LA MAJESTÉ DE L’ESPRIT DES VIVANTS
Par Jean leDuc Novembre 2020
LA BIENFAISANCE ET BEAUTÉ D’UN ROI
L’AUTORITÉ OU DIGNITÉ DE LA MAJESTÉ
LA PLEINE RÉALISATION DE LA MAJESTÉ
LA GLOIRE DE LA MAJESTÉ SUPRÊME
LA BIENFAISANCE ET BEAUTÉ D’UN ROI Au moyen-âge, un chevalier se présente devant son roi sur son trône, plie le genou puis baisse la tête, en lui disant: Majesté, soit clément envers les paysans, car une tempête torrentielle a détruit toutes leurs récoltes, et ils souffrent de famine et n’ont pas moyen de payer les impôts présentement. Il en advient même que plusieurs sont malades et d’autres sont morts à cause de cela. Et le roi, étant bon et sage, et entendant ces paroles fut touché de compassion, puis accorda la requête à son chevalier, et fit grâce aux paysans. Puis désirant alléger leur fardeau, il lui dit: Prend une troupe de chevaliers avec toi et allez à leur secours, et aidez-les à tout remettre en ordre, de crainte que mon peuple périsse. Puis amenez les meilleurs médecins du royaume pour les soigner. Prenez de ce qui est à moi, et donnez-leur gratuitement de tout ce qu’ils ont besoin. Puis le chevalier, plein d’émerveillement, fit ce que son roi lui commanda avec joie et reconnaissance pour sa magnificence. Les paysans s’en réjouirent grandement, et produisirent au triple lors de leurs prochaines récoltes, et tout le royaume de sa majesté bienveillante était dans l’admiration et l’allégresse, bénissant son roi, proclama sa grandeur et sa gloire dans toutes les nations de la terre.
Cette petite histoire, illustre avec simplicité, le principe de la majesté, au point qu’un enfant puisse le comprendre. Mais il est aussi vrai que la simplicité est d’une grande complexité pour plusieurs qui ont tendance à trop analyser les choses inutilement. Il est regrettable que de nos jours, la notion de majesté a presque disparue de la pensée moderne. Le principe de l’estime de soi en est la cause principale, puisque tous se veulent maîtres de leur destin, ils se font rois sur leur propre vie. Dans une telle situation, rare sont ceux qui vont s’abaisser devant un autre pour lui donner la reconnaissance qui lui revient, à moins qu’ils en obtiennent quelques avantages. Mais, contrairement à leur attitude égocentrique, la majesté demande un grand respect qui se nomme de la révérence. Ceci implique de l’humilité ou abaissement de l’être devant quelqu’un qui détient des qualités supérieures, ou une puissance souveraine qui a le pouvoir de la vie ou de la mort. Il importe de comprendre aussi que l’humilité est l’essence du renoncement en faveur d’un autre. La notion de majesté est basée sur toutes ces choses, et encore plus. La beauté d’un roi se trouve dans la bienséance de son renoncement envers son peuple; et la reconnaissance de son peuple est dans son renoncement révérencielle envers son roi. Ce principe est l’essence de l’existence d’une vie émancipée par la grâce du roi.
Le royaume d’un tel roi ne peut faire autrement que de resplendir de sa grandeur, de sa noblesse et de sa magnificence. Tous ses sujets l’estiment au plus haut point, tous obéissent avec joie aux directives de sa majesté, sans contrainte. Et tous prospèrent dans une abondance de richesses inestimables. Des peuples innombrables désirent y habiter, mais aucun ne peut franchir les frontières fortement gardées par les chevaliers de sa majesté, sans avoir été invité personnellement par le roi, qui détient l’autorité absolu sur son royaume. Seuls ceux qui ont été choisis d’avance peuvent entrer. Ceux qui ne le sont pas, sont jetés dehors où il y a des pleurs et des grincements de dents.
− Selon le Dictionnaire des Synonymes, Crisco, le mot majesté signifie: Caractère de grandeur qui impose le respect. Ce terme détient les synonymes suivants: «Beauté, dignité, éclat, empereur, excellence, gloire, grandeur, gravité, magnificence, noblesse, pompe, prestige, prince, richesse, roi, sire, solennité, somptuosité, souveraineté, splendeur, superbe.» Or la définition de tous ces termes représente les nombreuses caractéristiques de l’Esprit des vivants dans l’essence de son existence éternelle. Ils vont nous servir individuellement pour élaborer la Majesté de l’Esprit des vivants, dans la mesure qu’il nous l’accorde dans sa grâce merveilleuse, nous inspirant à rédiger son contenu.
L’expression «sa Majesté» est, chez les hommes de ce monde, un postulat honorifique, régie par les conventions diplomatiques pour se référer à un monarque (roi, reine, sultan, prince souverain, princesse souveraine, empereur ou impératrice). Il est utilisé de manière protocolaire. «Sa Majesté impériale» est parfois utilisé pour se référer aux empereurs et aux impératrices.
Mais le chrétien authentique n’est pas soumis à de telles règles, car il y a plus grand que tous ici, puisque nous parlons d’un attribut divin, céleste et éternel, qui s’applique au Roi des rois et Seigneur des seigneurs, à savoir JÉSUS, l’Esprit des vivants Tout-puissant et Admirable Souverain Suprême, la Majesté Sublime et Éternelle. Sa désignation de JE SUIS nous indique qu’il est incomparable et que SON NOM est au-dessus de tous les noms qui puissent exister dans le monde des hommes (Philippiens 2: 9-11). En d’autres mots, JÉSUS est LE NOM DE DIEU de toute éternité, et SA MAJESTÉ ne connaît aucune borne, elle est illimitée à l’infini. L’essence de son renoncement Sublime dans l’unité de son ensemble du Corps des élus, est inconcevable à l’imagination des hommes. Les merveilles de sa gloire sont insondables. La lumière éblouissante de sa Sainte Présence, remplie tout en tout, et les élus demeurent dans sa Splendeur pour l’éternité (voir: Nous le verrons tel qu’il est).
En langue française, pour s’adresser à un monarque (et non plus pour se référer), on utilise le déterminant possessif de la 2e personne du pluriel (ici appelé pluriel de majesté): «Votre Majesté». Les membres de leurs familles ont droit au prédicat d’altesse royale ou d’altesse impériale sur le même principe: «Son Altesse royale» pour se référer à l’altesse en son absence (par exemple pour s’adresser au personnel attaché à l’altesse royale dont il est question), «Votre Altesse royale» dans une adresse plus directe, sans intercession. Comment plus ces choses devraient s’appliquer aux élus qui sont membres du Corps de Christ, notre Roi. Nous qui sommes «fils du Roi», nous sommes donc de la famille de Sa Majesté, et nous portons en réalité la désignation de «Son Excellence», puisque nous sommes l’excellence de sa grâce et de sa gloire. Nous maintenons ainsi une position sublime par rapport au reste du monde, car nous sommes en ce monde mais nous ne sommes pas de ce monde.
Or dans le contexte de notre document nous ne parlons pas d’un être humain qui est glorifié par des titres pompeux, qui exige une politesse hypocrite; mais du Dieu de l’univers qui exige un respect révérenciel, non dans un esprit d’hypocrisie, mais de vérité. S’adresser à l’Esprit des vivants comme on s’adresse à un homme, serait une grande offense à la dignité de sa Majesté. Notre Admirable Souverain Suprême doit être honoré en tout temps et en toutes choses, car il en est digne. Celui qui a renoncé à sa vie sur la croix, pour nous racheter dans d’affreuses souffrances, mérite tout notre respect. S’il en est ainsi pour la Tête du Corps, il en est de même pour tous ces membres. Son nom glorieux est gravé dans le cœur de tous les élus, où il réside en vue de leur transformation en son image. Nous devons nous écrouler dans la poussière de l’humilité, devant une telle merveille prodigieuse, et magnifier son nom devant tous les hommes dans une révérence totale. Que le Roi de l’univers, le Créateur de toutes choses, notre Sauveur et Seigneur soit venu habiter dans des vases de terre misérables comme nous sommes, nous émerveille au plus haut point. Nous pouvons que lui en être reconnaissant, dans une pleine admiration de sa gloire, qui nous transporte en sa Sainte Présence. A lui revient tous les honneurs et toute la puissance au siècle des siècles.
Certains États monarchiques ont réglementé les titulatures des souverains, dans certains cas pour préserver les traditions historiques. Mais celles de l’Esprit des vivants, le sont par une troupe d’anges innombrables, non selon la tradition des hommes, mais selon l’excellence d’une existence impérissable et éternelle. Les hommes et leurs épithètes seront réduits en poussière, mais notre Esprit des vivants demeure éternellement.
Cela nous porte dans l’antiquité au temps des souverains et des empereurs, qui dominaient sur les anciens empires. Nemrod, roi de Babylone; Pharaon, souverain de l’Égypte; Alexandre le Grand, de la Grèce; César et tous les empereurs romains; et finalement la papauté, qui prit la relève. Dans les anciens temps, il existait ce qu’on nomme le culte d’adoration des empereurs qui exigeait la reconnaissance de la divinité à leurs sujets, souvent sous peine de mort ou de tortures atroces. Ce culte a disparu, mais se retrouve subtilement de nos jours dans la mouvance dite Évangélique, avec son culte idolâtre de l’estime de soi qui valorise les efforts de la dignité humaine, dans une façade de respectabilité. Tous sont des petits empereurs, des petits papes qui s’imaginent détenir l’autorité sur la vérité dans la Parole de Dieu, qu’ils tordent à leur guise. Mais tous périront misérablement dans leurs turpitudes et leurs dérèglements. Leur arrogance et leurs fausses doctrines périront avec eux, et tous les élus s’en réjouiront. Le jour de vengeance de notre Dieu est à la porte, et aucun n’échappera à sa juste colère.
Pour les États républicains, on utilise dans la plupart des cas la qualification «Son Excellence». Mais cette désignation prétentieuse ne fait qu’illustrer en réalité l’excellence de dissimuler la pourriture dans la nature humaine déchue et corrompue sous des titres élogieux. L’apparence est l’essence de la nature charnelle de l’homme qui se veut maître de son destin. La prétention, l’exagération, l’infatuation, et la présomption sont ses principes de base, pour déterminer son existence. Par nature, l’homme est complètement égocentrique, égoïste et hostile à tout ce qu’on nomme Dieu, et à toute la vérité de sa révélation. Seuls les élus en estiment l’importance dans leur vie de tous les jours, car l’Esprit de Vérité est l’Esprit de Christ qui habite en eux.
Une des caractéristiques de l’Esprit des vivants, rarement abordée dans le christianisme, est la magnificence de sa majesté. Cette qualité grandiose est décrite comme étant: «Qualité, caractère magnifique de quelqu’un, de quelque chose.... Disposition propre à une personne (parfois à un groupe de personnes) riche (littéralement ou figurativement) ... Qualité remarquable, éclatante d’une personne dans une activité, une faculté, une attitude morale, intérieure; caractère remarquable d’une faculté, d’une attitude intérieure... Aspect remarquable, riche, généreux d’un sentiment, d’une faculté».
Dans le contexte de notre sujet, il s’agit d’une richesse divine de pureté, de sainteté, de beauté, de bonté, et de magnanimité, qui se rapportent au caractère de l’Esprit des vivants, reflété dans les merveilles de sa grâce envers ses élus. En d’autres mots, l’Esprit des vivants partage l’essence de son existence avec nous par sa Sainte Présence qui vient nous habiter. Le caractère essentiel de cette bénédiction sublime est le renoncement en faveur d’un autre, ce qui nous indique que le renoncement est la vie de l’ensemble des élus. Elle est active présentement en ce monde par la Sainte Présence de Christ en nous, et le sera pour l’éternité. Elle fait partie du contrat de l’Alliance Éternelle de l’Esprit des vivants avec ses élus, dans une existence qui n’a ni commencement ni fin. Nous y sommes présentement et nous y avons toujours été, mais nous ne pouvons voir ce que nous sommes réellement, du temps que nous vivons encore dans ce corps de chair. Mais nous l’étions avant notre venu en ce monde, et nous le serons aussi à notre départ de ce monde. Maintenant nous marchons par la foi et par anticipation de cette réalisation, jusqu’à sa lumière glorieuse se dévoile dans son entièreté en éblouissant nos esprits dans la grandeur de sa Majesté. Nous le verrons tel qu’il est dans toute sa magnificence, car nous serons Lui, et Il sera nous dans toute la gloire de sa Sainte Présence. Nous plions le genou devant la merveille de cette révélation qui est donnée seulement aux élus, dans la sublimité de sa grâce sacrificielle. Le fait que la grâce est sacrificielle échappe à la pensée de plusieurs, ils ne peuvent en saisir toutes les implications.
Pourtant la Bible est claire sur cela, elle affirme sans l’ombre d’aucun doute que la grâce est une offrande dans le sens d’un sacrifice, et ce sacrifice est nul autre que celui de Christ sur la croix qui s’est offert en offrande pour nos péchés, afin de nous racheter de la malédiction de la loi. Mais les évangéliques n’en font un simple don dans le sens d’un cadeau qu’un père offre à ses enfants. Selon leur concept erroné, celui qui reçoit un cadeau a le choix de l’accepter ou de le refuser. Une telle abomination n’est pas la grâce mais une disgrâce, car elle n’implique aucunement le sacrifice sanglant de Christ sur la croix dans d’affreuses douleurs les plus horribles que l’on puisse s’imaginer. La grâce est un déchirement de l’être en faveur d’un autre, elle est le renoncement de l’Esprit des vivants en action envers ses élus.
L’AUTORITÉ OU DIGNITÉ DE LA MAJESTÉ L’autorité, ou dignité du mot Majesté fait référence à celui qui est Souverain absolu sur toutes choses. La Souveraineté de Dieu est donc impliquée dans ce terme remarquable, sa volonté est Suprême, rien n’échappe à ce qu’il a déterminé d’avance depuis avant la fondation du monde. La grandeur de sa Majesté est illimitée, il détient l’autorité sur toutes choses, des plus petites aux plus grandes, des plus bienveillantes et des plus malveillantes. Son règne n’a aucun commencement ni aucune fin, et ses élus participent à sa gloire éternellement, depuis avant le début des temps jusqu’après la fin des temps.
La possibilité d’une telle notion s’explique par le fait que le temps n’existe pas dans l’éternité. Tout est un éternel présent dans lequel tout existe dans le moment même. Il n’y a pas d’hier ni de demain dans l’éternité, il y a que l’instant même derrière le voile du temps. Ce voile qui par analogie est représenté par le voile du temple qui séparait le lieu saint du lieu très-saint, a été déchiré par le sacrifice de la croix, pour ouvrir le chemin aux élus afin qu’ils puissent entrer dans une nouvelle existence éternelle. Le chemin a été ouvert par le sang de la Nouvelle Alliance en Christ qui vint demeurer en nous par sa Sainte Présence. Cette habitation merveilleuse de la Majesté Suprême, nous permet d’avoir accès à la gloire éternelle qui est l’héritage des saints.
Lorsque nous traversons la porte, qui est Christ, pour entrer dans l’éternité, nous sommes vraiment chez-nous. Nous sommes retournés, pour ainsi dire, à la maison paternelle. Nous entrons dans la Cité de l’Esprit des vivants, la Jérusalem céleste, dans l’assemblée des saints parvenus à la perfection, et parmi des troupes d’anges innombrables, au milieu de cantiques de joie et de grandes réjouissances (Hébreux 12: 22-24). Voilà notre demeure réelle, l’habitation véritable d’une nouvelle race céleste et éternelle.
Christ seul détient l’autorité d’administrer cette grande bénédiction à ses élus seuls. Étant en lui de toute éternité, nous sommes les récipients de cette grâce merveilleuse, dans notre vivant et éternellement. Nous le sommes en ce monde et nous le serons en l’autre, car nous l’avons toujours été.
Nous étions toujours Lui et nous le serons toujours, il n’y a jamais eu un moment dans lequel nous le furent point. C’est Lui qui vous écrit ces paroles, et vous êtes lui qui les lisez pour votre édification et votre gloire et la mienne, car je suis vous et vous êtes moi éternellement. Les distinctions disparaîtront au temps déterminé par l’Esprit des vivants. Si nous le verrons tel qu’il est, nous nous verrons tel que nous sommes; vous en moi et moi en vous, et Christ en tous, et tous en Christ. Dans ce concept merveilleux, le Roi devient ses sujets, et ses sujets deviennent le Roi dans toute la magnificence de sa majesté, et tous font Un, une nouvelle race céleste et éternelle. Telle est la révélation de l’Esprit des vivants accordée à ses élus dans le moment même de sa réalisation en notre conscience, et le moment est MAINTENANT.
Le mot majesté évoque la royauté, la grandeur et la splendeur de caractère et de qualité incomparables, lorsqu’il est attribué à l’Esprit des vivants. Tout ce que l’homme naturel en a est une approximation prétentieuse qui flatte son ego orgueilleux. Depuis le début des temps, l’homme veut être considéré comme étant Dieu même (Genèse 3: 5), avec toute la gloire qui lui revient. Les titres élogieux donnés aux dirigeants des nations modernes, ne font que répéter l’histoire sordide de la rébellion de l’homme en Éden. L’homme est idolâtre de lui-même, et demande la reconnaissance et le respect pour avoir usurpé la gloire à Dieu. En voici un exemple: Si vous entendez ces mots “Sa Majesté, la Reine d’Angleterre”, une image vous vient tout de suite à l’esprit et vous voyez immédiatement une personne s’incliner pour montrer respect en honneur de la Reine. A combien plus forte raison devons-nous montrer honneur et respect au Majestueux Roi de l’univers, le Créateur du Ciel et de la Terre? L’Admirable, notre Souverain Suprême, doit être adoré dans toute sa gloire. Une telle réalisation merveilleuse, nous indique pourquoi l’expression «l’Éternel» retrouvée dans presque toutes les traductions de la Bible dite protestante, a été changée pour celle de «l’Admirable» ou celle de «Souverain Suprême», car ces changements se rapportent plus précisément à la Majesté de notre Dieu, l’Esprit des vivants, le Seigneur JÉSUS. Ces nouvelles traductions représentent plus fidèlement le nom et le caractère de Dieu dans le Texte Massorétique Hébreu original.
LA PLEINE RÉALISATION DE LA MAJESTÉ L’importance pour le chrétien authentique de réaliser pleinement la Majesté de notre Souverain Suprême, est cruciale à sa vie de tous les jours en ce monde de ténèbres. D’elle nous recevons, par la Sainte Présence de Christ en nous, les instructions vitales sur l’humilité et le renoncement, qui sont la base de notre existence éternelle. Elle est une révélation directe de l’Esprit des vivants à ses élus, pour que nous puissions réaliser pleinement la grandeur et l’excellence de notre Roi, la magnificence et la splendeur de sa gloire éternelle. Elle n’est donc pas une connaissance intellectuelle qui provient d’une érudition académique, comme se l’imagineraient les théologiens. Elle ne repose pas sur le grand savoir des érudits, mais sur la simplicité d’une compréhension d’un enfant qui dépend entièrement de ses parents pour survivre. Ainsi elle est réservée à ceux qui sont les moins considérés et mêmes rejetés par ceux qui veulent dominer sur la foi et les consciences, surtout ceux qui sont de la mouvance infernale dite Évangélique.
Le but suprême de cette révélation glorieuse, est de nous faire voir Dieu face à face, et de comprendre l’essence de son existence qui est la nôtre, depuis avant la fondation du monde et qui le sera toujours. Les profondeurs de ses implications sont énormes et ne peuvent être saisies que par les élus seuls qui en reçoivent la grâce. Aucun ne peut s’emparer de ce trésor celé, aucun ne peut nous le dérober. Nous nous gardons tous attentivement pour ne pas lancer nos perles précieuses aux chiens et aux pourceaux évangéliques dont le but est de les détruire, car ils ne peuvent tolérer la lumière de la vérité. Ils ont été prédestinés à cela dans le décret de réprobation, créés pour être séquestrés dans leurs faux raisonnements, ayant reçus un esprit d’égarement de la part de Dieu, pour croire au mensonge afin qu’ils soient tous condamnés à l’isolation totale pour l’éternité. Là ils souffriront les peines horribles, non seulement pour leurs péchés, mais aussi pour tous les péchés du monde depuis le début des temps jusqu’à la fin des temps.
Toutes ces merveilles sont celles du vrai Dieu, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain Suprême. Elles ne sont pas celles du dieu à trois têtes des évangéliques sans têtes. Leur faux Dieu, leur faux Jésus, et leur faux Saint-Esprit seront jetés dans le lac de feu avec ces faux chrétiens, et l’odeur du porc rôti remplira nos narines en ce jour de vengeance. La vendetta divine sera bientôt réalisée, et les élus s’en réjouiront grandement avec tous les saints. Toute la vermine et toutes les vipères évangéliques, tous les chiens et les pourceaux des églises de ce monde, ne seront plus à jamais. La majesté de l’Esprit des vivants brillera éternellement, sa justice sera accomplie une fois pour toutes, et les élus se retrouverons tous dans le Royaume de sa gloire. Les portes de la Jérusalem céleste seront grandes ouvertes pour les recevoir au festin des noces de l’Agneau, lorsqu’il entrera dans la chambre nuptiale avec son Épouse pour l’éternité dans une union indissociable. Le but de cette révélation sera bientôt pleinement réalisé. Entre-temps nous vivons par anticipation de cette réalisation par l’assurance que nous avons de la Sainte Présence de Christ qui habite en chacun de nous.
LA GLOIRE DE LA MAJESTÉ SUPRÊME Le mot «gloire» est très bien connu, mais très peu en connaisse le sens de sa profondeur et de toutes ses implications. Ce terme détient plusieurs significations reliées aux principes de la morale, et désigne généralement la pureté et la sainteté d’une conscience aux notions de la loi avec ses cérémonies et ses sacrifices pour la purification des péchés. Sous la loi, le souverain sacrificateur offrait une fois l’an, un agneau pur et sans taches en sacrifice pour le pardon des péchés du peuple. Dans ce contexte, le mot «gloire» se rapporte à la distinction qu’on attribuait à l’agneau sacrifié, dont les avantages étaient la purification des péchés, et la restauration de la relation du peuple avec l’Admirable Souverain Suprême. Cette cérémonie sacrificielle était une représentation ou image des choses à venir. Elle se rapporte au sacrifice de la croix dans lequel l’Agneau de Dieu, qui est lui-même Dieu manifesté dans la chair, a offert sa vie en sacrifice pour le pardon et la purification des péchés de son peuple d’élus, qu’il a lui-même choisi d’avance en lui-même avant la fondation du monde. Cela nous indique que la gloire de la Majesté Suprême est la croix, qui est référée souvent comme étant «le trône de Jésus». Sur la croix nous percevons la splendeur, l’éclat et l’honneur de l’Esprit des vivants dans son renoncement de lui-même en faveur de ses élus. De sa naissance miraculeuse en ce monde, jusqu’à sa mort sur la croix, sa vie a toujours été dans l’humilité du renoncement. Il a renoncé à lui-même dans d’affreuses souffrances, pour que nous puissions avoir la vie en lui et par lui par l’habitation de sa Sainte Présence en nous, nous relevant à une nouvelle vie par la puissance de sa résurrection et de son exaltation. Tel est l’éclat de sa Majesté glorieuse qui transforme notre vie, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom. La splendeur de cette gloire nous ouvre la porte à l’éternité, pour que nous fassions le voyage de retour à la maison paternelle, sous sa direction et sa toute-puissance.
Il est écrit dans Ésaïe 6: 1: «L’année de la mort du Roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple». Or nous sommes les temples du Dieu Vivant par sa Sainte Habitation en chacun de nous. Au début il créa la terre et la prépara pour être une habitation à l’homme. De même il nous créa en ce monde pour être l’habitation de la Sainte Présence de Christ en vue de notre transformation pour un nouveau monde et une nouvelle existence sans fin dans l’expansion de sa gloire. C’est pourquoi le Seigneur Jésus disait à ses disciples, de prier pour que le règne de Dieu vienne, car l’Esprit de sa Sainte Présence n’avait pas encore été donné du temps qu’il demeurait en ce monde. Cela nécessitait sa mort, sa résurrection et son exaltation. Ce fut le jour de la Pentecôte qu’il vint prendre place dans le cœur de ses élus, et que depuis tous entre par la porte étroite de sa Sainte Présence, dans sa gloire éternelle, en passant par le trône de sa croix, devant laquelle nous devons être abaissé dans la poussière de l’humilité en face de sa Majesté Suprême. Il n’y a pas d’autres moyens d’entrer par la porte étroite qui mène à l’éternité sans être abaissé par la puissance de l’Esprit des vivants, dans la reconnaissance de son excellence qui engendre notre admiration et notre adoration de Sa Majesté.
Il est écrit dans 2 Chroniques 5: 14 : «Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée ; car la Gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu.» Or dans l’Hébreu, le mot pour «nuée» est «anan» et signifie: une armée, un bataillon, une multitude innombrable. Cela nous indique que le Seigneur, notre Esprit des vivants, inclut en son existence une multitude innombrable de consciences, qui se rapporte aux élus et aux anges qui forment un seul ensemble éternellement. En d’autres mots, la perception de la nuée par les sacrificateurs était une vision de l’existence de l’Esprit des vivants qui leur fut accordée pour leur dévotion. De nos jours cette nuée s’éclaircie par la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous, pour nous dévoiler la gloire de l’héritage des saints, dans l’ensemble de tous les élus. Nous formons un seul Corps glorieux qui est l’Esprit des vivants dans toute la magnificence de sa majesté.
A Christ seul soit la Gloire Amen !
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