DIEU A-T-IL UNE FORME ?

 

par Jean leDuc

 

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LES DÉFORMATEURS MÉCHANTS ET MALICIEUX

 

UN PASTEUR EMPOISONNEUR

 

CE QUE DIT LA BIBLE

 

INTERDICTION DE L'IDOLÂTRIE

 

LES IDOLES MODERNES

Il y a plusieurs formes d’idolâtries selon le sens à ce mot:

Les trois idoles principales du christianisme contrefait moderne:

 


 

LES DÉFORMATEURS MÉCHANTS ET MALICIEUX

Que Dieu puisse avoir une forme ne peut être considéré sérieusement, du moins pas par ceux qui sont sains d'esprit, mais malheureusement tous ne le sont pas, comme nous allons voir plus loin dans le corps de ce document. Ceux qui détraquent de la réalité jouent avec les mots comme bon leur semble, déformant leurs significations et en inventant de nouvelles, dans le but de se montrer comme des gens intelligents aux yeux des ignorants et des crédules qu'ils veulent séduire. A cause de ces gens méchants et malicieux, nous devons absolument nous baser sur des autorités reconnus sur le sens des mots, afin d'enlever tous prétextes à de tels hypocrites et malfaisants, et leur fermer la bouche en les exposant pour ce qu'ils sont. Il nous importe donc premièrement de savoir précisément les significations réelles du mot «forme» et du verbe «former». D'après le CNRTL ou Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales, le mot «forme» signifie:

Forme: «Ensemble de traits caractéristiques qui permettent à une réalité concrète ou abstraite d'être reconnue. Qualité d'un objet, résultant de son organisation interne, de sa structure, concrétisée par les lignes et les surfaces qui le délimitent, susceptible d'être appréhendée par la vue et le toucher, et permettant de le distinguer des autres objets indépendamment de sa nature et de sa couleur... Contours, ligne générale du corps... Condition physique ou intellectuelle... Aspect sous lequel se présente un mot ou un énoncé... linguistique (morphème ou construction) identifiée par ses traits formels... Manière d'exprimer quelque chose, formulation, tournure... Apparence, aspect, traits caractéristiques de quelque chose... Ensemble des attributs spirituels de l'être humain... Nature du rapport qui existe entre les termes d'un raisonnement, d'une proposition, indépendamment de la matière ou du contenu des termes du raisonnement, de la proposition... Manières propres au comportement d'une personne, etc...

D'entre les nombreux Synonymes et Antonymes que le CNRTL donne à ce terme, nous présentons seulement les plus importants:

Synonymes: air, allure, anatomie, apparence, apparition, architecture, aspect, beauté, cérémonial, chair, condition, conduite, configuration, conformation, constitution, contour, convenance, dehors, dessin, disposition, extérieur, façon, figure, fonction, formalisme, formalité, format, formule, image, ligne, locution, manière, marche, matrice, modalité, mode, modèle, modelé, moule, ombre, organisation, patron, phase, plastique, pointure, régime, règle, relief, schème, semblance, silhouette, sorte, statut, structure, style, tournure, tracé, traits, travail.

Antonymes: accident, âme, contenu, couleur, esprit, essence, fond, intérieur, matière, objet, réalité, substance, sujet.

 

Sur le verbe de ce même mot ou «former», le CNRTL nous donne les significations suivantes, significations extrêmement importantes dans le cadre de notre étude:

Former: Créer, faire exister en donnant une forme particulière... Produire, faire... Recevoir son existence et sa forme, être formé (être créé)... Prendre naissance... Le fonder, le créer... Instituer, établir en donnant une organisation à; organiser, constituer... Se faire une idée, une opinion par soi-même et pour soi-même... Apparaître, se créer... Donner une forme, façonner... Donner naissance à un type d'être... Fabriquer, donner à quelque chose une certaine forme... Faire acquérir à quelqu'un un niveau intellectuel, culturel, etc. en développant certaines connaissances, habitudes, manières, qualités; éduquer, façonner, etc...

D'entre les nombreux Synonymes et Antonymes que le CNRTL donne à ce terme, nous présentons seulement les plus importants:

Synonymes: aménager, arranger, articuler, assembler, bâtir, causer, commencer, composer, concevoir, configurer, conformer, constituer, construire, contracter, créer, dessiner, déterminer, développer, dresser, éclairer, écrire, éduquer, élaborer, élever, énoncer, enseigner, entraîner, établir, être, exercer, exposer, exprimer, fabriquer, façonner, faire, fonder, forger, formuler, gouverner, habituer, imaginer, initier, instituer, instruire, modeler, mouler, organiser, préparer, présenter, procréer, produire, recomposer, représenter, réunir, rompre, sculpter, se transformer, soigner, styler, tracer.

Antonymes: débander, déformer, démolir, détruire, supprimer.

 

En sommaire, avoir une forme signifie dans le sens primaire du mot «être formé», ce qui veut dire que tout ce qui a une forme à un début, et cela signifie «être créé, naître, être engendré, être enfanté», et ces désignations sont certaines et irréfutables, elles représentent fidèlement et officiellement les significations du mot à tous les niveaux et dans tous les dictionnaires et lexiques grammaticaux. Pour avoir une forme il faut premièrement avoir été formé, et les implications de cela sont énormes. Or il est intéressant aussi de voir que d'après le CNRTL l'expression «être formé» correspond directement à «être né», qui signifie aussi: «apparu, avenu, créé, descendu, éclos, enfanté, engendré, formé, incarné, issu, natif, originaire, sorti, venu», tous des termes connexes ou synonymes d'un même mot, et tous indiquent «un commencement, un début». Surement nous n'avons pas besoin de vous faire un dessin, le français utilisé ici est assez clair et précis qu'un enfant même peut comprendre toutes les implications du sujet. Considérant tous les faits que nous venons de voir, il est impensable et complètement illogique de dire que Dieu a une forme quelconque, car cela voudrait dire que Dieu a un début et qu'il aurait été créé. Dans cette optique Dieu ne serait donc pas Dieu, puisque Dieu n'a ni commencement ni fin, il serait simplement le fruit d'une imagination maladive et d'une conscience déréglée qui a perdue contact avec la réalité. En fait, s'il y aurait un début quelconque dans l'éternité, il n'y aurait plus d'éternité car le terme même signifie sans commencement et sans fin. Une telle notion paradoxale et aberrante contredit tous les faits de la grammaire, de la morphologie, de la linguistique, de l'étymologie, et est désastreuse pour la foi chrétienne et biblique. Celui qui dirait que Dieu a une forme dans l'éternité serait le plus grand des hérétiques, il serait le diable même en personne, ou un fou braque qui s'est évadé de l'asile des aliénés mentaux. N'en soyez pas surpris, de tels insensés qui se disent chrétiens existent réellement, certains vont même sans honte s'appeler pasteur, apôtre, et prophète. Nous mentionnons ces choses car plusieurs déformateurs et imposteurs qui se disent chrétiens cherchent à donner différentes significations aux mots «créé» comme s'il ne signifierait pas «naître, enfanter, engendrer», lorsque tous ces termes signifient une seule et même chose dans tous les dictionnaires. Il faut clairement avoir perdu la raison pour dire autrement.

 

Dans ces milieux d'extravagances, un certain gourou, pédant et prétentieux, un nommé Christian Becquet, qui se dit pasteur, apôtre, et prophète de la secte Messianique Évangélique du Cameroun, déclare non seulement que «Dieu a une forme corporelle d'une substance inconnue», mais aussi que le mot «expression» dont la désignation est selon le CNRTL: «action d'exprimer ou de s'exprimer − action de rendre manifeste par toutes les possibilités du langage, plus particulièrement par celles du langage parlé et écrit, ce que l'on est, pense ou ressent», ne signifie pas «parole». Pour ce réprouvé «la Parole» est une forme indescriptible qui a été engendré de la forme de Dieu comme Fils de Dieu dans l'éternité». Comme si cela ne serait pas assez pour le condamner à l'enfer éternel pour falsification de la Parole de Dieu et pour idolâtrie d'un dieu qu'il a créé à son image, il déclare que «engendrer» ne signifie aucunement la même chose que «créer» pour justifier ses aberrations doctrinales. Cette doctrine absurde et loufoque d'un détraqué mental enseigne clairement que Dieu est un être créé, et que lui-même a créé un fils dans l'éternité avant même qu'il naisse dans la chair, ce qui veut dire selon ce genre d'imbécile que Jésus serait né deux fois. Or voici les synonymes que le CNRTL donne du mot «parole» et vous remarquerez qu'aucun ne donne l'impression d'avoir une forme et que le terme «expression» s'y trouve très bien dans la liste: «accent, aphorisme, apophtegme, articulation, assurance, circonlocution, compliment, débit, déclaration, devise, diction, dicton, dire, discours, dit, élocution, éloquence, engagement, expression, faculté, foi, grossièreté, injure, langage, langage parlé, langue, logos, mot, observation, outrage, palabre, parabole, parler, pensée, phonation, phrase, pique, promesse, prononciation, propos, proverbe, réflexion, sentence, serment, son, terme, ton, verbe, vérité, vocable, voix». Que la parole est une expression est indéniable, en fait le CNRTL donne la signification du mot «parole» comme étant: «Faculté d'exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage articulé... Usage de cette faculté, expression verbale de la pensée... Élément du langage parlé; mot ou suite de mots servant à exprimer la pensée (manifester les raisonnements)... Expression de la pensée, de la volonté de Dieu, telle qu'elle est révélée par l'Écriture Sainte (la Parole écrite) et par la Tradition (la Parole non écrite); p.ext. Révélation (la Parole révélée)... Ministère consistant à annoncer le salut en Jésus-Christ, ou à développer l'enseignement concernant cette première annonce (d'apr. Foi t.1 1968)». De telles désignations officielles, indéniables, et irréfutables du mot «parole», indique clairement que l'énergumène que nous avons mentionné, le gourou messianique évangélique, Christian Becquet, est un faux ministre de Jésus-Christ et un disciple de Satan sous couverture chrétienne.

 

UN PASTEUR EMPOISONNEUR

Nous avons vu dans plusieurs articles et en avons fais nous-mêmes l’expérience dans nos recherches et sur les espaces internet dédiés au partage et à la fraternité sectaire qui s'y trouve par milliers, que souvent «le supposé chrétien de base» ou «chrétien nominatif» se comportait envers les autres exactement comme ce qu’il déplore et qui lui fait du mal. En fait c'est la coutume chez les sectes évangéliques d'agir de la sorte et de s'en prendre avec virulence envers ceux de l'extérieure de leurs sectes qui pensent autrement qu'eux, se croyant justifiés pour leurs médisances et s'imaginant être à l'épreuve des répercussions pour avoir agi malicieusement et avoir manqué de respect envers la liberté d'expression d'un autre. Nous parlons souvent de critiques, de rejet, d’autoritarisme, d’abus spirituel, de fausses doctrines et autres manipulations qui font le malaise dans les rangs du christianisme contrefait moderne et ne sont, nous le savons, que la partie visible de l’iceberg, à savoir «le système religieux» sous une forme chrétienne quelconque qui s'imagine détenir la vérité.

