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La Sainte Bible de Machaira 2016


                                                          PRÉFACE
               Cette édition 2016 de la Bible de Machaira met un terme à 40 années de travail et à douze révisions de cette version de la Bible afin
               d’obtenir une traduction des originaux Hébreu et Grec qui est d’une précision exceptionnelle jamais vue auparavant. Elle se refuse
               de donner une traduction stéréotypée et ne suit aucunement le courant théologique de la dite orthodoxie ecclésiastique, comme
               c’est le cas de presque toutes les traductions et versions de la Bible. Elle n’est donc ni protestante ni catholique, ni évangéliques, ni
               œcuménique, mais strictement de L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, Jésus le Messie. Le principal intérêt de cette édition
               2016 de la Bible Machaira est d'avoir maintenue comme ses prédécesseurs la certitude et l’autorité du Texte Massorétique Hébreu
               et du Texte Reçu Grec de la Réforme protestante. Comme pour la Bible Martin, c'est un gage de fidélité et d’assiduité envers les
               écrits bibliques originaux que nous désirons préciser d’avantage en utilisant des termes et des expressions modernes.

               Un atout de cette édition de la Bible Machaira est de présenter, dans le fil du texte biblique, un grand nombre de références qui se
               rapportent à des passages parallèles, ainsi que des notes facilitant l'étude biblique et augmentant la richesse de lecture. A part
               l’excellente  Bible calviniste de David Martin, elle est la seule à utiliser de tels renvois qui se  rapportent  à un même sujet, afin
               d’éclaircir l’enseignement donné dans un contexte particulier, comme vous voyez dans le passage suivant :

               Celui qui estime* sa vie, la perdra; mais celui qui abandonnera** sa vie en ma faveur, la retrouvera. Mt. 16. 25; Mc. 8. 35; Lu. 9. 24;
               Lu. 17. 33; Jn. 12. 25; *aimer, apprécier, chérir, préférer. **abdiquer, capituler, délaisser, démissionner.

               Machaira est le mot Grec pour Épée et il s’agit ici de l’Épée de l’Esprit qui est la Parole de L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS.
               Le texte de cette Version est une révision de la Bible de l'Épée 2010, Version leDuc, contenant plusieurs nouvelles traductions dans
               un très grand nombre de passages. Elle comporte de nombreuses précisions sur les Originaux Hébreu et Grec, surtout dans le
               Nouveau Testament. Le lecteur habitué aux traductions classiques ou régulières se trouvera perplexe devant plusieurs nouvelles
               expressions, mais qu'il soit assuré que toutes les précautions ont été prises pour qu'elles demeurent fidèles aux originaux, même si
               parfois une traduction peut sembler étrange à votre entendement. Les traductions ont été vérifiées sur les Lexiques Hébreu et Grec
               de la Concordance Strong Française, sur l’étymologie des mots dans les Dictionnaires Hébreu-Français et Grec-Français, et sur un
               Dictionnaire de Synonymes très réputé, et tout cela sous la direction et la puissance de l’Esprit de Christ qui veille jalousement sur
               sa Parole. Tout ce travail à contribué à éclaircir le texte davantage, surtout dans le Nouveau Testament. Notre but était d'atteindre
               une clarté d'expression plus limpide et plus compréhensible à tous, sans toutefois départir du sens réel des mots dans leur langue
               d'origine qui détiennent une grande variété de nuances applicables dans différents contextes. Les nouvelles traductions furent dis-
               cutées et analysées avec plusieurs afin d'assurer une transmission précise de leurs significations. Nous avons surtout cherché à
               maintenir l'uniformité de traduction envers certains mots qui n'avait jamais été traduit auparavant. La Bible est pour les simples, et
               les gens du peuple commun ont besoin de savoir ce qu'elle dit, et non ce que les experts et les savants disent qu'elle dit (1 Corin-
               thiens 1:24-29).

               Spécifions que cette nouvelle version de la Bible Vaudoise des Réformateurs reflète la position calviniste dans sa traduction, tout
               comme firent la Bible d’Olivétan, la Bible de Calvin, et la Bible Martin, néanmoins spécifions qu’elle suit plutôt l’hypercalvinisme des
               christophiliens  (Amis de Christ). De ce fait elle souligne fortement la souveraineté absolue de  L’ADMIRABLE  ESPRIT DES VI-
               VANTS, la divinité de Christ, et les doctrines de la grâce reconnues sous la désignation de T.U.L.I.P.E., refusant toutefois le reste
               de la théologie Réformée que nous considérons comme étant captieuse et insidieuse. Cela assure qu'elle demeure libre des in-
               fluences et des inclinations des religions et dénominations modernes dites chrétiennes, particulièrement des sectes évangéliques,
               et surtout du pentecôtisme et du charismatisme qui supportent tous la fausse doctrine du libre-choix ou «choix de la foi» (Arminia-
               nisme) dans le salut et la sanctification. De ce fait, sa rejection est assurée de la part du christianisme contrefait moderne qui a
               sombré dans l’hérésie et l’apostasie des derniers temps, et dans le fanatisme de puissances mystiques et spirites de certaines fa-
               cultés occultes dites venir du Saint-Esprit lorsqu’elles proviennent en réalité d’un esprit de duplicité. Une traduction fidèle qui reflète
               la lumière de la vérité sera toujours rejetée des réprouvés, cela est le sceau de son authenticité, car les imposteurs préfèrent les
               ténèbres de leurs raisonnements au rayonnement de la grâce véritable. Elle se garde aussi des impressions et intimidations politi-
               ques et religieuses, choses qui peuvent ternir l’esprit des hommes les plus honnêtes.

               Dans les nouvelles traductions nous avons préféré utiliser l'étymologie pour retourner le plus prêt que possible au sens original des
               mots dans les originaux hébreu et grec, et dans lesquelles nous avons donné une priorité au contexte historique et culturel. Cela
               nous a porté inévitablement à nous dégager des traductions communes ou classiques en plusieurs endroits pour but de précision.
               Concernant le NOM d’ELOHIM nous l’avons traduit par L’ESPRIT DES VIVANTS, nous avons aussi traduit le nom de YHWH ou
               JEHOVAH par L’ADMIRABLE. Ce terme qui fut traduit de l'Hébreu au Grec par «Kurios», c'est à dire «Souverain» ou «Maître» en
               notre langue, les deux signifiant une seule et même chose afin de souligner la divinité de Christ et son identité avec la révélation
               donnée à Moïse, demeurant ainsi pleinement dans le contexte historique de l'expression connue par le peuple hébraïque au temps
               de Jésus et des apôtres. Ainsi lorsque la Bible parle du Souverain Jésus-Christ elle parle littéralement de L’ADMIRABLE Jésus le
               Messie. Le Grec du Nouveau Testament étant une traduction orale de l'Hébreu doit toujours être traduit en mettant l'emphase sur le
               contexte culturel et cultuel hébraïque des premiers disciples. Plusieurs autres mots qui ne furent jamais traduit mais transposés ou
               adaptés en notre langage, soit directement de l'Hébreu ou du Grec, trouvent ici leur inauguration à leurs premières définitions éty-
               mologiques. Ainsi le mot «Église», composé du Grec «ek-klesia» ou «appelé hors de», terme singulier qui représente une pluralité,
               tout comme le mot «Élohim» avec lequel il est étroitement relié, est traduit ici dans son ensemble comme «convoqués à renaître»,
               gardant en mémoire que l’Église est une Convocation et non une Assemblée. De même, dans cette optique, le mot «baptême»
               retourne à sa signification primaire qu'il détenait sous les rituels de purification de l'Ancienne Alliance pour se traduire par «consa-
               crer, consécration». Nous ne négligeons pas que ce terme prend une différente connotation sous la Nouvelle Alliance de la grâce
               dans laquelle nous sommes libéré des rituels ou ordonnances de la loi, pour désigner «l'introduction» ou «engagement» de la foi en
               Christ. Provenant du Grec «baptizo» qui a pour source le verbe «bapto», terme composé de «ba» (un appel) et «apto» (engager,
               engagement), ce terme nous indique que les élus sont appelés à s’engager» (être intégré ou incorporé) par la puissance et direction
               de l’Esprit, dans la foi (confiance, assurance) de Christ en son sacrifice expiatoire vicarial et en sa résurrection. Il ne s'agit donc plus
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