INTERPRÉTATIONS DES PROPHÉTIES

SUR LA FIN DES TEMPS

 

par Jean leDuc

Mars 2021


 

REMARQUE

 

Ce document est une révision du document nommé «La fausse doctrine de l'enlèvement», corrigé et augmenté d'information supplémentaire qui le place dans le contexte historique actuel de notre temps. Il est crucial pour une bonne compréhension des prophéties qui se rapportent à nous dans le moment même de notre vivant. La difficulté du sujet ne doit pas être sous-estimée, vu les complexités des rapports historiques. Il demande beaucoup d'études, de recherches, de réflexions et de patience, et surtout beaucoup de discernement. Mais au-dessus de tout, il exige une confiance absolue en la Sainte Présence de Christ qui nous habite, nous instruit, nous éclaire et nous dirige dans ses voies, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom. Sans Lui un tel projet ne pourrait se réaliser, car Christ est l'Esprit de prophétie et le Maître absolu sur toutes choses.

 


 

LE SYNDROME DES FAUX-PROPHÈTES

 

L'ENLÈVEMENT IMAGINAIRE DES CHRÉTIENS

Vision spiritiste

La Bible de Scofield

L'identité de l'AntiChrist

 

LA FAUSSE DOCTRINE DARBY-SCOFIELD

 

QUI RETIENT L'HOMME DU PÉCHÉ D'APPARAÎTRE?

 

ESQUISSE SUR LA FAUSSE DOCTRINE MILLÉNARISTE

 

LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM ET LA VENUE DE JÉSUS

La Marque et l'Image de la Bête

 

LA CONFUSION SUR LES DERNIERS JOURS

L'imminence de l'avènement dans le Nouveau Testament:

 

LE TEMPS DES NATIONS

 

L'IMPORTANCE DE L'AN 1967 DANS LA PROPHÉTIE

 

SATAN EST RELÂCHÉ PUIS JUGÉ

 

LA VÉRITÉ ENFIN DÉVOILÉE

La Grande Apostasie

Le Temple

L'enlèvement

Le Retenant

Le retour de Jésus

 

L'ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DES ÉLUS

 

LA POSITION PNEUMILÉNARISTE HISTORIQUE

 


 

LE SYNDROME DES FAUX-PROPHÈTES

 

Nul doute que nous sommes en train de vivre une période prophétique d'extrême importance dans le calendrier de Dieu, celle de la fin des temps dans laquelle «la concurrence d'un faux peuple de Dieu» est présentement déliée de sa prison (Apoc. 20:7). Sa mission de séduire le monde à propos de «la base de la foi des saints», et à propos de «la disposition bien-aimée du salut par la grâce» (Apoc. 20:9; Bible Machaira 2020), est évidente à tous ceux qui ont des yeux pour voir. D'entre les nombreuses fausses doctrines de l'ennemi de nos âmes, nous voyons celles de l'enlèvement et du retour de Jésus qui suscitent beaucoup d'intérêt, surtout parmi les sectes dites Évangéliques.

 

La prophétie biblique disant qu'à la fin des temps, certains se moqueraient de l'apparition finale du Seigneur, se réalise sous nos yeux, comme nous venons de voir. Un très grand nombre de prédicateurs se donnent à toutes sortes de folles exagérations, trop nombreuses pour être détaillées. Sans aucun doute nous vivons des temps périlleux, et nous n'avons pas besoin de prophéties pour en être conscient. Mais on voudrait nous faire croire à coup de versets bibliques avec lesquels on matraque les gens sans cesse, que Jésus revient pour enlever son Épouse avant les jugements terribles d'une supposée grande tribulation. De nombreuses spéculations, plus insensées l'une que l'autre, ont été faites à ce sujet, mais toutes se sont avérées fausses. Nous voyons même que certains ont fixé des dates dans le passé et qui le feront dans l'avenir, et ils se tromperont toujours, car Jésus n'a jamais demandé une telle chose. Sans exception, tous ceux qui ont prédit des dates ont été soit des faux prophètes ou des gens sincères mais mal avisés, qui ont causé beaucoup de dégâts en amenant la honte sur le christianisme et surtout sur les doctrines de la grâce.

 

En l'an 90, un nommé Clément a prédit la fin du monde d'un moment à l'autre sans que rien se produise; au deuxième siècle, les prophètes et prophétesses du Montanisme, précurseurs des Pentecôtistes et des Charismatiques, prédirent que Jésus reviendrait dans leur temps pour établir la Nouvelle Jérusalem dans la cité de Pépuza en Asie-mineure; en l'an 365 Hilaire de Poitiers annonça que la fin du monde était pour se produire la même année; vers l'an 375 Martin de Tours était convaincu que la fin était pour se produire juste avant l'an 400; en l'an 500 l'antipape Hippolyte et Sextus Julius Africanus prédirent que la guerre d'Armageddon était pour arriver la même année; en l'an 1147 Gérard de Pœhlde décida que le millénium avait débuté en l'an 306 et que la fin était pour se produire en l'an 1306; en 1689 Benjamin Keach, un Baptiste, prédit la fin du monde pour la même année; en l'an 1794, le faux prophète et pseudo-chrétien, Charles Wesley, fondateur du Méthodisme et des Mouvements de Réveils, prédit la fin du monde pour la même année; en l'an 1830 Marguerite McDonald, une prophétesse supposément chrétienne qui trempa dans le spiritisme, déclara que Robert Owen était l'AntiChrist, la doctrine de l'enlèvement de l'Église fut développée d'une de ses visions spirites; en 1832 Joseph Smith, fondateur des Mormons, prédisait le retour de Jésus pour l'an 1890; en l'an 1843 William Miller prédisait le retour de Jésus pour la même année; en l'an 1850, la fausse prophétesse Ellen White, fondatrice de la secte des Adventistes du Septième Jour, fit plusieurs prédictions sur la fin des temps qui ne se réalisèrent jamais (remarquons qu'Ellen White est l'héroïne de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, la névrosée), chasseuse de démons imaginaires. En l'an 1914, la secte des Témoins de Jéhovah, prédit le début de la guerre d'Armageddon pour la même année, lorsque rien se produisit ils dirent que Jésus était revenu invisiblement pour débuter son règne; en l'an 2001 Jack Van Impe, un chrétien évangélique fondamentaliste, prédit le début de la Grande Tribulation pour la même année; cela nous amène à la dernière prédiction récente d'Harold Camping que Jésus était pour revenir le 21 mai de l'an 2011, précisément à six heures du soir, et évidemment rien ne s'est produit, il a donc remit sa prédiction au 21 octobre de la même année.

 

Signalons toutefois que calculer les dates des évènements historiques en rapport avec les prophéties, n'est pas prophétiser mais d'établir des rapports logiques avec des faits historiques, dont les conclusions ne sont pas nécessairement précises, mais ne font que donner un aperçu général. Le calcul des dates d'évènements historiques par rapport aux prophéties, peut donc nous être fort utile pour nous aider à déterminer leurs accomplissements, et si le Seigneur permet, d'avoir la lumière sur le jour de son apparition finale.

 

L'ENLÈVEMENT IMAGINAIRE DES CHRÉTIENS

 

(Plus haut, toujours plus haut vers le pays mythique des rêves qui ne sera jamais.) Ce dire représente clairement la position insensée des évangéliques sur la supposée enlèvement de l'Église à la fin des temps. Elle est non seulement absurde mais complètement fausse et antiscripturaire dans tous ses aspects. On peut même la qualifier comme étant anti-chrétienne.

 

D'où vient la doctrine de l'enlèvement et en quoi consiste-t-elle? est la question que nous devons nous poser tous, si nous voulons vraiment connaître la vérité. Cet article intéressera surtout ceux qui croient déjà à l'enlèvement de l'Église, c'est-à-dire au prétendu retour personnel de Jésus-Christ, venant des cieux réunir et enlever les croyants ressuscités et les croyants encore vivants lors de cet événement supposément secret. Cette doctrine est construite sur des semi-vérités et sur des fausses interprétations exagérées proclamées par des gens qui souffrent d'un déséquilibre mental, des gens qui se disent prophètes et qui dans leurs délires induisent en erreur un grand nombre de crédules qui ne demandent pas moins que de croire en de telles sottises pour apaiser le manque de validation dans leur existence perturbée.

 

Les supposés chrétiens de langue française, trop paresseux pour s'informer correctement, car trop pénible pour leur petite cervelle de réprouvés. Heureusement qu'il y a des exceptions, mais elles sont très rares. Ils calquèrent cette doctrine des Darbystes anglais pour l'adopter à leurs façons de penser. Ils firent aussi de même avec le Texte Reçu Grec dont ils n'avaient absolument aucune connaissance. Ce n'est qu'environs une cinquantaine d'année qu'ils prirent connaissance de son existence. Pourtant le Texte Reçu existait au temps d'Olivétan, de Calvin et de Bèze, et fut utilisé dans la traduction du Nouveau Testament français. Ça ne dit pas grand-chose pour les chrétiens de langue française. Ils se croient toujours plus intelligent que les anglais, lorsqu'ils ne connaissent même pas la source de leur propre histoire et de leur foi.

 

En copiant la doctrine de l'enlèvement des anglais, ils ont copié aussi leurs erreurs, n'ayant pas aucun discernement, ne pouvant réaliser que Darby et Scofield étaient des faux chrétiens, des imposteurs. Le mot anglais pour enlèvement est Rapture et fut popularisé dans les années 1960 avec une foule d'autres fausses doctrines. Mais le mot Rapture ne vient pas du Texte Reçu Grec des Grands Réformateurs Protestants, mais du Latin rapio ― de la Vulgate Catholique. Ce terme signifie enlever ou s'élever dans les airs, être arraché ou déplacer d'un endroit vers un autre. En d'autres mots, pour les apostats évangéliques, le ciel est un endroit et non un état d'être. On pourrait y arriver en se déplaçant par quelques moyens. Leur notion de s'élever dans les airs ne spécifie pas comment haut ils vont se rendre, sauf de dire qu'ils vont être reçus dans une nuée. Un vaisseau spatial s'y cacherait-il pour les amener sur une autre planète? On se trouve ici en pleine théologie-fiction. Ils ont même produit des films sur ce sujet insensé. Au son d'une trompette mystérieuse, ils vont tous s'élever dans les airs comme des fusées à la rencontre d'une armée qui vient sur des chevaux volants.

 

Mais contrairement à ce scénario fictif absurde, le mot Grec pour enlèvement est harpazo ― et signifie être exalté, être élevé dans l'admiration, être émerveillé. Aussi le mot nuées ou nephele et signifie étymologiquement une multitude, être assembler ou action de mettre ensemble plusieurs éléments en un seul; élimination de l'individualité pour former un tout. Nous avons donc ici la description de l'émergence de Christ du cœur de ses élus qui les transformera en son image, en les unissant tous en un seul Corps glorieux qui sera le Nouvel Homme. Il s'agit de la manifestation soudaine d'une nouvelle race céleste et éternelle, existant comme un seul Homme, à savoir Christ qui incorpore tous ses élus en une nouvelle existence qui surpasse toutes imaginations. Nous avons donc quitté ici le monde fictif des évangéliques, pour entrer dans le domaine spirituel d'une existence éternelle qui est l'héritage des saints.

 

Vision spiritiste

 

La fausse doctrine de l'Enlèvement Secret fut introduite par Edward Irving qui fonda l'Église Catholique Apostolique en 1832. On l'avait destitué de l'enseignement à la chaire de prédicateur en 1832 et privé de la dignité de prêtre dans l'Église d'Écosse en 1833. Il fut expulsé de l'Église d'Écosse à cause de son traité où il était parvenu à la conclusion que Christ possédait la nature humaine déchue. Son enseignement principal était qu'une grande tribulation devait se passer entre la Résurrection des Hommes Justes et l'Enlèvement des Saints, et le renversement de Satan suivant par le règne millénaire de Christ. Depuis, beaucoup de variantes du sujet de l'enlèvement ont surgi, cependant leur base reste la même.

 

Les deux prédicateurs de l'enlèvement de la pré-tribulation, les faux prophètes, J.N. Darby et Irving, ont eu une influence considérable sur le christianisme Piétiste et Arminien qui empoisonne toute la masse du mouvement Évangélique moderne. La doctrine d'Irving de l'Enlèvement Secret se trouve être originaire de la vision spiritiste de Margarette McDonald au mois de mars, 1830, quand elle a parlé, étant en transe, de sa vision de l'Avènement de Christ. C'était une occasion hystérique, comme nous voyons souvent chez les Pentecôtistes et Charismatiques de nos jours, qui a pris la forme d'une rumeur et plus tard, elle est devenue une doctrine qui ne se base nullement sur le texte de la Bible, sauf en le forçant avec des conjectures sophistiquées qui lui font dire ce qu'elle ne dit pas.

 

Cette doctrine spirite ou occulte a pénétré dans la Confrérie de Plymouth à l'aide de John Nelson Darby (1800-1882) qui l'a introduit dans l'interprétation prophétique générale dans son mouvement baroque. Cette théorie, donc, ne se fonde que sur les délires hystériques d'une jeune femme qui est tombée en transe au mois de mars, 1830, au temps où des visions occultes pareilles étaient à la mode. On nomme Darby le père du Dispensationalisme moderne, c'est pourquoi il est juste de l'accuser de la propagation de ce non-sens dangereux. On l'a élevé à une dignité de diacre à l'Église d'Angleterre en 1825, mais à cause de la liturgie fondamentale du clergé anglican à ce temps-là, lui et d'autres croyants désenchantés, se sont réunis et ont formé un mouvement neuf à Dublin, tout en faisant Plymouth leur centre, et c'est donc pourquoi ils sont devenus connus comme Confrérie de Plymouth ou Darbystes, quoique ces réprouvés se donnent le nom de Frères Chrétiens pour en séduire le plus grand nombre. C'est par ce mouvement que Darby a propagé les doctrines d'Irving qui se fondait sur les visions spirites de madame McDonald. Il n'y a donc aucun doute que la source de la doctrine de l'enlèvement enseignée par les Évangéliques est une doctrine occulte.

 

La Bible de Scofield

 

Cette perversion doctrinale exerça une grande influence sur un autre faux prophète, Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921). Scofield a même fait l'éloge de Darby comme un savant de la profondeur la plus grande de son temps. Par la production de l'ouvrage de référence de Scofield et, particulièrement, par ses remarques concernant la prophétie, il a contribué à la perpétuation d'une doctrine de perversion qui renverse le Royaume de Dieu et qui fait du tort considérable à un grand nombre de personnes. En France, la Bible Scofield fit son apparition en 1975 lorsque la Maison de la Bible (Genève), maison apostât, lança une nouvelle édition de la version Louis Segond, laquelle incorporait ce système interprétatif dangereux. Les soixante-dix semaines prophétiques, Daniel 9:24-27, sont expliquées dans la Bible Scofield, pages 962-963. Soixante-neuf semaines sont comptées jusqu'à la manifestation du Messie et sa mort, lorsque la prophétie en indique soixante-dix. Après cela, l'horloge chronologique (quant à Israël) est interrompue et alors s'ouvre une parenthèse imaginaire dans le temps. C'est dans cette parenthèse ou laps de temps que Dieu appelle les membres de l'Église. Lorsque Jésus reviendra la seconde fois, Il enlèvera son Église de la terre pour qu'elle soit avec Lui dans le Ciel.

 

Les notes dans la Bible Scofield sont tellement dangereuses que nous devons inclure ici la mise en garde du pasteur Kayayan, ancien directeur de Perspectives Réformées: «J'aimerais ouvrir une parenthèse concernant les versions de la Bible, plus particulièrement sur certaines versions récentes. En effet, depuis peu, le marché est inondé de traduction, de versions, de paraphrases, de Bibles annotées, de Bibles illustrées et d'autres séduisants imprimés qui, représentent à mon avis la confusion qui règne actuellement au sujet de la Bible... J'avoue que je m'inquiète de cette prolifération de Bibles, qui me rappellent les valises à double-fond des fraudeurs passant par les douanes! Je n'insisterai pas longuement sur l'inutilité des paraphrases dites vivantes ou modernes de la Bible. Rien de plus dangereux pour la Parole de Dieu que celles-ci. Des versions modernes dans toutes les langues, comportent des notes théologiques et dogmatiques propres à obscurcir le sens de la Bible et à égarer le lecteur. J'en connais une qui vient d'être traduite de l'anglais en français (la Bible Scofield), et qui remporte un effarant succès de librairie. Je dirai à son sujet que ses notes marginales ne sont rien moins qu'une cinquième colonne théologique introduite dans la Bible et capable de désintégrer tout l'Évangile... Je ne saurai mettre assez en garde mes lecteurs contre les abus des versions truquées et des paraphrases ingénieuses qui altèrent totalement les sens de la Bible sous prétexte d'en rendre l'interprétation aisée et la lecture moins rebutante».

 

La pire abomination de la Bible de Scofield et des évangéliques qui prennent ses notes pour la vérité même, est que son interprétation de Daniel 9:27 affirme que celui qui fait cesser les sacrifices par le sang est l'Antichrist qui fera une alliance avec l'Israël moderne dans un temple reconstruit à Jérusalem. En d'autres mots, cette interprétation attribue le sacrifice de Christ sur la croix à Satan, car toute la prophétie des 70 semaines de Daniel se rapporte à Christ qui enlève les péchés de son peuple en s'offrant en sacrifice sur la croix, ce qui abolie tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance. La Bible de Scofield est donc une Bible satanique, et ses adeptes en sont les disciples infernaux, les enfants du diable. Ceux qui mettent leur confiance dans le système prémillénariste dispensationaliste, mettent le sceau à leur perdition éternelle. Ce n'est pas au hasard que dans la francophonie la Bible Segond fut choisie pour inclure les notes de Scofield, car cette traduction de la Bible s'oppose à la divinité de Christ, son auteur avait même renié ouvertement cette vérité essentielle, de même que l'inspiration des Saintes-Écritures. La Bible Segond prépara le chemin pour la manifestation de la Grande Apostasie d'un faux peuple de Dieu de langue française, le mouvement dit Évangélique qui a connu son essor en l'an 1967, temps de grands bouleversements idéologiques.

 

L'identité de l'AntiChrist

 

D'entre toutes les doctrines aberrantes que nous retrouvons chez les sectes dites Évangéliques, le faux peuple de Dieu, celle sur l'Antichrist démontre non seulement une confusion abjecte la plus totale, mais aussi le plus grand désastre théologique qui a envahi la masse du christianisme dans toute l'histoire. Ainsi nous avons pleinement d'évidences que, de par ses nombreuses fausses doctrines, et dans sa collectivité universelle, le mouvement Évangélique est lui-même l'Antichrist qui devait venir. Situation lamentable assez étrange et paradoxale pour des gens qui se disent chrétiens, et qui affirment croire dans la vérité des Saintes-Écritures qui déclarent: «... quiconque croit en lui ne sera point confus.» (Rom. 9:33) Soit donc que les Écritures se trompent, ou soit que ces gens sont des imposteurs!

 

Le Seigneur Jésus-Christ aurait-il laissé ses apôtres et ses disciples dans la confusion la plus totale à propos d'un sujet si important, propos qui serait la cumulation de toute l'histoire du christianisme? Évidemment que non, et c'est ce que nous allons démontrer. Les piliers de la doctrine Antichrist que nous retrouvons chez tous les évangéliques sont: le libre-choix, la trinité de trois personnes en Dieu, la présomption, l'estime de soi, et le millénium d'un royaume terrestre. Toutes ces choses et encore plus, les identifient positivement comme étant l'Antichrist, la tête étant la papauté et leur aspiration étant le Sionisme. Le Diable est leur père, et la Grande Prostituée leur mère. Anciennement ils étaient nommés les fils du serpent, les Lucifériens de l'apostasie primitive. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, nous dit l'Ecclésiaste, ce qui a été est ce qui sera. Leur raisonnement serpentin n'a pas cessé de ramper dans la poussière de leurs aberrations. Ils ont été créés pour la perdition, et aucun d'eux n'échappera à la juste colère de Dieu. Ils sont marqués du sceau de la bête depuis avant la fondation du monde, leurs noms ont été effacés du Livre de Vie.

 

Les études des partisans de l'enlèvement varient à propos de l'identité de l'Antichrist, dont ils sont le miroir, refusant de voir l'image répugnante qui s'y trouve. D'après celles-ci, l'Antichrist est un athée, ou un incroyant, ou bien un apostat juif. Ces commentaires sont injustes.

 

Ces études prennent source des prophètes d'église du moyen âge et c'est une ruse erronée pour détourner l'attention de sa source réelle. Les arguments pour l'identification juste du Pape comme l'Antichrist du temps de la Réformation sont devenus si intenses que le Cinquième Conseil de Latran a pris une résolution défendant d'écrire des ouvrages ou prêcher sur le sujet de l'Antichrist. En prenant en considération le dommage causé à l'Église Catholique par les Réformateurs Protestants sur le sujet de l'identification du Pape comme l'Antichrist, une contre-interprétation avait à paraître. Les théologiens de la Société de Jésus (les Jésuites ou Robes Noires) ont produit cette contre-interprétation. L'auteur de cette contre-interprétation était Francisco Ribéra (1537-1591) de l'Espagne Salamanca qui publia un commentaire de 500 pages tâchant de l'opposer aux études protestantes qui présentaient le Pape comme l'Antichrist, ce qu'il est en réalité comme chef d'un faux christianisme mondial.

 

Cet homme, donc, est un fondateur logique de l'École Futuriste d'Interprétation (voyez aussi Encycl. Britannica, Edition 11, Vol.23, p.213, l'article Révélation pour l'information détaillée de l'École Futuriste). Les doctrines de Ribera ont été développées par Robert Bellaremine, cardinal d'Italie, un controversiste Jésuite qui a noté qu'il n'y avait aucune référence au pouvoir du pape en Daniel, Jean et Paul et que leurs prophéties et leurs études se rapportaient à un Antichrist à venir, détournant ainsi les yeux des Protestants contre la Papauté. Joseph Zacchello, un ex-prêtre catholique dit que “les Jésuites avaient l'intention de détourner l'attention des hommes et de leur empêcher de comprendre la réalisation des prophéties concernant l'Antichrist à l'Église Catholique et au Pape. Le jésuite Ribera a développé un système futuriste d'après lequel l'Antichrist est encore à venir.” En outre, il a ajouté “Les Protestants qui partagent le système futuriste, font le plaisir du Pape et font le jeu de Rome” (J. Zacchello: Qui est l'Anté-Christ- cité par Woodrow).

 

Le Futurisme et les doctrines principales de l'enlèvement étaient une doctrine de l'église catholique, jusqu'à ce que Samuel R. Maitland (1792-1866), le Bibliothécaire de l'Archevêque de Catenbury, soit devenu le premier Protestant qui admis l'interprétation futuriste du Jésuite Ribera. Puis, Edward Irving est venu se joindre à Ribera et ce fut lui qui a développé la doctrine de l'enlèvement Secret en conjonction avec la doctrine spirite de Margarette McDonald. Maitland était un unioniste d'une église anglicane qui gravitait vers le catholicisme et suivait avec mépris les dures batailles où la Réformation remportait des victoires. Au moyen de ses 50 ouvrages, cet homme a fait un dommage irréparable à l'Église d'Angleterre ainsi qu'aux Églises Réformées en général, et a contribué à cette propagande anti-biblique jusqu'à ce qu'elle captive des millions d'hommes.

 

Comme nous le voyons dans l'histoire, cette doctrine est une pièce de la propagande Jésuite incitée et soutenue par des apologistes comme Maitland, Irving, Darby, Scofield, Estep, ainsi que par des auteurs contemporains comme Hal Lindsey et plusieurs autres faux prophètes de ce calibre. Un autre Jésuite du nom de Manuel de Lacunza (1731-1801) écrivit sous le nom Juif de Juan Josafa (Rabbi) Ben-Ezra, un livre intitulé «La Venue du Messie dans la Gloire et la Majesté» pour obscurcir le fait que le Pape est l'Antichrist. Le livre de Manuel de Lacunza (1731-1801) fut traduit en Anglais par Edwar Irving. Luis De Alcazar, un autre Jésuite, écrivit "L'Investigation du sens caché de l'Apocalypse". Son livre devint la base du Prétérisme (voir The Catholic Origins of Furism and Preterism).

 

Nous devons spécifier ici que le Pape est l'Antichrist, mais seulement dans le sens qu'il est le représentant d'une doctrine antichrist qui élève la dignité de l'homme au même niveau que Dieu. De même aussi la nation moderne d'Israël est le représentant de cette même doctrine antichrist sous une différente désignation. Il s'agit ici de la doctrine de la justification par le choix connue aussi comme doctrine de la justification par les œuvres. En d'autres mots, l'Antichrist n'est pas un homme ni une nation, mais une doctrine qui a pour nom l'Arminianisme, enseignement pernicieux qui établit le libre-choix illusoire de l'homme au même niveau que la Souveraineté de Dieu, inversant ainsi la foi en lui donnant un différend sens que celui qui lui est attribué par les Saintes-Écritures. Cette inversion de la foi est décrite dans la Parole de Dieu comme étant la Grande Apostasie et la Marque de la Bête qui a deux cornes (le Vatican et Israël). Elle est la marque officielle d'un faux peuple de Dieu, un Christianisme contrefait qui séduit le monde avec un faux évangile, et cet «homme du péché», ce Juda, ce traître, est nul autre que le mouvement Évangélique, particulièrement les sectes Pentecôtistes et Charismatiques avec leurs faux miracles et leurs pratiques extatiques de dons occultes ou spirites.

 

Après avoir joui d'une grande faveur, dont on peut situer le sommet vers les années 1950, l'enseignement de Scofield est actuellement en régression, du moins au sein du christianisme traditionnel mais non parmi les sectes Évangéliques qui raffolent de ce genre d'aberrations. Plusieurs étudiants sérieux de l'Écriture avaient bien avant cela découvert les côtés totalement arbitraires, voire antiscripturaires de la doctrine de Scofield.

 

Mais ce sont surtout les non-réalisations de ses attentes prophétiques qui lui ont porté un coup fatal aux yeux de ceux qui sont sain d'esprit. Sans le dire publiquement, beaucoup de ses partisans étaient persuadés que l'enlèvement aurait lieu avant 1988, et de toute façon ils ne concevaient pas qu'il put tarder jusqu'après l'an 2000.

 

Si les erreurs de Scofield ont été récemment bien exposées dans plusieurs ouvrages, encore faut-il se donner la peine de les consulter. Mais examiner des points doctrinaux n'est pas le fort des Évangéliques, ils préfèrent se donner à toutes sortes d'aberrations et de prétentions que de se donner la peine de vérifier si leurs notions sont justes et bibliques. Suffit-il de leur dire que le sujet de l'enlèvement est dans la Bible et de leur montrer quelques versets tirés hors de contexte, et le tour est joué, ils sont accrochés comme des poissons qui sautillent partout hors de l'eau. Les crédules sont des proies faciles à manipuler, on voit exactement la même chose se produire avec les dons spirituels et la délivrance de démons, on a qu'à leur indiquer que ces sujets sont dans la Bible et ils sont attrapés au piège, car ils ont soif du sensationnalisme et l'apparence est plus importante dans ces milieux que la vérité.

 

LA FAUSSE DOCTRINE DARBY-SCOFIELD

 

À l'époque du début du Sionisme en 1892, plusieurs étudiants de la Bible, influencés par les Darbystes, étaient arrivés à la conclusion qu'un jour Israël serait à nouveau compté parmi les nations. L'avenir a prouvé qu'ils avaient tort, l'Israël moderne n'est en aucune façon l'ancien Israël mais l'ancien empire des Khazars qui prit pour nom Israël, séduisant ainsi le monde entier (voir: Les Khazars et Israël).

 

L'Israël moderne a plutôt été démontré comme étant la deuxième bête de l'Apocalypse, celle qui sort de la terre des nations. Le Sionisme est rejeté par presque la totalité des Juifs réels de nos jours, et avec raison car le Sionisme est une pieuvre sous le contrôle d'une société secrète dont les tentacules s'étendent sur le monde entier. Lorsque la secte néfaste des Darbystes s'exprimait sur le futur retour des Juifs en Israël, ses membres insistaient que l'Église serait enlevée avant, car sinon l'Écriture exhorterait à attendre cet événement plutôt que le retour de Christ. L'avenir a prouvé qu'ils avaient horriblement tort, ils avaient été victimes d'une fausse prophétie basée sur une fausse doctrine de laquelle ils ne veulent point démordre jusqu'à ce jour. Dans les années 1970, la doctrine de Scofield était florissante dans les églises évangéliques, et elle détient encore une forte influence parmi ces réprouvés. On parlait beaucoup de la reconstruction du temple à Jérusalem afin que les prophéties soient accomplies. Mais quand on demandait si les chrétiens voyaient cette reconstruction, il était répondu que l'enlèvement aurait lieu avant car cela aurait été contraire à la doctrine de l'imminence selon le faux prophète Cyrus Ingerson Scofield.

 

Une des particularités les plus remarquables et les plus étranges de la fausse doctrine Darby-Scofield est son insistance sur un enlèvement secret. Or rien dans la déclaration de Paul ne conduit à une telle idée; l'enlèvement, si enlèvement est, y est au contraire présenté, comme un phénomène spectaculaire: un signal est donné, un archange tonne de sa voix, une trompette sonne, les morts en Christ (tous les morts en Christ!) ressuscitent, ils sont enlevés avec les vivants sur des nuées! Il serait impossible de passer un tel évènement sous secret, si une telle chose se produisait réellement. Même en admettant que le monde incrédule ne comprenne pas ce qui est en train d'arriver, il ne peut s'empêcher d'en être témoin par ses oreilles et par ses yeux. Comment donc l'idée d'un enlèvement secret a-t-elle pu germer chez Darby? Mais voyons auparavant deux conséquences intéressantes de cette conception.

 

1) L'enseignement de Scofield passe sous silence ce qui a motivé la révélation de Paul aux Thessaloniciens (1 Thes. 4:13-18; 5:1-11): ils s'affligeaient au sujet des chrétiens déjà morts. Le but de Paul dans ce passage est de leur apprendre que les morts en Christ ne seraient nullement désavantagés par rapport aux vivants lors de la parousie; il écrit (selon les traductions conventionnelles de la Bible): «Nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés... et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants...» Paul présente cet ordre de faits comme un puissant motif de consolation pour les Thessaloniciens qui s'affligeaient au sujet de leurs morts: «Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.»

 

Cependant la doctrine de Scofield sur l'enlèvement secret n'insiste pas sur la résurrection des morts en Christ puisqu'on voit difficilement comment un tel événement pourrait passer inaperçu, et d'autre part, elle tord le sens de consolez-vous donc les uns les autres en prétendant que Paul enseignait ainsi que l'enlèvement aurait lieu avant la tribulation. Il y a là un contresens complet qui ne peut être que volontaire. Pourquoi y a-t-il une telle confusion sur ces passages dans l'enseignement de Scofield. La réponse est enfantine: un enlèvement instantané est nécessairement secret. Personne n'a le loisir de l'observer ! Tel est la logique sotte des Darbystes et de tous ceux qui la suivent comme des moutons aveugles.

 

2) Comment donc maintenant, rendre compte, psychologiquement, puisqu'on ne le peut bibliquement, de l'idée d'un enlèvement secret? Le pré-tribulationisme de Darby est largement motivé par la volonté de faire une distinction entre les croyants "spirituels" (ceux qui admettent cette doctrine) et les croyants "charnels" (ceux qui, ancrés dans le monde, pensent y rester encore quelques années).

 

Si l'Écriture admet effectivement une distinction entre le chrétien spirituel, et le chrétien charnel, elle ne la base certainement pas sur l'adhésion à la doctrine d'un enlèvement secret! Il suffit de lire une biographie de Darby (non écrite par un Darbyste) et de noter son comportement envers ceux qui ne partageaient pas ses idées, comme Georges Muller par exemple, pour s'expliquer assez bien comment il a pu arriver à la doctrine d'un enlèvement secret. Si cet enseignement a pu se perpétuer c'est que, psychologiquement, partager un secret est très valorisant. Les fondamentalistes de Scofield prétendent à un certain monopole de la piété. Pour être spirituel et pieux il faut croire que l'on va être enlevé ce soir, en un claquement de doigts. Si on met en doute cette éventualité c'est évidemment que l'on est charnel et que l'on désire, en fait, rester dans ce monde.

 

QUI RETIENT L'HOMME DU PÉCHÉ D'APPARAÎTRE?

 

Lorsqu'on mentionne les trois positions millénaristes classiques au regard du retour de Jésus-Christ, soit le pré-tribulationisme, le mi-tribulationisme, le post-tribulationisme, ceux qui ne se font pas trop bien à l'enseignement de Scofield s'imaginent d'autres déviations que, conformément au sens des mots, le pré-tribulationisme consiste seulement à croire que l'Église ne traversera pas cette période de la fin des temps appelée communément la Grande Tribulation. Ils se trompent grandement et les conséquences en seront désastreuses.

 

Le souci d'un fondamentaliste Scofield n'est pas tant de soutenir que l'église sera enlevée avant la tribulation, que de faire passer l'idée que l'église sera enlevée avant l'apparition publique de l'homme du péché, le fils de la perdition, qui est communément appelé l'Antichrist, quoique ce dernier terme ne se trouve pas dans ce contexte. La distinction est, encore une fois, très importante. Nous savons d'ailleurs que l'Antichrist n'est pas un homme ni une nation, mais une doctrine qui est l'apanage de tous les Évangéliques, incluant les Darbystes. Tous sont marqués du sceau de cette doctrine dangereuse qui les conduit droit en enfer, mais nous savons aussi qu'ils ont été désignés à cela.

 

On sait que dans la deuxième épître aux Thessaloniciens Paul fait allusion à une puissance qui retient la manifestation publique de l'homme du péché. Les Thessaloniciens savaient de quoi Paul parlait, mais on veut nous faire croire que Paul s'exprime en termes volontairement voilés et que nous en sommes aujourd'hui réduits à des conjectures. En d'autres mots, le chrétien authentique moderne serait un ignorant qui est privé des lumières de la grâce et de la vérité, et que Christ en lui ne peut l'enseigner ni lui accorder la révélation de ce qu'il lit dans les Saintes-Écritures. Bien des suppositions sur ce sujet ont été faites au cours des siècles.

 

Du temps d'Origène certains avancèrent que le Retenant pouvait être le Saint-Esprit; Origène répondit avec raison: «si cela avait été le cas, Paul l'aurait dit». Or l'enseignement de Scofield prétend lui aussi identifier le Retenant avec le Saint-Esprit, mais avec une nuance qui change tout, le Saint-Esprit dans l'Église. En termes clairs, pour ces reprouvés, le Retenant c'est l'Église. On atteint là le cœur de la doctrine Scofield, qui n'est pas le pré-tribulationisme en soi, ni même le dispensationalisme, ils n'en sont que des aspects secondaires, son fondement réel se situe dans la «révélation spirite» qui advint dans les milieux Irvingiens au début du 19e siècle, comme quoi l'Église empêchait la manifestation de l'Antichrist. D'autres «révélations spirites» eurent lieu à cette époque sur le départ imminent de l'Église, qui évidemment se sont avérées fausses.

 

On sait que l'église d'Irving donna par la suite naissance à l'église néo-apostolique, très hiérarchisée, dirigée par 12 nouveaux apôtres ayant à leur tête un patriarche. Le plus remarquable d'entre eux fut le pasteur Bischoff qui prophétisa son enlèvement de son vivant. Il est mort en 1960 et le collège des apôtres écrivit alors une circulaire à tous les membres, dans laquelle ils confessaient leur incompréhension devant "la décision insondable de Dieu qui avait modifié sa volonté".

 

Aussi incroyable que cela paraisse, après un tel camouflet public, l'église néo-apostolique subsiste jusqu'à nos jours. Mais faut-il s'en étonner quand le darbysme et la doctrine Scofield, issues de la même racine, sont encore là aujourd'hui? Il est toujours possible naturellement de contester une question historique, mais lorsqu'on se réclame de la pensée protestante, attachée indéfectiblement à la Parole, comment soutenir que l'Église empêche la manifestation de l'Antichrist? Ce passage est la véritable bête noire, le Textus Belli, des fondamentalistes Scofield, il reste cependant incontournable. Paul y parle indubitablement de ce qui semble être un enlèvement dans les traductions conventionnelles:

 

«Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler dans votre bon sens...»

 

Certains Scofieldiens ont essayé de traduire le «pour ce qui concerne» en un «nous vous écrivons en faveur de l'enlèvement», comme s'il fallait convaincre les Thessaloniciens qu'un enlèvement aurait bien lieu. C'est syntaxiquement et logiquement inadmissible, et on peut réellement dire qu'ils sont «ébranlés dans leur bon sens» tellement ils dévient de la vérité.

 

D'autres ont voulu faire une distinction entre jour du Seigneur qui serait le retour de Jésus pour juger, et jour de Christ qui serait celui de l'enlèvement. Malheureusement pour eux le Textus Receptus porte justement jour de Christ, au verset 2, à la place de jour du Seigneur, renversant ainsi totalement leur argument, qui par ailleurs ne tient pas face à d'autres passages.

 

D'autres encore ont inventé le scénario suivant: les Thessaloniciens redoutaient que l'enlèvement n'eût déjà eu lieu et qu'ils n'aient été laissés derrière. Paul écrirait pour les rassurer. Il est difficile d'imaginer plus absurde. Car comment les Thessaloniciens auraient-ils pu croire que Paul lui-même, et tous les apôtres, avaient eux aussi été laissés derrière? Et qui donc avait été enlevé dans ce cas ? Ensuite, si Paul leur avait précédemment enseigné que l'Église retenait l'apparition de l'Antéchrist il ne pouvait leur écrire, pour les rassurer: il faut auparavant qu'on ait vu paraître l'homme impie. Sans doute certains d'entre eux s'étaient laissés persuader que le jour de Christ, ou le jour du Seigneur, jour de colère et de jugement, était arrivé; alors Paul leur aurait dit, dans la logique Scofield: c'est impossible parce que vous n'avez pas été enlevés! Mais à l'inverse il leur dit: c'est impossible parce qu'on n'a pas vu paraître encore l'homme impie!

 

Nous voyons donc que ce texte s'oppose complètement à ce que l'Église soit le Retenant. On aurait tort de penser qu'il s'agit là d'un point mineur dans l'enseignement Scofield, c'est au contraire la pierre angulaire de tout le système. Preuve en est l'attitude de ses partisans dès qu'on remet en cause ce point. Plusieurs missionnaires de mouvements fondamentalistes verraient leur soutien coupé s'ils osaient exprimer leurs doutes face à 2 Thessaloniciens 2. Ce fut le cas pour Marvin Rosenthal, l'auteur de «Pre-wrath Rapture».