 

Nous nous sommes demandé pourquoi la plupart des supposés chrétiens ont des réactions si bizarres lorsque prit en flagrant délit d'une fausse doctrine, alors qu’ils devraient être ouverts à la correction, dociles et pleins d’amour pour leurs concitoyens qu’ils fassent partie de leur boutique ou non. Évidemment que ce n'est pas le cas, au lieu d'être ouverts ils se renferment d'avantage dans leurs fausses doctrines, au lieu d'être dociles ils sont agressifs, et leur prétendu amour se tourne rapidement en haine. Mais on ne peut plaire à tout le monde, surtout pas à des faux chrétiens qui comprennent toujours à l'envers plutôt que de s'informer correctement avant de parler ou d'écrire. On veux bien pardonner certaines réactions superficielles, mais nous n'avons aucune tolérance lorsqu'elles se répètent constamment et surtout malicieusement. Néanmoins nous attendons avant de réagir car c'est ce que demande la sagesse. La nuit portera t'elle conseil au menteur ? Dans certains cas oui, dans la majorité des cas non. Un menteur comme l'énergumène Christian Becquet, prit dans le piège de ses fabulations et de ses exagérations, méditera toute la nuit sa vengeance. Pourquoi ? Tout simplement à cause qu'il n'a pas l'Esprit de Christ et qu'il est frustré pour s'être fait exposer comme un faux chrétiens et un faux pasteur, car il craint de perdre la face devant ceux qu'il empoisonne avec ses mensonges. Heureusement que l'influence de ses fausses doctrines messianiques sont contenues dans les frontières du Cameroun, malgré ses piètres tentatives infructueuses de répandre son poison doctrinale en Europe et au Québec par voie de l'Internet. Mais cet hérétique s'est aperçu rapidement que les gens de l'extérieure ne sont pas aussi maniables comme il le désirait, et que ses techniques de manipulations sont plus efficaces en son pays où la population est en sérieux manque d'éducation et plus affectée par la superstition. Pour ce réprouvé les illusions de ses délires sont la vérité même que tous doivent observés d'après ses interprétations particulières de la Bible, car lui seul détient la vérité, et tous doivent plier le genoux devant sa majesté satanique. Depuis qu'il s'est fait épinglé comme un gourou sectaire, un faux pasteur, et un falsificateur de la Parole de Dieu qu'il déforme à sa guise, il respire que de la haine, de l'intimidation, et des exagérations malicieuses envers ceux qui n'ont pas eu peur de l'exposer et qui persistent encore à dévoiler ses manigances et ses fausses doctrines. Nous ne craignons point ses menaces, ses allégations, ses commentaires scandaleux, et le venin infernal de ses rumeurs insensées avec lesquelles il cherche à empoisonner les gens. Nous ne reculerons jamais devant ses attaques diaboliques, et à cause de cela il en rage et invente toutes sortes de sottises toujours plus absurde l'une que l'autre dans ses balivernes puériles.

 

Nous avons assister à bien des réactions quand deux supposés chrétiens évangéliques parlent et sont d’un avis opposé sur n’importe quel sujet. Par exemple, ils ne chercherons pas dans la Bible une réponse, mais s'accuseront mutuellement en disant «tu te trompes». Un va dire «tu critiques» ou «tu juges» s’il dit la vérité. On lui dira ensuite «scélérat» s’il insiste. On lui trouvera quelques défauts qui n’ont rien à voir avec la conversation, les accusations ne vont pas tarder à tomber et la colère aura déjà fait son apparition et fera place à la diffamation. Si les insultes n’y font rien, on terminera en disant «c’est comme cela ! Tu acceptes ou tu te casses» et cela se passe toujours ainsi. Le contradicteur qui dérange leur paix illusoire devra donc aller enquiquiner ailleurs, et se retrouvera coupable de ne pas avoir adopté la pensée unique du lieu autrement dit du système. Les gens quittent «les systèmes» parce qu’ils n’enseignent pas la vérité (en pratique du moins), et parce qu’ils sont administrés par des gens qui font ce que nous venons de dire et bien sûr n’acceptent pas que l’on leur fasse remarquer. Ces gens sont indignes de ce qu’ils prêchent et ils n’ont manifestement pas compris ce qu’ils racontent puisque ils font exactement le contraire en pratiquant l’abus spirituel. Ce sont donc des faux bergers, et cette espèce pullule dans le christianisme contrefait moderne. Nous n'allons pas les dénoncer une énième fois, mais juste faire remarquer que c’est le système dont ils sont imprégnés qui veut cela et que ceux qui prétendent être sortis de ce système ne sont sortis de rien du tout et l’emmènent partout avec eux. Il est beau dire «je suis sortis de la secte», lorsque la secte n'est pas sortie d'eux, et qu'ils apportent ses bagages doctrinaux qu'ils modifient légèrement à leur convenance pour les adapter dans leurs parcours d'une vie spirituelle obscure dont la condition est souvent pire que la première. Même et surtout sur les blogs internet où ils prétendent nous enseigner la marche à suivre pour nous libérer de la misère spirituelle dans laquelle ils sont eux-mêmes enfermés, on les voit s'entre-déchirer dans des conflits interminables. Ce sont en fait dans les Forums et Blogs Internet supposément chrétiens que se pratique le sport populaire du «Commérage Évangélique».

 

Pour faire le point, un dirigeant d'un de ces blogs de partages libres supposément chrétien, est fortement perturbé par un commentaire ahurissant déposé par une personne insensée, antipathique, malicieuse et malfaisante qui se dit pasteur. Hey oui il s'agit bien ici de notre énergumène, le gourou Christian Becquet de la secte Messianique Évangélique du Cameroun qui se promène de blog en blog et de forum en forum pour semer la discorde et imposer ses insanités doctrinales. Le dirigeant de ce blog déclare: «Ce matin, suite à un billet de ce blog j’ai eu un commentaire effarant. Je le cite… «La guerre des dénominations ou pas fait rage ! [commérage colportage mensonges] Mais qu’elle esprit vous anime tous, pour publier tous ces articles cela pour dénoncer uniquement vos frères ? Est-ce la notre rôle en tant que serviteur de Dieu ? l’Orgueil, le mépris, de la jalousie des calomnies…. Voulez vous devenir anathème ? car vous ne semblez pas aimer le Seigneur, voila tout car vous parler selon la chair et vous régler vos problèmes par sites interposés donc vous n’aimez pas vos frères ! Ici ou ailleurs, peu m’importe de savoir qui a tord ou a raison ! Vous discréditer le véritable évangile, la vérité est calomnié à cause de vous ! Vous vous défendez vous même laissez donc agir Dieu! Si vous êtes dans votre bon droit, laissez donc Dieu juger lui même ! - Pasteur Christian Becquet». Il (Becquet) parle de guerre, de rage, de commérage, colportage, mensonges, d’esprit qui nous anime, orgueil, mépris, jalousie, calomnie et de ne pas aimer ses frères. Je lui ai demandé en réponse s’il avait bien lu mes textes et si il avait prié voire jeûné avant de proférer de telles accusations. Il semblerait que non. Voilà un «pasteur» qui débarque et vous rentre dans le lard sans crier gare pour dire son désaccord avec ce que vous venez d’écrire plutôt que de vous expliquer avec douceur et justice ce en quoi votre article ne serait pas vrai ni opportun. Ceci est l’exemple parfait de l’externalisation d’un procédé autoritaire et abusif qui fait fuir les frères des « églises » dirigées par un système qui ne me semble pas être celui de Dieu. Ce système tue les gens et nous venons de voir comment. Cela veut dire que tous (j’ai bien dis tous) les « frères » qui emmargent à ce système sont dangereux pour la foi et l’éternité des (vrais) frères et c’est celui qu’utilisent les Kapos pour retenir les brebis dans « le système » quand elles veulent s’en évader. Ce n’est que quand le chrétien de base (et non seulement les pasteurs, prédicateurs ou autres responsables d’églises ou non) aura compris qu’il faut qu’il se défasse de ces manières de faire qu’il pourra évoluer dans la verte prairie dont parlait Ove Falg. Soyez très vigilent mes frères. Si vous en pincez un à agir de la sorte, dites-vous bien que vous avez assez d’éléments pour suspecter chez lui un personnage qui prêche n’importe quoi mais pas l’évangile, ni l’Église de Jésus-Christ. Si cela était, il ne pratiquerait pas comme cela et vous avez à faire à un pilier du système. Qu’il s’en rende compte ou pas. Les fruits de l’Esprit, c’est… «C’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Galates 5.22. Pas le contraire. Et si ton interlocuteur est comme celui que nous avons décrit plus haut (à savoir Christian Becquet), éloigne-toi tout de suite. Il n’a pas la vie de l’Esprit et ne pourra te faire que du mal. Soit sage mon frère, soit sage. Attention à Jézabel !»

 

Nous vous rappelons que le pasteur empoisonneur, Christian Becquet, est celui qui a inventé la doctrine abominable que «Dieu a une forme corporelle dans l'éternité» et que donc il a été créé, et que «Jésus est né deux fois». Le gourou messianique évangélique ne mentionne pas quelle est la forme précise de Dieu, se pourrait-il que dans les délires névralgiques de son esprit détraqué que Dieu a prit la forme d'un babouin messianique pentecôtiste ? Si de tels enseignements ne vous font pas frémir dans le plus profond de vous même, vous devez vous questionner sérieusement pour voir si vous êtes réellement dans la foi. Vous comprenez alors pourquoi il est extrêmement important et nécessaire que de tels gens soient exposés et condamnés publiquement afin de protéger ceux qui sont encore innocent contre un tel poison mortel. Voici en gros l'enseignement de cet empoisonneur sordide, faux ministre de Jésus-Christ, que nous retrouvons dans un débat conflictuel entre lui et l'administrateur d'un forum pentecôtiste. Nous vous prions de vous rappelez ce que le CNRTL ou Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales a dit au début de notre document:

 

L'Administrateur: Nul part il est écrit que Jésus a été fils avant de venir sur la terre, c'est vous qui comprenez à l'envers de ce que la Parole de Dieu dit que l'expression de sa volonté qui est incréé a été faite chair. C'est le mot forme que tu n'arrives pas à comprendre. J'utilise, la Parole de Dieu mais vous, vous jouer avec les mots, vous ajoutez et présumez ce que la Parole de Dieu devrait dire. Vous changer la Parole de Dieu, alors quand allez-vous soumettre une autre Bible.

 

L'Empoisonneur: TU déraisonnes complètement, tu sais fort bien que le sens du mot engendré prend un tout autre sens pour le Fils. Il faut différencier entre Le Fils en forme de Dieu et le Fils en forme humaine (début de la fausse doctrine)... la Parole dans le Père alors a été enfanté avant la fondation du monde... Ce n'est donc pas un moyen ni une sagesse qui a été engendré mais bel et bien le Père qui a engendré un FILS et cet engendrement n'est pas un acte de création car ce qui est sortie du Père est d'une essence et substance éternelle changeant de forme et changeant encore de forme par l'incarnation (Dieu ne change pas de forme car il n'a aucune forme, il est un Esprit incorporel) ! Pourquoi avoir enfanté son verbe (expression catholique) ? Pour que le déchirement soit plus intense depuis le Jardin de Gethémané jusqu'à la croix (spéculation dangereuse et hors contexte), il fallait préalablement que ce Fils ne soit pas un fils de 33 ans (attaque subtile au sacrifice de la croix), mais un Fils qui est sorti du Père et qui fut aimé et chérie de son Père dans l'éternité (déformation totale et complètement absurde de la vérité) ! Il a été fait sagesse et il devint encore sagesse après son incarnation, car le Christ, le Fils a été introduit dans le monde deux fois déjà (doctrine dangereuse et antichrétienne) ! Dans le Proverbe 8:22 celui qui est sorti du Père était éternel car ce qui est, et né du Père est éternel c'est en cela que le Fils est unique il est incréé (cela n'est aucunement dit dans ces passages, l'empoisonneur ajoute à la Parole de Dieu, il la falsifie pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas.)... Le Fils existait en forme de Dieu (preuve de sa déviation doctrinale), la forme que le Père lui a donné une fois sorti de lui; et comme le fils est de la substance du Père [hypostase] et comme cette substance est éternelle et comme le Fils est de cette substance, le Fils est incréé (hypothèse complètement illogique et anti-biblique d'un détraqué mental) ! il était en forme de Dieu [Philippiens 2:5] donc le Père qui l'a enfanté lui a donné une forme égal à lui (spéculation métaphysique purement païenne et sans aucun sens) ! Puis le Père enverra son Fils dans le monde et lui formera un corps humain ! Le Père et la Parole sont Dieu et forment ce Dieu car il ni a qu'un seul Dieu (divagation d'un détraqué mental qui déraille dans ses délires psychotiques) !... Pour former Dieu il faut croire au Père et au Fils distinct. Le Père dans le Fils est notre DIEU tout Puissant (donc hors du Fils il ne serait pas Dieu du tout d'après cet imposteur), la seule foi ou le père s'est retiré du Fils c'est à la croix (ce qui est complètement faux et anti-scripturaire, une telle chose n'est même pas mentionnée dans la Bible). Dieu = Père et Fils donc le Tout Puissant = Dieu Père et Fils en Esprit (remarqué que le Saint-Esprit n'est jamais mentionné comme faisant partie de la divinité dans les théories insensées de cet énergumène. En fait, pour cet empoisonneur, le Saint-Esprit n'est qu'une force impersonnelle née de l'union entre le Père et le Fils, doctrine infernale qui n'a jamais été enseignée auparavant au cours de l'histoire.) J'ai bien précisé que le Père et le Fils sont en forme de Dieu ! Il ni a pas une forme mais deux formes (voila la preuve du poison de sa doctrine extrêmement dangereuse qui fait de Dieu un être créé; plus tard il va ajouté le Saint-Esprit comme une troisième forme) donc deux êtres célestes et divin mais un seul Dieu (donc pour ce psychopathe 1+1=1 dans ses calculs irrationnels de malade mental.) Ce Dieu est donc le Père et le Fils et cela est bibliquement enseigné (affirmation gratuite et sans aucun fondement, car la Bible n'enseigne aucunement une telle folie dérisoire.) ! Jésus n'est pas l'expression de Dieu (bref, l'empoisonneur dit que Jésus n'est pas la Parole de Dieu car nous savons que les mots (parole et expression signifie une seule et même chose) Tu t'est laissé influencer par Jean Leduc, qui dit aussi que satan est l’expression de notre pensée (et il en donne la preuve, n'est-ce pas, mais il omet toujours le fait que nous affirmons que la nature humaine de Christ était parfaite et sans péché, car cela lui convient très bien dans ses tentatives de diffamations.) ! Jésus était selon lui tenté par le diable qui n'est que l’expression de notre contrariété (pauvre imbécile qui ne peut voir la lumière de la vérité à cause de la lumière de son orgueil démesuré, il ne comprendra jamais que la nature humaine est complètement corrompue et que l'esprit de la chair est l'adversaire de l'Esprit de Dieu.) ! La Parole c'est une partie de Dieu (voila encore l'évidence de son dérèglement de conscience, car pour cet empoisonneur la Parole n'est qu'une partie de Dieu lorsque la Bible dit clairement que Dieu est pleinement la Parole et que Christ est la plénitude de la divinité), une faculté que nous ne comprenons pas mais que nous devons accepter comme telle (donc pour cet énergumène la Parole de Dieu n'est pas l'expression de Dieu mais seulement une simple faculté que personne ne peut comprendre, sauf lui, bien sur, car il détient toute la connaissance de la folie et peux expliquer tous les mystères.)...

 

L'Administrateur: Il ne faut pas ajouter, retrancher et présumer ce que la Parole de Dieu devrait dire, c'est très dangereux. Les enseignements que vous supportez ici ne sont pas d’origine Biblique mais païenne.

 

L'Empoisonneur: Je ne suis pas de ceux qui mangent dans la marmite des brahmanistes ni de Jean Leduc et autres faux docteurs en disant qu'ils disent des vérité et des erreurs ! Non, tous leurs enseignements n'est que mensonge (donc l'empoisonneur est le seul à détenir la vérité dans le monde entier, tel est la définition d'un gourou sectaire.) ! ...Si pour vous je suis un faux pasteur qui pratiquent des choses mystiques, c'est votre droit de le croire et de penser ce que vous voulez, je ne vous démentirai pas encore sur ces choses... (l'empoisonneur admet lui-même être un faux pasteur qui trempe dans le mysticisme, s'il ne le démentie pas c'est qu'il l'approuve.)... Je suis de ceux qui approuvent un rapprochement avec la religion catholique par l'œcuménisme (nous voila donc au cœur du problème, l'imposteur admet être un agent du Vatican, un papiste qui travaille sous couverture chrétienne pour amené toutes les dénominations aux pieds de l'antichrist qui siège à Rome.).

 

L'Administrateur: La Trinité n'est pas combattu que par Leduc mais par au moins 14 millions de chrétiens d'orient qui ne croient pas en la trinité: les monophysites et les nestoriens, sans parler des Pentecôtistes unis qui sont bruyamment anti-trinitaires, des Réformés de transylvanie, des Remonstrants des Pays-Bas et d'une bonne partie de la minorité libérale, l'Église Unitarienne de Grande Bretagne, les libéraux de l'Église unie du Canada et je suis certains que je pourrais en trouver d'autres en faisant un minimum de recherche. Tous ces chrétiens sont des monothéistes... Mais est-ce que tu te rends compte que tu es seul ? Tu ne crois ni l'un ni en l'autre doctrine... Franchement pour un pasteur et théologien je trouves cela abominable de voir comment tu contredis la Parole de Dieu. Dieu a pourtant dit qu'il n'y a pas eu ni qu'il y aura d'autre Dieu que lui que ce soit des idoles ou un autre Dieu alors dire qu'il avait avec lui dans le ciel un fils est anti-biblique. Ceci est un enseignement de secte avec une nouvelle doctrine. C'est ce qui arrive à force de présumer ce qu'un texte dit, tu changes la parole écrite de Dieu. Tu ajoutes et fait dire au texte ce qu'il ne dit pas.

 

L'administrateur reconnait que l'empoisonneur ajoute et retranche à la Parole de Dieu, que ses enseignements ne sont pas bibliques mais d'origine païenne, et que sa doctrine est sectaire. Ces preuves sont assez par elles-mêmes pour condamner le gourou Christian Becquet comme faux chrétien, faux pasteur, faux théologien, et falsificateur de la Parole de Dieu. Mais l'administrateur est encore trop généreux dans sa réponse à l'empoisonneur Becquet, ce qu'il ne devrait pas faire car il se laisse vulnérable à d'autres attaques et s'oppose à l'enseignement des Saintes-Écritures sur ce sujet. Il devrait plutôt le reprendre fortement et le bannir de son Forum, tout comme la Parole de Dieu dit de faire dans de tels cas: «Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n'a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous, et n'apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres.» (1 Jean 1:9-11). Nous donnons ici une petite correction, nous venons d'apprendre que l'administrateur du Forum Pentecôtiste que nous avons cité, a banni pour de bon l'empoisonneur Christian Becquet de son Forum, et nous rendons gloire à Dieu pour ceci. L'administrateur a finalement réaliser que Christian Becquet est un serpent venimeux et il ne veut plus rien affaire avec lui. Voici son dernier message au pasteur empoisonneur: «Je sais Christian que tu continus cette conversation sur ton site parce que j'ai reçu un lien alors j'ai été voir tu as fait un copier/coller de ce que j'ai mis ici, mais je n'ai pas même pris la peine de lire. Tout ce que tu veux c'est la confrontation, mais je ne veux plus avoir affaire à toi. Tu te penses supérieur parce que tu te dis théologiens, mais vois-tu il y a des théologiens dans chaque religion, musulmans, catholiques, mormons, et les théologiens de chaque dénomination qui ne sont même pas d'accord entre eux. Ce que nous devons faire est comme les premiers chrétiens qui n'étaient pas des théologiens, mais des gens qui examinaient les Écritures avec l'Esprit de Dieu. J'ai remarqué chez toi que tu changes la Parole de Dieu en présumant autre chose. Tu ajoutes des choses qui ne sont pas dans la Parole de Dieu et à force de réarranger les passages pour satisfaire ta doctrine tu as réussi à croire que tu pouvais divorcer et te remarier, mais la Parole de Dieu n'enseigne pas cela. Mais bien sûr celui qui a déjà divorcé et qui s'est remarié doit pour éviter de se sentir en état de péché jouer avec la Parole de Dieu pour se donner une bonne conscience. Je ne commencerai pas à me répéter ici, mais depuis ce temps tu as continué de cette même façon. Tu dis que le fils de Dieu a été engendré deux fois, la Parole de Dieu ne dit pas cela. Tu dis que le Fils était la Parole, la Parole de Dieu nous dit que la Parole est devenue le Fils de Dieu. Luc 1:30-35. Tu humanises Dieu en disant que la parole de Dieu est des cordes vocales, mais je te rappelle que Dieu est incréé. En réalité c'est l'expression de la pensée de Dieu qui a été faite chair, il n'y a pas plusieurs Dieux. Tu traites les autres de secte, mais toi-même tu es devenu une secte avec de tels enseignements. J'ai remarqué aussi que tu as même mis des messages sur internet pour te venger de ce que Jean Leduc a dit sur toi mais pourquoi est-ce que tu fais des guerres partout comme ça. Est-ce que tu agis par amour selon la Parole de Dieu ?...». L'administrateur, Michel Lebrun, a bien fait d'agir ainsi, et nous encourageons tous les autres administrateurs de Forums et de Blogs de faire de même avec le pasteur empoisonneur, Christian Becquet.

 

CE QUE DIT LA BIBLE

Le mot «forme» engendre généralement des idées d'aspects définies d'un ensemble ou d'une structure quelconque dans l'esprit des gens. Mais ce n'est pas cela que la Bible nous dit par rapport à Dieu. Les Saintes-Écritures nous rapportent que Dieu est un Esprit incorporel, invisible et éternel, et donc sans forme. Le Seigneur Jésus nous dit lui-même, et nous ne pouvons avoir de paroles plus justes: «Dieu est Esprit... (Jean 4:24); «un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai. (Luc 24:39). Même que dans Jean 3:8 le Seigneur Jésus compare l'Esprit à un vent, et nous savons tous qu'un vent n'a aucune forme. Comment de tels faits se rapportent-ils à ce que nous dit l'apôtre Paul dans ses épîtres ?

