LA PORTE DE LA RÉVÉLATION
par Jean leDuc
Octobre 2019
LAODICÉE MÈRE DES RÉPROUVÉS
Une
histoire troublée
LA
MÉTAPHORE DE LA PORTE
Première falsification évangélique
Deuxième
falsification évangélique
Troisième
falsification évangélique
Version
évangélique de la résurrection de Lazare
JÉSUS EST
LA PORTE DE LA RÉVÉLATION
L'interprétation spirituelle
L'INFLUENCE
DU DOCÉTISME PRIMITIF
Le sens
réel de la métaphore
L'ÉGLISE AU TEMPS DES PREMIERS
DISCIPLES
Les premières
communautés chrétiennes
LES SEPT PÉRIODES SUCCESSIVES DU
CHRISTIANISME
LAODICÉE MÈRE DES RÉPROUVÉS
14
Écris aussi au messager des convoqués
à renaître de LAODICÉE*
(l'Église du libre choix):
Voici ce que dit l'Amen, le Témoin fidèle et
véritable, l'origine de la création de L’ESPRIT DES
VIVANTS:
Col. 1. 15; Ap. 1. 5-6;
*littéralement: tous ceux qui sont d'un même choix;
se rapporte à l'église évangélique du christianisme
contrefait moderne.
15
Je connais tes œuvres;
je sais
que tu n'es ni froid ni bouillant. Oh! si tu étais
froid ou bouillant!
16
Ainsi, parce que tu es tiède, ni
froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
17
Car tu dis: Je suis riche, je me suis
enrichi, et je n'ai besoin de rien; et tu ne connais
pas que tu es malheureux, misérable, pauvre,
aveugle, et nu.
18
Je te conseille d'examiner devant moi
mes épreuves, pour fructifier et être vêtu de ma
justice, afin que l'évidence de ta disgrâce ne se
manifeste point, et d'éclaircir ta perception..
2 Co. 5. 3; Ap. 7. 13; Ap.
16. 15; Ap. 19. 8;
19
Je reprends et je châtie tous ceux
que j'aime; aie donc du zèle, et repens toi.
Job 5. 17; Pr. 3. 12; Hé.
12. 5;
20
Voici, je me tiens à la porte, et je
frappe; celui
d'entre
les hommes qui entend ma voix
m'ouvre
la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec
lui, et lui avec moi.
21
Celui qui vaincra, je le ferai
asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai
vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône.
Mt. 19. 28; 1 Co. 6. 2;
22
Que celui qui a des oreilles, écoute
ce que l'Esprit dit pour les sommations à la
renaissance.
|
Dans la ville de Laodicée se
trouvait l'Église à laquelle s'adresse la 7ie lettre de
l'Apocalypse. Sans doute fondée ou développée par Épaphras, car elle
était en rapports étroits avec sa voisine de Colosses (Col 1:7 4:12,15),
cette communauté avait donc eu quelques relations avec l'apôtre
Paul, qui lui adressa une lettre (Col 4:16): on s'est demandé si ce
n'était pas l'épître aux Éphésiens, quoique plusieurs indices
démontrent qu'il s'agit plutôt de la deuxième épître à Timothée
qui établit des surveillants parmi les convoqués à renaître
d'Éphèse.
Une
histoire troublée
La ville
antique de Laodicée du Lycos (en latin: Laodicea ad Lycum, Laodicée au bord du Lycos,
en grec: Λαοδίκεια
(choix du peuple) ou
Lydie ou en
Phrygie,
était la capitale de la
Phrygie en
Asie Mineure. Ses ruines sont encore visibles à
proximité entre le village de Goncali et le quartier
d'Eskihisar (en turc: Vieille citadelle), à
6 km du
centre de
Denizli en
Turquie.
Elle
porte le nom de l'épouse d'Antiochos
II, de la dynastie des
Séleucides, fondateur de la ville au
IIIe siècle av.
J.-C. Le nom de
Laodicée étant commun à de nombreuses
villes on lui ajouta ad Lycum du fait de sa
proximité avec le fleuve Lycus ou
Lycos.
Vers
546 av. J.-C.,
le roi de Perse
Cyrus II conquiert la Lydie après l’attaque de
Crésus en
Cappadoce, la région devient une
satrapie
Perse.
Vers
360 av. J.-C.,
Mausole,
satrape de
Carie, parvient à étendre ses possessions à la
Lydie après s’être allié à la révolte des
satrapes d’Asie Mineure contre le pouvoir central
Perse.
Les perses avaient pour religion le Culte du Feu du
Mazdéisme dont le dieu principal était Ahura Mazda à
lequel on donna plus tard un fils du nom de Mithra,
fils du dieu Soleil nommé plusieurs siècles par
après «Apollo» chez les romains. Mithra détenait
plusieurs caractéristiques similaires à ceux de
Jésus et devint la deuxième personne dans la trinité
babylonienne sous déguisement chrétien. Plusieurs
aspects de la religion des perses avaient grandement
influencée le peuple et ont demeurés dans le cœur
des gens après l'invasion des satrapes. Au culte
solaire du Mazdéisme fut ajouté celui de la reine du
ciel, formant ainsi la triade «dieu le père, dieu le
fils, et la déesse mère». En
334 av. J.-C.,
l’Anatolie passe sous le pouvoir d’Alexandre
le Grand qui
avait été donné le titre de «Souverain Pontife» des
mystères Chaldéens. Entre
261 et
253 av. J.-C. le
Séleucide
Antiochos II fonde la ville de Laodicée.
En
188 av. J.-C.,
Laodicée passe au royaume de
Pergame, puis en
133 av. J.-C.
sous l'autorité des
Romains. Bien que manquant d'eau et frappée par
plusieurs séismes considérables, la ville a été
extrêmement prospère.
Tacite
raconte qu'en l'an 60/61 ap. J.-C. la ville fut
détruite par un tremblement de terre (Annales,
14,27,1). Elle avait subie le juste jugement de Dieu
pour sa corruption et son idolâtrie.
En raison de sa forte communauté juive
elle reçut la visite des ministres de Jésus-Christ,
elle devint rapidement une juridiction apostolique chrétienne.
Mais autant rapidement fut la conversion de cette
communauté chrétienne primitive, autant rapidement
fut aussi sa chute dans l'orgueil de sa décadence
dans laquelle elle sombra, et elle obtint autant
rapidement la réputation de «mère des réprouvés».
Son christianisme superficiel ne put résister aux
attraits et aux plaisirs de la chair, sauf pour
quelques disciples qui demeurèrent fidèles et elle a
été «vomie de la bouche du Seigneur». Elle est
l'une des
sept Églises d'Asie citées dans l'Apocalypse, la
dernière mentionnée et de ce fait elle représente la
condition de l'Église des derniers temps que l'on
nomme «l'Église du libre-choix», dont la doctrine
principale est «la justification par le choix de
croire par une décision personnelle d'accepter
Christ comme son propre Sauveur».
Les chrétiens de Laodicée se voient reprocher leur
tiédeur, leur indolence et leur laxisme face à la
vérité; ainsi que leur orgueil, leur arrogance, leur
hypocrisie, leur complaisance et leur égoïsme.
Qui ne peut voir la relation étroite entre l'Église
de Laodicée et le mouvement Évangélique moderne,
s'en est tellement évident que ça crève les yeux,
mais encore faut-il avoir des yeux pour voir car la
grande majorité demeure aveugle à ces faits. Un important
concile s'y déroule vers 364
apr.
J.-C.. Laodicée connaît un certain essor en
faveur du Catholicisme, au
détriment de sa voisine
Colosses, dans lequel Laodicée, la mère des
réprouvés plia le genou devant la Grande Prostituée,
ses idoles et ses fausses doctrines et
particulièrement celle de sa trinité babylonienne de
trois personnes en Dieu. Il en est exactement de
même de nos jours, quoique d'une façon plus subtile
et plus raffinée. La Laodicée Évangélique subira
donc le même sort que la grande Prostituée et sera
détruite par le feux du ciel à l'apparition finale
de Christ en ce monde (Apoc. 20:7-10).
En 494, la
ville est détruite par un
grand
tremblement de terre. À la suite
de la première percée turque de
1071, des « akıncı » Turkmènes s'installent à
ses abords, ce qui engendre des conflits avec les
grecques
byzantins empêchant le développement de la
ville. En 1077, Laodicée devient une ville turque.
En 1097, la région est reprise par les Byzantins. En
1102, la ville est prise par le sultan
seldjoukide de Roum
Kılıç Arslan Ier.
Les Byzantins reconquièrent la ville en 1119. Les Croisés
en font une étape une première fois en 1148.
Frédéric Barberousse passe sous ses murs en
1190. Les Seldjoukides reprennent la ville en 1207.
La ville de Denizli est fondée par les Seldjoukides,
à côté de l’ancienne Laodicée. Elle s’est d’abord
appelée Ladik par altération de Laodicée. Le site de
Laodicée est abandonné. Denizli
devient le domaine de la dynastie de
Germiyanides. La dynastie
beylicale de
Ladik, apparentés aux Germiyanides, s’y installe
en 1261. Les bey se déclarent indépendants des
Seldjoukides et mais restent vassaux des
mongols
Houlagides qui ont renversé les Seldjoukides. Le
beylicat disparaît en 1368 annexé par les
Germiyanides. En 1390, les Germiyanides doivent
se soumettre au sultan
ottoman
Bayezid Ier.
Leur principauté est restaurée par
Tamerlan en 1402, mais retombe dans le giron
ottoman en 1429. Vers 1335,
le voyageur
Ibn Battuta séjourne chez le bey de Ladik. Il
écrit que la ville s'appelle aussi Doûn Ghozloh (Dongouzlou)
c’est-çà dire, selon lui, la « ville des Porcs ». Il
explique que cette ville produit des « étoffes de
coton qui n’ont pas leur pareille » et qu’elle est
habitée par de nombreux grecs. Il réprouve les mœurs
relâchées de la population : même le
cadi de la ville livre ses esclaves grecques à
la prostitution.
Les
premières fouilles de la ville furent menées par
l'archéologue canadien
Jean des Gagniers en 1961-1963 (université
Laval, Québec).
Des travaux de restauration, menés par une équipe
turque, ont repris en 2001 et se poursuivent
aujourd'hui. On y a retrouvé en 2011 une
église du
IVe siècle
dont la communauté chrétienne est mentionnée dans l'Épître
aux Colossiens.
LA
MÉTAPHORE DE LA PORTE
En lisant
les quatre évangiles on s'aperçoit assez bien que
Jésus était le Maître des métaphores qu'il utilise
souvent pour transmettre ses enseignements. Pour
ceux qui ne s'y connaissent pas, une métaphore est
une figure d'expression par laquelle on désigne une
entité conceptuelle au moyen d'un terme qui, en
langue, en signifie une autre en vertu d'une
analogie entre les deux entités rapprochées et
finalement fondues dans un tout. Celle que le
Seigneur Jésus utilise ici est la suivante:
«Voici, je me tiens à la porte, et je
frappe; celui
d'entre
les hommes qui entend ma voix
m'ouvre
la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec
lui, et lui avec moi.» (Apoc. 3:20).
Mais les imposteurs et réprouvés de la Laodicée
Évangélique moderne, ont transformés ces paroles du
Seigneur Jésus en une formule quasi-magique pour
obtenir le salut, non le salut par la grâce mais le
salut par disgrâce qui provient de leur fausse
doctrine d'un libre-choix illusoire qui glorifie les
efforts de la nature humaine déchue et corrompue.
Tous les enseignements des Laodiciens Évangéliques,
sans exception, sont teintés de l'hérésie du
libre-choix et d'un évangile égocentrique qui
stimule les émotions et qui déforment la vérité
révélée dans les Saintes-Écritures. Les fausses
interprétations ou falsifications sont parsemées
d'intentions insolites, de résomptions captieuses,
et de conjectures sophistiquées qui font dire à la
Bible ce qu'elle ne dit pas. Ils sont passé maîtres
dans les arts de la duplicité, de l'apparence, de la
manipulation, de l'intimidation, et de la
diffamation. Aucun n'est leur égal sur la face de la
terre sauf le diable lui-même qui est leur père et
les démons qui sont leurs frères.
Première falsification évangélique
Voici ce que dit le site réprouvé du Top Chrétien,
un groupe composé de vipères pentecôtistes et
charismatiques à la langue fourchue: «Une
invitation nous est adressée dans Apocalypse 3.20 :
Jésus nous dit : « je me tiens à la porte et je
frappe » et sous-entendu j’appelle, si quelqu’un
entend ma voix et ouvre… Jésus nous fait savoir
qu’il s’est trouvé souvent devant la porte de notre
cœur formulant le désir d’entrer quand nous
trouverons bon de le laisser entrer dans notre
intimité, dans notre cœur, au sein de nos
difficultés pour nous aider à en sortir avec son
aide et son assistance. Il a peut-être été éloigné
de notre cœur et il demande le droit d’entrer
pour partager avec nous un repas convivial qui aura
pour résultat de dissiper soucis et déceptions qui
nous accablent. Il attend le moment favorable
pour se manifester sans s’imposer mais frappe à
la porte, le heurtoir retentit à l’intérieur
signalant sa présence si proche mais la poignée pour
ouvrir se trouve à l’intérieur, à notre portée de
main. C’est à nous d’ouvrir, la démarche nous
revient; il appelle aussi avec amour et
persévérance. Il vient en ami et restera le temps
nécessaire jusqu’au souper, il vient pour dialoguer,
écouter, apaiser et offrir son aide pour nous
permettre de sortir de l’impasse, sa voix se veut
rassurante, elle sait convaincre, elle chasse les
doutes et dissipe les zones d’ombre. Il accepte
le rôle de l’invité qui partage tout pour
ensuite nous inviter au souper en tête à tête chez
lui dans son intimité où toutes les tensions et les
frustrations disparaissent pour vivre un renouveau
béni qui fait oublier les jours mauvais de disette,
d’interrogation. Ouvrons sans hésiter, acceptons
ainsi son invitation, il est si près de nous,
son cœur bat très fort à l’idée de nous rencontrer.
En ouvrant la porte au visiteur bien aimé,
nous pouvons transférer une situation de nos épaules
sur les siennes.».
Que de belles paroles
mielleuses et trompeuses qui remettent la puissance
du salut entre les mains crottées de l'homme
pécheur; mais aussi très dangereuses qui
valorisent hypocritement l'hérésie du libre-choix et
les efforts d'une dignité humaine impuissante, du
fait que sa volonté est esclave de la chair et du
péché, ce qui donne l'évidence que le corps de
l'homme est soumis à la corruption et doit mourir à
cause de cela. Le Top Chrétien s'avère donc être le
Top Crétin, le Top Imposteur des déformateurs de la
vérité et ennemis de la croix de Christ. Selon ces
démons évangéliques «Dieu formule le désir d'entrer
dans le cœur d'une personne» mais ne le peut pas
avant que la personne lui donne la permission. Ils
ont ainsi inversé la Souveraineté de Dieu pour la
souveraineté de l'homme qui détiendrai la puissance
de Lui dire quoi faire, quand le faire et comment le
faire. Dieu ne serait plus le Maître du salut, mais
leur désir captieux d'être sauvé par des moyens
qu'ils ont déterminés. Dieu n'aurait donc pas le
choix que de plier le genou à leur volonté
arbitraire, «il doit accepté le rôle de l'invité»
qui lui est imposé par ces adultères et idolâtres
spirituels qui s'élèvent comme maîtres sur sa
divinité suprême.
Deuxième
falsification évangélique
Un autre
site d'un réprouvé évangélique qui proclame
«l'espoir» mais l'espoir en un faux Jésus et un faux
salut, et enseigne l'hypocrisie subtile suivante:
«Puisque Dieu veut que tous les hommes soient
sauvés, pourquoi tous ne sont pas sauvés ? En effet,
en regardant sincèrement la Bible et aussi en
interrogeant nos contemporains, nous voyons des
gens qui veulent du Dieu sauveur et d'autres qui
n'en veulent pas. Le fait que Dieu veuille
que tous les hommes soient sauvés ne suffit pas,
il faut aussi que les hommes veuillent du Dieu
sauveur. J'ai longtemps cru que les gens n'ont
pas la foi parce qu'ils ne savent pas que Dieu est
formidable et qu'il les aime. Mais je constate, avec
le temps, que certains savent que Dieu les appelle
et persistent à le refuser. Jésus, lui-même, a dit :
« il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus »,
Matthieu 22.14. Qui sont les élus ? Ceux qui ont
répondu à l'appel de Dieu. Pourquoi peu d'élus?
Parce que peu répondent à l'appel. En effet, pour se
perdre, il suffit de continuer son chemin sans rien
changer, sans se soucier de Dieu. Toutefois, pour
être sauvé, il faut faire un demi-tour, changer de
chemin, prendre le bon chemin et choisir Jésus comme
chemin. Finalement, ce qui est étonnant, c'est que
Dieu veut quelque chose. Il veut nous sauver, il le
veut vraiment. Il nous a donné Jésus et son esprit
essaie de toucher nos cœurs, mais il y a une chose
qui peut résister au Dieu tout-puissant. Ton cœur,
tu peux ouvrir la porte ou la fermer… Dieu pourrait
enfoncer toutes les portes, mais il a décidé qu'il y
a une chose qu'il ne forcerait pas: le cœur humain.
Dieu frappe à la porte de ton cœur, il insiste: «
Aujourd'hui, si tu entends sa voix, n'endurcis pas
ton cœur », ouvre-lui, c'est aujourd'hui le jour du
salut, le moment favorable. Dieu veut que tous les
hommes soient sauvés. Toi aussi, il veut te sauver.