 

L'axiome principal de la doctrine Scofield étant donc reconnu, s'expliquent toutes sortes de bizarreries dans ses interprétations. Un exemple: Jésus mourant sur la croix, remet sa mère aux bons soins de Jean: «Jésus, voyant sa mère et auprès d'elle le disciple qu'il aimait dit à sa mère: Femme voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère.» (Jean 19:26-27) On sait ce que les catholiques romains ont tiré de cette parole. Ils concluent que Marie est devenue Mère de l'Église représentée dans la personne de Jean.

 

Dans l'Apocalypse, Jean a une vision, il écrit au chapitre 4: «Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui parlait me dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite.» Les fondamentalistes Scofield concluent qu'il s'agit de l'enlèvement de l'Église représentée dans la personne de Jean. Comment ne pas reconnaître la similitude des deux procédés, ou plutôt leur identité? Si l'on en rejette un on ne peut accepter l'autre. Ce sont deux manières fantaisistes de violenter le texte biblique pour lui faire dire ce dont on est déjà persuadé.

 

Nous voyons aussi que la doctrine de Scofield repose sur la tentation de singularité élitiste et le désir d'exercer une pression sur l'auditoire. Il n'y a là rien de surprenant, on retrouve deux traits essentiels de la carrière de Darby, son principal promoteur. Rappelons que pour cet homme, l'Église, ayant échoué dans sa mission avait été rejetée de Dieu, et qu'il était appelé, lui Darby, à rétablir le vrai ministère et la vraie interprétation des prophéties, tout comme le font plusieurs faux prophètes de nos jours. On peut ne pas être d'accord avec cette appréciation sur sa personne, mais une chose demeure incontestable: Paul n'enseigne nulle part dans ses épîtres la doctrine de Darby. Et si l'on prétend que c'est quand même ce qu'il croyait sans l'avoir écrit explicitement, je demande comment il se fait, dans ce cas, qu'il n'attache pas à cette doctrine l'importance centrale que lui a donné son inventeur.

 

Néanmoins nous ne laisserons pas le lecteur sur sa faim vis-à-vis du titre: le Retenant. Si on n'y apprend point directement qui il est dans ce deuxième épître aux Thessaloniciens, n'oublions pas un des principes fondamentaux de la Réforme à savoir que l'Écriture s'interprète elle-même, et s'il semble y avoir quelque obscurité dans un passage, le Saint-Esprit, qui n'est jamais en contradiction avec lui-même, s'exprime plus clairement dans un autre, de telle sorte que le doute ne subsiste que pour ceux qui veulent obstinément demeurer dans l'ignorance. Devons-nous nous résigner à ignorer ce que les Thessaloniciens savaient, et ce que nous devrions savoir si nous avons réellement l'Esprit de Christ en nous? Avant cet événement glorieux de l'apparition finale de Christ, une position dogmatique ne serait-elle pas permise? Et si l'on a la réponse à cette question, est-il prudent, aujourd'hui encore, d'en parler ou faut-il se taire de crainte de déranger le piètre confort doctrinal de ceux qui déforment la vérité? Évidemment que non, et vous trouverez ce que vous cherchez dans «La vérité enfin dévoilée», plus bas dans ce document.

 

ESQUISSE SUR LA FAUSSE DOCTRINE MILLÉNARISTE

 

Avec le sujet de l'enlèvement, nous touchons inévitablement à l'enseignement biblique relatif aux événements de la deuxième venue de Jésus. Les prémillénaristes-dispensationalistes qui croient que le retour de Jésus marquera l'inauguration du millénium (un règne de mille ans sur la terre) en sont arrivés regrettablement à plusieurs fausses conclusions:

 

1) Jésus apparaîtra soudainement et secrètement dans les cieux, pour être vu uniquement par les justes, vivants ou morts. Nous avons clairement démontré que Jésus ne revient pas secrètement et que cette doctrine qui est associée à l'enlèvement secret est une fausse doctrine occulte. Aucun christien réel ne s'associe ou ne supporte une telle interprétation pernicieuse des Écritures.


2) Il ressuscitera ces derniers. Les Écritures enseignent clairement que les justes et les injustes seront ressuscités en même temps.


3) Pendant ces sept années, l'antichrist régnera sur la terre et y provoquera une grande tribulation. Il fut démontré que l'Antichrist n'est pas une personne ou une nation, mais une fausse doctrine qui élève l'homme au même niveau que Dieu en ce qu'il se déclare maître de son destin par l'exercice de son libre-choix illusoire. Il en advient que nous sommes présentement dans la grande tribulation d'une guerre spirituelle entre la souveraineté de l'homme et la Souveraineté de Dieu.


4) Pendant cette période, bon nombre de Juifs seront convertis à Christ, et à leur tour ils convertiront beaucoup de gens. La Parole de Dieu n'enseigne aucunement un salut national pour les Juifs ni pour aucune autre nation. Il fut prouvé sans aucun doute que la nation moderne d'Israël n'est pas l'ancienne nation d'Israël mais un faux Israël qui est le peuple de Satan formé de l'ancien empire des Khazars.


5) À la fin des sept années, l'antichrist conduit ses armées contre les chrétiens dans la grande bataille d'Armageddon.
Comme nous l'avons indiqué, la guerre d'Armageddon n'est pas une bataille littérale entre les armées de la terre et l'armée de Christ, mais une guerre spirituelle dans laquelle nous sommes présentement.

 

6) Jésus reviendra avec ses saints et détruira l'antichrist, jugera et punira les méchants et régnera sur la terre pendant mille ans sur le trône de David à Jérusalem. Quoiqu'il soit vrai que la doctrine Antichrist de l'Arminianisme sera détruite avec tous ses disciples, il est complètement faux qu'il y aura un règne de mille ans sur la terre dans lequel Christ régnera sur le trône de David à Jérusalem dans un temple reconstruit. Les Saintes-Écritures nous enseignent clairement que le 1,000 ans correspond au temps de la grâce entre les deux avènements de Christ pour le salut de ses élus (2 Pierre 3:8,9). Ainsi ceux qui désirent un règne terrestre se retranche eux-mêmes du règne céleste et éternel.

 

7) À la fin du mille ans de règne, Satan sera relâché de sa prison pour faire la guerre aux saints; il est vaincu et jeté dans le lac de feu, alors vient le jugement dernier et le royaume éternel. À ceux qui ont des yeux pour voir, il est clair que Satan est déjà relâché de sa prison depuis un temps très spécifique pour séduire le monde avec un faux évangile, c'est à dire l'évangile du libre-choix des Évangéliques, évangile de l'hypo-grâce dont le salut dépend des efforts, de l'obéissance et de la persévérance du crédule qui coopèrent avec la grâce de Dieu pour assurer sa place au ciel.

 

Or, la doctrine de l'enlèvement contredit plusieurs doctrines clairement enseignées dans la Bible. Le passage de 1 Thessaloniciens 4:14-17, un des passages cités pour soutenir la doctrine de l'enlèvement, déclare que Jésus, «à un signal donné, à la voix d'un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu». Cependant, il est clair que si Jésus désirait venir secrètement, il ne permettrait pas une telle agitation.

 

Sa venue sera bien soudaine, mais pas du tout secrète. Selon Jean 6:40, les corps des justes seront ressuscités au dernier jour. L'événement décrit en 1 Thessaloniciens 4:14-17 ne pourrait pas avoir lieu au dernier jour si, comme les disent les prémillénaristes, il doit se passer sept années avant un règne de mille ans (suivi d'une autre période moins longue, juste avant la fin, comme l'enseigne cette théorie). Or Jean 5:28-29 nous dit que tous les morts ― les justes comme les injustes ― seront ressuscités à la même heure, en même temps. La théorie de l'enlèvement place la résurrection des justes avant le règne de mille ans, et celle des injustes après ce règne. La Bible ne souffle aucun mot sur deux résurrections distinctes, et encore moins sur un règne de mille ans littéral sur la terre.

 

Dans la parabole de l'ivraie, Jésus enseigna que les méchants et les justes seraient récoltés en même temps, à la fin des âges. Les méchants seront arrachés de parmi le peuple, et ils seront punis. Puis les justes resplendiront dans le royaume de Jésus (Mt. 13:24-30, 36-43). Dans la parabole du filet (Mt. 13:47-50), Jésus enseigna la même leçon que dans la parabole de l'ivraie: «il en sera de même à la fin du monde. Les anges s'en iront séparer les méchants du milieu des justes» (Mt. 13:49). Plutôt que d'enseigner que les justes seraient enlevés du milieu des méchants, Jésus enseigna le contraire, que les méchants seraient enlevés du milieu des justes.

 

En 2 Thessaloniciens 1:6-10, Paul enseigna la même vérité trouvée dans les paraboles de Jésus: les méchants seront punis à la venue de Jésus». Au verset 8 de ce passage, Paul dit que Jésus punira «ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus». Le verset 9 dit qu'ils auront «pour juste châtiment une ruine éternelle». Paul enseigna que Jésus était le premier parmi beaucoup de frères à être ressuscité (Rm. 8:29). La prochaine résurrection inclura ceux qui lui appartiennent, lors de sa venue. Alors viendra la fin, lorsque Jésus remettra le royaume à Dieu, selon 1 Corinthiens 15:22-27. Ce passage ne laisse aucune place pour insérer un enlèvement suivi d'un règne de mille ans hypothétiques. Quand Jésus reviendra, toutes choses seront enlevées de la terre, et ce sera la fin de tout. Pierre enseigna en 2 Pierre 3:3-13 que les cieux et la terre se fondraient par l'effet de la chaleur, lors du retour de Jésus. Ce passage ne permet ni un enlèvement suivi d'un règne de mille ans, ni même l'existence d'une terre où de telles choses pourraient se produire après un tel enlèvement.

 

 

LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM ET LA VENUE DE JÉSUS

 

Inutile de nous référer ici aux doctrines du prémillénarisme et du dispensationalisme, car nous savons qu'elles sont des fausses doctrines, et cela pour trois raisons:

1) Elles tordent le sens des Écritures en tirant des versets hors de contexte;

2) Elles supportent la fausse doctrine de la justification par le choix qui provient de l'Arminianisme;

3) Elles détiennent des notions occultes qui proviennent de visions spiritistes.

Nous penchons donc nos regards vers deux positions presque inconnues. Très fort sur l'interprétation historique des Saintes-Écritures, ces mouvements nous rappellent que la Bible n'était pas écrite à nous, mais pour nous. Quelques-uns, dont nous regarderons la théorie plus loin, appliquent quasiment toutes les prophéties aux événements de 70 après Jésus-Christ.

 

Le mouvement prétériste, très peu connu des chrétiens francophones modernes, enseigne que toutes les prophéties de la fin des temps se sont accomplis en 70 après J.-C., quand les Romains ont attaqué et détruit Jérusalem et Israël. L'approche prétériste sur les prophéties détient plusieurs bons points, mais dévie fortement de la vérité sur ce qui est essentiel, à savoir sur le retour de Christ. La seule autre position qui détient certaines similarités avec elle est l'Amillénarisme Historique, nommé aussi Pneumilénarisme. Historiquement elles ont les deux plusieurs points en commun, mais spirituellement elles sont séparées autant que le ciel l'est de l'enfer.

 

Ces deux positions affirment que Jésus est revenu tel que promis, mais de différentes façons et à différentes périodes, et cela détient des implications considérables. Pour le Pneumilénarisme, Jésus revint à la Pentecôte sous sa Sainte Présence pour habiter le cœur de ses élus, tandis que pour le Prétérisme Jésus revint à la destruction de Jérusalem en l'an 70 pour condamner le monde. Évidemment que ces deux positions ne peuvent être la vérité, si l'une est vraie il est inévitable que l'autre soit fausse. Or nous supportons le point de vue pneumilénariste historique que nous considérons être la vérité même. Mais elles ont aussi ceci en commun, en ce que les deux sont considérées comme des hérésies par les Évangéliques prémillénaristes et dispensationalistes et cela est une grande bénédiction, car toute accusation qui vient de ces réprouvés est l'indication que nous sommes généralement dans la bonne voie.

 

Une chose nous frappe lorsque nous lisons le Nouveau Testament, c'est que les premiers disciples étaient convaincus que Jésus reviendrait de leur vivant. Étienne fut même arrêté et lapidé car il prêchait que Jésus reviendrait détruire le Temple, ce que fit l'armée romaine 40 ans après. Les apôtres ont passé près de 4 ans de leur vie avec le Seigneur, se faisant enseigner jour et nuit par lui. Il leur apparut même après sa résurrection pour achever son enseignement et de plus, l'Esprit qui leur fut donné avait comme tâche de les conduire dans toute la vérité. Auraient-ils été déçus et désillusionnés quant au temps de son avènement? Impossible!

 

La vision prétérite affirme que les apôtres avaient raison d'espérer son avènement de leur vivant puisqu'il a eu lieu en 70 A.D., mais là est l'erreur magistrale de cette position car il ne s'agissait pas de l'avènement du Seigneur à cette date, mais du début du temps des nations. Toutefois, bien que les futuristes prétendent interpréter de façon littérale les écritures, les prétéristes et les pneumilénaristes sont les seuls à interpréter littéralement les indications temporelles du Nouveau Testament.

 

Le prétérisme est un point de vue général que l'on retrouve chez les deux branches qui s'opposent au prémillénarisme. Selon ce point de vue, le retour de Jésus a déjà eu lieu au moment de la destruction du temple de Jérusalem, du moins en termes de jugement. Ce fut le dernier jour, la fin des temps, non du monde mais de la nation d'Israël, et en cela au moins ils ont parfaitement raison. Autrement dit, ils croient que les gens sont jugés au moment de leur mort à partir de cette période. Ils croient que Jésus revint, effectivement, à ce moment-là, qu'il ressuscita les morts, qu'il les jugea, et là ils dévient de la vérité.

 

S'il y eut un jugement à ce moment ce fut un jugement de Dieu contre Israël, le jugement du monde entier étant désigné pour la fin des temps lors de la destruction des cieux et de la terre.

 

Depuis lors, disent-ils, tous sont jugés immédiatement au moment de la mort et sont envoyés directement soit au ciel, soit en enfer. C'est pourquoi ils considèrent que la terre est éternelle et que le fait de perfectionner notre foi et notre savoir est une tâche éternelle établie pour nous par Dieu. Chez les prétéristes partiels, on croit que le moment de perfection ne viendra que lors du retour physique de Jésus, qui régnera alors éternellement sur ceux qui auront atteint le salut. La méthode "Prétériste" considère que la prophétie se rapporte à des événements ayant eu lieu du vivant de l'auteur, elle a donc une application purement locale et contemporaine. En d'autres termes, le dragon et la bête sont des empereurs romains célèbres de l'époque de Jean, comme par exemple Néron. Cette méthode ne reconnaît pas l'Apocalypse comme une prophétie sur l'avenir, et sur cela ils ont partiellement raison car la majorité de ce que dit l'Apocalypse se rapporte au temps de Jésus et des apôtres. Néanmoins elle détient certaines parties qui se rapportent à des évènements historiques qui suivirent le temps de l'Église primitive ainsi qu'à notre temps, ce que les prétéristes ont manqué de réaliser à leur propre perte.

 

La Marque et l'Image de la Bête

Aucun sujet n'a plus stimulé l'imagination des gens en nos temps modernes, que celui-ci. Il est inimaginable de voir toutes les interprétations absurdes qui ont été avancées par les sectes dites évangéliques. Inutile d'entrer dans tous les détails de ces insanités.

 

Il est clair que le livre de l'Apocalypse a été écrit dans un style imagé ou symbolique, cela est indéniable. Le problème se trouve au niveau de l'interprétation des symboles. Premièrement, presque tout dans ce livre se rapporte au temps de Jésus et des apôtres, c'est le point de départ officiel pour obtenir une bonne interprétation de son contenu, sous la direction de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. De là il progresse à nous expliquer le développement graduel de l'histoire de l'ère chrétien jusqu'à l'apparition finale de Christ en ce monde. Le système d'interprétation qui correspond à ce que nous venons de dire se nomme le Parallélisme Progressif Historique. Il divise l'Apocalypse en sept sections superposées l'une à l'autre pour former une seule image de son tout. Chaque section débute au premier siècle et progresse dans des explications d'évènements historiques, jusqu'au commencement de la prochaine section qui recommence tout pour donner différents détails. Par exemple, le chapitre 12 est le début de la quatrième section et se rapporte à la nation d'Israël qui donna naissance au Messie, à la tentative du roi Hérode de tuer l'enfant né et au massacre des innocents, des conflits de Jésus et ses disciples avec les pharisiens, et de la victoire de Christ par son sang versé sur la croix. De là on progresse au chapitre 13 et on se retrouve au quatrième siècle avec l'Empereur Constantin, le Concile de Nicée et les crédos œcuméniques, et la formation de l'église catholique romaine, puis à la papauté qui prit la relève des empereurs. Vers la moitié de ce même chapitre, on se retrouve dans une progression historique d'un renouveau de malice qui touche notre époque. On y trouve la marque de la bête, son image, et le numéro 666.

 

Sans entrer dans tous les détails de tous nos études sur l'Apocalypse, ce qui nous prendrait plusieurs volumes, nous avons remarqué qu'il y a trois dimensions ou niveaux d'interprétations qui se complètent l'un dans l'autre, demeurant en accord avec l'un et l'autre: l'interprétation littérale, l'interprétation figurative, et l'interprétation spirituelle. Lorsque nous parlons d'interprétation littérale, nous ne parlons pas d'interprétation archi-littéraliste, autrement il faudrait dire qu'il existe littéralement des dragons à sept têtes qui volent dans le ciel, ce qui serait complètement absurde. Par interprétation littérale nous signifions qu'il faut partir du sens littéral d'un mot pour trouver sa signification étymologique et connaître ses différentes applications dans un contexte historique auquel il se rapporte. Par interprétation figurative, nous signifions les différents rapports d'un mot avec les significations réelles qu'il détient, ce qu'on nomme aussi des synonymes. Par interprétation spirituelle, nous signifions les aspects d'un enseignement spirituel qui s'applique dans le contexte d'un mot.

 

Ainsi la marque de la bête représente dans un contexte historique littéral, l'étoile de David ou sceau de Salomon de la nation moderne d'Israël, qui contient le numéro 666 dans sa composition occulte. Figurativement cette marque représente le coronavirus et le vaccin proposé par nos gouvernements démon-cratique. Spirituellement cette même marque représente l'hérésie du libre-choix par laquelle les hommes cherchent à marchander avec Dieu. En plus il est dit que le numéro de la bête correspond à un nom d'homme. Or dans la Bible une seule nation portait le nom d'un homme, c'est à dire sa renommée, à savoir Israël, nom qui fut donné au patriarche Jacob pour avoir persévéré dans une lutte avec Dieu. Figurativement cela s'applique à tout le faux christianisme sur la terre, qui cherche à persévérer dans sa justification par les œuvres d'un libre-choix illusoire pour plaire à Dieu, c'est à dire aux yeux de leurs imaginations. Spirituellement cela se rapporte à l'idolâtrie de l'homme envers lui-même.

 

Tout ce qui se rapporte à la maque et à l'image de la bête est le contrôle des pensées et des agissements des hommes, pour dominer mondialement sur la race humaine. Mais ce complot machiavélique ne réussira point.

Pour plus d'information sur ces sujets, voir:

 La bête de la mer universelle

 La marque de la bête

L'Apocalypse spirituelle

 

LA CONFUSION SUR LES DERNIERS JOURS

 

Dans le Nouveau testament il est souvent fait mention des « derniers jours» ou «derniers temps». Ces «derniers jours » ne sont pas à confondre avec LE dernier jour, lorsque l'Histoire prendra fin, et que le Seigneur Jésus reviendra avec Puissance et Gloire pour manifester pleinement son Règne éternel. La précision est nécessaire car depuis le 19e siècle et progressivement une majorité de chrétiens attachés à la Bible ont interprété les passages faisant références aux «derniers jours» comme s'appliquant à notre époque, nous qui serions parvenus aux derniers jours de l'Histoire humaine. Or cette vision des choses pose un énorme problème à ceux qui se réclament de la Bible et considèrent avec raison qu'elle est l'infaillible Parole de Dieu.

 

En effet, les apôtres et les disciples de leur temps, considéraient qu'ils vivaient eux-mêmes dans les «derniers jours» ou «temps». Aussi, lorsque nous pensons que nous chrétiens du 21e siècle nous et nous seuls vivons dans ce que le nouveau testament appelle «les derniers jours», la conclusion inévitable à laquelle nous devrions faire face serait celle-ci: ― les Apôtres ainsi que les premiers chrétiens se seraient TOUS trompés à propos des temps dans lesquels ils vivaient! Mais les premiers chrétiens ainsi que les Apôtres croyaient-t-ils vraiment qu'ils vivaient dans les «derniers temps»? Prenons si vous le voulez bien, quelques-uns des textes du Nouveau testament faisant mention des «derniers jours»:

 

Actes 2:15-17

"Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la troisième heure du jour. Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les DERNIERS JOURS, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes."

L'Apôtre Pierre fait ici référence à une prophétie de l'ancien testament qui d'après lui s'accomplit devant les yeux de ses auditeurs pendant les " derniers jours ".

 

1 Pierre 1:20

"...mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la FIN DES TEMPS , à cause de vous."

L'Apôtre qui a vu Jésus de ses propres yeux dit que l'Agneau de Dieu à été manifesté À LA FIN DES TEMPS.

 

1 Corinthiens 10:11

"Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à NOUS QUI SOMMES PARVENUS À LA FIN DES SIÈCLES "

Ces choses, ce sont les expériences vécues par les saints de l'ancien testament et qui apportent un enseignement à qui...? À ceux qui sont parvenus à la fin des siècles! ...c'est à dire? les chrétiens du 21e siècle? non... les premiers chrétiens! ― ce qui n'exclue pas que cela nous enseigne également, nous chrétiens d'aujourd'hui. Mais nous devrions admettre que les personnes visées ici sont indubitablement les premiers chrétiens et non pas ceux de notre temps moderne.

 

Jacques 5:3

"Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors DANS LES DERNIERS JOURS "

L'Apôtre Jacques reproche à certains chrétiens DE SON TEMPS d'avoir amasser des richesses dans les... "DERNIERS JOURS "

 

Et pour finir cette liste non exhaustive:

 

1 Jean 2:18

"Petits enfants, C'EST LA DERNIÈRE HEURE, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que C'EST LA DERNIÈRE HEURE "

L'Apôtre Jean affirme vivre dans la dernière heure, lui qui a vécu il y a plus de 2000 ans... et la preuve en serait qu'il y avait a son époque plusieurs antichrists. Ceux qui annoncent la venue d'un seul antichrist dans le futur semble bien loin du compte, car ce terme s'applique à tous ceux qui supportent la doctrine pernicieuse de «la justification par le choix» qui est la même chose que «la justification par les œuvres de la loi», doctrine antichrist qui est aussi nommée «la marque de la bête». Après cela, on peut se demander comment des chrétiens désireux de prendre la Parole de Dieu au sérieux, peuvent-ils arriver à croire quelque chose, dont la conclusion logique est de NIER l'infaillibilité et l'autorité des écrits des premiers Apôtres, auteurs pour la plupart d'une grande partie de l'Écriture Sainte. La raison est simple: la majorité de ces gens ne sont pas des chrétiens authentiques, ils sont des imposteurs qui s'illusionnent être chrétiens.

 

Quoique les traductions peuvent parfois être déficientes, tous les chrétiens réels vont croire fondamentalement et avec force, à l'infaillibilité des écrits des premiers apôtres restitués dans notre Nouveau Testament actuel basé sur le Texte Reçu Grec. Aussi concernant le thème des «derniers jours» la seule option possible pour nous est celle qui honore la véracité des écris apostoliques, c'est à dire celle-ci:

 

Les Apôtres ainsi que les autres premiers chrétiens AVAIENT RAISON, lorsqu'ils croyaient qu'ils vivaient dans ce qu'ils appelaient les «derniers jours» ou «derniers temps». Cela ne signifie aucunement que l'expression «derniers jours» ne puisse s'appliquer au temps de la fin lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra de nouveau pour juger les vivants et les morts. Nous signalons simplement que les premiers chrétiens avaient raison de croire qu'ils vivaient dans les derniers jours, car ce fut réellement les derniers jours d'Israël puisque Jérusalem fut détruite par les armées romaines en l'an 70, Deutéronome 28:15-68 en décrit les horreurs.

 

Cette prise de conscience révolutionne notre façon de comprendre un grand nombre de textes prophétiques, en identifiant leur accomplissement pendant l'ère apostolique avant l'an 70, date qui correspond à la destruction du temple à Jérusalem par les armées romaines. Ce signe par excellence de l'inauguration du règne de Dieu avait été annoncé au préalable par le Roi des rois lui-même quelques 40 années avant son accomplissement. Comprendre cela c'est être bouleversé dans sa manière de concevoir le temps présent et le futur, nous sommes alors affranchit d'une sorte de «fatalisme de défaite» supposé prendre appui sur l'annonce de prétendus signes catastrophiques, par exemple en Mathieu 24, devant prendre place à la fin de l'Histoire.

 

Le Seigneur règne. Il règne maintenant depuis plus de 2000 ans et Son Règne n'est pas un règne temporel de 1,000 ans, il ne finira jamais selon les paroles de la prophétie du livre de Daniel:

 

" On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et SON RÈGNE NE SERA JAMAIS DÉTRUIT! " (Daniel 7:14).

 

L'imminence de l'avènement dans le Nouveau Testament:

Voici une liste de versets qui démontrent très clairement que le Jour du Seigneur était proche et attendu des disciples:

 

«Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.» Mt. 3:2
«Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient?» Mt. 3:7
«...la cognée est déjà mise à la racine des arbres;» Mt. 3:10
«Il a son van dans ses mains, et il nettoiera parfaitement son aire,» Mt. 3:12
«Jésus commença à prêcher: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.» Mt. 4:17
«Or, quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre; je vous dis en vérité que vous n'aurez pas achevé d'aller par toutes les villes d'Israël, que le Fils de l'homme ne soit venu.» Mt. 10:23
«Je vous dis en vérité qu'il y en a quelques-uns ici présents, qui ne mourront point qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir en son règne.» Mt. 16:28
«...je vous le déclare: Dès maintenant vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.» Mt. 26:64
«Quand vous verrez des armées ennemies encercler Jérusalem, sachez que sa destruction est imminente. Ces jours-là, en effet, seront des jours de châtiment où tout ce que disent les Écritures s'accomplira.» Lu. 21:20, 22
«Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants» Lu. 23:28-30
«Mais maintenant se réalise ce qu'avait annoncé le prophète Joël: Voici ce qui arrivera, dit Dieu, dans les jours de la fin des temps» Ac. 2:16-17
«En effet, nous l'avons entendu dire que ce Jésus de Nazareth détruirait ce lieu et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. » Ac. 6:14 (Semeur)
«Faites ceci d'autant plus que vous savez en quel temps nous vivons. C'est désormais l'heure de sortir de votre sommeil, car le salut est plus près de nous que lorsque nous avons commencé à croire. La nuit tire à sa fin, le jour va se lever.» Ro. 13:11-12
«Le Dieu qui donne la paix ne tardera pas à écraser Satan sous vos pieds.» Ro. 16:20
«Je vous assure, frères: le temps est limité; que désormais ceux qui sont mariés vivent comme s'ils n'avaient pas de femme,» 1 Co. 7:29
«...ces événements leur sont arrivés pour nous servir d'exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin.» 1 Co. 10:11
«Le Seigneur est proche.» Phil. 4:5
«Pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n'abandonnant point l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j'ai été fait ministre.» Col. 1:23
«Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. ...Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s'introduisent dans les maisons... ceux-ci de même résistent à la vérité; gens d'un esprit corrompu, et réprouvés à l'égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là.» 2 Tim. 3:1-9
«Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils...» Hé. 1:1-2
«En parlant d'une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître.» Hé. 8:13
«Autrement, il aurait dû souffrir la mort à plusieurs reprises depuis le commencement du monde. Non, il est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son sacrifice.» Hé. 9:26
«...encourageons-nous mutuellement, et cela d'autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur.» Hé. 10:25
«Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas.» Hé. 10:37
«Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche.» Ja. 5:8
«Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps.» 1 Pi. 1:5
«Petits enfants, c'est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l'antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons que c'est la dernière heure.» 1 Jn. 2:18
«Or, c'est là celui de l'antichrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans le monde.» 1 Jn. 4:3

 

LE TEMPS DES NATIONS

 

La prophétie que le Seigneur Jésus fit sur la période nommée «le temps des nations», est probablement la plus importante de toutes les prophéties qui nous concerne en nos temps modernes. La raison est que son accomplissement, c'est à dire le jour qu'elle se termine nous porte dans la période de l'apparition finale de Christ et de la fin du monde. On ne peut donc en négliger l'importance cruciale qu'elle détient pour les élus, car elle nous dévoile le jour de leur anniversaire de naissance dans une nouvelle existence glorieuse et éternelle. La fin du temps des nations marque le début des châtiments de Dieu qui s'abattent sur les hommes de la terre, et qui se termine par la destruction de la terre et de l'univers entier. Ces choses se produiront dans une courte période dont la durée sera, selon le contexte général qui se rapporte à toutes les prophéties de la fin des temps, de trois ans et demi ou 42 mois, nommée aussi «un temps, des temps, et la moitié d'un temps». Le temps des nations est donc la clé pour comprendre le destin final de toute la race humaine.

 

Sujet familier mais très peu connu, la période qu'on appelle «les temps des nations» désigne la période pendant laquelle les nations, c'est à dire les Gentils, les non-Juifs, vont fouler Jérusalem aux pieds.

 

Cette période a été prophétisée par le Seigneur Jésus qui dit: «Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.» (Luc 21:24) Cette dernière indication de Jésus nous montre clairement que tant que Jérusalem pourra être foulée aux pieds par les nations, cela voudra dire que les temps des nations ne seront pas encore accomplis. En d'autres mots, la ville de Jérusalem, ville prostituée, ne détiendra plus aucune importance pour les nations du monde, elle sera ravagée et ruinée, frappée de désolation et inhabitée pour un certain temps.

 

Cette prophétie nous indique aussi la destruction totale de l'ancienne nation d'Israël qui ne sera jamais relevé de ses ruines. Toutefois l'Apocalypse nous indique qu'une contrefaçon de cette nation était pour être relevée à la fin des temps (Apocalypse 17:6-8; Bible Machaira 2020). Pour les novices, nous indiquons que les mots en italiques ne font pas partie du texte original, ils sont ajoutés pour mettre l'emphase sur un sujet spécifique afin d'éclaircir le sens d'un passage:

 

«6 Je vis cette femme (Jérusalem) enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus, et en la voyant, je fus saisi d'une grande stupeur.

 

7 Et l'ange me dit: Pourquoi es-tu stupéfait? Je te dirai le mystère de la femme (Jérusalem), et de la malignité (Israël) qui la porte, et qui a les sept têtes et les dix cornes.

 

8 La malignité (Israël) que tu as vue, a été et n'est plus; elle doit surgir de la confusion politique, et s'en aller en perdition; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s'étonneront en voyant la malignité, car elle était, et elle n'est plus, bien qu'elle reparaîtra (14 mai, 1948)

 

Il est évident qu'une ville fait partie d'une nation, donc pour que la ville de Jérusalem reprenne sa position d'importance au niveau de la politique mondiale, il était absolument nécessaire qu'apparaisse une autre nation du nom d'Israël, mais une nation illicite, frauduleuse, une contrefaçon de la véritable. Remarquons que le mot «bête» traduit ici par «malignité» provient du Grec «therion», terme qui signifie «avoir une existence sauvage ou venimeuse, brutale, furieuse», et d'entre les nombreuses nuances du mot «sauvage» nous avons celle d'avoir une existence «illicite» ou «frauduleuse». En d'autres mots, l'Israël moderne est un faux Israël, et cela pour deux raisons:

1) l'ancien Israël était une théocratie basée sur la loi de Moïse avec ses nombreux sacrifices ensanglantés, ce qui n'est pas le cas avec l'Israël moderne qui est plutôt une démocratie avec ses propres lois. En fait elle se glorifie d'être «la seule démocratie» au Moyen-Orient. En plus nous savons que l'Israël moderne est en fait l'ancien empire des Khazars qui s'établit en Palestine et qu'il ne s'agit aucunement de vrais Juifs;

2) le seul vrai Israël est l'Israël de Dieu, à savoir tous les enfants de la promesse, tous ceux qui sont sauvés par la grâce par le moyen de la foi dans le sang de Christ qui s'est offert en sacrifice pour nous sur la croix. Eux seuls sont le peuple élu de Dieu depuis avant la fondation du monde.

 

Le livre d'Apocalypse nous précise le temps que durera la ruine de Jérusalem: 42 mois, soit 1260 jours ou 3 ans et demi. Ces chiffres doivent être ici compris d'une manière figurative et non littérale, sauf dans des cas particuliers qui demandent une précision de temps:

 

«1 On me donna un roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent.

2 Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.

3 Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.

4 Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.

(...)

8 Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié.

9 Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre.» (Apocalypse 11:1-5, 8-9)

 

Il est intéressant de noter que pendant les 42 mois que durera la désolation de Jérusalem, les deux témoins, que l'on croit être spécialement être envoyé pour ramener Israël, seront en train d'accomplir leur service. Ceci explique pourquoi les habitants de Jérusalem tourneront les regards vers celui qu'ils ont percé.

 

À la fin du temps de leur témoignage, les deux prophètes seront tués à Jérusalem (Apocalypse 11:8), parce qu'il ne convient pas à un prophète de mourir en dehors de Jérusalem (Luc 13:33) et ici le terme Jérusalem est un type figuratif pour la justification par les œuvres. Ils sont deux, car toute affaire en Israël devait se régler sur la déclaration d'au moins deux témoins (Deutéronome 19:15; Matthieu 18:16; Luc 10:1). Le fait qu'ils se tiennent devant le Seigneur et qu'ils reçoivent de lui le pouvoir de prophétiser montre qu'ils sont ses représentants accrédités. Ce sont des oliviers divins car ils ont reçu de Dieu l'onction d'huile sainte qui a fait d'eux ses serviteurs; et ce sont des chandeliers, chargés de répandre dans un monde de ténèbres la lumière de la Parole de Dieu. Qui sont ces deux figures?

 

Le texte ne le dit pas. L'apocalypse parle en termes figuratifs et dans le contexte général de toutes les Saintes-Écritures nous pourrions dire que les deux témoins sont «la loi et la grâce», c'est à dire «l'Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance», car ces deux témoignent de la vérité. Que les deux témoins sont mis à mort vers la fin du temps des nations, nous indique que le témoignage de la vérité a été désigné pour s'affaiblir et diminuer, il devait être restreint afin de permettre le surgissement d'une contrefaçon pour séduire et condamner ceux qui n'ont pas l'amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2:3-12), de même Satan avait été restreint par le sacrifice de Christ sur la croix, jusqu'à ce que le témoignage de la vérité soit restreint à son tour afin que le mystère d'iniquité puisse se manifester. Ainsi la période qui commence immédiatement après le temps des nations jusqu'à l'apparition finale de Christ, est une période de duplicités dans laquelle nous voyons surgir un faux peuple de Dieu, un christianisme contrefait qui proclame un faux évangile. Ainsi la prophétie détient un double sens, car si la Grande Prostituée représente la ville de Jérusalem dans un sens littéral ou historique, elle représente aussi le faux christianisme au niveau mondial ou universel. Une telle chose est commune avec les prophéties dans l'Apocalypse qui est rédigé en style imagé ou symbolique.

 

L'IMPORTANCE DE L'AN 1967 DANS LA PROPHÉTIE

 

Ceux qui ont eu le privilège de vivre dans les années turbulentes qui débutèrent en l'an 1960 comprendrons davantage le sujet dont nous parlons. Aucune période de l'histoire n'a connu autant de bouleversement idéologique à tous les niveaux, culturel, social, religieux, et politique. On y vit le Concile de Vatican II qui se termina en 1965; l'homme marcha sur la Lune pour la première fois; la guerre du Vietnam; la pénétration des philosophies orientales, particulièrement du Bouddhisme avec sa méditation transcendantale, ses gourous, son troisième œil, son voyage astral et sa réincarnation; l'intérêt accru dans les extra-terrestres et les soucoupes volantes; on vit paraître toutes sortes de pratiques et de puissances occultes, magie noire et magie blanche, sorcières et sorciers du mouvement Wicca, la divination, l'astrologie, les planches Ouijah, les cartes de Tarot, rituels secrets, sacrifices humains et meurtres d'enfants, c'était comme si les portes de l'enfer avaient été ouvertes et que tous les démons vinrent sur la terre en un même moment, en une même période; le célèbre concert de Woodstock, presque toute la musique fut imprégnée de lyriques sataniques et démoniaques par des groupes comme Rolling Stones, The Doors, Black Sabbat, Led Zepplin, Gratefull Dead, KISS, Styx, ACϟDC, et la musique Acid-Rock; la musique Reggae, sa culture, et son Ganjah ou Sinsillien de Jamaïque; l'herbe du diable de Carlos Castanada et le Peyote; la popularité et utilisation des drogues douces et hallucinogènes comme le Marijuana, le Hashish, la Mescaline, le Speed, le Angel Dust, le L.S.D. et le M.D.A., et les champignons magiques; la culture hippie avec ses communes et l'amour libre; la montée des clubs de motards; les Flower Childs; les meurtres de la commune de Charles Manson; le Jesus Mouvement; et au-dessus de tout, l'essor du mouvement dit Évangélique, et la montée du mouvement Charismatique. Ce fut une période fascinante à traverser pour ceux qui ont réussis à la survivre. La nostalgie de ce temps s'est même emparée de plusieurs d'entre nous. L'impact sur la société fut immense. Ce fut un temps de rebellions, de révolutions, de protestations, qui ont marqués plusieurs, on s'en souviendra pour le reste de nos jours. Le vertige de cette nébuleuse idéologique a fait ses ravages dans la conscience des gens pour tous les temps, par une puissance antérieure qui en avait planifié les implications, et dont nous parlerons dans le prochain chapitre.

 

Or un évènement particulier se produisit en 1967, dans cette période de déchaînements occultes, qui concerne la ville de Jérusalem. Il n'y a qu'une seule ville que Dieu ait appelée «sainte»: c'est Jérusalem (Ésaïe 52:1; Ésaïe 66:20). Aucune autre ville n'a été nommée la «ville de notre Dieu» (Psaumes 48:2) et aucune autre n'a été choisie par le Seigneur: «Mais j'ai choisi Jérusalem pour que mon nom y résidât...» (2 Chroniques 6:6). Le Seigneur est «...ému d'une grande jalousie pour Jérusalem.» (Zacharie 1:14) Jésus a même pleuré pour Jérusalem, prévoyant sa destruction (Luc 19:41). C'est à Jérusalem que les disciples ont reçu le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte et que l'Évangile a commencé à se propager. Jésus est monté aux cieux alors qu'Il se trouvait à Jérusalem.

 

Mais ces acclamations de Jérusalem nous portent trop facilement à négliger le fait qu'elle est aussi une ville prostituée. Ainsi dit le prophète Ésaïe: «Comment la cité fidèle est-elle devenue une prostituée? Elle était pleine de droiture, la justice habitait en elle; et maintenant, des meurtriers! (Ésaïe 1:21), de même le prophète Ézéchiel dit: «Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations... Mais tu t'es confiée en ta beauté, tu t'es prostituée à la faveur de ta renommée, et tu as prodigué tes prostitutions à tout passant, en te livrant à lui. Tu as pris de tes vêtements; tu t'es fait des hauts lieux garnis d'étoffes de toute couleur, et tu t'y es prostituée, ― chose qui n'était point arrivée, et qui n'arrivera plus. Tu as aussi pris les magnifiques parures, faites de mon or et de mon argent, que je t'avais donnée; tu en as fais des figures d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.» (Ézéchiel 16:2, 15-17) C'est ainsi que cette ville est nommée «la Grande Prostituée» dans l'Apocalypse (Apocalypse 17:1).

 

Jérusalem, la «ville de la paix» déclaré être «ville de violence», a été conquise et reconquise de nombreuses fois, pour finalement être détruite de la face de la terre. Pour le chrétien sous la grâce, la Jérusalem terrestre n'a plus d'importance, car figurativement elle représente l'esclavage de la loi, la justification par les œuvres, principe pernicieux que nous connaissons aussi sous la désignation de «justification par le choix», tel que nous le voyons pratiqué au sein du mouvement Évangélique moderne, christianisme contrefait duquel nous avons été avertis qu'il paraîtrait à la fin des temps.

 

Tant qu'à nous, nous faisons partie de la Jérusalem d'en haut qui est libre (Galates 4:22-31). Que la ville de Jérusalem ressortît des cendres comme le Phénix légendaire au mois de juillet 1967, non pour redevenir la Capitale d'Israël, ni pour marquer la fin du temps des nations, mais pour nous indiquer un évènement spécifique au niveau spirituel qui marque l'histoire du christianisme, à savoir le début de la Grande Apostasie de la fin des temps. Dans un sens figuratif, la Grande Prostituée catholique romaine s'est assise sur la bête d'un faux christianisme à prétention Évangélique pour en contrôler les agissements par ses agents secrets, les Jésuites qui infiltrèrent ce mouvement diabolique de contrefaçons. Ce fut la couronne sur l'ère occulte des années 1960, dans laquelle le mouvement dit Évangélique atteint son apogée pour séduire les nations de la terre. Ce christianisme contrefait moderne devint la norme de tout ce qui se dit chrétien et biblique, et se répandit partout sur la terre, comme la contagion d'un virus mortel. Telle est l'importance de l'an 1967 au niveau des prophéties. Relié à cela est la prise de Jérusalem par les armées d'Israël d'entre les mains des arabes qui subirent une défaite complète, tout comme le mouvement Évangélique fut subjugué par la Grande Prostituée. Les parallèles sont vraiment remarquables à tous les niveaux, que seulement un aveugle ne peut les voir.

 

Or le temps n'était pas encore arrivé pour que Jérusalem soit la Capital de l'Israël moderne, tout comme ce n'est pas encore le temps pour la réalisation de l'idéologie de domination mondiale de la Grande Prostituée. À ce temps il manquait encore des joueurs aux niveaux politique et religieux qui viendront plus tard. Mais leurs trames secrètes sont vouées à l'échec, car ils n'ont pu considérer l'imprévu, à savoir la Souveraineté absolue de notre Dieu Tout-puissant qui est le Maître incontestable sur toutes choses. Leur ruine est donc assurée. Ils avaient prévu que Jérusalem devienne la Capitale du monde entier, avec une religion mondiale qui dominerait sur toutes les nations de la terre, mais notre Dieu leur réserve une surprise, dont ils ne se relèveront jamais. Leur nouvelle Tour de Babel ne verra jamais le jour.

 

Jérusalem n'était pas encore reconnue par les nations du monde en l'an 1967, puisque les gouvernements démon-cratiques craignent d'offenser les nations Islamiques desquelles ils s'enrichissent des pétrodollars qui coulent à flot. Le jour qu'une nation super puissante comme les États-Unis déclarera qu'ils reconnaissent Jérusalem officiellement comme étant la Capital d'Israël, sera le début de la fin. Ceci se produisit officiellement le 14 mai 2018 lorsque le président américain, Donald Trump, après avoir déclaré que Jérusalem était officiellement la Capitale d'Israël, fit déménager l'ambassade américaine à Jérusalem, mettant fin ainsi au temps des nations, accomplissant la prophétie du Seigneur Jésus. Par après il s'occupa à formuler un nouveau traité de paix entre les nations arabes et Israël qui satisferait aux Juifs et aux Palestiniens. Ce traité fut signé et accepter par tous les représentants des deux parties, et est maintenant en vigueur malgré quelques contestations et conflits. Nous sommes donc à une fraction de seconde avant le son de la trompette, et l'anniversaire de naissance des élus. Ceux qui sont donné de comprendre, comprendrons. Le reste demeureront dans les ténèbres de leur ignorance, car la lumière du jour est pour les enfants de la lumière.

 

Or de l'an 1948 à 2018, il y a une période mystérieuse de 70 ans qui correspond par analogie au temps de la destruction du premier temple, lorsque les Juifs furent amenés captifs à Babylone pour exactement 70 ans. Figurativement, au niveau prophétique qui nous concerne, et puisque le mot Babylone signifie littéralement confusion ou chaos, il s'agit pour nous d'une période chaotique qui se manifeste entre ces deux dates mentionnées, à savoir les années de 1960, période de grand bouleversements idéologiques, qu'on peut nommer aussi période de captivité de la Babylone mystérieuse jusqu'à la fin du temps des nations en 2018, puis viendra la destruction de la terre et de l'univers après une courte période. Dans cette courte période Dieu fera tomber sur les hommes de nombreux fléaux, assurant la ruine de la race humaine.

 

Dans la prophétie de Daniel 9:27 Christ est retranché dans le milieu de la dernière semaine de sept ans, lorsque son sacrifice sur la croix fit cesser la validité des sacrifices de l'Ancienne Alliance qui étaient offerts dans le temple à Jérusalem. Il restait donc trois ans et demi de la prophétie qui n'avait pas encore été réalisée. Cette période correspond figurativement au temps de la grâce entre les deux avènements de Christ, et se retrouve littéralement dans la courte période avant l'apparition finale de Christ qu'on nomme aussi l'anniversaire de naissance des élus. Nous sommes présentement au début de cette courte période.

 

Or l'apôtre Paul nous parle d'une ruine soudaine qui va se produire dans cette courte période, qui surprendra les hommes de la terre, qui ne s'attendent pas qu'une telle chose arrivera. La première fut l'apparition du coronavirus qui occasionna rapidement une pandémie mondiale. Trois autres doivent venir, la destruction de la ville de Jérusalem par le feu du ciel, la destruction du faux christianisme aussi par le feu du ciel, la destruction de la terre et de l'univers entier dans laquelle les éléments se fondront. De toutes évidences, ces trois derniers se produiront ensembles dans un clin d'œil, au dernier moment. Nous y sommes, le temps est arrivé.

 

Quand les Romains conquirent Jérusalem, tous les Juifs disparurent, tués, morts de faim ou encore vendus comme esclaves. En 638 après J.-C., les Musulmans s'emparèrent de Jérusalem et, en dehors d'une brève période où les Croisés furent maîtres de la ville, ils l'occupèrent jusqu'en 1917, lorsque les Forces Alliées délivrèrent la ville sous le commandement du général Allenby. Depuis la fondation de l'état d'Israël en 1948 par le mouvement Sioniste, les nations arabes que l'Apocalypse désigne comme «les dix cornes de la bête» (Apocalypse 17:16,17), ont toujours refusé de reconnaître cette nation comme un état indépendant. Elles attendaient le moment propice pour vaincre Israël. Malgré leur attaque-surprise des Israéliens, un jour du sabbat en juillet 1967, et malgré le fait qu'ils aient été 50 fois plus nombreux, les Arabes ont essuyé une défaite totale en l'espace de sept jours seulement.

 

En moins de trois heures, l'armée de l'air israélienne avait détruit 300 avions égyptiens au sol. Mais l'événement le plus significatif de la guerre fut que la vieille ville de Jérusalem, jusqu'alors aux mains de la Jordanie, devint possession juive. Ainsi se réalisèrent, une fois de plus, d'incroyables prophéties bibliques. Puisqu'il «n'y a rien de nouveau sous le soleil» et que selon l'Ecclésiaste l'histoire se répète (Ecclésiaste 1:9), nous sommes assurés que la Jérusalem moderne subira le même châtiment qu'en l'an 70, en fait l'Apocalypse nous dit que les dix cornes de la bête, les nations Arabes, «la désoleront et la brûleront au feu» (Apocalypse 17:16). Ainsi il est nécessaire que la Jérusalem terrestre disparaisse pour que la Jérusalem céleste apparaisse, et de toute évidence ces deux évènements vont se produire en même temps.

 

Nous réalisons ainsi que 1967 est date prophétique importante à deux niveaux. Le premier nous indique la préparation d'un désastre à venir dans le sens littéral historique. Le deuxième se présente dans un style figuratif qui se rapporte à la destruction du faux christianisme de la face de la terre. La prise de Jérusalem par les armées juives, nous indique la prise de Satan sur le christianisme contrefait moderne du mouvement Évangélique, le faux peuple de Dieu qui sera détruit par le feu du ciel, venant de Dieu même, à un moment inattendu. Cela nécessite que Satan soit relâché de sa prison auparavant. Il s'agit ici de la puissance antérieure à l'an 1967 dont nous avons parlé plus haut. Or ces choses doivent être comprises dans un sens figuratif qui se rapportent à la Grande Prostituée assise sur les sept montagnes de Rome, c'est à dire le Vatican et la papauté, la puissance qui opère toujours dans les ténèbres de la duplicité.

 

SATAN EST RELÂCHÉ PUIS JUGÉ

 

Il est très significatif que pour la première foi de l'histoire, un pape, Paul VI, sorte du Vatican où il était considéré comme prisonnier depuis Mussolini et Hitler, pour se rendre aux Nations Unies à New York, afin d'apporter un message aux chefs des nations de la terre. Jamais une telle chose ne s'était produite. Ce fut le 4 octobre 1965 à la clôture du Concile de Vatican II où fut discuté de nombreux sujets et élaboré de nombreux projets, dans le cadre de l'idéologie d'une domination mondiale. Ce fut lors de ce Concile infernal que furent relâché des puissances occultes sur le monde entier, et que le mouvement Évangélique prit son essor.

 

Nous savons que les circonstances n'existent pas, et que dans les cas mentionnés il faut se poser sérieusement la question: À qui profite le crime? La réponse n'est pas difficile à voir pour une personne qui a un peu de discernement. Historiquement il existe amplement d'évidences que la papauté a toujours été impliquée dans des crimes les plus affreux que l'on puisse s'imaginer: massacres, tortures, meurtres, escroqueries, génocides, pédophilies, etc.. Elle est responsable de la mort affreuse de millions de personnes à travers l'histoire. Les Jésuites, agents du Vatican, en portent une lourde part, même qu'ils sont des maîtres insurpassables en occultisme et mysticisme, en espionnages et en empoisonnements. Ils sont, en réalité, des assassins professionnels, et n'ont pas leurs pareils sous le soleil. La S.S. de Hitler élabora ses principes sur ceux des Jésuites, ce qui explique leur cruauté abominable. Il est donc logique de penser que les Jésuites étaient la puissance infernale derrière la déchéance des années 1960, et la source des déviations dans le mouvement dit Évangélique qu'ils avaient infiltrés dès le début.

 

Il n'y a aucun doute que ce fut le 4 octobre 1965 que Satan fut relâché de sa prison, comme dit l'Apocalypse pour déclencher le début de la Grande Apostasie, et que le mystère d'iniquité se manifesta dans toute sa puissance diabolique. Lorsque nous parlons de Satan, nous ne parlons pas de l'ange imaginaire nommé Lucifer qui devint Satan dans la mythologie dite chrétienne, mais de l'esprit de la nature humaine déchue et corrompue, qui est l'adversaire de l'Esprit de Dieu. En ce sens très réel, le pape de Rome est l'incarnation de Satan ou l'Antichrist, étant le chef d'un faux christianisme hostile à la vérité révélée en Christ qu'il déforme dans son système religieux idolâtre, nommé honteusement l'Église de Jésus-Christ.

 

Un élément important à remarquer, est que sous la loi de l'Ancienne Alliance, le mot Satan était généralement utilisé pour décrire les Pharisiens qui administraient la loi et ses principes, particulièrement la justification par les œuvres. Ce terme signifie simplement un adversaire, un concurrent, un ennemi. Sous la grâce de la Nouvelle Alliance, ce même terme se rapporte à l'hérésie du libre choix ou justification par le choix d'une décision personnelle, issue d'une volonté supposément libre. Or il est clair que faire un choix est une œuvre de la volonté. Cela est indéniable si les mots ont encore un sens. En plus, la Bible enseigne clairement que la volonté est esclave de la chair et du péché. Elle n'est donc pas libre mais soumise à la corruption de la nature humaine. Il n'y a donc aucune différence entre la justification par les œuvres et la justification par le choix. Il en advient même que l'Esprit de la loi et l'esprit de la chair sont identique, pour nous indiquer qui est réellement Satan. Il en est de même aussi avec le diable qui est simplement la contrariété de la nature humaine, les démons étant les dérèglements de la conscience dans ses emportements. Pour éviter un malentendu, spécifions que la nature humaine de Christ était pure et sans péché, contrairement à la nôtre. Ainsi les implications du sacrifice de la croix s'éclaircissent davantage, et l'ennemi est dévoilé.

 

Dans le chapitre 20 de l'Apocalypse, nous voyons que Satan est enchaîné afin qu'il ne séduise plus les nations. Or la séduction est toujours en rapport avec la vérité, ce qui signifie que Satan était restreint dans ses fonctions, il était lié dans sa puissance, et ne pouvait plus séduire les gens avec sa contrefaçon de la vérité à propos du salut par la grâce par le moyen de la foi dans le sacrifice de Christ sur la croix. Dans ce contexte il s'agit de la loi et de la justification par les œuvres. Avec la venue de la grâce, la loi perdue sa vigueur, désormais personne ne serait justifié par les œuvres devant Dieu, car sous la grâce la justification est par la foi et maudit est celui qui persisterait à se justifier par les œuvres. Dans un contexte moderne, nous pourrions dire: maudit est celui qui persiste à se justifier par le choix de décisions personnelles, car cela correspond exactement à la même chose que la justification par les œuvres puisqu'un choix est l'effort personnel de manifester son indépendance et tout effort est une œuvre. Or l'apôtre Paul nous dit dans son Épître aux Hébreux à propos du sacrifice de Jésus sur la croix: «...par la mort il détruisit celui qui avait l'empire de la mort, c'est-à-dire, le diable.» (Hébreux 2:14). Il ajoute dans son Épître aux Colossiens: «Il a effacé l'obligation qui était contre nous, laquelle consistait dans les ordonnances, et nous était contraire; et il l'a entièrement annulée en l'attachant à la croix; Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu'il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d'elles sur cette croix.» (Colossiens 2:14,15). Nous voyons ainsi que Satan, le Diable, a été lié et rendu impuissant par le sacrifice de la croix, il a été restreint dans sa puissance de séduction qui est la justification par les œuvres de la loi, ce qui correspond à la justification par les efforts d'un choix personnel afin de plaire à Dieu. Or le seul moyen de plaire à Dieu est par la foi et non par les œuvres: «Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi.» (Hébreux 11:6)

 

Durant toute la période de la dispensation de la grâce entre les deux avènements de Christ (2 Pierre 3:8,9), la puissance de Satan était liée par la proclamation de la vérité. Toutefois le Seigneur avait déterminé un temps spécifique dans lequel Satan serait relâché de sa prison pour séduire de nouveau les gens avec la justification par les œuvres sous une nouvelle désignation que nous connaissons par «la justification par le choix», car une telle justification plaît à la nature humaine et valorise sa dignité. Cette valorisation de la dignité humaine correspond à «s'élever au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu.» (2 Thessaloniciens 2:4) L'apôtre Paul nous avertit de cette période en nous disant qu'un certain groupe de gens recevrait de la part de Dieu «une puissance d'égarement» (2 Thessaloniciens 2:11) afin de croire au mensonge pour qu'ils soient condamnés. Paul nous donne même un moyen de reconnaître ces gens: «Ce méchant viendra avec la force de Satan, avec toute sorte de puissance, avec des signes et de faux miracles.» (2 Thessaloniciens 2:9) Or vous n'avez qu'à regarder autour de vous pour voir qui de nos jours pratiquent «des signes et des faux miracles», et vous n'aurez pas à regarder longtemps avant de réaliser qu'il s'agit ici des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques, et de tous ceux qui se disent chrétiens et se donnent à des pratiques extatiques et mystiques comme le parler en langues, la prophétie, la guérison, et la délivrance ou exorcisme, pratiquent occultes que l'on enrobe de verset bibliques pour les déguiser avec des prétentions qu'ils sont des dons de L'Esprit de Dieu lorsqu'ils sont en réalité des dons de l'esprit du Diable, des contrefaçons de la vérité.

 

Remarquez que Satan a été relâché de sa prison en l'an 1965, période que l'activité des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques débutèrent leur expansion pour répandre leur poison d'un faux évangile dans le monde entier, et les crédules qui «filtrent les moucherons avalèrent le chameaux» (Matthieu 23:24). Dans cette contrefaçon de la foi chrétienne, on filtre les moucherons, et on avale n'importe quoi. Là, le manque de discernement est flagrant. On conteste des mots, on s'enflamme pour des détails, on exige de tous les plus fines nuances, sans percevoir à quel point l'on est imprégné, personnellement et communautairement, par des modes de pensée ou des réflexes qui tournent le dos au vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu, allant même jusqu'à s'en moquer et le condamner comme un évangile diabolique, tout comme le fait la secte de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier. Le péché contre le Saint-Esprit, péché impardonnable, est évident dans tout ce christianisme contrefait.