 

Dans sa lettre aux chrétiens de Philippes, l’apôtre Paul nous donne une formidable description de la caractéristique divine transcendante de l'humilité qui nous dit plus sur la vrai signification du mot «forme» au sens biblique, que beaucoup d’autres versets qui y sont plus couramment associés. L'humilité est, selon le le CNRTL: «La disposition à s'abaisser volontairement (à faire telle ou telle chose) en réprimant tout mouvement d'orgueil par sentiment de sa propre faiblesse». Ce mot a pour synonymes et antonymes les désignations suivantes:

Synonymes: abaissement, abnégation, anéantissement, asservissement, bassesse, componction, déférence, douceur, effacement, honte, humiliation, modestie, obscurité, obséquiosité, ombre, petitesse, platitude, réserve, respect, servilité, simplicité, soumission, timidité.

Antonymes: agressivité, ambition, amour-propre, approbativité, arrogance, audace, éclat, fatuité, fierté, forfanterie, gloriole, hauteur, morgue, orgueil, outrecuidance, présomption, prétention, suffisance, superbe, vanité.

 

En parlant d’humilité, l'apôtre Paul encourage les croyants ainsi: «Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à saisir d'être égal à Dieu; Mais il s'est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes; Et, revêtu de la figure d'homme, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.» (Phil. 2:5-8; Bible Ostervald 2008). Le texte est clair ici pour qui a des yeux pour voir et une intelligence pour comprendre, l'enseignement de l'apôtre Paul dans ces passages se rapporte strictement à l'incarnation de Dieu dans une forme charnelle et corporelle. En d'autres mots, il s'agit d'une transformation d'un état d'être à un autre, ou plus précisément de «l'abaissement de la nature divine au niveau de la nature humaine, chacune gardant ses propres distinctions en une seule forme corporelle», Dieu même, le Père Éternel dans un corps de chair, se révélant à son peuple comme le Fils unique et le Messie longtemps attendu pour le rachat de ses élus. Le mot «forme» dans ce passage ne signifie pas une forme concrète désignée par les lignes et les surfaces qui la délimitent et qui est susceptible d'être appréhendée par la vue et le toucher. Dans le Grec le mot «forme» est «morphe», terme généralement utilisé pour désigner «l'apparence» mais qui dans le contexte présent de l'épître aux Philippiens qui en détermine le sens, signifie proprement «transformation» ou procédure de changement d'un état d'être à un autre, processus qui dénote un changement d'existence: «Et sans contradiction, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des messagers, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et exalté dans la gloire.» (1 Tim. 3:16). Or du mot Grec «morphe», nous avons son équivalent en français de «métamorphose» qui, selon le CNRTL signifie: «Changement de forme, de nature ou de structure si importante que l'être ou la chose qui en est l'objet n'est plus reconnaissable», et dont les synonymes sont: «altération, avatar, changement, conversion, évolution, incarnation, modification, mue, mutation, novation, rénovation, revirement, transfiguration, transformation, transmigration, transmutation.». Ceci nous amène à une différente traduction de Philippiens 2:5-8 qui reflète plus précisément le sens du Grec original: «Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant la transformation unique du Dieu éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à Dieu; mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur (la transformation en serviteur), devenant semblable à tous genres d'hommes; et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.» (Bible de Machaira). Il est clair que l'apôtre Paul n'enseigne pas que Dieu avait littéralement une forme, ni que Jésus avait reçu une forme de Dieu avant sa naissance en ce monde, comme l'enseigne le pasteur empoisonneur Christian Becquet.

 

Avant de faire référence à l’incarnation de Christ comme être humain sur la terre, l'apôtre Paul rappelle que Jésus existait éternellement comme Dieu, et non comme homme. En d'autres mots il n'y a pas de distinction entre Dieu et Jésus car ils sont le seul et le même. JÉSUS EST LE NOM DE DIEU, Jésus est la révélation du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Il y a toutefois une nuance entre son existence divine dans l'éternité et son existence humaine dans le temps lorsqu'il se manifesta corporellement dans un corps de chair. Jésus était unique, il avait deux natures en lui, la nature divine qui est le Père, et la nature humaine qui est le Fils. Ses deux natures avaient chacune son identité propre, communicant l'une à l'autre leurs caractéristiques particuliers dans un but commun, pour finalement être glorifiées et exaltées ensembles dans une nouvelle existence, celle du Nouvel Homme, début d'une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Le terme «incarnation» vient du mot grec keno (duquel vient notre terme théologique kenose), qui fait référence au «dépouillement de soi» dont l'essence est un renoncement éternel ou «Agapao» en Grec traduit à tort par le mot «amour». Il décrit quelqu’un d’une position prestigieuse qui s’abaisse volontairement en mettant de côté son rang élevé et en ne devenant presque rien par rapport à sa dignité antérieure. Comparez cela au président des États-Unis ou à un autre chef d’État d’un pays riche qui abandonnerait son autorité, son rang, sa puissance et ses gardes du corps, qui déménagerait dans un pays pauvre du tiers monde et qui vivrait comme un vagabond inconnu sans domicile fixe. En choisissant de subsister dans une quasi-famine et en étant exposé aux périls de bandes de voleurs et de meurtriers errants, il se «dépouillerait de lui-même», il aurait renoncer à tout pour restaurer un peuple en ses faveurs afin de leur donner gratuitement et sans aucune condition tout ce qui est nécessaire à leur bien-être.

 

C’est un exemple courant d’une transformation de dépouillement de soi, mais ce serait bien loin d’être ce dont Paul parlait. Quand il écrit que Jésus existait «en forme de Dieu», il utilise le mot Grec «morphe» d'où nous avons le mot «métamorphose», qui signifie que notre apparence correspond parfaitement à notre véritable nature qui est en voie de transformation à l'image de Christ (1 Corinthiens 15:42-55). Nous sommes en essence ce que nous sommes en apparence, mais l'aspect de notre nouvelle nature, Christ en nous, nous transforme graduellement en son image. Si nous voyons un zèbre dans un zoo, nous regardons la morphe du zèbre; son apparence correspond à ce qu’il est vraiment. Tandis que lorsque quelqu’un se déguise en portant un costume de zèbre très convaincant, nous voyons la représentation d’un zèbre et non sa morphe. Non seulement Jésus ressemblait à Dieu, mais il a toujours été Dieu, il n'a jamais eu un seul moment où il n'a pas été Dieu, même pas sur la croix lorsqu'il porta nos péchés. Comme Paul l’explique, avant ce jour formidable où tout a changé – avant de devenir miraculeusement un petit fœtus dans le sein d’une jeune femme vierge, Jésus était entièrement et éternellement Dieu, le seul et l'unique Être dans la divinité.

 

Le Messie enfant était un être différent provenant d’un autre monde, c'est à dire d'un autre mode d'existence, qui a revêtu une nouvelle nature, sans toutefois changer sa nature divine et éternelle. Dans une union d'essence ou hypostatique, les deux natures divine et humaine se sont combinées pour n’en faire qu’une seule pour former un Nouvel Être. le Nouvel Homme. Jésus, le Dieu de toute éternité, que les anges adorent, qui demeurait dans une lumière inaccessible et qu’aucun être humain n’a vraiment jamais vu (1 Tim. 6:16), a choisi de délaisser sa gloire infinie, de renoncer à sa magnificence, de sacrifier sa splendeur, de s’humilier et de se limiter en prenant un corps de chair dans un but spécifique établit de toute éternité dans le Conseil de sa Volonté Suprême.

 

INTERDICTION DE L'IDOLÂTRIE

L'être humain est naturellement porté, à cause de sa nature humaine entièrement déchue et complètement corrompue, non seulement à adorer de faux dieux, «d'autres dieux», mais encore à se faire une fausse image du vrai. Et il arrive que, voulant servir Dieu, les chrétiens traditionnels et évangéliques servent en fait inconsciemment et par habitude une idole, la plus subtile et la plus dangereuse de toutes, puisqu'elle veut être l'image du Dieu unique. Lorsqu'ils donnent une une forme à Dieu, abstraite ou concrète, ils créent Dieu à l'image qu'il se font de lui dans leur imagination et conséquemment ils adorent un faux dieu. Rappelez-vous que dans les synonymes du mot «forme» se trouve ceux de «apparence, figure, formule, image, règle (principe), statut, structure, traits, type, vision», qui peuvent tous être interprétés comme étant des formes d'idolâtries variées lorsque nous appliquons ces termes à la divinité pour en faire un culte. Il ne faut pas s'imaginer que «faire un culte» consiste uniquement à s'assembler ou se réunir une ou deux fois par semaine pour partager des lectures de la Bible, écouter une prédication, et chanter des cantiques de louanges, ce qui fait des églises prétendument chrétiennes des clubs sociaux. D'après le CRTL, un culte est «L'hommage religieux rendu à Dieu, à quelque divinité, à un saint; p. ext., vénération de caractère religieux accordée à un être, à un objet privilégié. Vénération très profonde portée à une personne, à une chose. Vénération excessive manifestée par une collectivité à l'image d'un chef politique (ou religieux), au détriment des intérêts de cette collectivité. Ensemble des formes extérieures, des manifestations collectives par lesquelles l'homme honore Dieu. Objets destinés aux célébrations liturgiques. Religion en tant qu'exprimée, manifestée, confession religieuse; cérémonial pratiqué dans telle ou telle confession religieuse.». D'entre les nombreux synonymes du mot «culte», nous avons: «admiration, adoration, adulation, amour, attachement, célébration, cérémonie, confession, croyance, déification, dévotion, dévouement, église, fétichisme, hommage, honneur, idolâtrie, liturgie, mystère, office, passion, piété, pratique, respect, révérence, rite, service, vénération».

 

Étrangement, les mots «culte» et «idolâtrie» se ressemble beaucoup, tellement que les deux sont presque identiques. Encore, selon le CRTL, l'idolâtrie est «Un culte rendu à l'idole d'un dieu au même titre que si elle était Dieu lui-même. Amour excessif, admiration exagérée poussée jusqu'au culte». L'idolâtrie a pour synonymes: «adoration, amour, animisme, attachement, culte, déification, dévotion, fétichisme, passion, religion, tendresse, totémisme». L'idolâtrie est donc «une obsession», c'est à dire «une suggestion répétée, une idée, image, sensation qui s'impose à l'esprit de façon répétée; une préoccupation constante dont on ne veut pas ou ne parvient pas à se libérer. Anciennement on disait: «être possédé». Tendance obsessionnelle à attribuer à chaque parole, acte, fait ou objet une signification secrète dont le sujet s'efforce de découvrir le sens. Pensée, image, idée, doute, crainte, impulsion à caractère involontaire et angoissant, qui s'impose à tous moments à l'esprit du sujet, malgré son caractère absurde reconnu et qui constitue le symptôme essentiel de la névrose obsessionnelle». Finalement il nous importe de savoir qu'une idole est «la représentation (forme, image, concept, idée) d'une divinité que l'on adore (admire, honore, glorifie) et qui est l'objet d'un culte (attachement, croyance, passion, pratique) au même titre que la divinité elle-même; personne ou chose intensément admirée et faisant l'objet d'une sorte de vénération (apprécier, considérer, estimer, respecter). Vedette du spectacle, de la chanson ou personnalité à la mode dont l'apparition suscite une sorte de frénésie dans le public». Bref, l'idolâtrie est de donner de l'importance à une chose, un sujet, une idée, une doctrine, une église, une façon de vivre ou de penser que nous estimons grandement au point que nous en avons une admiration intense qui peut occasionner des dérèglements de conscience. Nous obtenons ainsi l'évidence que le pasteur empoisonneur, Christian Becquet, est non seulement un faux chrétien mais aussi un idolâtre grossier et disgracié exclu de la famille de Dieu.

 

L'idolâtrie ne consiste donc pas seulement en images externes, mais surtout en images internes que nous avons de Dieu, images formées par nos pensées, nos désirs, ou notre intellect, et qui constituent des règles et des principes qui animent nos façons de voir les choses et d'organiser notre vie. En d'autres mots, nos raisonnements charnels l'emportent sur les raisonnements spirituels de l'Esprit de Dieu, nous devenons obstinés et obsédés par nos points de vue que nous cherchons à imposer à tous car nous pensons toujours avoir raison. Tous les êtres humains sont ainsi coupables d'idolâtrie, surtout ceux qui se disent chrétiens nés de nouveau et qui interprètent la Bible à leur façon charnelle et particulière de comprendre ce qu'elle dit. Oui on peut idolâtrer la Bible et ses enseignements, la grande majorité des chrétiens traditionnels, évangéliques, et dissidents en sont coupables. Les exemples les plus frappants sont l'observation tenace ou acharnée des rituels du Baptême d'eau et du Repas du Seigneur, ordonnances idolâtres qui ont déplacées subtilement l'importance de Christ en nous, l'espérance de la gloire. Il en est de même aussi avec l'adoption et l'adaptation moderne des cinq ministères (Éph. 4:11) que les imposteurs prétendent être encore actif de nos jours, l'importance qu'ils donnent aux réunions ou assemblées de partages ou de prières, la nécessité des cultes d'adoration et de louanges qui sont imposées subtilement, l'édification qui devient l'excuse parfaite pour faire de la morale à une autre personne et condamner ses idées ou ses actions, l'évangélisation qui n'est que de la propagande pour remplir les bancs et les coffres d'une dénomination quelconque, les dons spirituels qui sont en réalité que des facultés spirites issues d'un baptême mystique, etc... tous des pratiques idolâtres qui proviennent d'une façon charnelle de comprendre les Saintes-Écritures et qui les éloignent de plus en plus de la Vérité.

 

Ainsi nous voyons clairement qu'il existe deux formes d'idolâtrie, charnelle et spirituelle, et la dernière est plus subtile et plus dangereuse que la première, car elle donne l'illusion de la vérité lorsqu'elle en est qu'une contrefaçon subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus même, si cela serait possible. Telles sont les conséquences lorsque les gens interprètent les principes spirituels charnellement, le spirituel devient ainsi une idole charnelle, la figure d'une réalité imaginaire conçue pour plaire aux caprices de l'être humain qui s'est déclaré indépendant de Dieu pour devenir son propre dieu lors de la chute en Éden (Gen. 3:5). Ainsi l'homme adore son nombril et se prend pour le centre du monde, voir même de l'univers, il est devenu son propre idole et tout ce qu'il conçoit ne peut qu'être idolâtrie car centré sur ses besoins, ses idées, ses croyances.

 

Le fondement de la non représentation de Dieu sous une forme quelconque trouve sa justification dans la Bible, lors de l'Exode: «Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre; Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car JE SUIS YEHOVAH ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.» (Ex. 20:4-6; Bible de Machaira). Cette interdiction conduit à la non représentation de la figure ou forme de Dieu chez les juifs. Chez les chrétiens les représentations de Dieu sous la forme d'icône fut l'objet d'une crise au sein du monde chrétien. Notons que les passages de Exode 20:4-6 furent altérés par l'Église Catholique Romaine pour justifier l'abomination d'utiliser des images et des statues dans leur culte d'adoration. Au cours des VIIIe et IXe siècles, cette interdiction conduisit à des destructions massives d’iconostases et la persécution de leurs adorateurs, les iconophiles ou iconodoules. L'arrivée du protestantisme et principalement Jean Calvin a de nouveau contribué à refuser les images de Dieu en se fondant sur ce même passage de la Bible. L'iconoclasme caractérise ainsi une partie importante de la Réforme protestante, surtout chez les calvinistes. C'est parce qu'il y a aujourd'hui un risque de banaliser et d'accepter l'idolâtrie, surtout dans les milieux chrétiens charismatiques, que nous mentionnons ces choses. Comme d'habitude, la Bible, Parole écrite et inspirée de Dieu, en est la référence. Le but étant de mettre en garde contre un péché qui est appelé une abomination aux yeux de Dieu. Notons aussi que le pasteur empoisonneur, Christian Becquet, fait parti de la vague Charismatique. Il se dit Baptiste, mais non Baptiste traditionnel mais Baptiste Charismatique, peste bubonique spirituelle que nous retrouvons particulièrement en Europe. Or il n'y a aucune différence entre les Baptistes Charismatiques et les Pentecôtistes, ni avec la secte Messianique Évangélique du gourou BINJILC, il s'agit de la même vermine abjecte et pestilentielle qui infecte tout le christianisme moderne qui domine la scène mondiale en ces derniers temps.

 

Nous ne sommes pas toujours suffisamment conscients de la gravité de l'idolâtrie et plusieurs ne savent même pas ce qu'est véritablement une idole. Il en advient même que ceux qui s'élève contre l'idolâtrie, cachent le fait qu'ils ont leurs idoles dans leur propre cœur. De toute façon, que l'idolâtrie concerne une représentation visible ou un sentiment caché dans le cœur, elle n'en est pas moins coupable. Des gens religieux, généralement chez les papistes catholiques, adorateurs du dieu galette, pensent et disent qu'une image ou une statue n'est pas vraiment une idole mais un simple support, ou vecteur, pour aider à la prière, et que ceux que l'on prie sont au delà de la représentation qu'on en fait. Piètre tentative de justifier leurs abominations infernales. Or pour définir l'idolâtrie, nos conceptions personnelles, religieuses ou philosophiques, n'ont aucune valeur. Seule compte ce que Dieu dit dans sa Parole écrite et inspirée, la Bible, autorité souveraine et éternelle en matière de foi. Dieu interdit justement de faire des représentations qui serviraient à un culte ou à la prière. L'idolâtrie est grave pour plusieurs raisons:

• Elle est un outrage à Dieu, l'Eternel, le tout Puissant, le Créateur du ciel et de la terre, qui est Esprit, invisible, seul vrai Dieu. (1 Timothée 1:7)

• Elle est une injustice. Romains 1:18-23: La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, ... ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.

• Elle est un culte mensonger qui entraîne ceux qui la pratiquent vers une piété, qui peut être sincère, mais en réalité est superstitieuse et vaine. Jérémie 16:19: Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront: Nos pères n’ont hérité que le mensonge, de vaines idoles, qui ne servent à rien.

• C'est un culte rendu aux démons, c'est à dire «à des dérèglements de conscience». 1 Corinthiens 10:14-22 (Bible de Machaira).

• Dieu jugera les idolâtres. 1 Corinthiens 6.9 - Apocalypse 22:15 - Jonas 2:8: Ceux qui s’attachent à de vaines idoles éloignent d’eux la miséricorde.

 

Dans la Bible, notre référence, il est question d'un culte rendu à des personnages ou créatures, à la place de Dieu: «Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!» (Romains 1:25). L'élément le plus important à remarquer dans ce passage est que l'idolâtrie est avant toutes choses «changer la vérité de Dieu en mensonge», et ce point capital est malheureusement l'apanage du mouvement évangélique moderne où la vérité est tordue subtilement de mille et une façon par ces cornichons, serviteurs de la duplicité, pour appuyer leurs prétentions dites bibliques. Les travestissements les plus sérieux se trouvent surtout parmi les sectes pentecôtistes et charismatiques où le spiritisme est soigneusement dissimulé en christianisme. Le deuxième point à remarquer dans ce passage est qu'un idolâtre «sert la créature au lieu du Créateur» et cela correspond très exactement au culte ou admiration et dévotion qui sont livrés à des prétendus serviteurs de Dieu comme des pasteurs, des évangélistes, des missionnaires, ou autres vermines insalubres de la sorte qui projettent tous une fausse image de Christ.

 

On assiste aujourd'hui de plus en plus à ce culte mixte de gens qui veulent croire en Christ, mais aussi garder leurs traditions religieuses ou autres, leurs doctrines favorites, leurs interprétations particulières, leurs opinions personnelles, et les idoles de leurs cœurs dans des fabulations de tous genres, oubliant l'exhortation que l'apôtre Paul adressait aux Corinthiens qui pratiquaient un tel mélange infernal:

 

2 Corinthiens 6:

14 Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles; car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l'iniquité? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres? De. 7. 2; 1 S. 5. 1-2; 1 R. 8. 21; 1 Co. 5. 9; 1 Co. 10. 21; Ép. 5. 11;

15 Quel accord entre Christ et la déchéance? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?

16 Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Ex. 29. 45; Lé. 26. 11; Éz. 37. 26; 1 Co. 3. 16; 1 Co. 6. 19; 1 Co. 10. 7; 1 Co. 10. 14; Ép. 2. 21; Hé. 3. 6; 1 Pi. 2. 5;

17 C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai; És. 52. 11; Ap. 18. 4;

18 Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. Jé. 31. 1.

 

C'est justement parce que les chrétiens de Corinthe continuaient de mélanger le culte à Dieu aux idoles que l'apôtre leur écrivait:

 

1 Corinthiens 10:

14 C'est pourquoi, mes très-dévoués, fuyez l'idolâtrie.

15 Je vous parle comme à des personnes intelligentes; jugez vous-mêmes de ce que je dis.

16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas notre propre identification au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas notre propre identification au corps de Christ?

17 Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne sommes qu'un seul corps; car nous participons tous au même pain. Ro. 12. 5; 1 Co. 12. 27;

18 Voyez l'Israël selon la chair; ceux qui mangent des sacrifices, ne sont-ils pas unifiés avec l'autel?

19 Que dis-je donc? que l'idole soit quelque chose? ou, que ce qui est sacrifié à l'idole, soit quelque chose? 1 Co. 8. 4;

20 Non; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des dérèglements de conscience, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec une conscience déréglée. Lé. 17. 7; De. 32. 17;

21 Vous ne pouvez recevoir le rafraîchissement du Seigneur, et le rafraîchissement d'une conscience déréglée; vous ne pouvez participer à l'approvisionnement du Seigneur, et à l'approvisionnement d'une conscience déréglée.

22 Ou provoquons-nous la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?

23 Tout m'est permis, mais tout n'est pas profitable; tout m'est permis, mais tout n'édifie pas. 1 Co. 6. 12.

 

LES IDOLES MODERNES

Comme nous savons, le mot idole peut désigner différentes choses. Dans l'ancien temps les gens construisaient des statues à des dieux et déesses mythologiques, ou encore à des animaux légendaires qu'ils honoraient pour leurs exploits ou leurs caractéristiques. Au moyen-âge ils ajoutaient des images, peintures ou tableaux artistiques qui représentaient leurs imaginations sur la divinité. Le culte des idoles a été pratiqué relativement tôt dans l'histoire des hommes. Nous savons que les ascendants directs d'Abraham adoraient, outre l'Eternel, des dieux étrangers (Jos. 24:2). Laban avait des statuettes (téraphim), que Rachel lui avait volées (Genèse 31:30-35). Les Égyptiens adoraient les statues représentant leurs dieux; dont Ra, le dieu soleil, Isis et Io, la déesse représentée sous la forme d'une génisse. Les Cananéens possédaient des idoles que les Israélites avaient ordre de détruire en arrivant dans le pays (Exode 23:24; 34:13). Toutes les nations dont il est fait mention dans la Bible avaient des faux dieux, représentés par des images ou des statues sculptées dans le bois ou faites de métal fondu, souvent d'argent et d'or, recouvertes de pierres et d'objets précieux. On apporte de Tarsis des lames d’argent, et d’Uphaz de l’or. L’ouvrier et la main de l’orfèvre les mettent en œuvre. Les vêtements de ces dieux sont d’étoffes teintes en bleu et en pourpre. Tous sont l’ouvrage d’habiles artisans (Jérémie 10:9). Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or. Elles sont l’ouvrage de la main des hommes (Psaumes 135:15). Aujourd'hui, comme autrefois, de nombreux lieux de culte sont remplis d'images, de statues, de représentations de personnages devant lesquelles on se prosterne, et pas seulement dans les temples bouddhistes, mais aussi dans les églises catholiques, anglicans, et orthodoxes. On parle aussi des nouvelles idoles: des artistes, des personnages éminents, politiques ou religieux, tous ceux à l'égard desquels est pratiqué le culte de la personnalité.

 

Néanmoins, de nos jours la société est peu préoccupée des principes divins, et l'art est admiré seulement pour ses qualités propres et pour les talents de l'artiste, ce qui a contribué à obscurcir les notions de l'idolâtrie dans la pensée moderne. L'idolâtrie a subie une métamorphose, les idoles sont plutôt maintenant celles du cœur et de l'intelligence, mais elles ont été artificieusement couvertes d'un voile d'indifférence qui cache peu leurs aspects néfastes. L'idole suprême, nous l'avons dit, est l'homme lui-même dans sa rébellion contre Dieu. Il y a aussi une forme d'idolâtrie qui consiste a élever une chose ou une personne à la première place dans notre vie, à la place de Dieu. Cela peut être notre conjoint, nos enfants, nos biens, l'argent, etc. L'amour immodéré de certaines choses est de l'idolâtrie: «Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la perversion, l'obscénité, les passions déréglées, les mauvais désirs, et le matérialisme, qui est une idolâtrie.» (Col. 3:5; Bible de Machaira).

 

Comme nous avons vu, il est également possible de se faire une image mentale de Dieu, ce qui est l'essence même de l'idolâtrie qui réside dans le cœur de l'homme. Il faut surveiller nos pensées afin de ne pas nous faire des images de Christ dans notre imagination, car cela aussi est de l'idolâtrie: «Et nous savons que le Fils, le Dieu unique est venu, et il nous a donné l'intelligence que nous puissions connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en le Fils, Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ! Amen. (1 Jean 5:20,21; Bible de Machaira). L’idolâtrie est une tentation qui est constamment à la porte de l’Église et des chrétiens. L’être humain a une tendance naturelle à se représenter ce qu’il adore ou ce qu’il prie, il faut donc être prudent et «amener toutes pensées captives à Christ» (2 Cor. 10:5); non au Christ de notre imagination, mais au Christ de la révélation biblique dont l'Esprit habite en ses élus.

 

De tout temps l’homme, même sans Dieu, a eu en lui ce besoin passionné d’aimer affectueusement, donc d’adorer, et pour exprimer et représenter ce sentiment, il se tourne vers des symboles représentatifs qu’il élève au rang d’idole. L’homme a en lui ce besoin inné d’adorer ce qui le dépasse ou l’impressionne, il est continuellement à la recherche de sujets ou d’objets d’adoration. Égaré dans ses pensées, et son cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, il est devenu fou (Rom. 1:21).

 

Modernes et cultivés, nous croyons avoir depuis longtemps dépassé ces superstitions erronées: grâce à l’objectivité que nous apporte la science. Nous aimons croire que nous sommes évolués et libres de toutes ces faussetés qui maintenaient captifs tant de peuples. Mais, les idoles changent et le cœur de l’homme reste toujours le même. Nous nous sommes tournés vers de nouveaux « Dieux » que nous croyons mieux adaptés à ce que nous sommes, nous donnant toute une panoplie d’idoles modernes. Force est de constater que la nature humaine est telle que l’homme est capable des crimes les plus inconcevables s’il consent à se laisser égarer par l’inclination au mal qui est en lui, ou par l’influence de ceux qui l’entourent.

 

Il y a plusieurs formes d’idolâtries selon le sens à ce mot:

On peut dire que tout ce qui entrave la bonne réflexion de l’homme d’une manière ou d’une autre, est une forme d’idolâtrie, pour là qu’elle est irraisonnée et asservie l’homme. Commençons cette réflexion en regardant brièvement à l’Ancien Testament sur le sujet du roi de Tyr et son idolâtrie de lui-même. Il s’agissait d’une imitation de l’adoration de soi que l’on trouve chez Adam au chapitre 3 de la Genèse. Le chapitre 28 d'Ézéchiel n'est pas la description d'un ange mythique nommé Satan, interprétation forcée et faussée du texte de ce prophète par la majorité des sectes dites évangéliques. S'il y a un Satan dans ce texte c'est bien l'esprit de la chair qui est en l'homme, son intellect, sa capacité de raisonner. Les passages d'Ézéchiel 28 dresse le portrait du péché et du jugement du roi de Tyr, à la lumière du péché et du jugement d’Adam, le péché du roi de Tyr étant considéré comme une sorte de reproduction du péché primordial d’Adam, c'est à dire une nouvelle mise en scène d'un même drame qui porte les mêmes répercussions. Par conséquent, selon Ézéchiel 28 et son interprétation de Genèse 3, le péché est la réorganisation de l’existence humaine autour de soi, l’être humain entrant ainsi dans une relation idolâtre à lui-même, dans laquelle il est celui qui crée, guérit et soutient. Il devient indépendant de Dieu et le maître de son destin, décidant par son propre choix et sa propre volonté «ce qui est bien et ce qui est mal» pour lui dans sa vie. Friedrich Nietzsche aurait pu parler d’Adam, du roi de Tyr ou de tout individu égocentrique – y compris l’individu moderne, qui glorifie le moi par-dessus tout – lorsqu’il décrit ce qu’il appelle la « morale des maîtres »: «L’homme noble sent que c’est lui qui fixe les valeurs, il n’a pas besoin d’approbation, il juge: « ce qui m’est nuisible est nuisible en soi », il sait que c’est lui qui confère de l’honneur aux choses, qui crée les valeurs. Tout ce qu’il trouve en lui, il l’honore: une telle morale est une glorification de soi-même» (Friedrich NIETZSCHE: Par-delà le bien et le mal. Prélude d’une philosophie de l’avenir.)

 

Il ne s’agit pas en fait d’autre chose que de la description d’une espèce idolâtre, qui fait d’elle-même sa propre idole. David Wells décrit bien l’asservissement de l’Église moderne au culte du « moi », ainsi que la manière dont bon nombre de prédicateurs évangéliques « psychologisent » l’Écriture dans leur prédication afin d’être plus pratiques et de coller davantage au ressenti des auditoires modernes. En conséquence, ces prédicateurs parlent souvent du péché comme de failles ou de faiblesses personnelles, sans connotation morale. Comme l’écrit Wells, il s’agit d’une « transformation de la foi chrétienne », qui « est extrêmement attrayante pour l’individu moderne, qui se préoccupe le plus souvent de son monde intérieur et qui veut sa “dose” ». Trop d’Églises sont aujourd’hui régies par la demande et cherchent à répondre aux aspirations des consommateurs à l’épanouissement individuel idolâtre. Wells décrit remarquablement ce syndrome du culte de soi: «Le plus important, de leur point de vue, n’est pas la structure morale de l’existence mais la manière de gérer leur personnalité changeante, leurs doutes, les étapes de leur vie, leurs tensions conjugales, ainsi que des calamités comme la perte d’un emploi et l’augmentation des frais d’inscription à l’université. Telles sont les choses qui leur sont les plus réelles et qui épuisent leur énergie psychologique. Cependant, même si ce ne sont évidemment pas des questions sans importance, les questions morales brûlantes dont se préoccupe la Bible sont tout autres. Pour la Bible, ce qui est essentiel est ce qui est vrai et juste, le péché et la grâce, la colère de Dieu et la mort du Christ; mais ce qui est essentiel pour bon nombre de gens d’aujourd’hui, c’est tout simplement ce qui leur procure un soulagement intérieur. Une grande partie de l’Église d’aujourd’hui, en particulier évangélique, est captive de cette idolâtrie du « moi ». Il s’agit d’une forme de corruption bien plus profonde que la liste des infractions qui viennent à l’esprit lorsque l’on entend le mot « péché ». Nous tentons d’éliminer les moucherons des petits péchés tout en avalant le chameau du « moi ». Cette idolâtrie est aussi envahissante et spirituellement anémiante que l’étaient bon nombre d'images.» (David F. WELLS, Losing our Virtue, Grand Rapids, Eerdmans, 1998.).

 

Cet attachement au « moi » paraît si différent de l’attachement d’autrefois aux dieux païens que l’Église ne voit pas son infidélité. Pourtant, la conséquence n’en est pas moins catastrophique, car le « moi » n’est pas moins exigeant. Il possède tout autant de capacité que n’importe quel autre dieu ou déesse sur le marché. L’Église moderne se prostitue avec ce dieu aussi assidûment que les Israélites des périodes sombres. Elle donne le nom de foi à l’orgueil qui nous conduit à penser beaucoup à nous-mêmes et à avoir une haute estime de nous- mêmes. Nous pensons trop souvent que cette vie est notre vie, que nous découvrons nos dons, pour notre carrière, pour notre famille, et ainsi de suite. Même les communautés chrétiennes dont les membres se préoccupent beaucoup de ce qu’ils font pour Dieu sont imprégnées de cette logique. Eugene Peterson décrit bien cette mentalité: «Est-ce que nous avons conscience que la culture de l’Église américaine (européenne et mondiale) reproduit quasiment à l’identique la culture cananéenne de Baal? La religion de Baal concerne ce qui vous fait vous sentir bien. Le culte de Baal consiste en une immersion totale dans ce que je peux obtenir pour moi. Et bien sûr, elle connaissait un incroyable succès. Les prêtres de Baal pouvaient rassembler des foules vingt fois plus nombreuses que celles des fidèles de Yahvé. Il y avait du sexe, de l’animation, de la musique, de l’extase, de la danse. « Ici, les amis, nous avons des filles. Nous avons des statues et des fêtes. » C’était génial. Qu’avaient les Hébreux à offrir en échange? La Parole du salut...»

 

C’est le mot le plus intéressant que nous ayons: salut, être sauvé. Nous sommes sauvés d’un mode de vie dans lequel il n’y a pas de résurrection. Et nous sommes sauvés de nous-mêmes. Nous avons littéralement été vaincu à la croix, le Satan en nous a été crucifié avec Christ, et nous avons été délivré une fois pour toute. On peut définir la vie spirituelle de la manière suivante: être tellement lassé et écœuré de soi que l’on cherche quelque chose de mieux, et c’est de suivre Jésus en nous reposant sur la validité de l'accomplissement d'un sacrifice parfait en notre faveur pour nous racheter, et de lui faire confiance pour toutes choses dans notre vie.

 

Mais dès le moment où l’on commence à promouvoir la foi sur la base des avantages qu’elle apporte, on ne fait qu’exacerber le problème du « moi ». « Avec le Christ, vous vous sentirez mieux, vous serez plus fort, plus apprécié, vous connaîtrez une certaine extase. » Mais ce n’est rien d’autre que davantage de « moi ». La démarche chrétienne, au contraire, consiste à se lasser tellement de soi que l’on peut commencer à regarder à Jésus. Nous avons tous déjà rencontré ce genre de personne spirituelle. Le genre merveilleux, qui aime le Seigneur, qui prie et lit la Bible sans arrêt. Mais qui ne pense en fait qu’à elle-même. Non qu’elle soit une personne égoïste aux yeux de ses pareils. Mais elle est au centre de tout ce qu’elle fait. « Comment puis-je mieux témoigner? Comment puis-je mieux faire? Comment puis-je mieux venir en aide à cette personne? » C’est moi, moi et moi; un moi si bien déguisé qu’il est difficile à reconnaître tant son discours spirituel est désarmant. Une telle personne ne connaît rien de la grâce du salut, elle s'imagine simplement être chrétienne à cause des choses qu'on lui a dit ou qu'elle a entendu, lorsqu'elle est réellement encore païenne et sur la voie de la perdition éternelle. On ne peut idolâtrer «le Moi» et adorer Christ en même temps, le Seigneur Jésus est clair sur cela, on ne peut servir deux maîtres (Mat. 6:24).

 

Il est intéressant que Peterson propose la même analyse que David Wells de la culture évangélique, identifiant l’idolâtrie à une excessive concentration sur soi, qu’il perçoit comme un problème de la culture ecclésiale et pas seulement une caractéristique pécheresse de la culture non chrétienne (Eugene PETERSON, « Spirituality for All the Wrong Reasons », Christianity Today, mars 2005, p. 45.). De même, l’idolâtrie du temps de l’Ancien Testament n’était pas seulement le problème des peuples païens. Israël était tout aussi concerné. Adam était le modèle de l’individu égoïste et égocentrique, et le prototype du reste de l’humanité déchue, comme nous l’avons vu par exemple dans l’exemple du roi de Tyr. Ce culte du « moi » s’exprime aussi dans l’usage que fait la culture occidentale des expressions « image de soi » et « estime de soi ». On peut définir ainsi l’estime de soi: « confiance en soi [seulement] et satisfaction de soi ». On utilise parfois ce langage dans le contexte de la psychologie et de la relation d’aide, lorsque les problèmes de la personne sont liés à une mauvaise image de soi, et dans un contexte éducatif lorsque les mauvais résultats des élèves sont (trop souvent) rattachés à une mauvaise estime de soi. On considère que si les gens peuvent se sentir bien avec eux-mêmes, alors leur motivation en sera changée et ils cesseront d’agir selon les mauvaises habitudes qu’ils ont adoptées. S’il est vrai qu’une image de soi trop mauvaise peut causer des problèmes, une mauvaise compréhension de ce que sont l’estime de soi et l’image de soi peut tout autant conduire à de graves problèmes. Trop souvent, on définit une bonne image de soi comme un amour de soi, au sens où « nous devrions aimer ce que nous sommes par nature, indépendamment de la grâce de Dieu [en Christ]. Ce genre d’amour ouvre la voie à l’orgueil »; il est même la première étape de l’orgueil. Selon Paul Brownback, l’amour de soi peut même conduire au culte de soi: «Le plus grand risque de l’amour de soi est le culte de soi. C’est l’idolâtrie de soi, devenir sa propre idole, l’antithèse de la bénédiction légitime qui est offerte à ceux qui sont pauvres en esprit. C’est la porte ouverte à l’orgueil devant Dieu et à l’égoïsme.» (Paul BROWNBACK, The Danger of Self-Love, Chicago, Moody Press, 1982, p. 130, cité par HOEKEMA, Created in God’s Image, p. 103.)

 

Il faut cependant se demander comment l’idolâtrie de soi se rapporte à l’aspect particulier du culte des idoles que nous avons étudié. Il serait en effet étrange de dire que l’on finit par se ressembler si l’on fait de soi son idole. Mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas aussi étrange qu’il y paraît. Il n’est pas rare, dans notre monde occidental, que les gens refusent l’idée d’un Dieu surnaturel, comme le Dieu de la Bible; en conséquence, ils affirment parfois avec conviction qu’ils sont leur propre dieu et donc Satan, c'est à dire «le moi». Rappelons-nous que le roi de Tyr était ainsi accusé: « ton cœur s’est élevé » (Éz. 28:2,5); et: « tu as proclamé: “voici, je suis un dieu” » (Éz 28:2); « tu t’es cru aussi sage que Dieu » (Éz 28:6). On peut assurément y voir une indication de l’orgueil du roi. Mais il y a plus. La nature de cette arrogance est décrite. La condamnation semble comprendre l’idée d’un roi qui « s’élève » d’une manière qui est pécheresse pour les humains. Il tente d’élever son ego. Il s’enfle d’orgueil en augmentant ses biens et ses richesses pour son bon plaisir et sa propre satisfaction. L’image extraordinaire qu’il projette n’est en réalité qu’un fragile ballon d’air chaud, qui éclatera inévitablement dès que la main du juge divin en décidera (Éz 28:7-10). Au lieu de participer à l’expansion de la sphère de la gloire de Dieu, il fait artificiellement gonfler sa propre gloire. Paradoxalement, en faisant grandir son ego, c’est son péché qu’il accroît (Éz 28:18). Le roi de Tyr, qui reproduit le comportement d’Adam et qui est donc le représentant de tout humain orgueilleux, fait l’objet d’une critique qui montre que lorsque l’être humain se place lui-même au centre de toutes choses, il reflète une image agrandie de lui-même en s’enflant artificiellement d’orgueil. Lorsque l’on accroît ses biens pour son propre intérêt, on reflète, comme le roi de Tyr, son propre ego, le grossissant par des choses matérielles qui sont inextricablement liées à soi. L'égoïsme est donc de l'idolâtrie à son état pur. L'amour de soi est complètement antipathique à l'amour de Dieu, tout comme l'esprit de la chair est l'adversaire (le Satan) de l'Esprit de Dieu.

 

Lorsque l’on se consacre au développement de son ego, alors cet ego enfle. On devient alors de plus en plus l’ego égoïste que l’on adore, car il occupe de plus en plus de place. Cependant, cette expansion est artificielle; elle ne peut en fin de compte apporter aucun sens ni satisfaction, et elle finira par se dégonfler. On ressemble à ce que l’on révère, et si l’on se révère soi-même, on cherche à grandir sa propre image de façon égotiste, ce qui conduit à la destruction si rien ne vient interrompre le processus. Par conséquent, si l’on essaie de se grandir, alors on ne fait que refléter son propre ego de façon croissante. Cette réflexion est conforme à l’idée d’idolâtrie que nous avons étudiée au fil de ce document: on devient comme l’objet terrestre auquel on se consacre, ce qui conduit à la destruction. Si l’on veut refléter une idole de soi et se grandir, on doit faire face à un jugement qui nous rend au contraire petit. Si l’on désire accroître la gloire du vrai Dieu et en devenir le reflet, on a part à la grandeur et à la gloire divines. C’est ainsi que Dieu est perçu comme le grand Dieu unique qui se tient au centre de l’ensemble de l’ordre créé.

 

Les trois idoles principales du christianisme contrefait moderne:

D'entre les idoles modernes, trois sont reconnues comme étant le fléau du christianisme contrefait moderne: l'Éclectisme, l'Intellectualisme, et l'Expérimentalisme. La plus grande et la plus renommée est l'Éclectisme, terme peu connu de la majorité des gens mais qui signifie simplement «la capacité de faire un choix». Nous utilisons ce mot pour désigner la doctrine du libre-choix si populaire chez les évangéliques. Le CNRTL donne la définition de l'Éclectisme comme étant:

 

Éclectisme: «Méthode intellectuelle consistant à emprunter à différents systèmes pour retenir ce qui paraît le plus vraisemblable et le plus positif dans chacun, et à fondre en un nouveau système cohérent les éléments ainsi empruntés... École philosophique du néoplatonicien Potamon d'Alexandrie au IIIe siècle avant Jésus-Christ... Attitude, disposition d'esprit portant à choisir sans exclusive parmi des catégories de choses ou de personnes très diverses; qualité d'un ensemble de choses révélant cette disposition.». Les synonymes sont: «choix, fusion, méthode, préférence, sélection, syncrétisme.». L'Éclectisme détient des liens étroits avec l'idole du Volontarisme des évangéliques. Au niveau du Grec biblique, la définition du mot «éclectisme» est: «hairesis» d'où nous avons les mots «hérésie, hérésiarque, hérétique» et dont la définition est: «action de choisir, de faire un choix, de prendre une décision personnelle.. ce qui est choisi. ensemble d'hommes suivant leurs propres principes (secte, parti)... doctrine du libre-choix (libre-arbitre) par laquelle les réprouvés renversent l'Évangile de la souveraineté de Dieu; la justification par le choix qui déforme la justification par la foi; le salut par les œuvres par rapport au salut par la grâce.». La majorité des versions de la Bible ont traduit ce mot par «secte» et cela a contribué à cacher sa signification réelle. En d'autres mots, scripturairement, faire un choix ou prendre une décision personnelle est une hérésie car cette faculté porte le germe de l'indépendance, elle est le signe de la chute en Éden lorsque l'être humain se sépara de Dieu pour devenir maître de son destin, récoltant ainsi le dépérissement et la mort pour cet acte de rébellion. Nous avons tous la capacité de faire des choix, nous en faisons des centaines et des milliers par jour sans pleinement le réaliser. Toutefois il importe de comprendre que notre capacité de choisir n'est pas libre, elle est esclave de la chair et du péché et opère seulement dans le contexte de lois préalablement établies qui régissent et limitent ses actions. Le libre-choix ou libre-arbitre n'existe simplement pas, sauf dans le contexte d'une théorie philosophique qui n'a aucun support au niveau de la réalité ni des Saintes-Écritures. Néanmoins sa notion philosophique est devenue la plus grande idole du monde, surtout des évangéliques qui l'idolâtrent comme si elle serait la vie même (voir: La Doctrine du libre-arbitre). Clairement la doctrine du libre-choix s'oppose à la souveraineté du Dieu Tout-Puissant et est l'idole du christianisme contrefait moderne.

 

L'idole qui vient en deuxième place est l'intellectualisme. Chose certaine, l'intellectualisme n'est pas l'idole des mouvements pentecôtistes et charismatiques, le contraire est plutôt vrai en ce qui les concerne, ils ne sont pas reconnus comme étant des gens intellectuels mais plutôt comme des ignorants, des arriérés, des cancres, des incompétents, des gens stupides et superficielles, émotionnels, instinctifs, sans instruction valable et sans savoir vivre. Mentalement ils sont plus proche du babouin que de l'humain. Non, l'intellectualisme est l'idole particulière du protestantisme, spécialement de l'église dite Réformée, de gens dit cultivés et bien instruits. Le CNRTL nous donne cette définition de l'intellectualisme:

 

Intellectualisme: «Doctrine selon laquelle tout ce qui existe est réductible, du moins en principe, à des éléments « intellectuels », c'est-à-dire à des idées (aux différents sens de ce mot), à des vérités et à des implications... Doctrine qui affirme la spécificité, l'antériorité ou la prédominance des fonctions intellectuelles par rapport aux autres aspects du psychisme, notamment par rapport à l'affectivité et à la volonté, qui sont alors considérés comme réductibles ou du moins subordonnés à l'intelligence... Attitude qui consiste à accorder la prédominance aux solutions intellectuelles au point souvent de méconnaître les réalités.». L'intellectualisme c'est se faire une idole de sa pensée, de l'idée déconnectée du réel. Une grande partie de la philosophie moderne, purement critique, a oublié complètement l'accord de la pensée avec la réalité pour se contenter d'un accord, souvent habilement bâti, de la pensée avec elle-même. En d'autres mots, l'intellectualisme est une doctrine qui produit la mort dans le cœur, du fait que son élitisme cherche à élever l'adepte au-dessus de son prochain, voir même au-dessus de Dieu et de sa Parole inspirée. Le calvinisme traditionnel, principal vecteur de l'intellectualisme, est synonyme de «protestantisme réformé» englobant entièrement la doctrine enseignée par les Églises réformées. Le but était de purifier l'Église de l'idolâtrie et des fausses doctrines de l'Église Catholique Romaine. Malheureusement elle a atteint son but que partiellement car elle garda en son sein certains éléments indésirables et subversifs, notamment la doctrine de la Trinité Ontologique de trois personnes en Dieu qui est la pire des hérésies sur la face de la terre, en plus des sacrements ou ordonnances, et de plusieurs autres choses nuisibles à la foi réelle de Christ. Mais vrai que la Réforme était à ses débuts et que ces éléments devaient êtres purgés avec le temps, mais non à l'intérieur de son corps ecclésiastique structuré qui est devenu complètement insensible à ce besoin. Au moins nous pouvons nous réjouir qu'elle est devenue à son origine la dépositaire de la plus merveilleuse des doctrines, celle de la double-prédestination, malgré le fait qu'elle en a perdu l'héritage dans nos temps modernes à cause de son refus de se réformer elle-même. L'église dite Réformée a négligée de réaliser qu'une reforme réelle n'est pas un mouvement statique qu'il faut encadrer avec des principes et des règles qui en préserve la structure institutionnalisée. Que Dieu a permit qu'il en soit ainsi au début ne signifie aucunement que la Reforme devait être enfermée dans des cadres ecclésiastiques humains pour devenir rigide et stagnante. La Réforme classique naturelle doit faire place à une Réforme spirituelle, comme le mentionne l'apôtre Paul: «Or, ce n'est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est naturel, qui est le premier; ce qui est spirituel vient après.» (1 Cor. 15:46). La Réforme est plutôt un principe de vie dynamique qui apporte des modifications effectuées au niveau de la foi personnel dans un but d'amélioration. Le mot même de Réforme signifie un procédé continuel de raffinage de la foi et non des institutions, et là est toute la différence d'avec l'intellectualisme de l'Église dite Réformée ou Calviniste traditionnelle. L'Église comme institution ou organisation dite ecclésiale, qu'elle soit Réformée ou autre, est un corps mort en décomposition et ne détient plus aucune valeur réelle. Nous assistons présentement à son funérailles et jamais plus elle entravera la foi réelle de Christ dans les cœurs affamés pour la vérité.

 

En troisième place vient l'idole de l'expérimentalisme à laquelle vient se joindre le sensationnalisme ou soif du spectaculaire. Sans aucun doute, l'expérimentalisme est l'idole du mouvement charismatique. Il importe de comprendre que le charismatisme est réellement de l'occultisme sous déguisement chrétien, sa source provenant du spiritisme et du mysticisme du 18e et du 19e siècle infiltra les prophètes des Cévennes, les Moraves, les Irvingistes, les Méthodistes, les Mormons, et finalement les Pentecôtistes ainsi que plusieurs autres sectes dites chrétiennes dissidentes. Il y a une cause majeure qui pousse une personne à faire des délires mystiques qui engendrent des dérèglements de conscience, et qui fait de cette personne «un faux prophète, un faux pasteur, un faux docteur, un faux évangéliste, un faux guérisseur, un faux exorciste, bref, un faux chrétien». Cette chose précise c'est l'orgueil qui pousse les gens à expérimenter ce qu'ils disent être la foi chrétienne d'une façon personnelle et collective. Les esprits ou plutôt les raisonnements d'orgueil, de condescendance, et de pédanterie d'une conscience déréglée sont des plus subtils, étant la nature humaine même de la concurrence séductrice qui se lance dans la contrefaçon spirituelle, occasionnant des dérèglements de conscience qui provoquent des spasmes et des délires psychotiques. C’est sur ce terrain préparé que le Pentecôtisme a finalement pris naissance. Mais aujourd’hui, le charismatisme est l’aboutissement de cette évolution démoniaque vers un mysticisme évangélique qui essaie de «traiter les conséquences de l’erreur, mais non les causes. Il faut donc un retour aux Saintes Écritures qui seules sont la norme de la foi et de la vie chrétienne». Le mysticisme et le relativisme sont des tendances auxquelles la nouvelle génération est confrontée. Il est une religion du sentiment subjectif tandis que le christianisme biblique est une religion de la vérité objective. L’attention du mystique est tournée principalement vers l’intérieur, sur ce qu’il peut percevoir de ce qui se passe en lui, dans ses sentiments et ses expériences. L’attention du chrétien biblique est, quant à elle, dirigée principalement vers l’extérieur, sur la révélation que Dieu donne de Lui-même dans les Saintes-Écritures et dans les vérités qui y sont enseignées. Le mystique recourt à des révélations directes, surnaturelles, intérieures, et marginalise ainsi la Parole écrite qui est pleinement suffisante pour garder communion intime avec Dieu. Il a une tendance à concentrer la vie religieuse principalement sur ses propres expériences intérieures plutôt que sur les réalités objectives, sur Dieu et son œuvre de salut. L'expérimentalisme est décrit par le CNRTL comme étant:

 

Expérimentalisme: Doctrine scientifique reposant sur l'expérience. John Dewey affirme que l'art est une expérience, ainsi que l'éducation ou les sciences et, dans les années trente, définit sa philosophie comme «expérimentalisme», terme qui convient mieux, précise-t-il, que n'importe quel autre «isme». Toutefois l'expérience n'est pas une notion qui va de soi. L'empirisme classique lui confère une fonction qui n'est pas celle du pragmatisme ou «doctrine qui prend pour critère de vérité d'une idée ou d'une théorie sa possibilité d'action sur le réel.». Au niveau de la religion, surtout dans les questions de spiritualité dite chrétienne, l'expérimentalisme rejoint le sensationnalisme ou «goût pour le sensationnel», domaine des sentiments et des émotions. Le culte du sensationnalisme n’est rien d’autre qu’une forme d’idolâtrie de plus. Pas étonnant que parfois, souvent, trop souvent, ces gens que nous avons portés aux nues évangéliques et pentecôtistes, aient connu des dégringolades aussi retentissantes que douloureuses. Le Dr. Wayne Oates, professeur en Psychologie, nous dit qu'il existe un lien étroit entre le maladie mentale et les manifestations étranges qui surgissent dans toutes ces sectes. Il faut spécifier que ce rapport se voit uniquement dans un contexte religieux et nul autre. Dans son livre «Les Facteurs Religieux dans la Maladie Mentale», il nous dit: «Les sectes, cultes, et dénominations, donnent un contexte à certaines des idées que maintiennent ceux qui souffrent de maladie mentale». Nous avons ainsi l'évidence que dans un contexte religieux, la maladie mentale est causée par les délires d'une conscience déréglée qui masquent la vérité par un attachement au sensationnalisme, causant ainsi un déséquilibre du psyché. Le mouvement Charismatique est complètement centré sur les expériences, dans le sens que l'expérience plutôt que la doctrine clairement élaborée est la base de son unité. Généralement ces gens ressentent intensément la validité de leurs expériences et sont irrités voir révoltés contre ceux qui ne les croient point ou qui ne sont pas impressionnés par leurs agissements dénaturés, tout comme nous avons vu avec le pasteur empoisonneur, Christian Becquet, qui ne peut tolérer ceux qui s'opposent à ses expériences spirites et mystiques. Le mouvement Charismatique encourage ses fidèles dans des expériences qui incluent des révélations, des prophéties, des visions, des guérisons, le parler en langue, l'exorcisme ou délivrance de démons, et certaines autres manifestations récentes comme le saint rire, le saint aboiement, les dents en or, etc. Il est primordial qu’une stratégie de contre-attaque puissante soit planifiée contre ce mouvement qui engendre toutes sortes de délires, de névroses et de psychoses, car la frénésie qui s'y trouve est contagieuse et se répand comme un vent pestilentiel qui ne connait aucune borne. Le mouvement Charismatique doit être étalé dans toutes ses nuances, et ses croyances et ses pratiques doivent être exposées, condamnées, et réfutées fortement par la Parole de Dieu qui détient la puissance de l'enseignement et de la correction (2 Tim. 3:16-17).

 

De nos jours, plusieurs sont frustrés par l'ennui et se lancent dans une quête de nouvelles expériences qui les plongent dans un monde de forces spirituelles, se dissimulant sous certaines manifestations d'événements physiquement inexplicables, et sous certains miracles qu'on prend à tort pour des actes de Dieu. Ce qu'ils oublient, si toutefois ils l'ont jamais su, c'est qu'un grand nombre de ceux qui se livrent à des puissances qu'ils ne comprennent pas, ne retrouvent plus jamais leur condition initiale. Celui qui joue avec le feu finit par ce faire brûler, nous dit un vieux dicton.

 

Vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le seul vrai Dieu vivant (1 Thes. 1:9)

 

A Christ seul soit la Gloire