INTERPRÉTATIONS DES
PROPHÉTIES
SUR LA FIN DES TEMPS
par Jean leDuc
Mars 2021
REMARQUE
Ce document est une révision du document nommé «La fausse doctrine de
l'enlèvement», corrigé et augmenté d'information
supplémentaire qui le place dans le contexte historique
actuel de notre temps. Il est crucial pour une bonne
compréhension des prophéties qui se rapportent à nous dans
le moment même de notre vivant. La difficulté du sujet ne
doit pas être sous-estimée, vu les complexités des rapports
historiques. Il demande beaucoup d'études, de recherches, de
réflexions et de patience, et surtout beaucoup de
discernement. Mais au-dessus de tout, il exige une confiance
absolue en la Sainte Présence de Christ qui nous habite,
nous instruit, nous éclaire et nous dirige dans ses voies,
selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom. Sans Lui un tel projet ne pourrait se réaliser, car
Christ est l'Esprit de prophétie et le Maître absolu sur
toutes choses.
LE SYNDROME DES FAUX-PROPHÈTES
L'ENLÈVEMENT IMAGINAIRE DES CHRÉTIENS
Vision spiritiste
La Bible de Scofield
L'identité de
l'AntiChrist
LA FAUSSE DOCTRINE
DARBY-SCOFIELD
QUI RETIENT L'HOMME DU PÉCHÉ D'APPARAÎTRE?
ESQUISSE SUR LA FAUSSE
DOCTRINE MILLÉNARISTE
LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM ET LA VENUE DE JÉSUS
La Marque et l'Image de la Bête
LA CONFUSION SUR LES
DERNIERS JOURS
L'imminence de
l'avènement dans le Nouveau Testament:
LE TEMPS DES NATIONS
L'IMPORTANCE DE L'AN 1967
DANS LA PROPHÉTIE
SATAN EST RELÂCHÉ PUIS JUGÉ
LA VÉRITÉ ENFIN DÉVOILÉE
La Grande Apostasie
Le Temple
L'enlèvement
Le Retenant
Le retour de Jésus
L'ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DES ÉLUS
LA POSITION
PNEUMILÉNARISTE HISTORIQUE
LE SYNDROME DES FAUX-PROPHÈTES
Nul doute que nous sommes en train de vivre une période
prophétique d'extrême importance dans le calendrier de Dieu,
celle de la fin des temps dans laquelle
«la concurrence d'un faux peuple de Dieu» est
présentement déliée de
sa prison (Apoc. 20:7). Sa mission de séduire le monde à
propos de «la base de la foi des saints», et à propos de «la
disposition bien-aimée du salut par la grâce» (Apoc.
20:9; Bible Machaira 2020), est évidente à
tous ceux qui ont des yeux pour voir. D'entre les nombreuses
fausses doctrines de l'ennemi de nos âmes, nous voyons
celles de l'enlèvement et du retour de Jésus qui suscitent
beaucoup d'intérêt, surtout parmi les sectes dites
Évangéliques.
La prophétie biblique disant qu'à la fin des temps, certains
se moqueraient de l'apparition finale du Seigneur, se réalise sous nos
yeux, comme nous venons de voir. Un très grand nombre de
prédicateurs se donnent à toutes sortes de folles
exagérations, trop nombreuses pour être détaillées. Sans
aucun doute nous vivons des temps périlleux, et nous n'avons
pas besoin de prophéties pour en être conscient. Mais on
voudrait nous faire croire à coup de versets bibliques avec
lesquels on matraque les gens sans cesse, que Jésus
revient pour enlever son Épouse avant les jugements
terribles d'une supposée grande tribulation. De nombreuses
spéculations, plus insensées l'une que l'autre, ont été
faites à ce sujet, mais toutes se sont avérées fausses. Nous
voyons même que certains ont fixé des dates dans le passé et
qui le feront dans l'avenir, et ils se tromperont toujours,
car Jésus n'a jamais demandé une telle chose. Sans
exception, tous ceux qui ont prédit des dates ont été soit des
faux prophètes ou des gens sincères mais mal avisés, qui ont
causé beaucoup de dégâts en amenant la honte sur le
christianisme et surtout sur les doctrines de la grâce.
En
l'an 90, un nommé Clément a prédit la fin du monde d'un
moment à l'autre sans que rien se produise; au deuxième
siècle, les prophètes et prophétesses du Montanisme,
précurseurs des Pentecôtistes et des Charismatiques,
prédirent que Jésus reviendrait dans leur temps pour établir
la Nouvelle Jérusalem dans la cité de Pépuza en
Asie-mineure; en l'an 365 Hilaire de Poitiers annonça que la
fin du monde était pour se produire la même année; vers l'an
375 Martin de Tours était convaincu que la fin était pour se
produire juste avant l'an 400; en l'an 500 l'antipape
Hippolyte et Sextus Julius Africanus prédirent que la guerre
d'Armageddon était pour arriver la même année; en l'an 1147
Gérard de Pœhlde décida que le millénium avait débuté en
l'an 306 et que la fin était pour se produire en l'an 1306;
en 1689 Benjamin Keach, un Baptiste, prédit la fin du monde
pour la même année; en l'an 1794, le faux prophète et
pseudo-chrétien, Charles Wesley, fondateur
du Méthodisme et des Mouvements de Réveils, prédit la fin du
monde pour la même année; en l'an 1830 Marguerite McDonald,
une prophétesse supposément chrétienne qui trempa dans le
spiritisme, déclara que Robert
Owen était l'AntiChrist, la doctrine de l'enlèvement de
l'Église fut développée d'une de ses visions spirites; en 1832 Joseph Smith, fondateur des
Mormons, prédisait le retour de Jésus pour l'an 1890; en
l'an 1843 William Miller prédisait le retour de Jésus pour
la même année; en l'an 1850, la fausse prophétesse Ellen White, fondatrice de la
secte des Adventistes du Septième Jour, fit plusieurs
prédictions sur la fin des temps qui ne se réalisèrent
jamais (remarquons qu'Ellen White est l'héroïne de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier,
la névrosée), chasseuse de démons imaginaires. En l'an 1914, la secte des Témoins de Jéhovah, prédit le
début de la guerre d'Armageddon pour la même année, lorsque
rien se produisit ils dirent que Jésus était revenu
invisiblement pour débuter son règne; en l'an 2001 Jack Van
Impe, un chrétien évangélique fondamentaliste, prédit le
début de la Grande Tribulation pour la même année; cela nous
amène à la dernière prédiction récente d'Harold Camping que
Jésus était pour revenir le 21 mai de l'an 2011, précisément
à six heures du soir, et évidemment rien ne s'est produit, il
a donc remit sa prédiction au 21 octobre de la même année.
Signalons
toutefois que calculer les dates des évènements historiques
en rapport avec les prophéties, n'est pas prophétiser mais
d'établir des rapports logiques avec des faits historiques,
dont les conclusions ne sont pas nécessairement précises,
mais ne font que donner un aperçu général. Le calcul des
dates d'évènements historiques par rapport aux prophéties,
peut donc nous être fort utile pour nous aider à déterminer
leurs accomplissements, et si le Seigneur permet, d'avoir la
lumière sur le jour de son apparition finale.
L'ENLÈVEMENT IMAGINAIRE DES CHRÉTIENS
(Plus haut, toujours plus haut vers le pays
mythique des rêves qui ne sera jamais.) Ce dire représente
clairement la position insensée des évangéliques sur la
supposée enlèvement de l'Église à la fin des temps. Elle est
non seulement absurde mais complètement fausse et
antiscripturaire dans tous ses aspects. On peut même la
qualifier comme étant anti-chrétienne.
D'où vient la doctrine de l'enlèvement et en quoi
consiste-t-elle? est la question que nous devons nous poser
tous, si nous voulons vraiment connaître la vérité. Cet
article intéressera surtout ceux qui croient déjà à
l'enlèvement de l'Église, c'est-à-dire au prétendu retour personnel
de Jésus-Christ, venant des cieux réunir et enlever les
croyants ressuscités et les croyants encore vivants lors de
cet événement supposément secret. Cette doctrine est
construite sur des semi-vérités et sur des fausses
interprétations exagérées proclamées par des gens qui
souffrent d'un déséquilibre mental, des gens qui se disent
prophètes et qui dans leurs délires induisent en erreur un
grand nombre de crédules qui ne demandent pas moins que de
croire en de telles sottises pour apaiser le manque de
validation dans leur existence perturbée.
Les supposés chrétiens de langue
française, trop paresseux pour s'informer correctement, car
trop pénible pour leur petite cervelle de réprouvés.
Heureusement qu'il y a des exceptions, mais elles sont très
rares. Ils
calquèrent cette doctrine des Darbystes anglais pour
l'adopter à leurs façons de penser. Ils firent aussi de même
avec le Texte Reçu Grec dont ils n'avaient absolument aucune
connaissance. Ce n'est qu'environs une cinquantaine d'année
qu'ils prirent connaissance de son existence. Pourtant le
Texte Reçu existait au temps d'Olivétan, de Calvin et de
Bèze, et fut utilisé dans la traduction du Nouveau
Testament français. Ça ne dit pas grand-chose pour les
chrétiens de langue française. Ils se croient toujours plus
intelligent que les anglais, lorsqu'ils ne connaissent même
pas la source de leur propre histoire et de leur foi.
En copiant la doctrine de l'enlèvement des
anglais, ils ont copié aussi leurs erreurs, n'ayant pas
aucun discernement, ne pouvant réaliser que Darby et
Scofield étaient des faux chrétiens, des imposteurs. Le mot
anglais pour enlèvement est Rapture et fut popularisé dans
les années 1960 avec une foule d'autres fausses doctrines.
Mais le mot Rapture ne vient pas du Texte Reçu Grec des
Grands Réformateurs Protestants, mais du Latin rapio ―
de la Vulgate Catholique. Ce terme signifie enlever ou
s'élever dans les airs, être arraché ou déplacer d'un
endroit vers un autre. En d'autres mots, pour les apostats
évangéliques, le ciel est un endroit et non un état d'être.
On pourrait y arriver en se déplaçant par quelques moyens.
Leur notion de s'élever dans les airs ne spécifie pas
comment haut ils vont se rendre, sauf de dire qu'ils vont
être reçus dans une nuée. Un vaisseau spatial s'y
cacherait-il pour les amener sur une autre planète? On se
trouve ici en pleine théologie-fiction. Ils ont même produit
des films sur ce sujet insensé. Au son d'une trompette
mystérieuse, ils vont tous s'élever dans les airs comme des
fusées à la rencontre d'une armée qui vient sur des chevaux
volants.
Mais contrairement à ce scénario fictif
absurde, le mot Grec pour enlèvement est
harpazo
―
et signifie être exalté, être élevé dans l'admiration, être
émerveillé. Aussi le mot nuées ou
nephele
et
signifie étymologiquement une multitude, être assembler ou
action de mettre ensemble plusieurs éléments en un seul;
élimination de l'individualité pour former un tout. Nous
avons donc ici la description de l'émergence de Christ du
cœur de ses élus qui les transformera en son image, en les
unissant tous en un seul Corps glorieux qui sera le Nouvel
Homme. Il s'agit de la manifestation soudaine d'une nouvelle
race céleste et éternelle, existant comme un seul Homme, à
savoir Christ qui incorpore tous ses élus en une nouvelle
existence qui surpasse toutes imaginations. Nous avons donc
quitté ici le monde fictif des évangéliques, pour entrer
dans le domaine spirituel d'une existence éternelle qui est
l'héritage des saints.
Vision spiritiste
La fausse doctrine de l'Enlèvement Secret fut introduite par
Edward Irving qui fonda l'Église Catholique Apostolique en
1832. On l'avait destitué de l'enseignement à la chaire de
prédicateur en 1832 et privé de la dignité de prêtre dans
l'Église d'Écosse en 1833. Il fut expulsé de l'Église
d'Écosse à cause de son traité où il était parvenu à la
conclusion que Christ possédait la nature humaine déchue.
Son enseignement principal était qu'une grande tribulation
devait se passer entre la Résurrection des Hommes Justes et
l'Enlèvement des Saints, et le renversement de Satan suivant
par le règne millénaire de Christ. Depuis, beaucoup de
variantes du sujet de l'enlèvement ont surgi, cependant leur
base reste la même.
Les deux prédicateurs de l'enlèvement de
la pré-tribulation, les faux prophètes, J.N. Darby et Irving,
ont eu une influence considérable sur le christianisme
Piétiste et Arminien qui empoisonne toute la masse du
mouvement Évangélique moderne. La doctrine d'Irving de l'Enlèvement
Secret se trouve être originaire de la vision spiritiste de Margarette McDonald au mois de mars, 1830, quand elle a
parlé, étant en transe, de sa vision de l'Avènement de
Christ. C'était une occasion hystérique, comme nous voyons
souvent chez les Pentecôtistes et Charismatiques de nos
jours,
qui a pris la forme d'une rumeur et plus tard, elle est
devenue une doctrine qui ne se base nullement sur le texte
de la Bible, sauf en le forçant avec des conjectures
sophistiquées qui lui font dire ce qu'elle ne dit pas.
Cette
doctrine spirite ou occulte a pénétré dans la Confrérie de
Plymouth à l'aide de John Nelson Darby (1800-1882) qui l'a
introduit dans l'interprétation prophétique générale dans
son mouvement baroque. Cette théorie, donc, ne se fonde que
sur les délires hystériques d'une jeune femme qui est tombée
en transe au mois de mars, 1830, au temps où des visions
occultes pareilles étaient à la mode. On nomme Darby le père
du Dispensationalisme moderne, c'est pourquoi il est juste
de l'accuser de la propagation de ce non-sens dangereux. On
l'a élevé à une dignité de diacre à l'Église d'Angleterre en
1825, mais à cause de la liturgie fondamentale du clergé
anglican à ce temps-là, lui et d'autres croyants
désenchantés, se sont réunis et ont formé un mouvement neuf
à Dublin, tout en faisant Plymouth leur centre, et c'est
donc pourquoi ils sont devenus connus comme Confrérie de
Plymouth ou Darbystes, quoique ces réprouvés se donnent le
nom de Frères Chrétiens pour en séduire le plus grand nombre. C'est par ce mouvement que Darby a propagé les
doctrines d'Irving qui se fondait sur les visions spirites
de madame McDonald. Il n'y a donc aucun doute que la source
de la doctrine de l'enlèvement enseignée par les
Évangéliques est une doctrine occulte.
La Bible de Scofield
Cette perversion doctrinale exerça une grande influence sur
un autre faux prophète, Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921).
Scofield a même fait l'éloge de Darby comme un savant de la
profondeur la plus grande de son temps. Par la production de
l'ouvrage de référence de Scofield et, particulièrement, par
ses remarques concernant la prophétie, il a contribué à la
perpétuation d'une doctrine de perversion qui renverse le
Royaume de Dieu et qui fait du tort considérable à un grand
nombre de personnes. En France,
la Bible Scofield fit son apparition en 1975 lorsque la
Maison de la Bible (Genève), maison apostât, lança une nouvelle édition de la
version Louis Segond, laquelle incorporait ce système
interprétatif dangereux. Les soixante-dix semaines
prophétiques, Daniel 9:24-27, sont expliquées dans la Bible
Scofield, pages 962-963. Soixante-neuf semaines sont comptées
jusqu'à la manifestation du Messie et sa mort, lorsque la
prophétie en indique soixante-dix. Après cela, l'horloge
chronologique (quant à Israël) est interrompue et alors
s'ouvre une parenthèse imaginaire dans le temps. C'est dans
cette parenthèse ou laps de temps que Dieu appelle les
membres de l'Église. Lorsque Jésus reviendra la seconde
fois, Il enlèvera son Église de la terre pour qu'elle soit
avec Lui dans le Ciel.
Les notes dans la Bible Scofield sont tellement dangereuses
que nous devons inclure ici la mise en garde du pasteur
Kayayan, ancien directeur de Perspectives Réformées:
«J'aimerais ouvrir une parenthèse concernant les versions de
la Bible, plus particulièrement sur certaines versions
récentes. En effet, depuis peu, le marché est inondé de
traduction, de versions, de paraphrases, de Bibles annotées,
de Bibles illustrées et d'autres séduisants imprimés qui,
représentent à mon avis la confusion qui règne actuellement au sujet
de la Bible... J'avoue que je m'inquiète de cette
prolifération de Bibles, qui me rappellent les valises à
double-fond des fraudeurs passant par les douanes! Je
n'insisterai pas longuement sur l'inutilité des paraphrases
dites vivantes ou modernes de la Bible. Rien de plus
dangereux pour la Parole de Dieu que celles-ci. Des versions
modernes dans toutes les langues, comportent des notes
théologiques et dogmatiques propres à obscurcir le sens de
la Bible et à égarer le lecteur. J'en connais une qui vient
d'être traduite de l'anglais en français (la Bible Scofield),
et qui remporte un effarant succès de librairie. Je dirai à
son sujet que ses notes marginales ne sont rien moins qu'une
cinquième colonne théologique introduite dans la Bible et
capable de désintégrer tout l'Évangile... Je ne saurai
mettre assez en garde mes lecteurs contre les abus des
versions truquées et des paraphrases ingénieuses qui
altèrent totalement les sens de la Bible sous prétexte d'en
rendre l'interprétation aisée et la lecture moins
rebutante».
La pire
abomination de la Bible de Scofield et des évangéliques qui
prennent ses notes pour la vérité même, est que son
interprétation de Daniel 9:27 affirme que celui qui fait
cesser les sacrifices par le sang est l'Antichrist qui fera
une alliance avec l'Israël moderne dans un temple
reconstruit à Jérusalem. En d'autres mots, cette
interprétation attribue le sacrifice de Christ sur la croix
à Satan, car toute la prophétie des 70 semaines de Daniel se
rapporte à Christ qui enlève les péchés de son peuple en
s'offrant en sacrifice sur la croix, ce qui abolie tous les
sacrifices de l'Ancienne Alliance. La Bible de Scofield est
donc une Bible satanique, et ses adeptes en sont les
disciples infernaux, les enfants du diable. Ceux qui
mettent leur confiance dans le système prémillénariste
dispensationaliste, mettent le sceau à leur perdition
éternelle. Ce n'est pas au hasard que dans la francophonie
la Bible Segond fut choisie pour inclure les notes de
Scofield, car cette traduction de la Bible s'oppose à la
divinité de Christ, son auteur avait même renié ouvertement
cette vérité essentielle, de même que l'inspiration des
Saintes-Écritures. La Bible Segond prépara le chemin pour la
manifestation de la Grande Apostasie d'un faux peuple de
Dieu de langue française, le mouvement dit Évangélique qui a
connu son essor en l'an 1967, temps de grands
bouleversements idéologiques.
L'identité de l'AntiChrist
D'entre toutes les doctrines
aberrantes que nous retrouvons chez les sectes dites
Évangéliques, le faux peuple de Dieu, celle sur l'Antichrist démontre non seulement
une confusion abjecte la plus totale, mais aussi le plus
grand désastre théologique qui a envahi la masse du
christianisme dans toute l'histoire. Ainsi nous avons
pleinement d'évidences que, de par ses nombreuses fausses
doctrines, et dans sa collectivité universelle, le mouvement
Évangélique est lui-même l'Antichrist qui devait venir. Situation lamentable
assez étrange et paradoxale pour des gens qui se disent
chrétiens, et qui affirment croire dans la vérité des
Saintes-Écritures qui déclarent: «... quiconque croit en
lui ne sera point confus.» (Rom. 9:33) Soit donc que les
Écritures se trompent, ou soit que ces gens sont des
imposteurs!
Le Seigneur Jésus-Christ aurait-il laissé ses
apôtres et ses disciples dans la confusion la plus totale à
propos d'un sujet si important, propos qui serait la
cumulation de toute l'histoire du christianisme? Évidemment
que non, et c'est ce que nous allons démontrer. Les piliers
de la doctrine Antichrist que nous retrouvons chez tous les
évangéliques sont: le libre-choix, la trinité de trois
personnes en Dieu, la présomption, l'estime de soi, et le
millénium d'un royaume terrestre. Toutes ces choses et
encore plus, les identifient positivement comme étant l'Antichrist,
la tête étant la papauté et leur aspiration étant le
Sionisme. Le Diable est leur père, et la Grande Prostituée
leur mère. Anciennement ils étaient nommés les fils du
serpent, les Lucifériens de l'apostasie primitive. Il n'y a
rien de nouveau sous le soleil, nous dit l'Ecclésiaste, ce
qui a été est ce qui sera. Leur raisonnement serpentin n'a
pas cessé de ramper dans la poussière de leurs aberrations.
Ils ont été créés pour la perdition, et aucun d'eux
n'échappera à la juste colère de Dieu. Ils sont marqués du
sceau de la bête depuis avant la fondation du monde, leurs
noms ont été effacés du Livre de Vie.
Les études des partisans de l'enlèvement varient à propos de
l'identité de l'Antichrist, dont ils sont le miroir,
refusant de voir l'image répugnante qui s'y trouve. D'après celles-ci, l'Antichrist
est un athée, ou un incroyant, ou bien un apostat juif. Ces
commentaires sont injustes.
