Page 118 - HISTOIRE SECRETE DES JESUITES

Version HTML de base

118
On lisait entre autres choses dans ces exercices
scolaires: «Jacques Clément a fait un acte
méritoire inspiré par le Saint-Esprit... Si on peut
guerroyer le Béarnais, qu'on le guerroye; si on
ne peut le guerroyer, qu'on le fasse mourir...» Et
aussi: «On a fait une grande faute à la Saint-
Barthélemy, de ne point saigner la veine
basilique (royale)».(37)
De fait, en 1592, un certain Barrière, qui tenta
d'assassiner Henri IV, déclara avoir été poussé
par le Père Varade, recteur des Jésuites de Paris.
En 1594, même tentative par Jean Châtel, ex-
élève des Jésuites, et qui s'était confessé à l'un
d'eux avant l'attentat. C'est alors que furent
saisis chez le Père Guignard les textes ci-dessus.
«Le Père fut pendu en place de Grève, cependant
que le roi confirmait l'édit du Parlement
bannissant du royaume les fils de Loyola,
comme
«corrupteurs
de
la
jeunesse,
perturbateurs du repos public, et nos ennemis
et de l'État et de la couronne de France...».