Si tu le désires, fais la prière suivante et rejoint
un groupe qui étudie la parole de Dieu pour
poursuivre ta route avec Jésus. « Seigneur, je veux
être sauvé, je reconnais que j’ai péché envers toi,
j’accepte le don de ta vie pour moi. En Jésus,
je
veux connaître la vérité de Dieu, je ne veux pas te
résister mais t'accepter pleinement, sans retenue,
sans restriction. Amen ». Puisque Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés, pourquoi tous ne sont pas
sauvés ? En effet, en regardant sincèrement la Bible
et aussi en interrogeant nos contemporains, nous
voyons des gens qui veulent du Dieu sauveur et
d'autres qui n'en veulent pas. Le fait que Dieu
veuille que tous les hommes soient sauvés ne suffit
pas, il faut aussi que les hommes veuillent du Dieu
sauveur. J'ai longtemps cru que les gens n'ont pas
la foi parce qu'ils ne savent pas que Dieu est
formidable et qu'il les aime. Mais je constate, avec
le temps, que certains savent que Dieu les appelle
et persistent à le refuser. Jésus, lui-même, a dit :
« il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus »,
Matthieu 22.14. Qui sont les élus ? Ceux qui ont
répondu à l'appel de Dieu. Pourquoi peu d'élus?
Parce que peu répondent à l'appel. En effet, pour se
perdre, il suffit de continuer son chemin sans rien
changer, sans se soucier de Dieu. Toutefois, pour
être sauvé, il faut faire un demi-tour, changer de
chemin, prendre le bon chemin et choisir Jésus comme
chemin. Finalement, ce qui est étonnant, c'est que
Dieu veut quelque chose. Il veut nous sauver, il le
veut vraiment. Il nous a donné Jésus et son esprit
essaie de toucher nos cœurs, mais il y a une chose
qui peut résister au Dieu tout-puissant. Ton cœur,
tu peux ouvrir la porte ou la fermer… Dieu pourrait
enfoncer toutes les portes, mais il a décidé qu'il y
a une chose qu'il ne forcerait pas: le cœur humain.
Dieu frappe à la porte de ton cœur, il insiste : «
Aujourd'hui, si tu entends sa voix, n'endurcis pas
ton cœur », ouvre-lui, c'est aujourd'hui le jour du
salut, le moment favorable. Dieu veut que tous les
hommes soient sauvés. Toi aussi, il veut te sauver.
Si tu le désires, fais la prière suivante et rejoint
un groupe qui étudie la parole de Dieu pour
poursuivre ta route avec Jésus. « Seigneur, je veux
être sauvé, je reconnais que j’ai péché envers toi,
j’accepte le don de ta vie pour moi. En Jésus, je
veux connaître la vérité de Dieu, je ne veux pas te
résister mais t'accepter pleinement, sans retenue,
sans restriction. Amen ».
On constate facilement
que tout dans cet enseignement est ancré
sur l'égo, le moi, et qu'il s'agit ici d'un
évangile égoïste qui proclame un Dieu impuissant
qui veut sauver tous les hommes mais qui ne le peut
pas à moins qu'ils le veulent et choisissent de
l'accepter comme Sauveur. Il est évident que
l'hérésie de la doctrine du libre-choix est le
principe vital d'un tel enseignement. Comme dans
tous les enseignements des Laodiciens Évangéliques
Dieu ne veut pas s'imposer à l'idole du libre-choix
dans le cœur de l'homme, car il détient un grand
respect pour cette notion insidieuse, ce qui fait de
Lui un dieu idolâtre et corrompu; en d'autres mots
«un faux dieu» créé à l'image de l'homme» qui est
l'espoir des réprouvés. On trouve aussi dans cet
enseignement le faux amour des évangéliques, un
amour sentimental comme chez les hommes qu'ils
utilisent pour manipuler les émotions des gens
crédules et ignorants. Nous trouvons donc ici
l'hérésie d'un salut par les sentiments qui séduit
des foules innombrables en ces derniers temps.
Troisième
falsification évangélique
Un autre
site évangélique déplorable axé sur la mission de
convertir des gens à Christ avec son faux évangile
et son faux Jésus, déclare subtilement et sans honte:
«Cher
ami, que de fois Dieu a frappé à la porte de ton
cœur, désirant entrer, ôter votre culpabilité et
habiter en vous par son Esprit pour vous rendre
saint. Il l’a fait par les prières des croyants. Il
l’a fait par la visite des chrétiens chez vous. Il
l’a fait par Sa parole: la bible ou les traités que
vous avez lus. Il l’a fait tant, et tant de fois,
par la prédication de l’Évangile. Il l’a fait
lorsque certains de vos amis et compagnons ont
acceptés le Seigneur Jésus-Christ comme leur
Sauveur. Il l’a fait lorsque vous étiez malade.
Voici, Il le fait encore aujourd’hui par cette
brochure que vous lisez. Pourquoi ne pas lui ouvrir
maintenant ton cœur ? La Bible dit : « Aujourd’hui,
si vous attendez Sa voix, n’endurcissez pas vos
cœurs… » Hébreux 3:8. Quelle culpabilité vos
péchés n’ont – ils pas accumulés dans votre cœur
envers un Dieu si bon, qui vous a donné de telles
occasions ! Réfléchissez à votre vie. Pourquoi
rejetez-vous la seule personne capable de vous
sauver, vous pardonner et vous affranchir de vos
péchés et votre culpabilité ? Cher ami seul Jésus
Christ peut vous sauver. Accepte-le aujourd’hui.
Ouvrez-lui votre cœur. C’est en lui seul que se
trouve le pardon des péchés et le salut éternel.
Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous
le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les
hommes, par lequel nous devions être sauvés’. (Actes
4 : 12) Le plus grand péché que vous commettez, le
plus accablant, ce que vous refusiez de venir à
Jésus Christ, celui que Dieu a précisément envoyé
pour vous chercher et vous sauver. Vous savez quoi,
la mort de Jésus Christ satisfait si pleinement à la
justice de Dieu qu’il prend plaisir à pardonner aux
pécheurs au nom de Jésus. Et pourtant jusqu’à ce
jour vous avez repoussé ce Jésus. Ah, si vous
pouviez mesurer ce que représente le péché de
rejeter Jésus Christ, de bafouer son sang et de
continuer votre course vers l’enfer, tout en
déclarant : « Je ne veux pas de Jésus comme sauveur
! » ‘Si un homme ne naît de nouveau il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu.’ C’est ce que Jésus
a répété trois fois de suite le même soir à
Nicodème, le Docteur de la loi. (Cher lecteur êtes
vous né de nouveau ? avez-vous vaincu un changement
de vie ? Quand vous venez à Jésus vous naissez de
nouveau. Si quelqu’un est en Christ, il est une
nouvelle créature, les choses anciennes sont
passées, voici toutes choses sont de venues
nouvelles. Voulez vous faire cette expérience qui
vient de Dieu ? Faites simplement cette prière en
invitant Jésus dans votre cœur: Seigneur Jésus,
je
t’ouvre aujourd’hui mon cœur. Je reconnais que je
suis un pécheur et que toi seul peux me sauver de
mes péchés. Viens dans mon cœur, pardonne mes péchés
et fait de moi un enfant de Dieu. Merci de m’avoir
sauvé aujourd’hui au nom de Jésus. Amen ! A tous
ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom
elle a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu.
Si vous avez fait sincèrement la prière ci-dessus,
croyez moi vous êtes désormais un enfant de Dieu.
Rejoignez une église proche de vous où vous
apprendrez à connaître d’avantage la voie de Dieu.».
Que Dieu vous bénisse ! Amen !
Christ peut
vous sauver, mais seulement si vous le voulez est la
notion pernicieuses et universelle des imposteurs et
déformateurs évangéliques. Les paroles
«accepte-le» dans cet enseignement tordu de la
vérité, témoignent fortement de l'hérésie de
l'évangile du libre-choix utilisé par la rapace
évangélique pour jouer sur les émotions de gens
crédules et ignorants qui gobent tout sauf la
vérité. Au lieu de donner du pain aux enfants, ils
leur donnent des serpents (Lc. 11:11). Ainsi les
paroles du Seigneur Jésus sont pleinement justifiées.
On y trouve aussi la manipulation de la prière du
salut par laquelle les gens sont séduits à penser
qu'ils sont «des enfants de Dieu» en la récitant,
lorsqu'elle en fait plutôt des enfants du diable et
assure leur perdition éternelle. Oui vraiment les
évangéliques sont des nouvelles créatures, des
créatures infernales qui étaient désignés pour
apparaître à la fin des temps.
Version
évangélique de la résurrection de Lazare
Faisons un
parallèle de l'enseignement capricieux des
évangéliques que nous venons de voir, avec l'histoire de la résurrection de
Lazare dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean. La
résurrection de Lazare est l'exemple parfait du
salut, le style de sa présentation nous l'indique
clairement et d'une façon tellement simple qu'un
enfant peut la comprendre. Comme Lazare était mort, nous sommes tous
morts dans nos péchés (Éph. 2:1,2). Étant mort
depuis quatre jour, son corps étant dans un état de
décomposition, il est évident que Lazare n'avait
aucun choix, aucun désir, aucune émotion, mais le
Seigneur Jésus le rappela à la vie en le recréant
par sa Parole toute-puissante, puis lui commanda de
venir à Lui pour être délié des bandes de la mort.
Maintenant plaçons ce scénario dans le contexte de
l'enseignement des évangéliques dans une petite
parodie: «Jésus dit à Marthe, la sœur de Lazare,
ton frère ressuscitera, mais seulement s'il le veut.
