre la vue à des aveugles nés, de ressusciter les morts, et de marcher sur les eaux.

 

Telles sont les œuvres grandioses des Évangéliques. Tel est la façon qu'ils prétendent servir Christ tout en étant au service de l'esprit de leur nature humaine déchue. Vous remarquerez que l'humilité, la sagesse ou crainte de Dieu, l'honnêteté, la compassion, et la franchise ne font pas partie de leur répertoire.

 

Tant qu'à la positon des Évangéliques sur le service des œuvres, voici leur déclaration subtile qui déforme la vérité et renverse la foi. Attention, l'entortillage de mensonge et de vérité dans cette déclaration remplie de sophismes, pourrait vous rendre malade et vous frustrer au plus haut point si vous avez moyennement de discernement: «Nous avons un salut parfait qui nous a été accordé. Un salut auquel il n'y a rien à y ajouter pour que nous soyons sauvés. La seule chose que nous avons à faire est de: 1- Suivre le Seigneur Jésus en marchant à ses côtés, sous son joug; 2- Faire les œuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les pratiquions. La théorie du salut par les œuvres plaît à l’homme, parce qu’il y trouve de quoi se glorifier, se croyant capable de faire lui-même son salut, au moins dans une certaine mesure. Recevoir ce salut comme un don de Dieu humilie l’homme qui voudrait l’acquérir et non le recevoir à titre gratuit. Voilà pourquoi tant de personnes se privent du salut qui a pourtant été entièrement accompli sur la croix du Calvaire, et que Dieu offre aujourd’hui, gratuitement, à quiconque croit. Mais le croyant est tenu de faire la preuve de sa foi. Les hommes connaissent l’arbre à son fruit. Cette preuve ne peut être faite que par des œuvres de foi, dénommées également «bonnes œuvres», qui sont la conséquence et le fruit béni de la foi. Nous voyons donc que ce salut «à plus forte raison» signifie aussi que nous sommes sauvés par grâce, mais c’est une grâce qui demande notre participation active. Même si des croyants qui ont reçu l’esprit peuvent être très actifs lorsqu’il s’agit de choses extérieures, il n’est pas inhabituel de les entendre dire: «Nous ne pouvons rien faire» lorsqu’il s’agit de la victoire sur le péché et de vivre une vie nouvelle. Ils se consolent eux-mêmes en se disant qu’ils sont sauvés par grâce, et non par des œuvres. Mais Jésus dit: «Car sans moi, vous ne pouvez rien faire.» (Jean 15:5). Lorsque nous recevons l’Esprit de Jésus, nous sommes en mesure de le suivre. Si c’est cela que nous voulons, nous pouvons renoncer à nous mêmes et porter notre croix chaque jour, et faire la volonté de Dieu. Il n'est pas suffisant de dire: «Je crois en la grâce, je suis sauvé, je suis chrétien, je suis enfant de Dieu», faut-il encore que nos œuvres démontrent effectivement que Jésus-Christ vit dans notre cœur, nous l'avons reçu comme notre Sauveur personnel et, par sa grâce et par sa puissance, notre vie a été changée, et cela doit être évident devant tous. De cette manière nous pouvons avoir part à la gloire de Jésus Christ. (2 Thes. 2:14). Dans ces conditions, nous n’avons pas reçu la grâce de Dieu en vain. (2 Cor. 6:1-2).»

 

Il y a tellement de perversions dans cette déclaration qu'il faudrait un livre au complet pour les expliquer et les corriger. Évidemment ils débutent en disant qu'ils ont «un salut parfait», cela est la poussière qu'ils jettent aux yeux des gens pour les aveugler. Ils ne tardent pas par après à en venir aux efforts personnels qu'il faut ajouter à la grâce, et ils le font sournoisement en utilisant des expressions comme: «nous avons à faire; faire les œuvres; faire la preuve de sa foi; une grâce qui demande notre participation; si c'est cela que nous voulons; il n'est pas suffisant; cela doit être évident». Une vraie merveille de manipulation subtile et sophistiquée qui pourrait séduire les élus même, si cela serait possible. Faire, agir, prendre, procurer, produire, choisir, décider, entreprendre, pratiquer, travailler, œuvrer, sont les verbes favoris de ces gens et on les rencontre partout dans tous leurs écrits dans lesquels ils parlent sur la grâce du salut et de la sanctification. Plusieurs personnes ont des problèmes avec le mot «œuvre» du fait qu'un grand nombre ont un arrière plan catholique, et nous savons tous comment le catholicisme a abusé de ce terme. Toutefois un chrétien qui se donne la peine de faire un peu de recherche, trouvera que l'expression «bonnes œuvres» porte différentes nuances dans le grec qui nous aide à comprendre davantage ce que signifie «faire des bonnes œuvres», nous éloignant ainsi de la pensée catholique qui a laissée quelques résidus dans notre subconscient. Il est grandement nécessaire, pour notre sécurité spirituelle, que nous soyons tous comme les gens de Bérée à qui l'apôtre Paul annonça l'Évangile de la grâce souveraine, car nous vivons dans des temps périlleux: «Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.» (Actes 17:11). À la différence de nous, les gens de Bérée vérifiaient directement dans les textes originaux, tandis que les gens d'aujourd'hui se fient uniquement sur une traduction qui souvent est loin d'être précise. Nous trouvons ainsi que le mot «bonne» ou «agathos» dans le grec signifie aussi: «agréable, convenable, favorable, et gracieux», tandis que le mot «œuvre» ou «ergon» dans le grec signifie aussi: «bienfaisance, mission, réalisation». Puisque cette expression est employée dans le contexte du salut par grâce, il est évident que nous devons la traduire dans ce même contexte. N'oublions pas que les traductions de la Bible sont exactement cela, des traductions, et que celles-ci ne reflètent pas toujours précisément le texte original. C'est à nous de rechercher le sens des mots sous la direction de l'Esprit de Christ. Voyons par exemple le passage de Phil. 1:6 dans la Bible Ostervald 1996: «Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l'accomplissement jusqu'au jour de Jésus-Christ.» Ce passage porte justement l'expression «bonne œuvre» que nous étudions ici. Maintenant prenons le même passage qui a été révisé et corrigé dans la Bible de Machaira 2016 selon les principes que nous avons mentionné: «Étant persuadé que celui qui a commencé en vous cette gracieuse réalisation, en poursuivra l'accomplissement jusqu'au jour de Jésus-Christ.» Avec l'expression «gracieuse réalisation», le texte devient clair et précis, et même poétique. Nous comprenons mieux que l'expression «bonne œuvre» est nulle autre que la «gracieuse réalisation» du salut par grâce, et que le Seigneur Jésus est celui qui l'a «débuté en nous» et celui qui «en poursuivra l'accomplissement» jusqu'au jour de son apparition finale en ce monde. Il n'y a aucun doute que Phil. 1:6 est le passage clé qui nous explique avec précision en quoi consiste l'expression «bonne œuvre». Donc la question devient inévitable, comment nous, en tant que disciples, faisons-nous des bonnes œuvres? La réponse est la même pour toutes choses au niveau du salut par grâce, à savoir par le moyen de la foi en Christ dans la confiance certaine qu'il a débuté et accomplira notre salut. La foi est le seul moyen de plaire à Dieu, non pas notre obéissance aux commandements, ni notre persévérance à vouloir demeurer dans la foi, car Christ est celui qui en «poursuit l'accomplissement», rien, absolument rien vient de nous: «Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s'approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.» (Héb. 11:6) Les passages de Jean 6:28,29, scellent l'argument une fois pour toutes: «Ils lui dirent donc: Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: C'est ici l'œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» Remarquez bien que la question est posée au pluriel, mais que Jésus répond au singulier. Faire des bonnes œuvres c'est donc croire en Christ tout simplement, c'est de lui faire confiance qu'il accomplira lui-même «l'œuvre» qu'il a débuté en nous et qu'il la rendra parfaite sans notre aide, sans notre coopération.

 

Certains dirons «mais il y a plusieurs passages qui semblent nous indiquer que nous devons faire quelque chose». Le mot clé ici est «semblent», tous nos agissements sous la grâce ne viennent pas de nous, ils sont produit directement par l'Esprit de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Toutefois il faut avoir l'Esprit de Christ pour comprendre cette vérité dans Phil. 2:12,132: «Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours été soumis, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, faites profiter votre délivrance avec crainte et tremblement; Car c'est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir.» Et comment faisons-nous profiter notre délivrance du péché et de la mort? Par la foi qui nous est donnée d'avoir en Jésus-Christ, notre Sauveur. Nous ne sommes pas nos propres sauveurs et nous ne pouvons nous sanctifier nous-mêmes. Toute la gloire est à Christ, maintenant et éternellement. Tel est notre service en Jésus-Christ. Avons-nous dérangé votre paix d'esprit avec la vérité? Nous l'espérons fortement.

 

LA FAUSSE DOCTRINE ECCLÉSIASTIQUE

Plusieurs, de nos jours, sont témoins de manipulations mentales et bibliques au sein des églises par des professionnels en techniques de programmations doctrinales qu'on nomme des pasteurs. Dans les églises traditionnelles comme évangéliques on rapporte toutes sortes d'abus, physiques et spirituels, surtout dans les milieux pentecôtistes et charismatiques, particulièrement ceux de la troisième vague où nous retrouvons toutes sortes d'exagérations doctrinales obscures, pour ne pas dire psychiques et diaboliques. Dans les milieux traditionnels comme chez les Baptistes et les Réformés, la pression de groupe, l'intimidation, et l'influence de la pédanterie académique font leurs ravages parmi les ignorants et les crédules qui deviennent rapidement les pantins d'une théologie captieuse dite orthodoxe planifiée depuis des siècles afin d'en séduire le plus grand nombre. Tout indique que le christianisme, tel que généralement conçu, est à la dérive depuis si longtemps que les gens considèrent ses déviations comme étant la pure vérité. Pourtant de ses rangs, nous entendons de plus en plus récemment, des cris d'oppositions à des doctrines supposément fausses maintenues soit par d'autres groupes ou d'individuels supposément chrétiens. Ils ont même fondés des associations antisectes pour combattre contre les fausses doctrines, lorsque ces associations sont elles-mêmes sectaires et pleines de fausses doctrines. Il s'agit ici d'un contresens invraisemblable puisque, dans ces milieux irrationnels, ceux qui accusent les autres sont eux-mêmes remplis de fausses doctrines et ne le réalisent point ou refusent catégoriquement de le reconnaître, car c'est toujours l'autre qui est dans l'erreur et jamais eux.

 

Spécifions que le mot «doctrine» signifie simplement «enseignement» et que la Bible entière, de sa première page à sa dernière, est «enseignement». Quoique plusieurs craignent le mot «doctrine» à cause de méchantes expériences, la crainte du mot même n'est pas justifiée. Mentionnons aussi que la doctrine des hommes ou doctrine ecclésiastique n'est en aucune façon la doctrine biblique, quoiqu'il puisse y avoir certaines similarités. Une est la vérité, l'autre n'est qu'une approximation de la vérité. La doctrine biblique nous est donnée directement par la révélation et l'instruction de l'Esprit de Dieu, tandis que la doctrine ecclésiastique provient de conciles d'églises ou de synodes qui usurpent l'autorité de la foi scripturaire pour imposer leurs opinions ou prétentions aux gens simples et indolents qu'ils attrapent dans leurs filets. Au niveau ecclésiastique, l'intérêt de la doctrine est d'obtenir et de maintenir le monopole de l'interprétation des Saintes-Écritures afin de diriger les consciences faibles dans ses voies tortueuses. Ils dirigent ainsi leurs marionnettes, leur disant quoi croire, quoi dire, quand s'assoir, quand se lever, quand chanter des cantiques, quand prier, et surtout quand donner leur argent. Les églises ou dénominations peuvent ainsi justifier le pourquoi de leur existence, et leurs ministres orgueilleux, trop paresseux pour travailler honnêtement afin de pourvoir à leurs propres besoins, peuvent se glorifier aux dépends de leurs membres qu'ils manipulent et tondent comme des moutons pour se permettre de vivre au-dessus de la moyenne de ceux qui les supportent aveuglement. Certains de ces faussaires se vantent même de ne prendre aucun salaire pour se donner de la crédibilité, lorsqu'en réalité ils se gavent des offrandes ou du prestige de leur position de ministres qu'ils imposent aux autres, pour exiger le respect et l'autorité de leurs enseignements tordus qu'ils s'imaginent être irréprochables car certifiés par leurs groupes particuliers de dirigeants exaltés. Mais la Parole de Dieu est claire sur ce sujet: «Maudit est l'homme qui se confie en l'homme...» (Jérémie 17:5).

 

Il devrait pourtant être évident à tous que pour condamner une fausse doctrine, qu'il faut premièrement reconnaître c'est quoi la vraie doctrine, autrement impossible de porter un jugement équitable sur le sujet. Ce raisonnement devrait être logique pour tous, malheureusement ce n'est pas le cas. Pour la très grande majorité, une fausse doctrine est celle qui s'oppose à leur doctrine particulière car ils s'imaginent détenir LA VÉRITÉ, se disant ainsi les seuls véritables lorsqu'ils ne sont pas dans LE VÉRITABLE. Mais la vérité est qu'ils suivent un enseignement choyé depuis des générations, et qu'aucun n'ose questionner de crainte d'être rejeté de sa communauté et étiqueté comme hérétique, ce qui occasionnerait une brisure des relations avec des gens qu'ils considèrent comme des amis et qui deviendraient rapidement des ennemis. Ces gens sont des lâches, des andouilles misérables et répugnantes pour qui la tolérance et l'amour sentimental de tous et chacun doit primer, du temps que cela ne dérange pas leurs convictions car lorsqu'ils sont offusqués les masques tombent et laissent paraître de vrais démons. La connaissance de la vraie doctrine n'est pas dans leur répertoire, car ils préfèrent la présomption de leur nature humaine déchue et corrompue qui leur en donne que des approximations qu'ils estiment grandement, au point même de l'idolâtrie. Reconnaître la vraie doctrine nécessite la révélation de l'Esprit de Dieu qui illumine notre conscience sur les enseignements de sa Parole inspirée, et non l'obscurité des duperies du raisonnement de l'homme dont les voies glissantes ne sont que dissimulations. Ainsi il est écrit par l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 2:9-16:

«9 Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, et qui n'étaient point montées au cœur du caractère de l'homme, que L’ESPRIT DES VIVANTS avait préparées pour ceux qui lui sont résignés.

10 Mais L’ESPRIT DES VIVANTS nous les a révélées par sa Sainte Présence; car la Sainte Présence sonde toutes choses, même les profondeurs de L’ESPRIT DES VIVANTS.

11 Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en L’ESPRIT DES VIVANTS, si ce n'est la Sainte Présence de L’ESPRIT DES VIVANTS.

12 Pour nous, nous n'avons pas reçu le raisonnement de cette disposition charnelle, mais la Sainte Présence qui vient de L’ESPRIT DES VIVANTS, pour connaître les choses qui nous ont été gratuitement données de L’ESPRIT DES VIVANTS;

13 Et nous les annonçons, non avec les discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne la Sainte Présence, comparant les choses spirituelles aux spirituels.

14 Or, l'homme naturel ne comprend point les choses de la Sainte Présence de L’ESPRIT DES VIVANTS; car elles lui sont folie, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en discerne.

15 Mais l'homme spirituel examine toutes choses, et n'est lui-même questionné par personne.

16 Car qui a connu la pensée de L’ADMIRABLE pour l'instruire? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.» (Bible de Machaira 2016).

 

QUI DÉTIENT LA VÉRITÉ?

Nous ne devons pas être étonné de voir chaque dénomination vouloir instaurer sa propre autorité au lieu d'écouter attentivement ce que dit L'ESPRIT DES VIVANTS dans la Bible; et cela plonge leurs membres dans les ténèbres spirituelles qui est le chemin de la mort. A vrai dire ils ne peuvent faire autrement puisqu'ils n'ont pas l'Esprit de Christ en eux, mais seulement un esprit de duplicité et de prétention. Chaque dénomination se proclame de DIEU avec de conclusions très différentes: -- les catholiques idolâtres - les adventistes manqués -- les témoins de Jéhovah écervelés -- les baptistes mouillés -- les darbystes séparatistes -- les apostoliques attachés -- les méthodistes endormis -- les presbytériens surannés -- les réformés déformés -- les messianiques cinglés -- les pentecôtistes capotés -- les charismatiques terroristes -- ainsi que plusieurs autres sectes dites chrétiennes et pseudo églises de maisons, etc. Chaque église s'efforce de sélectionner certains versets de la bible pour fonder ses enseignements auxquels elle est fortement attachée et le reste des versets bibliques est négligé. Si c'est une des raisons pourquoi nous avons cette grande division autour de la Bible et autour de CHRIST, ce n'est pas la seule ni est-ce la principale comme nous allons voir plus loin. Ainsi chaque église avec ses enseignements préférés et séduisants trompent ses membres en les faisant croire qu'ils sont sauver, lorsque c'est complètement le contraire.

 

Mais L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS tient son plan parfaitement pour sauver ses élus, et ses élus seulement, qui sont cachés dans le monde: «le royaume de DIEU est caché dans un champ, et ce champ c'est le monde» (Mat. 13:38,44). Ce sont tous ceux qui sont sauvés qui forment la vraie église incorruptible dans Matthieu 16:18 et qui est bâti sur CHRIST lui-même qui est la Pierre Vivante, la principale du coin (1 Pierre 2:4-7 ). Le vrai croyant doit se poser la question suivante: QUI DÉTIENT LA VÉRITÉ ? La Bible ou les enseignements d'une église locale ? Cette question qui est relativement simple à répondre, prend une autre dimension lorsque nous l'appliquons à des individuels. Soyons clair sur cela, personne et absolument personne ne possède la vérité, c'est la vérité même qui nous possède et cela s'applique strictement à ceux qui ont été élus en Christ avant la fondation du monde. Ce qui veut dire que les exclus en n'ont qu'une approximation charnelle imprécise avec laquelle ils érigent leurs fausses doctrines, se croyant être dans la vérité à cause de la séduction de leur nature humaine déchue qui les poussent inévitablement à rechercher une spiritualité qui n'est qu'une contrefaçon de la réelle.

 

Certains enseignants bibliques, par leur mauvaise interprétation de Jean 3:16, enseignent que CHRIST est mort pour tout le monde; ce qui est contraire à l'enseignement réel de L'Évangile qui se trouve dans la Bible. Or le mot «monde» ou «cosmos» en Grec, n'a pas ce sens universel pour désigner tous les êtres humains sur la face de la terre, il signifie plutôt «la disposition» ou «l'agencement» des choses dans un contexte donné et ici il s'applique clairement au temps de la disposition des ordonnances de la loi et de la justification par les œuvres. Que «Dieu a tant aimé le monde» signifie littéralement que «Dieu s'est tellement résigné pour cette disposition de la loi qu'il s'est donné lui-même comme Fils...». En aucune façon s'agit-il ici du salut de tous les hommes, si seulement ils le veulent. Le problème ici est que les imposteurs humanisent Dieu, ils le baissent à leur niveau et s'imaginent que son amour est un amour sentimental comme chez les humains. Mais d'après la révélation des Saintes-Écritures, l'amour de Dieu est plutôt une attitude de renoncement ou de résignation, c'est à dire «un sacrifice». Tel est le sens réel du passage de Jean 3:16, aucune autre interprétation n'est possible à moins d'en tordre le sens comme font les sectes évangéliques. Mais il y a plus, car en comparant ce passage populaire avec Jean 18:36; Luc 17:20,21; Matthieu 13:38,44; Jean 17:6,9; Jean 6:37; Jean 1:10-13; Deutéronome 7:6,7; nous comprenons que DIEU a choisi son peuple, ses élus, dès avant la fondation du monde (Éphésiens 1:3-5; 2 Thessaloniciens 2:13-17). En d'autres mots, c'est Dieu qui décide du salut de ceux qu'il a choisi, ce n'est pas les hommes qui décident d'êtres sauvés. Les hommes peuvent seulement se sauver de Dieu et de la vérité, et cela est un fait indéniable.

 

Mais les églises, ou plutôt les prétendues églises car elles sont toutes fausses et cela sans exception, refusent d'aborder ce sujet pour éviter d'avoir des ennuis avec ceux de leurs membres qui tenteraient de chercher des éclaircissements, se réveillant ainsi à la vérité, ce qui serait un danger pour exposer leurs faussetés et qui occasionnerait des conflits et un séparation éventuelle. Les dirigeants perdraient ainsi beaucoup de leurs revenus et leurs réputations seraient ternies, ce qu'ils veulent absolument éviter car ça serait le coup de grâce à leurs ministères qui s'écrouleraient en ruines.

 

Les églises font croire à leurs membres qu'ils sont le corps de CHRIST, ce qui est totalement faux. La vraie Église (le Corps de CHRIST) n'est pas une institution ou organisation avec son administration et ses ministres, elle est un appel, de sa désignation dans le Grec «appelé hors de», c'est à dire «une convocation à la délivrance» ou plus précisément «une convocation à renaître» qui signifie proprement tous les convoqués à renaître dans un lieu quelconque et dans le monde entier depuis le début des temps jusqu'à la fin des temps. L'église locale n'est pas une assemblée, comme le prétendent les réprouvés, mais l'aspiration d'un appel divin à renaître comme une nouvelle créature en Christ. En aucune façon est-elle une convocation aux chrétiens pour s'assembler ou se réunir dans un bâtiment ou une maison pour un culte d'adoration quelconque qui demande de l'organisation avec des ministères spécifiques, ce qui n'est pas selon la volonté de Dieu et qui engendre des abus et des fausses doctrines de tous genres. Il est normal pour des chrétiens de se visiter, lorsqu'ils le peuvent, et de partager ensembles les bénédictions de la grâce de Dieu, mais ça ne signifie pas pour autant que cela est une église ou l'Église dans le sens que le monde interprète le mot généralement. Tous les vrais élus sont des membres dans le Corps de Christ et chacun d'eux a sa fonction particulière sous la direction de la Tête pour l'entretient de tout l'assemblage. Comprenons, et nous nous répétons pour en souligner l'importance, qu'un membre dans un corps n'a aucun choix dans ses agissement car il est sous la directive du cerveau qui dirige tous les actions des membres du corps comme il lui semble bon pour répondre à ses besoins. Si vos mains ou vos pieds agiraient indépendamment des directives de votre cerveau, vous auriez de sérieux problèmes et vous n'auriez plus aucune coordination dans vos membres car chacun ferait à sa tête. Tel est aussi le même principe dans le Corps de Christ, le Seigneur Jésus est Maître absolu sur les agissements de ses membres pour le perfectionnement de tous, aucun n'agit indépendamment. En d'autres mots, l'Église est purement spirituelle (1 Pierre 2:5-10) ce qui veut dire que chaque membre est l'Église visible de sa convocation à renaître et que Christ en eux qui les convoque est lui-même l'Église invisible, car personne ne connait plus Christ selon la chair mais selon l'Esprit (2 Corinthiens 5:15-17). L'Église, c'est à dire «les convoqués à renaître», c'est tous ceux que DIEU a décidé de sauver depuis Abel jusqu' à la dernière personne avant le dernier jour. Telle est la vérité sur l'Église. Nous venons de défaire la fausse doctrine sur l'église qui domine sur les gens depuis des siècles et nous espérons que le Seigneur vous donnera la sagesse et le discernement pour le reconnaître. Si vous fermez vos yeux à cette vérité, il n'y a pas de salut possible pour vous car vous seriez étrangers au Corps de Christ.

 

LES ASSASSINS DÉVOREURS D'ÂMES

Aujourd'hui (Ézéchiel 22:1-3, 6-7, 23-31; Job 34:2, 10–11, 16, 21,27,28; Psaumes 79:1–3,7; Ésaïe 1:21-23), DIEU, L'ESPRIT DES VIVANTS, considère tous ceux qui enseignent des fausses doctrines dans les églises ou assemblées comme étant des hommes de sang, comme ceux qui assassinent et dévorent les âmes de leurs fidèles (Ézéchiel 11:2,4-6; Matthieu 23:14,29,34,35; Jérémie 9:3-9), puisqu'ils n'annoncent pas la vérité qui peut abaisser leurs membres dans la poussière de l'humilité devant notre DIEU sur la croix afin qu'ils reçoivent la grâce du salut, non par une décision personnelle, mais selon la puissance de la Souveraineté de Dieu qui déchire leurs cœurs afin que l'Esprit de sa Sainte Présence y pénètre pour demeurer en eux et les relever de la mort à la vie éternelle. A les écouter prêcher la Bible, nous avons l'impression qu'ils suivent la vérité puisqu'ils citent les Saintes-Écritures, mais en réalité ils suivent l'esprit de leur raisonnement charnel et ils cherchent à défendre leurs propres intérêts (leur salaire et leur réputation) comme Balaam qui connaissait la volonté et le plan de DIEU, notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, mais son cœur se tournait vers le monde, étant attiré par ses richesses (Nombre 22:1-22; Jude 8,10-13,16,11): c'est pourquoi ils finiront comme Balaam qui fut mis à mort par Israël qui exécutait les jugements de L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS (Nombres 25:16-17; Nombres 31:1-3,7-8; Josué 13:22).

 

Quand nous lisons l'histoire de Balaam sans prêter attention à l'enseignement de toute la Bible, nous ne pouvons pas savoir qu'il était un faux prophète, car il parlait comme une personne qui était véritablement sauvée; pourtant c'est DIEU, L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS lui-même qui déclare que Balaam était un faux prophète (2 Pierre 2:15; Apocalypse 2:14; Jude 11). Nous savons que l’histoire de Balaam doit nous amener à revoir notre fidélité à la Bible au lieu de camper sur notre position infidèle par rapport aux Saintes-Écritures (Romains 15:4; 1 Corinthiens 10:11–12); car nous savons que DIEU, notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, ne plaisante pas sur ses jugements qui frapperons sévèrement ceux qui enseignent des fausses doctrines (Jacques 3:1; Matthieu 23:13–14; Malachie 2:2–4,8–10; Matthieu 7:22–23; Hébreux 10:26–27). Nous devons aussi trembler devant la Parole de DIEU qui déclare que son jugement va frapper les églises et les pasteurs au dernier jour (Jérémie 25:29,36-39; Ésaïe 9:15–16; Jérémie 7:1–15; Apocalypse 20:7-10). Mais ce n' est pas étonnant de voir aujourd’hui de nombreux dirigeants religieux qui profitent de la PAROLE de DIEU pour s'enrichir et se faire une réputation, car DIEU, notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS l'avait prédit (2 Pierre 2:1-3), nous comprenons pourquoi JÉSUS, à son entré à Jérusalem, a chassé les vendeurs dans la maison de DIEU (Luc 19:45-46; Marc 11:15-17) pour illustrer le jugement qui va frapper les églises au dernier jour, quand il apparaîtra de nouveau, car les églises sont devenues elles aussi des lieux de marchandage avec Dieu, les gens cherchant à marchander avec Dieu pour être approuvés de Lui par leurs œuvres, leurs efforts, leur obéissance, leur persévérance, tous issus d'une décision personnelle d'un libre-choix qui est la pire des hérésies en ce monde de ténèbres. Comme l'ancienne Babylone, ces supposées églises sont des lieux d’enrichissements et de gloire personnelle pour leurs dirigeants sophistiqués qui se prennent pour le nombril du monde (Ézéchiel 7:1-13,19). Nous voyons comment de nombreuses techniques sont utilisés pour rendre commerciale leur forme d'un évangile contrefait afin de séduire les gens avec la grande magnificence d'une duplicité tellement bien montée que les crédules et les tarés y croient dur comme fer.

 

Le Seigneur notre DIEU, L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, nous dit que c'est par la vérité qu' il nous sauve en ces derniers jours (Jean 8:32) avant que le jugement dernier s'abattre sur le monde entier. Mais aujourd'hui le monde et les églises rejettent la vérité (Sophonie 3:1–8; Amos 5:7,10 ). Si nous voyons aujourd'hui les sectes évangéliques prendre plus d'influence parmi les ignorants, cela ne doit pas surprendre les vrais croyants, car c'est le moment que Satan, détaché de sa prison, utilise les fausses doctrines pour tromper ce monde aveugle qui joue au chrétien dans les prétendues églises (Apoca 20:7-9 ; 2 Thessaloniciens 2:3-5; 1 Timothée 4:1). Le vrai croyant sait qu’il ne peut plus faire confiance aux églises, car elles suivent chacune des faux évangiles loin de la vérité biblique (Matthieu 24:25–26; Proverbes 2:1-20).

 

LA DOCTRINE DE L'ÉVANGILE

Il est très bien reconnu dans le monde de la construction que si la fondation d'une maison est défectueuse, que tout ce qui y est ajouté par après, structure, murs, et toitures, va l'être aussi. On croirait que ceux du christianisme traditionnel comme évangélique serait assez intelligent pour connaître cette simple règle essentielle à l'édification d'un corps doctrinal, mais on se tromperait. Si la base est fausse, évidemment tout ce qu'on y ajoute est faux, inutile donc d'argumenter le cas car ce principe est inviolable. Celui qui poserait une fondation défectueuse, tout en connaissant ce principe essentiel, serait un détraqué mental ou un imposteur et destructeur néfaste et meurtrier dont le désir est que la maison s'écroule en ruine sur ses habitants. Du temps que lui-même peut en profiter, il se foute royalement des gens qui y demeurent et va même les assurer que tout va bien. Ne vous trompez pas, il existe réellement de telles personnes destructives et hypocrites dans le christianisme contrefait moderne, dont le but est de ravager des âmes en leur injectant des fausses doctrines au compte goûte. De cette façon ceux qui sont infecté par le poison doctrinal qui leur est administré subtilement, parviennent à accepter leur condition comme étant normale et pour eux le mensonge devient la vérité et la vérité devient le mensonge. Triste situation d'un peuple réprouvé exclu de la grâce éternellement. Néanmoins le Seigneur détient l'antidote pour ceux qu'il a choisi d'avance d'entre tous les disgraciés, et c'est de ce remède divin que nous vous parlons ici afin que ceux qui en entendent les paroles de vie se relèvent d'entre les morts, selon la volonté de L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS.

 

Tout dans le christianisme authentique a sa contrefaçon, incluant l'Évangile du salut de la grâce souveraine. Le mot «Évangile» est tellement populaire qu'une branche sectaire du protestantisme a fondé un mouvement sur la désignation de ce terme qui prétend être de la Réforme Protestante du 16ie siècle. Mais à cette période il y avait des évangélistes mais aucun évangélique et cela est historiquement confirmé. Or la source de cette mouvance infernale provient réellement de la doctrine du théologien, Jacobus Arminius, controversiste de l'église d'Amsterdam dont la doctrine fut condamnée reprise au 17ie siècle par ses disciples au Concile de Dordrecht (1618-1619) et condamnée comme étant l'hérésie la plus grave jamais connue. Cette doctrine néfaste était «la doctrine du libre-choix» nommée aussi «doctrine du libre-abrite» qu'Arminius avait adopté de la théologie catholique et qu'il avait infiltré sournoisement dans les églises calvinistes en Hollande. La doctrine du libre-choix est une doctrine purement catholique et l'est encore de nos jours. Elle fut par après sa condamnation, adoptée par le grand prédicateur et faux prophète John Wesley, fondateur du Méthodisme et père des mouvement de réveils qui trempait dans le Spiritisme; et par son partisan zélateur, le théologien le plus abject de l'histoire, Charles Finney (1792-1875), dont les doctrines maléfiques et pernicieuses sont supportées par les pentecôtistes et les charismatiques. C'est avec raison que plusieurs théologiens réputés appellent le mouvement évangélique du «néo-catholicisme». Telle est la base du mouvement évangélique et de ses dérives diaboliques qui remplissent toute la terre. Si la majorité aurait toujours raison, ils seraient les seuls détenteurs de la vérité, mais heureusement et gloire à Dieu que tel n'est pas le cas, ils sont plutôt en effet les détenteurs de la duplicité du christianisme contrefait moderne.

 

L'hérésie de la doctrine du libre-choix est la fondation même de toutes les fausses doctrines en existences, elle est le point central, le pivot même de la perdition éternelle, et tout ce qui est construit sur cette fondation défectueuse est du poison mortel, et cela inclue la doctrine de l'Évangile qui a été déformée et qui est enseignée de nos jours par les sectes évangéliques. Un article de l'encyclopédie Wikipédia confirme ce que nous disons: «Les chrétiens évangéliques ont essentiellement en commun l'importance cruciale qu'ils accordent à la conversion individuelle relevant d'un choix personnel et suite à une l'expérience religieuse de « la rencontre avec le Christ». On ne peut s'attendre rien d'autre d'un christianisme dénaturé qui repose sur un tel fondement, que des fausses doctrines et des expériences obscures qui troublent la conscience de gens simples. La Parole de Dieu, L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, nous dit que le fondement de la grâce du salut est Christ, mais les évangéliques ont déplacés cette fondation et l'ont remplacé par leur idole du libre-choix. Et cela ils le font en pleine connaissance de cause, car ils savent pleinement que poser un autre fondement que Christ est interdit sous peine de récolter la colère de Dieu qui détruira ceux qui polluent son temple, notre corps en lequel son Esprit habite, avec des fausses doctrines et des expériences de dérèglements de conscience (1 Corinthiens 3:10-13,16,17). Le faux évangile du libre-choix des évangéliques est un évangile de disgrâce qui s'oppose à l'Évangile de la grâce souveraine du Seigneur Jésus-Christ pour ses élus. Cette «Mauvaise Nouvelle» qu'ils prétendent être une «Bonne Nouvelle» dans leur aveuglement est un message de mort qui glorifie les efforts de l'homme dans ses choix personnels, ce qui n'est rien d'autre que le salut par les œuvres sous déguisement du salut par la grâce. Dans ce domaine, les champions de la désinformation sont nul autre que les baptistes, qu'ils soient indépendants, traditionnels, libéraux, conservateurs, fondamentalistes, réformés, ou charismatiques. Méfiez-vous de ces cafards maudits car il n'y a rien de plus hypocrite, de plus menteur, de plus traître qu'un baptiste, il vous dardera dans le dos s'il en a l'opportunité et cela au nom de Christ qu'il traîne dans les monticules de ses prostitutions spirituelles. Mais ne négligeons pas le reste de ces dépravés évangéliques, trafiqueurs d'âmes, comme les darbystes, les disciples de Christ, les Irvingiens, les pentecôtistes, les messianiques, les charismatiques et autres groupes de la troisième vague, pour qui les portes de l'enfer sont grandes-ouvertes pour les recevoir tous dans un accueil chaleureux.

 

Le vrai Évangile, terme qui signifie littéralement «message de la grâce», repose sur l'œuvre parfaite de Christ sur la croix d'où nous recevons tous les mérites de son sacrifice qui nous sont attribués gratuitement, et sur sa résurrection corporelle d'entre les morts d'où nous recevons une nouvelle vie en lui, par lui, et avec lui par sa Sainte Présence qui vient habiter en chacun de ses élus, ce qui se nomme aussi «baptême du Saint-Esprit», expression qui signifie littéralement «assimilation dans la Sainte Présence» par laquelle nous sommes graduellement transformés en son image pour participer à sa gloire éternelle. Cette assimilation initiale, nommée aussi l'adoption comme fils de Dieu, est notre intégration ou identification au Corps de Christ qui se produit lors de notre conversion par la puissance souveraine de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus, à lequel revient toute la gloire. En d'autres mots, la doctrine du baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience après la conversion initiale, est une fausse doctrine extrêmement dangereuse que la Bible nomme «le péché contre le Saint-Esprit» ou plus précisément «le péché contre la Sainte Présence de Christ en nous». Le baptême de l'Esprit comme deuxième expérience s'oppose et rejette la puissance de l'Esprit de Dieu dans notre adoption, dans notre conversion, et dans notre identification au Corps de Christ par laquelle il vient habiter en nous. Une telle doctrine est un blasphème hautain et un péché impardonnable qui dérobe Dieu de sa gloire en déformant le baptême du Saint-Esprit en un baptême de puissance surnaturelle. Il est nul autre qu'un baptême mystique et spirite de puissances occultes qui glorifie la nature humaine déchue, lorsque le baptême authentique du Saint-Esprit est un baptême d'humilité et de reconnaissance à la souveraineté absolue de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus, qui nous fait la grâce d'être sauvé. Le baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience après la conversion est clairement une séparation du Corps de Christ et un rejet de sa Sainte Présence, ainsi qu'une trahison odieuse à la vérité de l'Évangile authentique, et tout cela pour la démangeaison d'expérimenter des puissances obscures et des sensations fortes qui mènent directement à l'enfer.

 

L'évangélisation est le principe vital par lequel les évangéliques répandent leur faux évangile du libre-choix, et pour ainsi faire ils s'emparent illégitimement du ministère qui appartenait aux apôtres seuls. La Bible mentionne clairement que la proclamation de l'Évangile était strictement le domaine des apôtres pour poser le fondement de l'Église primitive, et qu'une fois ce ministère accomplit le message de la grâce fut transmis par écrit dans les textes du Nouveau Testament. Dans les passages principaux qu'ils utilisent pour justifier leur principe de prosélytisme qu'ils nomment de l'évangélisation et qu'on retrouve dans Matthieu 28:16-20, il est clair au v.11 que cette charge appartenait aux «onze disciples», c'est à dire «les apôtres». De même dans les passages de Marc 16:14-20, on voit clairement au v.14 que le ministère de proclamer l'Évangile avec des signes miraculeux appartenait strictement aux onze apôtres. Or dans toutes les langues et dans toutes les nations de la terre, prendre ce qui ne nous appartient pas est du vol, tout pur et simple. Les églises, ou plutôt les nids de vermines évangéliques, sont coupables d'avoir dérobé ce ministère glorieux aux apôtres, et en plus de l'avoir falsifié avec un évangile dénaturé. Un faux évangile indique aussi la présence d'un faux salut, d'un faux dieu, d'un faux Jésus, d'une fausse église, de faux ministres, de faux chrétiens, et évidemment aussi de fausses interprétations d'une Bible dénaturée à traduction tendancieuse qui supporte tous ces faux enseignements. Nous n'avons pas à nous emparer d'un ministère qui ne nous appartient pas, mais à répandre les écrits du Nouveau Testament qui contiennent son message sans en faire aucune interprétation pour glorifier une institution qui n'a pas sa raison d'être. De cette façon Dieu agit librement dans les cœurs pour y laissez pénétrer la lumière de la vérité. Les Saintes-Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament sont suffisantes pour nous instruire dans les voies de Dieu, car elles sont vivantes et respirent de la Sainte Présence de Dieu: «Or, toute l'Écriture respire de Dieu, et est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, afin d'exprimer l'instruction avec droiture; afin que l'homme de Dieu soit mature, et entièrement préparé pour toutes les tâches convenables.» (2 Timothée 3:16,17); «Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est envers le Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE, le Fils lui-même.» (1 Jean 1:3,4; Bible de Machaira 2016).

 

LES FAUSSES INTERPRÉTATIONS

Dans le monde évangélique, non seulement que chaque église maintient ses doctrines particulières, mais chacun invente aussi ses propres doctrines dépendant de sa manière de comprendre les Écritures, tout en étant persuadé d’être inspiré et guidé par l’Esprit-Saint dans sa lecture et sa compréhension de la Bible, pourtant tous se contredisent. Vous n'avez qu'à visiter un Blog ou un Forum pentecôtiste et charismatique comme le Blog de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier; et le Forum du nègre blanc, Christian Becquet, le gourou Messianique démoniaque du Cameroun; pour en être persuadé. Bien sur, chacun dira que lui est dans la vérité, bien guidé par l’Esprit Saint, et que les autres sont égarés. Or il est évident, tellement que ça crève les yeux, que la base des fausses interprétations est nulle autre que la doctrine du libre-choix, comme nous l'avons déjà mentionné. En d'autres mots il s'agit de l'esprit de la nature humaine déchue et esclave de la chair et du péché qui pousse le croyant à justifier ses opinions d'une spiritualité dénaturée comme si elles seraient la vérité même.

 

Signalons que le mot «croyant» ne signifie pas nécessairement «chrétien». Une grande majorité de gens sur la terre croient que Jésus est mort et ressuscité sans que cela fasse d'eux des chrétiens pour autant, en fait Jacques 2:19 nous dit sur cela: «Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les consciences déréglées le croient aussi, et elles frissonnent d'admiration.» (Bible de Machaira 2016). Une telle croyance ne change rien dans la vie d'une personne, sauf possiblement pour empirer son cas. Pour plusieurs ce n'est qu'une curiosité morbide, et pour d'autres ce n'est que des histoires ou légendes qu'ils entendent depuis leur jeunesse. Le plus bel exemple que nous pouvons donner est le petit Jésus dans la crèche lors de la fête de Noel. Tous sont dans une admiration émotionnelle lors de cette fête dite chrétienne, mais aucun ne croit réellement et tous demeurent dans l'incrédulité. En fait les gens ont plus de foi au Père Noel qu'en Christ, même que dans la croyance populaire des chrétiens nominatifs, le Seigneur Jésus est regardé souvent comme un genre de Père Noel qu'ils prient pour recevoir de Lui des réponses concrètes et immédiates à leurs besoins.

 

Comment un évangélique peut-il être inspiré et guidé du Saint-Esprit dans sa compréhension de la Bible lorsque l'Esprit de Dieu n'habite même pas en lui, il en a seulement une contrefaçon qu'il a reçu par la séduction de pasteurs menteurs qui s'illusionnent être dans la voie de la vérité. La brebis ou plutôt le cobaye évangélique marche simplement dans un esprit de duplicité, et ses prétentions de ce que la Bible dit ne sont que des fourberies conçues pour détourner les gens de la vérité avec des approximations subtiles et raffinées. Mais disons les choses comme elles le sont, le simple chrétien évangélique n'est généralement pas conscient qu'il agit comme un pantin puisqu'il est victime d'une programmation doctrinale, mais cela n'enlève en aucune façon sa culpabilité d'agir comme un ennemi de la croix et un sbire du camp de l'ennemi, et il en recevra la condamnation en ce monde et en l'autre.

 

Les interprétations vagues et fantaisistes des Écritures, les nombreuses théories contradictoires qui ont cours dans le monde chrétien et jettent la confusion dans les esprits, sont l'œuvre de notre grand adversaire, l'esprit de la nature humaine déchue qui habite en chaque homme depuis le début des temps, esprit de rébellion et d'indépendance qui se veut maître de son destin dans l'exercice de ses choix, ce qui fait que l'homme devient « un dieu » (Gen. 3:5) de par sa volonté même. Ainsi dans son interprétation des Saintes-Écritures il ne peut faire autre que de voir son opinion comme étant suprême. Il y a donc autant d'opinions que de dieux en ce monde, car tous disent avoir raison. La discorde et les divisions qui séparent les prétendues églises chrétiennes sont dues en grande partie à la coutume de tordre les Écritures pour y trouver des arguments destinés à étayer quelque théorie favorite, et collectivement cela forme des assemblées ou clubs sociaux avec leurs doctrines particulières qui les différencient des autres nids de vermines qui agissent de la même façon. Au lieu d'étudier la Parole de Dieu avec soin et humilité pour connaître l'Auteur, beaucoup de gens n'y cherchent que des choses bizarres ou originales. Pour soutenir des doctrines erronées ou des pratiques non chrétiennes, ils prennent des passages de l'Écriture détachés de leur contexte en se bornant parfois à en citer un demi-verset, alors que la suite du texte donnerait une tout autre idée. Par la ruse du raisonnement de la nature humaine, ils se retranchent derrière des déclarations décousues qui semblent confirmer leurs prétentions charnelles. Plusieurs tordent ainsi volontairement la Parole de Dieu. D'autres, qui sont doués d'une vive imagination, s'emparent des figures et des images de la Bible et les interprètent à leur fantaisie sans se mettre en peine du fait que l'Écriture est son propre interprète, quitte à donner leurs rêveries pour les enseignements de la Parole de Dieu.

 

Quiconque entreprend l'étude des Écritures sans humilité d'esprit et sans disposition à se laisser instruire, détournera de leur vrai sens les passages les plus simples et les plus clairs aussi bien que les plus difficiles. Spécifions que «se laisser instruire» ne signifie pas «se laisser manipuler». L'Esprit de Christ est celui qui nous instruit dans ses voies et il n'a aucun besoins des techniques évangéliques pour laver le cerveau de ses élus. Il nous faut rester ouvert à son influence et à sa direction, car il va parfois utiliser des frères ou des sœurs pour nous informer correctement. Mais les prétendus docteurs évangéliques, exégètes, théologiens, et pasteurs, choisissant les textes de la Bible qui répondent le mieux à leur but, les interprètent à leur gré, puis les présentent à leurs ouailles pour manipuler leur consciences et leur foi. Mais il serait préférable qu'ils laissent leurs fidèles sans instruction bibliques que de leur donner un enseignement falsifié.

 

Il faut comprendre aussi que la traduction des textes originaux est en soit une forme d'interprétation qui manque souvent de présenter fidèlement le sens original des mots, et cette faille est pleinement utilisée par les ennemis de la vérité qui interprètes ces textes à leur gré pour supporter l'orthodoxie catholique et protestante. Les Écrits Sacrés sont destinés à être le guide de quiconque est appelé à connaître la volonté de son Créateur. C'est Dieu, notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, qui a donné à l'homme la «parole certaine des prophètes» dans la révélation de sa Sainte Présence. Les anges et le Seigneur Jésus-Christ lui-même ont fait connaitre à Daniel et à Jean «les choses qui doivent arriver bientôt». Les questions importantes qui concernent notre salut n'ont pas été laissées dans des imprécisions nébuleuses, ni enveloppées de mystères. Elles n'ont pas été révélées de façon à intriguer et à égarer celui qui cherche réellement la vérité, dans l'humilité et dans la reconnaissance de la Souveraineté absolue de notre Dieu Tout-Puissant qui rappelle les morts à la vie et leur donne la connaissance de sa Sainte Présence. La Parole de Dieu est claire pour tous ceux en qui l'Esprit de Christ habite réellement et qui l'étudient sous sa directive avec un esprit de prière et d'humilité, car il est nécessaire d'être abaissé pour un moment avant d'être relevé dans la lumière de la vérité: «La lumière est semée pour le juste.» (Psaumes 97:11).

 

Il va presque sans dire que la base de la vraie doctrine est le Seigneur Jésus lui-même. La doctrine biblique doit absolument glorifier Christ et non celui ou celle qui l'interprète. Évidemment que nous interprétons tous, cela est inévitable lorsque nous lisons un texte, tous nous cherchons à comprendre par les concepts ou images que nous formons dans nos pensées et une telle fonction est très normale pour l'être humain (voir: Comment ne pas lire la Bible). Mais ici nous faisons face à un texte divin inspiré de Dieu, c'est à dire un texte vivant qui est le respire de la Présence de Dieu même. Il ne s'agit donc pas d'un texte normal comme celui du journal du coin ou de celui du livre de votre auteur préféré. Ce qui veut dire que la doctrine primaire sur laquelle repose toutes les autres est «l'Inspiration des Saintes-Écritures», car si une personne ne croit pas en cette doctrine essentielle, la Bible ne détient aucune autorité pour elle. Il est impossible de discuter de choses spirituelles avec une telle personne, c'est une perte de temps, il faut absolument une intervention divine pour lui ouvrir le cœur et la transformer en une nouvelle créature. Si le Seigneur Jésus a déterminé de vous utilisez dans ce domaine, il le fera efficacement, mais ne forcez pas le point et ne vous glorifiez point car tout est l'œuvre de la puissance de Christ, rien, absolument rien n'est de vous.

 

LA DOCTRINE DE LA VÉRITÉ

Les Saintes-Écritures nous dévoilent la proclamation de la vérité dans des enseignements fondamentaux et pratiques, mais ce qui est pratique n'est pas toujours fondamental et cela il ne faut pas l'oublier. Le fondement du christianisme authentique est la vérité, terme qui vient du Grec «ALETHES» et qui signifie «devenir conscient de ce qui est ignoré ou caché». En d'autres mots, puisqu'il est impossible aux prétendus chrétiens de la mouvance évangélique d'obtenir la vérité par leurs libre-choix illusoire d'une décision personnelle issue de leur volonté qui est esclave de la chair et du péché, il s'agit à ceux qui sont réellement élus en Christ depuis avant la fondation du monde, de recevoir de l'Esprit de Dieu par sa puissance souveraine et absolue, la révélation d'une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur ultime et suprême. Toutefois au niveau pratique, la vérité consiste plutôt comme une norme, un principe de rectitude, de sagesse considéré comme un idéal dans l'ordre de la pensée ou de l'action. Il existe donc une claire distinction entre ce qui est fondamental et ce qui est pratique. Ainsi la proclamation de la vérité peut être définie comme étant «l'opération au cours de laquelle on est dirigé par l'Esprit de Dieu, et non pas décision personnelle, de porter à la connaissance de tous, des informations qui ne sont pas habituellement diffusées», que ces informations soient au niveau fondamental ou pratique.

 

Fondamentalement, pour le chrétien réel, la vérité est la doctrine des apôtres et des prophètes, la révélation de l'Esprit de Dieu et de sa volonté. En effet, Dieu a parlé à plusieurs reprises par les prophètes et finalement par le Fils (Hébreux 1:1-2), Dieu, l'Esprit Éternel incarnée comme Fils, la Parole faite chair (Jean 1:14; 1 Timothée 3:16) qui s’est même identifié avec la vérité (Jean 14:6). En disant qu'il est la Vérité, le Seigneur Jésus déclare qu'il est Lui-même l'ensemble ou totalité du corps de doctrine ou enseignement consigné dans toutes les Saintes-Écritures: «Ta parole est la vérité» (Jean 17:17). De la Genèse à l'Apocalypse, le Seigneur Jésus se dévoile comme le Messie promit (Gen. 3:15), L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS incarné dans la chair (Jean 1:1,2; 2 Timothée 3:16), le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16). Le Corps doctrinal de toute la Bible repose sur ces révélations glorieuses. Elles contiennent tous les éléments fondamentaux à la grâce du salut que Christ a acquit par son sacrifice sur la croix et sa résurrection corporelle d'entre les morts. Le fil conducteur dans ces principes essentiels au salut est nul autre que la divinité de Christ, doctrine qui implique la Souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses, particulièrement dans le salut et la sanctification des élus. Le refus ou déformation de cette doctrine fondamentale est la cause principale de l'apostasie et de la condamnation qui vient sur le monde entier.

 

Il ne s'agit pas de dire ou confesser que Jésus est Dieu, aussi bien dire que le poteau au coin de votre rue est Dieu, vous n'en obtiendrez rien de plus et vous demeurerez sous la condamnation du péché (Jean 8:24). Cette doctrine qui enseigne clairement que Jésus est lui-même le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils, l'enveloppe visible du Père invisible, n'est pas accessible à l'intelligence humaine. Vous pouvez raisonner les Écritures autant que vous voulez, les analyser, les disséquer et les étudier toute votre vie et vous ne parviendrez jamais à la connaissance de cette vérité sur la divinité de Christ. Pourquoi ? Parce que cette vérité essentiel sur la divinité de Christ est une révélation éblouissante donnée directement par le Seigneur Jésus, non pas à tous, mais uniquement à ses élus: «nul ne connaît le Fils que le Père; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler» (Matthieu 11:27); «si vous ne croyez pas que JE SUIS (L'ADMIRABLE), vous mourrez dans vos péchés... Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père» (Jean 8:24,27; voir aussi Ésaïe 9:5,6 et Jean 14:8,9). Jamais une doctrine n'a été attaquée comme celle-ci. Elle a été déformée subtilement de plusieurs façons, tellement que pour la grande majorité Jésus n'est pas le Fils, Dieu même, mais Dieu le Fils d'une trinité spéculative de trois personnes distinctes dont chacune est Dieu, mystère insondable d'un manque de matière grise entre les deux oreilles des réprouvés. Pourtant ces gens voient de leurs yeux que les Écritures affirment que Jésus est le Fils de Dieu, expression qu'ils ne peuvent comprendre et qui dans le Grec signifie littéralement «le Fils, Dieu même», car l'article français «de» ne s'y trouve pas mais seulement l'article Grec «tou» qui sert simplement à mettre l'emphase sur le sujet donné et qui se traduit par «le, l'un, le seul, l'unique, le même» (voir: La Parole était AVEC Dieu). Mais ils ne peuvent en saisir la profondeur de la signification et interprètent cela comme voulant dire que Jésus est Dieu le Fils pour faire une distinction de personnes qui supporte leur hérésie trinitaire. Or il y a une grande différence entre ces deux affirmations, une est la vérité absolue, l'autre est une déformation subtile très raffinée qui en a séduit un grand nombre depuis des siècles (voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois faces).

 

A notre époque où la vérité biblique continue à être attaquée et remise en question par les ennemis de toujours, et où elle est maintenant relativisée par des imposteurs et des néo-évangéliques prétendument chrétiens qui privent les textes de leur autorité en posant la question subtile et dangereuse: «Que signifie l’Écriture aujourd’hui?», il faut courageusement et obstinément s’accrocher à l’interrogation apostolique qui dit plutôt: «Mais que dit l’Écriture ?» (Galates 4: 30). Sans la vérité, toute la vérité et rien que la vérité biblique, il ne saurait y avoir de vrai christianisme mais seulement une contrefaçon, comme nous voyons de nos jours. Le slogan adopté par les partisans de l’unité à tout prix, «la doctrine divise», et les partisans de l'amour universel, «Dieu aime tous les hommes», ne peuvent pas nous faire abandonner la vraie doctrine, car le Seigneur protège ses élus (Matthieu 24:24), et seule la vérité affranchit (Jean 8:32) de l’ignorance, de l’erreur, de la superstition; seule elle sanctifie (Jean 17:17; Ephésiens 4:24).

 

Déjà les contemporains de Jean le Baptiste avaient compris l’importance capitale de la vérité face à la séduction du miracle: «Jean n’a fait aucun miracle, mais tout ce qu’il a dit de cet homme (Jésus) était vrai» (Jean 10:41). De même Jésus déclarait: «Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur! Seigneur! n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? et n'avons-nous pas redressés des consciences déréglées en ton nom? et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier de fraudeur» (Matthieu 7:22,23). Les premiers chrétiens avaient, eux aussi, compris l’importance de la vérité, puisqu’ils persévéraient dans la doctrine des apôtres (Actes 2:42) (voir: TULIPE les doctrines de la grâce). A la fin de sa carrière, l'apôtre Paul entrevoyait les derniers temps où «les hommes ne supporteront pas la sainte doctrine, mais auront la démangeaison d’entendre des choses agréables» (2 Timothée 4:3). Ce temps est déjà arrivé, nous en avons amplement d'évidences en regardant aux sectes dites Évangéliques qui se donnent à toutes sortes d'extravagances doctrinales et de dérèglements mystiques, et cela honteusement au nom de Christ. Quant au collaborateur de Paul, il devait être «un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité» (2 Timothée 2:15), il devait confier l’enseignement de Paul «à des hommes capables de l’enseigner aussi à d’autres» (2 Timothée 2:2), en assurant ainsi par la Sainte Présence de l'Esprit de Christ, la permanence de la proclamation de la vérité au cours des siècles. Ces temps sont révolus mais la vérité demeure et son message se transmet par la Sainte Présence de Christ qui nous habite.

 

Pourquoi certains réagissent-ils si méchamment lorsque nous mettons en lumière, au moyen des Saintes-Écritures, un enseignement erroné prêché par un individu ou un groupe quelconque ? Plus que souvent il s'agit ici d'une réaction normale d'autodéfense généralement inconsciente, car être exposé par la lumière est regardé comme une condamnation et considéré comme une agression de la part des imposteurs qui se disent chrétiens. Le Seigneur Jésus avait bien raison lorsqu'il dit à ses disciples: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière est venue dans cette disposition, et que les hommes se donnent aux ténèbres plutôt qu'à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises» (Jean 3:19,20). Nous avons souvent aussi la réponse suivantes «Eh bien, personne n'est parfait, nous faisons tous des erreurs». Or cet argument est inapproprié. Nous ne faisons pas allusion aux erreurs, aux lapsus, aux mauvaises prononciations ou encore à la liberté d'exprimer un point de vue personnel sur un sujet. Il est question de FAUX enseignements en lien avec les doctrines essentielles de la foi qui déforment la vérité. Nous ne traitons pas des personnalités ou des présentations (quoiqu'elles puissent être inclues dans l'enseignement) mais des mises en garde écrites par Pierre et d'autres apôtres. (2 Pierre 2:1-3) En ce qui a trait à l'argument de certains concernant les bonnes œuvres, nous ne mesurons pas notre relation avec Dieu ni ne sommes approuvés par Dieu à cause d'elles. Nous savons qu'un individu est en bonne relation avec le Seigneur lorsque sa doctrine ou enseignement est vraiment biblique et que sa vie le reflète dans une persistance à combattre pour la foi et la vérité (Jude 3). Le jour vient où Dieu, L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, jugera toutes nos œuvres. D'ici là, nous devons juger l'enseignement. Jésus et Paul nous avisent de juger les faux prophètes et les faux enseignants. Nous ne devons pas écouter leurs fausseté mais plutôt nous séparer d'eux et les exposer: «Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice» (Jean 7:24).

 

Paul écrit: «Rejette l'homme qui se dit capable de choisir de croire, après l'avoir averti une première et une seconde fois» (Tite 3:10; Bible de Machaira 2016). Dans Romans 16:17, il est écrit: «Cependant, je vous exhorte, frères, à dénoncer ceux qui causent des subversions et des duperies qui s'opposent à la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d'eux». Or nous NE DEVONS PAS les recommander, les excuser, ni les ignorer, mais les exposer ! Pourquoi tant de gens ferment-ils les yeux ou ignorent-ils les Écritures qui nous ordonnent d'exercer le jugement (c'est à dire ici d'être prudent, d'être vigilant) et décident plutôt «d'aimer» la personne alors que l'enjeu est la vie éternelle ? On entend souvent aussi l'excuse qu'il faut aimer nos ennemis, mais l'ennemi de Jésus est Satan, où est-il écrit dans les Écritures qu'il faut aimer le Diable ? Et si cela n'est pas écrit, alors pourquoi aimerions-nous ceux qui s'attaquent à la glorieuse lumière de la vérité, qui la salissent et la déforment pour en faire une simulation mensongère, tellement que les élus mêmes ne pourraient la reconnaître si ça ne serait du Seigneur Jésus qui la leur révèle et les y conduit? Prenez garde à cet avertissement de l'apôtre Jean: «Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s'ils sont de Dieu; car plusieurs faux prophètes sont venus dans cette disposition. Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci: tout esprit qui confesse Jésus, le Messie venu en chair, est de Dieu; Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, le Messie venu en chair, n'est point de Dieu. Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans cette tendance» (1 Jean 4:1-3). Les Évangéliques et tous les imposteurs traditionnels ne disent pas que «Jésus est le Messie venu en chair», ils disent plutôt que «Jésus est Dieu le Fils venu en chair», notion qui se rapporte au faux Jésus qui serait la deuxième personne dans l'hérésie trinitaire, scellant par cette affirmation subversive qu'ils sont des antichrists, des gens qui prétendent et s'illusionnent d'être chrétiens.

 

Ceux qui désirent continuer à enseigner leurs fausses doctrines emploient fréquemment l'expression «ne jugez pas» lorsqu'ils sont confrontés. Face à eux, la Parole de Dieu nous commande d'exercer le jugement. Ceux qui enseignent DE NE PAS juger, jugent eux-mêmes les autres, pire, ils se donnent à toutes sortes de médisances et de commérages contre ceux qui les reprennent dans la vérité, car ils craignent d'être exposés pour ce qu'ils sont: des réprouvés et des imposteurs, des gens méchants et malicieux, des assassins de la croix qui empoisonnent la source d'eau vive. Nous en avons de très beaux exemples avec la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, et le démon du Cameroun, Christian Becquet. Comme des lâches ils viennent frapper par en arrière et lorsque leur sale besogne est faite, ils déguerpissent le plus rapidement possible pour ne pas recevoir leur change. Ils se pensent en sécurité et se réjouissent des blessures qu'ils ont occasionnées, mais ils négligent de réaliser que tous ne sont pas de méprisables froussards honteux comme ils le sont, et qu'il existent encore de vigoureux soldats de Christ qui n'ont pas froid aux yeux et qui leur font récolter au centuple ce qu'ils ont semé. Alors ces prétentieux se lamentent comme des enfants qui ont reçus la fessée, cherchant une oreille attentive à leurs plaintes dans le but de se venger, car ils refusent la correction et persistent davantage dans leurs voies malsaines qui les conduira à leur destruction certaine. Lorsque, sous l'appel et la direction de l'Esprit de Christ, nous citons les Écritures pour dénoncer ce qui est erroné ou mal, ce n'est donc pas notre opinion personnelle, mais le jugement de Dieu. Les serviteurs fidèles avertiront toujours les gens des dangers des faux enseignants, tandis qu'un mercenaire les ignore ou les détourne pour en cacher l'inconvenance, ou encore il s'en moque et déforme les propos de ceux qui les exposent. Celui (celle) qui ne voit pas les implications des faussetés est soit récemment converti et immature, ou pire, il est un aveugle hypocrite et prétentieux, ce que l'Écriture nomme «un faux frère».

 

Nous sommes pleinement convaincu que des gens réprouvés n'ont pas apprécié que Paul cite les noms de certains qui l'avaient accompagné en mission. Il a donné les noms de Phygelle et de Hermogène, qui l'avaient abandonné en Asie, et a averti le Corps de Christ (2 Timothée 1:15). L'apôtre Paul a également averti l'Église au sujet de Démas: «car Démas m'a abandonné, par amour pour le siècle présent» (2 Timothée 4:10). Et au sujet d'Alexandre: «Alexandre, le forgeron, m'a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Garde-toi aussi de lui, car il s'est fortement opposé à nos paroles» (2 Timothée 4:14-15). Que ferait Paul aujourd'hui s'il ouvrait le téléviseur et y entendrait les mêmes hérésies que nous y entendons, ou s'il se rendrait sur l'Internet y voir toutes les aberrations doctrinales de prétendus chrétiens ? D'après ce que nous voyons dans les Écritures, nous pouvons êtres assurés qu'il piquerait toute une crise et que la terre tremblerait sous ses pieds. De nos jours, les faux enseignants sont libres de répandre leur poison à cause du silence de supposés croyants sans discernement et sans courage de combattre pour la vérité, des lâches et des traîtres qui plient le genoux devant la duplicité. Les faux enseignants ont un impact sur autrui et non seulement sur eux-mêmes lorsqu'ils sèment les mensonges qu'ils ont fabriqué au nom du Seigneur. Tout comme les trois singes qui ne voient, n'entendent et ne parlent d'aucun mal, nous faisons croire que nous ne voyons ni n'entendons pas ce qui se passe et nous n'en soufflons mot, pendant que des loups déguisés en brebis comme la sorcière de la Vigerie, Mihelle d'Astier; le petit faux prophète minable et odieux, Edgar Hirshler; le nègre blanc, Christian Becquet; le constipé Bernard Delépine, le grand séducteur Benny Hin; le vendu Billy Graham; et un grand nombre d'autres vipères trop nombreuses pour toutes les mentionner, dévorent le troupeau. Quelle tristesse ! Votre silence tue les autres, il permet à ce cirque de continuer et Dieu nous demandera des comptes pour ce que nous aurons dit ou fait dans ces circonstances. Demeurer silencieux revient à pécher par omission et plusieurs en sont coupables.

 

Certains disent que la prière est la solution, de prier seulement et de laisser Dieu agir. Nous prions; plusieurs prient – mais il y a un temps pour prier et un temps pour agir. D'ailleurs, la prière est souvent utilisée comme un échappatoire pour ne pas prendre ses responsabilités. Lorsqu'un problème devient si répandu et que nous avons prié, il est temps d'agir avec courage et détermination. Ils ignorent le fait que Dieu nous a commandé de juger (1 Corinthiens 5:11-13; 6:1-4; 11:31). Dieu a donné à ses élus trois moyens de se protéger contre les faux enseignants et les faux prophètes: premièrement la connaissance des Saintes-Écritures, deuxièmement le Saint Esprit de sa Présence qui nous habite, troisièmement le discernement des esprits, autrement dit la capacité de distinguer si un esprit, c'est à dire un raisonnement, est de Dieu ou d'une autre source. Mais aujourd'hui tous n'ont qu'une connaissance superficielle et conditionnée des Écritures, l'esprit qui les habite n'est pas Celui de la Présence de Christ mais de l'imposteur, et le don de discernement a été transformé en une capacité de percevoir des entités invisibles imaginaires dignes des mythes les plus absurdes, et ces gens osent se dire chrétiens. Si vous voyiez votre ami se faire blesser dans un accident, diriez-vous «je vais aller chez moi pour prier à ce sujet et je verrai ce que Dieu fera?» Croyez-vous que le fait de demeurer oisif en regardant les autres se faire spirituellement massacrer est de l'amour? Vous en serez grandement surpris à la lumière du grand jour, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra pour juger les vivants et les morts.

 

Désirons-nous être approuvés par Dieu? Alors nous devons éprouver les enseignements des gens qui se disent chrétiens, surtout au niveau des sectes dites évangéliques qui pullulent de nos jours. Ceux qui vous découragent d'éprouver les enseignants et les doctrines de ces groupes, ne vous donnent pas le conseil de Dieu mais du diable. En lisant le chapitre de Matthieu 23, nous découvrons comment le Seigneur Jésus réagit face à ce qui est faux ou mal. Durant tout son ministère, le Seigneur Jésus s'est opposé aux Pharisiens qui tentaient de l'amener à approuver leurs fausses interprétations bibliques. Il déclarait ouvertement qu'ils étaient «une race de serpents et de vipères» et plus encore. Et nous aurions peur de dire que les pharisiens modernes évangéliques sont de la vermine et des chiens galeux, de crainte d'offenser leur conscience fragile de dépravés ! Jésus a réprimandé les Pharisiens individuellement et en tant que groupe, et a avisé ceux qui voulaient la vérité de ne pas les écouter. Il a mis les gens en garde contre leurs enseignements, les comparant à du levain et a comparé ce que Dieu a dit avec les dires des Pharisiens. Ce ne sont là que quelques exemples où Jésus et les auteurs du Nouveau Testament ont cité des noms afin d'exprimer la désapprobation d'un geste ou de paroles.

 

Nous avons un problème d'intégrité au sein du christianisme moderne, tout simplement à cause qu'il n'est qu'une contrefaçon. Il y a un manque d'intérêt authentique pour autrui, et surtout pour la vérité. Certains sont si froids qu'ils n'ont aucun fardeau pour dire la vérité aux incroyants et aux croyants, et d'autres sont trop lâches pour le faire. Puisque la plupart des gens désirent entendre ce qu'ils veulent entendre, ils ont perdu tout sens de vérité ou de justice. Ils ne cherchent pas à défendre ou à aider le faible, même en sachant qu'il se fait faire du mal. Qu'est-il advenu de nous ? «Heureux l'homme qui place en L'ADMIRABLE sa confiance, et ne se tourne pas vers les orgueilleux, vers ceux qui s'adonnent au mensonge!» (Psaume 40:4(5)».

 

LA CONTREFAÇON DE LA VÉRITÉ

Tertullien, un présumé chrétien du troisième siècle, un de ceux que l'on a appelé faussement les pères de l'Église, a déclaré: «On ne nait pas chrétien, on le devient». Cette déclaration n'a rien de biblique, elle ne se trouve nul part dans les Saintes-Écritures. Qui était donc Tertullien pour faire une telle affirmation captieuse? Tertullien était un maître en philosophie reconnu pour sa vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il refusait de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique et un réprouvé. Vieux jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les évangéliques modernes. Tertullien fut le premier à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible. Spécifions que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du pentecôtisme et du charismatisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient. Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes sur la base de sa doctrine «On ne nait pas chrétien, on le devient», puis est mort vers l'an 230. Il fut grandement estimé par les théoriciens anciens comme modernes, surtout par le catholicisme qui en fit un saint dans le panthéon de ses saints mythiques.

 

Ce canular astucieux d'un «père de l'Église» qui n'est pas celle de Christ mais une contrefaçon diabolique, devint le principe vital du christianisme traditionnel catholique et protestant, et la fondation même du mouvement évangélique moderne. Les églises membres de la Fédération Protestante de France et du Conseil National des Évangéliques de France, nous disent que «la formule de Tertullien a beau daté du 3ème siècle, elle est toujours vraie. Elle implique le choix, l'apprentissage, et l'obéissance. Devenir chrétien est donc nécessairement un choix personnel et même un engagement que personne ne peut prendre à notre place. Les cérémonies religieuses ne se substitueront jamais à une décision que nous sommes seuls à pouvoir prendre. La Bible montre que les apôtres du Christ ont sans cesse lancé un appel à décider, à choisir de croire, c’est-à-dire à faire confiance totalement à Jésus. Nous ne pouvons vivre cette grande étape qu’avec notre personne toute entière: intelligence, sentiments, émotions, volonté. Suffit-il pour autant de vivre des émotions religieuses pour être chrétien ? Non, car la volonté doit aussi entrer en action. Il y a un choix à faire. Devenir chrétien, c’est en effet dire oui à Jésus-Christ. Il n’y a pas de décision plus importante qu’un homme puisse prendre.» Ainsi va la chanson, ainsi va le violon, et cela depuis de nombreuses générations.

 

Or il importe de savoir que le verbe «devenir» signifie proprement «se faire, s'accommoder, se produire, se fabriquer, se former» et implique le travail ou œuvre de la volonté dans l'exercice d'un choix ou d'une décision personnelle. En d'autres mots il décrit un changement ou conversion purement charnel ou psychologique qui dépend strictement de l'homme et non de Dieu, c'est à dire «une contrefaçon de la vérité». Ainsi, selon les Tertulianistes Évangéliques du christianisme contrefait moderne, devenir chrétien est une œuvre de la volonté et cela signifie indéniablement du salut par les œuvres et non du salut par la grâce. La capacité de choisir est inévitablement une faculté de la volonté, une opération ou exécution de l'esprit charnel de la nature humaine déchue. Or la Parole de Dieu nous dit clairement que la nature humaine est complètement corrompue et que la volonté est esclave de la chair et du péché (Jér. 17:9; Mc. 7:21; Rom. 7:18-24; 8:7; Gal. 5:17). Cette notion semble étrange aux évangéliques qui persistent dans leur folie d'un libre-choix illusoire. Ainsi nous voyons toutes sortes de prétentieux et d'imposteurs défendre cette hérésie: «Pour les évangéliques, «on ne naît pas chrétien, on le devient», ce qui valorise le choix personnel et l'autonomie» dit Sébastien Fath, pseudo-chrétien et sociologue ainsi que spécialiste du protestantisme évangélique. Un autre de ces prétendus professionnels académiques dans la foi chrétienne et biblique ajoute: «Il n'est pas question d'avoir seulement quelques sentiments religieux, c'est une question de bonne volonté et de choix délibéré! On ne naît pas chrétien, on le devient, disait Tertullien. Devenir, suppose de marcher, de cheminer, d'être en mouvement et en discernement. La foi, c’est un choix qui ne cesse d’être travaillé et retravaillé, c’est quelque chose qui n’exclut pas le raisonnement, la critique, la remise en question. La foi grandit et s’affermit au gré des circonstances. On n’a jamais « fini » d’être chrétien. Puisqu'on ne naît pas chrétien, on le devient par la conversion ou la nouvelle naissance... le baptême étant la conséquence d'une décision de croire en Jésus.» La mention du baptême est particulièrement intéressante puisque pour d'autres, particulièrement dans le catholicisme et le protestantisme, le baptême est le moyen de devenir chrétien, car le verbe «devenir» n'exclut pas des rituels dits chrétiens, qu'ils soient considérés comme des moyens de grâce, des sacrements ou des ordonnances. On peut ajouter toutes sortes d'idioties et d'insanités au verbe «devenir», on n'a qu'à se rendre chez les baptistes, le pentecôtistes ou les charismatiques pour en voir à profusion, on vous en servira à grand plat. D'après ce que nous venons de voir, il est clair que pour les évangéliques, qu'on obtient le salut par le choix d'une décision personnelle de croire, et non pas par le choix de Dieu selon le bon plaisir de sa volonté souveraine. En d'autres mots, le salut chez les évangéliques est un faux salut, une contrefaçon diabolique et charnelle de son essence réelle qu'ils présentent aux crédules et aux ignorants comme étant la vérité même.

 

Il faut être complètement dépravé et réprouvé pour dire que «la foi c'est un choix qui ne cesse d'être travaillé et retravaillé». La Parole de Dieu nous dit clairement que la foi est une assurance (Héb. 11:1), c'est à dire «une certitude», une fermeté infaillible stable et constante qui ne varie point. La foi n'est pas un choix, elle est le don de la grâce ou plus précisément, l'assurance de «l'offrande de Dieu dans le sacrifice de la croix» (Éph. 2:8; Bible de Machaira 2016). Le sacrifice de la croix n'a aucun besoin d'être «retravaillé» ou amélioré, il est complet et parfait pour tous les temps. En plus, si la foi nécessiterait d'être «travaillée et retravaillée» elle n'aurait aucune stabilité ni aucune constance et serait par ce fait même une fausse foi, une présomption, une défiance et une trahison à la vérité. La grâce du salut n'est pas «une question de bonne volonté et de choix délibéré» comme prétendent les réprouvés, elle est un don de Dieu et personne ne peut y contribuer quoique ce soit. Puisque la volonté et conséquemment sa capacité de choisir est esclave de la chair et du péché, il est impossible à l'homme de devenir chrétien par ce moyen. Tout ce qu'il peut en obtenir est une contrefaçon et nombreux, très nombreux, sont ceux qui sont tombés dans ce piège s'imaginant être chrétiens lorsqu'ils sont tous des imposteurs.

 

Il n'y a aucun doute que la formule de Tertullien est la base même sur laquelle fut érigée la doctrine du libre-choix, l'idole d'un christianisme dénaturé qui déforme la vérité de la révélation biblique, et cela à son gré dans le but de se donner quelques crédibilités aux yeux des tarés qui demandent pas mieux que de croire en ses duplicités.

 

L'ORIGINE DU CHRÉTIEN

Est-il vrai qu'on ne nait pas chrétien comme l'affirment les évangéliques? Que ces réprouvés proclament cette notion, nous pousse à nous demander pourquoi, car il est évident qu'on ne peut avoir aucune confiance en ce qu'ils disent. En fait, il faut généralement croire le contraire de ce qu'ils disent sur toutes choses puisqu'ils sont des prétentieux qui déforment constamment la vérité.

 

Premièrement nous savons déjà qu'ils supportent l'hérésie de Tertullien pour valider leur doctrine du libre-choix afin de maintenir leur dignité et leur indépendance qui les font maîtres de leur destin. Si nous ne naissons pas chrétien, nous aurions donc un choix à faire pour le devenir. Cette logique présente les caractères rationnels et méthodiques propres à la démarche intellectuelle et spirituelle de Descartes, de ce qu'on appelle «le bon sens» d'une démarche systématique raisonnable. En d'autres mots, les évangéliques sont cartésiens dans leur méthode d'approcher le sujet du salut, ils sont des disciples de la philosophie de Descartes, qu'ils en soient conscient ou non. La philosophie cartésienne témoigne que sa psychologie spiritualiste et ses spéculations théologiques étaient faites pour plaire à la conception courante, elle convient donc au mouvement évangélique. En d'autres mots le cartésianisme est en opposition à la révélation biblique et reflète la position du serpent qui déclare à la femme: «Dieu a-t-il réellement dit» (Gen. 3:1). Il s'agit donc d'une philosophie antichrétienne.

 

Deuxièmement les évangéliques supportent cette notion car ils sont de théologie arminienne, en ce qu'ils soutiennent la doctrine du libre-choix de Jacobus Arminius qui s'opposait à la souveraineté absolue de Dieu dans la grâce du salut. Arminius infiltra sournoisement cette doctrine des jésuites dans l'église réformée après une rencontre à Rome avec les agents secrets de la papauté. Ce réprouvé s'en prenait à la double prédestination du calvinisme que Rome a en aversion et fut condamné comme un hérétique au Synode de Dortrecht le 13 novembre 1618. Au cours du temps ses notions aberrantes furent modifiées avec des termes mielleux qui affectent une douceur hypocrite en des expressions modernes, et adoptées par la mouvance évangélique afin d'en cacher l'hérésie. Dans sons essence, le mouvement évangélique est nul autre que du néo-catholicisme sous couverture biblique et protestante sans tous les encombrements traditionnels.

 

Troisièmement ils refusent le principe de «naître chrétien» dans le but de donner de la crédibilité à leur enseignement qu'il faut «naître de nouveau», et selon eux on nait de nouveau seulement par la foi, du temps que cette foi est accompagnée de repentance. Leur concept de la nouvelle naissance est ainsi conditionnelle à l'homme qui doit faire des efforts de sa volonté pour l'obtenir en posant un choix. La nouvelle naissance est donc pour ces imposteurs un but à atteindre par «le choix de la foi». Même que plusieurs sont insatisfaits de cette phase initiale, il faut une deuxième expérience qu'ils nomment «le baptême du Saint-Esprit» afin d'obtenir des dons de puissances. Mais ces puissances sont en réalité des manifestations occultes ou spirites de gens qui souffrent de névrose et de psychose, et qui marchent dans les délires et frénésies d'une conscience déréglée. Cette mouvance de puissances mystiques ou surnaturelles n'est pas du christianisme mais du spiritisme déguisé sous des aspects chrétiens.

 

Les évidences nous indiquent que le mouvement évangélique est celui d'un faux peuple de Dieu qui se nomme collectivement, selon l'apôtre Paul, «l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thes. 2:3), c'est à dire «l'Antichrist». La parution du christianisme contrefait moderne avait été prévue pour la fin des temps, nous en avons l'avertissement dans 2 Thes. 2:1-12, en plus que l'apôtre Jean nous dit que Satan était pour être relâché de sa prison (Apoc. 20:3,7,8), ce qui se rapporte directement à la manifestation du faux peuple de Dieu (2 Thes. 2:6-8). Nous sommes présentement dans cette courte période avant la fin des temps dans laquelle la base de la foi et le salut par grâce subissent de nombreuses attaques de la part des évangéliques (Apoc. 20:9). La nouvelle naissance comme but à atteindre est une fausse doctrine parmi tant d'autres. Comment les évangéliques ont-ils pu arriver à une telle fausse notion sur la nouvelle naissance? La réponse peut vous surprendre: «Ils ont été séduits par une traduction frelatée et tendancieuse de la Bible, et programmés ou endoctrinés dans ses principes par des pasteurs ou dirigeants spirituels sans scrupules.» La responsabilité principale revient donc premièrement au traducteur qui œuvrait avec des préjugés, et qui détenait des opinions favorables en fonction de critères personnels ou d'apparences souvent imposée par le milieu, l'époque, l'éducation, ou due à la généralisation d'une expérience personnelle ou d'un cas particulier. Tel fut le cas du théologien Louis Segond qui déniait la divinité de Christ, et son attitude abominable et désastreuse se fit ressentir dans toute sa traduction des Saintes-Écritures. Mais il n'est pas le seul à avoir agit ainsi, la majorité des versions modernes de la Bible sont dans le même bateau, sauf quelques exceptions comme la Bible Martin 1855 et la Bible de Machaira 2016. La révélation de la vérité fut diluée et affaiblie dans un but très précis, de déformer la foi chrétienne et biblique afin d'engendrer la révolte ou apostasie finale (2 Thes. 2:3) pour donner naissance à une nouvelle génération de réprouvés déchus de la grâce. En fait, le mot «apostasie» signifie littéralement dans son sens primaire: «déformer, inverser, renverser», mais les évangéliques ont adoptés plutôt son sens secondaire de «abandonner, abjurer, renier» dans une folle tentative de se soustraire à la condamnation qui leur revient (2 Thes. 1:6-10; 2:8; Apoc. 20:9,10).

 

Les preuves de ce que nous disons sont évidentes dans un tableau de comparaison plus bas entre la Bible Martin 1855, la Bible Segond 1910, et la Bible de Machaira 2016. Il importe de mentionner que David Martin était un calviniste conservateur qui cherchait à maintenir la pureté de la foi chrétienne. Le réviseur et traducteur de la Machaira contemporaine est un hyper-calviniste qui combat pour maintenir la vérité et l'intégrité du texte sacré. Tandis que Louis Segond était un arminien libéral qui cherchait à modifier la foi chrétienne. Remarqué le temps des verbes à propos de la nouvelle naissance entre ces trois versions de la Bible. Nous avons mit en caractères gras les termes importants afin de vous faciliter la tâche.

 

Bible Martin 1855

Évangile de Jean - Chapitre 3

Bible Segond 1910

Évangile de Jean - Chapitre 3

1.

OR il y avait un homme d'entre les Pharisiens, nommé Nicodème, qui était un des principaux d'entre les Juifs;

2.

lequel vint de nuit à Jésus, et lui dit : Maître! nous savons que tu es un Docteur venu de Dieu : car personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

3.

Jésus répondit, et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu.

4.

Nicodème lui dit : Comment peut naître un homme quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois?

5.

Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est né d'eau et d'esprit, il ne peut point entrer dans le Royaume de Dieu.

6.

Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l'Esprit, est esprit.

7.

Ne t'étonne pas de ce que je t'ai dit : Il vous faut être nés de nouveau.

8.

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

 

3.1

Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,

qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?

Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

 

Bible de Machaira 2016

Évangile de Jean - Chapitre 3

1 Or il y avait un homme, d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, l'un des principaux Judéens. Jn. 19. 39;

2 Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit: ADMIRABLE, nous savons que tu es un docteur venu de L’ESPRIT DES VIVANTS; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si L’ESPRIT DES VIVANTS n'est avec lui. Jn. 7. 50; Jn. 9. 16; Jn. 9. 33; Jn. 19. 39; Ac. 10. 38;

3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité je te dis que si quelqu'un n'est d'origine divine*, il ne peut connaître la Souveraineté de L’ESPRIT DES VIVANTS. Éph. 1 :4,5,11. *régénéré d’en haut dès l’origine, être reconstitué, réformé ou recréé comme une nouvelle créature en Christ d’après le décret d’élection.

4 Nicodème lui dit: Comment un être humain peut-il être renouvelé quand il est vieux? Peut-il revenir à l'existence une seconde fois et être réformé du sein de sa mère?

5 Jésus répondit: En vérité, en vérité je te dis, que si quelqu'un n'origine de la splendeur de l'Esprit, il ne peut exister dans la Souveraineté de L’ESPRIT DES VIVANTS. Jn. 7. 38,39; Ép. 5. 26; Tit. 3. 5; 1 Pi. 1. 23;

6 Ce qui est né de la chair est charnel, et ce qui est né de l'Esprit est spirituel. Ro. 8. 5; 1 Co. 2. 14,15; 1 Co. 6.17;

7 Ne t'étonne point de ce que je t'ai dit: Il faut que vous soyez d’une différente origine depuis avant la fondation du monde. Ép. 1. 4,5;;

8 Le vent souffle où il veut; et tu en entends le bruit; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est régénéré de l'Esprit. Éz. 38.

 

 

Comme nous voyons, les verbes à propos de la nouvelle naissance dans la Martin et la Machaira sont au passé, nous indiquant qu'elle est une chose déjà accomplie et non à chercher. David Martin traduisait d'après le texte Grec original nommé le Texte Reçu, de même que le réviseur et traducteur de la Machaira. Mais ce n'est pas toutes les traductions selon le Texte Reçu Grec qui suivent celle de la Martin ou celle de la Machaira moderne, elle est unique en son genre car David Martin était un savant dans l'Hébreu et le Grec. Sa traduction est fidèle et précise par rapport au temps des verbes dans le Grec original. La Machaira moderne se base sur son travail pour préciser le texte d'avantage. Mais il y aussi la Bible Ostervald dont la traduction est plus libérale à cause que son traducteur, Jean-François Ostervald, était de théologie arminienne et cherchait des rapprochements avec le catholicisme. La Ostervald, quoique basée sur le Texte Reçu Grec, a regrettablement adoucie le français et affaiblie son texte pour arriver aux mêmes résultats que la Segond. Contrairement à la Bible Martin, le temps des verbes dans la Segond est au futur conditionnel nous indiquant une expérience à rechercher, un but à atteindre, déformant ainsi le sens de la nouvelle naissance.

 

Maintenant il nous importe d'élaborer sur l'expression «naître de nouveau» tellement populaire de nos jours parmi les sectes évangéliques qui, comme nous avons vu, en déforment le sens à leur perte. Dans le Grec, l'expression traduite par «nouvelle naissance» est «gennao anothen». Le Dictionnaire Grec de J.Planche nous dit que «gennao» signifie littéralement «générer, engendrer, produire, enfanter», et «anothen» signifie comme adverbe de lieu «d'en haut, d'un lieu élevé, du ciel» et comme adverbe de temps «remonter au temps antérieur, à l'origine, de nouveau». La nouvelle naissance consiste donc à être «générer de nouveau dans un temps antérieur, engendrer à l'origine», c'est à dire «être d'une différente origine». Il s'agit donc d'une réformation ou régénération perpétuelle qui provient de l'origine dans la puissance de Dieu qui détermine toutes choses, et non d'une nouvelle naissance comme but à atteindre ou comme dans le sens traditionnel et charnel qu'une femme met un enfant au monde. Il s'agit plutôt d'une régénération spirituelle, une reproduction constante et progressive par l'Esprit de Dieu qui a pour but de former une race parfaite, céleste et éternelle à son image, à sa ressemblance: le Nouvel Homme. En d'autres mots, le chrétien est «né ou régénéré de l'Esprit» et choisi (élu) en Christ depuis avant la fondation du monde (Éph. 1:4; 1 Pi. 1:20). Puisque nous avons été choisi en Christ de toute éternité où le temps n'existe point, il est évident que nous existions d'avance en Christ, garantissant ainsi notre présence dans le décret d'élection au salut. Ce qui veut dire que «oui on nait chrétien» en ce monde car nous avons été élu en Christ avant l'existence de toutes choses. Toutefois nous en devenons conscient seulement au temps que Dieu a déterminé pour chacun de ses élus, qu'ils soient des nourrissons, des jeunes enfants ou des adultes (Ac. 13:48). L'âge et le temps ne sont pas des facteurs déterminant dans la grâce du salut, le choix de Dieu est ce qui est décisif, il est incontestable. L'élection est non seulement la base du salut, elle est le salut même. Ceux qui ne sont pas élus au salut en Christ depuis avant la fondation du monde sont exclus du royaume éternel, ils sont «les vases de la colère de Dieu préparés pour la perdition» (Rom. 9:22).

 

L'APOSTASIE DES ÉVANGÉLIQUES

Comparé aux réformateurs du 16ie siècle, les évangéliques sont les déformateurs du dernier siècle. Ils sont des professionnels à altérer la Parole de Dieu en lui faisant perdre sa justesse ou son sens, en la défigurant ou en la dénaturant. Ils sont capables aussi de déformer dangereusement l'esprit d'une personne en le corrompant avec des fausses notions qui altèrent la réalité de la vie. Ils peuvent aussi détruire l'aspect d'une personne par des exagérations et par la calomnie ou diffamation. En fait le commérage ou médisance est leur sport favori, et ils y excellent grandement. Les églises évangéliques sont plutôt des club sociaux machiavéliques, des nids de vermines insalubres et de serpent venimeux enrobés de respectabilité, de décence, d'honnêteté et de bienveillance pour cacher les aspects réels de leur nature déchue de réprouvés. L'apparence a toujours été un facteur déterminant chez les évangéliques, c'est pour cela que la présomption, la prétention, la supposition, et la spéculation dominent dans ces milieux malsains pour étouffer la vérité, afin de ne pas être exposés pour ce qu'ils sont réellement. Il n'y a pas de pire hypocrite sur la face de la terre qu'un évangélique. Rien n'est plus menteur et mentalement détraqué qu'un de ces salopards qui vit dans les illusions de ses délires d'être chrétien.

 

Par évangéliques, il s'agit essentiellement de tous ceux qui prêchent et enseignent le faux évangile du libre-choix: les Baptistes viennent en premier car ils portent la couronne pour la manipulation et l'hypocrisie, puis viennent les Darbystes, les Messianiques, les Adventistes, les Pentecôtistes, les Charismatiques (toutes vagues confondues), les Irvingiens, les Disciples ou Campbellites, les Trembleurs ou Quakers, les Mennonites, les Amish, et on peut même y ajouter les groupes dissidents comme les sectes Antisectes, Info-Sectes et VigiSectes qui sont eux-mêmes des sectes de tarés corrompus au dernier degré, de même que les églises de maison, ainsi que les Mormons et les Témoins de Jéhovah. La liste est trop longue pour tous les énumérer. Le monde entier est saturé de ces sales insectes méprisables et répugnantes qui déforment la Parole de Dieu à leur gré.

 

La Parole de Dieu nous parle d'un temps de grande apostasie (2 Thes. 2:3; Apoc. 3:10), et de toutes évidences nous y sommes présentement. Le terme apostasie ne signifie pas «abandonné la foi» comme plusieurs l'affirment dans le but de justifier que la foi serait une faculté intellectuelle, mais il signifie plutôt d'inverser la foi en lui donnant une autre signification qu'elle détient. L'apostasie n'est pas l'abandon de la foi mais la déformation de la foi. En d'autres mots la Bible nous parle d'une contrefaçon, d'un christianisme qui fait que les hommes se montrent eux-mêmes Dieu (2 Thes. 2:4) en se disant libre de choisir de croire (Gen. 3:5). Il en advient que l'Évangile proclamé par les Baptistes et tous les prétendus Évangéliques est un faux évangile. Qu'il existe un faux Évangile, un faux Jésus et un faux esprit qui sont proclamé et reçu par plusieurs de nos jours, est clairement attesté par la Parole de Dieu: «Je m'étonne qu'abandonnant Jésus-Christ, qui vous a appelés par sa grâce, que vous avez passé si soudainement à un autre évangile, qui n'est pas un autre évangile; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ» (Gal. 1:6,7); «Mais je crains que comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées aussi ne se corrompent, en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car si quelqu'un venait vous prêcher un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre esprit que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?» (2 Cor. 11: 3, 4); «Or nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme font plusieurs; mais nous parlons de Christ avec sincérité, comme de la part de Dieu, et devant Dieu" (2 Cor. 2: 17).»

 

Ce sont là de très puissantes déclarations! L’apôtre Paul insista sur le fait qu’il espérait que «la vérité de l’Évangile fût maintenue parmi vous» (Gal. 2:5). Il y a donc un vrai Évangile. Tous les autres sont faux. Il est clair que l’apôtre Paul n’a jamais prêché un autre évangile, ni un évangile différent, comme certains le prétendent. Ironiquement, ce fut justement lui que Dieu choisit pour mettre les gens en garde contre ce genre de faux enseignement, qui prononce une malédiction sur ceux qui annoncent un évangile différent: «Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un message de la grâce différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit (damné)! (Gal. 1:8). Comme ce passage biblique est puissant! L’apôtre Paul a expliqué que Dieu avait confié aux apôtres seulement la charge de préserver le vrai Évangile. Remarquez ce que dit 1 Thessaloniciens 2:4: «Selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs.» Mais les évangéliques dérobent ce ministère réservé uniquement aux apôtres pour se l'attribuer injustement, afin de se donner une crédibilité aux yeux des crédules qui sont endoctrinés dans leur principe d'évangélisation par lequel ils répandent leur faux évangile du libre-choix.

 

Dans 2 Thessaloniciens 2:3,4, l'apôtre Paul nous parle de la grande apostasie des derniers temps dans lesquels nous sommes présentement: «3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la déformation de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition. 4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de L’ESPRIT DES VIVANTS, ou qu'on adore, siégeant comme être divin dans le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS, montrant qu'il est lui-même l’être divin. (Bible de Machaira 2016)» Nous avons ici l'évidence que l’Antichrist n’est pas un homme mais une doctrine qui élève l’homme dans l'illusion qu'il est à la stature de la divinité par la décision d’un choix personnel (Gen. 3:4,5). Il s’agit en effet de l’hérésie du libre-choix nommé aussi Arminianisme ou choix de la foi, théologie renommée du catholicisme et des évangéliques modernes par laquelle les imposteurs se font des «chrétiens nés de nouveau». S'accaparant du choix du salut, ils se font Dieu, car le choix du salut appartient à Dieu seul. Les évangéliques se déclarent donc être des petit dieux lorsqu'ils sont des petits diables qui déforment la grâce du salut en se l'attribuant par une décision personnelle de croire.

 

Le mot «apostasie» n’a pas manqué de stimuler l’imagination de ceux qui ont reçus «une puissance d’égarement pour croire au mensonge» qu’il est possible de perdre son salut. Pour justifier leur position, ces réprouvés disent que le mot «apostasie» signifie «abandonner la foi» et donc qu’il est possible à un chrétien d’abandonner la foi et perdre son salut. Il faut préciser qu’on ne peut pas perdre ce qu’on n’a pas. Dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «renverser la foi», c’est à dire «changer le sens de la foi» pour lui donner une autre signification qui s’y oppose intensément. Ainsi avec les évangéliques la «justification par la foi» est renversée pour lui donner le sens de «justification par le choix», et la Souveraineté de Dieu est renversée par la souveraineté de l’homme dans ses décisions personnelles de croire. La grande apostasie ou déformation de la foi est la propagation de l’Arminianisme qui établit la souveraineté de l'homme en présentant un faux évangile, un faux salut, un faux Sauveur et un faux Dieu. Le titre de «fils de perdition» attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 :70,71) est ici une désignation figurative d'une collectivité désignée pour apparaître vers la fin des temps lorsque Satan serait relâché de sa prison (Apoc. 20:3,7), nous indiquant que l’Antichrist est nul autre que l'esprit de la justification par le choix dans une période où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme, et cela est exactement ce qui se produit de nos jours dans le Christianisme Contrefait Moderne qui se trouve précisément dans cette période prophétisée par l'apôtre Paul.

 

La contagion de la «Grande Apostasie Arminienne» est tellement répandue à tous les niveaux de notre société que même nos dictionnaire moderne en donne une étymologie douteuse et décrivent l'apostasie comme: «Abandon publique et volontaire d'une religion, particulièrement de le foi chrétienne; renoncement à l'état sacerdotal ou religieux; abandon d'un parti, d'une doctrine.» (Dictionnaire Larousse). Or le mot apostasie est un terme Grec qui est utilisé seulement à deux reprises dans le Nouveau Testament. Nous le retrouvons uniquement dans Ac. 21:21 et 2 Thes. 2:3 et il est traduit différemment dans ces deux contextes comme nous voyons dans différentes versions de la Bible. La Segond et la Darby le traduisent dans Ac.21:21 par «renoncer», mais dans 2 Thes. 2:3 le terme n'est pas traduit mais translittéré du Grec et demeure «apostasie», ce qui nous indique que leurs traducteurs ont refusé de le traduire pour quelque raison obscure ou qu'ils n'avaient aucune notion juste du mot, ce qui semble improbable. Toutefois, nous voyons que la Bible Martin et la Bible Ostervald portent elles aussi «renoncer» dans Ac. 21:21, mais dans 2 Thes. 2:3 le terme a été traduit par «révolte», nous donnant un sens plus précis de ce qu'est l'apostasie. Or le terme «révolte» implique la violence, l'agitation, l'agression, la faction, le sectarisme, le viol, etc. Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (1860) donne les différentes nuances du mot «apostasie» comme: «séparation, abandon, défection, distance, éloignement, insurrection, trancher, exclure, accaparer, enlever une chose ou une partie ou portion de...» Renoncer à quelque chose est un abandon ou délaissement qui implique une rupture véhémente ou un viol des principes ou doctrines maintenus par un groupe quelconque sans nécessairement les avoir professer auparavant. Il n'est aucunement nécessaire qu'une personne professe les mêmes doctrines pour ce genre d'abandon. Mais il y a plus à la signification de ce terme. La nuance du Dictionnaire de J. Planche de «trancher, d'exclure ou d'enlever une chose ou une partie» à un élément quelconque comme à une doctrine essentielle de la foi chrétienne, se rapporte précisément au terme apostasie dans le contexte biblique que nous regardons. Dans Ac. 21:21 nous voyons que l'apôtre Paul est accusé par les juifs d'avoir retrancher ou exclu de son enseignement des principes de la loi de Moïse qu'ils considéraient essentiels comme de «ne point circoncire leurs enfants et de vivre selon les ordonnances de la loi». Il est évident qu'en retranchant ou enlevant un principe dans un enseignement ou doctrine qu'on en change ou déforme le sens pour lui donner une signification qu'il ne détenait pas auparavant. Qui ne sait qu'enlever seulement un mot dans une phrase ou le remplacer par un autre donne souvent toute une autre signification de ce qu'elle disait. Les accusations portées contre Paul nous donnent ainsi le contexte dans lequel nous devons regarder pour obtenir le sens réel du terme apostasie. L'Apostasie réelle consiste donc à déformer ou modifier la foi en lui donnant une autre signification qu'elle n'avait pas originellement. En d'autres mots, l'apostasie est un viol de la Parole de Dieu, une falsification de son enseignement, une révolte contre la souveraineté de Dieu dans son don du salut par la grâce de la foi qu'il accorde selon son bon plaisir à ceux qu'il a désigné d'avance en Christ avant la fondation du monde. Un apostat ou apostasié est ainsi celui ou celle qui déforme la vérité essentielle de la foi dans le but d'en présenter une approximation dénaturée très subtile qui plait aux oreilles de tous.

 

L'interprétation du mot apostasie par les arminiens évangéliques ou disciples du libre-choix et par la grande majorité du christianisme traditionnel est donc fausse et conçue spécifiquement dans un but de dissimuler la vérité et de séduire les gens. Ils portent la condamnation d'avoir déformés ou modifiés la justification par la foi en la remplaçant subtilement par la justification par le choix. Ils ont altérés la signification du don de la foi en la transformant en une faculté intellectuelle qui dépend de leur libre choix, et ce faisant ils s'érigent comme des dieux (Gen. 3:5). En faisant du salut une décision personnelle qui est accessible par le libre choix de croire de l'individuel, celui-ci se déclare inévitablement non seulement maître de son destin mais aussi maître de son salut, ce qui l'élève au niveau de la divinité. Nous obtenons ainsi une meilleure compréhension des passages 2 Thes. 2:3,4 dont la signification demeure énigmatique pour un grand nombre à cause du temps d'apostasie dans lequel nous vivons présentement. L'apôtre Paul dit: «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la révolte (apostasie) soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4). Comme nous avons vu, dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «déformer la foi». Il n'est donc pas étonnant de voir que les déformateurs évangéliques attribuent ces passages à un Antichrist personnel à venir, un dictateur ou tyran qui siègerait dans un temple reconstruit à Jérusalem où il se proclamerait comme Dieu, car une telle notion insidieuse détourne les yeux de la vérité. Avec les extravagances mythiques d'une telle interprétation ils jettent du sable aux yeux des gens afin de cacher la lumière de la vérité qui les expose comme des apostats.

 

L'Écriture s'interprète elle même sans l'aide de folles conjectures sophistiquées issues de leur raisonnement fautif et dépravé. Il ne s'agit ici aucunement d'un temple littéral reconstruit, mais du temple du corps dans lequel l'Esprit habite, comme l'indique clairement l'apôtre Paul: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un pollue le temple de Dieu, Dieu le ravagera de la même manière; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple (1 Cor. 3:16,17); Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes? (1 Cor. 6:19)» Dans cette optique nous voyons que l'apôtre Paul nous parle dans le contexte de 2 Thes 2:3,4 d'un faux temple, d'un temple adversaire qui est une contrefaçon de celui qui est authentique dans lequel «le fils de la perdition» se déclare être Dieu. En d'autres mots, Paul nous parle ici d'un faux christianisme dans lequel les gens, sous la prétention d'être chrétien (des faux temples), s'élèvent comme Dieu, et cela ce rapporte directement à la doctrine arminienne du libre choix dont nous savons que l'expression signifie «hérésie» dans le Grec original. Il est très important de remarquer que l'expression «fils de perdition» est attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 : 70, 71), ce qui nous indique que dans ces passages elle détient une désignation collective, nous indiquant que l’arminianisme évangélique est une traîtrise envers la vérité de la foi chrétienne qu'il déforme à sa guise afin de séduire les crédules et les ignorants. Or, comme nous l'avons déjà mentionné, tous les évangéliques sans exception sont de théologie arminienne puisqu'ils soutiennent tous la notion du libre-choix pour obtenir la grâce du salut.

 

Ces passages nous indiquent aussi une période qui était à venir, et qui maintenant est avec nous, où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme mondialement par sa doctrine du libre choix de croire. Si ces passages nous parlent d'un Antichrist, celui-ci n'est pas un homme comme les apostats le prétendent, mais une doctrine d'hommes qui en fait des dieux, doctrine qui a été raisonnée par l'esprit de la chair qui est contraire à l'Esprit de Dieu. Cette période de séduction mondiale est ce que plusieurs nomment «la Grande Apostasie», et Il n'y a aucun doute que ces passages sont relié à cette période d'épreuve que le Seigneur Jésus mentionne dans l'Apocalypse: «Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, moi-même je te garderai de l'heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. (Apoc. 3:10)» Même qu'il y existe aussi une relation très étroite avec la courte période vers la fin du temps de la grâce (2 Pi. 3:8; Apoc. 20:2) dans laquelle Satan est délié de sa prison: Apoc. 20:7-10; Bible de Machaira 2016:

7 Et quand les mille ans seront accomplis, la concurrence d'un faux peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS sera relâchée de sa prison. Jn. 8. 43,44; 2 Th. 2. 7-12;

8 Et elle sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et elle les assemblera pour combattre; et leur nombre est comme le sable de la mer. Éz. 38. 2; Éz. 39. 1; Ap. 16. 14;

9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent la base de la foi des saints et la disposition bien-résignée du salut par la grâce*; mais un feu venant de L’ESPRIT DES VIVANTS descendit du ciel et les dévora. 2 Th. 1. 7-10; *la guerre spirituelle entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres, dans la quelle les doctrines de la foi et de la grâce sont déformées par les disciples du libre-choix.

10 Et la contrariété charnelle, qui les trompait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la malignité et le faux prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. Da. 7. 11; Ap. 14. 10; Ap. 19. 20.

 

En regardant l'état du christianisme traditionnel et Évangélique dans le temps présent, on ne peut plus avoir aucun doute que tout le christianisme en entier est tombé dans l'apostasie de l'arminianisme, sauf quelques-uns que le Seigneur s'est réservé, et que la fin est proche. L'apparition finale du Seigneur Jésus dans laquelle il détruira tous nos ennemis est pour bientôt, et nous nous en réjouissons et nous en réjouirons éternellement. Nous avons ainsi la conclusion que l'apostasie de l'arminianisme, que l'apôtre Paul nomme aussi «le mystère d'iniquité», est nulle autre que «la marque de la bête», et ceux qui en sont marqué sont retranchés de la vie éternelle et destiné aux peines de l'enfer.

 

La doctrine du libre-choix est:

(1) Un démenti de la prédestination. La prédestination signifie que la volonté de Dieu (le choix de Dieu) détermine toutes choses y compris qui sera sauvé (Éph. 1:3-6). La doctrine du libre-choix enseigne que le choix de l'homme, d'après sa volonté libre, est la chose décisive dans le salut. Mais comme nous savons, la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché, son cœur est tortueux par dessus toutes choses.

(2) Un démenti de la vérité biblique que le salut par la foi est un don de Dieu (Éphésiens 2:8-10). La doctrine du libre-choix enseigne que la foi est la décision propre d'une personne de placer sa confiance dans le Christ, ce qui fait de la foi une faculté intellectuelle souveraine qui déforme la valeur réelle du sacrifice de la croix.

(3) Un démenti de la vérité que Christ est mort seulement pour son peuple (Matthieu 1:21). La doctrine du libre-choix enseigne que Christ est mort pour tous sans exception et que leur salut dépend maintenant de leur acceptation de Lui, c'est-à-dire de leur choix d'une décision personnelle. Les évangéliques se déclarent ainsi maîtres de leur salut, faisant ainsi de Christ un captif de leurs caprices abominables puisqu'IL n'aurait aucun choix que d'accepter leur décision de devenir chrétien en naissant de nouveau par la puissance de leur volonté.

 

La croyance dans le libre-choix se voit aussi dans la sorte de prédication et d’évangélisation qui est le plus populaire aujourd'hui, la sorte qui demande aux pécheurs d'accepter Christ comme Sauveur personnel, et qui utilise des appels émotifs à l’autel, des temps de décision, lever la main et d'autres formes de tactiques pour persuader d’accepter Christ. Toutes ces choses présupposent que le salut d'une personne dépend de son choix propre. Mais la Bible enseigne clairement que la volonté de l'homme est esclave du péché et qu'il ne peut pas, non seulement faire le bien, mais il ne peut pas même vouloir le faire (Romains 8:7-8). Particulièrement il ne peut pas faire le plus grand bien de tout, choisir Christ qui est le Dieu Suprême manifesté dans la chair. L'homme ne peut pas croire en Christ à moins qu'il soit choisi d'avance pour la résurrection au dernier jour (Jn. 6:44), indiquant que cela même a été déterminé d'avance (Ac. 13:48). Ce n’est pas la volonté de l'homme, mais la souveraineté de Dieu et l'élection éternelle qui est décisive dans le salut (Éph. 1:4, 11).

 

LE FAUX AMOUR DES ÉVANGÉLIQUES

Sans aucun doute le mot amour est un des plus populaires parmi les gens du monde et aussi parmi les évangélique du christianisme contrefait moderne. Tous reconnaissent que l’amour de la vérité est un attachement à la révélation dans les Saintes-Écritures, et une caractéristique indispensable dans la vie chrétienne, puisque le Seigneur Jésus a dit de lui-même: «JE SUIS le chemin, la vérité et la vie». Aucun n'objectera que aimer la vérité c’est d’abord aimer Jésus, et dans le monde évangélique les voies d'un tel amour sont variées et équivoques pour atteindre ce but. L'attachement à Christ et donc à la vérité est ainsi le principe vital qui souffre grandement d'une problématique au niveau de l'interprétation, et pour les sectes évangéliques il s'agit clairement d'un attachement sentimental plein d'affection ou de tendresse qui réchauffe leur cœur, évidence d'une marche selon la chair et non selon l'Esprit. Dans ces milieux de rêveries déplorables, la recherche de ce sentiment même de bien-être est pour eux la vérité et son absence est évidemment le mensonge, ils marchent ainsi dans la duplicité des illusions de leurs émotions, et qui ne sait que rien n'est plus instable que les émotions. Il n'y a aucune assurance dans une telle démarche et cela signifie qu'il n'y a aucune foi, car la foi est l'assurance même (Héb. 11:1), et où il n'y a pas de foi il n'y a pas de salut. En d'autres mots, ceux qui marchent par leurs émotions ne connaissent pas la grâce du salut et demeure dans la perdition. Le salut est par la grâce et non par les sentiments ou émotions, autrement nous serions sauvé un jour, perdu l'autre, et sauvé de nouveau le jour suivant. Or aimer Jésus c’est clairement, comme la Bible nous enseigne, un attachement inhérent à tout ce qui est vrai de sa personne et de ses enseignements, mais ce principe essentiel est déformé et manipulé au sein des nids de vipères évangéliques. La Bible nous apprend à marcher dans l'amour réel, non seulement à faire des études ou écouter des prédications sur l'amour, mais la grande majorité, si non pas tous, n'ont aucune notion véritable de ce qu'est réellement l'amour et la vérité. Ils marchent seulement selon la conception d'une approximation issue de leur imagination qui les mène à la perdition. Chez les évangéliques l'amour est un visage à deux faces, une qui regarde vers le monde et l'autre qui regarde vers leur nombril, en d'autres mots il s'agit d'un narcissisme débridé qu'ils nomment du christianisme, car après tout la Bible n'enseigne-t-elle pas qu'il faut s'aimer soi-même avant d'aimer son prochain !

 

Dans le Grec original le mot «amour» ou «agapao» porte le caractère d'une pression intense, tout comme le pressage du raisin pour en faire du vin, et détient le sens de «résignation», notion qui incorpore le renoncement de l'Esprit des vivants dans son incarnation pour le rachat de ses élus, ce qui nous indique que l'amour divin est «un sacrifice». Tandis que le mot «vérité» désigne ce qui est «absolu» ou «ultime», et rien n'est plus haut que la divinité même de l'Admirable Esprit des vivants. Avoir l'amour de la vérité signifie donc littéralement «être résigné à l'absolu, à ce qui est ultime et suprême» car là seulement réside la certitude. Cet idéal n'est pas réalisable pour l'homme, il nécessite une intervention divine, une révélation directe de la part de l'Esprit des vivants en Jésus-Christ dans sa Parole inspirée, révélation qui est accordée à ses élus seulement. Il ne s'agit donc pas d'un sentiment mais d'une déclaration certaine de la Sainte Présence qui vient habiter en nos cœurs et à laquelle nous sommes résignés en toute humilité pour être dirigés et enseignés dans toutes ses voies.

 

Mais parmi la mouvance évangélique, baptiste, darbyste, messianique, pentecôtiste, charismatique (toutes vagues confondues), et autres vermines de la sorte, il n'y a aucun doute que l'amour de la vérité est un attachement sentimental qui stimule les émotions. Attachement qui pousse les gens à ressentir des frissons ou palpitations plaisantes, impressions de sentiments exagérés qui justifient leurs convictions et leurs actions, bonnes ou mauvaises, valorisant ainsi leur libre-choix illusoire et la dignité humaine d'une nature complètement corrompue et esclave de la chair et du péché. Pour eux il s'agit non de l'amour de la vérité, mais de l'amour de ce qu'ils veulent être la vérité, de la conviction de leurs opinions ou prétentions qu'ils cherchent aveuglement à imposer à tous. En d'autres mots, parmi cette mouvance évangélique infernale, l'amour de la vérité est une décision personnelle issue d'une volonté supposément libre qui dirige le cours sentimental de leur vie.

 

Ce que nous retrouvons parmi les sectes évangéliques est loin d'être «l'amour de Dieu», il s'agit plutôt d'affection et de complaisance, c'est à dire d'un amour charnel ou amour mondain envers les hommes et les choses de ce monde. Tel est le sens du mot «affection» dans le Grec ou «philios», terme qui désigne «amitié, attachement, complaisance, dévotion, dévouement, émotion, inclination, intérêt, passion, penchant, respect, et tendresse». Avoir des émotions est chose normale pour tous, chrétien comme non chrétien, mais cela n'est pas l'amour de Dieu au sens propre du terme «agape, agapao». En d'autres mots, l'affection de l'être humain est purement charnelle, elle n'est pas spirituelle et ne peut prétendre à l'être. L'affection dégage des sentiments mondain tandis que l'amour de Dieu est une disposition de renoncement ou de résignation, c'est à dire «un sacrifice» qui peut être désigné aussi comme étant «l'amour sacrificiel» de Dieu pour le rachat de ses élus. Bibliquement parlant, une telle disposition est impossible à l'homme car personne ne peut se racheter lui-même, aucun ne peut expier ses propres péchés, l'expiation se trouve uniquement dans le sacrifice de la croix. Cette disposition est en Christ et dans le cœur de tous les chrétiens authentique en qui l'Esprit de la Sainte Présence de Christ fait sa demeure. Marcher dans l'amour de Dieu ou plus particulièrement dans l'amour de la vérité est de se déplacer et progresser dans une telle disposition de confiance en Christ pour toutes choses dans notre vie, déplacement et progression qui ne vient pas de la chair ni de nos efforts, mais de l'Esprit de Christ qui nous pousse à agir dans l'humilité de la résignation afin d'être dirigé et instruit de Lui pour notre formation à la gloire de son nom. Spécifions que l'expression «amour de Dieu» signifie proprement «résignation de l'Esprit des vivants» et indique le principe divin de «renoncement», c'est à dire de se sacrifier soi-même pour une cause précise afin d'atteindre un but déterminé, comme nous l'indique si bonnement l'apôtre Paul dans ces merveilleux passages de son Épître aux Philippiens: «Ne considérez pas chacun votre propre intérêt, mais aussi celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L’ESPRIT DES VIVANTS; mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes. Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L’ADMIRABLE, le Père de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel.» (Phil. 2:4-12; Bible de Machaira 2016).

 

La notion de l'amour chez les évangéliques est entièrement contraire à la grâce de Dieu, elle se rapporte plutôt à la loi et aux commandements ou décalogue que ceux sous l'Ancienne Alliance étaient dans l'obligation d'observer sous peine de mort. Nombreux sont ceux parmi les évangéliques et surtout parmi les pentecôtistes, les charismatiques, les adventistes, qui cherchent à se sanctifier eux-mêmes par l'observance des commandements de la loi afin de se justifier devant Dieu et les hommes. Cette hérésie est plus répandue que nous puissions nous imaginer, ce poison a infecté tous les niveaux du christianisme contrefait moderne, au point même que plusieurs maudissent littéralement la grâce souveraine et inconditionnelle qu'ils nomment l'hypergrâce (grâce suprême), pour adopter une grâce conditionnelle à leurs caprices qui valorise leurs efforts et la dignité humaine qu'on peut nommer l'hypogrâce (grâce soumise) et qui est en réalité une disgrâce. L'obéissance devient ainsi une fonction vitale du salut et de sa préservation par la persévérance d'efforts ou de choix personnels qui le maintiendraient actif dans la vie du croyant qui s'y applique. La subtilité de cette fausse doctrine est presque inimaginable, elle est complètement paradoxale et insupportable, elle est une des pires abominations jamais conçue par l'homme et on peut la qualifier précisément comme étant une doctrine de rébellion, tellement elle est subversive et exprimée habilement dans une duplicité inouïe pour renverser la grâce de Christ.

 

Leur point de vue général nous est présenté comme tel: «Nous montrons notre amour pour Dieu en observant ses commandements et en appliquant ses principes. Ce n’est pas difficile. Loin d’être pesantes, les lois de Dieu ont pour but de nous aider à mener une vie agréable, réussie et heureuse (Isaïe 48:17, 18). En vivant en conformité avec les conseils de notre Père céleste, nous lui témoignons notre profonde reconnaissance pour tout ce qu’il a fait en notre faveur. Malheureusement, dans le monde actuel, trop peu éprouvent cette reconnaissance. Nous ne voulons pas être indifférents, comme certaines personnes qui vivaient du temps où Jésus était sur la terre. Il a guéri dix lépreux, mais un seul est revenu sur ses pas pour le remercier (Luc 17:12-17). C’est à celui-là, assurément, que nous voulons ressembler, et non aux neuf ingrats !». Un autre évangélique déclare: «Jésus nous fait comprendre que l'important c'est de faire les choses par amour, dans la pratique des commandements, des enseignements ou des instructions du Seigneur. Nous lui obéissons, nous cherchons à faire sa volonté et ce qui lui est agréable, parce que nous l'aimons.». Plusieurs nous disent qu'il faut servir Christ avec affection, mais la Parole de Dieu nous dit le contraire, le seul moyen de servir Dieu et de lui plaire est par la foi et uniquement par la foi (Jean 6:28,29; Héb. 11:6). Un autre évangélique écrit: «Le plus grand commandement: MAÎTRE, quel est le plus grand commandement de la loi ? JÉSUS lui répondit: Tu aimeras LE SEIGNEUR, Ton DIEU, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Matthieu 22:36-39. Aimer LE SEIGNEUR, Son DIEU: C’est obéir à Ses Commandements. Car l’amour de DIEU consiste à garder Ses Commandements, dit 1 Jean 5:3, en rajoutant ceci: Et Ses Commandements ne sont pas pénibles. C'est de l’obéissance à LA PAROLE DE DIEU que dépend le bonheur du chrétien. On ne peut pas prétendre aimer LE SEIGNEUR sans consentir à se soumettre à Sa Volonté. Aimez L'ÉTERNEL, vous qui avez de la piété ! L'ÉTERNEL garde Ses Fidèles, ordonne Psaume 31:24. Quiconque aime L’ÉTERNEL sera délivré de tout mal, selon le Psaume 91:14 qui déclare: "Puisqu’il M’aime, JE le délivrerai; JE le protègerai puisqu'il connaît MON NOM". Aimer LE DIEU D’AMOUR est un signe de reconnaissance envers CELUI qui nous a aimés LE PREMIER, révèle 1 Jean 4:19. C'est pour cela qu'il est écrit: "Tu aimeras LE SEIGNEUR, Ton DIEU, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même" rappelle Luc 10:27. En effet, quiconque aime Son PÈRE CÉLESTE est un enfant béni. Aimer son prochain: Cela consiste à lui faire ce que tu voudrais qu’il te fasse; comme dit LE SEIGNEUR JÉSUS dans Matthieu 7:12: Tout ce que voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. Qui n’aimerait pas qu’on lui fasse du bien ? Ou bien qu'on lui témoigne de l'affection ? Lorsqu’on fait le bien, ce bienfait revient vers soi. Car l’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé, promet Proverbes 11:25. Suivons l’exemple du Samaritain qui fut ému de compassion et secourut un Juif en détresse, nonobstant le conflit qui existait entre leurs deux peuples, raconte Luc 10:33-37. C'est la mise en pratique du commandement de l'amour envers DIEU et notre prochain qui préserve des conflits dans les assemblées, les familles, et la société.». Que de belles paroles mielleuses et trompeuses avec lesquelles ils séduisent les crédules pour en faire des prostitués spirituelles.

 

L'œil vigilant et attentif aura remarqué que la position des évangéliques sur l'amour, comme nous venons de voir plus haut, est basée sur un mélange de passages qui proviennent autant de l'Ancien que du Nouveau Testament, et reliés ensemble pour ériger leur doctrine prétentieuse et répugnante à propos de l'amour de Dieu, de l'amour de la vérité, de l'amour du prochain, et même de l'amour du monde qui est une abomination à Dieu. On voit clairement que leur doctrine est élaborée complètement sur les principes de la loi et non de la grâce. Un des passages principaux qu'ils utilisent pour ériger leur doctrine de disgrâce nous dit clairement que l'amour de Dieu est «le plus grand commandement DE LA LOI», et non de la grâce, et cela est confirmé par le Seigneur Jésus lui-même (Mat. 22:36) qui ne peut mentir comme les évangéliques le font en déformant la vérité. Personne, absolument personne ne peut aimer Dieu de la façon que le Seigneur Jésus le décrit et encore moins son prochain. Les évangéliques ne peuvent même pas obéir parfaitement à la loi de leurs pays, encore moins à la loi de Dieu qui est beaucoup plus rigide et sans pitié. Aucun homme ne peut observer la loi et s'en justifier, la loi a été donné pour manifester le péché et pour nous diriger à Christ afin d'être délivré de son fardeau et de sa condamnation, et non pour continuer à l'observer en prétendant être sous la grâce. Il est clair que les évangéliques n'ont jamais appris à différencier entre la loi et la grâce, ils mettent tout dans un même panier et les gens y pigent comme il leur semble bon sans voir le serpent venimeux qui s'y trouve.

 

Pourquoi une telle hérésie, pourquoi un tel égarement, pourquoi une telle confusion dans les pensées des évangéliques ? Pourquoi persistent-ils à déformer la vérité sur ce sujet essentiel au salut des âmes ? La réponse est pourtant simple, mais ils se refusent de la voir à cause de leur orgueil et de leur arrogance qui les maintient captifs dans les chaînes de l'ignorance. La cause est que leur théologie est arminienne et cela ils ne peuvent même pas le comprendre. Expliquons le d'une façon plus simple à cause de leur cerveau hébété car ils sont tous spirituellement constipés. Bref, ils sont tous des disciples du libre-choix, tous se basent sur les principes d'une décision personnelle pour contribuer à leur salut et leur sanctification par les efforts du «choix de la foi» ou «choix de croire» d'une volonté supposément libre, mais qui est en réalité esclave de la chair et du péché. Tel est l'enseignement de l'arminianisme, que les évangéliques en comprennent le sens ou non n'en change absolument rien, ils sont les disciples d'une théologie infernale qui les mêmes directement en enfer et cela Bible à la main tout en chantant des cantiques de louanges, scénario horrible presque inimaginable mais toutefois bien réel. Cette doctrine de rébellion n'est pas nouvelle, elle est en effet la base de la chute dans le Jardin d'Éden, son nom a peut-être changé à travers l'histoire mais son principe demeure le même. L'illusion du libre choix est ce qui engendre l'hérésie de l'amour tellement populaire parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne. Loin de démissionner de leurs faux raisonnements, ils persistent davantage dans leurs prétentions égoïstes tout en affichant leurs délires psychotiques comme étant la vérité même. Leur prétention à l'amour de Dieu ne peut faire autre que de les pousser inévitablement dans des voies d'obéissances aux commandements dans une folle tentative de justifier leurs transgressions de la loi qu'ils prétendent observer sans réaliser que cela est une chose impossible. Mais par obéissance, beaucoup s'imaginent juste et déclarent dans leur prière aimer Dieu plus que tout, ils ne savent pas ce qu'ils disent, c'est leurs émotions qui parlent, ils s'imaginent plaire à Dieu lorsqu'en réalité ils s'opposent à lui et en sont des ennemis, triste situation des réprouvés qui refusent de voir les conséquences de leur faux amour.

 

L'ORGUEIL MAUDIT DES ÉVANGÉLIQUES

A travers toutes les Écritures, il nous est parlé des conséquences de l’orgueil. Proverbe 16:18-19 nous dit que «L'orgueil va devant la destruction, et la fierté d'esprit devant la chute. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.». Un très grand nombre s'imaginent faussement que leur ennemi imaginaire, Satan, fut jeté hors du ciel à cause de son orgueil. D'après la fausse notion populaire parmi les évangéliques, il avait eu l’audace égoïste de tenter de prendre la place de Dieu lui-même comme le souverain légitime de l’univers. Mais encore selon cette perversion de la vérité, Satan sera jeté en enfer lors du jugement final de Dieu. Or cette description s'applique plutôt à la nature humaine déchue de l'être humain depuis sa chute en Éden. Les évangéliques qui disent croire en la Bible et pour qui elle est supposé être l'autorité suprême de leur foi, mentent atrocement sur ce sujet comme sur plusieurs autres. Leur notion sur Satan est construite sur les passages d'Ésaïe 14:12-22 qu'ils tordent à leur guise pour inventer un ennemi imaginaire afin de maintenir leurs membres dans la crainte pour mieux les contrôler, et aussi pour justifier leurs nombreuses fausses doctrines. Mais en vérité aucun Satan n'est mentionné dans ces passages, en fait tout ce chapitre se rapporte strictement au roi de Babylone: «Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras: Comment a fini le tyran, comment a fini l'oppression ?» (Ésaïe 14:4). Les passages particuliers 12, 13, et 14 qui décrivent le roi de Babylone comme «un astre brillant qui cherchait à monté aux cieux par-dessus les étoiles de Dieu» sont écrit dans un style figuratif qui se rapporte à la construction de la Tour de Babel dans Genèse 11:1-9 et dont le sommet atteignait les cieux (v.4). Cet exploit historique majestueux était la gloire de Nimrod, empereur déifié du Culte du Soleil (ou Culte de l'Intelligence) et premier roi de Babylone (Genèse 10:8-10), gloire qui fut attribuée par après à toute la dynastie des rois de Babylone. Il n'y a aucun ange mythique nommé Satan dans ces passages d'Ésaïe, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des falsificateurs de la Parole de Dieu qui ne croient aucunement à l'autorité de la Bible sur leur foi, malgré toutes leurs prétentions. Déclarer que la Bible est l'autorité suprême de la foi, puis affirmer le contraire de ce qu'elle dit, est de l'hypocrisie la plus abjecte et un blasphème hautain contre la Parole de Dieu. La seule façon de voir Satan dans ces passages est de l'interpoler à partir de préjugés doctrinaux, c'est à dire de l'introduire dans le texte avec des suppositions ou conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pratique très courante chez les évangéliques. Et si vous le voulez, voici une traduction plus précise d'Ésaïe 14:12 qui vous aidera à comprendre davantage: «Comment es-tu tombé de ton arrogance, roi orgueilleux, fils de la défiance? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui abattait les nations?». La leçon que nous apprenons du prophète Ésaïe est que tous ceux qui s'élèvent contre Dieu avec mépris en pervertissant la révélation de sa Parole, et doivent s'attendent rien de moins que le désastre et la perdition éternelle, et cela est le lot des évangéliques.

 

L'orgueilleux s'égare de Dieu, de la vérité, et de la source de la vie, il refuse de reconnaître le Seigneur Jésus comme le Dieu Souverain et Maître absolu sur sa vie, car en toutes situations il se veut lui-même maître de son destin ou du moins d'y garder un certain contrôle afin de maintenir sa dignité intact. Du temps que ses efforts au niveaux physique, mental, et spirituel sont admirés et approuvés, l'orgueilleux s'imagine être en sécurité et dans la bonne voie. Il est défiant et obstiné et personne ne peut lui dire le contraire, lui seul a raison et il va dévaloriser ceux qui s'opposent à ses fausses notions, discréditer leurs activités, diffamer leur caractère, et semer le doute sur leurs intentions en déformant leurs propos avec des exagérations. Une telle attitude néfaste et infernale se retrouve surtout chez les baptistes, et particulièrement dans les nids de vipères pentecôtistes et charismatiques où le commérage est à son apogée et pratiqué à cœur de joie sous déguisement d'exhortation et de dénonciation. Plusieurs ont même une sale réputation dans ce domaine de duplicités diaboliques, notamment Michelle d'Astier de la Vigerie, Christian Becquet du Cameroun, Patrice Garriga en Aquitaine, et plusieurs autres in-sectes nuisibles trop nombreuses pour mentionner ici. Ces sbires du Satan Évangélique de la mouvance pentecôtiste et charismatique exercent tous leur sale besogne sous couverture biblique dite chrétienne, afin d'en séduire le plus grand nombre avec leurs prétentions qu'ils présentent comme étant la vérité même aux yeux des crédules et des cancres qui les gobent comme des friandises. Le faux évangile de ces larves sataniques qui sortent directement du cul du diable n'est qu'une contrefaçon qui élève la dignité humaine dans ses choix de croire d'après un libre-arbitre illusoire, lorsque la volonté de l'homme est clairement esclave du péché et de la chair (voir: La doctrine du libre-arbitre).

 

Le caractère général de l’incrédulité de nos jours n’est pas de nier formellement le christianisme, comme c’était le cas autrefois; on ne rejette pas ouvertement Christ, on est plus subtile, on l'accepte par un choix prétendument libre comme une personne qu’on dit même divine, comme un Sauveur personnel venu pour supposément sauver tous les hommes de leurs péchés, et qui rétablit l’homme dans sa position d’enfant de Dieu. Les Évangéliques, surtout ceux des sectes Pentecôtistes et Charismatiques, proclament ce message dénaturé; cela leur fait sentir que sans Christ, ils sont perdus, mais pour eux ce n'est qu'une question sentimentale qui leur indique la nécessité du salut, elle n'est pas un appel de Dieu mais un appel psychologique qui est une contrefaçon de la vérité, en d'autres mots un faux évangile. Leur répugnance à l’égard de la grâce toute pure, grâce inconditionnelle ou hypergrâce (grâce souveraine), les porte à la déformer avec une contrefaçon que l'on peut nommer l'hypogrâce (grâce assujettie), une grâce qui est conditionnelle aux efforts d'un choix personnel et aux caprices de tous et chacun. Ainsi leur désir de gagner les hommes est un mélange émotionnel de charité et de l’esprit ou raisonnement charnel de l’homme; en un mot, la confiance en leur propre force jette la confusion dans leur enseignement et les amène, comme les autres, à ne pas reconnaître la chute totale de l’homme, ce qui fait que le salut par la grâce leur devient impossible, ils en sont déchus par leur persistance à se justifier par le choix d'une décision personnelle, ce que les Écritures nomment «la justification par les œuvres» et «la Grande Apostasie». Les évangéliques ne réalisent pas que la justification par le choix est la doctrine de l'Antichrist, nommée aussi dans l'Apocalypse comme étant «la marque de la bête», et qu'ils en portent tous le sceau.

 

Réaliser être complètement corrompu et perdu, admettre notre péché et reconnaître que nos propres efforts, nos capacités ou facultés sont insuffisants pour nous aider à hériter la vie éternelle, et que nous ne pouvons absolument rien contribuer dans notre salut et sanctification, est une occasion de chute constante pour les évangéliques orgueilleux, arrogants, condescendants, pédantesques et agressifs. Nous ne devons jamais nous vanter de nous-mêmes, comme font les évangéliques en donnant des témoignages émotifs et exagérés de leur supposé conversion qui glorifient leurs péchés et la contribution de leurs efforts dans la grâce d'un salut qu'ils n'obtiendrons jamais. Ce que nous proclamons sur nous-mêmes n’a aucune valeur dans l’œuvre de Dieu. C’est ce que Dieu dit de nous qui fait toute la différence (1 Corinthiens 1:26-31), tout comme ce n'est pas ce que nous faisons qui compte mais ce que Christ a fait pour nous, et cela nous ne devons jamais l'oublier. Pourquoi l’orgueil est-il un si grand péché ? L’orgueil nous accorde du crédit pour quelque chose que Dieu a accompli. L’orgueil prend la gloire qui appartient à Dieu seul, elle le lui dérobe et nous la donne à nous. L’orgueil est essentiellement le culte de soi-même qui inclue aussi, évidemment, «le culte de l'intelligence» très populaire chez les sectes baptistes et surtout chez les sectes réformées où les gens adorent leur nombril, car dépourvus de matière grise entre leurs deux oreilles. Néanmoins plusieurs adorent la faculté du raisonnement vil et excrémentiel de leur nature humaine déchue, et cherchent à imposer leurs doctrines merdiques à d'autres. L'odeur nauséabonde de leurs enseignements répugnants est possiblement ce qui paralyse leurs victimes afin de les séduire plus aisément. Les évangéliques sont tellement orgueilleux qu'ils ne peuvent reconnaître la vérité même si elle leur tomberai sur la tête comme l'enclume d'un forgeron. La vérité qu'ils disent proclamer n'est que duplicité et présomption, et ils interprètent toujours les Saintes-Écritures à la lumière de leur entêtement et de leur démence, s'imaginant être des personnes respectables et vertueuses lorsqu'ils sont en réalité les pires scélérats sur la face de la terre. Le pire est que cette fripouille agit toujours perfidement au nom de Jésus-Christ qu'elle abaisse dans les monticules de ses prostitutions. En fait, l'orgueil, la condescendance, la pédanterie, et l'arrogance sont les quatre coins de la fondation des évangéliques sur laquelle est érigées les colonnes de leurs prostitutions spirituelles pour former leurs bordels de disgrâce qu'ils nomment «des églises locales». On y voit ainsi surgir l'hypocrisie, la manipulation, l'intimidation, l'escroquerie, la diffamation, l'exagération, et toute une gamme de saloperies trop nombreuses pour mentionner.

 

Les évangéliques de nos jours deviennent de plus en plus égoïstes et condescendants, telle est la tendance générale dans le christianisme contrefait moderne. Centrés sur eux même, leurs ambitions, leurs projets, leurs rêves, leur monde a pour centre leur tout petit nombril. Le comble de l'insolence est qu'ils le savent pertinemment bien et certains d’entre eux comme Michelle d'Astier, nommée aussi «la sorcière de la Vigerie, et le démon Christian Becquet, gourou de la secte messianique évangélique du Cameroun, l’assument plus que bien et ne s’excuseront certainement pas d’être ce qu’ils sont, tellement ils ont le cœur endurcit par l'orgueil et la défiance. Les évangéliques ne voient pas en quoi s’aimer un peu trop, faire passer ses propres intérêts avant ceux des autres, peut être considéré comme un crime ou un pêché. Le fait que la Bible dise que «Dieu est amour» et «qu'il faut aimer son prochain comme soi-même» leur convient très bien, car se disent-ils: «ne faut-il pas s'aimer soi-même avant d'aimer les autres», et assurément ces petits dieux ne manquent pas d'amour envers leur propre personne. L’expression qui dit “Après moi le déluge” n’est pas vaine pour eux, c’est leur SLOGAN leur leitmotiv même. Les deux sexes sont concernés, les évangéliques égoïstes portent des jupes et des pantalons, des talons-haut et des chaussures de sport, se déguisent en loup et en agneau, vendent leur âme au diable si nécessaire, rien ne les effraie rien ne les arrête. Ils s’aiment, et ne vous aimes qu’à travers ce que vous pouvez leur apporter de bon dans leur vie. Sachez qu'ils ne vous laissent l’opportunité de faire intrusion dans leur monde que si ils sont sûrs que vous leur serez bénéfique en quelque chose. Ça peut être du réconfort moral quand ils sont au plus sombre de leur humeur, du support pour démolir un ennemi qui les gênes, pour récolter des ragots afin de les utiliser contre certaines personnes, ou une passe pour intégrer un monde qui leur était fermé ou inaccessible sans votre aide (une ascension sociale ou professionnelle). Ils peuvent vous fréquenter parce qu'à vos côtés ils brillent plus, paraissent plus beaux ou encore plus intelligents car ils faut le savoir, les égoïstes adorent s’entourer de “faire-valoir“ et si à côté de vous le meilleurs d’eux même transparait, alors ils vous garderont précieusement à portée de main jusqu’à ce qu’ils jugent qu’ils n’ont plus besoins de vos services, là ils vous jetteront comme un vieux kleenex et cela sans vergogne ou une once de scrupule.

 

Pour être un parfait évangélique égocentrique, un pharisien moderne, il faut avoir certains critères:

- Choisir soi-même de croire en Christ, prendre une décision personnelle d'être sauvé.

- Faire de sa personne sa seule et unique passion, son seul centre d’intérêt tout en s'imaginant servir Christ.

- Être fier à profusion et exagération de sa situation ou de sa position: il est évangélique, il parle en langues, il fait des prophéties et des guérisons, il est pasteur, apôtre, prophète, docteurs, théologien, etc. Certains pasteurs cherchent toujours à se donner de l'importance aux yeux des ignorants et des crédules afin de les manipuler et les attirer dans leurs voies frauduleuses, tandis que le reste de ces vipères (comme les baptistes) sont satisfait d'être de simples instruments de déformations scripturaires dans leur prétendu ministère, désirant ne pas trop remuer l'eau des circonstances et des évènements.

- Se dire meilleur que les autres dans ses pensées, ses paroles, ses agissements. Celui qui le condamne est considéré comme étant diabolique et un faux chrétien, surtout s'il utilise des paroles rudes pour le reprendre dans ses déviations et déformations de la vérité qu'il s'imagine détenir.

- Simuler l'amour et la douceur tout en ayant un cœur remplit de haine et de mépris envers ceux qui s'opposent à ses croyances.

- Être habile pour déformer les propos de tous et chacun lorsque cela advient nécessaire pour protéger sa dignité.

- N’avoir d’yeux que pour son reflet dans le miroir et les yeux des autres qui l'admire, surtout lors de réunions d'église et du culte d'adoration.

- Être épris de soi même, car le meilleur ami de l’évangélique égocentrique c’est “LUI MÊME”.

- N’écouter que sa voix intérieure, les avis des autres ne valent pas grand chose, seulement à semer le doute, et il faut les faire taire absolument de crainte de se faire exposer.

- Ne faire confiance à personne car tout le monde jalouse et envie l’évangélique égocentrique (il en est totalement persuadé), il est indéniablement un modèle pour les autres, tout le monde veut être à sa place donc pas de confiance qui tienne.

- Faire de belles prières et chanter de beaux cantiques de louange qui élèvent sa propre personne dans des sentiments de gloire personnelle.

 

L’évangélique égocentrique est non seulement l’idole de lui même, mais il est persuadé qu’il est celle des autres aussi (ben oui forcément, être aussi formidable et exceptionnel ne peut que susciter l’admiration du reste de la planète). Il est fasciné par ce qu’il croit représenter et se surestime facilement, il aime être regardé, admiré, il vit certes pour lui même mais seulement à travers les regards des autres, c'est à dire de ceux qui sont indispensables à son épanouissement, ils sont là pour servir ses intérêt et le rendre encore mieux que ce qu’il pense déjà être. Il vit dans un monde à part et il est le seul à le peupler ce monde. De temps en temps il a des “GUEST”, des invités occasionnels, temporaires à qui ils donnent le droit d’entrer dans son petit royaume (où il est évidemment le roi suprême) mais pour un laps de temps bien défini, car l’évangélique égocentrique se sent très vite à l’étroit quand y a du monde dans son monde. Au final être évangélique égocentrique c’est tout un concept, se consacrer entièrement à l’épanouissement du “SOI”, en faire sa priorité “number ONE” est un travail de tous les jours de tous les instants où la vigilance est de mise et “le don de soi rien que pour soi” plus que de rigueur. L'évangélique orgueilleux, égocentrique et défiant est une bestiole nuisible qui sera complètement anéantie par le feu du ciel lors de la dernière apparition de Christ en ce monde de ténèbres, et cela est pour bientôt.

 

L'IDÉAL DE LA SOIF DU VRAI

Vérité et mensonge sont sans aucun doute opposé l'un à l'autre, il est entièrement impossible que les deux puissent coexister ensemble. Une personne est soit dans la vérité ou dans le mensonge, il n'y a pas de zone grise dans ce domaine. L’amour de la vérité est forcément la haine de la duplicité, on peut le décrire comme étant une soif qui nous pousse à chercher ce qui est derrière les apparences, à découvrir ce que l’on pressent. Agénor de Gasparin, théologien calviniste de l'église réformée, écrivait ceci: «Il est beau, il est bon, ce besoin de vérité ! Par lui on cherche, et par lui on trouve. Elle est idéale, cette soif du vrai ! Par elle l’homme s’élève au-dessus des bas-fonds; par elle, il refuse de se tromper lui-même; par elle, il aspire à ce ciel dont le bonheur se compose en partie de la possession de la vérité; par elle, il entrera, tôt ou tard, en contact avec Celui qui se nomme « le Dieu de vérité ». L’apôtre Paul met en garde contre tout ce qui peut nous influencer à rejeter cette soif de la vérité. Se fermer à la vérité, c’est se fermer à la vie et à tout espoir de salut. Résistons donc aux marchands d’illusions et armons-nous de courage pour découvrir la vérité, même lorsqu’elle ne nous flatte pas. La vérité ne blesse pas le cœur de l’homme sincère, mais elle tranche dans le vif pour le délivrer du mensonge. Ouvrons-nous à l’amour de la vérité». De beaux sentiments, mais malheureusement l'église réformée moderne s'est prostituée à l'idolâtrie du culte de l'intelligence, se croyant sages ils sont devenus fous et ont substitué l'amour de la vérité pour l'adoration de leurs opinions, suivant ainsi le courant de l'apostasie mondiale évangélique. Nous comprenons davantage pourquoi l'église réformée refuse obstinément de se réformer car son orgueil démesuré l'aveugle à la vérité, sa flamme a été éteinte et elle est devenue une église morte qui ne produit que de la corruption. Situation vraiment triste lorsque nous considérons qu'à son origine elle maintenait fortement les doctrines de la grâce qu'elle a tellement diluées qu'elles demeurent maintenant sans force dans ces milieux idolâtres, puis elle s'attaque honteusement aux hyper-calvinistes ou christophiliens (amis de Christ) qui seuls les maintiennent rigoureusement et sans fléchir. C'est l'envers de la médaille, d'une église anciennement persécutée, elle est devenue maintenant une église persécutrice contre ceux qui sont possédés par la Vérité.

 

Il importe aussi de mentionner que la Christologie des «amis de Christ» ou «Christophiliens» est extrêmement radicale et donc souveraine, sa base est un Hyper-calvinisme intransigeant qui ne fait aucune concession à la duplicité du christianisme contrefait moderne. L'hyper-calviniste est fondamentaliste en ce qui concerne les doctrines essentielles de la grâce, il est inflexible et radical dans sa défensive de la vérité. Spécifions qu'il s'agit d'un radicalisme en faveur de la vérité et non des institutions. La vérité a toujours été tranchante, ferme, invariable, immuable, intransigeante, et ceux qui la proclament ne peuvent se permettre de plier le genou et être accommodant envers tous. Une vérité qui est complaisante n'est pas la vérité mais de la duplicité. Évidemment une telle attitude n'est pas appréciée par les tièdes pour qui la foi est regardée comme étant un sentiment doux et agréable à tous. Ceux qui maintiennent cette position tépide et répugnante qui est celle des évangéliques modernes que nous voyons surtout chez les pentecôtistes et les charismatiques, seront vomis de la bouche du Seigneur: «Je connais tes œuvres; je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.» (Apoc. 3:15,16) Or l'Hyper-calvinisme est l'essence même de la réforme spirituelle des derniers temps, et contrairement à ce que disent ses antagonistes qui répandent la désinformation à son sujet, il est purement et solidement biblique. L'Hyper-calvinisme est la position officielle des Christophiliens ou Amis de Christ et ses défenseurs sont inflexibles et inébranlables.

 

La Vérité divine engendre la résignation (amour) divine comme principe perpétuel et éternel, ce qui est l'essence même de son existence. La lumière de la Vérité est évoquée par une totale honnêteté, humilité et une concession sans compromis pour devenir un avec elle par la puissance de la Sainte Présence qui habite en nous. Ce n’est qu’en se résignant à la Vérité que le renoncement (amour) divin peut être vécu. La résignation (amour) divine est inconditionnelle, ce qui signifie qu’elle est toujours «renoncement» (amour), elle ne cesse jamais d’être privation (amour), et ne peut être rien d’autre qu’abnégation (amour). Cependant, un tel détachement (amour), une telle démission (amour) de la raison, ne peut être connu que si on vit dans la Vérité, dans Celui qui est l'Absolu et le Suprême, et cela n'est possible que par la puissance de la Sainte Présence qui l'a déterminé ainsi de toute éternité dans son décret d'élection envers ses élus.

 

L’Amour ne peut pas demeurer dans un temple profane rempli de non-Vérité où grouillent des idées bruyantes, orgueilleuses, égocentriques et limitées poussé par un esprit d'indépendance qui se veut maître de son propre destin par son choix de croire. Dans un tel vacarme et parmi tant de distractions, les murmures de la résignation (amour) ne peuvent être ni entendus, ni pris en compte. La résignation (amour) qui est regardée faussement par les évangéliques comme étant douce, tendre et réconfortante, ne peut s’installer que dans un temple humain où toutes les ombres ont été percées à jour et dissipées par l’Épée de la Vérité; ce temple a ainsi été lavé du mental orgueilleux et du cœur craintif. La lumière de la Vérité disperse l’encombrement des pensées et libère le mental des idées égotiques, des croyances séparatives ou sectaires et des opinions conceptuelles, qui ne sont au mieux que des déformations de la Vérité. La Vérité réduit au silence la langue bien pendue de l’ego, créant ainsi l’espace nécessaire qui permet au renoncement divin d’être entendues par le cœur.

