L'ESPRIT DES VIVANTS

DANS LE TEMPS ET L'ÉTERNITÉ

Par Jean leDuc
Décembre 2020

 

L'INFINI, L'ÉTERNITÉ, ET LA LUMIÈRE DU MATIN

Mesurer la distance des étoiles:

L'immensité insondable de l'univers:

La lumière du matin de l'existence:

 

LA FUTILITÉ DES SCIENCES DE L'HOMME

 

LE VOILE DU TEMPS EST DÉCHIRÉ

 

LA NOSTALGIE DE L'ÉTERNITÉ

 

L'INCARNATION DE L'ÉTERNITÉ DANS LE TEMPS

 


 

L'INFINI, L'ÉTERNITÉ, ET LA LUMIÈRE DU MATIN

La question du temps face à l'éternité, est une de motion face à la stabilité, et de quantité face à la qualité. Cette question nous porte dans la profondeur de la connaissance de l'Esprit des vivants, qui seul en détient les principes. On ne peut comprendre ce sujet sans la révélation qu'il nous en accorde. Il est impossible à l'homme naturel de le comprendre par l'érudition d'une science académique quelconque. Les vastes immensités de l'infini et la constance de l'éternité, sont deux dimensions d'existence qui échappent à la pensée limitée de l'homme, et à ses raisonnements captieux. La chair ne peut pénétrer toutes ces merveilles, sans la Sainte Présence de l'Esprit des vivants qui est la Source de toutes existences.

 

L'homme charnel ne peut en obtenir qu'une connaissance superficielle, basée sur des approximations des apparences qu'il en reçoit de sa perception limitée et restreinte. La science de l'homme se base sur l'analyse des faits connus, mais dans le cas de ce sujet les faits sont inconnus. Toutes les observations qu'ils en font, demeurent complètement insuffisantes. Les plus grands penseurs ne peuvent percer le voile de l'ignorance qui les maintient dans les ténèbres. La lumière de la vérité ne leur est pas accessible, comme des aveugles ils ne font que tâtonner dans l'obscurité de leurs raisonnements, construisant hypothèse sur hypothèse, sans jamais rien comprendre, pour finalement s'en remettre à leurs imaginations fantaisistes de réprouvés.

 

Se croyant intelligents, les hommes cherchent à calculer la distance des étoiles de la Terre par un système de mesure qu'ils nomment l'année-lumière. Ils nous proposent une telle insanité, lorsqu'ils ne peuvent même comprendre en quoi consiste la lumière de la vérité de l'Esprit des vivants qui a créé les étoiles et tout ce qui existe. En plus, tous leurs calculs sont basés sur le système Héliocentrique illusoire que le soleil serait le centre de notre système planétaire, notre Terre n'étant qu'une planète ou astre errant qui orbite autour de lui avec toutes les autres planètes. Nous faisons face ici à l'ancien culte d'adoration du soleil sous déguisement scientifique, qui représente aussi par analogie le culte de l'intelligence. Mais en vérité, nous sommes sous un système Géocentrique qui démontre clairement que la Terre est le centre de l'univers et qu'elle ne bouge pas, étant suspendu dans le vide de l'espace par la main de Dieu (voir: Le Géocentrisme, la Terre ne bouge pas). Ce livre incontournable, met un point final au mensonge de l'Héliocentrisme, et à la duplicité des fausses mathématiques, et lui enfonce le clou dans la tête. Nous conseillons à tous vrais chrétiens d'en prendre connaissance, car le sujet est crucial en cette fin des temps. Il engendre un redressement de conscience en la vérité de l'Esprit des vivants, qui est grandement nécessaire pour votre édification.

 

Mesurer la distance des étoiles:

Il nous est dit, par la science moderne de l'astronomie, qu'une année-lumière est égale à la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant une année julienne, soit environ 9 461 milliards de kilomètres, soit encore, en ordre de grandeur, environ 10 000 milliards de kilomètres (1013 kilomètres), 10 pétamètres ou environ 0,306 59 parsec. L'année-lumière est une unité de mesure de distance. L'Union astronomique internationale la définit comme la distance parcourue par un photon (ou plus simplement la lumière) dans le vide, en une année julienne (soit 365,25 jours, ou 31 557 600 secondes).

 

La vitesse de la lumière dans le vide étant une constante fixée à 299 792 458 m/s (environ 300 000 km/s), une année-lumière est exactement égale à 9 460 730 472 580,8 km, soit environ 9 460,730 milliards de kilomètres, ce qui équivaut à 9,460 730 Pm ou 9 460,730 Tm. En valeur arrondie, une année-lumière vaut donc 9,461 Pm, soit 9,461 × 1015 m. Pour comprendre toutes les implications de ces chiffres, il faut des génies d'une science charnelle qui est en opposition à l'Esprit de Dieu.

 

L'année-lumière s'utilise surtout en vulgarisation pour exprimer les distances interstellaires et intergalactiques, car cette unité est facilement accessible par le grand public en raison de sa définition, la distance parcourue par la lumière pendant le temps cité. Par exemple, Proxima Centauri, l'étoile la plus proche du Système solaire, se trouve à 4,22 années-lumière, la galaxie d'Andromède se situe à environ 2,5 millions d'années-lumière et le halo de la Voie lactée a un diamètre d'environ 100 000 années-lumière. Vous remarquerez que les calculs sont basés sur un système solaire, et non sur un système planétaire dont la Terre est le centre de l'univers autour de laquelle tout est en orbite depuis le début des temps. La Bible nous indique clairement, dans le premier chapitre de la Genèse, que la Terre a été créée avant le soleil, la lune, et les étoiles. Tout ce qui a été créé dans l'univers est en mouvement, sauf la Terre qui demeure stable et immobile, tout comme le désigne son nom en Hébreu ou «erets» qui signifie «ce qui est ferme, solide, stable, immobile».

 

Cependant, l'année-lumière est rarement utilisée par les astronomes professionnels qui lui préfèrent le parsec (symbole pc), unité issue d'une technique expérimentale de mesure de distance utilisant la parallaxe annuelle de l'étoile visée. Un parsec correspond à la distance de laquelle une unité astronomique est vue sous un angle d'une seconde d'arc. Il équivaut à environ 3,26 années-lumière. L'unité astronomique (symbole ua), historiquement basée sur la distance Terre-Soleil, est souvent utilisée, notamment pour les objets relativement proches (à l'échelle astronomique). Une unité astronomique équivaut à environ 8,32 minutes-lumière et une année-lumière vaut 63 241,077 ua. Par approximation, l'année-lumière est souvent arrondie à 10 000 000 000 000 (dix mille milliards) de kilomètres. Cette valeur, simple à retenir, est exacte à environ 5,4 % et donc bien suffisante pour fixer des ordres de grandeur ou des distances approximatives. Or toutes valeurs approximatives n'est pas la vérité, que ce soit au niveau scientifique comme au niveau spirituel.

 

À vrai dire, tous ces chiffres sont impressionnants, mais n'oublions pas que ce sont que des théories ou suppositions sans aucune validité au niveau de la révélation biblique. On ne doit aucunement s'appuyer sur ces évaluations astronomiques, mais sur la vérité des Saintes-Écritures, et faire confiance à la Sainte Présence de Christ pour nous instruire et nous diriger. Laissons les théories aux hommes qui s'imaginent plus intelligent que l'Esprit des vivants. Notre royaume n'est pas de ce monde, c'est à dire de ce Cosmos. Ce dernier verra sa fin dans une catastrophe universel qui détruira tout l'univers entier (2 Pierre 3: 10-12). Cette dernière phase de la race humaine et de la création, qui se nomme «la fin des temps» est explicite pour nous indiquer que c'est la fin du temps, le temps et tout ce qu'il contient disparaîtra à jamais.

 

L'immensité insondable de l'univers:

Une erreur commune dans la pensée de plusieurs, est de confondre les mots «infini» et «éternité», comme signifiant une seule et même chose. Mais ces deux termes ont chacun leur propre signification, et désignent deux choses différentes. Le mot «infini» est généralement utilisé pour décrire l'univers dans sa vaste étendue, qui ne peut être comprise par l'homme. Elle est tellement grande qu'elle bafoue l'intelligence des sages. Nous sommes tous émerveillés devant son immensité et sa complexité. Néanmoins comprenons que l'univers est une création de Dieu, et que tout ce qui a été créé a un commencement et une fin. Elle est infinie aux yeux de l'homme, mais non aux yeux de l'Esprit des vivants qui l'a formé instantanément en pleine maturité, et mise en motion dans un équilibre parfait qui surpasse notre entendement. Il l'a formé pour être en expansion et en contraction comme les battements d'un cœur dans l'espace-temps. Les rythmes des fluctuations de ses champs magnétiques déterminent son existence dans le vide de l'espace, produisant des décharges d'énergies inconnues et mystérieuses. Ainsi il est écrit dans les Psaumes: «Les cieux racontent la gloire de L'ESPRIT DES VIVANTS, et l'étendue fait connaître l'œuvre de ses mains (Psaumes 19: 2).»