 

Dans la guerre spirituelle entre la souveraineté de l'homme et la Souveraineté de Dieu qui se déroule juste avant la fin des temps, nous savons que les saints seront vainqueurs, tel que nous le voyons mentionné dans l'Apocalypse: «Et ils montèrent sur toute l'étendue de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité chérie; mais Dieu fit descendre du feu du ciel, qui les dévora.» (Apocalypse 20:9) Nous sommes ici au dernier moment de la fin des temps, lorsque «...les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée.» (2 Pierre 3:10). Puisque nous savons que l'Apocalypse parle en termes figuratifs, il ne faut pas voir dans «le camp des saints et la cité chérie» un sens littéral. Il y a plus à la signification de ce passage que l'on puisse s'imaginer. Pour nous aider à le comprendre davantage, nous citerons une nouvelle traduction de ce même passage qui se trouve dans la Bible Machaira 2020: «Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent la base de la foi des saints et la disposition bien-aimée du salut par la grâce; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora.» Cette traduction indique clairement l'enjeu de la guerre spirituelle qui se livre présentement, «la base de la foi des saints et la disposition bien-aimée du salut par la grâce» sont attaqués de tout bord et de tout côté par des prétendus chrétiens, des ennemis de la vérité qui la déforme à leur gré et à leur perte. Mais dans un instant, en un clin d'œil, ils seront tous détruit et «jeté dans l'étang de feu et de soufre... où ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.» (Apocalypse 20:10). Clairement, le jugement de Satan est le jugement de l'esprit de la loi et de la nature humaine déchue et corrompue. Donc tous les habitants de la terre, depuis le début jusqu'à la fin des temps, sont condamnés à l'enfer éternel, sauf les élus en qui habite la Sainte Présence de Christ.

 

Nous avons la joie d'être déjà plus que vainqueurs par Jésus-Christ qui a obtenu la victoire initiale sur Satan à la croix comme notre substitut; nous aurons la joie complète de célébrer sa victoire finale lors de sa dernière apparition, car nous entrerons avec lui dans son Royaume éternel.

 

LA VÉRITÉ ENFIN DÉVOILÉE

 

Pour débuter, il est très important de savoir que le mot «Christ» provient d'une traduction grecque du mot hébraïque pour Messie. Cela est d'une importance capitale pour savoir qui ou quoi est l'Antichrist. En lisant le nom de Jésus-Christ dans les Écritures, les gens ne réalisent pas qu'il s'agit de Jésus le Messie, et que ce nom n'est pas un nom de famille comme disons celui de Martin Luther ou celui de Jean Calvin. Christ n'est pas un nom de famille mais un titre prophétique donné à celui qui est l'accomplissement de la promesse qui fut donné à Adam et Ève et par après au peuple Hébreux à travers les pères comme Abraham, Jacob, et Moïse.

 

En écrivant le nom Jésus-Christ avec un trait d'union, les traducteurs ont contribué à la confusion de ce fait, car Jésus le Christ est Jésus le Messie. Ainsi nous comprenons mieux que le terme «Antichrist» est littéralement «Anti-Messie», c'est à dire «contre le Messie» ou encore «adversaire ou ennemi de Christ». L'apôtre Jean nous mentionne: «Petits enfants, c'est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l'antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons que c'est la dernière heure.» (1 Jean 2:18) Qui sont donc ces antichrists dont il parle, précurseurs de l'antichrist qui vient et qui est maintenant ici de nos jours? L'apôtre Paul répond à cela d'une manière claire et précise: «Car plusieurs, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ; Leur fin sera la perdition...» (Phil. 3:18,19); «...vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu'elles de la part des Juifs; Qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes; Qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu'ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés; mais la colère de Dieu est venue sur eux pour y mettre un terme.» (1 Thes. 2:14-16)

 

Évidemment les antichrists en question sont les Juifs et Paul confirme qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ, mais pourquoi le sont-ils? Dans son épître aux Galates, Paul nous indique que les Juifs non chrétiens sont «des faux frères introduits furtivement, qui s'étaient insinués, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude.» (Gal. 2:4), et la «servitude» dont il est mentionné est la servitude des œuvres de la loi par laquelle les Juifs cherchaient à se justifier devant Dieu. Paul confirme ceci dans le contexte du même chapitre en disant: «Sachant que l'homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.» (Gal. 2:16)

 

Il est clair que l'esprit de la justification des œuvres de la loi est l'esprit antichrist, car elle s'oppose au ministère du Messie qui est mort sur la croix pour les péchés de son peuple choisi. La justification par les œuvres de la loi est contraire au salut par la grâce: «Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous ou de votre choix, c'est le don de Dieu; Ce n'est point par les œuvres méritoires, afin que personne ne se glorifie.» (Éph. 2:8,9) Puisque tel fut le cas lors de l'existence de l'ancien Israël, il en demeure ainsi au temps de l'Israël moderne, sauf que de nos jours les termes ont changé et «la justification par les œuvres de la loi» est devenue «la justification par l'obéissance ou l'effort des choix personnels», mais les deux sont une seule et même chose. Ce qui veut dire que de nos jours les antichrists ou «ennemis de Christ» sont les faux chrétiens, ceux qui disent avoir le choix de croire et qui font du salut une décision personnelle, faisant ainsi de la foi une faculté intellectuelle ce qui est nulle autre qu'une œuvre de la volonté de la chair et de l'homme: «

 

Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de la volonté souveraine de Dieu.» (Jean 1:12,13); «Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui se presse; mais de Dieu qui fait miséricorde.» (Rom. 9:16) Si tel est des antichrists, qu'en est-il donc de l'Antichrist? Lorsque l'apôtre Jean dit «que l'antichrist vient» (1 Jean 2:18), il n'est aucunement mentionné qu'il est une personne, un individuel, et même si nous avons vu que «les antichrists» se rapportent à des personnes, des Juifs en son temps et des faux chrétiens en le nôtre, il signifie par cela que l'antichrist ou l'anti-Messie est un esprit, c'est à dire un raisonnement, une manière de penser, et non une personne. Il éclaircit son point davantage dans ses épîtres en disant: «Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci: tout esprit qui confesse Jésus, le Messie venu en chair, est de Dieu; Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, le Messie venu en chair, n'est point de Dieu.

 

Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans le monde.» (1 Jean 4:2,3) Il est indéniable que Jean ne parle pas d'un Antichrist individuel à venir qui serait une personne, un genre de dictateur qui régnerait sur le monde entier à partir de Jérusalem. L'apôtre Jean ne se donne pas à des délires et des extravagances absurdes comme le font les réprouvés, comme tous les élus il connaît très bien «l'esprit de vérité et l'esprit d'erreur» (1 Jean 4:6). L'Antichrist est un esprit de rébellion contre la vérité, un esprit ou raisonnement de séduction, d'imposture et d'apostasie, et ceux qui pensent autrement sont des faux chrétiens, ils sont séduit et marqué du sceau de la bête.

 

Dans les Écritures, le mot «Antichrist» ou «Anti-Messie» est relié par analogie aux deux bêtes de l'Apocalypse, celle qui sort de la mer et celle qui sort de la terre. Le problème essentiel de la marque de la bête reste celui de l'adoration de la créature au lieu de l'adoration du Créateur Souverain, et cela se fait par la doctrine arminienne du libre-choix qui élève l'homme au niveau de Dieu. Par subterfuge, les gens accordent toute leur dévotion à la nature humaine corrompue dans une imposture subtile et raffinée qui valorise la dignité de l'homme, ses efforts et ses choix personnels, tout comme il le fut sous la loi de l'Ancienne Alliance. Non besoin d'attendre un homme individuel qui serait le Grand Antichrist dont le ministère sera bien plus grand que celui de tous les autres faux Christs. L'Antichrist est un esprit, c'est à dire un raisonnement, et non une personne, un raisonnement de séduction, de rébellion et d'apostasie qui élève l'homme au même niveau que Dieu par ses propres efforts ou ses choix personnels. L'homme se dit indépendant et responsable, mais l'indépendance est un attribut qui appartient à Dieu seul et l'homme est esclave de la chair et du péché, il ne peut échapper à sa propre corruption, son indépendance est donc imaginaire et un sérieux affront à Dieu. L'Antichrist est celui qui renie que Jésus est lui-même le Père Éternel venu en chair comme le Messie (le Christ), et cela est la caractéristique propre des Juifs et de la nation d'Israël: «Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus, le Messie est YEHOVAH venu en chair. Un tel est le séducteur et l'antichrist.» (2 Jean 7). En d'autres mots, la nation d'Israël est elle-même le Grand Antichrist par le fait que les Juifs refusent de reconnaître que Jésus est le Messie venu en chair qu'ils attendaient depuis longtemps. Pour eux, le retour à la terre est le Messie et ils se déclarent dans la philosophie de leur idéologie, non plus le peuple de Dieu, mais le peuple Dieu. De même, le parallèle au niveau de la Chrétienté, le pape de Rome est aussi le Grand Antichrist, étant le représentant officiel de la doctrine du libre-choix qui a été introduite sournoisement par ses agents secrets, les Jésuites, au sein du Protestantisme et des mouvements Évangéliques qui sont tous de foi arminienne ou disciples du libre-choix. Non pas deux Antichrist, mais un seul esprit ou raisonnement Antichrist qui règne sur la terre entière et dont l'ensemble incorpore toutes les nations, toutes les religions, et tous les gouvernements, qu'ils le veulent ou non, qu'ils en soient conscients ou non.

 

La Grande Apostasie

 

La contagion de la Grande Apostasie arminienne est tellement répandue à tous les niveaux de notre société que même nos dictionnaire moderne en donne une étymologie douteuse et décrivent l'apostasie comme: «Abandon publique et volontaire d'une religion, particulièrement de la foi chrétienne; renoncement à l'état sacerdotal ou religieux; abandon d'un parti, d'une doctrine (Dictionnaire Larousse). Le mot apostasie est un terme Grec qui est utilisé seulement à deux reprises dans le Nouveau Testament. Nous le retrouvons uniquement dans Ac. 21:21 et 2 Thes. 2:3 et il est traduit différemment dans ces deux contextes comme nous voyons dans différentes versions de la Bible. La Segond et la Darby le traduisent dans Ac.21:21 par «renoncer», mais dans 2 Thes. 2:3 le terme n'est pas traduit mais translittéré du Grec et demeure «apostasie», ce qui nous indique que leurs traducteurs ont refusé de le traduire pour quelque raison obscure ou qu'ils n'avaient aucune notion juste du mot, ce qui semble improbable.

 

Toutefois, nous voyons que la Bible Martin et la Bible Ostervald portent elles aussi «renoncer» dans Ac. 21:21, mais dans 2 Thes. 2:3 le terme a été traduit par «révolte», nous donnant un sens plus précis de ce qu'est l'apostasie. Or le terme «révolte» implique la violence, l'agitation, l'agression, la faction, le sectarisme, le viol, etc. Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (1860) donne les différentes nuances du mot «apostasie» comme: «séparation, abandon, défection, distance, éloignement, insurrection, trancher, exclure, accaparer, enlever une chose ou une partie ou portion de...» Renoncer à quelque chose est un abandon ou délaissement qui implique une rupture véhémente ou un viol des principes ou doctrines maintenus par un groupe quelconque sans nécessairement les avoir professées auparavant. Il n'est aucunement nécessaire qu'une personne professe les mêmes doctrines pour ce genre d'abandon.

 

Lorsqu'un Musulman renonce à la foi chrétienne c'est qu'il la rejette comme non valide et qu'il s'y oppose avec véhémence. Il n'est aucunement nécessaire pour lui d'avoir professer la même foi pour abandonner ou délaisser une religion qu'il considère comme une menace à sa propre foi. Il abandonne la foi chrétienne non pas à cause qu'il en faisait partie et qu'il maintenait les mêmes doctrines, mais à cause qu'il se soulève contre et en viol les principes en profanant le sens qu'ils détiennent. La nuance du Dictionnaire de J. Planche de «trancher, d'exclure ou d'enlever une chose ou une partie» à un élément quelconque comme à une doctrine essentielle de la foi chrétienne, se rapporte précisément au terme apostasie dans le contexte biblique que nous regardons. Dans Ac. 21:21 nous voyons que l'apôtre Paul est accusé par les Juifs d'avoir retrancher ou exclu de son enseignement des principes de la loi de Moïse qu'ils considéraient essentiels comme de «ne point circoncire leurs enfants et de vivre selon les ordonnances de la loi». Il est évident qu'en retranchant ou enlevant un principe dans un enseignement ou doctrine qu'on en change le sens pour lui donner une signification qu'il ne détenait pas auparavant.

 

Qui ne sait qu'enlever seulement un mot dans une phrase ou le remplacer par un autre donne souvent toute une autre signification de ce qu'elle disait. Les accusations portées contre Paul nous donnent ainsi le contexte dans lequel nous devons regarder pour obtenir le sens réel du terme apostasie. L'Apostasie réelle consiste donc à modifier la foi en lui donnant une autre signification qu'elle n'avait pas originellement. En d'autres mots, l'apostasie est un viol de la Parole de Dieu, une falsification de son enseignement, une révolte contre la souveraineté de Dieu dans son don du salut par la grâce par le moyen de la foi qu'il accorde selon son bon plaisir à ceux qu'il a désigné.

 

Un apostat ou apostasié est ainsi celui ou celle qui déforme la vérité essentielle de la foi dans le but d'en présenter une approximation subtile qui plaît aux oreilles de tous. L'interprétation du mot apostasie par les Arminiens Évangéliques et par la grande majorité du christianisme traditionnel est donc fausse et conçue spécifiquement dans un but de dissimuler la vérité et de séduire les gens. Ils portent la condamnation d'avoir modifié la justification par la foi en la remplaçant subtilement par la justification par le choix. Ils ont altéré la signification du don de la foi en la transformant en une faculté intellectuelle qui dépend de leur libre choix, et ce faisant ils s'érigent comme des dieux (Gen. 3:5).

 

En faisant du salut une décision personnelle qui est accessible par le libre choix de croire de l'individuel, celui-ci se déclare inévitablement non seulement maître de son destin mais aussi maître de son salut, ce qui l'élève au niveau de la divinité. Nous obtenons ainsi une meilleure compréhension des passages 2 Thes. 2:3,4 dont la signification demeure énigmatique pour un grand nombre à cause du temps d'apostasie dans lequel nous vivons. L'apôtre Paul dit: «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la révolte (apostasie) soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2:3, 4).

 

Comme nous avons vu, dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «déformer la foi». Il n'est donc pas étonnant de voir que les déformateurs Évangéliques attribuent ces passages à un Antichrist à venir qui siégerait dans un temple reconstruit à Jérusalem où il se proclamerait comme Dieu, car cela détourne les yeux de la vérité. Avec les extravagances mythiques d'une telle interprétation ils jettent du sable aux yeux des gens afin de cacher la lumière de la vérité qui les expose comme des apostats. L'Écriture s'interprète elle-même sans l'aide de folles conjectures sophistiquées issues de leur raisonnement fautif et dépravé.

 

Il ne s'agit ici aucunement d'un temple littéral reconstruit, mais du temple du corps dans lequel l'Esprit habite, comme l'indique clairement l'apôtre Paul: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un pollue le temple de Dieu, Dieu le ravagera de la même manière; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple (1 Cor. 3:16,17); Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes?» (1 Cor. 6:19) Dans cette optique nous voyons que Paul nous parle dans le contexte de 2 Thes 2:3,4 d'un faux temple, d'un temple adversaire qui est une contrefaçon de celui qui est authentique dans lequel «le fils de la perdition» se déclare être Dieu. En d'autres mots, Paul nous parle ici d'un faux christianisme dans lequel les gens, sous la prétention d'être chrétien (des faux temples), s'élèvent comme Dieu, et cela se rapporte directement à la doctrine arminienne du libre choix dont nous savons que l'expression signifie «hérésie» dans le Grec original. Il est très important de remarquer que l'expression «fils de perdition» est attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6:70, 71), ce qui nous indique que dans ces passages elle détient une désignation collective, nous indiquant que l'Arminianisme Évangélique est une traîtrise envers la vérité de la foi chrétienne qu'il déforme à sa guise afin de séduire les ignorants.

 

Ces passages nous indiquent aussi une période qui était à venir et qui maintenant est avec nous où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme mondialement par sa doctrine du libre choix de croire. Si ces passages nous parlent d'un Antichrist, celui-ci n'est pas un homme comme les apostats le prétendent, mais une doctrine d'hommes qui en fait des dieux, doctrine qui a été raisonnée par l'esprit de la chair qui est contraire à l'Esprit de Dieu. Cette période de séduction mondiale est ce que plusieurs nomment «la Grande Apostasie», et il n'y a aucun doute que ces passages sont reliés à cette période d'épreuve que le Seigneur Jésus mentionne dans l'Apocalypse: «Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, moi-même je te garderai de l'heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.» (Apoc. 3:10).

 

Même qu'il y existe aussi une relation très étroite avec la courte période vers la fin du temps de la grâce (2 Pi. 3:8; Apoc. 20:2) dans laquelle Satan est délié de sa prison: «Et quand les mille ans seront accomplis, le rival sera délivré de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre; et leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent la base de la foi des saints et la disposition bien-aimée du salut par la grâce; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. Et la concurrence séductrice, qui les trompait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la malignité et le faux prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.» (Apoc. 20:7-10; Bible Machaira 2020).

 

En regardant l'état du christianisme traditionnel et Évangélique dans le temps présent, on ne peut plus avoir aucun doute que tout le christianisme en entier est tombé dans l'apostasie de l'Arminianisme, sauf quelques-uns que le Seigneur s'est réservé, et que la fin est proche. L'apparition finale du Seigneur Jésus dans laquelle il détruira tous nos ennemis est pour bientôt, et nous nous en réjouissons et nous en réjouirons éternellement. Nous avons ainsi la conclusion que l'apostasie de l'Arminianisme, que l'apôtre Paul nomme aussi «le mystère d'iniquité», est nulle autre que la marque de la bête, et ceux qui en sont marqué sont retranché de la vie éternelle et destiné aux peines de l'enfer.

 

Le Temple

 

Il faut dire que l'imagination des réprouvés ne connaît aucune borne. Plusieurs s'imaginent qu'un nouveau temple sera reconstruit à Jérusalem à cause qu'il est dit que «le fils de la perdition s'assiéra dans le temple de Dieu» (2 Thessaloniciens 2:3,4). Mais le temple mentionné dans ces passages n'est pas un temple de pierres, il s'agit ici du corps humain qui sert de temple à l'Esprit de Dieu autant qu'à l'esprit de la chair: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?» (1 Corinthiens 3:16) Si jamais il y a un autre temple construit à Jérusalem, il sera simplement une idole de plus ajouté au «mystère de l'iniquité».

 

Dans leurs délires doctrinaux, les réprouvés s'imaginent que le Seigneur Jésus reviendra pour purifier ce temple et s'en servira comme le centre de son royaume terrestre qui serait d'une durée de 1,000 ans. Dans beaucoup de points les réprouvés rejoignent les aspirations de l'Israël moderne concernant le temple, et cela n'est pas étrange puisqu'ils sont animés par le même esprit, un esprit de duplicité et de séduction.

 

Depuis que les Romains ont détruit le Second Temple en 70 après Jésus-Christ, les Juifs prient pour qu'il soit rebâti. Le prophète Daniel avait fait de même à la fin de l'exil à Babylone, après la destruction du Premier Temple (Daniel 9:17). Aujourd'hui, les Juifs orthodoxes, ceux qui désirent le plus ardemment la reconstruction du Temple, récitent trois fois par jour cette prière: “Qu'il soit dans Ta volonté que le Temple soit rapidement rebâti de notre temps!” Pourtant, près de 2,000 ans ont passé. Israël est un État essentiellement laïc, et beaucoup de Juifs récitent cette prière d'une manière machinale.

 

La plupart des Juifs orthodoxes pensent cependant que la Torah oblige la nation juive à rebâtir le Temple, dès qu'il est possible de le faire. Par conséquent, depuis 1967, lorsque Israël a eu de nouveau accès au site du Temple, ces Juifs pensent que la nation a péché en n'obéissant pas à ce commandement divin. Ils affirment que les Temples précédents n'ont pas été construits sans une préparation humaine (1 Rois 5:6; Esdras 3:7-11), et que ces efforts humains ont reçu l'approbation divine (1 Chroniques 22:14 et 23:4). S'appuyant sur les autorités rabbiniques, ils affirment que le Prophète et le Messie ne descendront pas du Ciel tant que la nation ne sera pas passée par la repentance et n'aura pas entrepris la tâche de rebâtir le Temple.

 

Ils disent donc que depuis 1967, depuis qu'Israël a recouvré sa souveraineté sur le Mont du Temple, la nation a été confrontée à des problèmes constants parce qu'elle n'a pas encore reconstruit le Temple. Lorsque l'Intifada Palestinienne a commencé en 1987, divers groupes Juifs partisans de cette idéologie ont décidé qu'ils ne pouvaient pas attendre plus longtemps, et ont commencé à agir de différentes manières, pour préparer le jour où le Temple pourrait être reconstruit. C'est ainsi qu'est né le Mouvement du Temple. Plusieurs branches de ce mouvement travaillent séparément, que ce soit dans la recherche ou l'activisme, mais en poursuivant le même but. Il suffit de dire que les aspirations de l'Israël moderne concernant le temple sont anti-messianique. Le seul vrai Temple est le Corps de Christ, tout ce qui peut ressortir dans la construction d'un temple littéral est une duplicité, une contrefaçon.

 

L'enlèvement

 

Ce sujet a été discuté en détails plus haut dans notre document, il s'agit ici seulement de le clarifier davantage. Spécifions que ceux qui attendent un enlèvement vont attendre très longtemps, car il n'y aura jamais d'enlèvement, elle n'est qu'un mythe chrétien conçu par ceux qui désirent s'évader de la réalité. Le dicton «Plus haut, toujours plus haut vers le pays mythique des rêves qui ne sera jamais» s'applique très bien à ces gens.

 

Les Écritures ne nous indiquent aucunement un enlèvement de la sorte qu'ils s'imaginent. Il s'agit plutôt d'une exaltation dans la gloire de Christ dans laquelle tous les élus qui forment son Corps participeront éternellement. Cette exaltation implique une métamorphose, une transformation radicale et instantanée de chacun de nous en l'image de Christ. Puisque Christ habite en chacun de nous, il y aura en un temps prédéterminé de Dieu, un surgissement instantané de la Sainte Présence de Christ en nous qui nous transformera complètement en son image, tellement que les gens qui le verront dans un clin d'œil verrons Christ lui-même, il n'y aura plus de distinctions entre Christ et ses élus, tous formeront un seul et même Corps et la lumière de la gloire qui en sortira sera tellement grande, que tout ce qui existe en ce monde disparaîtra. Cette lumière glorieuse est aussi le feu divin qui consommera toutes choses dans un instant, car notre Dieu est aussi un feu dévorant, là est le jugement dernier, et là tous les réprouvés seront jetés dans un lac de feu où ils subiront les peines d'un châtiment éternel. Nous ne devons donc attendre aucun enlèvement dans laquelle nous voltigerons dans les airs comme des oiseaux vers une destinée imaginaire, mais une glorieuse exaltation par la puissance de l'Esprit de Dieu: «Car le Seigneur lui-même proviendra du Très Haut dans un rugissement puissant, avec l'appel irrésistible du Chef des messagers, à la résonance de Dieu; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement; Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons exaltés avec eux dans les nuées de sa présence, dans notre incorporation au Seigneur dans le souffle de sa gloire, et ainsi nous serons éternellement avec le Seigneur.» (1 Thessaloniciens 4:16,17; Bible Machaira 2020).

 

Le Retenant

 

Celui qui retient l'homme du péché, le fils de la perdition, le mystère d'iniquité d'apparaître (2 Thessaloniciens 2:6,7) n'a pas retenu les imaginations fertiles à son sujet. Le gros du problème que nous avons avec ce passage et ceux dans son contexte immédiat, est la défaillance de la traduction qui laisse beaucoup à désirer dans la majorité des différentes versions de la Bible. Dans la Bible Ostervald 1877, il ne s'agit pas de celui qui retient, mais de «celui qui fait obstacle», et celui-là «doit être détruit». La Bible Ostervald 1996 nous dit que celui qui retient «doit être enlevé». Pour la Bible Martin 1744, il n'est plus question de celui qui retient mais de «celui qui obtient» et celui-là «doit être aboli». Dans la Bible de Segond, celui qui retient «doit disparaître». Dans la Bible Darby, celui qui retient «le fera jusqu'à ce qu'il soit loin». Dans la Bible Tob, celui qui retient «doit être écarté». Dans la Bible en Français Courant, celui qui retient «doit laisser la voie libre». Dans la Bible Parole de Vie, celui qui retient «ne sera plus là». Dans la Bible Crampon, celui qui retient «doit paraître au grand jour».

 

C'est un vrai chaos, la confusion totale, il est impossible de connaître la vérité avec de telles aberrations. Dire que les traducteurs nourrissent la foi des chrétiens avec de telles incohérences, c'en est lamentable, un vrai imbroglio infernal et insupportable. Aucune de ces traductions ne représente fidèlement ce qui est dit dans le Texte Grec Original. Sans entrer dans toutes les complexités de traduire un texte en français à partir du grec, disons que celui qui a porté attention à tout ce que nous avons déjà dit sur ce sujet, sait exactement l'identité de celui qui retient ou plutôt qui retenait le mystère d'iniquité d'apparaître. Un peu d'observation, un peu de discernement, et la lumière se fait. Mais vrai que très peu de nos jours ont du discernement, ils sont plutôt frappés de cécité, ils ne comprennent rien ni le désirent-ils, ils préfèrent l'apparence et la prétention car de telles caractéristiques sont plus utiles pour des imposteurs. La clé de l'énigme se trouve en faisant une comparaison de 2 Thessaloniciens 2:6,7 avec Apocalypse 20:1-3,7,8.

 

On trouve que l'enseignement est identique mais expliqué différemment, et on voit que «celui qui retient» est exactement le même que «l'ange qui a saisi Satan et le lia pour mille ans». Comme nous avons fait observer au chapitre précédent, la puissance de Satan fut restreinte par le sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots, celui qui a lié Satan, c'est à dire qui le restreint, est le Seigneur Jésus-Christ lui-même. De même en est-il avec celui qui restreint le mystère d'iniquité désigné comme étant «l'homme du péché et le fils de la perdition». Ces deux dernières ne doivent pas être comprises dans un sens littéral qui désignerait une personne individuelle qui serait «l'homme du péché ou le fils de la perdition», mais comme des styles figuratifs qui représentent une puissance qui se nomme le «mystère d'iniquité». Tout ceci se résume en quelques paroles: «Qui restreint le mensonge si ce n'est la Vérité, et Christ est la Vérité», ce qui nous donne de regarder cet enseignement d'une différente façon qui ne contredit pas la première. C'est à dire à la Grande Apostasie en 1967, peu de temps après que Satan fut relâché de sa prison en 1965, le témoignage de la vérité du vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu dans la grâce du salut n'était pas restreint, toutefois il fut désigné pour s'affaiblir et diminuer à un certain temps, il devait être restreint afin de permettre le surgissement d'une contrefaçon qui est l'évangile de la souveraineté de l'homme ou évangile de disgrâce du libre-choix, pour séduire et condamner ceux qui n'ont pas l'amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2:3-12).

 

Nous savons que la désignation de «fils de perdition» s'applique à Juda dans les Évangiles, celui qui a trahit le Seigneur Jésus, et cela nous indique que le «mystère d'iniquité» est une puissance de trahison et que ce terme porte les nuances de «duplicité, fourberie, hypocrisie, reniement, tromperie, et viol». Nous voyons donc que la révélation du «mystère d'iniquité» est celle d'une contrefaçon du peuple de Dieu et dans ce sens il s'agit aussi d'un christianisme contrefait, un christianisme qui trahit la vérité tout comme Juda a trahi le Seigneur Jésus. Ce qui fait la puissance de ce faux peuple de Dieu est la doctrine arminienne du libre-choix, car par elle la dignité de l'homme est exaltée au-dessus de tout ce qu'on proclame de Dieu, elle élève l'homme qui se veut maître de son destin au même niveau que Dieu, lui montrant qu'il est lui-même Dieu.

 

Cela ne peut être autrement, car l'expression «libre-choix» ou «hérésie en grec» signifie aussi «indépendance» et l'indépendance de Dieu est la perdition éternelle. Un chrétien réel n'est pas indépendant de Dieu, il est dépendant de Dieu, en d'autres mots il reconnaît la Souveraineté absolue de Dieu dans sa vie et il s'humilie et lui fait confiance en toutes choses. Mais le pseudo enfant de Dieu et le faux chrétien désirent plaire à Dieu par leurs propres efforts, leur confiance repose dans leurs propres capacités d'obéir et de persévérer avec lesquelles ils se glorifient de contribuer à leur salut et leur sanctification. Pour eux la grâce de Dieu est conditionnelle à leurs propres efforts, tandis que pour les vrais chrétiens la grâce de Dieu est inconditionnelle et dépend entièrement de la puissance de Dieu. Telle est la duplicité et tel est la guerre spirituelle qui se livre actuellement entre les vrais chrétiens et les imposteurs, et par imposteurs nous signifions toutes les sectes Évangéliques modernes, particulièrement celles des Baptistes, des Darbystes, de Pentecôtistes et des Charismatiques. Le mystère d'iniquité qui parut en l'an 1967 est aussi le début de la Grande Apostasie, c'est à dire du mouvement dit Évangélique, et l'apostasie consiste à déformer la foi en lui donnant une autre signification très subtile qui est contraire à la signification générale que nous retrouvons dans les Saintes-Écritures. La subtilité est tellement raffinée qu'elle pourrait séduire les élus, si cela était possible, mais gloire à Dieu que le Seigneur veille sur son peuple, il les protège et les dirige dans la bonne voie. Les Évangéliques sont reconnus pour déformer la vérité, et souvent ils le font inconsciemment car ils sont séduits et vont en séduisant. Ils ne peuvent faire autrement, ils ont reçu une puissance d'égarement de la part de Dieu pour croire au mensonge. Il n'est donc pas étonnant de voir que le Jésus des évangéliques, est le faux Jésus de la trinité infernale du Cerbère Nicéen, deuxième personne d'un dieu à trois têtes pour des chrétiens sans tête. Leur croyance en ce faux Messie indique clairement qu'ils sont le peuple Antichrist qui devait apparaître vers la fin des temps. Tout, absolument tout dans le mouvement dit Évangélique, est répugnant à faire vomir. Ainsi nous voyons que l'an 1967 est la manifestation du christianisme contrefait moderne dans toute sa gloire diabolique et démoniaque.

 

À remarquer que nous utilisons les expressions «faux peuple de Dieu» et «christianisme contrefait», la raison est, quoiqu'ils signifient une seule et même chose, qu'ils peuvent être utilisé indépendamment l'un de l'autre dans un but très spécifique. Nous avons déjà vu que celle de «christianisme contrefait» s'applique au mouvement Évangélique dans toutes ses formes, mais celle de «faux peuple de Dieu» s'applique plus particulièrement au peuple de l'Israël moderne que les Évangéliques reconnaissent encore comme étant le peuple de Dieu, lorsqu'en réalité ils se déclarent plutôt être «le peuple Dieu» et là il y a toute une différence.

 

En se déclarant dans leur idéologie Sioniste qui forma la nation «le peuple Dieu», ils se disent être en réalité être «le peuple de Satan». Tout dans cette idéologie a été conçue pour séduire et ce n'est pas pour rien qu'ils ont le symbole dit de l'Étoile de David sur leur drapeau national, car ce symbole provient de l'occultisme et porte en lui-même le numéro 666 que l'Apocalypse relie avec la Bête qui sort de la terre (Apocalypse 13:11-18). Or la marque de la Bête consiste en la justification par les œuvres, tout comme chez les Évangéliques elle consiste en la justification par le choix. Voici ce que dit la nouvelle traduction de la Bible Machaira 2020: «Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient un trait distinctif à la main (action) droite, ou au front (pensées). Et personne ne pouvait acheter ni vendre, s'il n'avait le trait distinctif (le salut par les œuvres ou par décision personnelle) ou la renommée de la malignité, ou le rétablissement de sa renommée. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence, évalue le rétablissement de la malignité, car c'est une restauration d'homme, et son rétablissement est 666.» (Apocalypse 13:16-18) Comme nous voyons, tout se relie ensemble pour nous dévoiler le «mystère d'iniquité». Tel est le temps dans lequel nous vivons présentement. Pour comprendre le sujet davantage, nous vous présentons ici la nouvelle traduction de 2 Thessaloniciens 2:1-17 que nous retrouvons dans la Bible Machaira 2020, et nous espérons que vous en soyez richement béni et que le Seigneur ouvre votre entendement à la lumière de la vérité:

 

1 Pour ce qui regarde le surgissement d'en chacun de nous de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre union avec lui,

 

2 Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque raisonnement subversif, ou par quelque parole subtile, ou quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche.

 

3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que l'inversement de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition,

 

4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de Dieu, ou qu'on adore, siégeant comme Dieu dans le temple de Dieu, montrant qu'il est lui-même Dieu.

 

5 Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore avec vous?

 

6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne soit manifesté que dans son temps.

 

7 Car ce mystère d'iniquité frauduleuse est déjà actif; attendant seulement que celui qui le retient dans les chaînes maintenant, le relâche du milieu de l'abîme.

 

8 Et alors paraîtra la contrefaçon du peuple de Dieu, que le Seigneur détruira par le Souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son apparition.

 

9 Duquel la venue de ce faux peuple de Dieu, aura lieu selon la conspiration de la concurrence, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles,

 

10 Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu le renoncement pour la vérité, afin être sauvés.

 

11 C'est pourquoi Dieu leur enverra une puissante falsification, pour qu'ils croient au mensonge;

 

12 Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.

 

13 Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu'il vous a élus au salut, dès le commencement, par la distinction sélective de l'Esprit, et par la foi en la vérité;

 

14 À quoi il vous a appelés irrésistiblement à cela par notre message de la grâce, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

 

15 C'est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre.

 

16 Or, que notre Seigneur Jésus-Christ, lui-même le Dieu et Père de nous tous, qui s'est sacrifié pour nous, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance;

 

17 (2-16) Console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne parole et en toute bonne œuvre.

 

Le retour de Jésus

 

Aucun sujet ne préoccupe plus l'esprit des chrétiens en ces derniers temps que le retour de Jésus, même qu'un grand nombre de païens s'y intéressent. Toutefois les opinions sur ce sujet sont grandement divergentes, allant du ridicule à la plus absurde des aberrations. Inutiles de toutes les énumérées, nous avons qu'à regarder la plus populaire qui affirme mordicus que Jésus va revenir du ciel corporellement, il va descendre sur le Mont des Oliviers qui va se fendre en trois sections, puis il va établir son Royaume à Jérusalem qui va être d'une durée de mille ans. Cette position est composée de divers versets tirés hors de contexte dans le but de prouver un prétexte à un point de vue imaginaire. Aussi bien dire que Jésus va revenir à bord d'une soucoupe volante qui va atterrir sur le Mont des Oliviers, l'impact serait le même et les résultats aussi efficaces pour séduire la masse des crédules. Nous avons déjà indiqué que le «mille ans» n'est pas littéral, il détient un sens figuratif.

 

On ne peut interpréter l'Apocalypse littéralement, autrement il faudrait dire qu'il existe réellement des dragons avec sept têtes et dix cornes, et qui serait assez insensé pour croire en une telle stupidité. Nous l'avons dit et nous le répétons, le «mille ans» représente le temps de la grâce entre l'avènement de Jésus et son apparition finale à la fin des temps: «Mais vous, mes bien-aimés, vous n'ignorez pas une chose, c'est qu'à l'égard du Seigneur un jour est comme mille ans, et que mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l'exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu'il y ait du retardement; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu'aucun périsse, mais voulant que tous viennent à la repentance.» (2 Pierre 3:8,9) Le Royaume de Christ est un Royaume spirituel et non un royaume littéral dans lequel il viendrait corporellement régner à Jérusalem pour une période de mille ans, il n'est pas de ce monde comme le dit si bien le Seigneur lui-même: «Mon royaume n'est pas de ce monde; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est pas d'ici-bas.» (Jean 18:36). Ceux qui affirment le contraire, comme les prémillénaristes et les dispensationalistes, font de Jésus un menteur et conséquemment un faux messie. La doctrine d'un Royaume de mille ans sur la terre est une fausse doctrine très dangereuse qui égare les gens de la vérité. Le Royaume de Christ est nul autre que sa Sainte Présence dans le cœur de ses élus. Ceux qui veulent un royaume terrestre et temporel sont retranché du Royaume céleste et éternel.

 

Maintenant, plusieurs seront surpris de ce que nous allons dire, mais si vous attendez le retour de Jésus vous risquez d'attendre très longtemps car Jésus ne reviendra jamais. Nous ne vous disons pas cela pour éteindre votre espérance, mais pour déclarer la vérité et honorer le nom de Christ. Comprenez bien que la seule personne qui peut revenir est celle qui est déjà partie, et si elle n'est jamais partie elle ne peut revenir puisqu'elle est toujours présente. Tel est le cas du Seigneur Jésus qui dit à ses disciples à la fin de l'Évangile de Matthieu: «...voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Amen!» (Matthieu 28:20) Ceci est une promesse infaillible du Seigneur, elle ne peut manquer et elle s'accomplit à la lettre pour ses élus à chaque instant et à tous les jours jusqu'à la fin des temps. En d'autres mots le Seigneur n'est jamais parti, il est encore avec nous, non physiquement mais d'une différente façon, par l'Esprit de sa Sainte Présence. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «...si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.» (2 Corinthiens 5:16) Ceux qui ne connaissent pas Christ de cette façon ne l'ont jamais connu et n'ont point son Esprit. Mais ceux qui ont son Esprit l'ont connu, et ils le connaîtront davantage, car il leur accorde la grâce de ses révélations de gloire en gloire.

 

Le Seigneur est déjà revenu environs 2000 ans passé, tout comme il l'avait promis à ses disciples: «Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez... Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens à vous» (Jean 14:16-19,28) Jésus prédit son retour dans le contexte du Consolateur, le Saint-Esprit, que ses disciples devaient recevoir. L'autre Consolateur est le Seigneur Jésus lui-même dans son ministère d'exaltation, lorsqu'il retourna au Père dans sa gloire première afin de revenir parmi eux comme Consolateur. Exalté auprès du Père, il pouvait revenir parmi les siens afin de les accompagner et les instruire dans la vérité pour qu'ils deviennent un avec lui et le Père éternellement: «Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût... je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, gardes-en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous... Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité... Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé.» (Jean 17:5,11,15-17,22,23) Or nous savons tous à quel moment les disciples du Seigneur Jésus reçurent la gloire de sa Sainte Présence. Ce fut à la Pentecôte que son Esprit descendit sur eux pour venir habiter dans leur cœur, ce fut à ce moment précis que le Seigneur Jésus revint parmi nous comme il l'avait promis. Il ne revint pas sous sa forme corporelle car celle-ci avait été glorifiée et transformée, et comme l'apôtre Paul a dit: «...si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.» (2 Corinthiens 5:16) Oui Jésus est revenu et il ne reviendra pas une autre fois car il est toujours avec nous, mais il apparaîtra dans toute sa gloire à la fin des temps à travers ses élus qui seront tous transformés en son image, et tout œil le verra en chacun d'eux lorsqu'ils seront tous rassemblé en un seul Corps pour entrer dans le Royaume éternel. Là sera la fin de toutes choses, et là sera le début d'une nouvelle race céleste et éternelle à la gloire de son nom.

 

L'ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DES ÉLUS

 

Ce sujet a déjà été mentionné dans plusieurs endroits de ce document. C'est la première fois qu'une telle expression est utilisée dans le contexte des prophéties. Elle a été conçue spécifiquement pour faire réfléchir les élus à propos du glorieux héritage qui nous est réservé. Il est bon parfois de stimuler les esprits, afin qu'ils parviennent à une plus grande maturité dans la foi, et qu'ils obtiennent la sagesse nécessaire au discernement de la vérité. Simplement, le jour qu'une mère donne naissance à un enfant, est le jour de son anniversaire de naissance. Cela est compris de tous, car nous en avons tous une. Toutefois ce qui est moins compris est que les élus en ont tous une aussi au niveau spirituel, et qu'elle est un sujet de grande joie et de célébration.

 

Que signifions-nous donc par l'expression «anniversaire de naissance des élus»? À la différence d'une naissance charnelle en ce monde, elle est une naissance spirituelle en l'autre. Elle implique le rassemblement de tous les élus, du commencement à la fin des temps, en un seul homme, c'est à dire le Nouvel Homme. Il s'agit ainsi de la formation d'une nouvelle race céleste et éternelle, qui se manifestera à l'apparition finale de Christ. En un instant, en un clin d'œil, Christ surgira du cœur de ses élus où il habite, les transformant tous en son image, en un seul Corps glorieux. La lumière de cet évènement sera tellement grande que tous les éléments qui composent la terre et l'univers passeront avec fracas et se dissoudront. Rien de la première création ne subsistera, tout fera place à une nouvelle création parfaite et éternelle. En d'autres mots, nous deviendrons Lui et il deviendra nous dans une différente dimension d'existence inconcevable à l'imagination des mortels. En style imagé, nous entrerons tous dans la Jérusalem céleste pour participer au festin des noces de l'Agneau.

 

Maintenant vient la question à savoir si nous pouvons connaître le jour précis de l'anniversaire de naissance des élus? Or il ne serait pas normal qu'une personne ne puisse savoir le jour de sa propre naissance, n'est-ce pas? Quoiqu'une telle chose s'est déjà produite avec certains malheureux en ce monde, nous ne parlons pas ici d'une situation normale, mais des élus de Dieu en qui habite la Sainte Présence de Christ, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain Suprême. Christ nous cacherait-il le grand jour de notre délivrance finale de ce monde enténébré? Avait-il caché le jour de sa première venue en ce monde? Évidemment que non, car il l'avait révélé à ses prophètes tout le long de l'histoire de l'Ancienne Alliance. Pourquoi agirait-il autrement maintenant? Toutefois plusieurs affirment, sur la base de Matthieu 24:36, qu'il est impossible de connaître ce jour, puisque Jésus Lui-même dit ne pas le connaître, et que cela est connu seulement du Père. Ont-ils raison de dire ainsi? Non, absolument pas. Ils ne font que montrer leur ignorance des Saintes-Écritures et de l'histoire. Un élu qui soutiendrait une telle notion, indiquerait par ce fait même qu'il n'a aucune confiance en la Sainte Présence de Christ qui habite en lui. Il ne serait donc pas dirigé par l'Esprit de Christ, mais par l'esprit de sa chair, de ses opinions et de ses sentiments sur ce qu'il s'imagine être la vérité. Une telle condition n'est pas normale pour un élu qui est instruit et dirigé dans la vérité par la Sainte Présence de Christ. La confiance en Christ est la pleine assurance de recevoir ses instructions, autrement nous serions comme les réprouvés qui demeurent dans les ténèbres de leurs faux raisonnements.

 

Certains éléments d'importance capitale doivent être considérés ici. Premièrement, tout l'enseignement du chapitre 24 de Matthieu a complètement été déformé par les millénaristes évangéliques, qui sortent plusieurs de ses passages hors de leur contexte historique, pour les appliquer injustement au temps de l'apparition finale de Christ en ce monde. C'est la coutume de ces nids de vipères, de toujours agir ainsi, nous n'en sommes pas étonnés car ils ont une sale réputation dans ce domaine, déformant constamment la vérité pour plaire à leurs caprices. Deuxièmement, Jésus est Lui-même Dieu manifesté dans la chair, l'enveloppe visible et corporelle du Père invisible qui demeure en Lui comme nature divine. Il est donc impossible qu'ils ne connaissent pas le jour et l'heure de la manifestation du fils de l'homme dont il parle, et dont il en révèle même les évènements à ses disciples. Il serait donc complètement illogique de penser autrement, lorsque nous avons les faits devant nos yeux. Il importe donc de savoir ce qu'il signifie par le mot «connaître» dans ce passage. Or le mot Grec pour connaître est ginosko, terme qui est généralement utilisé dans le Nouveau Testament pour signifier «avoir de la connaissance». Mais ce n'est pas le cas ici dans Matthieu 24:36 où le terme utilisé est eido, terme qui signifie littéralement «percevoir avec les yeux». Donc ce que Jésus disait à ses disciples est qu'il était entièrement impossible de percevoir l'enseignement qu'il leur donnait avec les yeux de la chair, c'est à dire par la compréhension humaine. Cet enseignement se comprenait uniquement par l'Esprit éternel qui résidait en Lui, c'est à dire le Père ou Source de toute existence dont il était Lui-même l'incarnation. En d'autres mots, il s'agit d'une connaissance qui est donnée par une révélation divine à ceux qui sont prédestiné à la recevoir. Troisièmement, tout le contexte du chapitre 24 indique clairement que les évènements mentionnés sont pour se produire dans cette période historique du vivant des disciples et des apôtres, et non dans un futur indéterminé et imaginaire. Quatrièmement, il s'agit d'un avertissement de Jésus à ses disciples de la destruction de Jérusalem et du temple par les armées romaines, ce qui se produisit en l'an 70, et qui mit fin à l'existence de la nation d'Israël une fois pour toute. Cinquièmement, Jésus revint comme il l'avait promis à ses disciples le jour de la Pentecôte pour habiter en ses élus par sa Sainte Présence. Jésus était donc revenu avant la destruction de Jérusalem et du temple, pour instruire ses disciples et les diriger par sa Sainte Présence en chacun d'eux. Tous ses disciples purent échapper à la destruction, aucun ne périt. Il se produisit même plusieurs signes et miracles à ce moment, qui leur permit de fuir vers la ville de Petra, où ils trouvèrent un refuge temporairement, avant de repartir en mission pour répandre le message de la grâce dans toutes les nations, tout comme les apôtres avaient fait auparavant.

 

Dans le contexte du chapitre 24 il se trouve un terme qui a embêté plusieurs personnes, et qui a stimulé l'imagination d'un grand nombre. Il s'agit du mot «avènement» ou parousia en Grec qui est généralement utilisé pour décrire l'apparition finale de Christ lors de son émergence du cœur de ses élus. Il ne fallait pas plus pour les têtes écervelées évangéliques, pour attribuer la majeure partie du chapitre 24 de Matthieu à un retour imaginaire de Jésus sur la terre pour établir leur royaume fictif de mille ans. Mais le mot parousia détient aussi différentes significations, dépendant du contexte dans lequel il est utilisé. Dans le contexte de la destruction de Jérusalem et du temple, il signifie «manifestation» dans le sens de la manifestation de la colère de Dieu, d'une agitation terrible, et d'un témoignage douloureux qui déchire l'âme. Vous pouvez en voir la description des horreurs qui avaient été prophétisées dans le chapitre 28 du livre de Deutéronome. Les paroles de Jésus étaient un avertissement à ses disciples pour qu'ils reconnaissent les signes annonciateurs du désastre à venir, afin d'échapper à la ruine de Jérusalem et du temple en fuyant dans les montagnes. À cause de cet avertissement, aucun élu ne périt dans le siège de Jérusalem, et l'appel à renaître de Christ put se répandre dans le monde entier. Lorsque nous écoutons les instructions de Christ en nous plutôt que nos propres opinions, on n'évite beaucoup de problèmes, et le doute n'a pas de place en nous. Dans son avertissement, le Seigneur Jésus s'exprime à plusieurs reprises par allégories, afin de décrire la colère de Dieu qui va s'abattre sur Jérusalem et le temple, en utilisant les armées romaines pour la détruire, tout comme il avait fait auparavant avec le premier temple en utilisant les armées de Babylone. Les années 70-74 signalèrent la fin d'Israël comme nation. Environ un million cent-mille Juifs périrent au siège de Jérusalem, selon le grand historien Juif, Joseph Flavius, qui était témoin oculaire des évènements. Il ne s'agit donc pas de l'apparition de Christ au moment de la destruction de Jérusalem, mais de l'accomplissement d'une prophétie contre le peuple Juif qui assura leur destruction.

 

Est-ce donc possible de connaître exactement le jour précis de l'anniversaire de naissance des élus, c'est à dire de l'apparition finale de Christ lorsqu'il émergera du cœur de ses élus? Oui, assurément et sans l'ombre d'aucun doute. Cela est même confirmé par l'apôtre Paul: «Mais quant à vous, frères, vous n'êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour; nous ne sommes point de la nuit, ni des ténèbres.» (Philippiens 5:4,5). En tant qu'élus en qui habite la Sainte Présence de Christ, nous sommes des enfants de la lumière, et nous devrions connaître le jour de notre anniversaire de naissance qui est le même que celui de l'apparition finale de Christ en ce monde. Nous en recevons la conviction par l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous habite. Puisque le temps des nations s'est terminé officiellement le 14 mai 2018, il ne resterait que trois ans et demi avant la grande célébration.

 

Cette notion est un simple calcul mathématique compris de tous, comme si nous dirions que 2+2=4 et non 5. Les chiffres ne se trompent pas, ils ne font que donner la solution à une simple équation qui donne un résultat précis. Il serait donc assez difficile de se tromper en calculant les dates de certains évènements historiques qui se rapportent aux prophéties sur les derniers temps, dans lesquels on se trouvent présentement. Les signes sont clairs et précis, et ne laissent aucune place au doute. Nous sommes vraiment au temps désigné pour l'apparition finale de Christ qui serait selon les calculs, le 14 novembre 2021, (ou si le calcul se base sur 7 années prophétiques, la date sera le 14 mai 2025, qui sera par Dieucidence la fête nationale d'Israël). Comme nous l'avons dit précédemment, cela n'est pas une prophétie, mais une suite logique de calculs basés sur des dates d'évènements prophétiques incontournables qui doivent être sérieusement considérés, puisqu'ils sont véritables et historiques. Nous ne prétendons pas à l'infaillibilité, nous transmettons seulement la vérité révélée dans l'enchaînement de toutes ces choses, et cela pour votre édification et pour votre instruction, afin que votre foi puisse reposer entièrement sur la Sainte Présence de Christ qui vous habite, vous qui êtes des temples de l'Esprit des vivants à la louange de sa gloire.

 

LA POSITION PNEUMILÉNARISTE HISTORIQUE

 

Le Pneumillénarisme est la position des Christophiliens ou Amis de Christ qui sont de théologie Ultra-Calvinisme sur les doctrines de la grâce. L'interprétation pneumillénaire est la même que la position amillénaire historique, sauf que celle-ci prend son nom du Grec «Pneuma» qui signifie «l'Esprit» et «le vent», et par conséquent exprime plus précisément «un Millénium Spirituel» du règne de Christ dans ses élus sur la terre comme au ciel. Le terme «amillénarisme» détient une négation du fait qu'il signifie littéralement «pas de millénium», mais celui de pneumilénarisme est plus précis pour exprimer la vérité d'un Royaume spirituel de Christ dans le cœur de ses élus. De son nom, cette position est très peu connue puisqu'elle a été développée seulement en l'an 1978 au sein d'un christianisme marginal non institutionnalisé et libre comme le vent de l'Esprit. Cette interprétation du Royaume millénariste spirituel de Christ prit forme sous la plume de Jean leDuc, auteur même de ce document, lorsqu'il fut donné de comprendre que la nation moderne d'Israël s'oppose radicalement à tout ce que la chrétienté traditionnelle s'imagine sur l'État moderne d'Israël qui a surgi de la terre des nations en 1948, renaissant de ses cendres comme le Phénix dans la mythologie antique.

 

Le pneumilénarisme est fondée sur «l'Alliance de la Grâce» qui se manifeste dans le règne présent de Christ dans le cœur de ses élus qui le reconnaissent comme «le Roi des rois» dont le Royaume est spirituel et actif dans le moment même. Ainsi ceux qui attribuent le millénium à un temps futur dans lequel Christ établirait un règne littéral de mille ans sur la terre, s'opposent à ce que le Seigneur Jésus règne sur eux dans le présent même et s'attaquent à la grâce du salut. Le pneumilénarisme est une position radicale qui exalte Christ comme Dieu et Roi, et ne fait aucune concession à ceux qui s'opposent au règne souverain de la grâce de Dieu, et qui compromettent la vérité des Écritures par leur tiédeur, leur laxisme, ou leurs opinions personnelles ou collectives. Le pneumilénarisme est strictement souverainiste en ce qu'il affirme avec les Écritures que Dieu détient une souveraineté absolue dans le salut et la sanctification de ses élus, tout comme l'enseigne les doctrines de la grâce énumérée dans TULIPE, document historique de la Réforme qui est crucial et extrêmement important, étant chargé d'autorité et demeurant toujours d'actualité. Ainsi dans son ensemble le pneumilénarisme s'oppose farouchement à l'Arminianisme des sectes dites Évangéliques qui déforment le salut par la grâce seule pour en faire un salut par les œuvres d'une décision personnelle qui valorise le libre-choix illusoire de l'homme. L'eschatologie pneumilénariste est relié étroitement à la sotériologie puisque le Royaume c'est aussi le Roi de gloire dans son ministère de Rédemption.

 

Il va presque sans dire que le pivot du pneumilénarisme est la présence même de Jésus en ses élus. De cette présence elle enseigne, non un retour, car le terme retour implique une absence et Christ est toujours présent avec nous (Matthieu 28:20), mais l'émergence de la Présence de Christ de ses élus qui les transformera à son image dans une lumière glorieuse, et tout œil le verra en chacun d'eux lorsqu'ils seront réunis en un seul Corps dont la tête est Christ glorifié. Cette émergence marquera la fin des temps et le début d'une nouvelle race céleste et éternelle dans la gloire de Christ que l'Apocalypse nomme «les noces de l'Agneau». Contrairement à l'amillénarisme, pour le pneumilénarisme l'Église n'est donc pas une institution mais un état d'être spirituel qui est l'appel irrésistible de la grâce à être délivré de la condamnation du péché et à renaître dans une vie nouvelle et éternelle. Tel est l'enseignement du Seigneur Jésus, notre Dieu et notre Roi.

 

Les sept points principaux du pneumilénarisme:

 

1- Le baptême de Jésus (oindre le Saint des saints Daniel 9:24) marque la fin de la 69e semaine de la prophétie de Daniel et le début de la 70e semaine. À son baptême Jésus prit sur lui la charge de Souverain Sacrificateur pour l'expiation de nos péchés dans son sacrifice sur la croix.

 

2- La 70e semaine de Daniel (Daniel 9:27) se rapporte à la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ qui fit cesser la valeur des sacrifices sanglant dans le Temple pour la purification des péchés du peuple Juif, et non à un futur Antichrist qui ferait alliance avec Israël pour sept ans. Puisque chaque semaine de Daniel est de sept années, le fait que Christ fut «retranché à la moitié de la semaine» indique que le ministère de Jésus fut précisément de 3 ans et demi. Les trois autres années qui restent s'appliquent au temps de la grâce entre le premier avènement de Christ et son apparition finale à la fin des temps et sont ainsi une représentation figurative du millénium spirituel du règne de Christ dans le cœur de ses fidèles.

 

3- L'Église est un état d'être spirituel et non une institution organisée (1 Pierre 2:9,10).

 

4- Satan a été attaché à la croix et non à la naissance de Christ (Colossiens 2:14,15; Apocalypse 12:10,11)

 

5- Le règne de «mille ans» mentionné dans l'Apocalypse est le règne spirituel du temps de la grâce entre le premier avènement de Christ et son apparition finale (Apocalypse 20:1-10; 2 Pierre 3:8-13).

 

6- Que Satan soit délié de sa prison vers la fin du millénium, se rapporte à la grande apostasie d'un faux peuple de Dieu, et plus précisément à l'Arminianisme des sectes dites Évangéliques qui séduisent un grand nombre avec un faux évangile du libre-choix et avec des faux dons miraculeux (2 Thessaloniciens 2:2-12). L'Antichrist est non un homme mais une doctrine qui élève la dignité humaine au rang de Dieu et cette doctrine d'un christianisme contrefait est l'Arminianisme qui s'oppose à la souveraineté absolue de Dieu dans la grâce du salut et de la sanctification. Cette doctrine trouve son apogée dans la papauté, dans l'Israël moderne, et dans les mouvement Évangéliques, les «trois esprits immondes semblables à des grenouilles, les trois esprits diaboliques contre lesquels «nous combattons» présentement, combat d'une guerre spirituelle qui se nomme «la bataille d'Armageddon» (Apocalypse 16:13-16).

 

7- Il n'y a pas d'enlèvements de l'Église pour rencontrer le Seigneur dans les airs, mais une exaltation des élus dans les nuées de sa Présence qui les incorpore tous en un seul organisme éternel qui forme le Nouvel Homme (1 Thessaloniciens 4:16,17). Cette exaltation correspond au surgissement de Christ du cœur de ses élus à l'aboutissement de la période de la grâce qui transformera chacun d'eux en son image et les unira en un seul Corps glorieux pour l'éternité (1 Corinthiens 15:49-54; 2 Thessaloniciens 1:6-10; 2 Corinthiens 3:18).

 

L’annonce de l’avènement du Règne de Dieu à travers l’Ancien et le Nouveau Testament culmine en Jésus-Christ, crucifié et glorifié. C’est pourquoi, dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ reçoit le titre de Roi. De même qu’il est le Messie de la croix, il est aussi Roi sur la croix (cf. Mc 15,2.18.26; Jn 19,14-15.19-22). A cet égard, la scène la plus significative est celle où Jésus, raillé par la foule hurlante, battu, humilié, couvert de sang, couronné d’épines, est interrogé par Pilate: «Es-tu le roi des Juifs?. Jésus répond affirmativement, mais ajoute aussitôt: Ma Royauté n’est pas de ce monde.». Sa royauté consiste en ce qu’il rend témoignage à la vérité et rassemble son peuple d’élus dans la vérité (cf. Jn 18,33-37). C’est en ce sens-là qu’il est Roi des rois et Seigneur des seigneurs (l Tm 6,15; cf. Ap 19,6).

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen!