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Pour ceux-ci, on sait comment le chef du IIIe
Reich avait réglé leur sort:
l'extermination
totale de la race par le massacre pur et
simple
, quand on ne jugeait pas plus
avantageux, avant de les «liquider», de les faire
travailler jusqu'à extinction de leurs forces. En
ce cas, la «solution définitive» était seulement
différée.
Mais, voyons d'abord comment une personnalité
particulièrement «autorisée», c'est-à-dire Franco,
chevalier de l'Ordre du Christ, a confirmé en
termes exprès la collusion vaticano-nazie. Voici,
d'après «Réforme», ce que publiait la presse du
dictateur espagnol, le 3 mai 1945, jour de la
mort d'Hitler: «
Adolf Hitler, fils de l'Église
catholique, est mort en défendant la
Chrétienté
. On comprendra donc que notre
plume ne trouve pas de mots pour pleurer sa
mort, alors qu'elle en avait tant trouvé pour
exalter sa vie. Sur ses restes mortels se dresse
sa figure morale victorieuse. Avec la palme du
martyre. Dieu remet à Hitler, les lauriers de la