Ces études prennent source des
prophètes d'église du moyen âge et c'est une ruse erronée
pour détourner l'attention de sa source réelle. Les
arguments pour l'identification juste du Pape comme l'Antichrist
du temps de la Réformation sont devenus si intenses que le
Cinquième Conseil de Latran a pris une résolution défendant
d'écrire des ouvrages ou prêcher sur le sujet de l'Antichrist.
En prenant en considération le dommage causé à l'Église
Catholique par les Réformateurs Protestants sur le sujet de
l'identification du Pape comme l'Antichrist, une
contre-interprétation avait à paraître. Les théologiens de
la Société de Jésus (les Jésuites ou Robes Noires) ont
produit cette contre-interprétation. L'auteur de cette
contre-interprétation était Francisco Ribéra (1537-1591) de
l'Espagne Salamanca qui publia un commentaire de 500 pages
tâchant de l'opposer aux études protestantes qui
présentaient le Pape comme l'Antichrist, ce qu'il est en
réalité comme chef d'un faux christianisme mondial.
Cet homme, donc,
est un fondateur logique de l'École Futuriste
d'Interprétation (voyez aussi Encycl. Britannica,
Edition 11, Vol.23, p.213, l'article Révélation pour
l'information détaillée de l'École Futuriste). Les
doctrines de Ribera ont été développées par Robert
Bellaremine, cardinal d'Italie, un controversiste Jésuite
qui a noté qu'il n'y avait aucune référence au pouvoir du
pape en Daniel, Jean et Paul et que leurs prophéties et
leurs études se rapportaient à un Antichrist à venir,
détournant ainsi les yeux des Protestants contre la Papauté.
Joseph Zacchello, un ex-prêtre catholique dit que “les
Jésuites avaient l'intention de détourner l'attention des
hommes et de leur empêcher de comprendre la réalisation des
prophéties concernant l'Antichrist à l'Église Catholique et
au Pape. Le jésuite Ribera a développé un système futuriste
d'après lequel l'Antichrist est encore à venir.” En outre,
il a ajouté “Les Protestants qui partagent le système
futuriste, font le plaisir du Pape et font le jeu de Rome”
(J. Zacchello: Qui est l'Anté-Christ- cité par Woodrow).
Le Futurisme et les doctrines principales de l'enlèvement
étaient une doctrine de l'église catholique, jusqu'à ce que
Samuel R. Maitland (1792-1866), le Bibliothécaire de
l'Archevêque de Catenbury, soit devenu le premier Protestant
qui admis l'interprétation futuriste du Jésuite Ribera.
Puis, Edward Irving est venu se joindre à Ribera et ce fut
lui qui a développé la doctrine de l'enlèvement Secret en
conjonction avec la doctrine spirite de Margarette McDonald.
Maitland était un unioniste d'une église anglicane qui
gravitait vers le catholicisme et suivait avec mépris les
dures batailles où la Réformation remportait des victoires.
Au moyen de ses 50 ouvrages, cet homme a fait un dommage
irréparable à l'Église d'Angleterre ainsi qu'aux Églises
Réformées en général, et a contribué à cette propagande
anti-biblique jusqu'à ce qu'elle captive des millions
d'hommes.
Comme nous le voyons dans l'histoire, cette
doctrine est une pièce de la propagande Jésuite incitée et
soutenue par des apologistes comme Maitland, Irving, Darby, Scofield, Estep, ainsi que par des auteurs contemporains
comme Hal Lindsey et plusieurs autres faux prophètes de ce
calibre. Un autre Jésuite du nom de Manuel de Lacunza
(1731-1801) écrivit sous le nom Juif de Juan Josafa (Rabbi)
Ben-Ezra, un livre intitulé «La Venue du Messie dans la
Gloire et la Majesté» pour obscurcir le fait que le Pape est
l'Antichrist. Le livre de Manuel de Lacunza (1731-1801) fut
traduit en Anglais par Edwar Irving. Luis De Alcazar, un
autre Jésuite, écrivit "L'Investigation du sens caché de
l'Apocalypse". Son livre devint la base du Prétérisme (voir
The Catholic Origins of Furism and Preterism).
Nous devons spécifier ici que le Pape est l'Antichrist,
mais
seulement dans le sens qu'il est le représentant d'une
doctrine antichrist qui élève la dignité de l'homme au même
niveau que Dieu. De même aussi la nation moderne d'Israël
est le représentant de cette même doctrine antichrist sous
une différente désignation. Il s'agit ici de la doctrine de
la justification par le choix connue aussi comme doctrine de
la justification par les œuvres. En d'autres mots, l'Antichrist
n'est pas un homme ni une nation, mais une doctrine qui a
pour nom l'Arminianisme, enseignement pernicieux qui établit
le libre-choix illusoire de l'homme au même niveau que la
Souveraineté de Dieu, inversant ainsi la foi en lui donnant
un différend sens que celui qui lui est attribué par les
Saintes-Écritures. Cette inversion de la foi est décrite
dans la Parole de Dieu comme étant la Grande Apostasie et la
Marque de la Bête qui a deux cornes (le Vatican et Israël).
Elle est la marque officielle d'un faux peuple de Dieu, un
Christianisme contrefait qui séduit le monde avec un faux
évangile, et cet «homme du péché», ce Juda, ce traître, est
nul autre que le mouvement Évangélique, particulièrement les
sectes Pentecôtistes et Charismatiques avec leurs faux
miracles et leurs pratiques extatiques de dons occultes ou
spirites.
Après avoir joui d'une grande faveur, dont on peut situer le
sommet vers les années 1950, l'enseignement de Scofield est
actuellement en régression, du moins au sein du
christianisme traditionnel mais non parmi les sectes
Évangéliques qui raffolent de ce genre d'aberrations.
Plusieurs étudiants sérieux de l'Écriture avaient bien avant
cela découvert les côtés totalement arbitraires, voire
antiscripturaires de la doctrine de Scofield.
Mais ce sont
surtout les non-réalisations de ses attentes prophétiques
qui lui ont porté un coup fatal aux yeux de ceux qui sont
sain d'esprit. Sans le dire publiquement, beaucoup de ses
partisans étaient persuadés que l'enlèvement aurait lieu
avant 1988, et de toute façon ils ne concevaient pas qu'il
put tarder jusqu'après l'an 2000.
Si les erreurs de Scofield ont été récemment bien exposées
dans plusieurs ouvrages, encore faut-il se donner la peine
de les consulter. Mais examiner des points doctrinaux n'est
pas le fort des Évangéliques, ils préfèrent se donner à
toutes sortes d'aberrations et de prétentions que de se donner la peine de
vérifier si leurs notions sont justes et bibliques.
Suffit-il de leur dire que le sujet de l'enlèvement est dans la Bible et de
leur montrer quelques versets tirés hors de contexte, et le
tour est joué, ils sont accrochés comme des poissons qui
sautillent partout hors de l'eau. Les crédules sont des
proies faciles à manipuler, on voit exactement la même chose
se produire avec les dons spirituels et la délivrance de
démons, on a qu'à leur indiquer que ces sujets sont dans la
Bible et ils sont attrapés au piège, car ils ont soif du
sensationnalisme et l'apparence est plus importante dans ces
milieux que la vérité.
LA FAUSSE DOCTRINE DARBY-SCOFIELD
À l'époque du début du Sionisme en 1892, plusieurs étudiants de la
Bible, influencés par les Darbystes, étaient arrivés à la conclusion qu'un jour Israël
serait à nouveau compté parmi les nations. L'avenir a prouvé
qu'ils avaient tort, l'Israël moderne n'est en aucune
façon l'ancien Israël mais l'ancien empire des Khazars qui
prit pour nom Israël, séduisant ainsi le monde entier (voir:
Les Khazars et Israël).
L'Israël
moderne a plutôt été démontré comme étant la deuxième bête
de l'Apocalypse, celle qui sort de la terre des nations. Le
Sionisme est rejeté par presque la totalité des Juifs réels
de nos jours, et avec raison car le Sionisme est une pieuvre
sous le contrôle d'une société secrète dont les tentacules
s'étendent sur le monde entier. Lorsque la secte néfaste des Darbystes
s'exprimait sur le futur retour des Juifs en Israël, ses
membres
insistaient que l'Église serait enlevée avant, car sinon l'Écriture
exhorterait à attendre cet événement plutôt que le retour de
Christ. L'avenir a prouvé qu'ils avaient horriblement tort,
ils avaient été victimes d'une fausse prophétie basée sur
une fausse doctrine de laquelle ils ne veulent point
démordre jusqu'à ce jour. Dans les
années 1970, la doctrine de Scofield était florissante dans les
églises évangéliques, et elle détient encore une forte
influence parmi ces réprouvés. On parlait beaucoup de la
reconstruction du temple à Jérusalem afin que les prophéties
soient accomplies. Mais quand on demandait si les chrétiens
voyaient cette reconstruction, il était répondu que
l'enlèvement aurait lieu avant car cela aurait été contraire
à la doctrine de l'imminence selon le faux prophète Cyrus Ingerson Scofield.
Une des particularités les plus remarquables et les plus
étranges de la fausse doctrine Darby-Scofield est son insistance
sur un enlèvement secret. Or rien dans la déclaration de
Paul ne conduit à une telle idée; l'enlèvement, si
enlèvement est, y est au
contraire présenté, comme un phénomène spectaculaire: un
signal est donné, un archange tonne de sa voix, une
trompette sonne, les morts en Christ (tous les morts en
Christ!) ressuscitent, ils sont enlevés avec les vivants
sur des nuées! Il serait impossible de passer un tel
évènement sous secret, si une telle chose se produisait
réellement. Même en admettant que le monde incrédule ne
comprenne pas ce qui est en train d'arriver, il ne peut
s'empêcher d'en être témoin par ses oreilles et par ses
yeux. Comment donc l'idée d'un enlèvement secret a-t-elle pu
germer chez Darby?
Mais voyons auparavant deux conséquences intéressantes de
cette conception.
1) L'enseignement de Scofield passe sous silence ce qui a
motivé la révélation de Paul aux Thessaloniciens (1 Thes.
4:13-18; 5:1-11): ils
s'affligeaient au sujet des chrétiens déjà morts. Le but de
Paul dans ce passage est de leur apprendre que les morts en
Christ ne seraient nullement désavantagés par rapport aux
vivants lors de la parousie; il écrit (selon les traductions
conventionnelles de la Bible): «Nous les vivants,
restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas
ceux qui sont décédés... et les morts en Christ
ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants...»
Paul présente cet ordre de faits comme un puissant motif de
consolation pour les Thessaloniciens qui s'affligeaient au
sujet de leurs morts: «Consolez-vous donc les uns les autres
par ces paroles.»
Cependant la doctrine de Scofield sur l'enlèvement secret
n'insiste pas sur la résurrection des morts en Christ
puisqu'on voit difficilement comment un tel événement
pourrait passer inaperçu, et d'autre part, elle tord le sens
de consolez-vous donc les uns les autres en prétendant que
Paul enseignait ainsi que l'enlèvement aurait lieu avant la
tribulation. Il y a là un contresens complet qui ne peut
être que volontaire. Pourquoi y a-t-il une telle confusion
sur ces passages dans l'enseignement de Scofield.
La réponse est enfantine: un enlèvement instantané est
nécessairement secret. Personne n'a le loisir de l'observer
! Tel est la logique sotte des Darbystes et de tous ceux qui
la suivent comme des moutons aveugles.
2)
Comment donc maintenant, rendre compte, psychologiquement,
puisqu'on ne le peut bibliquement, de l'idée d'un enlèvement
secret? Le pré-tribulationisme de Darby est largement
motivé par la volonté de faire une distinction entre les
croyants "spirituels" (ceux qui admettent cette doctrine) et
les croyants "charnels" (ceux qui, ancrés dans le monde,
pensent y rester encore quelques années).
Si l'Écriture admet effectivement une distinction entre le
chrétien spirituel, et le chrétien charnel, elle ne la base
certainement pas sur l'adhésion à la doctrine d'un
enlèvement secret! Il suffit de lire une biographie de
Darby (non écrite par un Darbyste) et de noter son
comportement envers ceux qui ne partageaient pas ses idées,
comme Georges Muller par exemple, pour s'expliquer assez
bien comment il a pu arriver à la doctrine d'un enlèvement
secret. Si cet enseignement a pu se perpétuer c'est que,
psychologiquement, partager un secret est très valorisant.
Les fondamentalistes de Scofield prétendent à un certain
monopole de la piété. Pour être spirituel et pieux il faut
croire que l'on va être enlevé ce soir, en un claquement de
doigts. Si on met en doute cette éventualité c'est
évidemment que l'on est charnel et que l'on désire, en fait,
rester dans ce monde.
QUI RETIENT L'HOMME DU PÉCHÉ D'APPARAÎTRE?
Lorsqu'on mentionne les trois positions millénaristes
classiques au regard du retour de Jésus-Christ, soit le pré-tribulationisme,
le mi-tribulationisme, le post-tribulationisme, ceux qui ne
se font pas trop bien à l'enseignement de Scofield s'imaginent
d'autres déviations que, conformément au sens des mots, le pré-tribulationisme
consiste seulement à croire que l'Église ne traversera pas
cette période de la fin des temps appelée communément la
Grande Tribulation. Ils se trompent grandement et les
conséquences en seront désastreuses.
Le souci d'un
fondamentaliste Scofield n'est pas tant de soutenir que
l'église sera enlevée avant la tribulation, que de faire
passer l'idée que l'église sera enlevée avant l'apparition
publique de l'homme du péché, le fils de la perdition, qui
est communément appelé l'Antichrist, quoique ce dernier
terme ne se trouve pas dans ce contexte. La distinction est,
encore une fois, très importante. Nous savons d'ailleurs que
l'Antichrist n'est pas un homme ni une nation, mais une
doctrine qui est l'apanage de tous les Évangéliques,
incluant les Darbystes. Tous sont marqués du sceau de cette
doctrine dangereuse qui les conduit droit en enfer, mais
nous savons aussi qu'ils ont été désignés à cela.
On sait que dans la deuxième épître aux Thessaloniciens Paul
fait allusion à une puissance qui
retient la manifestation publique de l'homme du péché. Les Thessaloniciens savaient de quoi Paul parlait,
mais on veut nous faire croire que
Paul s'exprime en termes volontairement voilés et que nous en
sommes aujourd'hui réduits à des conjectures. En d'autres
mots, le chrétien authentique moderne serait un ignorant qui
est privé des lumières de la grâce et de la vérité, et que
Christ en lui ne peut l'enseigner ni lui accorder la
révélation de ce qu'il lit dans les Saintes-Écritures. Bien des
suppositions sur ce sujet ont été faites au cours des siècles.
Du temps d'Origène certains avancèrent que le Retenant
pouvait être le Saint-Esprit; Origène répondit avec raison:
«si cela avait été le cas, Paul l'aurait dit».
Or l'enseignement de Scofield prétend lui aussi identifier le
Retenant avec le Saint-Esprit, mais avec une nuance qui
change tout, le Saint-Esprit dans l'Église. En termes
clairs, pour ces reprouvés, le Retenant c'est l'Église.
On atteint là le cœur de la doctrine Scofield, qui n'est pas
le pré-tribulationisme en soi, ni même le
dispensationalisme, ils n'en sont que des aspects
secondaires, son fondement réel se situe dans la
«révélation spirite» qui advint dans les milieux Irvingiens au début
du 19e siècle, comme quoi l'Église empêchait la
manifestation de l'Antichrist. D'autres «révélations
spirites» eurent
lieu à cette époque sur le départ imminent de l'Église, qui
évidemment se sont avérées fausses.
On sait que l'église d'Irving donna par la suite naissance à
l'église néo-apostolique, très hiérarchisée, dirigée par 12
nouveaux apôtres ayant à leur tête un patriarche. Le plus
remarquable d'entre eux fut le pasteur Bischoff qui
prophétisa son enlèvement de son vivant. Il est mort en 1960
et le collège des apôtres écrivit alors une circulaire à
tous les membres, dans laquelle ils confessaient leur
incompréhension devant "la décision insondable de Dieu qui
avait modifié sa volonté".
Aussi incroyable que cela paraisse, après un tel camouflet
public, l'église néo-apostolique subsiste jusqu'à nos jours.
Mais faut-il s'en étonner quand le darbysme et la doctrine
Scofield, issues de la même racine, sont encore là
aujourd'hui? Il est toujours possible naturellement de
contester une question historique, mais lorsqu'on se réclame
de la pensée protestante, attachée indéfectiblement à la
Parole, comment soutenir que l'Église empêche la
manifestation de l'Antichrist?
Ce passage est la véritable bête noire, le Textus Belli, des
fondamentalistes Scofield, il reste cependant
incontournable. Paul y parle indubitablement de ce qui
semble être un enlèvement dans les traductions
conventionnelles:
«Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions,
frères, de ne pas vous laisser ébranler dans votre bon
sens...»
Certains Scofieldiens ont essayé de traduire le «pour ce qui
concerne» en un «nous vous écrivons en faveur de l'enlèvement»,
comme s'il fallait convaincre les Thessaloniciens qu'un
enlèvement aurait bien lieu. C'est syntaxiquement et
logiquement inadmissible, et on peut réellement dire qu'ils
sont «ébranlés dans leur bon sens» tellement ils dévient de
la vérité.
D'autres ont voulu faire une distinction entre jour du
Seigneur qui serait le retour de Jésus pour juger, et jour de
Christ qui serait celui de l'enlèvement. Malheureusement
pour eux le Textus Receptus porte justement jour de Christ,
au verset 2, à la place de jour du Seigneur, renversant
ainsi totalement leur argument, qui par ailleurs ne tient
pas face à d'autres passages.
D'autres encore ont inventé le scénario suivant: les Thessaloniciens redoutaient que l'enlèvement n'eût déjà eu
lieu et qu'ils n'aient été laissés derrière. Paul écrirait
pour les rassurer. Il est difficile d'imaginer plus absurde.
Car comment les Thessaloniciens auraient-ils pu croire que
Paul lui-même, et tous les apôtres, avaient eux aussi été
laissés derrière? Et qui donc avait été enlevé dans ce cas
?
Ensuite, si Paul leur avait précédemment enseigné que
l'Église retenait l'apparition de l'Antéchrist il ne pouvait
leur écrire, pour les rassurer: il faut auparavant qu'on
ait vu paraître l'homme impie.
Sans doute certains d'entre eux s'étaient laissés persuader
que le jour de Christ, ou le jour du Seigneur, jour de
colère et de jugement, était arrivé; alors Paul leur aurait dit,
dans la logique Scofield: c'est impossible parce que vous
n'avez pas été enlevés! Mais à l'inverse il leur dit:
c'est impossible parce qu'on n'a pas vu paraître encore
l'homme impie!
Nous voyons donc que ce texte s'oppose complètement à ce que
l'Église soit le Retenant. On aurait tort de penser qu'il
s'agit là d'un point mineur dans l'enseignement Scofield,
c'est au contraire la pierre angulaire de tout le système.
Preuve en est l'attitude de ses partisans dès qu'on remet en
cause ce point. Plusieurs missionnaires de mouvements
fondamentalistes verraient leur soutien coupé s'ils osaient
exprimer leurs doutes face à 2 Thessaloniciens 2. Ce fut le
cas pour Marvin Rosenthal, l'auteur de «Pre-wrath Rapture».
L'axiome principal de la doctrine Scofield étant donc
reconnu, s'expliquent toutes sortes de bizarreries dans ses
interprétations.
Un exemple: Jésus mourant sur la croix, remet sa mère aux
bons soins de Jean: «Jésus, voyant sa mère et auprès d'elle le disciple qu'il
aimait dit à sa mère: Femme voilà ton fils. Puis il dit au
disciple: Voilà ta mère.» (Jean 19:26-27)
On sait ce que les catholiques romains ont tiré de cette
parole. Ils concluent que Marie est devenue Mère de l'Église
représentée dans la personne de Jean.
Dans l'Apocalypse, Jean a une vision, il écrit au chapitre 4:
«Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte
dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme
le son d'une trompette, et qui parlait me dit: Monte ici,
et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite.»
Les fondamentalistes Scofield concluent qu'il s'agit de
l'enlèvement de l'Église représentée dans la personne de
Jean. Comment ne pas reconnaître la similitude des deux
procédés, ou plutôt leur identité? Si l'on en rejette un on
ne peut accepter l'autre. Ce sont deux manières fantaisistes
de violenter le texte biblique pour lui faire dire ce dont
on est déjà persuadé.
Nous voyons aussi que la doctrine de Scofield
repose sur la tentation de singularité élitiste et le
désir d'exercer une pression sur l'auditoire. Il n'y a là
rien de surprenant, on retrouve deux traits essentiels de la
carrière de Darby, son principal promoteur. Rappelons que
pour cet homme, l'Église, ayant échoué dans sa mission avait
été rejetée de Dieu, et qu'il était appelé, lui Darby, à
rétablir le vrai ministère et la vraie interprétation des
prophéties, tout comme le font plusieurs faux prophètes de
nos jours. On peut ne pas être d'accord
avec cette appréciation sur sa personne, mais une chose
demeure incontestable: Paul n'enseigne nulle part dans ses
épîtres la doctrine de Darby. Et si l'on prétend que c'est
quand même ce qu'il croyait sans l'avoir écrit
explicitement, je demande comment il se fait, dans ce cas,
qu'il n'attache pas à cette doctrine l'importance centrale
que lui a donné son inventeur.
Néanmoins nous ne laisserons pas le lecteur sur sa faim vis-à-vis du titre: le Retenant.
Si on n'y apprend point directement qui il est dans ce
deuxième épître aux Thessaloniciens, n'oublions pas un des
principes fondamentaux de la Réforme à savoir que l'Écriture
s'interprète elle-même, et s'il semble y avoir quelque
obscurité dans un passage, le Saint-Esprit, qui n'est jamais
en contradiction avec lui-même, s'exprime plus clairement
dans un autre, de telle sorte que le doute ne subsiste que
pour ceux qui veulent obstinément demeurer dans l'ignorance. Devons-nous
nous résigner à ignorer ce que les Thessaloniciens savaient,
et ce que nous devrions savoir si nous avons réellement
l'Esprit de Christ en nous?
Avant cet événement glorieux de l'apparition finale de
Christ, une position dogmatique ne serait-elle pas
permise? Et
si l'on a la réponse à cette question, est-il prudent,
aujourd'hui encore, d'en parler ou faut-il se taire de
crainte de déranger le piètre confort doctrinal de ceux qui
déforment la vérité? Évidemment que non, et vous trouverez
ce que vous cherchez dans «La vérité enfin dévoilée», plus
bas dans ce document.
ESQUISSE SUR LA FAUSSE DOCTRINE MILLÉNARISTE
Avec le sujet de l'enlèvement, nous touchons inévitablement
à l'enseignement biblique relatif aux
événements de la deuxième venue de Jésus. Les prémillénaristes-dispensationalistes
qui croient que le retour de Jésus
marquera l'inauguration du millénium (un règne de mille ans
sur la terre) en sont arrivés regrettablement à plusieurs
fausses conclusions:
1) Jésus apparaîtra soudainement et secrètement dans les
cieux, pour être vu uniquement par les justes, vivants ou
morts. Nous avons clairement démontré que Jésus ne
revient pas secrètement et que cette doctrine qui est
associée à l'enlèvement secret est une fausse doctrine
occulte. Aucun christien réel ne s'associe ou ne supporte
une telle interprétation pernicieuse des Écritures.
2) Il ressuscitera ces derniers.
Les Écritures
enseignent clairement que les justes et les injustes seront
ressuscités en même temps.
3) Pendant ces sept années, l'antichrist régnera sur la
terre et y provoquera une grande tribulation. Il fut
démontré que l'Antichrist n'est pas une personne ou une
nation, mais une fausse doctrine qui élève l'homme au même
niveau que Dieu en ce qu'il se déclare maître de son destin
par l'exercice de son libre-choix illusoire. Il en advient
que nous sommes présentement dans la grande tribulation
d'une guerre spirituelle entre la souveraineté de l'homme et
la Souveraineté de Dieu.
4) Pendant cette période, bon nombre de Juifs seront
convertis à Christ, et à leur tour ils convertiront beaucoup
de gens. La Parole de Dieu n'enseigne aucunement un salut
national pour les Juifs ni pour aucune autre nation. Il fut
prouvé sans aucun doute que la nation moderne d'Israël n'est
pas l'ancienne nation d'Israël mais un faux Israël qui est
le peuple de Satan formé de l'ancien empire des Khazars.
5) À la fin des sept années, l'antichrist conduit ses armées
contre les chrétiens dans la grande bataille d'Armageddon.
Comme nous l'avons indiqué, la guerre d'Armageddon n'est
pas une bataille littérale entre les armées de la terre et
l'armée de Christ, mais une guerre spirituelle dans laquelle
nous sommes présentement.
6) Jésus reviendra avec ses saints et détruira l'antichrist,
jugera et punira les méchants et régnera sur la terre
pendant mille ans sur le trône de David à Jérusalem.
Quoiqu'il soit vrai que la doctrine Antichrist de
l'Arminianisme sera détruite avec tous ses disciples, il est
complètement faux qu'il y aura un règne de mille ans sur la
terre dans lequel Christ régnera sur le trône de David à
Jérusalem dans un temple reconstruit. Les Saintes-Écritures
nous enseignent clairement que le 1,000 ans correspond au
temps de la grâce entre les deux avènements de Christ pour
le salut de ses élus (2 Pierre 3:8,9). Ainsi ceux qui
désirent un règne terrestre se retranche eux-mêmes du règne
céleste et éternel.
7) À la fin du mille ans de règne, Satan sera relâché
de sa prison pour faire la guerre aux saints; il est vaincu
et jeté dans le lac de feu, alors vient le jugement dernier
et le royaume éternel. À ceux qui ont des yeux pour voir,
il est clair que Satan est déjà relâché de sa prison depuis
un temps très spécifique pour séduire le monde avec un faux
évangile, c'est à dire l'évangile du libre-choix des
Évangéliques, évangile de l'hypo-grâce dont le salut dépend
des efforts, de l'obéissance et de la persévérance du
crédule qui coopèrent avec la grâce de Dieu pour assurer sa
place au ciel.
Or, la doctrine de l'enlèvement contredit plusieurs
doctrines clairement enseignées dans la Bible. Le passage de
1 Thessaloniciens 4:14-17, un des passages cités pour
soutenir la doctrine de l'enlèvement, déclare que Jésus, «à
un signal donné, à la voix d'un archange, au son de la
trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront en premier lieu». Cependant, il est clair que
si Jésus désirait venir secrètement, il ne permettrait pas
une telle agitation.
Sa venue sera bien soudaine, mais pas
du tout secrète.
Selon Jean 6:40, les corps des justes seront ressuscités au
dernier jour. L'événement décrit en 1 Thessaloniciens
4:14-17 ne pourrait pas avoir lieu au dernier jour si, comme
les disent les prémillénaristes, il doit se passer sept
années avant un règne de mille ans (suivi d'une autre
période moins longue, juste avant la fin, comme l'enseigne
cette théorie). Or
Jean 5:28-29 nous dit que tous les morts ― les justes comme
les injustes ― seront ressuscités à la même heure, en même
temps. La théorie de l'enlèvement place la résurrection des
justes avant le règne de mille ans, et celle des injustes
après ce règne.
La Bible ne souffle aucun mot sur deux résurrections
distinctes, et encore moins sur un règne de mille ans
littéral sur la terre.
Dans la parabole de l'ivraie, Jésus enseigna que les
méchants et les justes seraient récoltés en même temps, à la
fin des âges. Les méchants seront arrachés de parmi le
peuple, et ils seront punis. Puis les justes resplendiront
dans le royaume de Jésus (Mt. 13:24-30, 36-43).
Dans la parabole du filet (Mt. 13:47-50), Jésus enseigna la
même leçon que dans la parabole de l'ivraie:
«il en sera
de même à la fin du monde. Les anges s'en iront séparer les
méchants du milieu des justes» (Mt. 13:49).
Plutôt que d'enseigner que les justes seraient enlevés du
milieu des méchants, Jésus enseigna le contraire, que les
méchants seraient enlevés du milieu des justes.
En 2 Thessaloniciens 1:6-10, Paul enseigna la même vérité
trouvée dans les paraboles de Jésus: les méchants seront
punis à la venue de Jésus». Au verset 8 de ce passage, Paul
dit que Jésus punira «ceux qui ne connaissent pas Dieu et
ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur
Jésus». Le verset 9 dit qu'ils auront
«pour juste châtiment
une ruine éternelle».
Paul enseigna que Jésus était le premier parmi beaucoup de
frères à être ressuscité (Rm. 8:29). La prochaine
résurrection inclura ceux qui lui appartiennent, lors de sa
venue. Alors viendra la fin, lorsque Jésus remettra le
royaume à Dieu, selon 1 Corinthiens 15:22-27. Ce passage ne
laisse aucune place pour insérer un enlèvement suivi d'un
règne de mille ans hypothétiques. Quand Jésus reviendra, toutes choses
seront enlevées de la terre, et ce sera la fin de tout.
Pierre enseigna en 2 Pierre 3:3-13 que les cieux et la terre
se fondraient par l'effet de la chaleur, lors du retour de
Jésus. Ce passage ne permet ni un enlèvement suivi d'un
règne de mille ans, ni même l'existence d'une terre où de
telles choses pourraient se produire après un tel
enlèvement.
LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM ET LA VENUE DE JÉSUS
Inutile de nous référer ici aux doctrines du prémillénarisme
et du dispensationalisme, car nous savons qu'elles sont des
fausses doctrines, et cela pour trois raisons:
1) Elles
tordent le sens des Écritures en tirant des versets hors de
contexte;
2) Elles supportent la fausse doctrine de la
justification par le choix qui provient de l'Arminianisme;
3) Elles détiennent des notions occultes qui proviennent de
visions spiritistes.
Nous penchons donc nos regards vers
deux positions presque inconnues. Très fort sur
l'interprétation historique des Saintes-Écritures, ces
mouvements nous rappellent que la Bible n'était pas écrite à
nous, mais pour nous. Quelques-uns, dont nous regarderons la
théorie plus loin, appliquent quasiment toutes les
prophéties aux événements de 70 après Jésus-Christ.
Le
mouvement prétériste, très peu connu des chrétiens
francophones modernes, enseigne que toutes les prophéties de
la fin des temps se sont accomplis en 70 après J.-C., quand les
Romains ont attaqué et détruit Jérusalem et Israël.
L'approche prétériste sur les prophéties détient plusieurs
bons points, mais dévie fortement de la vérité sur ce qui
est essentiel, à savoir sur le retour de Christ. La seule
autre position qui détient certaines similarités avec elle
est l'Amillénarisme Historique, nommé aussi Pneumilénarisme.
Historiquement elles ont les deux plusieurs points en
commun, mais spirituellement elles sont séparées autant que le
ciel l'est de l'enfer.
Ces deux positions affirment que
Jésus est revenu tel que promis, mais de différentes façons
et à différentes périodes, et cela détient des implications
considérables. Pour le Pneumilénarisme, Jésus revint à la
Pentecôte sous sa Sainte Présence pour habiter le cœur de
ses élus, tandis que pour le Prétérisme Jésus revint à la
destruction de Jérusalem en l'an 70 pour condamner le monde.
Évidemment que ces deux positions ne peuvent être la vérité,
si l'une est vraie il est inévitable que l'autre soit
fausse. Or nous supportons le point de vue pneumilénariste
historique que nous considérons être la vérité même. Mais
elles ont aussi ceci en commun, en ce que les deux sont
considérées comme des hérésies par les Évangéliques
prémillénaristes et dispensationalistes et cela est une
grande bénédiction, car toute accusation qui vient de ces
réprouvés est l'indication que nous sommes généralement dans
la bonne voie.
Une chose nous frappe lorsque nous lisons le Nouveau
Testament, c'est que les premiers disciples étaient
convaincus que Jésus reviendrait de leur vivant. Étienne fut
même arrêté et lapidé car il prêchait que Jésus reviendrait
détruire le Temple, ce que fit l'armée romaine 40 ans après.
Les apôtres ont passé près de 4 ans de leur vie avec le
Seigneur, se faisant enseigner jour et nuit par lui. Il leur
apparut même après sa résurrection pour achever son
enseignement et de plus, l'Esprit qui leur fut donné avait
comme tâche de les conduire dans toute la vérité.
Auraient-ils été déçus et désillusionnés quant au temps de
son avènement? Impossible!
La vision prétérite affirme que
les apôtres avaient raison d'espérer son avènement de leur
vivant puisqu'il a eu lieu en 70 A.D., mais là est l'erreur
magistrale de cette position car il ne s'agissait pas de
l'avènement du Seigneur à cette date, mais du début du temps
des nations. Toutefois, bien que les futuristes prétendent
interpréter de façon littérale les écritures, les
prétéristes et les pneumilénaristes sont les seuls à
interpréter littéralement les indications temporelles du
Nouveau Testament.
Le prétérisme est un point de vue général que l'on retrouve
chez les deux branches qui s'opposent au prémillénarisme.
Selon ce point de vue, le retour de Jésus a déjà eu lieu au
moment de la destruction du temple de Jérusalem, du moins en
termes de jugement. Ce fut le dernier jour, la fin des
temps, non du monde mais de la nation d'Israël, et en cela
au moins ils ont parfaitement raison. Autrement dit, ils
croient que les gens sont jugés au moment de leur mort à
partir de cette période. Ils croient que Jésus revint,
effectivement, à ce moment-là, qu'il ressuscita les morts,
qu'il les jugea, et là ils dévient de la vérité.
S'il y eut
un jugement à ce moment ce fut un jugement de Dieu contre
Israël, le jugement du monde entier étant désigné pour la
fin des temps lors de la destruction des cieux et de la
terre.
Depuis lors, disent-ils, tous sont jugés
immédiatement au moment de la mort et sont envoyés
directement soit au ciel, soit en enfer. C'est pourquoi ils
considèrent que la terre est éternelle et que le fait de
perfectionner notre foi et notre savoir est une tâche
éternelle établie pour nous par Dieu. Chez les prétéristes
partiels, on croit que le moment de perfection ne viendra
que lors du retour physique de Jésus, qui régnera alors
éternellement sur ceux qui auront atteint le salut.
La méthode "Prétériste" considère que la prophétie se
rapporte à des événements ayant eu lieu du vivant de
l'auteur, elle a donc une application purement locale et
contemporaine. En d'autres termes, le dragon et la bête sont
des empereurs romains célèbres de l'époque de Jean, comme
par exemple Néron. Cette méthode ne reconnaît pas
l'Apocalypse comme une prophétie sur l'avenir, et sur cela
ils ont partiellement raison car la majorité de ce que dit
l'Apocalypse se rapporte au temps de Jésus et des apôtres.
Néanmoins elle détient certaines parties qui se rapportent à
des évènements historiques qui suivirent le temps de
l'Église primitive ainsi qu'à notre temps, ce que les
prétéristes ont manqué de réaliser à leur propre perte.
La Marque et l'Image de la Bête
Aucun sujet n'a plus
stimulé l'imagination des gens en nos temps modernes, que
celui-ci. Il est inimaginable de voir toutes les
interprétations absurdes qui ont été avancées par les sectes
dites évangéliques. Inutile d'entrer dans tous les détails
de ces insanités.
Il est clair que le livre
de l'Apocalypse a été écrit dans un style imagé ou
symbolique, cela est indéniable. Le problème se trouve au
niveau de l'interprétation des symboles. Premièrement,
presque tout dans ce livre se rapporte au temps de Jésus et
des apôtres, c'est le point de départ officiel pour obtenir
une bonne interprétation de son contenu, sous la direction
de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. De là il
progresse à nous expliquer le développement graduel de
l'histoire de l'ère chrétien jusqu'à l'apparition finale de
Christ en ce monde. Le système d'interprétation qui
correspond à ce que nous venons de dire se nomme le
Parallélisme Progressif Historique. Il divise l'Apocalypse
en sept sections superposées l'une à l'autre pour former
une seule image de son tout. Chaque section débute au
premier siècle et progresse dans des explications
d'évènements historiques, jusqu'au commencement de la
prochaine section qui recommence tout pour donner différents
détails. Par exemple, le chapitre 12 est le début de la
quatrième section et se rapporte à la nation d'Israël qui
donna naissance au Messie, à la tentative du roi Hérode de
tuer l'enfant né et au massacre des innocents, des conflits
de Jésus et ses disciples avec les pharisiens, et de la
victoire de Christ par son sang versé sur la croix. De là on
progresse au chapitre 13 et on se retrouve au quatrième
siècle avec l'Empereur Constantin, le Concile de Nicée et les
crédos œcuméniques, et la formation de l'église catholique
romaine, puis à la papauté qui prit la relève des empereurs.
Vers la moitié de ce même chapitre, on se retrouve dans une
progression historique d'un renouveau de malice qui touche
notre époque. On y trouve la marque de la bête, son image,
et le numéro 666.
Sans entrer dans tous les
détails de tous nos études sur l'Apocalypse, ce qui nous
prendrait plusieurs volumes, nous avons remarqué qu'il y a
trois dimensions ou niveaux d'interprétations qui se
complètent l'un dans l'autre, demeurant en accord avec l'un
et l'autre: l'interprétation littérale, l'interprétation
figurative, et l'interprétation spirituelle. Lorsque nous
parlons d'interprétation littérale, nous ne parlons pas
d'interprétation archi-littéraliste, autrement il faudrait
dire qu'il existe littéralement des dragons à sept têtes qui
volent dans le ciel, ce qui serait complètement absurde. Par
interprétation littérale nous signifions qu'il faut partir
du sens littéral d'un mot pour trouver sa signification
étymologique et connaître ses différentes applications dans
un contexte historique auquel il se rapporte. Par
interprétation figurative, nous signifions les différents
rapports d'un mot avec les significations réelles qu'il
détient, ce qu'on nomme aussi des synonymes. Par
interprétation spirituelle, nous signifions les aspects d'un
enseignement spirituel qui s'applique dans le contexte d'un
mot.
Ainsi la marque de la bête
représente dans un contexte historique littéral, l'étoile de
David ou sceau de Salomon de la nation moderne d'Israël, qui
contient le numéro 666 dans sa composition occulte.
Figurativement cette marque représente le coronavirus et le
vaccin proposé par nos gouvernements démon-cratique.
Spirituellement cette même marque représente l'hérésie du
libre-choix par laquelle les hommes cherchent à marchander
avec Dieu. En plus il est dit que le numéro de la bête
correspond à un nom d'homme. Or dans la Bible une seule
nation portait le nom d'un homme, c'est à dire sa renommée, à
savoir Israël, nom qui fut donné au patriarche Jacob pour
avoir persévéré dans une lutte avec Dieu. Figurativement
cela s'applique à tout le faux christianisme sur la terre,
qui cherche à persévérer dans sa justification par les
œuvres d'un libre-choix illusoire pour plaire à Dieu, c'est
à dire aux yeux de leurs imaginations. Spirituellement cela
se rapporte à l'idolâtrie de l'homme envers lui-même.
Tout ce qui se rapporte à
la maque et à l'image de la bête est le contrôle des
pensées et des agissements des hommes, pour dominer
mondialement sur la race humaine. Mais ce complot
machiavélique ne réussira point.
Pour plus d'information
sur ces sujets, voir:
La
bête de la mer universelle
La
marque de la bête
L'Apocalypse spirituelle
LA CONFUSION SUR LES DERNIERS JOURS
Dans le Nouveau testament il est souvent fait mention des «
derniers jours» ou «derniers temps». Ces «derniers jours
» ne sont pas à confondre avec LE dernier jour, lorsque
l'Histoire prendra fin, et que le Seigneur Jésus reviendra
avec Puissance et Gloire pour manifester pleinement son
Règne éternel. La précision est nécessaire car depuis le
19e siècle et progressivement une majorité de chrétiens
attachés à la Bible ont interprété les passages faisant
références aux «derniers jours» comme s'appliquant à notre
époque, nous qui serions parvenus aux derniers jours de
l'Histoire humaine. Or cette vision des choses pose un
énorme problème à ceux qui se réclament de la Bible et
considèrent avec raison qu'elle est l'infaillible Parole de
Dieu.
En effet, les apôtres et les disciples de
leur temps, considéraient qu'ils vivaient eux-mêmes dans les
«derniers jours» ou «temps». Aussi, lorsque nous pensons
que nous chrétiens du 21e siècle nous et nous seuls vivons
dans ce que le nouveau testament appelle «les derniers
jours», la conclusion inévitable à laquelle nous devrions
faire face serait celle-ci: ― les Apôtres ainsi que les premiers
chrétiens se seraient TOUS trompés à propos des temps dans
lesquels ils vivaient!
Mais les premiers chrétiens ainsi que les
Apôtres croyaient-t-ils vraiment qu'ils vivaient dans les
«derniers temps»? Prenons si vous le voulez bien, quelques-uns
des textes du Nouveau testament faisant mention des
«derniers jours»:
Actes 2:15-17
"Ces gens ne sont pas ivres, comme vous
le supposez, car c'est la troisième heure du jour. Mais
c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les
DERNIERS JOURS, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur
toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos
jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des
songes."
L'Apôtre Pierre fait ici référence à une
prophétie de l'ancien testament qui d'après lui s'accomplit
devant les yeux de ses auditeurs pendant les " derniers
jours ".
1 Pierre 1:20
"...mais par le sang précieux de Christ,
comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné
avant la fondation du monde, et manifesté à la FIN DES TEMPS
, à cause de vous."
L'Apôtre qui a vu Jésus de ses propres
yeux dit que l'Agneau de Dieu à été manifesté À LA FIN DES
TEMPS.
1 Corinthiens 10:11
"Ces choses leur sont arrivées pour
servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre
instruction, à NOUS QUI SOMMES PARVENUS À LA FIN DES SIÈCLES
"
Ces choses, ce sont les expériences
vécues par les saints de l'ancien testament et qui apportent
un enseignement à qui...? À ceux qui sont parvenus à la
fin des siècles! ...c'est à dire? les chrétiens du 21e
siècle? non... les premiers chrétiens! ― ce qui n'exclue
pas que cela nous enseigne également, nous chrétiens
d'aujourd'hui. Mais nous devrions admettre que les personnes
visées ici sont indubitablement les premiers chrétiens et
non pas ceux de notre temps moderne.
Jacques 5:3
"Votre or et votre argent sont rouillés;
et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et
dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des
trésors DANS LES DERNIERS JOURS "
L'Apôtre Jacques reproche à certains
chrétiens DE SON TEMPS d'avoir amasser des richesses dans
les... "DERNIERS JOURS "
Et pour finir cette liste non exhaustive:
1 Jean 2:18
"Petits enfants, C'EST LA DERNIÈRE HEURE,
et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a
maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons
que C'EST LA DERNIÈRE HEURE "
L'Apôtre Jean affirme vivre dans la
dernière heure, lui qui a vécu il y a plus de 2000 ans... et
la preuve en serait qu'il y avait a son époque plusieurs
antichrists. Ceux qui annoncent la venue d'un seul
antichrist dans le futur semble bien loin du compte, car ce
terme s'applique à tous ceux qui supportent la doctrine
pernicieuse de «la justification par le choix» qui est la
même chose que «la justification par les œuvres de la loi»,
doctrine antichrist qui est aussi nommée «la marque de la
bête». Après cela, on peut se demander comment
des chrétiens désireux de prendre la Parole de Dieu au
sérieux, peuvent-ils arriver à croire quelque chose, dont la
conclusion logique est de NIER l'infaillibilité et
l'autorité des écrits des premiers Apôtres, auteurs pour la
plupart d'une grande partie de l'Écriture Sainte. La raison
est simple: la majorité de ces gens ne sont pas des
chrétiens authentiques, ils sont des imposteurs qui
s'illusionnent être chrétiens.
Quoique les traductions peuvent parfois
être déficientes, tous les chrétiens réels vont croire
fondamentalement et avec force, à l'infaillibilité des
écrits des premiers apôtres restitués dans notre Nouveau
Testament actuel basé sur le Texte Reçu Grec. Aussi concernant le thème des
«derniers
jours» la seule option possible pour nous est celle qui
honore la véracité des écris apostoliques, c'est à dire
celle-ci:
Les Apôtres ainsi que les autres premiers
chrétiens AVAIENT RAISON, lorsqu'ils croyaient qu'ils
vivaient dans ce qu'ils appelaient les «derniers jours» ou
«derniers temps». Cela ne signifie aucunement que
l'expression «derniers jours» ne puisse s'appliquer au
temps de la fin lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra de
nouveau pour juger les vivants et les morts. Nous signalons
simplement que les premiers chrétiens avaient raison de
croire qu'ils vivaient dans les derniers jours, car ce fut
réellement les derniers jours d'Israël puisque Jérusalem fut
détruite par les armées romaines en l'an 70, Deutéronome
28:15-68 en décrit les horreurs.
Cette prise de conscience révolutionne
notre façon de comprendre un grand nombre de textes
prophétiques, en identifiant leur accomplissement pendant
l'ère apostolique avant l'an 70, date qui correspond à la
destruction du temple à Jérusalem par les armées romaines. Ce signe par excellence
de l'inauguration du règne de Dieu avait été annoncé au
préalable par le Roi des rois lui-même quelques 40 années
avant son accomplissement. Comprendre cela c'est être bouleversé
dans sa manière de concevoir le temps présent et le futur,
nous sommes alors affranchit d'une sorte de «fatalisme de
défaite» supposé prendre appui sur l'annonce de prétendus
signes catastrophiques, par exemple en Mathieu 24, devant
prendre place à la fin de l'Histoire.
Le Seigneur règne. Il règne
maintenant depuis plus de 2000 ans et Son Règne n'est pas un
règne temporel de 1,000 ans, il ne finira
jamais selon les paroles de la prophétie du livre de Daniel:
" On lui donna la domination, la gloire
et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes
de toutes langues le servirent. Sa domination est une
domination éternelle qui ne passera point, et SON RÈGNE NE
SERA JAMAIS DÉTRUIT! " (Daniel 7:14).
L'imminence de
l'avènement dans le Nouveau Testament:
Voici une liste de versets qui
démontrent très clairement que le Jour du Seigneur
était proche et attendu des disciples:
«Repentez-vous, car le
royaume des cieux est proche.» Mt. 3:2 «Race de vipères, qui vous a avertis de fuir
la colère qui vient?» Mt. 3:7 «...la cognée est déjà mise à la
racine des arbres;» Mt. 3:10 «Il a son van dans ses mains, et
il nettoiera parfaitement son aire,» Mt. 3:12 «Jésus commença à prêcher: Repentez-vous, car
le royaume des cieux est proche.»
Mt. 4:17 «Or, quand ils vous persécuteront dans une ville,
fuyez dans une autre; je vous dis en vérité que
vous n'aurez pas achevé d'aller par toutes les
villes d'Israël, que le Fils de l'homme ne soit
venu.» Mt. 10:23 «Je vous dis en vérité qu'il y en a
quelques-uns ici présents, qui ne mourront point
qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir en son
règne.» Mt. 16:28 «...je vous le déclare: Dès maintenant vous
verrez le Fils de l'homme assis à la droite
de la puissance de Dieu, et venant sur les
nuées du ciel.» Mt. 26:64 «Quand vous verrez des armées ennemies encercler
Jérusalem, sachez que sa destruction est imminente.
Ces jours-là, en effet, seront des jours de
châtiment où tout ce que disent les Écritures
s'accomplira.» Lu. 21:20, 22 «Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi
! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de
vos enfants» Lu. 23:28-30 «Mais maintenant se réalise ce
qu'avait annoncé le prophète Joël: Voici ce qui
arrivera, dit Dieu, dans les jours de la fin
des temps» Ac. 2:16-17 «En effet, nous l'avons entendu dire que ce
Jésus de Nazareth détruirait ce lieu et
changerait les coutumes que Moïse nous a transmises.
» Ac. 6:14 (Semeur) «Faites ceci d'autant plus que vous savez en quel
temps nous vivons. C'est désormais l'heure de sortir
de votre sommeil, car le salut est plus près
de nous que lorsque nous avons commencé à
croire. La nuit tire à sa fin, le jour va se
lever.» Ro. 13:11-12 «Le Dieu qui donne la paix ne tardera pas
à écraser Satan sous vos pieds.» Ro. 16:20 «Je vous assure, frères: le temps est
limité; que désormais ceux
qui sont mariés vivent comme s'ils n'avaient pas de
femme,» 1 Co. 7:29 «...ces événements leur sont arrivés pour nous servir
d'exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous
en tirions instruction, nous qui sommes
parvenus aux temps de la fin.» 1 Co. 10:11 «Le Seigneur est proche.» Phil. 4:5 «Pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et
inébranlables, n'abandonnant point l'espérance de
l'Évangile que vous avez entendu, qui a été
prêché à toute créature sous le ciel, et
dont moi, Paul, j'ai été fait ministre.» Col. 1:23 «Or, sache que dans les derniers jours il y
aura des temps difficiles. ...Éloigne-toi aussi de ces
gens-là. De ce nombre sont ceux qui
s'introduisent dans les maisons... ceux-ci de même
résistent à la vérité; gens d'un esprit corrompu, et
réprouvés à l'égard de la foi. Mais ils ne feront
pas de plus grands progrès; car leur folie sera
connue de tous, comme le fut aussi celle de ces
deux-là.» 2 Tim. 3:1-9 «Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à
plusieurs reprises et en diverses manières, par les
prophètes, Nous a parlé en ces derniers
temps par son Fils...» Hé. 1:1-2 «En parlant d'une alliance nouvelle, il déclare
ancienne la première; or, ce qui est devenu ancien
et a vieilli est près de disparaître.»
Hé. 8:13 «Autrement, il aurait dû souffrir la mort à
plusieurs reprises depuis le commencement du monde.
Non, il est apparu une seule fois, à la fin
des temps, pour ôter les péchés par son
sacrifice.» Hé. 9:26 «...encourageons-nous mutuellement, et cela d'autant
plus que vous voyez se rapprocher le jour du
Seigneur.» Hé. 10:25 «Encore un peu de temps, un tout petit peu
de temps, et celui qui doit venir viendra,
il ne tardera pas.» Hé. 10:37 «Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos
cœurs, car l'avènement du Seigneur est
proche.» Ja. 5:8 «Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par
la foi, pour le salut, qui est prêt à être
manifesté dans les derniers temps.» 1 Pi.
1:5 «Petits enfants, c'est ici la dernière
heure; et comme vous avez entendu dire que
l'antichrist vient, il y a dès maintenant
plusieurs antichrists; par où nous connaissons que
c'est la dernière heure.» 1 Jn. 2:18 «Or, c'est là celui de l'antichrist, dont
vous avez entendu dire qu'il vient, et qui est déjà
à présent dans le monde.» 1 Jn. 4:3
LE TEMPS DES NATIONS
La prophétie que
le Seigneur Jésus fit sur la période nommée «le temps des
nations», est probablement la plus importante de toutes les
prophéties qui nous concerne en nos temps modernes. La
raison est que son accomplissement, c'est à dire le jour
qu'elle se termine nous porte dans la période de
l'apparition finale de Christ et de la fin du monde. On ne
peut donc en négliger l'importance cruciale qu'elle détient
pour les élus, car elle nous dévoile le jour de leur
anniversaire de naissance dans une nouvelle existence
glorieuse et éternelle. La fin du temps des nations marque
le début des châtiments de Dieu qui s'abattent sur les
hommes de la terre, et qui se termine par la destruction de
la terre et de l'univers entier. Ces choses se produiront
dans une courte période dont la durée sera, selon le
contexte général qui se rapporte à toutes les prophéties de
la fin des temps, de trois ans et demi ou 42 mois, nommée
aussi «un temps, des temps, et la moitié d'un temps». Le
temps des nations est donc la clé pour comprendre le destin
final de toute la race humaine.
Sujet familier mais très peu
connu, la période qu'on
appelle «les temps des nations» désigne la
période pendant laquelle les nations, c'est à dire les
Gentils, les non-Juifs, vont fouler Jérusalem
aux pieds.
Cette période a été prophétisée par le Seigneur
Jésus qui dit: «Ils tomberont
sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs
parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds
par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient
accomplis.» (Luc 21:24) Cette dernière
indication de Jésus nous montre clairement que tant que
Jérusalem pourra être foulée aux pieds par les nations, cela
voudra dire que les temps des nations ne seront pas encore
accomplis. En d'autres mots, la ville de Jérusalem, ville
prostituée, ne détiendra plus aucune importance pour les
nations du monde, elle sera ravagée et ruinée, frappée de
désolation et inhabitée pour un certain temps.
Cette
prophétie nous indique aussi la destruction totale de
l'ancienne nation d'Israël qui ne sera jamais relevé de ses
ruines. Toutefois l'Apocalypse nous indique qu'une
contrefaçon de cette nation était pour être relevée à la fin
des temps (Apocalypse 17:6-8; Bible Machaira 2020). Pour les
novices, nous indiquons que les mots en italiques ne
font pas partie du texte original, ils sont ajoutés pour
mettre l'emphase sur un sujet spécifique afin d'éclaircir le
sens d'un passage:
«6 Je vis
cette femme (Jérusalem) enivrée du sang des saints et
du sang des martyrs de Jésus, et en la voyant, je fus saisi
d'une grande stupeur.
7 Et l'ange
me dit: Pourquoi es-tu stupéfait? Je te dirai le mystère de
la femme (Jérusalem), et de la malignité (Israël)
qui la porte, et qui a les sept têtes et les dix cornes.
8 La
malignité (Israël) que tu as vue, a été et n'est
plus; elle doit surgir de la confusion politique, et
s'en aller en perdition; et les habitants de la terre, dont
les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la
création du monde, s'étonneront en voyant la malignité, car
elle était, et elle n'est plus, bien qu'elle reparaîtra (14 mai, 1948).»
Il est évident qu'une ville
fait partie d'une nation, donc pour que la ville de
Jérusalem reprenne sa position d'importance au niveau de la
politique mondiale, il était absolument nécessaire
qu'apparaisse une autre nation du nom d'Israël, mais une
nation illicite, frauduleuse, une contrefaçon de la
véritable. Remarquons que le mot «bête» traduit ici par
«malignité» provient du Grec «therion», terme qui signifie
«avoir une existence sauvage ou venimeuse, brutale,
furieuse», et d'entre les nombreuses nuances du mot
«sauvage» nous avons celle d'avoir une existence «illicite»
ou «frauduleuse». En d'autres mots, l'Israël moderne est un
faux Israël, et cela pour deux raisons:
1) l'ancien Israël
était une théocratie basée sur la loi de Moïse avec ses
nombreux sacrifices ensanglantés, ce qui n'est pas le cas
avec l'Israël moderne qui est plutôt une démocratie avec ses
propres lois. En fait elle se glorifie d'être «la seule
démocratie» au Moyen-Orient. En plus nous savons que
l'Israël moderne est en fait l'ancien empire des Khazars qui
s'établit en Palestine et qu'il ne s'agit aucunement de
vrais Juifs;
2) le seul vrai Israël est l'Israël de Dieu, à
savoir tous les enfants de la promesse, tous ceux qui sont
sauvés par la grâce par le moyen de la foi dans le sang de
Christ qui s'est offert en sacrifice pour nous sur la croix.
Eux seuls sont le peuple élu de Dieu depuis avant la
fondation du monde.
Le livre
d'Apocalypse nous précise le temps que durera la ruine de
Jérusalem: 42 mois, soit 1260 jours ou 3 ans et demi. Ces
chiffres doivent être ici compris d'une manière figurative
et non littérale, sauf dans des cas particuliers qui
demandent une précision de temps:
«1 On me donna un
roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure
le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent.
2 Mais le
parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le
mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles
fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux
mois.
3 Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de
prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent
soixante jours.
4 Ce sont les deux oliviers et les deux
chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.
(...)
8 Et leurs cadavres seront sur la place de la grande
ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et
Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié.
9 Des
hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les
nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi,
et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans
un sépulcre.» (Apocalypse 11:1-5, 8-9)
Il est intéressant
de noter que pendant les 42 mois que durera la désolation de
Jérusalem, les deux témoins, que l'on croit être
spécialement être envoyé pour ramener Israël, seront en train
d'accomplir leur service. Ceci explique pourquoi les
habitants de Jérusalem tourneront les regards vers celui
qu'ils ont percé.
À la fin du temps de
leur témoignage, les deux prophètes seront tués à Jérusalem
(Apocalypse 11:8), parce qu'il ne convient pas à un
prophète de mourir en dehors de Jérusalem (Luc 13:33) et
ici le terme Jérusalem est un type
figuratif pour la justification par les œuvres. Ils
sont deux, car toute affaire en Israël devait se régler sur
la déclaration d'au moins deux témoins (Deutéronome 19:15;
Matthieu 18:16; Luc 10:1). Le fait qu'ils se tiennent devant
le Seigneur et qu'ils reçoivent de lui le pouvoir de
prophétiser montre qu'ils sont ses représentants accrédités.
Ce sont des oliviers divins car ils ont reçu de Dieu
l'onction d'huile sainte qui a fait d'eux ses serviteurs; et
ce sont des chandeliers, chargés de répandre dans un monde
de ténèbres la lumière de la Parole de Dieu. Qui sont ces
deux figures?
Le texte ne le dit pas. L'apocalypse parle en
termes figuratifs et dans le contexte général de toutes les
Saintes-Écritures nous pourrions dire que les deux témoins
sont «la loi et la grâce», c'est à dire «l'Ancienne Alliance
et la Nouvelle Alliance», car ces deux témoignent de la
vérité. Que les deux témoins sont mis à
mort vers la fin du temps des nations, nous indique que le
témoignage de la vérité a été désigné pour s'affaiblir et
diminuer, il devait être restreint afin de permettre le
surgissement d'une contrefaçon pour séduire et condamner
ceux qui n'ont pas l'amour de la vérité (2 Thessaloniciens
2:3-12), de même Satan avait été restreint par le sacrifice
de Christ sur la croix, jusqu'à ce que le témoignage de la
vérité soit restreint à son tour afin que le mystère
d'iniquité puisse se manifester. Ainsi la période qui commence immédiatement après
le temps des nations jusqu'à l'apparition finale de Christ,
est une période de duplicités dans laquelle nous voyons
surgir un faux peuple de Dieu, un christianisme contrefait
qui proclame un faux évangile. Ainsi la prophétie détient un
double sens, car si la Grande Prostituée représente la ville
de Jérusalem dans un sens littéral ou historique, elle
représente aussi le faux christianisme au niveau mondial ou
universel. Une telle chose est commune avec les prophéties
dans l'Apocalypse qui est rédigé en style imagé ou
symbolique.
L'IMPORTANCE DE L'AN 1967 DANS LA PROPHÉTIE
Ceux qui ont eu
le privilège de vivre dans les années turbulentes qui
débutèrent en l'an 1960 comprendrons davantage le sujet dont
nous parlons. Aucune période de l'histoire n'a connu autant
de bouleversement idéologique à tous les niveaux, culturel,
social, religieux, et politique. On y vit le Concile de
Vatican II qui se termina en 1965; l'homme marcha sur la
Lune pour la première fois; la guerre du Vietnam; la
pénétration des philosophies orientales, particulièrement du
Bouddhisme avec sa méditation transcendantale, ses gourous,
son troisième œil, son voyage astral et sa réincarnation;
l'intérêt accru dans les extra-terrestres et les soucoupes
volantes; on vit paraître toutes sortes de pratiques et de
puissances occultes, magie noire et magie blanche, sorcières
et sorciers du mouvement Wicca, la divination, l'astrologie,
les planches Ouijah, les cartes de Tarot, rituels secrets,
sacrifices humains et meurtres d'enfants, c'était comme si
les portes de l'enfer avaient été ouvertes et que tous les
démons vinrent sur la terre en un même moment, en une même
période; le célèbre concert de Woodstock, presque toute la
musique fut imprégnée de lyriques sataniques et démoniaques
par des groupes comme Rolling Stones, The Doors, Black
Sabbat, Led Zepplin, Gratefull Dead, KISS, Styx, ACϟDC, et la musique Acid-Rock;
la musique Reggae, sa culture, et son Ganjah ou Sinsillien
de Jamaïque; l'herbe du diable de Carlos Castanada et le
Peyote; la popularité et utilisation des drogues
douces et hallucinogènes comme le Marijuana, le Hashish, la
Mescaline, le Speed, le Angel Dust, le L.S.D. et le M.D.A.,
et les champignons magiques; la culture hippie avec ses
communes et l'amour libre; la montée des clubs de motards;
les Flower Childs; les meurtres de la commune de Charles
Manson; le Jesus Mouvement; et au-dessus de tout, l'essor
du mouvement dit Évangélique, et la montée du mouvement
Charismatique. Ce fut une période fascinante
à traverser pour ceux qui ont réussis à la survivre. La
nostalgie de ce temps s'est même emparée de plusieurs
d'entre nous. L'impact sur la société fut immense. Ce fut un
temps de rebellions, de révolutions, de protestations, qui
ont marqués plusieurs, on s'en souviendra pour le reste de
nos jours. Le vertige de cette nébuleuse idéologique a fait
ses ravages dans la conscience des gens pour tous les temps,
par une puissance antérieure qui en avait planifié les
implications, et dont nous parlerons dans le prochain
chapitre.
Or un évènement
particulier se produisit en 1967, dans cette période de
déchaînements occultes, qui concerne la ville de
Jérusalem. Il n'y a qu'une
seule ville que Dieu ait appelée «sainte»: c'est
Jérusalem (Ésaïe 52:1; Ésaïe 66:20). Aucune autre ville n'a
été nommée la «ville de notre Dieu» (Psaumes 48:2) et aucune
autre n'a été choisie par le Seigneur: «Mais j'ai choisi
Jérusalem pour que mon nom y résidât...» (2 Chroniques 6:6).
Le Seigneur est «...ému d'une grande jalousie pour Jérusalem.»
(Zacharie 1:14) Jésus a même pleuré pour Jérusalem,
prévoyant sa destruction (Luc 19:41). C'est à Jérusalem
que les disciples ont reçu le Saint-Esprit, le jour de la
Pentecôte et que l'Évangile a commencé à se propager. Jésus
est monté aux cieux alors qu'Il se trouvait à Jérusalem.
Mais ces acclamations de Jérusalem nous portent trop
facilement à négliger le fait qu'elle est aussi une ville
prostituée. Ainsi dit le prophète Ésaïe:
«Comment la cité
fidèle est-elle devenue une prostituée? Elle était pleine de
droiture, la justice habitait en elle; et maintenant, des
meurtriers! (Ésaïe 1:21), de même le prophète Ézéchiel dit:
«Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses
abominations... Mais tu t'es confiée en ta beauté, tu t'es
prostituée à la faveur de ta renommée, et tu as prodigué tes
prostitutions à tout passant, en te livrant à lui. Tu as
pris de tes vêtements; tu t'es fait des hauts lieux garnis
d'étoffes de toute couleur, et tu t'y es prostituée, ― chose
qui n'était point arrivée, et qui n'arrivera plus. Tu as
aussi pris les magnifiques parures, faites de mon or et de
mon argent, que je t'avais donnée; tu en as fais des
figures d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.» (Ézéchiel
16:2, 15-17) C'est ainsi que cette ville est nommée «la
Grande Prostituée» dans l'Apocalypse (Apocalypse 17:1).
Jérusalem, la «ville de la paix»
déclaré être «ville de violence», a été conquise et reconquise de
nombreuses fois, pour finalement être détruite de la face de
la terre. Pour le chrétien sous la grâce, la Jérusalem
terrestre n'a plus d'importance, car figurativement elle
représente l'esclavage de la loi, la justification par les
œuvres, principe pernicieux que nous connaissons aussi sous
la désignation de «justification par le choix», tel que nous
le voyons pratiqué au sein du mouvement Évangélique moderne,
christianisme contrefait duquel nous avons été avertis qu'il
paraîtrait à la fin des temps.
Tant qu'à nous, nous faisons
partie de la Jérusalem d'en haut qui est libre (Galates
4:22-31). Que la ville de Jérusalem ressortît des cendres
comme le Phénix légendaire au mois de juillet 1967, non pour
redevenir la Capitale d'Israël, ni pour marquer la fin du
temps des nations, mais pour nous indiquer un évènement
spécifique au niveau spirituel qui marque l'histoire du
christianisme, à savoir le début de la Grande Apostasie de
la fin des temps. Dans un sens figuratif, la Grande
Prostituée catholique romaine s'est assise sur la bête d'un
faux christianisme à prétention Évangélique pour en
contrôler les agissements par ses agents secrets, les
Jésuites qui infiltrèrent ce mouvement diabolique de
contrefaçons. Ce fut la couronne sur l'ère occulte des années
1960, dans laquelle le mouvement dit Évangélique atteint son
apogée pour séduire les nations de la terre. Ce
christianisme contrefait moderne devint la norme de tout ce
qui se dit chrétien et biblique, et se répandit partout sur
la terre, comme la contagion d'un virus mortel. Telle est
l'importance de l'an 1967 au niveau des prophéties. Relié à
cela est la prise de Jérusalem par les armées d'Israël
d'entre les mains des arabes qui subirent une défaite
complète, tout comme le mouvement Évangélique fut subjugué
par la Grande Prostituée. Les parallèles sont vraiment
remarquables à tous les niveaux, que seulement un aveugle ne
peut les voir.
Or le temps
n'était pas encore arrivé pour que Jérusalem soit
la Capital de l'Israël moderne, tout
comme ce n'est pas encore le temps pour la réalisation de
l'idéologie de domination mondiale de la Grande Prostituée.
À ce temps il manquait encore des joueurs aux niveaux
politique et religieux qui viendront plus tard. Mais leurs
trames secrètes sont vouées à l'échec, car ils n'ont pu
considérer l'imprévu, à savoir la Souveraineté absolue de
notre Dieu Tout-puissant qui est le Maître incontestable sur
toutes choses. Leur ruine est donc assurée. Ils avaient
prévu que Jérusalem devienne la Capitale du monde entier,
avec une religion mondiale qui dominerait sur toutes les
nations de la terre, mais notre Dieu leur réserve une
surprise, dont ils ne se relèveront jamais. Leur nouvelle
Tour de Babel ne verra jamais le jour.
Jérusalem
n'était pas
encore
reconnue par les nations du monde en
l'an 1967,
puisque les gouvernements démon-cratiques
craignent d'offenser les nations
Islamiques desquelles ils s'enrichissent
des pétrodollars qui coulent à flot. Le
jour qu'une nation super puissante comme
les États-Unis déclarera qu'ils
reconnaissent Jérusalem officiellement
comme étant la Capital d'Israël, sera le
début de la fin. Ceci se produisit
officiellement le 14 mai 2018 lorsque le président
américain, Donald Trump, après avoir déclaré que Jérusalem
était officiellement la Capitale d'Israël, fit déménager
l'ambassade américaine à Jérusalem, mettant fin ainsi au
temps des nations, accomplissant la prophétie du Seigneur
Jésus. Par après il s'occupa à formuler un nouveau traité de
paix entre les nations arabes et Israël qui satisferait aux
Juifs et aux Palestiniens. Ce traité fut signé et accepter
par tous les représentants des deux parties, et est
maintenant en vigueur malgré quelques contestations et
conflits. Nous sommes donc à une fraction de seconde avant le
son de la trompette, et l'anniversaire de naissance des
élus. Ceux qui sont donné de comprendre, comprendrons. Le
reste demeureront dans les ténèbres de leur ignorance, car
la lumière du jour est pour les enfants de la lumière.
Or de l'an 1948 à
2018, il y a une période mystérieuse de 70 ans qui
correspond par analogie au temps de la destruction du
premier temple, lorsque les Juifs furent amenés captifs à
Babylone pour exactement 70 ans. Figurativement, au niveau
prophétique qui nous concerne, et puisque le mot Babylone
signifie littéralement confusion ou chaos, il s'agit pour
nous d'une période chaotique qui se manifeste entre ces deux
dates mentionnées, à savoir les années de 1960, période de
grand bouleversements idéologiques, qu'on peut nommer aussi
période de captivité de la Babylone mystérieuse jusqu'à la
fin du temps des nations en 2018, puis viendra la
destruction de la terre et de l'univers après une courte
période. Dans cette courte période Dieu fera tomber sur les
hommes de nombreux fléaux, assurant la ruine de la race
humaine.
Dans la prophétie
de Daniel 9:27 Christ est retranché dans le milieu de la
dernière semaine de sept ans, lorsque son sacrifice sur la
croix fit cesser la validité des sacrifices de l'Ancienne
Alliance qui étaient offerts dans le temple à Jérusalem. Il
restait donc trois ans et demi de la prophétie qui n'avait
pas encore été réalisée. Cette période correspond
figurativement au temps de la grâce entre les deux
avènements de Christ, et se retrouve littéralement dans la
courte période avant l'apparition finale de Christ qu'on
nomme aussi l'anniversaire de naissance des élus. Nous
sommes présentement au début de cette courte période.
Or l'apôtre Paul
nous parle d'une ruine soudaine qui va se produire dans
cette courte période, qui surprendra les hommes de la terre,
qui ne s'attendent pas qu'une telle chose arrivera. La
première fut l'apparition du coronavirus qui occasionna
rapidement une pandémie mondiale. Trois autres doivent
venir, la destruction de la ville de Jérusalem par le feu du
ciel, la destruction du faux christianisme aussi par le feu
du ciel, la destruction de la terre et de l'univers entier
dans laquelle les éléments se fondront. De toutes évidences,
ces trois derniers se produiront ensembles dans un clin d'œil,
au dernier moment. Nous y sommes, le temps est arrivé.
Quand les Romains conquirent Jérusalem,
tous les Juifs disparurent, tués, morts de faim ou encore
vendus comme esclaves. En 638 après J.-C., les Musulmans
s'emparèrent de Jérusalem et, en dehors d'une brève période où
les Croisés furent maîtres de la ville, ils l'occupèrent
jusqu'en 1917, lorsque les Forces Alliées délivrèrent la
ville sous le commandement du général Allenby. Depuis la fondation
de l'état d'Israël en 1948 par le mouvement Sioniste, les nations arabes
que l'Apocalypse désigne comme «les dix cornes de la bête»
(Apocalypse 17:16,17), ont toujours
refusé de reconnaître cette nation comme un état
indépendant. Elles attendaient le moment propice pour
vaincre Israël. Malgré leur attaque-surprise des Israéliens,
un jour du sabbat en juillet 1967, et malgré le fait qu'ils
aient été 50 fois plus nombreux, les Arabes ont essuyé une
défaite totale en l'espace de sept jours seulement.
En moins
de trois heures, l'armée de l'air israélienne avait détruit
300 avions égyptiens au sol. Mais l'événement le plus
significatif de la guerre fut que la vieille ville de
Jérusalem, jusqu'alors aux mains de la Jordanie, devint
possession juive. Ainsi se réalisèrent, une fois de plus,
d'incroyables prophéties bibliques. Puisqu'il
«n'y a rien de
nouveau sous le soleil» et que selon l'Ecclésiaste
l'histoire se répète (Ecclésiaste 1:9), nous sommes assurés
que la Jérusalem moderne subira le même châtiment qu'en l'an
70, en fait l'Apocalypse nous dit que les dix cornes de la
bête, les nations Arabes, «la désoleront et la brûleront au
feu» (Apocalypse 17:16). Ainsi il est nécessaire que la
Jérusalem terrestre disparaisse pour que la Jérusalem
céleste apparaisse, et de toute évidence ces deux évènements
vont se produire en même temps.
Nous réalisons ainsi que 1967
est date prophétique importante à deux niveaux. Le premier
nous indique la préparation d'un désastre à venir dans le
sens littéral historique. Le deuxième se présente dans un
style figuratif qui se rapporte à la destruction du faux
christianisme de la face de la terre. La prise de Jérusalem
par les armées juives, nous indique la prise de Satan sur le
christianisme contrefait moderne du mouvement Évangélique,
le faux peuple de Dieu qui sera détruit par le feu du ciel,
venant de Dieu même, à un moment inattendu. Cela nécessite
que Satan soit relâché de sa prison auparavant. Il s'agit
ici de la puissance antérieure à l'an 1967 dont nous avons
parlé plus haut. Or ces choses doivent être comprises dans
un sens figuratif qui se rapportent à la Grande Prostituée
assise sur les sept montagnes de Rome, c'est à dire le
Vatican et la papauté, la puissance qui opère toujours dans
les ténèbres de la duplicité.
SATAN EST RELÂCHÉ PUIS JUGÉ
Il est très
significatif que pour la première foi de l'histoire, un
pape, Paul VI, sorte du Vatican où il était considéré comme
prisonnier depuis Mussolini et Hitler, pour se rendre aux
Nations Unies à New York, afin d'apporter un message aux
chefs des nations de la terre. Jamais une telle chose ne
s'était produite. Ce fut le 4 octobre 1965 à la clôture du
Concile de Vatican II où fut discuté de nombreux sujets et
élaboré de nombreux projets, dans le cadre de l'idéologie
d'une domination mondiale. Ce fut lors de ce Concile
infernal que furent relâché des puissances occultes sur le
monde entier, et que le mouvement Évangélique prit son
essor.
Nous savons que
les circonstances n'existent pas, et que dans les cas
mentionnés il faut se poser sérieusement la question: À qui
profite le crime? La réponse n'est pas difficile à voir
pour une personne qui a un peu de discernement.
Historiquement il existe amplement d'évidences que la
papauté a toujours été impliquée dans des crimes les
plus affreux que l'on puisse s'imaginer: massacres, tortures,
meurtres, escroqueries, génocides, pédophilies, etc.. Elle
est responsable de la mort affreuse de millions de personnes
à travers l'histoire. Les Jésuites, agents du Vatican, en
portent une lourde part, même qu'ils sont des maîtres
insurpassables en occultisme et mysticisme, en espionnages et
en empoisonnements. Ils sont, en réalité, des assassins
professionnels, et n'ont pas leurs pareils sous le soleil. La
S.S. de Hitler élabora ses principes sur ceux des Jésuites,
ce qui explique leur cruauté abominable. Il est donc logique
de penser que les Jésuites étaient la puissance infernale
derrière la déchéance des années 1960, et la source des
déviations dans le mouvement dit Évangélique qu'ils avaient
infiltrés dès le début.
Il n'y a aucun
doute que ce fut le 4 octobre 1965 que Satan fut relâché de
sa prison, comme dit l'Apocalypse pour déclencher le début
de la Grande Apostasie, et que le mystère d'iniquité se
manifesta dans toute sa puissance diabolique. Lorsque nous
parlons de Satan, nous ne parlons pas de l'ange imaginaire
nommé Lucifer qui devint Satan dans la mythologie dite
chrétienne, mais de l'esprit de la nature humaine déchue et
corrompue, qui est l'adversaire de l'Esprit de Dieu. En ce
sens très réel, le pape de Rome est l'incarnation de Satan
ou l'Antichrist, étant le chef d'un faux christianisme
hostile à la vérité révélée en Christ qu'il déforme dans son
système religieux idolâtre, nommé honteusement l'Église de
Jésus-Christ.
Un élément
important à remarquer, est que sous la loi de l'Ancienne
Alliance, le mot Satan était généralement utilisé
pour décrire les Pharisiens qui administraient la loi et
ses principes, particulièrement la justification par les
œuvres. Ce terme signifie simplement un adversaire, un
concurrent, un ennemi. Sous la grâce de la Nouvelle Alliance,
ce même terme se rapporte à l'hérésie du libre choix ou
justification par le choix d'une décision personnelle, issue
d'une volonté supposément libre. Or il est clair que faire
un choix est une œuvre de la volonté. Cela est indéniable
si les mots ont encore un sens. En plus, la Bible enseigne
clairement que la volonté est esclave de la chair et du
péché. Elle n'est donc pas libre mais soumise à la
corruption de la nature humaine. Il n'y a donc aucune
différence entre la justification par les œuvres et la
justification par le choix. Il en advient même que l'Esprit
de la loi et l'esprit de la chair sont identique, pour nous
indiquer qui est réellement Satan. Il en est de même aussi
avec le diable qui est simplement la contrariété de la
nature humaine, les démons étant les dérèglements de la
conscience dans ses emportements. Pour éviter un malentendu,
spécifions que la nature humaine de Christ était pure et
sans péché, contrairement à la nôtre. Ainsi les implications
du sacrifice de la croix s'éclaircissent davantage, et
l'ennemi est dévoilé.
Dans le chapitre 20 de l'Apocalypse, nous
voyons que Satan est enchaîné afin qu'il ne
séduise plus les nations. Or la séduction est toujours en
rapport avec la vérité, ce qui signifie que Satan était
restreint dans ses fonctions, il était lié dans sa
puissance, et ne pouvait plus séduire les gens avec sa
contrefaçon de la vérité à propos du salut par la grâce par
le moyen de la foi dans le sacrifice de Christ sur la croix.
Dans ce contexte il s'agit de la loi et de la justification
par les œuvres. Avec la venue de la grâce, la loi perdue sa
vigueur, désormais personne ne serait justifié par les
œuvres devant Dieu, car sous la grâce la justification est
par la foi et maudit est celui qui persisterait à se
justifier par les œuvres. Dans un contexte moderne, nous
pourrions dire: maudit est celui qui persiste à se justifier
par le choix de décisions personnelles, car cela correspond
exactement à la même chose que la justification par les
œuvres puisqu'un choix est l'effort personnel de manifester
son indépendance et tout effort est une œuvre. Or l'apôtre
Paul nous dit dans son Épître aux Hébreux à propos du
sacrifice de Jésus sur la croix: «...par la mort il
détruisit celui qui avait l'empire de la mort, c'est-à-dire,
le diable.» (Hébreux 2:14). Il ajoute dans son Épître aux
Colossiens: «Il a effacé
l'obligation qui était contre nous,
laquelle consistait dans les ordonnances,
et nous était contraire; et il l'a entièrement
annulée en l'attachant à la croix; Ayant dépouillé
les principautés et les puissances, qu'il a
publiquement exposées en spectacle, triomphant
d'elles sur cette croix.» (Colossiens
2:14,15). Nous voyons ainsi que Satan, le Diable, a été lié
et rendu impuissant par le sacrifice de la croix, il a été
restreint dans sa puissance de séduction
qui est la
justification par les œuvres de la loi, ce
qui correspond à la justification par les efforts d'un
choix personnel afin de plaire à Dieu. Or le seul moyen de
plaire à Dieu est par la foi et non par les œuvres:
«Or, il
est impossible de lui être agréable sans la foi.»
(Hébreux 11:6)
Durant toute la période de la
dispensation de la grâce entre les deux avènements de Christ
(2 Pierre 3:8,9), la puissance de Satan était liée par la
proclamation de la vérité.
Toutefois le Seigneur avait déterminé un temps spécifique
dans lequel Satan serait relâché de sa prison pour séduire
de nouveau les gens avec la justification par les œuvres
sous une nouvelle désignation que nous connaissons par «la
justification par le choix», car une telle justification
plaît à la nature humaine et valorise sa dignité. Cette
valorisation de la dignité humaine correspond à
«s'élever
au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu.» (2 Thessaloniciens
2:4) L'apôtre Paul nous avertit de cette période en nous
disant qu'un certain groupe de gens recevrait de la part de
Dieu «une puissance d'égarement» (2 Thessaloniciens 2:11)
afin de croire au mensonge pour qu'ils soient condamnés.
Paul nous donne même un moyen de reconnaître ces gens:
«Ce
méchant viendra avec la force de Satan, avec toute
sorte de puissance, avec des signes et de faux miracles.» (2
Thessaloniciens 2:9) Or vous n'avez qu'à regarder autour de
vous pour voir qui de nos jours pratiquent
«des signes et
des faux miracles», et vous n'aurez pas à regarder longtemps
avant de réaliser qu'il s'agit ici des mouvements
Pentecôtistes et Charismatiques, et de tous ceux qui se
disent chrétiens et se donnent à des pratiques extatiques et
mystiques comme le parler en langues, la prophétie, la
guérison, et la délivrance ou exorcisme, pratiquent occultes
que l'on enrobe de verset bibliques pour les déguiser avec
des prétentions qu'ils sont des dons de L'Esprit de Dieu
lorsqu'ils sont en réalité des dons de l'esprit du Diable,
des contrefaçons de la vérité.
Remarquez que Satan a été
relâché de sa prison en l'an 1965, période que
l'activité des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques
débutèrent leur expansion pour répandre leur poison d'un
faux évangile dans le monde entier, et les crédules qui
«filtrent les moucherons avalèrent le chameaux» (Matthieu
23:24). Dans cette contrefaçon de la foi chrétienne, on
filtre les moucherons, et on avale n'importe quoi. Là, le
manque de discernement est flagrant. On conteste des mots,
on s'enflamme pour des détails, on exige de tous les plus
fines nuances, sans percevoir à quel point l'on est
imprégné, personnellement et communautairement, par des
modes de pensée ou des réflexes qui tournent le dos au vrai
Évangile de la Souveraineté de Dieu, allant même jusqu'à s'en
moquer et le condamner comme un évangile diabolique, tout
comme le fait la secte de la sorcière de la Vigerie,
Michelle d'Astier. Le péché contre le Saint-Esprit, péché
impardonnable, est évident dans tout ce christianisme
contrefait.
Dans la
guerre spirituelle entre la souveraineté de l'homme et la
Souveraineté de Dieu qui se déroule juste avant la fin des
temps, nous savons que les saints seront vainqueurs, tel que
nous le voyons mentionné dans l'Apocalypse:
«Et ils
montèrent sur toute l'étendue de la terre, et ils
environnèrent le camp des saints et la cité chérie; mais
Dieu fit descendre du feu du ciel, qui les dévora.»
(Apocalypse 20:9) Nous sommes ici au dernier moment de la
fin des temps, lorsque «...les cieux passeront avec fracas,
et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec
les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée.» (2
Pierre 3:10). Puisque nous savons que l'Apocalypse parle en
termes figuratifs, il ne faut pas voir dans «le camp des
saints et la cité chérie» un sens littéral. Il y a plus à la
signification de ce passage que l'on puisse s'imaginer. Pour
nous aider à le comprendre davantage, nous citerons une
nouvelle traduction de ce même passage qui se trouve dans la
Bible Machaira 2020: «Et
ils montèrent sur la surface de la terre, et ils
environnèrent la base de la foi des saints et la
disposition bien-aimée du salut par la grâce; mais un
feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora.» Cette
traduction indique clairement l'enjeu de la guerre
spirituelle qui se livre présentement, «la base
de la foi
des saints et la disposition bien-aimée
du salut par la
grâce» sont attaqués de tout bord et de tout côté par des prétendus
chrétiens, des ennemis de la vérité qui la déforme à leur
gré et à leur perte. Mais dans un instant, en un clin d'œil,
ils seront tous détruit et «jeté dans l'étang de feu et de
soufre... où ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles
des siècles.» (Apocalypse 20:10). Clairement, le jugement de
Satan est le jugement de l'esprit de la loi et de la nature
humaine déchue et corrompue. Donc tous les habitants de la
terre, depuis le début jusqu'à la fin des temps, sont
condamnés à l'enfer éternel, sauf les élus en qui habite la
Sainte Présence de Christ.
Nous avons la joie
d'être déjà plus que vainqueurs par Jésus-Christ qui a
obtenu la victoire initiale sur Satan à la croix comme notre
substitut; nous
aurons la joie complète de célébrer sa victoire finale lors
de sa dernière apparition, car nous entrerons avec lui dans
son Royaume éternel.
LA VÉRITÉ ENFIN DÉVOILÉE
Pour débuter, il est très important de
savoir que le mot «Christ» provient d'une traduction grecque du
mot hébraïque pour Messie. Cela est d'une importance capitale
pour savoir qui ou quoi est l'Antichrist. En lisant le nom de
Jésus-Christ dans les Écritures, les gens ne réalisent pas qu'il
s'agit de Jésus le Messie, et que ce nom n'est pas un nom de
famille comme disons celui de Martin Luther ou celui de Jean
Calvin. Christ n'est pas un nom de famille mais un titre
prophétique donné à celui qui est l'accomplissement de la
promesse qui fut donné à Adam et Ève et par après au peuple
Hébreux à travers les pères comme Abraham, Jacob, et Moïse.
En
écrivant le nom Jésus-Christ avec un trait d'union, les
traducteurs ont contribué à la confusion de ce fait, car Jésus
le Christ est Jésus le Messie. Ainsi nous comprenons mieux que
le terme «Antichrist» est littéralement «Anti-Messie», c'est à
dire «contre le Messie» ou encore «adversaire ou ennemi de
Christ». L'apôtre Jean nous mentionne: «Petits
enfants, c'est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu
dire que l'antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs
antichrists; par où nous connaissons que c'est la dernière
heure.» (1 Jean 2:18) Qui sont donc ces antichrists dont
il parle, précurseurs de l'antichrist qui vient et qui est
maintenant ici de nos jours? L'apôtre Paul répond à cela d'une
manière claire et précise: «Car plusieurs,
je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en
pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ;
Leur fin sera la perdition...» (Phil. 3:18,19);
«...vous avez souffert, de la part de ceux
de votre propre nation, les mêmes choses qu'elles de la part
des Juifs; Qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et
leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne
plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes;
Qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu'ils soient
sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs
péchés; mais la colère de Dieu est venue sur eux pour y mettre
un terme.» (1 Thes. 2:14-16)
Évidemment les antichrists
en question sont les Juifs et Paul confirme qu'ils sont des
ennemis de la croix de Christ, mais pourquoi le sont-ils? Dans
son épître aux Galates, Paul nous indique que les Juifs non
chrétiens sont «des faux frères introduits
furtivement, qui s'étaient insinués, pour épier la liberté que
nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude.»
(Gal. 2:4), et la «servitude» dont il est mentionné est
la servitude des œuvres de la loi par laquelle les Juifs
cherchaient à se justifier devant Dieu. Paul confirme ceci dans
le contexte du même chapitre en disant:
«Sachant que l'homme est justifié non par les œuvres de la loi,
mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en
Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non
par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera
justifiée par les œuvres de la loi.» (Gal. 2:16)
Il est
clair que l'esprit de la justification des œuvres de la loi est
l'esprit antichrist, car elle s'oppose au ministère du Messie
qui est mort sur la croix pour les péchés de son peuple choisi.
La justification par les œuvres de la loi est contraire au
salut par la grâce: «Car
vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela
ne vient pas de vous ou de votre choix, c'est le
don de Dieu; Ce n'est point par les œuvres méritoires,
afin que personne ne se glorifie.» (Éph. 2:8,9)
Puisque tel fut le cas lors de l'existence de l'ancien Israël,
il en demeure ainsi au temps de l'Israël moderne, sauf que de
nos jours les termes ont changé et «la justification par les
œuvres de la loi» est devenue «la justification par l'obéissance
ou l'effort des choix personnels», mais les deux sont une seule et même
chose. Ce qui veut dire que de nos jours les antichrists ou
«ennemis de Christ» sont les faux chrétiens, ceux qui disent
avoir le choix de croire et qui font du salut une
décision personnelle, faisant ainsi de la foi une faculté
intellectuelle ce qui est nulle autre qu'une œuvre de la
volonté de la chair et de l'homme: «
Mais
à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être
faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son
nom, Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la
chair, ni de la volonté de l'homme, mais de la volonté
souveraine de Dieu.» (Jean 1:12,13); «Cela ne vient
donc ni de celui qui veut, ni de celui qui se presse; mais
de Dieu qui fait miséricorde.» (Rom. 9:16) Si tel est des antichrists, qu'en est-il
donc de l'Antichrist? Lorsque l'apôtre Jean dit
«que
l'antichrist vient» (1 Jean 2:18), il n'est aucunement mentionné
qu'il est une personne, un individuel, et même si nous avons vu
que «les antichrists» se rapportent à des personnes, des Juifs
en son temps et des faux chrétiens en le nôtre, il signifie par
cela que l'antichrist ou l'anti-Messie est un esprit, c'est à
dire un raisonnement, une manière de penser, et non une
personne. Il éclaircit son point davantage dans ses épîtres en
disant: «Reconnaissez
l'Esprit de Dieu à ceci: tout esprit qui confesse Jésus, le
Messie venu en chair, est de Dieu;
Et tout esprit qui ne
confesse pas Jésus, le Messie venu en chair, n'est point de
Dieu.
Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez
entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans le
monde.» (1 Jean 4:2,3)
Il est indéniable que Jean ne parle pas d'un Antichrist
individuel à venir qui serait une personne, un genre de
dictateur qui régnerait sur le monde entier à partir de
Jérusalem. L'apôtre Jean ne se donne pas à des délires et des
extravagances absurdes comme le font les réprouvés, comme tous
les élus il connaît très bien «l'esprit de
vérité et l'esprit d'erreur» (1 Jean 4:6). L'Antichrist est
un esprit de rébellion contre la vérité, un esprit ou
raisonnement de séduction,
d'imposture et d'apostasie, et ceux qui pensent autrement sont
des faux chrétiens, ils sont séduit et marqué du sceau de
la bête.
Dans les Écritures, le mot «Antichrist» ou
«Anti-Messie» est relié par analogie aux deux bêtes de
l'Apocalypse, celle qui sort de la mer et celle qui sort de la
terre. Le problème essentiel de la marque de la bête reste celui
de l'adoration de la créature au lieu de l'adoration du Créateur
Souverain, et cela se fait par la doctrine arminienne du
libre-choix qui élève l'homme au niveau de Dieu. Par subterfuge,
les gens accordent toute leur dévotion à la nature humaine
corrompue dans une imposture subtile et raffinée qui valorise la
dignité de l'homme, ses efforts et ses choix personnels, tout
comme il le fut sous la loi de l'Ancienne Alliance. Non besoin
d'attendre un homme individuel qui serait le Grand Antichrist
dont le ministère sera bien plus grand que celui de tous les
autres faux Christs. L'Antichrist est un esprit, c'est à dire
un raisonnement, et non une
personne, un raisonnement de séduction, de rébellion et d'apostasie
qui élève l'homme au même niveau que Dieu par ses propres
efforts ou ses choix personnels. L'homme se dit indépendant
et responsable, mais l'indépendance est un attribut qui
appartient à Dieu seul et l'homme est esclave de la chair et du
péché, il ne peut échapper à sa propre corruption, son
indépendance est donc imaginaire et un sérieux affront à Dieu.
L'Antichrist est celui qui renie que Jésus est lui-même le Père
Éternel venu en chair comme le Messie (le Christ), et cela est
la caractéristique propre des Juifs et de la nation d'Israël:
«Car
plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne
confessent point que Jésus, le Messie est
YEHOVAH
venu en chair. Un tel est le
séducteur et l'antichrist.» (2 Jean 7). En d'autres
mots, la nation d'Israël est elle-même le Grand Antichrist par
le fait que les Juifs refusent de reconnaître que Jésus est le
Messie venu en chair qu'ils attendaient depuis longtemps. Pour
eux, le retour
à la terre est le Messie et ils se déclarent dans la philosophie
de leur idéologie, non plus le peuple de Dieu, mais le peuple
Dieu. De même, le parallèle au niveau de la Chrétienté, le pape
de Rome est aussi le Grand Antichrist, étant le représentant
officiel de la doctrine du libre-choix qui a été introduite
sournoisement par ses agents secrets, les Jésuites, au sein du
Protestantisme et des mouvements Évangéliques qui sont tous de
foi arminienne ou disciples du libre-choix. Non pas deux Antichrist, mais un seul esprit
ou raisonnement Antichrist qui règne sur la
terre entière et dont l'ensemble incorpore toutes les nations,
toutes les religions, et tous les gouvernements, qu'ils le
veulent ou non, qu'ils en soient conscients ou non.
La Grande Apostasie
La contagion de la Grande Apostasie arminienne est tellement répandue à tous les
niveaux de notre société que même nos dictionnaire moderne en
donne une étymologie douteuse et décrivent l'apostasie comme: «Abandon
publique et volontaire d'une religion, particulièrement de la
foi chrétienne; renoncement à l'état sacerdotal ou religieux;
abandon d'un parti, d'une doctrine (Dictionnaire Larousse). Le
mot apostasie est un terme Grec qui est utilisé seulement à deux
reprises dans le Nouveau Testament. Nous le retrouvons
uniquement dans Ac. 21:21 et 2 Thes. 2:3 et il est traduit
différemment dans ces deux contextes comme nous voyons dans
différentes versions de la Bible. La Segond et la Darby le
traduisent dans Ac.21:21 par «renoncer», mais dans 2 Thes. 2:3
le terme n'est pas traduit mais translittéré du Grec et demeure
«apostasie», ce qui nous indique que leurs traducteurs ont refusé
de le traduire pour quelque raison obscure ou qu'ils n'avaient
aucune notion juste du mot, ce qui semble improbable.
Toutefois,
nous voyons que la Bible Martin et la Bible Ostervald portent
elles aussi «renoncer» dans Ac. 21:21, mais dans 2 Thes. 2:3 le
terme a été traduit par «révolte», nous donnant un sens plus
précis de ce qu'est l'apostasie. Or le terme «révolte» implique
la violence, l'agitation, l'agression, la faction, le
sectarisme, le viol, etc. Le Dictionnaire Grec-Français de J.
Planche (1860) donne les différentes nuances du mot «apostasie»
comme: «séparation, abandon, défection, distance, éloignement,
insurrection, trancher, exclure, accaparer, enlever une chose ou
une partie ou portion de...» Renoncer à quelque chose est un abandon ou délaissement qui
implique une rupture véhémente ou un viol des principes ou
doctrines maintenus par un groupe quelconque sans nécessairement
les avoir professées auparavant. Il n'est aucunement nécessaire
qu'une personne professe les mêmes doctrines pour ce genre
d'abandon.
Lorsqu'un Musulman renonce à la foi chrétienne c'est
qu'il la rejette comme non valide et qu'il s'y oppose avec
véhémence. Il n'est aucunement nécessaire pour lui d'avoir
professer la même foi pour abandonner ou délaisser une religion
qu'il considère comme une menace à sa propre foi. Il abandonne
la foi chrétienne non pas à cause qu'il en faisait partie et
qu'il maintenait les mêmes doctrines, mais à cause qu'il se
soulève contre et en viol les principes en profanant le sens
qu'ils détiennent. La nuance du Dictionnaire de J. Planche de
«trancher, d'exclure ou d'enlever une chose ou une partie» à un
élément quelconque comme à une doctrine essentielle de la foi
chrétienne, se rapporte précisément au terme apostasie dans le
contexte biblique que nous regardons. Dans Ac. 21:21 nous voyons
que l'apôtre Paul est accusé par les Juifs d'avoir retrancher ou
exclu de son enseignement des principes de la loi de Moïse
qu'ils considéraient essentiels comme de «ne point circoncire
leurs enfants et de vivre selon les ordonnances de la loi». Il
est évident qu'en retranchant ou enlevant un principe dans un
enseignement ou doctrine qu'on en change le sens pour lui donner
une signification qu'il ne détenait pas auparavant.
Qui ne sait
qu'enlever seulement un mot dans une phrase ou le remplacer par
un autre donne souvent toute une autre signification de ce
qu'elle disait. Les accusations portées contre Paul nous donnent
ainsi le contexte dans lequel nous devons regarder pour obtenir
le sens réel du terme apostasie. L'Apostasie réelle consiste
donc à modifier la foi en lui donnant une autre signification
qu'elle n'avait pas originellement. En d'autres mots,
l'apostasie est un viol de la Parole de Dieu, une falsification
de son enseignement, une révolte contre la souveraineté de Dieu
dans son don du salut par la grâce par le moyen de la foi qu'il
accorde selon son bon plaisir à ceux qu'il a désigné.
Un
apostat ou apostasié est ainsi celui ou celle qui déforme la
vérité essentielle de la foi dans le but d'en présenter une
approximation subtile qui plaît aux oreilles de tous.
L'interprétation du mot apostasie par les Arminiens Évangéliques
et par la grande majorité du christianisme traditionnel est donc
fausse et conçue spécifiquement dans un but de dissimuler la
vérité et de séduire les gens. Ils portent la condamnation
d'avoir modifié la justification par la foi en la remplaçant
subtilement par la justification par le choix. Ils ont altéré la
signification du don de la foi en la transformant en une faculté
intellectuelle qui dépend de leur libre choix, et ce faisant
ils s'érigent comme des dieux (Gen. 3:5).
En faisant du salut une décision
personnelle qui est accessible par le libre choix de croire de
l'individuel, celui-ci se déclare inévitablement non seulement
maître de son destin mais aussi maître de son salut, ce qui
l'élève au niveau de la divinité. Nous obtenons ainsi une meilleure
compréhension des passages 2 Thes. 2:3,4 dont la signification
demeure énigmatique pour un grand nombre à cause du temps
d'apostasie dans lequel nous vivons. L'apôtre Paul dit:
«Que
personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la
révolte (apostasie) soit arrivée auparavant, et
qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition,
l'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on
appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans
le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2:3,
4).
Comme nous avons vu, dans le
contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas
abandonner la foi mais «déformer la foi». Il n'est donc pas
étonnant de voir que les déformateurs Évangéliques attribuent
ces passages à un Antichrist à venir qui siégerait dans un
temple reconstruit à Jérusalem où il se proclamerait comme Dieu,
car cela détourne les yeux de la vérité.
Avec les extravagances mythiques d'une telle interprétation
ils jettent du sable aux yeux des gens afin de cacher la lumière
de la vérité qui les expose comme des apostats. L'Écriture
s'interprète elle-même sans l'aide de folles conjectures
sophistiquées issues de leur raisonnement fautif et dépravé.
Il
ne s'agit ici aucunement d'un temple littéral reconstruit, mais
du temple du corps dans lequel l'Esprit habite, comme l'indique
clairement l'apôtre Paul: «Ne
savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que
l'Esprit de Dieu habite en vous?
Si quelqu'un pollue le temple de Dieu,
Dieu le ravagera de la même manière;
car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple (1 Cor. 3:16,17); Ne savez-vous pas que votre corps est le
temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui
vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à
vous-mêmes?» (1 Cor. 6:19)
Dans cette optique nous voyons
que Paul nous parle dans le contexte de 2 Thes 2:3,4 d'un faux
temple, d'un temple adversaire qui est une contrefaçon de
celui qui est authentique dans lequel «le fils de la
perdition» se déclare être Dieu. En d'autres mots, Paul nous
parle ici d'un faux christianisme dans lequel les gens, sous la
prétention d'être chrétien (des faux temples), s'élèvent comme
Dieu, et cela se rapporte directement à la doctrine arminienne
du libre choix dont nous savons que l'expression signifie
«hérésie» dans le Grec original. Il est très important de
remarquer que l'expression «fils de perdition» est
attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6:70, 71), ce qui
nous indique que dans ces passages elle détient une désignation
collective, nous indiquant que l'Arminianisme Évangélique est
une traîtrise envers la vérité de la foi chrétienne qu'il
déforme à sa guise afin de séduire les ignorants.
Ces passages
nous indiquent aussi une période qui était à venir et qui
maintenant est avec nous où la souveraineté de l'homme dominera
dans le christianisme mondialement par sa doctrine du libre
choix de croire. Si ces passages nous parlent d'un Antichrist,
celui-ci n'est pas un homme comme les apostats le prétendent,
mais une doctrine d'hommes qui en fait des dieux, doctrine
qui a été raisonnée par l'esprit de la chair qui est contraire à
l'Esprit de Dieu. Cette
période de séduction mondiale est ce que plusieurs nomment «la
Grande Apostasie», et il n'y a aucun doute que ces passages sont
reliés à cette période d'épreuve que le Seigneur Jésus mentionne
dans l'Apocalypse: «Parce
que tu as gardé la Parole de ma patience, moi-même je te
garderai de l'heure de la tentation qui doit venir sur le monde
entier, pour éprouver les habitants de la terre.» (Apoc. 3:10).
Même qu'il y existe aussi une
relation très étroite avec la courte période vers la fin du
temps de la grâce (2 Pi. 3:8; Apoc. 20:2) dans laquelle Satan
est délié de sa prison: «Et quand les
mille ans seront accomplis, le rival sera délivré de sa
prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont
aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera
pour combattre; et leur nombre est comme le sable de la
mer. Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils
environnèrent la base de la foi des saints et la
disposition bien-aimée du salut par la grâce; mais un feu
venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. Et la
concurrence séductrice, qui les trompait, fut jeté dans l'étang
de feu et de soufre, où sont la malignité et le faux
prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des
siècles.» (Apoc. 20:7-10; Bible Machaira 2020).
En regardant l'état du christianisme traditionnel et Évangélique
dans le temps présent, on ne peut plus avoir aucun doute que
tout le christianisme en entier est tombé dans l'apostasie de
l'Arminianisme, sauf quelques-uns que le Seigneur s'est réservé,
et que la fin est proche. L'apparition finale du Seigneur Jésus
dans laquelle il détruira tous nos ennemis est pour bientôt, et
nous nous en réjouissons et nous en réjouirons éternellement.
Nous avons ainsi la conclusion que l'apostasie de
l'Arminianisme, que l'apôtre Paul nomme aussi
«le mystère
d'iniquité», est nulle autre que la marque de la bête, et ceux
qui en sont marqué sont retranché de la vie éternelle et destiné
aux peines de l'enfer.
Le Temple
Il faut dire que l'imagination des
réprouvés ne connaît aucune borne. Plusieurs s'imaginent qu'un
nouveau temple sera reconstruit à Jérusalem à cause qu'il est
dit que «le fils de la perdition s'assiéra dans le temple de
Dieu» (2 Thessaloniciens 2:3,4). Mais le temple mentionné dans
ces passages n'est pas un temple de pierres, il s'agit ici du
corps humain qui sert de temple à l'Esprit de Dieu autant qu'à
l'esprit de la chair: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple
de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?» (1 Corinthiens
3:16) Si jamais il y a un autre temple construit à Jérusalem, il
sera simplement une idole de plus ajouté au
«mystère de
l'iniquité».
Dans leurs délires doctrinaux, les réprouvés
s'imaginent que le Seigneur Jésus reviendra pour purifier ce
temple et s'en servira comme le centre de son royaume terrestre
qui serait d'une durée de 1,000 ans. Dans beaucoup de points les
réprouvés rejoignent les aspirations de l'Israël moderne
concernant le temple, et cela n'est pas étrange puisqu'ils sont
animés par le même esprit, un esprit de duplicité et de
séduction.
Depuis que les Romains ont détruit le Second Temple en 70 après
Jésus-Christ, les Juifs prient pour qu'il soit rebâti. Le prophète
Daniel avait fait de même à la fin de l'exil à Babylone, après la
destruction du Premier Temple (Daniel 9:17). Aujourd'hui, les Juifs
orthodoxes, ceux qui désirent le plus ardemment la reconstruction du
Temple, récitent trois fois par jour cette prière: “Qu'il soit dans
Ta volonté que le Temple soit rapidement rebâti de notre temps!”
Pourtant, près de 2,000 ans ont passé. Israël est un État
essentiellement laïc, et beaucoup de Juifs récitent cette prière
d'une manière machinale.
La plupart des Juifs orthodoxes pensent cependant que la Torah
oblige la nation juive à rebâtir le Temple, dès qu'il est possible
de le faire. Par conséquent, depuis 1967, lorsque Israël
a eu de nouveau accès au site du Temple, ces Juifs pensent que la
nation a péché en n'obéissant pas à ce commandement divin. Ils
affirment que les Temples précédents n'ont pas été construits sans
une préparation humaine (1 Rois 5:6; Esdras 3:7-11), et que ces
efforts humains ont reçu l'approbation divine (1 Chroniques 22:14 et
23:4). S'appuyant sur les autorités rabbiniques, ils affirment que
le Prophète et le Messie ne descendront pas du Ciel tant que la
nation ne sera pas passée par la repentance et n'aura pas entrepris
la tâche de rebâtir le Temple.
Ils disent donc que depuis 1967,
depuis qu'Israël a recouvré sa souveraineté sur le Mont du Temple,
la nation a été confrontée à des problèmes constants parce qu'elle
n'a pas encore reconstruit le Temple. Lorsque l'Intifada
Palestinienne a commencé en 1987, divers groupes Juifs partisans de
cette idéologie ont décidé qu'ils ne pouvaient pas attendre plus
longtemps, et ont commencé à agir de différentes manières, pour
préparer le jour où le Temple pourrait être reconstruit. C'est ainsi
qu'est né le Mouvement du Temple. Plusieurs branches de ce mouvement
travaillent séparément, que ce soit dans la recherche ou l'activisme,
mais en poursuivant le même but. Il suffit de dire que les
aspirations de l'Israël moderne concernant le temple sont
anti-messianique. Le seul vrai Temple est le Corps de Christ, tout
ce qui peut ressortir dans la construction d'un temple littéral est
une duplicité, une contrefaçon.
L'enlèvement
Ce sujet a été discuté en détails
plus haut dans notre document, il s'agit ici seulement de le
clarifier davantage. Spécifions que ceux qui attendent un
enlèvement vont attendre très longtemps, car il n'y aura jamais
d'enlèvement, elle n'est qu'un mythe chrétien conçu par ceux qui
désirent s'évader de la réalité. Le dicton «Plus haut, toujours
plus haut vers le pays mythique des rêves qui ne sera jamais»
s'applique très bien à ces gens.
Les Écritures ne nous indiquent
aucunement un enlèvement de la sorte qu'ils s'imaginent. Il
s'agit plutôt d'une exaltation dans la gloire de Christ dans
laquelle tous les élus qui forment son Corps participeront
éternellement. Cette exaltation implique une métamorphose, une
transformation radicale et instantanée de chacun de nous en
l'image de Christ. Puisque Christ habite en chacun de nous, il y
aura en un temps prédéterminé de Dieu, un surgissement
instantané de la Sainte Présence de Christ en nous qui nous
transformera complètement en son image, tellement que les gens
qui le verront dans un clin d'œil verrons Christ lui-même, il
n'y aura plus de distinctions entre Christ et ses élus, tous
formeront un seul et même Corps et la lumière de la gloire qui
en sortira sera tellement grande, que tout ce qui existe en ce
monde disparaîtra. Cette lumière glorieuse est aussi le feu
divin qui consommera toutes choses dans un instant, car notre
Dieu est aussi un feu dévorant, là est le jugement dernier, et
là tous les réprouvés seront jetés dans un lac de feu où ils
subiront les peines d'un châtiment éternel. Nous ne devons donc
attendre aucun enlèvement dans laquelle nous voltigerons dans
les airs comme des oiseaux vers une destinée imaginaire, mais
une glorieuse exaltation par la puissance de l'Esprit de Dieu:
«Car
le Seigneur lui-même proviendra du Très Haut dans un rugissement
puissant, avec l'appel irrésistible du Chef des
messagers, à la résonance de Dieu; et les morts qui sont en
Christ ressusciteront premièrement;
Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous
serons exaltés avec eux dans les nuées de sa présence,
dans notre incorporation au Seigneur dans le souffle de sa
gloire, et ainsi nous serons éternellement avec le Seigneur.»
(1 Thessaloniciens 4:16,17; Bible Machaira 2020).
Le Retenant
Celui qui retient l'homme du
péché, le fils de la perdition, le mystère d'iniquité
d'apparaître (2 Thessaloniciens 2:6,7) n'a pas retenu les
imaginations fertiles à son sujet. Le gros du problème que nous
avons avec ce passage et ceux dans son contexte immédiat, est la
défaillance de la traduction qui laisse beaucoup à désirer dans
la majorité des différentes versions de la Bible. Dans la Bible
Ostervald 1877, il ne s'agit pas de celui qui retient, mais de
«celui qui fait obstacle», et celui-là
«doit être détruit». La
Bible Ostervald 1996 nous dit que celui qui retient
«doit être
enlevé». Pour la Bible Martin 1744, il n'est plus question de
celui qui retient mais de «celui qui obtient» et celui-là
«doit
être aboli». Dans la Bible de Segond, celui qui retient
«doit
disparaître». Dans la Bible Darby, celui qui retient
«le fera
jusqu'à ce qu'il soit loin». Dans la Bible Tob, celui qui
retient «doit être écarté». Dans la Bible en Français Courant,
celui qui retient «doit laisser la voie libre». Dans la Bible
Parole de Vie, celui qui retient «ne sera plus là». Dans la
Bible Crampon, celui qui retient «doit paraître au grand jour».
C'est un vrai chaos, la confusion
totale, il est impossible de connaître la vérité avec de telles
aberrations. Dire que les traducteurs nourrissent la foi des
chrétiens avec de telles incohérences, c'en est lamentable, un
vrai imbroglio infernal et insupportable. Aucune de ces
traductions ne représente fidèlement ce qui est dit dans le
Texte Grec Original. Sans entrer dans toutes les complexités de
traduire un texte en français à partir du grec, disons que celui
qui a porté attention à tout ce que nous avons déjà dit sur ce
sujet, sait exactement l'identité de celui qui retient ou plutôt
qui retenait le mystère d'iniquité d'apparaître. Un peu
d'observation, un peu de discernement, et la lumière se fait.
Mais vrai que très peu de nos jours ont du discernement, ils
sont plutôt frappés de cécité, ils ne comprennent rien ni le
désirent-ils, ils préfèrent l'apparence et la prétention car de
telles caractéristiques sont plus utiles pour des imposteurs. La
clé de l'énigme se trouve en faisant une comparaison de 2
Thessaloniciens 2:6,7 avec Apocalypse 20:1-3,7,8.
On trouve que
l'enseignement est identique mais expliqué différemment, et on
voit que «celui qui retient» est exactement le même que
«l'ange
qui a saisi Satan et le lia pour mille ans». Comme nous avons
fait observer au chapitre précédent, la puissance de Satan fut
restreinte par le sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres
mots, celui qui a lié Satan, c'est à dire qui le restreint, est
le Seigneur Jésus-Christ lui-même. De même en est-il avec celui
qui restreint le mystère d'iniquité désigné comme étant
«l'homme
du péché et le fils de la perdition». Ces deux dernières ne
doivent pas être comprises dans un sens littéral qui désignerait
une personne individuelle qui serait «l'homme du péché ou le
fils de la perdition», mais comme des styles figuratifs qui
représentent une puissance qui se nomme le «mystère d'iniquité».
Tout ceci se résume en quelques paroles: «Qui restreint le
mensonge si ce n'est la Vérité, et Christ est la Vérité», ce qui
nous donne de regarder cet enseignement d'une différente façon
qui ne contredit pas la première. C'est à dire à la Grande
Apostasie en 1967, peu de temps après que Satan fut relâché
de sa prison en 1965, le témoignage de la vérité du vrai Évangile de
la Souveraineté de Dieu dans la grâce du salut n'était pas
restreint, toutefois il fut désigné pour s'affaiblir et diminuer
à un certain temps, il devait être restreint afin de permettre
le surgissement d'une contrefaçon qui est l'évangile de la
souveraineté de l'homme ou évangile de disgrâce du libre-choix,
pour séduire et condamner ceux qui n'ont pas l'amour de la
vérité (2 Thessaloniciens 2:3-12).
Nous savons que la désignation de
«fils de perdition» s'applique à Juda dans les Évangiles, celui
qui a trahit le Seigneur Jésus, et cela nous indique que le
«mystère d'iniquité» est une puissance de trahison et que ce
terme porte les nuances de «duplicité, fourberie, hypocrisie,
reniement, tromperie, et viol». Nous voyons donc que la
révélation du «mystère d'iniquité» est celle d'une contrefaçon du
peuple de Dieu et dans ce sens il s'agit aussi d'un
christianisme contrefait, un christianisme qui trahit la vérité
tout comme Juda a trahi le Seigneur Jésus. Ce qui fait la
puissance de ce faux peuple de Dieu est la doctrine arminienne
du libre-choix, car par elle la dignité de l'homme est exaltée
au-dessus de tout ce qu'on proclame de Dieu, elle élève l'homme
qui se veut maître de son destin au même niveau que Dieu, lui
montrant qu'il est lui-même Dieu.
Cela ne peut être autrement,
car l'expression «libre-choix» ou «hérésie en grec» signifie aussi «indépendance» et
l'indépendance de Dieu est la perdition éternelle. Un chrétien
réel n'est pas indépendant de Dieu, il est dépendant de Dieu, en
d'autres mots il reconnaît la Souveraineté absolue de Dieu dans
sa vie et il s'humilie et lui fait confiance en toutes choses.
Mais le pseudo enfant de Dieu et le faux chrétien désirent
plaire à Dieu par leurs propres efforts, leur confiance repose
dans leurs propres capacités d'obéir et de persévérer avec
lesquelles ils se glorifient de contribuer à leur salut et leur
sanctification. Pour eux la grâce de Dieu est conditionnelle à
leurs propres efforts, tandis que pour les vrais chrétiens la
grâce de Dieu est inconditionnelle et dépend entièrement de la
puissance de Dieu. Telle est la duplicité et tel est la guerre
spirituelle qui se livre actuellement entre les vrais chrétiens
et les imposteurs, et par imposteurs nous signifions toutes les
sectes Évangéliques modernes, particulièrement celles des
Baptistes, des Darbystes, de
Pentecôtistes et des Charismatiques. Le mystère d'iniquité qui
parut en l'an 1967 est aussi
le début de la Grande Apostasie, c'est à dire du mouvement dit
Évangélique, et l'apostasie consiste à déformer la foi en lui
donnant une autre signification très subtile qui est contraire à
la signification générale que nous retrouvons dans les
Saintes-Écritures. La subtilité est tellement raffinée qu'elle
pourrait séduire les élus, si cela était possible, mais gloire
à Dieu que le Seigneur veille sur son peuple, il les protège et
les dirige dans la bonne voie. Les Évangéliques sont reconnus
pour déformer la vérité, et souvent ils le font inconsciemment
car ils sont séduits et vont en séduisant. Ils ne peuvent faire
autrement, ils ont reçu une puissance d'égarement de la part de
Dieu pour croire au mensonge. Il n'est donc pas étonnant de voir
que le Jésus des évangéliques, est le faux Jésus de la
trinité infernale du Cerbère Nicéen, deuxième personne d'un
dieu à trois têtes pour des chrétiens sans tête. Leur
croyance en ce faux Messie indique clairement qu'ils sont le
peuple Antichrist qui devait apparaître vers la fin des
temps. Tout, absolument tout dans le mouvement dit
Évangélique, est répugnant à faire vomir. Ainsi nous voyons
que l'an 1967 est la manifestation du christianisme
contrefait moderne dans toute sa gloire diabolique et
démoniaque.
À remarquer que nous utilisons les
expressions «faux peuple de Dieu» et «christianisme contrefait»,
la raison est, quoiqu'ils signifient une seule et même chose,
qu'ils peuvent être utilisé indépendamment l'un de l'autre dans
un but très spécifique. Nous avons déjà vu que celle de
«christianisme contrefait» s'applique au mouvement Évangélique
dans toutes ses formes, mais celle de «faux peuple de Dieu»
s'applique plus particulièrement au peuple de l'Israël moderne
que les Évangéliques reconnaissent encore comme étant le peuple
de Dieu, lorsqu'en réalité ils se déclarent plutôt être «le
peuple Dieu» et là il y a toute une différence.
En se déclarant
dans leur idéologie Sioniste qui forma la nation «le peuple
Dieu», ils se disent être en réalité être «le peuple de Satan».
Tout dans cette idéologie a été conçue pour séduire et ce n'est
pas pour rien qu'ils ont le symbole dit de l'Étoile de David sur
leur drapeau national, car ce symbole provient de l'occultisme
et porte en lui-même le numéro 666 que l'Apocalypse relie avec
la Bête qui sort de la terre (Apocalypse 13:11-18). Or la marque
de la Bête consiste en la justification par les œuvres, tout
comme chez les Évangéliques elle consiste en la justification
par le choix. Voici ce que dit la nouvelle traduction de la Bible Machaira 2020: «Et
elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres,
libres et esclaves, prenaient un trait distinctif à la
main (action) droite, ou au front (pensées). Et personne
ne pouvait acheter ni vendre, s'il n'avait le trait distinctif
(le salut par les œuvres ou par décision
personnelle) ou la renommée de la malignité, ou le
rétablissement de sa renommée. C'est ici la sagesse. Que celui
qui a de l'intelligence, évalue le rétablissement de la
malignité, car c'est une restauration d'homme, et son
rétablissement est 666.» (Apocalypse 13:16-18) Comme nous
voyons, tout se relie ensemble pour nous dévoiler le
«mystère
d'iniquité». Tel est le temps dans lequel nous vivons
présentement. Pour comprendre le sujet davantage, nous vous
présentons ici la nouvelle traduction de 2 Thessaloniciens
2:1-17 que nous retrouvons dans la Bible Machaira 2020, et nous
espérons que vous en soyez richement béni et que le Seigneur
ouvre votre entendement à la lumière de la vérité:
1 Pour ce qui regarde le
surgissement d'en chacun
de nous de notre
Seigneur Jésus-Christ, et
notre union avec lui,
2 Nous vous prions, frères,
de ne pas vous laisser
ébranler facilement dans vos pensées, et de ne
pas vous laisser troubler
par quelque raisonnement subversif, ou par
quelque parole subtile,
ou quelque lettre qu'on
dirait venir de nous,
comme si le jour de Christ
était proche.
3 Que personne ne vous
séduise en aucune manière;
car il faut que
l'inversement de la foi
(l'apostasie) se
produise auparavant, et
qu'on ait vu paraître le
genre d'homme du péché, le
fils de la perdition,
4 Lui qui s'oppose en
s'exaltant lui-même sur tout
ce qu'on proclame de Dieu,
ou qu'on adore, siégeant
comme Dieu dans le temple de
Dieu, montrant qu'il est
lui-même Dieu.
5 Ne vous souvient-il pas
que je vous disais ces
choses, lorsque j'étais
encore avec vous?
6 Et maintenant vous savez
ce qui le retient, afin
qu'il ne soit
manifesté que dans
son temps.
7 Car ce mystère d'iniquité
frauduleuse est déjà
actif; attendant seulement
que celui qui le
retient dans les
chaînes maintenant, le
relâche du milieu de
l'abîme.
8 Et alors paraîtra la
contrefaçon du peuple de
Dieu, que le Seigneur
détruira par le Souffle de
sa bouche, et qu'il
anéantira par l'éclat de son
apparition.
9
Duquel la venue de ce
faux peuple de Dieu, aura
lieu selon la conspiration
de la concurrence, avec
toute la puissance
des prodiges et des faux
miracles,
10 Et avec toutes les
séductions de l'iniquité
parmi ceux qui se perdent,
parce qu'ils n'ont point
reçu le renoncement pour la
vérité, afin être sauvés.
11 C'est pourquoi Dieu leur
enverra une puissante
falsification, pour qu'ils
croient au mensonge;
12 Afin que tous ceux qui
n'ont pas cru à la vérité,
mais qui ont pris plaisir
dans la fraude spirituelle, soient
condamnés.
13 Mais
pour nous, frères bien-aimés
du Seigneur, nous devons
rendre de continuelles
actions de grâces à Dieu à
cause de vous, de ce qu'il
vous a élus au salut, dès le
commencement, par la
distinction sélective
de l'Esprit, et par la foi
en la vérité;
14 À quoi il vous a appelés
irrésistiblement à
cela par notre message de la
grâce, pour que vous
possédiez la gloire de notre
Seigneur Jésus-Christ.
15 C'est pourquoi, frères,
demeurez fermes et retenez
les enseignements que nous
vous avons donnés, soit de
vive voix, soit par notre
lettre.
16
Or, que notre Seigneur
Jésus-Christ, lui-même
le Dieu et Père de nous tous,
qui s'est sacrifié pour
nous, et qui nous a
donné dans sa grâce
une consolation éternelle,
et une bonne espérance;
17 (2-16)
Console vos cœurs, et vous
affermisse en toute bonne
parole et en toute bonne
œuvre. |
|
|
Le retour de Jésus
Aucun sujet ne préoccupe plus l'esprit des
chrétiens en ces derniers temps que le retour de Jésus, même
qu'un grand nombre de païens s'y intéressent. Toutefois les
opinions sur ce sujet sont grandement divergentes, allant du
ridicule à la plus absurde des aberrations. Inutiles de toutes
les énumérées, nous avons qu'à regarder la plus populaire qui
affirme mordicus que Jésus va revenir du ciel corporellement, il
va descendre sur le Mont des Oliviers qui va se fendre en trois
sections, puis il va établir son Royaume à Jérusalem qui va être
d'une durée de mille ans. Cette position est composée de divers
versets tirés hors de contexte dans le but de prouver un
prétexte à un point de vue imaginaire. Aussi bien dire que Jésus
va revenir à bord d'une soucoupe volante qui va atterrir sur le
Mont des Oliviers, l'impact serait le même et les résultats
aussi efficaces pour séduire la masse des crédules. Nous avons
déjà indiqué que le «mille ans» n'est pas littéral, il détient un
sens figuratif.
On ne peut interpréter l'Apocalypse
littéralement, autrement il faudrait dire qu'il existe
réellement des dragons avec sept têtes et dix cornes, et qui
serait assez insensé pour croire en une telle stupidité. Nous
l'avons dit et nous le répétons, le
«mille ans» représente le temps de la grâce entre l'avènement de
Jésus et son apparition finale à la fin des temps:
«Mais vous, mes bien-aimés, vous
n'ignorez pas une chose, c'est qu'à l'égard du
Seigneur un jour est comme mille ans,
et que mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l'exécution
de sa promesse, comme quelques-uns croient
qu'il y ait du retardement; mais il use de
patience envers nous, ne voulant point qu'aucun
périsse, mais voulant que tous viennent
à la repentance.» (2 Pierre 3:8,9) Le Royaume de
Christ est un Royaume spirituel et non un royaume littéral dans
lequel il viendrait corporellement régner à Jérusalem pour une
période de mille ans, il n'est pas de ce monde comme le dit si
bien le Seigneur lui-même: «Mon royaume n'est pas de ce monde;
si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient,
afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon
royaume n'est pas d'ici-bas.» (Jean 18:36). Ceux qui affirment
le contraire, comme les prémillénaristes et les
dispensationalistes, font de Jésus un menteur et conséquemment
un faux messie. La doctrine d'un Royaume de mille ans sur la
terre est une fausse doctrine très dangereuse qui égare les gens
de la vérité. Le Royaume de Christ est nul autre que sa Sainte
Présence dans le cœur de ses élus. Ceux qui veulent un royaume
terrestre et temporel sont retranché du Royaume céleste et
éternel.
Maintenant, plusieurs seront surpris de ce que nous
allons dire, mais si vous attendez le retour de Jésus vous
risquez d'attendre très longtemps car Jésus ne reviendra jamais.
Nous ne vous disons pas cela pour éteindre votre espérance, mais
pour déclarer la vérité et honorer le nom de Christ. Comprenez
bien que la seule personne qui peut revenir est celle qui est
déjà partie, et si elle n'est jamais partie elle ne peut revenir
puisqu'elle est toujours présente. Tel est le cas du Seigneur
Jésus qui dit à ses disciples à la fin de l'Évangile de Matthieu:
«...voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du
monde. Amen!» (Matthieu 28:20) Ceci est une promesse infaillible
du Seigneur, elle ne peut manquer et elle s'accomplit à la
lettre pour ses élus à chaque instant et à tous les jours
jusqu'à la fin des temps. En d'autres mots le Seigneur n'est
jamais parti, il est encore avec nous, non physiquement mais
d'une différente façon, par l'Esprit de sa Sainte Présence.
Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «...si même nous avons connu
Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus
ainsi.» (2 Corinthiens 5:16) Ceux qui ne connaissent pas Christ
de cette façon ne l'ont jamais connu et n'ont point son Esprit.
Mais ceux qui ont son Esprit l'ont connu, et ils le connaîtront
davantage, car il leur accorde la grâce de ses révélations de
gloire en gloire.
Le Seigneur est déjà revenu environs 2000
ans passé, tout comme il l'avait promis à ses disciples:
«Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour
demeurer éternellement avec vous, L'Esprit de vérité, que le
monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le
connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il
demeure avec vous, et qu'il sera en vous. Je ne vous
laisserai point orphelins; je viens à vous. Encore un peu de
temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me
verrez... Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en
vais, et je reviens à vous» (Jean 14:16-19,28) Jésus prédit
son retour dans le contexte du Consolateur, le Saint-Esprit, que
ses disciples devaient recevoir. L'autre Consolateur est le
Seigneur Jésus lui-même dans son ministère d'exaltation,
lorsqu'il retourna au Père dans sa gloire première afin de
revenir parmi eux comme Consolateur. Exalté auprès du Père, il
pouvait revenir parmi les siens afin de les accompagner et les
instruire dans la vérité pour qu'ils deviennent un avec lui et
le Père éternellement: «Et maintenant, glorifie-moi, Père,
auprès de toi, de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que
le monde fût... je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont
dans le monde, et je vais à toi. Père saint, gardes-en ton nom
ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous... Je
ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du
malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde.
Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité... Je leur
ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un,
comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils
soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as
envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé.» (Jean
17:5,11,15-17,22,23) Or nous savons tous à quel moment les
disciples du Seigneur Jésus reçurent la gloire de sa Sainte
Présence. Ce fut à la Pentecôte que son Esprit descendit sur eux
pour venir habiter dans leur cœur, ce
fut à ce moment précis que le Seigneur Jésus revint parmi nous
comme il l'avait promis. Il ne revint pas sous sa forme
corporelle car celle-ci avait été glorifiée et transformée, et
comme l'apôtre Paul a dit: «...si même nous avons connu Christ
selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.»
(2 Corinthiens 5:16) Oui Jésus est revenu et il ne reviendra pas
une autre fois car il est toujours avec nous, mais il apparaîtra
dans toute sa gloire à la fin des temps à travers ses élus qui
seront tous transformés en son image, et tout œil
le verra en chacun d'eux lorsqu'ils seront tous rassemblé en un
seul Corps pour entrer dans le Royaume éternel. Là sera la fin
de toutes choses, et là sera le début d'une nouvelle race
céleste et éternelle à la gloire de son nom.
L'ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DES ÉLUS
Ce sujet a déjà
été mentionné dans plusieurs endroits de ce document. C'est
la première fois qu'une telle expression est utilisée dans
le contexte des prophéties. Elle a été conçue spécifiquement
pour faire réfléchir les élus à propos du glorieux héritage
qui nous est réservé. Il est bon parfois de stimuler les
esprits, afin qu'ils parviennent à une plus grande maturité
dans la foi, et qu'ils obtiennent la sagesse nécessaire au
discernement de la vérité. Simplement, le jour qu'une mère
donne naissance à un enfant, est le jour de son anniversaire
de naissance. Cela est compris de tous, car nous en avons
tous une. Toutefois ce qui est moins compris est que les
élus en ont tous une aussi au niveau spirituel, et qu'elle
est un sujet de grande joie et de célébration.
Que
signifions-nous donc par l'expression «anniversaire de
naissance des élus»? À la différence d'une naissance
charnelle en ce monde, elle est une naissance spirituelle en
l'autre. Elle implique le rassemblement de tous les élus, du
commencement à la fin des temps, en un seul homme, c'est à
dire le Nouvel Homme. Il s'agit ainsi de la formation d'une
nouvelle race céleste et éternelle, qui se manifestera à
l'apparition finale de Christ. En un instant, en un clin d'œil,
Christ surgira du cœur de ses élus où il habite, les
transformant tous en son image, en un seul Corps glorieux.
La lumière de cet évènement sera tellement grande que tous
les éléments qui composent la terre et l'univers passeront
avec fracas et se dissoudront. Rien de la première
création ne subsistera, tout fera place à une nouvelle
création parfaite et éternelle. En d'autres mots, nous
deviendrons Lui et il deviendra nous dans une différente
dimension d'existence inconcevable à l'imagination des
mortels. En style imagé, nous entrerons tous dans la
Jérusalem céleste pour participer au festin des noces de
l'Agneau.
Maintenant vient
la question à savoir si nous pouvons connaître le jour
précis de l'anniversaire de naissance des élus? Or il ne
serait pas normal qu'une personne ne puisse savoir le jour
de sa propre naissance, n'est-ce pas? Quoiqu'une
telle chose s'est déjà produite avec certains malheureux en
ce monde, nous ne parlons pas ici d'une situation normale,
mais des élus de Dieu en qui habite la Sainte Présence de
Christ, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain
Suprême. Christ nous cacherait-il le grand jour de notre
délivrance finale de ce monde enténébré? Avait-il caché le jour de sa première venue en
ce monde? Évidemment que non, car il l'avait révélé à ses
prophètes tout le long de l'histoire de l'Ancienne Alliance.
Pourquoi agirait-il autrement maintenant? Toutefois
plusieurs affirment, sur la base de Matthieu 24:36, qu'il
est impossible de connaître ce jour, puisque Jésus Lui-même
dit ne pas le connaître, et que cela est connu seulement du
Père. Ont-ils raison de dire ainsi? Non, absolument pas.
Ils ne font que montrer leur ignorance des Saintes-Écritures
et de l'histoire. Un élu qui soutiendrait une telle notion,
indiquerait par ce fait même qu'il n'a aucune confiance en
la Sainte Présence de Christ qui habite en lui. Il ne serait
donc pas dirigé par l'Esprit de Christ, mais par l'esprit de
sa chair, de ses opinions et de ses sentiments sur ce qu'il
s'imagine être la vérité. Une telle condition n'est pas
normale pour un élu qui est instruit et dirigé dans la
vérité par la Sainte Présence de Christ. La confiance en
Christ est la pleine assurance de recevoir ses instructions,
autrement nous serions comme les réprouvés qui demeurent
dans les ténèbres de leurs faux raisonnements.
Certains éléments
d'importance capitale doivent être considérés ici.
Premièrement, tout l'enseignement du chapitre 24 de Matthieu
a complètement été déformé par les millénaristes
évangéliques, qui sortent plusieurs de ses passages hors de
leur contexte historique, pour les appliquer injustement au
temps de l'apparition finale de Christ en ce monde. C'est la
coutume de ces nids de vipères, de toujours agir ainsi, nous n'en
sommes pas étonnés car ils ont une sale réputation dans ce
domaine, déformant constamment la vérité pour plaire à leurs
caprices. Deuxièmement, Jésus est Lui-même Dieu manifesté dans
la chair, l'enveloppe visible et corporelle du Père
invisible qui demeure en Lui comme nature divine. Il est
donc impossible qu'ils ne connaissent pas le jour et l'heure
de la manifestation du fils de l'homme dont il parle, et
dont il en révèle même les évènements à ses disciples. Il
serait donc complètement illogique de penser autrement,
lorsque nous avons les faits devant nos yeux. Il
importe donc de savoir ce qu'il signifie par le mot
«connaître» dans ce passage. Or le mot Grec pour connaître
est ginosko, terme qui est généralement utilisé dans le
Nouveau Testament pour signifier «avoir de la connaissance».
Mais ce n'est pas le cas ici dans Matthieu 24:36 où le terme
utilisé est eido, terme qui signifie littéralement
«percevoir avec les yeux». Donc ce que Jésus disait à ses
disciples est qu'il était entièrement impossible de
percevoir l'enseignement qu'il leur donnait avec les yeux de
la chair, c'est à dire par la compréhension humaine. Cet
enseignement se comprenait uniquement par l'Esprit éternel
qui résidait en Lui, c'est à dire le Père ou Source de toute
existence dont il était Lui-même l'incarnation. En d'autres
mots, il s'agit d'une connaissance qui est donnée par une
révélation divine à ceux qui sont prédestiné à la recevoir.
Troisièmement, tout le contexte du chapitre 24 indique
clairement que les évènements mentionnés sont pour se
produire dans cette période historique du vivant des
disciples et des apôtres, et non dans un futur indéterminé
et imaginaire. Quatrièmement, il s'agit d'un
avertissement de Jésus à ses disciples de la destruction de
Jérusalem et du temple par les armées romaines, ce qui se
produisit en l'an 70, et qui mit fin à l'existence de la
nation d'Israël une fois pour toute. Cinquièmement, Jésus
revint comme il l'avait promis à ses disciples le jour de la
Pentecôte pour habiter en ses élus par sa Sainte Présence.
Jésus était donc revenu avant la destruction de Jérusalem et
du temple, pour instruire ses disciples et les diriger par
sa Sainte Présence en chacun d'eux. Tous ses disciples
purent échapper à la destruction, aucun ne périt. Il se
produisit même plusieurs signes et miracles à ce moment, qui
leur permit de fuir vers la ville de Petra, où ils
trouvèrent un refuge temporairement, avant de repartir en
mission pour répandre le message de la grâce dans toutes les
nations, tout comme les apôtres avaient fait auparavant.
Dans le contexte
du chapitre 24 il se trouve un terme qui a embêté plusieurs
personnes, et qui a stimulé l'imagination d'un grand nombre.
Il s'agit du mot «avènement» ou parousia en Grec qui
est généralement utilisé pour décrire l'apparition finale de
Christ lors de son émergence du cœur de ses élus. Il ne
fallait pas plus pour les têtes écervelées évangéliques,
pour attribuer la majeure partie du chapitre 24 de Matthieu
à un retour imaginaire de Jésus sur la terre pour établir
leur royaume fictif de mille ans. Mais le mot parousia
détient aussi différentes significations, dépendant du
contexte dans lequel il est utilisé. Dans le contexte de la
destruction de Jérusalem et du temple, il signifie
«manifestation» dans le sens de la manifestation de la
colère de Dieu, d'une agitation terrible, et d'un témoignage
douloureux qui déchire l'âme. Vous pouvez en voir la
description des horreurs qui avaient été prophétisées dans
le chapitre 28 du livre de Deutéronome. Les paroles de Jésus
étaient un avertissement à ses disciples pour qu'ils
reconnaissent les signes annonciateurs du désastre à venir,
afin d'échapper à la ruine de Jérusalem et du temple en
fuyant dans les montagnes. À cause de cet avertissement,
aucun élu ne périt dans le siège de Jérusalem, et l'appel à
renaître de Christ put se répandre dans le monde entier.
Lorsque nous écoutons les instructions de Christ en nous
plutôt que nos propres opinions, on n'évite beaucoup de
problèmes, et le doute n'a pas de place en nous. Dans son
avertissement, le Seigneur Jésus s'exprime à plusieurs
reprises par allégories, afin de décrire la colère de Dieu
qui va s'abattre sur Jérusalem et le temple, en utilisant
les armées romaines pour la détruire, tout comme il avait
fait auparavant avec le premier temple en utilisant les
armées de Babylone. Les années 70-74 signalèrent la fin
d'Israël comme nation. Environ un million cent-mille
Juifs périrent au siège de Jérusalem, selon le grand
historien Juif, Joseph Flavius, qui était témoin oculaire
des évènements. Il ne s'agit donc pas de l'apparition de
Christ au moment de la destruction de Jérusalem, mais de
l'accomplissement d'une prophétie contre le peuple Juif qui
assura leur destruction.
Est-ce donc
possible de connaître exactement le jour précis de
l'anniversaire de naissance des élus, c'est à dire de
l'apparition finale de Christ lorsqu'il émergera du cœur de
ses élus? Oui, assurément et sans l'ombre d'aucun doute.
Cela est même confirmé par l'apôtre Paul: «Mais
quant à vous, frères, vous n'êtes point dans les ténèbres,
pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur.
Vous
êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour;
nous ne sommes point de la nuit, ni des ténèbres.» (Philippiens
5:4,5). En tant qu'élus en qui habite la Sainte Présence de
Christ, nous sommes des enfants de la lumière, et nous
devrions connaître le jour de notre anniversaire de
naissance qui est le même que celui de l'apparition finale
de Christ en ce monde. Nous en recevons la conviction par
l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous habite. Puisque le
temps des nations s'est terminé officiellement le 14 mai
2018, il ne resterait que trois ans et demi avant la grande
célébration.
Cette notion est
un simple calcul mathématique compris de tous, comme si nous
dirions que 2+2=4 et non 5. Les chiffres ne se trompent pas,
ils ne font que donner la solution à une simple équation qui
donne un résultat précis. Il serait donc assez difficile de
se tromper en calculant les dates de certains évènements
historiques qui se rapportent aux prophéties sur les
derniers temps, dans lesquels on se trouvent présentement.
Les signes sont clairs et précis, et ne laissent aucune
place au doute. Nous sommes vraiment au temps désigné pour
l'apparition finale de Christ qui serait selon les calculs,
le 14 novembre 2021, (ou si le calcul se base sur 7 années prophétiques, la date sera le 14 mai 2025, qui sera par Dieucidence la fête nationale d'Israël). Comme nous l'avons dit précédemment,
cela n'est pas une prophétie, mais une suite logique de
calculs basés sur des dates d'évènements prophétiques
incontournables qui doivent être sérieusement considérés,
puisqu'ils sont véritables et historiques. Nous ne
prétendons pas à l'infaillibilité, nous transmettons
seulement la vérité révélée dans l'enchaînement de toutes ces
choses, et cela pour votre édification et pour votre
instruction, afin que votre foi puisse reposer entièrement
sur la Sainte Présence de Christ qui vous habite, vous qui
êtes des temples de l'Esprit des vivants à la louange de sa
gloire.
LA POSITION PNEUMILÉNARISTE HISTORIQUE
Le
Pneumillénarisme est la position des Christophiliens ou Amis
de Christ qui sont de théologie Ultra-Calvinisme sur les
doctrines de la grâce. L'interprétation
pneumillénaire est la même que la position
amillénaire historique, sauf que celle-ci prend son nom
du Grec «Pneuma» qui signifie «l'Esprit» et
«le vent», et par conséquent exprime plus
précisément «un Millénium Spirituel» du
règne de Christ dans ses élus sur la terre
comme au ciel. Le terme «amillénarisme»
détient une négation du fait qu'il signifie
littéralement «pas de millénium», mais celui
de pneumilénarisme est plus précis pour
exprimer la vérité d'un Royaume spirituel de
Christ dans le cœur de ses élus. De son nom,
cette position est très peu connue
puisqu'elle a été développée seulement en
l'an 1978 au sein d'un christianisme
marginal non institutionnalisé et libre
comme le vent de l'Esprit. Cette
interprétation du Royaume millénariste
spirituel de Christ prit forme sous la plume
de Jean leDuc, auteur même de ce document,
lorsqu'il fut donné de comprendre que la
nation moderne d'Israël s'oppose
radicalement à tout ce que la chrétienté
traditionnelle s'imagine sur l'État moderne
d'Israël qui a surgi de la terre des nations
en 1948, renaissant de ses cendres comme le
Phénix dans la mythologie antique.
Le pneumilénarisme est
fondée sur «l'Alliance de la Grâce» qui se
manifeste dans le règne présent de Christ
dans le cœur de ses élus qui le
reconnaissent comme «le Roi des rois» dont
le Royaume est spirituel et actif dans le
moment même. Ainsi ceux qui attribuent le
millénium à un temps futur dans lequel
Christ établirait un règne littéral de mille
ans sur la terre, s'opposent à ce que le
Seigneur Jésus règne sur eux dans le présent
même et s'attaquent à la grâce du salut. Le
pneumilénarisme est une position radicale
qui exalte Christ comme Dieu et Roi, et ne
fait aucune concession à ceux qui s'opposent
au règne souverain de la grâce de Dieu, et
qui compromettent la vérité des Écritures
par leur tiédeur, leur laxisme, ou leurs
opinions personnelles ou collectives. Le
pneumilénarisme est strictement
souverainiste en ce qu'il affirme avec les
Écritures que Dieu détient une souveraineté
absolue dans le salut et la sanctification
de ses élus, tout comme l'enseigne les
doctrines de la grâce énumérée dans
TULIPE,
document historique de la
Réforme qui est crucial et extrêmement
important, étant chargé d'autorité et
demeurant toujours d'actualité. Ainsi dans
son ensemble le pneumilénarisme s'oppose
farouchement à l'Arminianisme des sectes
dites Évangéliques qui déforment le salut
par la grâce seule pour en faire un salut
par les œuvres d'une décision personnelle
qui valorise le libre-choix illusoire de
l'homme. L'eschatologie pneumilénariste est
relié étroitement à la sotériologie puisque
le Royaume c'est aussi le Roi de gloire dans
son ministère de Rédemption.
Il va presque sans dire
que le pivot du pneumilénarisme est la
présence même de Jésus en ses élus. De cette
présence elle enseigne, non un retour, car
le terme retour implique une absence et
Christ est toujours présent avec nous
(Matthieu 28:20), mais l'émergence de la
Présence de Christ de ses élus qui les
transformera à son image dans une lumière
glorieuse, et tout œil le verra en chacun
d'eux lorsqu'ils seront réunis en un seul
Corps dont la tête est Christ glorifié.
Cette émergence marquera la fin des temps et
le début d'une nouvelle race céleste et
éternelle dans la gloire de Christ que
l'Apocalypse nomme «les noces de l'Agneau».
Contrairement à l'amillénarisme, pour le
pneumilénarisme l'Église n'est donc pas
une institution mais un état d'être
spirituel qui est l'appel irrésistible de la
grâce à être délivré de la condamnation du
péché et à renaître dans une vie nouvelle et
éternelle. Tel est l'enseignement du
Seigneur Jésus, notre Dieu et notre Roi.
Les
sept points principaux du pneumilénarisme:
1- Le baptême de Jésus (oindre le Saint
des saints Daniel 9:24) marque la fin de la
69e semaine de la prophétie de Daniel et le
début de la 70e semaine. À son baptême
Jésus prit sur lui la charge de Souverain
Sacrificateur pour l'expiation de nos péchés
dans son sacrifice sur la croix.
2- La 70e semaine de Daniel (Daniel
9:27) se rapporte à la Nouvelle Alliance
dans le sang de Christ qui fit cesser la
valeur des sacrifices sanglant dans le
Temple pour la purification des péchés du
peuple Juif, et non à un futur Antichrist
qui ferait alliance avec Israël pour sept
ans. Puisque chaque semaine de Daniel est de
sept années, le fait que Christ fut
«retranché à la moitié de la semaine»
indique que le ministère de Jésus fut
précisément de 3 ans et demi. Les trois
autres années qui restent s'appliquent au
temps de la grâce entre le premier avènement
de Christ et son apparition finale à la fin
des temps et sont ainsi une représentation
figurative du millénium spirituel du règne
de Christ dans le cœur de ses fidèles.
3- L'Église est un état d'être spirituel
et non une institution organisée (1 Pierre
2:9,10).
4- Satan a été attaché à la croix et non
à la naissance de Christ (Colossiens
2:14,15; Apocalypse 12:10,11)
5- Le règne de «mille ans» mentionné dans
l'Apocalypse est le règne spirituel du temps
de la grâce entre le premier avènement de
Christ et son apparition finale (Apocalypse
20:1-10; 2 Pierre 3:8-13).
6- Que Satan soit délié de sa prison vers
la fin du millénium, se rapporte à la grande
apostasie d'un faux peuple de Dieu, et plus
précisément à l'Arminianisme des sectes
dites Évangéliques qui séduisent un grand
nombre avec un faux évangile du libre-choix
et avec des faux dons miraculeux (2
Thessaloniciens 2:2-12). L'Antichrist est
non un homme mais une doctrine qui élève la
dignité humaine au rang de Dieu et cette
doctrine d'un christianisme contrefait est
l'Arminianisme qui s'oppose à la
souveraineté absolue de Dieu dans la grâce
du salut et de la sanctification. Cette
doctrine trouve son apogée dans la papauté,
dans l'Israël moderne, et dans les mouvement
Évangéliques, les «trois esprits immondes
semblables à des grenouilles, les trois
esprits diaboliques contre lesquels «nous
combattons» présentement, combat d'une
guerre spirituelle qui se nomme «la bataille
d'Armageddon» (Apocalypse 16:13-16).
7- Il n'y a pas d'enlèvements de
l'Église pour rencontrer le Seigneur dans
les airs, mais une exaltation des élus dans
les nuées de sa Présence qui les incorpore
tous en un seul organisme éternel qui forme
le Nouvel Homme (1 Thessaloniciens 4:16,17).
Cette exaltation correspond au surgissement
de Christ du cœur de ses élus à
l'aboutissement de la période de la grâce
qui transformera chacun d'eux en son image
et les unira en un seul Corps glorieux pour
l'éternité (1 Corinthiens 15:49-54; 2
Thessaloniciens 1:6-10; 2 Corinthiens 3:18).
L’annonce de l’avènement du Règne de Dieu à
travers l’Ancien et le Nouveau Testament culmine en
Jésus-Christ, crucifié et glorifié. C’est pourquoi, dans le
Nouveau Testament, Jésus-Christ reçoit le titre de Roi. De
même qu’il est le Messie de la croix, il est aussi Roi sur
la croix (cf. Mc 15,2.18.26; Jn 19,14-15.19-22). A cet
égard, la scène la plus significative est celle où Jésus,
raillé par la foule hurlante, battu, humilié, couvert de
sang, couronné d’épines, est interrogé par Pilate: «Es-tu
le roi des Juifs?. Jésus répond affirmativement, mais ajoute
aussitôt: Ma Royauté n’est pas de ce monde.».
Sa royauté consiste en ce qu’il rend témoignage à la vérité
et rassemble son peuple d’élus dans la vérité (cf. Jn
18,33-37). C’est en ce sens-là qu’il est Roi des rois et
Seigneur des seigneurs (l Tm 6,15; cf. Ap 19,6).
A Christ seul soit la Gloire
Amen!
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