 

L'univers n'est donc pas éternel mais temporel. Ses vastes galaxies étoilées sont incalculables et tellement nombreuses et complexes, que la pensée de l'homme ne peut en saisir la portée. Mais néanmoins elles existent dans le temps et non dans l'éternité. Or il y eut un moment, au début des temps, avant que le péché entre dans la race humaine, que l'homme avait été donné toute la connaissance merveilleuse de la création entière, il en avait reçu la maîtrise de l'Esprit des vivants et il en régissait les lois parfaitement, et la race humaine se propageait dans tout l'univers (Genèse 1: 26-28; 2: 4). On trouve cette notion par l'étymologie des termes utilisés dans sa description.

 

La lumière du matin de l'existence:

Selon les anciens, le mot «terre» désignait tout ce qui est ferme et solide dans l'univers, c'est à dire la matière ou substance qui compose ses éléments tangibles. En d'autres mots, il y avait de la vie partout sur toutes les sphères habitables dans l'immensité de l'univers. Des civilisations merveilleuses virent jour, dans la lumière du matin de l'existence, toutes étant dans une harmonie parfaite comme un seul homme. Les frontières de l'univers s'abaissaient devant l'homme qui en était le maître, l'espace se pliait devant lui pour le laissez se déplacer dans sa vaste immensité, tout comme un homme ouvre une porte pour traverser d'une chambre à une autre. Le déplacement était instantané et l'homme pouvait se rendre dans tous les coins de l'univers, comme il le désirait. Les fils du matin avaient une connaissance infinie de toute la création, sous la direction de l'Esprit des vivants, leur Créateur devant lequel ils se tenaient dans une admiration constante. Ils brillaient tous de la pureté de sa Sainte Présence, et Sa lumière éblouissante leurs dévoila la profondeur de toutes ses merveilles, et ils s'en réjouissaient grandement. Aucune civilisation n'a jamais été si glorieuse, sa splendeur était universelle, elle remplissait toutes les sphères de l'immensité, toutes les galaxies majestueuses innombrables. Les nébuleuses résonnaient de la gloire de l'Esprit des vivants, la musique des sphères vibrait de sa magnificence.

 

Mais l'entrée du péché dans la race adamique initiale, jeta un voile sur sa conscience, et les hommes perdirent graduellement cette science merveilleuse, et avec le temps elle disparue de leur mémoire. Quelle grande perte, nous en sommes fortement attristés à la pensée, et tout cela à cause que l'homme regarda son nombril comme étant le centre de l'univers, désirant se faire le maître de la vie et de la mort, cherchant à dérober la gloire à Dieu pour se l'attribuer à lui-même. La création entière a donc été soumise à la corruption à cause de sa rébellion contre Dieu (Romains 8: 19-23), et la civilisation des fils du matin fut anéantie pour ne plus jamais revoir le jour en ce monde. Les confins de l'univers ne sont plus accessibles à l'homme. Si au début il pouvait s'y déplacer avec aisance, ce n'est plus le cas. Jamais plus cette science merveilleuse ne lui sera disponible, car il en a ruiné les prémices, une fois pour toutes. La science de plier l'espace pour voyager d'un point à l'autre instantanément dans l'univers, a complètement disparue, car elle demandait un esprit pur, un cœur sans taches, et une conscience éclairée par l'Esprit des vivants. Désormais la conscience de l'homme est dans les ténèbres pour tous les temps, jusqu'à la fin des temps. L'esprit de la chair domine maintenant sur tous ses agissements.

 

Le mythe de la rébellion de Lucifer et ses anges contre le trône de Dieu, détient certaines vérités cachées sous des expressions symboliques. Il se rapporte directement à l'ancienne civilisation des fils du matin. Le nom Lucifer, signifie le brillant, celui qui porte la lumière de la connaissance. Il est une représentation figurative de la race adamique initiale, qui brillait de la lumière de l'Esprit des vivants. Mais elle sombra dans les ténèbres de son raisonnement serpentin, les hommes désirant se faire les maîtres de leur destin. L'esprit de la nature humaine déchue devint ainsi l'ennemi de l'Esprit de Dieu qu'on nomme Satan. L'homme devint ainsi prisonnier du temps, se déplaçant avec peines et misères dans une folle tentative de retrouver sa dignité illusoire. Mais le temps fait ses ravages, aucun ne peut l'arrêter, et l'homme retourne à la poussière à cause de sa transgression de la loi d'interdiction (Genèse 2: 17). La mythologie des peuples regorge de récits symboliques de cette période qui est nommé l'âge d'or, avec ses dieux et ses héros. Plusieurs forment l'ensemble d'une mythologie dite chrétienne avec ses anges déchus et ses démons qui nourrissent les superstitions des ignorants.

 

LA FUTILITÉ DES SCIENCES DE L'HOMME

Le temps est en motion perpétuelle, il avance sans cesse. Si l'histoire se répète, comme dit l'Ecclésiaste, car il n'y a rien de nouveau sous le soleil (Ecclésiaste 1: 9-11), les choses ne sont jamais exactement pareilles, quoique les principes puissent être identiques à cause du cœur tortueux de l'homme qui n'est jamais satisfait, et ne fait que répéter les mêmes bêtises à travers l'histoire. Mais l'éternité ne bouge pas, elle est stable, inflexible et inaltérable. Il n'y a aucun changement en elle. Le temps n'existe pas dans l'éternité, car tout est un éternel présent constant, sans commencement et sans fin. Le temps est la demeure de l'homme, l'éternité est la demeure de Dieu.

Au niveau scientifique, cette notion est nommée: le principe de la matière et l'antimatière. Il est même dit qu'une très petite quantité d'antimatière pourrait détruite tout notre univers. L'éternité ne pourrait pas, selon leurs théories, toucher au temps de crainte de tout détruire. Le pourquoi de cette conclusion de leur part, est que Dieu n'existe pas pour eux, il ne serait qu'un mythe inventé par les hommes pour expliquer ce qu'ils ne comprennent pas. D'une telle attitude proviendrait la peur de l'inconnu qui aurait donné naissance à toutes sortes de superstitions par ceux qui ignorent la science. Les scientifiques se présentent ainsi comme les sauveurs du monde, les illuminés qui apportent la connaissance de l'inconnu, aux petits ignorants que nous sommes. Les hommes doivent donc plier le genou devant leur grand savoir s'ils veulent être sauvés, puisqu'ils sont les maîtres absolus en physique-cantique, en géométrie, en biologie, en astronomie, en philosophie, en psychologie, en sociologie, en politique, en théologie, et plusieurs autres sciences qui glorifient l'homme dans son existence temporelle. Mais le temps passe et ils meurent comme tous les hommes, car ils n'ont pas réussi à résoudre le problème de l'immortalité, et ils retournent à la poussière d'où ils viennent, et avec le temps, leur mémoire s'évanouit dans la conscience des peuples.

Peut-on vivre strictement dans le présent ? Telle est la question que nous nous proposons de traiter dans le contexte de la pensée religieuse de l'âge classique français, et cela en suivant au plus près les réflexions de Pascal sur le temps et l'éternité. Or la question serait mieux posée de cette façon: «Pouvons-nous voir Dieu face à face et vivre ? ». Une telle approche serait plus honnête et précise, et plus dans le contexte de la révélation biblique.

 

LE VOILE DU TEMPS EST DÉCHIRÉ

Puisque le temps est en mouvement, nous pouvons donc connaître son début officiel et sa fin tragique. Le temps correspond exactement où Dieu créa la matière primordiale, et la mit en mouvement dans le vide de l'espace: «Au commencement L'ESPRIT DES VIVANTS *créa prodigieusement les cieux et la terre; en une masse qui était fluide et sans forme, et les ténèbres étaient à la surface de l'immensité* infinie, et le Souffle de L'ESPRIT DES VIVANTS en agitait le dessus des eaux» (Genèse 1: 1,2). Ce mouvement initial ou agitation fut le début du temps, préparant l'apparition de la vie, car le Souffle de l'Esprit des vivants est Lui-même la vie. Il est à remarquer que tout cela se déroule dans le temps et non dans l'éternité. Nous parlons donc ici de la vie temporelle et non de la vie éternelle. Cette vie est la lumière ou pensée de l'Esprit des vivants qui brille dans la conscience de l'homme naturel. Elle est limitée au temps, à l'espace et à la matière. Tandis que la vie éternelle n'a aucune limite et n'est pas restreinte par la substance et l'ordre du Cosmos. Tout dans ce premier chapitre de la Genèse se rapporte à la création dans le temps, tout est mis en mouvement par rapport à cela. Cela nous indique que l'Esprit des vivants est le seul qui puisse traverser de l'éternité dans la dimension du temps, puis retourner dans la dimension de l'éternité. Cela est évident du fait qu'il est le Créateur Tout-puissant et que rien ne lui est impossible. La créature rationnelle ou l'homme ne détient pas cette puissance, il peut se déplacer seulement dans le temps. Cette simple notion nous montre comment illogique était la rébellion de l'homme en Éden ou Jardin de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants. En fait le mot «jardin» signifie «un enclos» et nous indique la limitation de l'existence de l'homme. La créature ne pouvait surpasser le cadre pour lequel elle a été créée, car le but de sa création est d'exister dans un tel contexte. En dépasser les bornes était impossible, toutes tentatives seraient complètement futiles, pour ne pas dire stupide.

 

Entreprendre une tentation de l'homme pour le faire flancher de sa position de créature, était donc en vain et complètement ridicule. La race adamique initiale existait dans la présence même de Dieu, elle était saturée de son Esprit et jouissait de toutes les merveilles de sa grâce, étant même donnée la maîtrise sur toute la création. Les hommes étaient pleinement satisfaits de leur position et n'en demandait pas plus. Il est dit que l'homme a existé 130 ans dans cette condition merveilleuse (Genèse 5: 3). Qu'il s'agisse d'années littérales est grandement improbable. Il s'agirait plutôt ici de 130 périodes de temps indéterminé, ce qui est plus dans le contexte de l'enseignement donné, considérant aussi que l'homme était immortel à ce temps, et qu'il habitait partout dans les sphères de l'immensité infinie de l'univers. Qu'est-il donc arrivé pour gaspiller la sauce ? Nous devons réaliser un élément important dans ce contexte, pour comprendre les évènements qui se sont produits. L'homme était une créature parfaite créée en pleine maturité. En d'autres mots, il n'a pas passé par la naissance naturelle, comme nous tous. Tout en lui était d'une perfection sublime. Mais une chose manquait à son développement qui était en progression graduelle. Il n'était pas encore conscient de son existence de créature. La seule chose dont il était conscient était de vivre dans la présence de Dieu qui remplissait tout son existence. Puisqu'il est une créature et non le Créateur, il était donc nécessaire qu'il parvienne à la réalisation de son état d'être, pour l'accomplissement du dessein arrêté de l'Esprit des vivants. Pour ce faire, Dieu prit le penchant de l'homme pour la perfection afin d'éveiller sa conscience en lui imposant une loi de restriction (Genèse 2: 6,7).

 

La race des immortels fut fort irritée par cette loi qu'elle considérait un affront à sa dignité, ce qui déclencha la rébellion, comme Dieu l'avait désigné pour se produire. Ceci permis la réalisation du plan de rédemption envers les élus seuls. Ainsi la promesse d'un Messie à venir leur fut donnée (Genèse 3: 15). Or la rébellion engendra une scission dans la race, formant deux groupes, un fidèle à la promesse (Abel) et l'autre adversaire (Caïn), démontrant l'évidence du décret de la Double Prédestination: l'élection à la grâce et l'exclusion de la grâce. Le premier groupe était désigné pour l'émancipation de l'éternité de béatitudes; le deuxième pour la séquestration dans le temps en vue d'une isolation totale et sans fin de souffrances.

 

Toutes ces choses sont expliquées en termes figuratifs dans les chapitres 2, 3, et 4 du livre de la Genèse. Elles nécessitaient la connaissance de l'étymologie pour les comprendre, et la Sainte Présence de Christ pour nous y diriger. Le récit de la création de la femme à partir d'une côte de l'homme, est un style imagé qui représente l'éveil de la conscience en l'homme à son existence charnelle de créature. Les trois chapitres mentionnés doivent être compris dans un même sens, le style imagé est fortement employé en chacun d'eux. Or tout avait été déterminé d'avance, car Christ avait été prédestiné avant la fondation du monde pour racheter ses élus d'entre les hommes, le but étant de les délivrer de la dimension du temps, afin de les ramener avec Lui dans la dimension de l'éternité. Cela nécessitait sa mort sur la croix, dans un déchirement affreux de douleurs dans le renoncement de sa vie pour expier les péchés de ses élus, et pacifier la colère de l'Esprit des vivants. Le Seigneur Jésus accomplit pleinement les exigences du contrat de l'Alliance Éternelle avec ses élus. Les élus étaient en Lui de toute éternité, et tous avaient été désignés d'avance pour former une nouvelle race éternelle dans une dimension où le temps n'existe plus.

 

Ainsi, contrairement à la science des hommes et leurs théories insensées, il se produisait un évènement extraordinaire, qu'aucun n'aurait pu s'imaginer. Prenant en considération que Jésus est Lui-même l'Esprit des vivants manifesté dans la chair et la Tête du Corps des élus, nous voyons le glorieux plan de l'Alliance Éternelle se réaliser en ce monde, en vue d'un nouveau monde en une existence sans fin pour l'ensemble des élus. Cette révélation merveilleuse qui a été donnée aux élus seuls, est demeurée cachée au reste des hommes pour assurer leur condamnation. Lorsque la Tête du Corps des élus, traversa de l'éternité dans la dimension du temps pour s'incarner dans la chair à un moment précis de l'histoire humaine; il en advient que tous les membres du Corps suivirent la Tête, pour prendre un corps de chair mais à différente époques de l'histoire humaine. Il fallait qu'ils participent au péché avec les réprouvés pour être racheté par le sacrifice de la Tête qui seul était demeurer sans péché. Son renoncement en leur faveur, dans des douleurs les plus atroces que l'on puisse s'imaginer, fut la plus grande merveille inconcevable jamais produite en ce monde temporel.

 

Cet évènement prodigieux qui ouvrit la porte à l'éternité, fut confirmé trois jours après, par la plus grande merveille que le monde n'a jamais vue, à savoir la résurrection du Seigneur Jésus d'entre les morts. Son exaltation qui suivit par après, scella la promesse de son retour le jour de la Pentecôte pour qu'il puisse venir habiter le cœur de ses élus par sa Sainte Présence. Nous sommes ainsi, en notre corps de chair, des temples de l'Esprit des vivants, en vue de notre transformation totale en son image parfaite, lors de son apparition finale en ce monde.

 

Donc la vérité, contrairement à la science moderne, est qu'à un certain moment de l'histoire humaine, le temps a touché l'éternité et une porte fut ouverte pour y entrer. Une voie même se manifesta qui est le chemin de Vie, et ceux seuls qui sont appelés y marchent. Mais elle est une voie de mort pour ceux qui ne le sont pas. Désormais les élus peuvent retourner à la maison paternelle vers leurs familles célestes dans une joie indescriptible. Nous appartenons à l'éternité, nous y étions et nous avons quitté temporairement pour un voyage de pèlerinage, et nous y retournons avec des richesses inestimables, complètement transformés en une nouvelle existence et brillant d'une lumière glorieuse. C'est le paradis retrouvé, longtemps recherché où se trouve notre maison au milieu d'un jardin luxurieux plein d'arbres fruitiers et de fleurs exquises, où coule aussi le fleuve d'eaux vives. Nous sommes chez-nous, et nous ne quitterons plus jamais cet endroit bienheureux.

 

La porte d'entrée, si vous ne l'avez pas deviné, est la croix, et le chemin est la vérité. Le sacrifice expiatoire de Christ sur la croix déchira le voile du temps, et la Sainte Présence de son Esprit de Vérité qui habite en nous, éclaire notre chemin. Notre demeure est la Jérusalem céleste où nous habiterons éternellement. Christ en nous est la richesse inestimable que nous portons, et la lumière brillante est la gloire de sa majesté suprême qui nous remplit de toutes les merveilles de sa grâce. Nous buvons l'eau vive de sa Sainte Présence et jamais plus nous n'aurons soif pour rien d'autre. Elle sera comme le vin exquis du festin des noces de l'Agneau. Notre famille est l'esprit des saints parvenus à la perfection, et nous habiterons tous dans un éternel présent, sans d'hier ni de demain, car le temps n'existe pas dans l'éternité. Tout est maintenant, tout est au moment même. Tout est stable et immuable dans une existence incompréhensible, dans une joie et un bonheur sans fin.

En vérité, dans l'éternité, nous verrons Dieu face à face, ce qui est impossible du temps que nous demeurions dans un corps de chair dans lequel nous faisons notre pèlerinage en ce monde. Nous sommes prisonniers du temps et de l'espace, et notre existence demande de mouvoir et de nous déplacer à l'intérieur de règles ou lois clairement définis qui nous y retiennent. En d'autres mots, nous sommes captifs d'une existence précaire et temporelle, à cause du péché qui nous y retient et dont la corruption a envahi notre nature humaine au complet.

 

Nous ne pouvons pas faire autrement que marcher dans les égarements de nos faux raisonnements charnels et déchus. Voir Dieu demande un cœur pur, et puisque le nôtre est disgracié par notre esprit de rébellion contre Dieu, il nous faut un nouveau cœur, un nouveau centre d'existence, à savoir la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous par la puissance de sa croix, de sa résurrection, et de son exaltation. Il débute en nous le processus de formation qui nous prépare à voir Dieu face à face dans toute sa gloire éternelle. Cette période de préparation est ce qu'on nomme la gestation des élus ou procédé d'une nouvelle naissance qui a été déterminée avant la fondation du monde pour la communauté mondiale des élus. Nous avons tous été imprégnés de l'Esprit de Vérité pour voir la lumière d'un nouveau jour, d'une nouvelle existence glorieuse et éternelle. Nous sommes réveillés à cette réalisation par le sang de la croix qui purifie notre conscience et nous ouvre la porte à l'éternité, nous préparant pour le voyage de retour à la Cité Céleste qui est notre vraie demeure. Nous y habitions éternellement et nous y habiterons de nouveau éternellement, et nous verrons Dieu face à face car nous sommes Lui et il est nous.

LA NOSTALGIE DE L'ÉTERNITÉ

L'aspiration ou soif de l'éternité est comme une vague à l'âme dans le cœur des élus. L'éloignement de notre pays d'origine, c'est à dire de notre union antérieure de notre réjouissance en l'Esprit des vivants, nous manque énormément en ce corps de chair dans lequel nous faisons notre pèlerinage. La nostalgie de notre préexistence sublime, nous donne la mélancolie du désir d'un retour. Nous gémissons en notre esprit de revoir notre condition idéale. Certes nous en avons un avant-goût, mais nous en désirons la plénitude. Mais la gloire à venir qui nous est réservée, réjouie notre cœur, et nous avançons de plus en plus dans sa réalisation dans le mouvement du temps.

 

Or l'éternité fait explicitement l'objet de nos méditations, tout en vivant dans le temps. Elle pénètre notre façon d'exister, qui met en relief la singularité du présent, dans l'expérience de la temporalité. En d'autres mots, elle contribue à notre formation, et nous prépare pour le voyage de retour, et toutes formations demande du temps. La mesure du mouvement peut variée en chacun de nous, mais tous, en connaissons le bien fondé, dans la rectification de nos actions (1 Corinthiens 4: 17; Hébreux 12: 6-12). Le temps est situé entre l'éternité antérieur et l'éternité ultérieur, et sert d'école d'apprentissage aux élus. La Sainte Présence de Christ en chacun d'eux les instruit dans toute la vérité, les dirige dans leur apprentissage de ses instructions, les forme par la correction, transforme leurs attitudes, les protège de ses ennemis, et les garde dans ses voies. Sans ses interventions en notre vie, nous péririons tous misérablement. En d'autres mots, sans sa Sainte Présence qui nous habite, nous ne serions rien et ne pourrions rien, nous serions comme les réprouvés prétentieux qui vivent dans leurs illusions d'une meilleure vie, n'apprenant jamais et s'enfonçant davantage dans le bourbier de leurs faux raisonnements. Or nous ne vivons pas dans la boue excrémentielle des évangéliques, mais dans l'eau pure de la Parole non-polluée (1 Pierre 2: 1,2).

 

Être véritablement chrétien n'est pas une décision, mais une disposition d'existence en la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Il ne s'agit pas de la vie en rose que plusieurs s'imaginent être, mais de conflits et d'épreuves de tous genres. On n'a pas toujours un grand sourire sur les lèvres, et on ne passe pas tout son temps à chanter des cantiques de joie et de gloire au Seigneur. La vie en ce monde temporel est difficile et parfois intolérable. Les choses ne vont pas toujours de la façon qu'on le voudrait, et nous subissons souvent les désagréments d'imprévus fâchant et frustrants. Il faut être honnête avec soi-même, et admettre que nous sommes souvent impuissants devant certaines situations et conditions qui bafouent notre compréhension. Les maladies et les infirmités peuvent nous causer de nombreux soucis. Nous subissons des injustices qui peuvent nous faire désespérer. Nous voyons les corruptions incessantes d'un monde impie, qui nous poussent à des lamentations. Nous sommes innocents et nous pouvons être trouvés coupables devant l'incompétence d'une administration, qui cherche à cacher ses hypocrisies et ses manques de responsabilités. Nous pouvons même être les victimes de malfaisants et de voyous. Nous pouvons être pris au dépourvu par les forces de la nature, qui font des ravages inestimables sur la face de la terre. Les accidents et les incidents peuvent nous ruiner, physiquement, moralement et spirituellement. Nous ne sommes même pas maîtres de nos cheveux ni de notre respire, et nous agissons parfois comme de vrais imbéciles. Notre mémoire est courte et nous oublions trop facilement les choses du passé qui nous ont causées tant de problèmes et de malheurs.

 

Il est évident que les élus ne sont pas à l'épreuve de situations ou conditions fâcheuses et déplorables, et même intolérables. Néanmoins toutes ces choses, nous demeurons des enfants de l'éternité et la victoire nous est assuré, car Christ en nous a vaincu le monde, et nous nous reposons dans sa victoire. Le temps fera ses ravages, comme il a été désigné depuis avant la fondation du monde, mais nous ne perdrons jamais l'assurance qui nous est donnée d'avoir en Christ. La porte nous est grande ouverte et nous passerons de la dimension du temps à celle de l'éternité. La quantité fera place à la qualité, l'instabilité à la stabilité, la mortalité à l'immortalité, et l'anticipation en la réalisation.

 

Le monde d'à présent est temporel, mais le présent du nouveau monde est éternel, étant constant et sans l'ombre d'aucune variation. Sa lumière nous remplira de la gloire de l'Esprit des vivants. Nous retrouverons nos femmes et nos enfants, nos amis et compagnons de route, de tous ceux qui ont été élus en Christ depuis avant la fondation du monde. Nous serons à table avec tous les saints depuis le début jusqu'à la fin des temps, et nous partagerons le pain de vie et boirons le vin de la vigne d'Emmanuel. Les anges seront nos serviteurs, et notre réjouissance s'épanouira dans toutes les merveilles de l'Esprit des vivants. Nous retrouverons non seulement la gloire de l'union de notre préexistence, mais aussi celle de la richesse inestimable d'une nouvelle existence qui nous sera ajoutée en surcroît. Nous ne serons pas comme des dieux, nous serons Dieu Lui-même dans toute sa gloire. Tel il a été décrété de toute éternité dans le contrat de l'Alliance Éternelle, et l'Esprit des vivants sera glorifié éternellement dans l'union de l'ensemble des élus, et il y aura pour tous une seule Volonté qui est la Vie, une seule Pensée qui est la Lumière, et une seule Parole qui est la Vérité, dans toute l'essence de leur existence. Nous formerons ainsi, dans notre ensemble, le Nouvel Homme, un en tous et tous en un: une seule conscience, un seul désir, un seul respire.

 

Nous ne pourrions en vouloir plus, car nous avons tout en Christ, dans le moment même et éternellement. Il est Lui-même notre désir le plus sublime, et nous l'adorons dans la lumière de sa majesté qui nous habite présentement. Nous sommes assimilés à lui, par la puissance de sa Sainte Présence, pour être un avec lui, et nous le sommes, nous l'étions, et nous le serons dans une gloire indescriptible et éternelle.

 

L'INCARNATION DE L'ÉTERNITÉ DANS LE TEMPS

La naissance miraculeuse du Seigneur Jésus en ce monde, est l'incarnation de l'éternité dans le temps. Ceci est une indication claire et précise de la divinité de Christ, car seul l'Esprit des vivants peut traverser de l'éternité dans la dimension du temps. La caractéristique qualificative de l'éternité est celle d'une existence dans un présent constant, sans commencement et sans fin. Il s'agit donc d'un attribut divin dont l'essence est le renoncement permanent dans une réjouissance éternelle de gloire en gloire. Dans l'éternité le renoncement est une joie sans fin, mais dans le temps, il est un déchirement de l'être, plein de douleurs, car la chair est portée par nature à résister tous changements, à cause de sa faiblesse et de ses limites. Tel est l'état de la créature, mais dans le cas présent il s'agit du Créateur Lui-même qui s'est formé un corps de chair dans le sein d'une vierge. Nous comprenons ainsi les conflits entre les deux natures de Christ, divine et humaine, et ses tentations dans le désert (voir: Les tentations de Jésus). Contrairement à l'homme, sa nature humaine était pure et sans taches, il n'y avait pas le moindre péché en lui. Il était l'Agneau divin désigné pour le sacrifice d'expiation, la brebis blanche dans un troupeau de brebis noires. Mais quoiqu'il était parfait et immortel, il subit néanmoins les faiblesses de la chair: la faim, la soif, la tristesse, la douleur, etc.. Le fait qu'il était immortel nous indique pourquoi il a délaissé Lui-même sa vie, pour la reprendre. Il s'est soumis à une mort atroce dans un renoncement sublime, pour racheter ses élus et leur ouvrir la porte à l'éternité. Sa résurrection d'entre les morts les assura que la voie était ouverte, inaugurant la période de la grâce, dans laquelle sa Sainte Présence vient habiter le cœur de ses élus.

 

L'éternité de l'Esprit des vivants se voit aussi dans la désignation de son nom «JE SUIS», dont une des significations est «Autosuffisant», celui qui suffit à Lui-même, qui est autonome ou indépendant. En d'autres mots, son existence qui incorpore l'ensemble des élus, n'a besoin de rien d'autre. Il est parfaitement complet dans tous les aspects de son essence, et dans l'union des émanations de son renoncement. La majesté de sa magnificence n'a pas de fin. Toute cette gloire se retrouve dans son incarnation. Elle est manifestée dans l'humilité de son renoncement lorsqu'il prit la forme d'un serviteur pour habiter parmi nous, et en nous. Il a pris sur lui toutes nos faiblesses et toutes nos iniquités qu'il a expié sur la croix comme notre Substitut. Toute son existence en ce monde a été celle d'un Sacrificateur et d'un Médiateur en notre faveur. Toutes ses pensées, tous ses désirs, et tous ses agissements sont pour nous. Il est notre Roi, le Roi de gloire. Il a été rejeté de son peuple, traité pire qu'un animal, battu, fouetté, couronné d'épines. On lui a craché au visage, arraché sa barbe, déshonoré et crucifié, et jamais il n'a répliqué. Sur la croix sa peau était en lambeaux, il n'était qu'une masse de sang. Ses dernières paroles avant de rendre l'esprit, était: Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font, puis il lâcha un crie: Tout est accomplis. Mais la mort ne put le retenir, et il ressuscita pour nous ouvrir le chemin. Nous sommes de ses disciples et nous le suivons dans l'éternité.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !