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Victoire.»(107).
Toutefois nous savons que tout
cela n'était qu'un coup monté, car Hitler s'étaient
enfuit en Amérique du Sud où il vécut jusqu'à sa
mort naturelle.
Dans cet éloge funèbre du chef nazi, retentissant
comme un défi aux alliés vainqueurs, c'est la
voix même du Saint-Siège qui s'exprime sous le
couvert de la presse franquiste. Autant dire un
communiqué du Vatican, via Madrid. Certes, le
héros disparu avait bien mérité de l'Église
romaine et on ne nous le cache pas. Il l'a servit
avec fidélité: tous ceux que cette Église lui avait
désignés comme ses adversaires en surent
quelque chose. Du reste, ce bon «fils» n'hésitait
pas à reconnaître ce qu'il devait à sa Très Sainte
Mère, et tout particulièrement à ceux qui se sont
institués ses soldats dans le monde. «
J'ai
surtout appris de l'Ordre des Jésuites
, m'a dit
Hitler... Jusqu'à présent, il n'y a jamais rien eu
de plus grandiose sur la terre que l'organisation
hiérarchique de l'Église catholique. J'ai
transporté directement une bonne part de cette