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L'un des principaux partisans du pacte fasciste-Vatican était Mgr.
E. Pacelli (le futur pape Pie XII), puis en Allemagne. Son frère,
avocat, devint l'un des principaux négociateurs secrets. On le voit
sur cette photo debout derrière le cardinal ...... Plus tard, le nonce
papal en Allemagne, Mgr. E. Pacelli a veillé à ce que son frère a été
fait un prince.
Cela a donné une récolte riche plus tôt que prévu. Tandis que les
associés fascistes du Vatican étaient occupés à concevoir des
activités politiques ou terroristes, la diplomatie catholique -
comme précédemment en Espagne, en Autriche, en
Tchécoslovaquie, en Belgique et en France - se manifesta avec la
promotion d'une puissante cinquième colonne catholique. Ceci,
qui avait déjà rongé la structure interne de l'unité yougoslave, se
composait de tous ces Croates infectés par le fanatisme national-
religieux, de la Hiérarchie catholique de Croatie et d'une armée
nationaliste illégale composée de bandes de terroristes
catholiques, appelées les Oustachi, le dernier dirigé par Ante
Pavelic, soutenu par Vladimir Macek, dirigeant du Parti paysan
croate, qui, en 1939, a fait en sorte que Mussolini le finance avec
20 millions de dinars pour le Mouvement séparatiste croate, et par
[1] Mgr A. Stepinac, chef de la Hiérarchie catholique en Croatie.
Le rôle spécifique joué par le Vatican suivait le modèle familier:
l'utilisation de la Hiérarchie pour aider les comploteurs politiques
et militaires engagés à saper ou à renverser le gouvernement légal.
Contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays, par exemple
la France de Pétain ou l'Espagne de Franco, l'Église catholique
tente ici d'ériger, et même d'ériger, un État en accord total avec
tous ses principes. Le résultat fut un monstre se dressant devant