Je suis la résurrection et la vie, tous ceux qui
sont morts ressusciteront si seulement ils le
veulent, car il faut désirer revenir à la vie
autrement je ne peux rien faire, car je ne peux
imposer ma puissance, les gens sont libres de
décider par eux-mêmes s'ils veulent la vie ou la
mort. Et Marthe lui répondit: Oui Seigneur, tu as
raison, tu as donné le libre-choix à tous les hommes
et nous sommes maîtres de notre destin. Alors Jésus
dit: Enlevez la pierre devant la tombe et vous
verrez la gloire de Dieu. Alors il s'écria d'une
voix forte: Lazare, ouvre ton cœur et s.v.p. reviens
à la vie afin que je ne puisse avoir honte devant
les hommes de mon impuissance contre ta volonté
souveraine. Alors le mort décida de se réveiller par
lui-même et
prit une décision personnelle d'accepter
l'invitation de Jésus à sortir de la tombe. Puis il
se dit: Quelle est cette puanteur qui remonte au
nez, ah mais c'est l'odeur de mes entrailles
décomposées. Ouf, j'ai besoin de m'immerger dans un
bon bain et de me laver de cette corruption. Je ne
veut pas avoir la réputation du mort puant qui
revint à la vie lorsque j'ai ouvert mon cœur à Jésus
et que je lui donna la permission de me ressusciter.
Puis il sortit de la tombe vers Jésus et ses sœurs
qui l'attendaient avec impatience, et la foule qui
s'y trouvait fut fort étonnée. Mais il s'enfargea
sur un caillou et tomba la face par terre et perdit
le bout de son nez pour lui rappeler l'odeur de sa
corruption et depuis il obtint la réputation du mort
sans nez, car il était facilement reconnu des hommes
à cause de cela. Alors, après qu'il
fut délié des bandes qui entouraient son corps comme
une momie égyptienne, ses sœurs le réprimandaient fortement en
lui disant: Pourquoi as-tu pris tellement de temps à
prendre la décision de revenir à la vie, on
commençait à s'inquiéter à ton sujet. Et Jésus leur
dit: Vous vous inquiétées pour peu de chose, ne vous
ai-je pas dit que vous verriez la gloire de Dieu.
Lazare est ressuscité parce qu'il a prit a décision
personnelle de revenir à la vie. Il faut respecter
et admirer son libre choix. Et Lazare dit à ses
sœurs: Préparez-moi un bon steak grillé avec
champignons, poivron et oignon sautés, puis du bon
homard thermidor et des crevettes dans du beurre à
l'ail , et de bon truffe, car j'ai une de ces faim
de mort, et trouvez-moi un excellent Brandy et un Bordeaux Gend-Cru
pour laver tout cela en l'honneur de Jésus qui
n'impose jamais sa volonté à personne, et il fut
fait selon ses désirs. Ils se rendirent donc tous à la maison et
ce fut la fête. Apparemment un des disciples lui
avait donné un bon joint de Pot et il aurait voulu
une bonne ligne de cocaïne avec cela, mais n'ayant
plus de nez pour la sniffer cela n'était pas trop
pratique. Et Lazare mangeait et buvait comme un
cochon et fini sa soirée la tête dans le bol de
toilette, car il l'avait décidé ainsi, il était le
maître de son destin et parfaitement responsable de ses
actions. Et le mort sans nez marcha parmi les hommes
en témoignage du libre-choix de l'homme corrompu.
Amen.» Telle est l'histoire de la
résurrection de Lazare d'après la version
évangélique.
Il n'y a
absolument aucun doute que la porte du salut des
évangéliques modernes est une porte qui mène à la
perdition. En réalité, le mouvement Évangélique est
du pur satanisme sous déguisement chrétien, et
plusieurs l'apprendront bon gré mal gré. Le
satanisme traditionnel et moderne n'est qu'une bouffonnerie ridicule
d'une philosophie chimérique, superstitieuse et
supposément mystique qui porte ses adeptes à suivre
les enseignements d'un Lucifer ou un Satan
imaginaire issu de la mythologie dite chrétienne.
Certains même vont commettre des atrocités au nom de
leur imagination maladive et détraquée de la
réalité. Or
le vrai satanisme est beaucoup plus subtile que
cela, il prend la forme d'un christianisme dénaturé
qui met l'accent sur la dignité humaine et qui
valorise ses efforts au niveau d'une spiritualité
charnelle qui donne l'apparence du réel. Cette
définition s'applique clairement au mouvement
évangélique moderne. le faux peuple de Dieu et
l'ennemi acharné de la vérité. Tout comme l'apôtre
Paul considérait que les Juifs (les Judéens) étaient
les ennemis de tous les hommes (1 Thes. 2:14,15), il
en est de même pour les évangéliques modernes, et
cela est indéniable pour ceux qui ont des yeux pour
voir, tandis que le reste périront misérablement
dans les délires de leurs illusions d'être
chrétiens.
JÉSUS EST
LA PORTE DE LA RÉVÉLATION
Comme nous
l'avons dit plus haut, Jésus était le Maître des
métaphores qu'il utilisait pour enseigner le peuple,
et les métaphores sur «la porte» qu'il a utilisé
sont nombreuses. Or il importe de réaliser
premièrement que «Le livre de l'Apocalypse» que nous
avons dans nos traductions et versions française de
la Bible, est littéralement selon l'original «Le
livre de la Révélation de Jésus-Christ». Il n'est
pas «le livre de la révélation des évangéliques»,
autant qu'ils souhaiteraient qu'il le soit dans leur
esprit tordu d'imposteurs et de déformateurs de la
vérité avec leur millénium fantaisiste d'un Royaume
sur la terre. Le livre de la Révélation de
Jésus-Christ est le seul livre dans toute la Bible
qui porte une bénédiction spéciale pour ceux de ses
lecteurs qui gardent les choses qui sont écrites (Apoc.
1:3). C'est à pour ceux qui les maintiennent
soigneusement pour les observer ou les vérifier par
l'Esprit de Christ qui habite en eux pour leur en
donner la connaissance. Voici le contexte immédiat:
1
Révélation de JÉSUS
LE MESSIE, notre ESPRIT DES VIVANTS,
qu'il a donné et qu'il fait
connaître par l'envoi de son
messager, Jean son esclave, pour
montrer à ses dépendants les choses
qui doivent arriver bientôt;
2
Lequel a rapporté la
Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, et
le témoignage de Jésus-Christ, et
tout ce qu'il a vu.
3
Heureux celui qui
lit, et ceux qui écoutent les
paroles de cette prophétie, et qui
gardent les choses qui y sont
écrites; car le temps est proche.
Ap. 22. 7; Ap. 22. 10;
4
Jean, aux sept
Églises qui sont en Asie. La grâce
et la paix vous soient données de la
part de celui QUI EST, et QUI ÉTAIT,
et QUI SERA, et de la part des sept
esprits qui sont devant son trône;
Ex. 3. 14;
Ap. 1. 8; Ap. 4. 8; Ap. 11. 17; Ap.
16. 5;
5
C'est à dire de la
part de Jésus-Christ, le fidèle
témoin, le premier-né d'entre les
morts, et le Prince des rois de la
terre.
És. 55. 4;
Ac. 20. 28; 1 Co. 15. 20; Col. 1.
18; Hé. 9. 12; Hé. 9. 14; 1 Pi. 1.
19; 1 Jn. 1. 7; Ap. 3. 14; Ap. 5. 9;
6
À celui qui s'est
résigné pour nous et qui nous a
lavés de nos péchés par son sang, et
qui nous a faits rois et
sacrificateurs de L’ESPRIT DES
VIVANTS, c'est à dire envers
lui-même qui est Père; à lui soient
la gloire et la domination aux
siècles des siècles! Amen.
Ro. 12. 1;
1 Pi. 2. 5; 1 Pi. 2. 9; Ap. 5. 10;
7
Voici, il vient sur
les nuées, et tout œil le verra,
ceux même qui l'ont percé; et toutes
les tribus de la terre se frapperont
la poitrine devant lui.
Oui, Amen.
Da. 7. 13;
Za. 12. 10; Mt. 24. 30; Mt. 25. 31;
Jn. 19. 37; Ac. 1. 11; 1 Th. 1. 10;
2 Th. 1.
10; Jud. 1. 14;
8
JE SUIS l'Alpha et
l'Oméga, le commencement et la fin,
dit L’ADMIRABLE Jésus, celui QUI
EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le
Tout-Puissant.
És. 41. 4;
És. 44. 6; Ap. 21. 6; Ap. 22. 13;
|
L'interprétation spirituelle
La
connaissance de la révélation de Jésus-Christ
est spirituelle et demande une interprétation
spirituelle pour être comprise. Son dévoilement
doit venir de l'Esprit de Christ qui habite le
cœur de ses élus et non de l'intellect humain
qui se fourvoie constamment dans ses faux
raisonnements dans une tentative futile de
glorifier sa chair. Nous en avons vu quelques
exemples dans le chapitre précédent avec les
falsifications évangéliques notoires sur
l'interprétation qui concerne la métaphore de
«la porte» dans Apoc. 3:20. Dans ce passage
particulier, il ne s'agit pas de la porte du
cœur pour obtenir le salut, mais de la porte de
la révélation de la personne de Jésus-Christ que
certains chrétiens fidèles de l'Église de
Laodicée reçoivent dans un but de correction
afin de participer à sa gloire éternelle.
Ils
avaient déjà reçu la grâce du salut mais ils
avaient de besoin de quelques redressements, car
la majorité des gens dans cette église étaient
des réprouvés orgueilleux et idolâtres, et leur
entendement avait été pollué par leurs fausses
notions. Il était nécessaire que le Seigneur
Jésus leur ouvre les yeux afin qu'ils soient
revêtus de sa justice et que leur perception de
la vérité soit éclairée à propos de ses épreuves
très réelles qu'il traversa dans son sacrifice
sur la croix (Apoc. 3:18).. A cette période il
se propageait dans le christianisme primitif une
hérésie dangereuse nommée «le Docétisme» dont
l'enseignement est que le sacrifice de Christ
sur la croix n'est qu'une illusion et
l'Église de Laodicée en avait été fortement teintée
à tous les niveaux. Du au
fait que cette doctrine insidieuse est très peu
connue de nos jours, le résultat est que les
gens arrivent à des fausses conclusions par
rapport à l'Église de Laodicée, s'imaginant de
voir une église avec seulement quelques
problèmes facilement rectifiés. Vraiment ces
paroles du Seigneur sont véridiques: «Mon peuple
péri par manque de connaissance» (Os. 4:6). Il est donc
nécessaire d'être bien informé sur ce sujet
mystérieux qui a fait tant de ravages aux
premiers siècles, afin d'éviter que la situation
se reproduise et devienne de nouveau et devienne une
contagion générale. Du temps qu'elle est
limitée seulement à quelques imbéciles qui la
supportent, elle n'est pas dangereuse au point
de tout bouleversé, néanmoins il faut être
prudent.
L'INFLUENCE DU DOCÉTISME PRIMITIF
Le
docétisme (du grec dokein, paraître)
désigne un ensemble de tendances christologiques
du début du christianisme, relevant du courant
christologique
sarx pour lequel le christ se faisant
«chair» ne signifie pas nécessairement qu'il
se fait « homme». Au terme d'une étape
métaphysique supplémentaire, il en résulte que,
selon eux, Jésus n'a pas de corps physique, à
l'instar d'un Esprit, et que, de ce fait, la
crucifixion est une illusion. En d'autres
termes, l'aspect humain du Christ est simple
illusion et n'a pas de réalité objective. Il
existe des débats parmi les chercheurs quant à
la réalité que recouvre le terme docétisme.
Le terme est le plus généralement employé par
les théologiens ou des chercheurs en se basant
sur l'étymologie du mot (grec dokein
«sembler, paraitre») pour définir des
conceptions christologiques qui affirment que la
souffrance de Jésus Christ n'était qu'une
illusion. Les hérésiologues des premiers siècles
apr. J.-C. appelaient quant à eux
docétistes ceux qui pensaient la divinité de
Jésus inconciliable avec une naissance
physique. Certains théologiens antiques ont
pu par ailleurs s'appeler eux-mêmes
docétistes alors qu'ils ne semblent pas
avoir souscrit à l'une ou l'autre de ces
doctrines. Enfin, il convient de signaler que
des théologiens d'aujourd'hui utilisent le terme
docétisme pour qualifier des
christologies actuelles qui manquent, à leurs
yeux, de fondement historique comme nous
trouvons souvent parmi les pentecôtistes et les
charismatiques. La confusion entre ces
différentes acceptions peut rendre l'usage du
mot problématique.
Le terme
« docétisme » apparaît pour la
première fois à la fin
IIe siècle
dans un écrit de Sérapion,
évêque d'Antioche dans une
condamnation de l'évangile de
Pierre. Il est aussi mentionné
par Clément d'Alexandrie sans
qu'ils n'expliquent davantage
leurs croyances.
Sans qu'on sache précisément
s'il s'agissait d'une secte
ou d'une doctrine, cette
croyance était en tout cas
communément attribuée aux
gnostiques, qui associaient la
matière au mal, et qui pensaient
donc que Dieu ne se serait pas
incarné dans un corps matériel.
Cette pensée prend son origine
dans l'idée qu'une étincelle
divine est emprisonnée dans
notre corps matériel, et que le
corps matériel est donc en soi
un obstacle qui empêche l'homme
de se rendre compte de son
origine divine. L'humanité est
en fait assoupie. Cela peut être
également expliqué comme ceci -
le corps humain est temporaire,
l'esprit est éternel - donc le
corps de Jésus était une
illusion et sa crucifixion
également, de la même façon
qu'un bouddhiste parle de
l'illusion: l'illusion est tout
ce qui est temporaire, pas tout
ce qui est réel. Même ainsi,
dire que le corps humain est
temporaire a tendance à
contredire la croyance en la
résurrection des morts et en la
bonté de la matière créée, et
est en opposition avec
l'orthodoxie constituée
postérieurement.
Il faut toutefois souligner que
le terme gnostique
recouvre lui-même des réalités
christologiques parfois fort
différentes et
les
apologètes chrétiens des
premiers siècles nomment
«gnose» tout ce qui n'est pas
issu des écoles d'Alexandrie où
Origène composa la célèbre
Septante vers l'an 225 dans la
cinquième colonne de son
Hexaples ou Bible à six
colonnes; et particulièrement à Antioche
qui était l'endroit où les
manuscrits originaux Grec du
Nouveau Testament étaient
préservés avant qu'ils furent
traduits en Araméen vers l'an
150 dans la Peshita Syriaque
originale, et en Vieux Latin
vers l'an 157 dans la Vestus
Itala par l'Église Italique du
Nord de l'Italie.
Le docétisme
peut être
rapproché du
dualisme,
doctrine
philosophique
qui envisageant la
matière
comme un simple
support, un
élément
inférieur à l'esprit,
idée propagée
par le
moyen puis
le
néo-platonisme
dont les notions
contribuèrent à
l'élaboration du
dogme de la
trinité
ontologique
babylonienne des
théoriciens de
l'époque.
Tandis que
certains
passages de
Paul de Tarse
et des
épîtres de Jean
évoquent
l'existence d'un
certain
docétisme,
celui-ci fut
l'objet de
nombreux débats
à partir de la
fin du
Ier siècle.
Dans les
mouvances
docètes, on peut
distinguer un
docétisme
«modéré» qui
parfois envisage
l'incarnation
mais non les
souffrances du
Christ. Ces docètes
affirmaient
notamment qu'un
des disciples se
serait substitué
à son maître sur
la croix. Parmi
les « modérés »,
certains
attribuaient un
corps éthéré et
céleste au
Christ, mais
apportaient
différentes
réponses à la
question de
savoir dans
quelle mesure le
corps de Jésus
participait aux
actions réelles
et souffrances
de ce dernier.
Un courant plus
radical
considérait lui
que le Christ ne
relevait
nullement de la
matière et que
ses actions et
ses souffrances
n'étaient
qu'apparences,
récusant la
crucifixion
et l'ascension.
Ainsi nous comprenons mieux les
enjeux qui se déroulèrent dans
l'Église de Laodicée primitive
et la métaphore de «la porte»
devient plus claire dans notre
esprit. Que Jésus frappe à la
porte signifie simplement qu'il
appelait à Lui ceux qui, dans
l'église de Laodicée avaient
demeurer fidèles au principe de
ses souffrances réelles sur la
croix afin qu'ils entrent par la
porte étroite de cette
révélation dans la vie éternelle
d'une gloire sans fin.
Comprenons aussi que son appel
est irrésistible envers ses élus
et qu'ils n'ont aucun choix que
de venir à Lui. Qu'ils sont
sommés à ouvrir la porte indique
clairement que c'est un
commandement qu'ils ne peuvent
résister et qu'ils sont attirés
par l'Esprit de Dieu à franchir
l'entrée dans une vie basée sur
la vérité et non sur la
duplicité des prétentions du
docétisme pour qui le sacrifice
de la croix n'était qu'une
illusion. Faire de Apoc. 3:20
une formule pour le salut qui
demande à une personne d'ouvrir
la porte de son cœur pour
laisser entrer Christ, par une
décision personnelle de croire
et de l'accepter comme Sauveur,
est une abomination sérieuse et
un blasphème hautain contre
l'Esprit de vérité. Seulement un
esprit tordu et un cœur
désespérément malin peut
concevoir une telle
interprétation malicieuse qui
porte à la perdition. Il n'est
pas écrit qu'il s'agit de «la
porte du cœur» comme le
prétendent les évangéliques, le
mot «cœur» ne se trouve même pas
dans ce texte, ce n'est qu'une
pure invention conçue par les
déformateurs de la vérité dans
le but de soutenir leur fausse
doctrine du libre-choix. Une
telle notion pousse les gens à
agir, à faire quelque chose par
leurs propres moyens afin d'en
tirer quelque gloire, ou
d'obtenir la satisfaction
d'avoir pris une bonne décision
qui favorise une situation
requise pour produire un
résultat voulu. Tout dans cela
est axé sur l'égo, le moi, les
efforts de la volonté de faire
un choix que les gens
s'imaginent libre de faire,
négligent complètement le fait
que la volonté de l'homme est
esclave du péché et de la chair
et que toutes ses efforts sont
complètement futiles et ne
peuvent produire rien de bien au
niveau spirituel. Nous sommes
sauvé par la grâce de Christ et
non par les œuvres de notre
volonté de créature déchue, nos
choix ou nos décisions n'y
peuvent absolument rien. Un mort
ne peut revenir à la vie par
lui-même et nous sommes tous
morts dans nos péchés (Éph.
2:2,5). Se dire d'avoir la
capacité de prendre un choix ou
décision personnelle de croire
en Christ est de dire que le
péché n'existe pas et que la
nature humaine n'est pas
corrompue, et conséquemment que
le sacrifice de la croix ne vaut
absolument rien puisque
son sacrifice était pour expier
les péchés de son peuple.
S'il n'y a pas de péché il n'y a
pas non plus d'expiation et
Christ serait un faux Messie.
Les évangéliques ne réalisent
pas la profondeur infernale de
leurs actions et qu'il y a de
sérieuses conséquences à payer
pour une telle déformation de la
vérité qui met l'emphase sur les
efforts d'une volonté charnelle
et corrompue, et cela d'une
façon subtile pour séduire les
gens et remplir les bancs de
leurs sectes particulières, sans
mentionner les poches de
l'escroc qui se dit leur
pasteur. C'est exactement cela
qui se produisit dans l'Église
de Laodicée et c'est pourquoi
elle a été vomie de la bouche du
Seigneur Jésus (Apoc. 3:16).
Le sens réel de la métaphore
Dans le livre
de l'Apocalypse ou «Livre de la
Révélation de Jésus-Christ»
concernant la métaphore de «la
porte» dans Apoc. 3:20, certains
termes attirent notre attention.
Ces mots détiennent un sens
symbolique qui communiquent un
enseignement profond sur les
merveilles de la grâce
souveraine de l'Esprit des
vivants. Il importe donc de les
passer à l'analyse pour en
définir le sens et comprendre
l'enseignement donné dans son
exactitude.
Il nous est dit que le Seigneur
Jésus «frappe» à la porte. Or le
mot «frapper» ou «krouo» dans le
Grec porte ici dans ce contexte
le sens de «d'éprouver,
d'étonner, d'éblouir, d'attirer,
de bouleverser (une notion, un
principe, une idée, une façon de
penser ou de raisonner), de
faire connaître (la vérité), de
témoigner, et de marquer (la
voie à prendre). Il faut se
garder du sens littéral de
l'image que ce font la majorité
des gens à ce propos, car
évidemment il ne peut
s'appliquer ici et nul part
ailleurs dans tout le «Livre de
la Révélation de Jésus-Christ».
En d'autres mots il n'y a pas de
porte sur laquelle Jésus frappe
littéralement, tout comme il n'y
a pas de dragons à sept têtes
qui volent dans notre ciel (Apoc.
12:2). Dans le contexte de
l'influence du Docétisme que
subissait l'Église de Laodicée,
la révélation du Seigneur Jésus
à certains d'entre eux à propos
de ses souffrances réelle sur la
croix les bouleversait et les
étonnait en même temps, la
réalité du sacrifice de la croix
éprouvait leur conscience et
rectifia leurs pensées. Ce
témoignage de la vérité les
dirigea vers la bonne voie à
prendre et ils en furent
éblouis. Telle est la
signification de la métaphore
que Jésus frappa à la porte.
Concernant le mot «porte» ou «thura»
dans le Grec, il signifie
«entrée, passage» dans le sens
«d'entrer dans une différente
compréhension, de voir ou de
percevoir la vérité sur un sujet
donné». Ce terme nous indique
que certains des fidèles de
l'Église de Laodicée furent
donnés d'entrer dans une
différente compréhension du
sacrifice de la croix, qui était
considéré comme étant une
illusion par la majorité dans
cette Église qui était la mère
des réprouvés.
Dans l'expression «ouvrir la
porte», le mot «ouvrir» ou «anoigo»
dans le Grec signifie «se
manifester pour, faire voir»
dans le sens de «favoriser
l'apparition ou la diffusion de
quelque chose ou de quelqu'un».
Cela nous indique que ceux qui
furent favorisés pour recevoir
la révélation de la vérité lui
donnèrent leur plein
consentement et procédèrent à la
diffuser dans l'église et parmi
le peuple qui était indifférent
ou «tiède» à son égard.
Tout dans cette métaphore se
rapporte aux souffrances réels
de Christ sur la croix. Nous
sommes loin ici de la fausse
interprétation des Laodiciens
Évangéliques modernes qui s'en
prennent au sacrifice de la
croix par leur hérésie du
libre-choix qui fait de Christ
un faux Messie. Nous savons que
la majorité n'en sont pas
conscient, mais cela ne change
rien de cette erreur magistrale
qui les porte à la perdition. Le
manque de connaissance n'est pas
une excuse pour éviter le
châtiment, ils doivent
reconsidérer leur position et
changer de voie, mais cela
demeure impossible s'ils ne
reçoivent pas l'appel de Christ
et la révélation de la vérité qu'il accorde à
ses élus seuls.
L'ÉGLISE AU TEMPS DES PREMIERS
DISCIPLES
Avant d'entrer dans la
description des sept périodes successives de la chrétienté, il
importe de s'informer avant de ce qu'est réellement l'Église de
Jésus-Christ et de son développement historique. Le manque de
compréhension sur la signification réelle du mot «Église» est
responsable à lui seul d'avoir engendré mille et une hérésies. La
difficulté apparaît lorsque nous demandons: «Y a-t-il une Église qui
est vraie, et si oui laquelle – ou bien aucune ?» Les documents
écrits sur ce sujet à travers l'histoire du christianisme sont
tellement nombreux qu'on ne peut presque plus les compter. Tous
néanmoins ont manqué le but et ont contribués plutôt à obscurcir le
sujet au point que la vraie Église de Jésus-Christ n'est presque
plus reconnaissable. Le problème est que le mot «Église» a
constamment été interprété comme signifiant «une institution ou
organisation humaine avec une structure cultuelle bien établie qui
détient un pouvoir central avec ses ministres, ses rituels, ses
traditions, ses doctrines, ses fêtes, ses bâtiments, et ses versions
et traductions particulières de la Bible qui supportent leurs points
de vue. Le tout pour donner une apparence légitime à l'illusion d'un
culte spirituelle qui approche ses membres de Dieu et qui donne
l'impression d'un sentiment de bien-être. Certains imposteurs et
déformateurs de la vérité ont même donné le sens de «assemblée» au
mot «Église» lorsqu'il ne porte pas cette signification. Un autre
problème est que les gens supposément chrétiens imposent la notion
moderne de l'Église à celle de l'Église qui existait au temps des
premiers disciples. Mais une telle approche est impossible, on ne
peut comprendre l'Église des premiers siècles avec la pensée moderne
sur le sujet. La conception moderne de l'Église est une vraie
abomination infernale qui amène des multitudes innombrable à la
perdition éternelle. Il nous faut donc aller à la source même du mot
«Église» tel qu'il est décrit dans le Grec original pour en obtenir
le sens réel, ce qui va nous donner de comprendre toutes les
implications du terme dans les différents contextes historiques.
Ainsi nous serons plus en mesure pour analyser les déviations
regrettables qui en ont été faites à travers l'histoire du
christianisme.
Le mot «église» provient du
Grec «ekklesia», un mot composé de «ek» et de «klésis» qui signifie
littéralement «appelé hors-de». Il est donc clair que l'Église est
«un appel» du Seigneur Jésus, une convocation ou sommation qui
procède de la révélation de l'Esprit de Dieu (Mat. 16:17). L'Église
n'est donc pas une institution ou organisation et encore moins une
assemblée comme prétendent tous les déformateurs de la vérité à
travers toute l'histoire du christianisme. Elle est «un appel» de la
révélation du Seigneur Jésus accordée à ses élus seuls. Ce fait est
véritable et indéniable. Seulement un esprit tordu et malicieux peut
en contredire le sens. Maintenant que signifie que les élus sont
appelé à «sortir hors-de» si ce n'est de sortir vers Christ dans son
sacrifice sur la croix, ce qui est indiqué par le contexte dans Mat,
16:21è. Il s'agit donc d'un appel à renaître dans une nouvelle vie
dans laquelle nous sommes identifiés avec Christ dans sa mort et sa
résurrection (Rom. 6:3-5). Ainsi, clairement, l'Église est une
«Convocation à Renaître», il s'agit d'un appel qui s'adresse à tous
ceux d'entre les hommes qui sont ☺«convoqués à renaître» par la
puissance de la Sainte Présence de Christ qui vient habiter le cœur
de ses élus depuis son retour spirituel au jour de la Pentecôte.
L'Église est donc un état d'être de la grâce souveraine engendré en
nous qui nous sépare du monde et de sa corruption, en nous délivrant
de la puissance de la condamnation du péché issue de la loi morale
que nous retrouvons dans le Décalogue.
Les
premières communautés chrétiennes
En ce sens très réel, le
terme «Église» se rapporte aux communautés chrétiennes au temps des
premiers disciples. Précisons qu'une communauté est «l'état ou
caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes, un groupe
d'habitants d'une région particulière travaillent pour le bien-être
de tous et chacun dans un partage émancipé dont le but est la survie
et le soin des membres qui la compose. A ce temps il s'agissait de
bourgades ou de petits villages dans lesquels chaque habitant
travaillait pour le maintient et la survie de la communauté.
Certains œuvraient à l'élevage du bétail ou de troupeaux de moutons,
d'autres à la plantation de fruits et de légumes, d'autres à la
menuiserie, et d'autres au tissage de vêtements. Tout était partagé
librement, quoique dans certains cas on échangeait un produit pour
un autre, mais personne ne manquait jamais des biens nécessaire à la
survie, et souvent dans des cas de conflits externes ou de guerres,
tous combattaient ensemble comme un seul homme. C'est dans ce genre
de contexte que les premiers disciples annonçaient l'Évangile et
ceux qui étaient appelé à renaître reçurent le message de la grâce
avec empressement. Des villages au complet se convertirent à Christ
formant les premières communautés chrétiennes. Il n'y avait pas
d'église ou d'assemblée dans le sens moderne du terme. Les gens
continuaient avec leur train de vie normale, sauf que maintenant ils
le faisait avec une novelle espérance et une paix intérieure qui
leur donnait l'assurance de la délivrance en Christ. Il était normal
pour les habitants de partager avec d'autres au milieu de leur
travail et de leur occupation de tous les jours, des merveilles de
la grâce de Christ, et ils attendaient avec anticipation et avec
joie la prochaine visite d'un disciple ou d'un apôtre pour recevoir
des nouvelles de leurs frères et de leurs sœurs dans la foi qu'ils
chérissaient. Certes qu'il y avait des discussions et des partages
autour de feux de camp ou dans les foyers, cela était très normal
dans un tel contexte, mais en aucune façon s'agissait-il de ce qu'on
nomme dans le sens moderne des églises assemblées de maison.
Évidemment qu'il y avait des gens plus mature dans la foi que
d'autres, mais personne ne cherchait à dominer sur l'autre, tous
étaient d'une même joie et d'une même foi. Il était de même aussi
dans les grandes villes comme Jérusalem et Antioche avec quelques
exceptions, à savoir la présences d'apôtres et d'anciens, ces
derniers avaient été désignés pour veiller sur le troupeau à cause
de la corruption qui se trouvait dans ces endroits de commerces et
d'idolâtries de toutes sortes. La corruption ne tarda point à
pénétrer les petites communautés et les apôtres durent y envoyer des
représentants pour former et établir des anciens, mais malgré cela
le christianisme primitif subie une déchéance vertigineuse, surtout
après la mort du dernier apôtre, tout comme l'apôtre Paul les avait
avertis: «Car je sais qu'après mon départ, il
s'introduira parmi vous des loups ravissants, qui n'épargneront
point le troupeau.» (Ac. 20:29). On se retrouve ainsi
peu de temps dans la période du Judéo-Christianisme avec ses
nombreuses sectes, fausses doctrines et perversions comme celle du
Docétisme que nous avons vu plus haut et de plusieurs autres
hérésies ou «choix de croire» dans une notion particulère qui
déforme la vérité scripturaire, engendrant différents niveaux
d'interprétations.
Depuis la mort des
apôtres, la plus grande confusion a existé aux niveaux
historique, théologique, et philosophique, par rapport à l'Église.
Toutes les communautés et groupes de croyants dans les villes et
nations de l'époque, parvinrent à différentes significations et
applications du mot «Église» du à leurs interprétations
particulières. Graduellement le concept de l'Église prit la forme
d'une organisation pour former un christianisme contrefait.. Un grand nombre de prétendues églises surgirent
partout dans l'empire romain et des conflits de tous genres se
manifestèrent et bouleversèrent l'ordre social et politique,
tellement qu'il a fallu des interventions militaires pour rétablir
l'ordre et cela à maintes reprises. Les chefs ou dirigeants des
différentes sectes dites chrétiennes s'attribuèrent le nom d'évêques
et combattirent entre eux-mêmes pour avoir la domination et
l'autorité sur les autres. Ignace d’Antioche (35 - 107) fut le
premier à donner au mot «Église» le sens d'universelle, c'est à dire
«catholique», notion qui fut reprise par l'église qui était situé à
Rome et qui se réclamait aussi la domination et l'autorité sur
toutes les autres, ce qu'elle obtint seulement en l'an 325 au
Concile de Nicée sous l'empereur Constantin. Le christianisme avait
sombré dans la défaillance et son sens réel était devenu obscur.
Néanmoins quelques petites communautés qui s'étaient réfugiés dans
les déserts et les montagnes en préservèrent la signification
originale, car pour elles l'appel à renaître était une notion
vivante dans leur train de vie de tous les jours. Nous en trouvons
un exemple dans les communautés vaudoises des Alpes. Les vaudois, au
début, n'étaient pas une église dans le sens moderne du terme, mais
un peuple qui vivait sa foi dans tous les aspects de leur vie. C'est
la raison pour laquelle d'ailleurs ils ont été persécutés et
massacrés par les papistes sous l'ordre de l'Antichrist qui siège à
Rome. Figurativement l'Église Vaudoise, classée comme une Église
Marginale, correspond à l'Église de Philadelphie dans Apoc. 3:7,
c'est à dire «l'Église de l'amour fraternel». Le vrai christianisme
a été préservé dans de telles communautés isolées pour plusieurs
générations, non seulement dans les Alpes, mais aussi en Irlande, en
Écosse, en Grande-Bretagne, en France, en Suisse, en Italie, partout
où l'Évangile de la grâce souveraine avait pénétré avant la monté en
pouvoir de la papauté.
LES SEPT PÉRIODES SUCCESSIVES DU
CHRISTIANISME
Si le Seigneur, juste avant de confier à Jean les messages
destinés aux sept églises (aux sept convocations à renaître), parle du mystère des sept étoiles et
des sept lampes d’or (Apoc. 1:20).Le numéro 7 est très utilisé dans
«le Livre de la Révélation de Jésus-Christ», il signifie
figurativement «la plénitude, l'épanouissement, le contentement,
l'exubérance, l'intégralité, la totalité, la maturité, et la
satisfaction»; trois fois 7 ou 777 indique «la perfection
l'achèvement, l'excellence, la sainteté, la sublimité, la
souveraineté, et la transcendance». Cela nous donne une indication
claire du fait que ces lettres ont une portée qui dépasse leur
application historique, actuelle au moment où elles ont été écrites.
Car dans l’application directe aux églises ou «totalité» des
«convoqués à renaître» qui existaient alors,
il n’y a rien de mystérieux. En fait, ces lettres ne nous offrent
pas seulement un aperçu très instructif de l’état dans lequel
étaient alors les diverses «intégralités des convoqués à renaître»
ou églises d’Asie (la province romaine
d’Asie), mais elles qui nous donnent une description prophétique de
l’état de toute la chrétienté en sept périodes
successives — se recouvrant d’ailleurs en court résumé.
1 - Aperçu des sept lettres
La lettre à Éphèse (2:2-7)
se rapporte à la forme du christianisme de l'Église primitive vers la fin du 1ie siècle.
Certains nomment Éphèse «la ville du plaisir», ce qui nous donne une
image de l’Église — ou convoqués à renaître — à l’époque du dernier des apôtres
et dans les années qui ont suivi son départ, jusqu’en l’an 167. Les
points positifs sont la séparation du mal et le maintien de l’ordre
divin. Le point négatif, c’est l’abandon du premier amour, de la
fraîcheur des affections les meilleures pour le Seigneur Jésus. En
d'autres mots «ils n'étaient plus résigné à la vérité, l'attrait des
plaisirs de la chair avait éteint l'étincelle dans la grande
majorité. Le fait que des gens reçoivent l'appel du Seigneur ou sont
convoqués à renaître, ne signifie pas pour autant qu'ils ont reçu la
grâce du salut et sont sauvé, car «il y a
beaucoup d'appelés mais peu d'élus» (Mat. 22:14). Ils n'ont
pas été désignés de toute éternité pour recevoir cette grâce. C'est
le cas général dans toutes les églises et dans tous les temps. Ceux
qui ne sont pas élus reçoivent seulement l'appel extérieur, il ne
pénètre pas dans leur cœur et conscience. Ils sont des réprouvés qui
ont seulement l'apparence de la vérité, c'est à dire des faux frères
ou faux chrétiens, et Dieu sait que ces nids de vermines sont
nombreux. De là provient toutes les fausses doctrines et perversions
de la vérité qui est déformée à leur guise pour plaire à leurs
convenances extérieures de la forme de christianisme qu'ils
chérissent.
La lettre à Smyrne (2:8-11)
se rapporte à la forme du christianisme de l'Église des Martyrs et nous donne le tableau de l’Église
souffrante. C’est la période dans laquelle les chrétiens ont été
persécutés, torturés atrocement et massacrés sans pitié, leur sang a
coulé par la main des Romains et par après par les
Papistes qui prirent la relève; elle s’étend de 167 à
313. Les forces de l'ennemi, c'est à dire les Juifs (Apoc. 2:9; Rom.
2:28,29; 1 Thes. 2:15)) dans l'empire romain, nommés figurativement Satan,
terme qui signifie l'adversaire ou l'ennemi, a essayé d’éradiquer les
convoqués à renaître de cette période
en utilisant la diffamation auprès des autorité, ce qui engendra une persécution
jusqu’à la mort. Mais le sang des martyrs était, comme il l’a
toujours été, la semence de la vérité révélée en Jésus-Christ. À ces
convoqués à renaître le Seigneur
n’a aucun reproche à faire. Ce fut à ce temps que fut
rédigée la fameuse «Épître
des églises de Lyon et de Vienne aux églises d'Asie et de Phrygie»
qui est très peu connue dans le christianisme contrefait moderne. La
raison est que les imposteurs et réprouvés craignent de souffrir
pour la vérité, c'est pour cela qu'ils l'ont déformée. En plaisant au
plus grand nombre ils évitent ainsi les douleurs de la persécutions car
ils sont des lâches et des tièdes.
La lettre à Pergame (2:12-17)
se rapporte à la forme du christianisme de l'Église Constantinienne
ou Église Impériale Romaine qui fut l'embryon du Catholicisme, la
Grande Prostituée (Apoc. 17:1). Le mot «Pergame» vient du Grec «Pergamos»
et signifie «hauteur ou élévation» une cité de Mysie
Mineure, en Asie Mineure, le siège des dynasties des Attale et des
Eumène, célèbre pour son sanctuaire d'Asklepios (Esculape, dieu de
la médecine), et l'invention et la fabrication du parchemin (pergamena
en latin), qui tire son nom de cette ville. Eumène y créa une
bibliothèque royale célèbre, seconde après celle d'Alexandrie. Une
église chrétienne s'y trouvait, la 3ème des 7 Églises d'Asie. Le
terme provient de de «purgos» - une tour, une citadelle, une structure fortifiée s'élevant à une
certaine hauteur, pour repousser une attaque hostile ou permettre à
un veilleur ou sentinelle de voir dans toutes directions. Dans un
contexte figuratif d'une interprétation spirituelle, cela nous
indique que cette forme de christianisme impériale montait la garde
contre la vérité révélée en Jésus-Christ qui était considéré comme
ennemi de l'État Romain. Constantin était un homme intelligent et
astucieux, il fit cesser les
persécutions (en l’an 313) et et fit du christianisme comme religion
officielle de l'empire romain afin d'en prendre le contrôle.
Constantin était un adorateur du dieu Mithra ou Apollo et procéda à
y intégrer les principes pour fonder une nouvelle religion qui
plaisait à tous, paiens comme chrétiens. Jésus fut simplement ajouté
au panthéon des dieux romains, pour ainsi dire, l'Église se maria au
monde puis y intégra toutes ses perversions. Les coutumes, les
idolâtries et fêtes païennes devinrent des fêtes chrétiennes. Les
éléments chrétiens et païens se mélangèrent. De persécutée
elle devint persécutrice (Apoc. 13:5-10). Sa notion de «conversion
forcée» par laquelle elle massacra de nombreux peuples est encore
valide de nos jours (voir:
L'Holocauste du Vatican). Historiquement et figurativement, le
catholicisme est un monstre, un dragon à sept têtes.
La lettre à Thyatire
(2:18-29) se rapporte à la forme de christianisme de
Église du Moyen Âge
depuis l’an 600 environ
jusqu'au temps de la Réforme Protestante en l'an 1517. Cette période
de l'histoire est souvent appelé «l'âge des ténèbres» en raison de
l'ignorance des peuples et de leurs superstitions. Toutefois le Seigneur peut
reconnaître la résignation et la persévérance dans le service de
certains groupes de convoqués à renaître, mais Il doit blâmer
sévèrement la fornication spirituelle (le mélange avec le monde) et
l’idolâtrie. Pour la première fois aussi, un
résidu est distingué de la masse des chrétiens «les
autres qui sont à Thyatire» (v.24), en d'autres mots il y avait très
peu d'élus. Ce résidu seul est reconnu du
Seigneur. Dans sa position, ce groupe de fidèles croyants est
considéré par le Seigneur comme étant la vraie Église de ce
temps-là. Il y a là un principe divin, que l’Écriture applique dans
tous les temps, lorsque la masse est devenu infidèle, tout comme
nous voyons de nos jours.
La lettre à Sardes (3:1-6)
se rapporte à la forme du christianisme de l'Église Protestante
et Réformée. Plusieurs sont fiers de nos jours de s'identifier avec
la Réforme Protestante, ils ne réalisent pas que le Protestantisme
est l'enfant de la Grande Prostituée et de l'Antichrist qui siège à
Rome. La Réforme avait pour but d'épurer le catholicisme de ses
fausses doctrines et idolâtries, ce qui occasionna une scission dans
la prétendue église comme organisation dite chrétienne de l'époque
et donna naissance à l'Église Protestante dite Réformée. Il
s'agissait d'une réforme ecclésiastique et non de la foi chrétienne
en générale, quoique le Seigneur s'est servi de certains hommes pour
faire resurgir des points de foi essentiels comme «la Justification
par la Foi et la Double Prédestination. Cela ne signifie pas pour
autant que ces hommes étaient des chrétiens authentiques car ils ont
plié le genou devant la doctrine la plus abominable du catholicisme
romain, à savoir l'idole babylonienne du dogme de la trinité de
trois personnes en Dieu. Nous avons devant nous l’état du protestantisme
dans les temps qui ont suivi la Réforme, c’est-à-dire depuis la fin
du 16ème siècle environ. La caractéristique dominante de cette
période, c’est l’absence de vie spirituelle malgré le maintien des
vérités doctrinales. L'Église de sardes ou Église Protestante et
Réformée est une église morte et il est grand temps que les gens le
réalise. Cette église est composé de cadavres en état de
décomposition. Ici aussi les vrais croyants sont considérés
comme un résidu, les vrais élus qui se trouvent temporairement en
son sein et qui en sortiront sans tardé à l'appel du Seigneur Jésus.
Un corps vivant ne peut demeurer entre les morts, car la puanteur
doctrinale dans ces milieux est intolérable. Il n’y en a qu’un petit nombre, à Sardes, dont le
Seigneur peut reconnaître qu’ils ne se sont pas souillés avec le
mal et la perversion de la vérité. Ils montrent une vraie
résignation à la vérité au détriment de leur bien-être et même de
leur vie. Mais dans leur
ensemble, les chrétiens superficiels qui n'ont que l'apparence seront traités comme le monde.
Lors de son apparition finale en ce monde de ténèbres, le Seigneur viendra sur eux en jugement
comme un voleur dans la nuit et ils périront tous. Le Protestantisme
est divisé en différentes branches, dénominations ou sectes:
Réformés, Luthériens, Méthodistes, Amish, Baptistes, Darbystes,
Pentecôtistes et Évangéliques, ainsi que plusieurs autres nids de
vipères trop nombreux pour mentionner.
La lettre à Philadelphie (3:7-13)
se rapporte à la forme de christianisme qu'on nomme l'Église
Marginale du fait qu'elle est considérée en marge du christianisme
institutionnalisé, et dans ce sens elle est l'Église des hors-la-loi,
c'est à dire de ceux des convoqués à renaître qui demeurent purement
sur la grâce du sacrifice de la croix. Ils sont les rejetés ou «les
sans-église» du fait qu'ils refusent de reconnaître l'Église de
Christ comme une institution ou organisation. Il s'agit de ceux qui
sont libres comme le vent de l'Esprit (Jn. 3:8). Cette église
authentique est caractérisée par «l'amour des frères», non un amour
sentimental qui est purement charnel, mais une résignation dans une
relation sacrificielle entre l'un et l'autre de tous ceux qui sont
d'une même foi ou assurance en Jésus-Christ. Ils sont désignés aussi
sous le nom de «christophiliens» ou «amis de Christ» car Christ est
vraiment leur ami et leur frère. Elle a commencée au temps de
l'Église Italique (vers l'an 35) et des Vaudois et se poursuit
jusqu'à la fin des temps. Sa résignation pour la vérité est dès plus
remarquable et à cause de cela elle s'est fait de nombreux ennemis.
Elle est recouverte de la grâce de Dieu et se trouve de nos jours
dans le cœur de tous les vrais élus où Christ habite par sa Sainte
Présence. Désormais le Royaume de Dieu leur est réservé depuis avant
la fondation du monde (Mat. 25:34),
La lettre à Laodicée
(3:14-22) se rapporte à cette forme de christianisme de l'Église
dite Évangélique. Nous avons déjà parlé beaucoup de ce sujet au
début de ce document. L'Église de Laodicée est une église apostate
et réprouvée. Elle est caractérisée par les tièdes, les lâches et
les traîtres dans son milieu et par son indolence face à la vérité à
propos du sacrifice de Christ dont la signification a été déformée
subtilemnt. Elle est l'Église des derniers temps. Elle est
entièrement idolâtre et se prosterne devant ses idoles d'une
spiritualité mondaine: le libre-choix et l'intellect. Son emphase
est toujours sur «les droits du peuple» ce qui la pousse à valoriser
ses opinions plus que la vérité même. L’indifférence, l'apparence,
le matérialisme, le rationalisme et la satisfaction de soi-même est
ce qui importe pour elle. Sa profession est sans vie et elle sera
vomie de la bouche du Seigneur lors de sa dernière apparition en ce
monde.
Que celui qui a des oreilles
écoute ce que l’Esprit dit aux églises» (Apoc. 3:22).
A Christ seul soit la Gloire
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