 

La Vérité purifie le cœur et l’esprit, elle rétablit ainsi la véritable vision qui s'empare de notre raison et nous permet de faire l’expérience du rayonnement de l’abnégation dans le sacrifice de Christ. Elle vide le moi de tout ce qui est faux et crée un sanctuaire dans lequel le renoncement de l'Esprit des vivants peut alors demeurer. Quand le cœur et l’esprit sont unis et ont appris à simplement à se résigné à la Vérité pour elle-même, dans sa propre lumière, sans essayer d’ajouter ou d’enlever quoi que ce soit à la Nature déjà parfaite de la Vérité, alors le sacrifice de Christ rayonne en toute plénitude. Jésus, notre Admirable Souverain, a dit: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière de ce raisonnement est venue dans cette disposition, et que les hommes préfèrent les ténèbres de l'ignorance plutôt que la lumière de ce raisonnement, parce que leurs agissements sont grandement déréglés. Car quiconque agit en dérèglement hait la lumière de ce raisonnement, et ne vient point à la lumière de cette observation, de peur que ses agissements ne soient rejetés. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière de ce raisonnement, afin que ses agissements soient manifestées, parce qu'ils sont produits par L’ESPRIT DES VIVANTS.» (Jean 3:19-21; Bible de Machaira 2016). Les évangéliques n’aiment pas la Lumière de la Vérité, car elle révèle ce qu’il y a de mauvais en eux; ils aiment l’obscurité car elle couvre leurs nombreuses duplicités et de cette façon ils peuvent plus facilement déformer la vérité afin de manipuler plus aisément les cancres et les crédules. La lumière de la Vérité révèle en effet la tyrannie des ténèbres, les expulsant hors de leur cachette. La Vérité expose tout le faux qui a été propagé durant d’innombrables générations sur terre, pour tromper une humanité crédule face à un christianisme contrefait qui séduit de grandes multitudes. La Vérité révèle tout et, dans les temps de crise, son Épée est enfoncée dans le cœur du monde par la Volonté divine, afin d’ouvrir le chemin à la résignation pour les élus de l'Admirable Esprit des vivants.

 

AIMER SEULEMENT CE QUI EST RÉEL

Aujourd’hui beaucoup de supposés chrétiens partout dans le monde croient que l'amour inconditionnel signifie: tout respecter et tout tolérer, et ils pensent qu’ils sont aimants quand ils aiment le moi de la personnalité, particulièrement des pasteurs et de leurs entreprises. Spécifions qu'en réalité l'amour sentimental qu'ils professent n'est pas inconditionnelle mais conditionnelle à leurs efforts, obéissance, ou persévérance comme nous l'avons déjà mentionné. Il s'agit d'un amour purement humain et non divin. Cependant même si Dieu serait amour dans le sens sentimental qu'ils le comprennent, la vérité est que «Dieu ne respecte pas les personnalités», il dédaigne l'imposture et il détourne sa face des réprouvés, il hait les ouvriers d'iniquité et fera périr tous ceux qui profèrent le mensonge (Psaumes 5:5,6). Donc, la Vérité ne valide pas le moi de la personnalité puisque tous sont pécheurs et privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23). La Vérité sait que l’idée d’un moi séparé ou indépendant est une illusion et qu’attribuer de la substance à ce moi est un leurre (artifice spécieux dont l'apparence séduisante est destinée à tromper). Comprenons ici, dans le contexte que nous étudions, que ce qui est réel n'est pas l'aspect physique des choses, mais la nature spirituelle de la Vérité dans la manifestation concrète de la résignation, comme principe de renoncement qui doit être démontré ouvertement. Cela doit se voir aussi dans la démarche chrétienne par ceux qui sont résignés à la révélation de la Vérité par la puissance de la Sainte Présence de Christ qui les habite, les dirige et les instruit. La Vérité et le renoncement (amour) ne voient que ce qui est réel dans le sens de cette révélation qui leur donne la certitude de la présence de Christ en eux. La Vérité et la résignation (amour) n’accordent aucune considération à ce qui n’est qu’une illusion, prétention ou opinion. Ainsi, le renoncement (amour) ne peut pas se résigner (aimer) au moi illusoire de la personnalité; le renoncement (amour) ne peut se résigner (aimer) qu'à ce qui Vrai et certain, parce ce que c’est la réalité de la révélation de Christ en nous et le mensonge ou duplicité n'habite pas en Christ, tout en lui n'est que certitude (2 Corinthiens 1:19).

 

Les évangéliques, baptistes, darbystes, messianistes, pentecôtistes, et charismatiques, pour qui les sentiments sont empreints d’un amour sentimental ou résignation conditionnel, personnel ou intéressé – amour qu'ils ont déterminés comme étant dogmatique et réactif pour tous et chacun – exprime un faux ou pseudo amour. C’est un pseudo amour parce qu’il ne résonne pas dans la Vérité de la révélation de Christ. Ce genre d’amour sentimental est passager et ne dure que jusqu’à ce que la fausseté qui le maintient est remise en question et exposée à la lumière de la Vérité. Quand elle se sent menacée, l’attirance artificielle de cet amour se transforme rapidement en disgrâce, traits de jalousie, arrogance, intimidations, possessivité, suspicion, méfiance, haine, et agression. Nous en avons amplement de preuves avec la secte exécrable de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, qui est de la troisième vague charismatique; et avec le nègre blanc Christian Becquet, démon réel et gourous malicieux de la secte messianique au Cameroun; les deux étant originalement convertis dans une église baptiste charismatique. Étrange n'est-ce pas que ces deux énergumènes proviennent de la même source pour s'attaquer à la vérité, car ils ne peuvent tolérer d'être exposé pour ce qu'ils sont, des prétentieux arrogants et malfaisants, des imposteurs qui déforment la vérité à leur guise afin d'obtenir une reconnaissance mondaine pour leur faux ministère, afin qu'ils puissent se glorifier sur le dos des crédules qui ne demandent pas mieux que de croire en leurs ragots, car ils ne sont pas résignés à la vérité pour êtres sauvés (2 Thessaloniciens 2:10-12).

 

En cette ère de culture de l’intellect, un grand nombre de prétendus chrétiens sont très occupés par leurs propres versions de la  Vérité, mais ceci est le plus grand de tous les leurres, car il n'y a qu’une seule Vérité, qui est la Vérité de Dieu ou Vérité divine de l'Admirable Esprit des vivants. En d'autres mots, il n'y a qu'une seule notion absolue et suprême, celle qui vient de la Sainte Présence de Christ en ses élus. La Vérité n’est ni connaissance, ni sagacité, et pourtant la lumière de la Vérité accorde Sagesse à l’homme qui, dans ses manières d’être, se conforme à elle. La Vérité n’accorde aucune valeur aux croyances et aux opinions. Elle ne se préoccupe pas de tel ou tel point de vue, de telle ou telle idée, qui ne sont que projections d’un esprit ignorant et prétentieux. Toutes les notions conçues par soi-même, provenant de perceptions ignorantes, ne sont pas du tout reconnues par la Vérité, car elles n’ont pas de fondement dans la réalité révélée en Jésus-Christ. La Vérité ne reconnaît que sa propre nature: ce qui est divinement réel dans l'absolue de son existence. Aucune mesure d’actions porteuses d’espoir, de paroles étudiées et d'agissements «d’amour et de lumière» ou de «paix sur la Terre» qui n’est pas ancrée dans une authentique réalisation spirituelle de la révélation en Christ, ne peut ouvrir la voie vers la vraie résignation (amour) et la paix éternelle issues de la certitude de cette révélation glorieuse. Au mieux, de telles notions peuvent inspirer les gens à chercher la réalité dans des concepts philosophiques ou théologiques, mais ce n’est que la pure Vérité de la révélation de Christ elle-même qui puisse guérir les pécheurs appelés à la renaissance dans le sacrifice de la croix; rien d’autre qu’Elle ne peut transformer ces cœurs enténébrés pour qu’ils deviennent des fils de la lumière qui habitent dans la lumière véritable de la révélation suprême dans l'humilité de la résignation absolue, car telles sont les paroles de Jésus: «quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé» (Luc 14:11); «Mon instruction, c'est que vous vous sacrifiez les uns pour les autres, comme je m'ai sacrifié pour vous. Nul n'a un plus grand dépouillement (renoncement) que celui qui donne sa vie pour ses amis.» (Jean 15:12,13; Bible Machaira 2016).

 

L’Amour sacrificiel arrive toujours derrière l’Épée de la Vérité, parce que les sectes évangéliques sont devenue excessivement induites en erreur, leur conscience étant obscurcie par une fausse identification au Corps de Christ. La résignation à l'absolue ou amour de la vérité, ne peut pas pénétrer dans le cœur des évangéliques tant que leur cœur résonne dans les émotions d'une densité de fantasmes créés par eux-mêmes. La chrétienté est devenue si polluée, ténébreuse et chaotique de par les chimères et l’ignorance de prétendus chrétiens, que relativement peu de gens peuvent voir ou entendre le murmure délicat du chant éternel de la résignation en Christ qui résonne dans la Vérité. Il est pour ainsi dire inexistant pour la conscience endormie des évangéliques avec toutes ses sectes mystiques et extatiques qui s'extasient devant les délires d'une conscience déréglée. Ainsi la Vérité doit nettoyer et remettre de l’ordre sur le chemin pour le retour ou renaissance de l’abnégation dans le cœur des gens qui se disent chrétiens. La Vérité doit préparer un champ fertile dans la chrétienté pour que le renoncement divin puisse de nouveau s’épanouir dans le cœur de ceux qui sont appelés à la grâce depuis avant la fondation du monde. La formidable puissance de la Vérité, c'est à dire de l'essence absolue et suprême de la réelle révélation de Christ, mettra à genoux tout ce qui est faux en ces derniers jours de préparations pour l'apparition finale de la gloire éternelle de l'Admirable Esprit des vivants, afin d'exalter la résignation de Christ et de ses élus sur le trône éternel de la majesté divine.

 

LE GRAND JOUR DE PURIFICATION

Ceux qui aiment la Vérité, c'est à dire ceux qui sont résignés à l'absolue de la révélation, et qui sont donc consacrés à servir la Vérité sans compromis ou préoccupation personnelle, se réjouiront grandement de l’éclatement et de la dissolution des principes ténébreux d'un christianisme contrefait, de même que de tous ses mensonges et prétentions. L’apparition finale de la Vérité au dernier jour peut être appelée le Grand Jour de Purification, car c’est précisément ce qui va se passer sur le plan mondial. Une fois que les prolongements tordus des chimères de l’homme seront tranchés par l’Épée de la Justice et jetés dans le Feu, les élus, comme des vases précieux, pourront être remplis à déborder du renoncement de l'Esprit des vivants dans la lumière éblouissante d'une alliance éternelle et céleste. La Vérité est donc le grand Rédempteur ou Libérateur de tous les élus depuis le début jusqu'à la fin des temps. Sa lumière glorieuse va bientôt nous libérer de l’ombre noire sous laquelle elle a lutté tout au long des âges pour respirer spirituellement l'essence même de l'Esprit des vivants, et nous serons tous élevés dans un état sublime de joie et de liberté sans fin.

 

Mais beaucoup de supposés chrétiens et de prétendus pasteurs aujourd’hui craignent encore la manifestation finale de la Vérité. Ceux qui aiment l’obscurité, craignent l’Épée parce que la lumière de la Vérité qui approche, présage la fin d’un monde corrompu dans lequel ils prospèrent égoïstement, et que la manifestation finale de la Vérité signifie le commencement d’un nouveau monde où justice et équité règneront éternellement. Il ne s'agit donc pas d'un royaume chimérique et temporaire de 1,000 ans sur terre, comme l'enseignent les imposteurs, mais d'un royaume céleste et sans fin. Le Seigneur Jésus nous dit clairement «Mon royaume n'est pas de ce monde» (Jean 18:36), c'est à dire que sa Souveraineté n'est pas de cette disposition charnelle et mondaine, elle est spirituelle, céleste, et éternelle. Mais les évangéliques veulent absolument un royaume terrestre et temporaire, et pour établir leur perversion de la vérité qu'ils déforment à leur guise avec un millénarisme chimérique, ils ont inventés toutes sortes de notions plus absurdes l'une que l'autre, érigeant le tout dans une complexité inouïe de visions utopiques irréalisables qui en séduit de grands nombres, ne pouvant saisir à cause de leur esprit orgueilleux et égoïste, la pleine vérité des paroles du Seigneur Jésus qu'ils contredisent honteusement. Dans la confusion de leurs de leurs vaines imaginations, nous retrouvons les fausses doctrines suivantes: l'enlèvement secret de l'Église; deux retours de Jésus, un à l'enlèvement et l'autre après une période de sept ans, tandis que pour d'autres il s'agit d'une période de trois ans et demi; un Antichrist politicien qui dominera sur le monde et persécutera les chrétiens; la reconstruction du temple à Jérusalem; le rétablissement de la nation d'Israël comme peuple de Dieu; le rétablissement de la sacrificature lévitique et des sacrifices; la possibilité d'être sauvé après le retour de Jésus; deux résurrections des morts, une à l'enlèvement et l'autre à la fin du mille ans; une guerre littérale avec Jésus et ses anges contre les puissances et les armées des nations; et nombreuses autres insanités de la sorte que les réprouvés gobent comme des friandises.

 

La Vérité apportera en dernier lieu la fin de l'orgueil, de l’égoïsme, de l'indépendance, de la cupidité, de toutes les chimères et de l’égotisme, et la fin du paradigme victime/agresseur, devenu une réalité habituelle pour la majorité des gens aujourd’hui dans le christianisme contrefait moderne. Une transformation prodigieuse se produira en un clin d'œil, lorsque la Vérité surgira du cœur des élus pour les assembler en un seul Corps et tout œil le verra. La lumière qui en jaillira sera tellement grande et tellement puissante qu'elle remplira l'univers au complet, les ténèbres ne pourront point résister et tout ce qui existe, tant des mondes que des étoiles, du règne animal que du règne végétal, et toute la race humaine seront anéanties dans un embrasement effroyable pour faire place au monde nouveau d'une nouvelle race céleste et éternelle. En tant qu'élus nous nous y retrouverons tous, mais les exclus ou réprouvés périront tous dans le feu dévorant de notre Dieu Souverain, le Seigneur Jésus, l'Admirable Esprit des vivants à qui appartient toute puissance et toute gloire.

 

Malgré cela la défiance évangélique persiste dans sa rébellion et refuse tout changement. C’est toujours le cas dans un monde enténébrée et dysfonctionnelle que la Vérité revient d’abord pour extraire les racines pourries des anomalies erronées qui ont propagé erreur et vice dans le sol profane de l’égoïsme. Au moment de la fin – Le Grand Jour de Purification – la Vérité tendra son miroir pour que chacun puisse voir enfin ce qu’il est devenu et quel maître il sert. Au jugement dernier il n'y aura pas d'incroyants, l’homme n’aura plus d’autre choix que de faire face à la Vérité et à lui-même en toute honnêteté, de regarder, voir et pleurer sur sa condition lamentable, alors le trie sera fait, les élus seront séparés des exclus, et chacun sera soit condamner aux peines éternelles ou transportés au bonheur éternel, tel qu'il fut stipulé de toute éternité dans les décrets d'élection et de réprobations.

 

LA CONVICTION ET LA CERTITUDE

En toute conscience nous vous disons: «Vivez dans la vérité – c'est-à-dire dans la véracité, dans la sincérité, dans l’authenticité, dans l'évidence et dans l’exactitude de la révélation en Jésus-Christ qu'il accorde à ses élus. A moins que vous préfériez, comme les évangéliques, la fausseté, le mensonge, la tromperie, l’hypocrisie, l’erreur, la déformation, la manipulation, l'intimidation, la domination et la diffamation. Voila ce quelqu'un a dit à propos de la vérité: «La vérité est constructive, l'erreur est destructrice. La Vérité élargit l'esprit, l'erreur la contracte. Seule la Vérité prépare l'esprit à recevoir plus de vérité. L'erreur repousse la vérité. Elle invite d'avantage à l'erreur. La Vérité élargit l'esprit, l'erreur le confond et l'affaiblit. La Vérité émancipe l'homme; l'erreur l'asservit». Qu’y a-t-il de si difficile à comprendre ce qu’est la vérité ? Pourquoi préférez-vous vivre dans le mensonge ? Il est certes plus facile de vivre dans le mensonge et nos illusions – comme il est plus facile de ne rien faire.

 

La vérité est la justesse et la précision. La Vérité est la Vie, car on ne peut nier la force de vie en Jésus-Christ qui nous fait renaitre des décombres de l'incertitude. On peut se nier mais cela n’effacera jamais qui nous sommes, des pécheurs perdus sans la grâce de Jésus-Christ. La Vérité est courage et force, mais sans Christ nous ne pouvons rien. Elle demande de la conviction et de la certitude, et ces choses nous sont attribués gratuitement dans les mérites du sacrifice de la croix. Elle est la rectitude intellectuelle, le raisonnement droit, elle est l’évidence même de la Sainte Présence de Christ. Elle en est l'évidence, comme l'évidence que le soleil se lève à tout les jours, même si parfois il est caché par les nuages. La Vérité est belle telle une fleur qui s'épanouit, la Vérité est douce comme de la musique a nos oreilles. Souvent elle fait mal à entendre car elle est intransigeante et tranche comme une Épée à deux tranchants, mais elle est nécessaire pour l'équilibre de toute chose dans la vie du chrétien authentique. La Vérité est l'Amour, non pas l'amour sentimental de soi et des autres, mais la résignation envers les frères et les sœurs dans une confiance certaine que Christ les éclairera pour la gloire de son nom, car elle est un gage de confiance, d'ouverture, et de courage dans la démarche de la révélation. La Vérité est une force véritable qui transforme la noirceur en une lumière selon la puissance de son essence qui est le renoncement divin en Jésus-Christ, l'Esprit des vivants manifesté dans la chair. Elle est la conviction et la certitude de sa Sainte Présence en nous qui nous donne la foi dans ses principes.

 

Cessez de réagir a tout et réfléchissez deux minutes, voyez les deux cotées de la médaille et même les choses sur 360 degré et non seulement sur un degré. Vous n’avez pas qu’un seul œil mais bien deux, n’est-ce pas ? La loi est claire il y toujours deux coté en toute chose. Il y a le positif (la Vérité) et le négatif (le mensonge) et les différents degrés entre ces deux pôles sont les réalisations progressives de la conscience pour en saisir la révélation sous la direction de l'Esprit des vivants qui en a déterminé les voies. La Vérité est puissante. Elle est évidente, réaliste et clair comme de l’eau de source. La Vérité est le principe, le postulat de ce qui est certain. On est certain d’exister et d’être conscient, on est certain qu'il n'y a aucune certitude sans Christ.

 

Le mensonge est une déviation de la Vérité, une transgression de son essence vitale, et plusieurs marchent dans cette voie tortueuse sous prétention d'être dans la Vérité lorsqu'ils en ont qu'une contrefaçon. La duplicité met un doute et l’incertitude partout tel un cancer qui ronge l'esprit. On peut bien se faire des a croire mais cela n’en fait pas une vérité factuelle, ce n'est que des impressions d'une approximation trompeuse qui forme des opinions sophistiqués pour séduire les consciences. La Vérité doit être attestée et être confirmée dans la balance de l'exactitude de la révélation que nous recevons en Christ. La Vérité est une garantie de son authenticité. La Vérité produit les bons fruits de l'assurance de Christ et le mensonge les mauvais fruits de la duplicité charnelle. De toute l’histoire humaine le mensonge n’a jamais produit rien de bon, a part sa faible lumière opaque. Le mensonge, la manipulation, les intrigues, les conspirations sont des fruits mauvais qui n'apportent que la destruction. Ils sont les fruits d'une énergie de peur et de lâcheté comme nous retrouvons chez les évangéliques. Il peut être difficile de faire la part des choses. Néanmoins, à ceux qui ont reçu le discernement de l'Esprit des vivants, cela nous apporte la véritable réalité des choses établis dans l’indiscutable certitude que Christ en nous est la Vérité et qu'il nous enseigne toutes choses en du temps d'après le bon plaisir de sa volonté souveraine et absolue. AMEN.

 

A Christ seul soit la Gloire