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affectueusement, donc d’adorer, et pour
exprimer et représenter ce sentiment, il se
tourne vers des symboles représentatifs qu’il
élève au rang d’idole. L’homme a en lui ce besoin
inné d’adorer ce qui le dépasse ou
l’impressionne, il est continuellement à la
recherche de sujets ou d’objets d’adoration.
Égaré dans ses pensées, et son cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se
vantant d’être sages, il est devenu fou (Rom.
1:21).
Modernes et cultivés, nous croyons avoir depuis
longtemps dépassé ces superstitions erronées:
grâce à l’objectivité que nous apporte la science.
Nous aimons croire que nous sommes évolués et
libres de toutes ces faussetés qui maintenaient
captifs tant de peuples. Mais, les idoles
changent et le cœur de l’homme reste toujours le
même. Nous nous sommes tournés vers de
nouveaux « Dieux » que nous croyons mieux
adaptés à ce que nous sommes, nous donnant
toute une panoplie d’idoles modernes. Force est
de constater que la nature humaine est telle que
l’homme est capable des crimes les plus
inconcevables s’il consent à se laisser égarer par
l’inclination au mal qui est en lui, ou par
l’influence de ceux qui l’entourent.
Il y a plusieurs formes d’idolâtries selon le
sens à ce mot: