DÉFINITION DU NOM *JÉSUS*

 

par Jean leDuc

Septembre 2019

 

 

 

LA DÉCOMPOSITION DU NOM DE JÉSUS EN JÉ-SUZ

Un nom puissant

Un nom majestueux

Un nom désigné pour notre langue

 

UNE ÉRUDITION ACADÉMIQUE PRÉTENTIEUSE

Un mouvement déplorable et abominable

Les connaissances linguistiques

 

LA SIGNIFICATION DU MOT «CHRIST»

Une question de vie ou de mort

Les tourments sans fin des réprouvés

 

LA NAISSANCE VIRGINALE DE CHRIST

Une prophétie Messianique l’annonçait

Les évangiles l’affirment

La nature du Christ le requiert

 

LA CONSÉCRATION DE JÉSUS

 

LES DEUX ASPECTS DE L'ONCTION

 

FILS DE DAVID, FILS D'ABRAHAM

 

LE SYMBOLE DE L'ONCTION D'HUILE

Diverses onctions:

L'onction des sacrificateurs:

L'onction des rois:

L'onction des prophètes:

L'onction des lépreux guéris

Une nouvelle onction pour une nouvelle alliance

L'onction pour le service

Le baptême d'eau:

 

 


 

AVANT-PROPOS

La plénitude de la Sainte Présence déborde de la coupe de l'entendement humain, et le disciple ne peut faire autrement que d'obéir à son Maître malgré ses faiblesses et ses limitations. Après une absence de presque deux mois, je suis finalement de retour pour l'édification des saints élus et pour la gloire du Nom de Christ qui est précisément le sujet de mon nouveau document. Mon repos a été court et plein de problèmes informatiques incessant. Après de nombreuses panes frustrantes, mon PC avait besoin d'une sérieuse mise à jour et plusieurs pièces ont été changées pour obtenir un meilleur rendement, incluant un nouveau disque dur, et un nouveau système d'exploitation ainsi que la réinstallation de tous les logiciels nécessaires à mon travail. Et quoique le problème avec mes yeux n'a pas changé, je persisterai dans la rédaction de nouveaux documents, Seigneur voulant. Il m'est impossible de faire autrement car le besoin est trop grand et je dois m'y appliquer avec soin malgré les difficultés occasionnées par un champ de vision limité. La seule différence est que le travail va me prendre plus de temps que la normale. Et j'espère que vous continuerai dans cette grâce merveilleuse que le Seigneur vous a accordé pour le soutient des saints élus en contribuant à leurs besoins. Le Seigneur est proche, ne vous relâchez point, le grand jour de notre héritage est à la porte et nous entrerons tous ensemble dans la terre promise de la Royauté Sublime et éternelle.

 

Jean leDuc

un simple disciple

 


 

LA DÉCOMPOSITION DU NOM DE JÉSUS EN JÉ-SUZ

L'image de Jésus portant le mouton noir est riche en symbolisme et démontre le caractère essentiel de sa mission ainsi que le pourquoi de ce document. Le mouton noir est une métaphore utilisée de manière idiomatique dans plusieurs langues pour décrire une personne au comportement différent de celui de ses congénères, et que l'on réprouve habituellement: ex. un rejeté de sa famille, de son église ou de son entourage, bref: un indésirable, un vaurien. Dans la société profane et religieuse qui est la nôtre, l’expression stigmatise une personne qui ne rentre pas dans la norme, un marginal, et peut aussi désigner une personne ostracisée pour cette raison (voir l'expression française "brebis galeuse"), sujet jugé néfaste que l'on tient à l'écart sous prétexte d'un risque supposé de contamination. L'expression vient du contraste entre les moutons blancs (habituels, normaux et les moutons noirs (différents, qui sortent du rang). Au niveau biblique la "brebis galeuse" est celle qui est couverte de péchés considérés souvent comme étant répugnants par les hypocrites, et l'expression dans son ensemble signifie que Jésus, le Bon Berger, est venu chercher la brebis perdue et rejetée par les hommes, mais qui fait partie de son troupeau car désignée ainsi depuis avant la fondation du monde. Cette caractéristique merveilleuse du Seigneur Jésus est l'essence même de sa renommée, de son identité et de sa toute-puissance.

 

Plusieurs noms de personnages illustres ont marqué le cours de l'histoire de l'humanité, mais aucun d'eux n'atteint la renommée prodigieuse de celui du nom de «Jésus». Ce nom, à lui seul, a bouleversé l'humanité entière. Il était reconnu par les anciens que le nom d'une chose ou d'une personne contenait toute l'essence de son existence, ainsi en est-il du nom Jésus qui est le Nom de Dieu de toute éternité. Or en Hébreu comme aussi en Grec, le nom attribué à une personne révèle son identité, son caractère, la personnalité de celui qui porte le nom. En d'autres mots, l'Esprit du Seigneur Jésus vit en son Nom pour nous révéler son identité, sa puissance, son message et son appel envers les siens seuls qu'il a racheté par son sacrifice sur la croix, à savoir ses élus. Ainsi «Jésus» est beaucoup plus qu'un nom, il est la caractéristique divine et sublime de l'Esprit des vivants dans l'essence de son renoncement perpétuel et éternel dans une existence constante et permanente qui le désigne comme JE-SUIS, l'énergie vitale du dynamisme de tout ce qui existe selon le bon plaisir de sa volonté suprême et souveraine. Ainsi nous voyons que dans l'essence de son existence l'Esprit des vivants renonce à Lui-même éternellement et se retrouve Lui-même dans son renoncement éternel de Lui-même qui est l'image d'un sacrifice perpétuel sans commencement et sans fin. Dans cette révélation de son Être Admirable dans laquelle nous voyons que Dieu est un sacrifice éternel, nous sommes donné de comprendre que JÉSUS est le Créateur et Père ou Source de toutes existences dans les cieux comme sur la terre. Son Nom est ineffable car il est impossible de le décrire en raison de sa nature inexprimable, de sa force prodigieuse inconcevable, et de sa beauté glorieuse inimaginable. Oui JÉSUS est Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, il est le renoncement de son Être Divin manifesté dans la chair pour notre salut, puis retourner à sa gloire première pour notre glorification, et merveille des merveilles nous serons avec Lui éternellement lorsque nous seront tous transformé à son image parfaite lors de sa dernière apparition en ce monde. Ce point culminant de notre nouvelle-naissance sera le début d'une nouvelle race céleste et éternelle dans le ravissement d'une extase indescriptible dans laquelle nous hériterons le Royaume qui nous a été préparé depuis avant la fondation du monde (Mat. 25:34).

 

Un nom puissant

Le christianisme, en général, a toujours su que le nom de Jésus est un nom puissant, mais nombreux sont ceux qui ne connaissent pas sa signification puisque la grande majorité sont tous des faux chrétiens, c'est à dire des gens d'une foi superficielle qui convient à la dignité humaine d'une nature déchue et réprouvée qui n'a que l'apparence de la vérité. Mais le sens et l'origine du nom de Jésus importe aux élus en qui demeure sa Sainte Présence, car son Nom est écrit sur leur cœur.

 

Tout d’abord, le nom de « Jésus » vient de l’ange Gabriel (littéralement: la force de l'Esprit des vivants), qui le transmet à la Vierge Marie dans Luc 1:26-35:

26 Or, au sixième mois, L’ESPRIT DES VIVANTS envoya l'ange Gabriel dans une ville de Galilée, appelée Nazareth.

27 Et à une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David; et cette vierge s'appelait Marie. Mt. 1. 18;

28 Et l'ange étant entré auprès d'elle, lui dit: Je te salue, toi qui as été grandement favorisée; L'ADMIRABLE est avec toi; tu es bénie entre les femmes.

29 Et ayant vu l'ange, elle fut troublée de son discours, et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation.

30 Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant L’ESPRIT DES VIVANTS.

31 Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. És. 7. 14; Mt. 1. 21;

32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et L’ADMIRABLE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père*. 2 S. 7. 12; Ps. 132. 11; És. 9. 7; És. 54. 5; *Sa source charnelle;

33 Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne. 1 Ch. 22. 10; Ps. 45. 6; Ps. 89. 36; Jé. 23. 5; Da. 7. 14; Da. 7. 27; Mi. 4. 7; Hé. 1. 8;

34 Alors Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?

35 Et l'ange lui répondit: La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi LE PRODIGIEUX qui naîtra de toi sera appelé le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même.

 

Un nom majestueux

Parmi tous les prénoms que Dieu aurait pu choisir, Il choisit intentionnellement celui-là, car ce Nom majestueux transcende tous les temps et toutes les langues de la terre. Le mot «Jésus» est la forme latine du grec Iesouz, qui est à son tour la translittération de l’hébreu Yeshua Jeshua ou Joshua, (Josué), ce qui signifie «Dieu est le salut» ou «Dieu est la délivrance», c'est à dire que «Jésus veut dire en hébreu: “Dieu sauve” ou encore «Dieu le Sauveur». Or le nom de Joshua (Josué) provient lui-même du Tétragramme YHWH ou YaHWeH (UeHoVaH) dont la signification est «JE-SUIS», c'est à dire «l'Autosuffisant, l'Indépendant, le Constant, l'Unique, le Souverain, le Suprême, l'Admirable, l'Éternel». Or le terme YaHWeH se rapporte directement à celui de «Élohim» généralement traduit par «Dieu», un terme singulier qui exprime un pluriel dont la signification réelle est «l'Être des êtres» ou plus précisément «l'Esprit des vivants». Il y a aussi le fait que Jésus dans sa décomposition dans le Grec de ia dont la signification est la force et de souz dont la signification est «salut, délivrance», les termes «salut» et  et «délivrance» signifiant une seule et même chose. Ainsi nous voyons que le nom Jésus s'écrit réellement JÉ-SUZ (Jé-suz de Ya-souz), puisque le dernier «s» se prononce toujours comme un «z» et devrait toujours s'écrire ainsi, signifie proprement «ia: puissance et essouz: salut» ou «puissance du salut ou de la délivrance».

 

Cette désignation nous amène à la délivrance du peuple hébreu de l'Égypte sous la Loi de Moïse qui est l'image du salut des élu sous la grâce en Jé-suz. Dans le Grec, lorsqu'il y a deux «s» dans un mot et que celui-ci se termine par cette lettre, le «s» prend la forme du «z» que nous connaissons, car il se prononce toujours de cette façon. Il est donc légitime, si nous voulons demeurer fidèle à l'original, de terminer le dernier «s» d'un mot par un «z» si nous voulons en avoir la définition exacte en notre langue. Spécifions qu'il n'y a pas de lettre «z» dans le Grec, mais que sa forme se trouve seulement dans la deuxième règle grammaticale de la lettre «s». Aussi dans l'Hébreu comme dans le Grec il n'y a pas de lettre «J», c'est le «Y» (y) ou le «I» (i) qui sont utilisé, mais la traduction française en fait un «J» (j). Or remarquez le rapprochement grammatical évident entre JÉ-SUS et JE-SUIS. Vous remarquerez en plus que JÉ-SUZ, JE-SUIS, YE-SHUA, YAH-WEH, YE-SOUS,  sont tous le même NOM écrit de différentes façons dans différents contextes et différentes traductions, pour décrire une seule et même Personne Divine ou plutôt d'un seul Être Divin. Les variations sont insignifiantes, ce qui importe est qu'elles nous indiquent une même source. Considérons aussi que dans l'Hébreu il n'y a pas de voyelles, elles ont été ajoutées pour notre compréhension de la langue, c'est pourquoi que YHWH s'écrit YaHWeH.  En fait, JÉ-SUZ affirme Lui-même à plusieurs reprises, particulièrement dans l'Évangile de Jean, qu'il est JE-SUIS, notamment dans Jean 8:24 et 8:58 et à plusieurs autres endroits. En d'autres mots, quoique cela ne plaise aucunement aux réprouvés, JÉ-SUZ affirme clairement être Dieu, c'est à dire «l'Esprit des vivants, la Source de toutes existences. Or le mot «Source» signifie aussi dans l'Hébreu comme dans le Grec, «Père», mais non dans le sens humain car il ne faut jamais abaisser Dieu à l'image de l'homme comme font les réprouvés, il détient plutôt le sens «d'ancienneté, d'origine, de Créateur, d'Architecte, de Fondateur». Il décrit un principe de production puissante et suprême, ce qui nous indique que l'Esprit Éternel, Source de toutes choses, s'est manifesté dans la chair comme Fils. Le Père est un Pur Esprit sans commencement et sans fin qui gouverne l'univers entier, il n'est donc pas une personne chimérique conçue dans la pensée de l'homme qui en fait une idole à son image. Le Fils est l'enveloppe visible et corporelle du Père invisible et incorporel. Le Père est ainsi la nature divine du Fils et le Fils est la nature humaine du Père, les deux formant une seule Personne, le Nouvel Homme, non deux et encore moins trois comme en ont fait les imposteurs et les théoriciens. Il est clair selon la Bible que le Père ou Esprit Éternel, s'est manifesté dans la chair comme Fils;  en aucune façon s'agit-il du Fils qui se manifesta comme Fils, ce qui est un non-sens et une perversion de la vérité qui a été déformée dans l'hérésie du dogme de la trinité. En d'autres mots, le Fils est l'engendrement du Père et non l'engendrement du Fils chimérique du Cerbère Nicéen avec sa doctrine babylonienne insensée qui a séduit les peuples de la terre pour de nombreuses générations.

 

Un nom désigné pour notre langue

Lors de l’Annonciation, l’ange Gabriel lui donne le prénom de JÉ-SUZ, exprimant à la fois son identité et sa mission pour le rachat de ses élus, telle qu'il l'avait déterminé d'avance de toute éternité. Ce nom était courant dans l’Ancien Testament et à l’époque de la naissance de Jé-suz. Comme nous avons vu, il est étroitement lié au nom de «Josué». Pour cette raison, la figure de Josué, dans l’Ancien Testament (Livre de l’Exode) est souvent considérée comme une préfiguration de Jé-suz qui conduira le peuple de Dieu dans la vraie Terre Promise de la Royauté Sublime éternelle. Jésus ou Jé-suz est le terme qui a été désigné pour notre langue, c'est le Nom par lequel l'Esprit des vivants a choisi de toute éternité pour se révéler à nous, puisque nous ne sommes pas Hébreux ni Grec. La Bible a été traduite en français pour des gens simples qui n'ont aucune notion des anciennes langues originales. Dieu n'est pas limité par le langage humain, il accorde sa révélation aux hommes de différentes langues et de différentes nations, autrement le message de la grâce n'aurait plus aucun sens ni aucune puissance. Certes qu'il a donné à certains de comprendre les anciennes langues et cela est grandement nécessaire, autrement nous n'aurions pas la Bible entre nos mains. Mais il importe de réaliser qu'ils ont reçu cette grâce strictement pour l'instruction des peuples communs et pour l'édification du Corps de Christ. Non pour que tous apprennent et parlent l'Hébreu et le Grec ou le Latin, le Seigneur notre Dieu a jugé que cela n'est pas nécessaire pour recevoir sa révélation car son Esprit est Celui qui nous instruit en toutes choses, et chacun des élus reçoit sa part comme il a été désigné d'avance. En d'autres mots, notre instruction vient de la Sainte Présence de Christ qui nous habite et sans laquelle nous ne pouvons rien. En fait, sans l'assurance de la Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus, il est impossible d'être chrétien et d'être sauvé, et encore moins d'être réellement instruit dans la vérité.

 

UNE ÉRUDITION ACADÉMIQUE PRÉTENTIEUSE

Or en toutes choses il y a des abus et plusieurs imposteurs d'une prétendue science ou connaissance, cherchent à faire valoir leurs opinions en nous imposant leurs façons de voir les choses, comme s'ils étaient les grands-maître d'une érudition académique supérieure au commun des mortels. Ils voudraient bien qu'on plie le genou devant eux pour nous soumettre à leurs prétentions captieuses. Comme des pharisiens modernes ils cherchent la gloire personnelle et se croient meilleur ou plus qualifié que la majorité des hommes. Ces gens sont très nombreux dans la mouvance évangélique moderne, tellement que nous pouvons dire qu'ils sont «légions». Chacune de ces bestioles s'imagine détenir l'autorité sur notre foi et sur notre conscience, chacune d'elles se dit maître sur la Parole de Dieu et se réclame des éloges pour leur intrusion dans une matière qu'ils ignorent complètement. Les fabulations de leur imagination fertile les amènent inévitablement dans un labyrinthe sans issue qui assure leur perdition.

 

Un mouvement déplorable et abominable

Il existe un mouvement déplorable et abominable de nos jours qui se nomme «le Messianisme Juifs» qui correspond au «Messianisme Évangélique». Les gens de cette mouvance nocive croient que Jésus est le Messie, mais ils appellent Jésus par un nom différent: Yeshua. A en croire ces gens-là, ce serait le nom juif qu’utilisaient ceux qui connaissaient Jésus pour le désigner ainsi depuis la fondation du christianisme. Ces hypocrites négligent le fait que si les premiers disciples étaient hébreux ou plutôt araméens, et que la grande majorité du christianisme primitif a été fondé très tôt par des grecques d'Antioche (Ac. 11:26) où les disciples furent nommés premièrement «chrétiens». Avant cela les disciples étaient appelés des «nazaréens» (Ac. 24:5) pour indiquer ceux qui suivaient l'enseignement de Jé-suz de Nazareth. Comme tous les évangéliques ils proclament l'hérésie de l'évangile du libre-choix et maintiennent plusieurs autres fausses doctrines. En plus, s'ils avaient le moindre grain d'intelligence dans leur petite cervelle hébétée, ils seraient conscients qu'il n'y a aucun Juif dans toute la Bible, particulièrement dans le Nouveau Testament car le texte grec mentionne que ce sont des Judéens, du terme  Ioudaïos, pour indiquer les habitants de la Judée. Le mot Juif a été inventé plusieurs siècles par après. Leur prémices est donc basée sur une fausse interprétation des Saintes-Écritures. Le mensonge est leur fondation et dire que ces gens veulent être nos instructeurs. Certains vont jusqu’à soutenir l'abomination que Yeshua est le vrai nom de Jésus et que le nom «Jésus» est faux. D’autres, cependant, indolents ou indifférents, pensent qu’il est acceptable d’utiliser l’un comme l’autre; sauf que ce compromis est loin de faire consensus dans ces milieux de tarés. En effet, il y a aussi ceux qui soutiennent la thèse selon laquelle le mot « Jésus » est d’origine païenne et, par conséquent, ne devrait pas être utilisé du tout. Et si cela ne suffisait pas, certains disent que «Jésus» est un nom dérivé de «Zeus», du nom de ce dieu suprême dans la mythologie grecque. Cette controverse n’est pas nouvelle, mais elle s’est amplifiée au cours des dernières années, à la faveur des nouvelles technologies de l’information, avec une foule d’articles insensés qui circulent actuellement sur le net à propos de ce sujet. Quel est donc le vrai nom du Seigneur? Nous le savons maintenant: Son Nom est Jé-Suz, notre Sauveur, Celui qui est JE-SUIS, notre délivrance, c'est à dire: notre Admirable Libérateur connu historiquement depuis des siècles et des siècles sous la désignation de JÉSUS et non de Yeshua. Ils veulent donc nous dérober du Nom du Seigneur en lui substituant une simulation hébraïque. Que ces prétendus Juifs demeurent avec leurs opinions délirantes, et nous demeureront avec ce que dit la Bible en notre propre langue comme le Seigneur l'a décrété ainsi de toute éternité.

 

Les connaissances linguistiques

Pour mieux comprendre ce sujet, il est important d’avoir des connaissances linguistiques relatives à la phonétique, à la lexicographie et à la sémantique. Ces éléments de la langue varient dans le temps et l’espace, car la langue est dans une constante évolution qui progresse à travers les temps et les générations. Le vieux français du temps de la Réforme n'est pas le même que celui de nos jours, quoiqu'il détienne des ressemblances. Prenons des exemples: votre était vostre (16e siècle), Oignon devient ognon aujourd’hui (on peut toujours dire oignon), Mouin (créole) s’écrit mwen. Seul le natif de la langue anglaise peut prononcer aisément TH. En créole,  la lettre r ne se prononce pas au milieu et à la fin d’un mot: Robert et Bernard se prononcent et s’écrivent ainsi: Wobè et Bèna. Ce phénomène linguistique s’appelle variation lexicographisque et phonétique.

 

Rentrons maintenant d’emblée dans le vif du sujet.  Analysons d’abord le tétragramme qui représente le nom de Dieu: YHWH ou YHVH. Selon l’histoire sociolinguistique du peuple d’Israël, il est interdit de prononcer ou de prendre le nom de Dieu en vain (Exode 20, 3e commandement).  Pour ne pas attirer la colère du Créateur sur eux, les Hébreux utilisent d’autres noms: Elohimha-Elohim (Yah signifie vrai, car le mot Elohim traduit généralement par «Dieu» est aussi utilisé pour les faux dieux),  Adonaï (bon juge); en Arab, on dit Ilāh. Comme nous avons vu, Elohim est un terme singulier qui représente un pluriel, tout comme les mots «famille» et «assemblée». Ce terme désigne «l'être des êtres» ou plus précisément «l'Esprit des vivants».

 

Seul le souverain sacrificateur pouvait prononcer le nom de Dieu quand il était à l’intérieur du tabernacle ou du temple. En effet, le peuple avait peur de citer ce nom; cela explique partiellement pourquoi l’histoire ne retient pas la vraie prononciation de ce tétragramme YHWH ou YHVH (יהוה) dont la signification est JE-SUIS ADMIRABLE. Certains linguistes écrivent et prononcent ce nom de cette manière Jehovah ou Jehova; d’autres disent que c’est Yahve ou Yahweh, (Iave). Vous pouvez constater comment la phonétique et lexicographie de ce nom  varient.  A remarquer que l’hébreu se lit de droite à gauche comme l’arabe, ce qui complique d'avantage notre compréhension de la signification étymologique des termes utilisés. Mais heureusement que dans ce domaine nous avons plusieurs outils pour nous aider comme le Lexique Hébreu de la Concordance Strong et le Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel. Et surtout nous avons la Sainte Présence de Christ en nous pour nous instruire et nous diriger dans ses voies.

 

Le terme «Yeshoua (ישוע, avec les voyelles יֵשׁוּעַ - yēšūă‘ en hébreu) est une contraction de la forme יְהוֹשֻׁעַ (« Yehoshuah » - Josué). La forme courte de ce nom est privilégiée par rapport à la forme longue dans la littérature judaïque de la période du Second Temple, dont les plus récents livres de la Bible hébraïque sont un exemple. Le nom correspond à la forme grecque Iêsouz, de laquelle vient le français Jésus». Tout cela pour dire que JÉSUS est un Nom divin qui est au-dessus de tous les autres, comme l'apôtre Paul le dit si bien dans son Épître aux Philippiens (Phil. 2:5-11):

5 Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Mt. 11. 29; Jn. 13. 15; 1 Pi. 2. 21; 1 Jn. 2. 6;

6 Lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L’ESPRIT DES VIVANTS; 2 Co. 4. 4; Col. 1. 15; Hé. 1. 3;

7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes; Ps. 8. 5; Mt. 20. 28; Jn. 13. 14;

8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Hé. 2. 9; Hé. 2. 14; Hé. 2. 17; Hé. 4. 15; Hé. 12. 2;

9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;

10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;

11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L’ADMIRABLE, le Père de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel*. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3; *. 12. 3; *Cette révélation glorieuse est nécessaire au salut (Jn. 8:24).

 

LA SIGNIFICATION DU MOT «CHRIST»

Nous savons que le nom de Jésus ou Jé-Suz est une traduction de l'Hébreu qui signifie «Dieu Sauveur» ou plus précisément «l'Esprit des vivants qui sauve». Quant on nom de Christ qu'il porte, il est l’équivalant grec de l’hébreu Messie. Ce n’est pas un nom à proprement parler, mais la désignation de sa fonction ou ministère comme Souverain Sacrificateur en faveur de ses élus. Le nom Christ ou Christoz (le dernier «s» se prononce toujours comme un «z») vient du verbe «oindre» pour désigner Celui qui a reçu l'onction sacrée. Ainsi le mot Oint signifie «l'Élu, le Choisi» et de cela nous voyons aussi que les élus sont ceux qui ont été choisi de Dieu en Christ (l'Élu) depuis avant la fondation du monde (Éph. 1:4; 1 Pi. 1:18-20). Christ, dont la désignation primaire est Messie, est celui qui a été oint du Saint Esprit, c'est à dire consacré ou institué pour appliquer la puissance de la Sainte Présence, afin de donner la révélation de la grâce de Dieu pour le salut des élus, puisqu'il est Dieu lui-même manifesté dans la chair. En fait, le mot «oindre» porte aussi le sens d'être consacré, d'être institué, d'être appliqué ou revêtu de la puissance et de l'autorité divine pour un ministère ou service particulier. Recevoir la Sainte Présence Divine signifie d'être rendu conscient de la réalisation de son exécution dans notre réflexion par laquelle nous subissons une transformation de notre être ou existence dans un but spécifique déterminé de toute éternité. Lors de son onction, Christ a été transformé en Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses élus seuls, et les élus qui reçoivent cette onction de Christ et en Christ sont transformés en de nouvelles créatures pour former une nouvelle race céleste et éternelle lors de sa dernière apparition en ce monde. Il ne me semble donc pas correct de l’appeler Jésus-Christ, comme si c’était un double nom, mais plutôt Jésus, le Christ ou plus précisément de Jé-Suz le Consécrateur, c'est à dire «le Réalisateur de notre salut». Quand au nom d’Emmanuel, il signifie en hébreu «Dieu avec nous» et ce terme témoigne puissamment de la Divinité de Christ. On le trouve chez le prophète Ésaïe, dans un texte où il annonce la naissance d’un fils d’une vierge (És. 7:14; voir aussi És. 9:5.6), et il est cité par Matthieu dans son récit de l’annonce à Joseph. Mais Joseph n’a pas appelé son fils Emmanuel mais «Jé-Suz» car il savait très bien que «Dieu avec nous» est le Sauveur de son peuple d'élus, et non de tous les hommes.

 

L’Évangile selon Matthieu reprend cette prophétie, quand il relate les évènements autour la naissance de Jésus-Christ (Mat. 1:20-23):

20 Mais comme il y pensait, voici, un ange de L’ADMIRABLE lui apparut en songe, et lui dit: Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme; car ce qui a été conçu en elle est désormais la Sainte Présence divine;

21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS*; car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. És. 9. 5; 33. 22; 63. 16;  Lu. 1. 31; Ac. 4. 12; *nom qui signifie : L’ADMIRABLE Sauveur.

22 Or, tout cela arriva, afin que s'accomplît ce que L'ADMIRABLE avait dit en ces termes par le prophète:

23 Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: L’ESPRIT DES VIVANTS EST AVEC NOUS.


Une question de vie ou de mort

Confesser le vrai Christ est ni plus ni moins qu'une question de vie ou de mort. Il n’est d’aucun secours de dire que l’on croit en Jésus Christ si ce n’est pas le Christ des Écritures. Ceci est d'une importance capitale car plusieurs ignorent qu'il existe vraiment des faux Christs au sein du christianisme moderne. En d'autres mots, il y a un très grand nombre de faux chrétiens de nos jours. Ce n'est pas à cause qu'une personne se dise chrétienne qu'elle l'est vraiment. C'est une leçon douloureuse à apprendre et je voudrai vous en épargner l'expérience, Seigneur voulant. Le Christ biblique est le Dieu Sauveur, le Fils, Dieu même manifesté dans la chair venu en ce monde selon son dessein arrêté pour sauver ses élus de leurs péchés. Il n'est pas le Christ d'une imagination fertile de plusieurs qui en font une idole qui correspond à leurs désirs capricieux, afin de justifier leurs expériences intellectuelles, sentimentales, mystiques ou surnaturelles. L'apôtre Jean nous en donne l'avertissement (1 Jn. 5:19*21):

19 Nous savons que nous sommes de L’ESPRIT DES VIVANTS, et que toute cette disposition de l'homme est plongé dans la méchanceté.

20 Et nous savons que le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même est venu, et il nous a donné l'intelligence que nous puissions connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en le Fils, Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est L’ESPRIT DES VIVANTS véritable, et la vie éternelle. És. 9. 6; És. 44. 6; És. 54. 5; Lu. 24. 45; Jn. 20. 28; Ro. 9. 5; 1 Ti. 3. 16;

21 Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ! Amen.


Il est clair selon la Bible que nous recevons l'assurance du salut en Jésus-Christ et que sans cette assurance qui est un don de Dieu (Éph. 2:8) il est impossible d'être sauvé. Autant que l'homme puisse le désirer il ne peut y parvenir par ses choix, ses œuvres ou mérites quelconques, ses expériences ou ses sentiments; car le choix du salut appartient à Dieu seul et il le donne seulement à ceux qui ont été prédestinés avant la fondation du monde pour en recevoir l'assurance. Ceux qui n'ont pas été désignés pour le recevoir sont exclus de cette grâce dans son décret de réprobation et demeure sous sa colère, comme le dit l'apôtre Jean (Jn. 3:33-36):

33 Celui qui a reçu sa représentation a scellé que l’ESPRIT DES VIVANTS est véritable. Ro. 3. 4;

34 Car celui que l’ESPRIT DES VIVANTS a délégué dit les paroles de l’ESPRIT DES VIVANTS, parce que l’ESPRIT DES VIVANTS ne lui donne pas l'Esprit par mesure. Ép. 4. 7;

35 Le Père se renonce dans le Fils et a mis toutes choses en sa main. Mt. 11. 27; Mt. 28. 18; Lu. 10. 22; Jn. 5. 22; Jn. 17. 2; Hé. 2. 8;

36 Celui qui a cette assurance dans le Fils possède la vie éternelle; mais celui qui n'a pas cette assurance dans le Fils ne verra point la vie, mais la colère de l’ESPRIT DES VIVANTS demeure sur lui. Jn. 3. 16; Jn. 6. 47; 1 Jn. 5. 10;

 

Les tourments sans fin des réprouvés

Évidemment que cela ne plaît pas aux réprouvés du christianisme contrefait moderne, car pour eux Dieu serait injuste s'il agissait ainsi puisque cela va contre l'idole de leur libre-choix illusoire et les abaisse dans la poussière de l'humilité. Ils désirent demeurer maîtres de leur destin, refusant le renoncement divin dans lequel Dieu se dépouille pour prendre la forme d'un serviteur en Christ  (Philippiens 2:5-10), et la reconnaissance de la toute-puissance souveraine et absolue de l'Esprit des vivants qui a déterminé toutes choses d'avance selon le bon plaisir de sa volonté (Éphésiens 1:5) et pour la gloire de son Nom. Ils se sont ainsi formés une fausse doctrine sur le salut qui plaît à leur entendement et qui leur donne la capacité de maintenir intact la dignité humaine par l'exercice de leur libre-choix illusoire, par lequel ils s'imaginent pouvoir contribuer avec Dieu à l'œuvre de leur salut par une décision personnelle de croire, ajoutant même l'obéissance aux commandements de la loi et leur persévérance dans une foi superficielle et captieuse. Plusieurs de ces tarés s'imaginent même êtres des apôtres et faire des miracles. Assurément ces idiots marchent sur les eaux de leurs délires névralgiques ainsi que sur les murs, et les plafonds de leurs chambres rondes, puis s'envolent même dans les airs de leurs prétentions pour bombarder les peuples de leurs flatulences cervicales excrémentielles d'une puanteur intolérable qui fige les consciences. Et lorsqu'ils redescendent sur terre, leurs pantins s'empressent et se bousculent pour embrasser leurs culs merdiques avec des alléluias. Si je m'exprime d'une façon sarcastique c'est avec raison. Combien de personnes avons-nous connu qui, d'un cœur rebelle, se sont détournés de la vérité pour suive la voie large des ennemis et imposteurs, et qui n'en sont même pas conscient, car trop paresseux pour se donner la peine de vérifier les instructions sur la vérité révélée. Ainsi ils ont trahi la vérité comme Judas a trahi Christ. Aveugles comme des taupes ils se pensent dans la bonne voie en s'imaginant être chrétiens lorsqu'ils sont plutôt des crétins malfaiteurs et malicieux. Pour eux le mensonge est la vérité et la vérité est un mensonge. L'apparence est l'élément primordial pour ces gens, ils en tirent gloire aux yeux des crédules et des ignorants pour les berner dans des voies frauduleuses.

 

Il est triste et terrible de voir de grandes multitudes innombrables sombrer dans l'apostasie rampante du «mystère d'iniquité» (2 Thes. 2:3-12) qui les mènera inévitablement à la perdition éternelle. Je parle comme un homme en ce monde qui vit encore dans un corps de chair, car il est évident que les saints élus se réjouiront dans la Royauté Sublime du fait que le Seigneur se vengera finalement de leurs ennemis, pour leur donner le salaire qu'ils méritent dans le feu de l'angoisse méprisante d'une isolation totale qui les tourmentera sans fin de tous les péchés commis par les hommes dans tous les temps. Ils n'ont pas voulu la grâce de l'abaissement, ils ont préféré garder leur indépendance devant la croix qui exige le renoncement, afin d'agir selon leur volonté en s'imaginant que Dieu approuverait leurs sophismes d'un salut captieux au nom de l'idole d'un Jésus-Christ fantaisiste conçu dans leur imagination maladive, ils en payeront le prix éternellement.

 

LA NAISSANCE VIRGINALE DE CHRIST

Vous dites peut-être: «Oui je crois que Jésus est né de la vierge Marie, mais je ne pense pas si c’est si important que ça ?». Beaucoup de « chrétiens » libéraux et nominatifs refusent de croire à de nombreux miracles dans la Bible, et celui-ci en fait souvent partie. Mais la naissance virginale de Christ est non-seulement importante, elle est essentielle à la foi chrétienne authentique et au salut que Dieu a déterminé pour ses élus seuls. Si Christ n'est pas né miraculeusement tout le christianisme s'écroule, et toute la Bible devient un tissu de mensonge. Aucun de nous ne serait donc né de nouveau puisque la nouvelle-naissance est elle-même miraculeuse.

 

Une prophétie Messianique l’annonçait

Cette naissance miraculeuse du Christ trouve sa source dans une prophétie messianique de l’Ancien Testament il y plus de 2600 ans. C’est le prophète Ésaïe qui fut envoyé par Dieu au peuple hébreu à Jérusalem, alors que plusieurs de leurs rois se succéderaient durant son ministère prophétique de 739 à 686 avant Jésus-Christ. Ésaïe témoigne ainsi d'une vision qu'il reçut de l’Admirable JE SUIS et qui resterait inoubliable (Ésaïe 6:1-7):

1 L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Souverain assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. 2 R. 15. 7;

2 Des Vigilants se tenaient au-dessus de lui, et chacun d'eux avait six ailes: de deux ils couvraient leur face; de deux ils couvraient leurs pieds; et de deux ils volaient. Ap. 4. 8;

3 Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est L’ADMIRABLE des armées! Toute la terre est pleine de sa gloire! Ap. 4. 8;

4 Les fondements des seuils furent ébranlés par la voix de celui qui criait, et la maison fut remplie de fumée.

5 Alors je dis: Malheur à moi! Je suis perdu! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et je demeure au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, L’ADMIRABLE des armées! Jn. 12. 41;

6 Mais l'un des Vigilants vola vers moi, ayant dans sa main un charbon ardent, qu'il avait pris sur l'autel avec des pincettes.

7 Et il en toucha ma bouche, et dit: Maintenant ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est ôtée, ton péché est expié. Jé. 1. 9; Da. 10. 16;

 

Dieu allait ensuite juger son peuple qui serait bientôt envoyé en captivité par les Assyriens et les Babyloniens. Cependant, contre toute attente Dieu allait venir habiter au milieu de son peuple aux lèvres et au cœur impure pour sauver les siens, car ce n'est pas tout Israël qui est l'Israël de Dieu mais ce sont les enfants de la promesse qui le sont d'entre le peuple (Rom. 9:6-8); l’Admirable JE SUIS allait venir sur terre comme un serviteur: «C'est pourquoi le Souverain lui-même vous donnera un signe: Voici, une vierge sera enceinte; elle enfantera un Fils, et lui donnera le nom d'EMMANUEL (L’ESPRIT DES VIVANTS est avec nous).» (És. 7:14). La Parole du prophète précise deux chapitres plus loin d’autres noms du Messie à venir, ce qui nous conforte à nouveau sur son identité divine: «Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l'autorité est mise sur son épaule: on l'appellera l'ADMIRABLE, le CONSEILLER, L’ESPRIT DES VIVANTS fort, le PÈRE ÉTERNEL, le PRINCE de la paix» (És. 9:6).

 

La première raison pour laquelle il est indispensable d'avoir l'assurance que Jésus est né d’une vierge, est donc que c’était une prophétie messianique limpide dans l’Ancien Testament. Si Christ n’est pas né d’une vierge, alors Il ne peut pas être le Messie promit pour notre salut. De plus, si quelqu’un n'a pas de confiance en ces paroles de l’Ancien Testament, comment peut-il avoir une foi authentique en Son Auteur ? Ça ne serait que de la prétention, n'est-ce pas ! Et pourtant nombreux sont ceux en ce monde qui n'en ont pas, car leurs opinions sont plus importantes que la vérité révélée qu'ils déforment à leur guise.

 

Les évangiles l’affirment

La Parole prophétique de l'Esprit des vivants s’accomplit ensuite au début de notre ère, une jeune femme vierge nommée Marie et fiancée à un homme nommé Joseph, devint enceinte sans avoir jamais eu de rapports sexuels. Joseph pensa donc qu’elle l’avait trompé et il était sur le point de la quitter. Mais un ange lui dit en songe (Mat. 1:18-25):

18 Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte de la Sainte Présence divine, avant qu'ils aient une relation ensemble. Lu. 1. 27; Lu. 1. 34;

19 Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas l'exposer publiquement, voulut la renvoyer secrètement.

20 Mais comme il y pensait, voici, un ange de L’ADMIRABLE lui apparut en songe, et lui dit: Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme; car ce qui a été conçu en elle est désormais la Sainte Présence divine;

21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS*; car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. És. 9. 5; 33. 22; 63. 16;  Lu. 1. 31; Ac. 4. 12; *nom qui signifie : L’ADMIRABLE Sauveur.

22 Or, tout cela arriva, afin que s'accomplît ce que L'ADMIRABLE avait dit en ces termes par le prophète:

23 Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: L’ESPRIT DES VIVANTS EST AVEC NOUS. És. 7. 14;

24 Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l'ange de L'ADMIRABLE lui avait commandé, et il prit sa femme.

25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS. Lu. 2. 21;

 

L’ange Gabriel parla aussi à Marie pour lui annoncer cette bonne nouvelle (Lc. 1:26-35): « Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin » (Luc 1:26-35):

26 Or, au sixième mois, L’ESPRIT DES VIVANTS envoya l'ange Gabriel dans une ville de Galilée, appelée Nazareth.

27 Et à une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David; et cette vierge s'appelait Marie. Mt. 1. 18;

28 Et l'ange étant entré auprès d'elle, lui dit: Je te salue, toi qui as été grandement favorisée; L'ADMIRABLE est avec toi; tu es bénie entre les femmes.

29 Et ayant vu l'ange, elle fut troublée de son discours, et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation.

30 Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant L’ESPRIT DES VIVANTS.

31 Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. És. 7. 14; Mt. 1. 21;

32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et L’ADMIRABLE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père*. 2 S. 7. 12; Ps. 132. 11; És. 9. 7; És. 54. 5; *Sa source charnelle;

33 Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne. 1 Ch. 22. 10; Ps. 45. 6; Ps. 89. 36; Jé. 23. 5; Da. 7. 14; Da. 7. 27; Mi. 4. 7; Hé. 1. 8;

34 Alors Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?

35 Et l'ange lui répondit: La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi LE PRODIGIEUX qui naîtra de toi sera appelé le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même.

 

Dans ce texte (v.35) le mot «ombre» porte la notion de «reflet», ce qui nous indique que l'Esprit des vivants fait pénétrer le reflet de sa gloire dans le sein de Marie afin de produire en elle une image de sa ressemblance exacte de laquelle il s'enrobe d'un corps de chair complètement parfait et sans l'héritage du péché commun à tous les hommes. La deuxième raison pour laquelle il est essentiel de croire que Jésus est né d’une vierge est donc que le Nouveau Testament l’affirme, l'Esprit des vivants disant explicitement que ce fait historique est l’accomplissement de la prophétie messianique que nous avons vu. L'Esprit des vivants aurait-il menti ? Certainement pas !

 

Avoir l'assurance de la naissance miraculeuse du Christ au sein de la vierge Marie est donc essentiel puisqu’il s’agit d'avoir confiance à la puissance de Dieu et à la véracité la Parole de Dieu, source de révélation de tout ce que nous pouvons connaître sur le monde spirituel et le sens de la vie. Pensons-nous que le Créateur du ciel et de la terre ne puisse pas faire un tel miracle après avoir créé l’univers ex nihilo ? Une telle pensée serait illogique et contraire à la révélation des Saintes-Écritures.

 

Si vous ne croyez pas à ce miracle, que croirez-vous dans l’Ancien Testament ? Que croirez-vous dans le Nouveau ? Il est simplement impossible de refuser d’une part de croire à la Bible dans ces portions claires, et, d’autres parts, de prétendre vouloir connaître Dieu et Lui être soumit pour être sauvé. Ce type d’incrédulité amène l’un à sélectionner ce qu’il aime dans la Bible, et à refuser le reste. La mauvaise nouvelle pour vous, si vous êtes une telle personne, et que vous devez vous humilier devant l'Esprit des vivants plutôt que de croire un dieu façonner à votre image, un dieu qui n’existe pas, autrement la colère du vrai Dieu demeure alors sur vous et vous récolterez le salaire qui vous est dû. Si ces deux raisons ne suffisent pas à montrer les implications de caractère crucial de la naissance miraculeuse du Messie, le dernier devrait vous convaincre.

 

La nature du Christ le requiert

Puisque Christ est le reflet parfait de l'Esprit des vivants dans un corps de chair, il en advient qu'il possède deux natures, divine et humaine. Il est ainsi parfaitement Dieu et parfaitement homme. Dans sa nature divine il est Tout-puissant, dans sa nature humaine il est limité par les faiblesses de la chair communes à toutes créatures. Ce point est crucial à comprendre, car il explique le pourquoi de sa tentation dans le désert et sa résistance aux désirs de sa volonté charnelle jusqu'à sa mort sur la croix en notre faveur. Ainsi comme nous il a été tenté en toutes choses, mais il a surmonté la tentation en résistant à l'esprit de la chair et en clouant sa puissance sur le bois, nous délivrant ainsi de la condamnation de la loi qu'il accomplit pour nous en tous les moindres détails. Il paya à notre place le prix de la rançon demandé pour nos transgressions en versant son sang qui nous purifie de tous péchés. Maintenant nous sommes réellement libres, non de faire ce que nous voulons, mais de marcher par cette assurance en son sacrifice sur la croix et de lui faire confiance pour toutes choses en notre vie car il est entièrement Souverain comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il nous a racheté et nous lui appartenons maintenant et pour tous les temps, soyons donc sans inquiétudes car il prend soin de nous et veille sur nous pour que nous parvenions avec lui et en lui à la gloire éternelle qui nous est réservée comme héritage.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser à première vue, la conception du corps du Christ en la vierge Marie par l’opération du Saint-Esprit ou Sainte Présence n’est pas un miracle sans importance théologique. Que le Roi des rois, le Créateur du ciel et de la terre, devienne chair d’une manière unique n’est pas surprenant puisqu’Il est le Dieu unique, mais ce n’est pas simplement pour étonner le plus grand nombre que Jésus naquit ainsi dans l'humilité d'une crèche et non dans le palais d'un roi. Tous les enfants qui viennent au monde naissent en portant l’héritage maudit d’Adam et Ève: le péché originel de la chute en Éden. Telle est la source de notre nature humaine déchue. Cette vérité spirituelle est exprimée dans divers versets bibliques: «Voilà, j'ai été formé dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché.» (Psm. 51:5); «Les méchants se sont détournés dès le sein maternel; les menteurs se sont égarés dès leur naissance.» (Psm. 58:3). Chaque enfant qui né d’un père et d’une mère pécheurs est marqué à vie par leur péché. Nous sommes tous «par nature des enfants de colère» (Éph. 2:3). On note ici que cela ne signifie pas que les jeunes enfants soient responsables de leur condition, ils sont innocents, du point de vue humain, tant qu’ils ne deviennent pas moralement responsables de leur péché par une conscience mature du bien et du mal et de Dieu. Cela ne signifie pas non plus qu'ils sont sauvés à cause de leur innocence car le germe du péché est en eux, ils en sont contaminés comme tout le reste de la race humaine.

 

Mais contrairement au point de vue humain, le salut et la perdition ne reposent pas sur la responsabilité d'une personne, qu'elle soit nouvellement née, adolescente ou adulte, mais sur le choix de Dieu dans son décret d'élection et de réprobation déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde. La voie de chacun a été tracée avant même qu'il naisse en ce monde et aucun n'en dévira, tout s'accomplira exactement selon le dessin arrêté de Dieu et selon son bon plaisir. L'homme ni peut rien en cela et il est bon qu'il en soit ainsi. La créature serait-elle au-dessus de son Créateur, détiendrai-elle l'autorité sur Lui pour le dicter ? Évidemment que non, ça serait de la folie de le penser ainsi. La Bible dit clairement: «L’ADMIRABLE fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes.» (Psm. 135:6); «Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens; car JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS, et il n'y en a point d'autre; JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS, et il n'y en a point comme moi; J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d'avance ce qui n'est pas fait encore; je dis: Mon dessein tiendra, et j'exécuterai toute ma volonté... Ce que j'ai dit, je le fais arriver; ce que j'ai projeté, je l'exécute.» (És. 46:9-11). Il est absolument indéniable que Dieu est le Souverain absolu sur toutes choses, incluant les pensées et les agissements des hommes bons ou mauvais, justes ou injustes. Cela nous indique clairement que le supposé libre-arbitre (libre-choix) de l'homme n'existe pas, ce n'est qu'une illusion conçue par des théoriciens qui érigèrent une hypothèse philosophique sur le sujet, dans le but spécifique d'affirmer l'indépendance de l'homme en lui attribuant une dignité humaine spéculative qui n'est qu'un mythe. Il n'y a pas deux souverains, si Dieu est Souverain l'homme ne l'est pas, si l'homme est souverain Dieu ne l'est pas. Il n'existe pas de zone neutre entre les deux, sauf entre les deux oreilles de l'homme réprouvé en manque de matière grise. En d'autres mots, la notion que Dieu a accordé à l'homme le libre-choix est entièrement fausse, anti-biblique et anti-chrétienne. En fait, la doctrine du libre-choix est la doctrine de l'Anti-Christ et de ses sbires évangéliques, de ces nids de vermines insalubres qui souillent le sang de l'Alliance en Christ.

 

C’est pourquoi Christ fut conçu par le Saint-Esprit ou Sainte Présence, afin qu’Il ne soit pas touché par le péché originel. Si Jésus était né de deux parents biologiques, de Marie et de Joseph, Il aurait été un pécheur. Or, si Christ était touché par le péché depuis Sa naissance, Il n’aurait pas pu être le substitut pour porter le péché de ses élus. Notons l'importance de ce qui est dit ici, Christ a porté les péchés de ses élus seuls et non du monde entier, autrement tout le monde serait sauvé depuis le début des temps jusqu'à la fin des temps, ce qui n'est pas le cas. La Bible enseigne-t-elle un salut universel ni un salut par le libre-choix d'une décision personnelle de croire. Un autre élément à remarquer est que le mot «monde» ou «cosmos» dans le Grec, signifie littéralement «l'ordre établit», c'est à dire «l'agencement» ou «disposition» des choses qui implique la société en général dans une période historique particulière. Il est utilisé pour décrire la disposition du cœur des hommes et de l'autorité de la loi qui règne sur un peuple. Dans le contexte du Nouveau Testament il se rapporte à l'administration de la loi par les sacrificateurs du temple et les pharisiens, à l'attitude de leur cœur dépravé et rebelle ainsi qu'à celle du peuple qu'ils gardent sous l'esclavage de leurs principes. Par exemple, lorsque la Bible dit dans une traduction classique de Jean 3:16,17 que «Dieu a tant aimé le monde...», nous voyons que dans le Grec original il est dit: «Car L’ESPRIT DES VIVANTS s’est tant résigné pour cette disposition de la loi, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette assurance de lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle. Car l’ESPRIT DES VIVANTS ne s'est point délégué comme Fils parmi cette disposition de la loi, pour condamner cet agencement, mais afin que ceux de cette disposition charnelle soit sauvé par lui.». De même avec le passage de 1 Jean 2:2 qui donne dans sa traduction classique l'impression que Christ a payé pour «les péchés du monde entier» qu'il est dit dans le Grec: «C'est lui qui est la satisfaction de la réparation pour nos péchés, dont la mortalité se rapporte non seulement à nous, mais aussi à cette disposition charnelle entière.». Ce dernier texte nous indique clairement que ce n'est pas le salut qui s'applique à tous les hommes, mais la mort et aucun ne peut en échapper. Mais les élus qui traverseront cette phase vivront éternellement, tandis que les exclus en souffriront la condamnation dans une isolation sans fin (Jn. 5:28,29).

 

La naissance miraculeuse de Christ (le Messie Consécrateur) est donc indispensable à la nature du Christ, selon 1 Pi. 1:17-23:

17 Et si vous l'invoquez comme votre Père, lui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec révérence durant le temps de votre habitation passagère ici-bas; De. 10. 17; 2 Ch. 19. 7; Job 34. 19; És. 9. 6; Ac. 10. 34; Ro. 2. 11; Ga. 2. 6; Ép. 6. 9; Col. 3. 25;

18 Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or, 1 Co. 6. 20; 1 Co. 7. 23;

19 Mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, Ac. 20. 28; Hé. 9. 12; Ap. 1. 5;

20 Qui fut désigné d'avance avant la fondation du monde, et manifesté dans ces derniers temps à cause de vous, Ro. 16. 25; Ép. 1. 9; Ép. 3. 9; Col. 1. 26; 2 Ti. 1. 9; Tit. 1. 2;

21 Qui, par lui, croyez en L’ESPRIT DES VIVANTS, qui s'est lui-même ressuscité des morts, et s'est lui-même glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en L’ESPRIT DES VIVANTS. Ac. 2. 33; Ph. 2. 9;

22 Ayant purifié vos âmes en devenant dépendant de la vérité, par l'Esprit, sans dissimulation envers les frères, sacrifiez-vous profondément les uns pour les autres d'un cœur pur, Ro. 12. 10; Ép. 4. 3; Hé. 13. 1; 1 Pi. 2. 17;

23 Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, qui vit et qui demeure éternellement. Jn. 3. 5; Ép. 5. 26; Ti. 3. 4-7; Ja. 1. 18; 1 Jn. 3. 9;

 

Il est essentiel de confesser que Jésus était un vrai homme, un homme comme vous et moi, «Car plusieurs séducteurs sont entrés dans cette disposition charnelle, qui ne confessent point que Jésus est L’ADMIRABLE, venu en chair comme le Messie. Un tel est le séducteur et l'Antichrist.» (2 Jn. 1:7). Or nous savons que de nos jours il y a une grande multitude d'antichrists malicieux et malfaisants dans le mouvement évangélique. Méfiez-vous de ces gens, car ils ont reçu une puissance d'égarement venant de Dieu pour croire au mensonge afin qu'ils soient condamnés (2 Thes. 2:11,12), et ils voudraient vous traîner dans la boue de leurs tromperies artificieuses.

 

LA CONSÉCRATION DE JÉSUS

Le texte suivant fait partie d'un autre document que j'ai rédigé il y a quelques temps. Puisque son sujet est dans le même contexte que celui qui est élaboré présentement, j'ai décidé d'en utiliser une section légèrement modifiée pour conclure ce nouveau document.

 

L’onction de Jésus, qui eût lieu au baptême (Matthieu 3:16) et dont parle Pierre en Actes des Apôtres 10:37-38, est d’abord une onction prophétique: Jésus est revêtu de la force d’en-haut afin de répandre en Israël la révélation de l’Évangile. La manifestation de Dieu lors du baptême (Luc 3, 22) reprend d’ailleurs l’annonce du serviteur prophète prédit par Ésaïe (Esaïe 42:1-4). Et c’est dans sa dimension prophétique que Jésus lui-même a compris cette onction (Luc 3:21-22).

 

Mais si l’onction baptismale est pour Jésus une onction d’abord prophétique, on ne saurait exclure toute dimension sacerdotale. Après la résurrection, une fois le sacrifice de Jésus réalisé et accepté par Dieu, les apôtres avaient une plus claire conscience du sacerdoce du Christ et, dans au moins un texte du Nouveau Testament, l’onction baptismale est présentée comme ayant une valeur sacerdotale dans Actes 4:24-28:

24 Eux l'ayant entendu, élevèrent d'un commun accord leur voix à L’ESPRIT DES VIVANTS, et dirent: ADMIRABLE, tu es L’ESPRIT DES VIVANTS qui as fait le ciel, la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont;

25 Et qui as dit par la bouche de David ton serviteur: Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines? Ps. 2. 1;

26 Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre L’ADMIRABLE et contre son Oint.

27 En effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d'Israël, se sont assemblés contre ton Saint Fils Jésus, que tu as oint, Mt. 26. 3; Mc. 14. 1; Lu. 22. 2; Jn. 11. 47;

28 Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d'avance devoir être faites.

 

L’onction entendue ici précède la crucifixion, et ne peut désigner ni la résurrection, ni celle de la grâce. Il semble plus naturel de la référer au baptême, d’autant plus que Luc parle à deux reprises d’onction à propos du baptême. Il y a de plus dans ce texte une nuance qui le distingue: ce n’est plus l’aspect prophétique de l’onction qui est au premier plan, mais l’aspect sacerdotal de l’œuvre rédemptrice du Christ, serviteur souffrant et s’offrant en sacrifice. Le texte affirme ainsi que ce sacrifice faisait partie du dessein de Dieu et qu’il avait été déterminé par avance, comme le dit  Pierre 1:18-20:

18 Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or, 1 Co. 6. 20; 1 Co. 7. 23;

19 Mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, Ac. 20. 28; Hé. 9. 12; Ap. 1. 5;

20 Qui fut désigné d'avance avant la fondation du monde, et manifesté dans ces derniers temps à cause de vous, Ro. 16. 25; Ép. 1. 9; Ép. 3. 9; Col. 1. 26; 2 Ti. 1. 9; Tit. 1. 2;

 

Comme nous savons, le nom «Christ» signifie «Oint», et c'est le même sens que "Messie" en hébreu. Jésus-Christ, Jésus Messie, c'est Jésus Oint, l'Élu, le Choisi. L'onction c'est ce geste qui consiste à répandre de l'huile sur la tête ou le corps de quelqu'un pour le consacrer. C'est donc l'idée de consécration qui se trouve derrière ce geste de l'onction.

 

Il se trouve que dans l'évangile, à aucun moment, quelqu'un ne verse de l'huile sur la tête de Jésus pour l'oindre. Il n'y a pas de moment qui soit celui de l'onction de Jésus au sens concret de ce terme. Pourtant, dès l'Église primitive, cette qualification de Christ ou de Messie s'est appliquée à Jésus. C'était une référence à l'Ancien Testament, où le roi était oint en vue de gouverner le peuple, et Dieu avait annoncé à David qu'un de ses descendants serait Roi, Oint, Messie.

 

Dans le Nouveau Testament, nous avons relativement peu de textes explicatifs de cette application du terme de Christ ou de Messie à Jésus. Nous venons de voir un des trois moments dans le Nouveau Testament où il nous est explicitement dit que Jésus a été oint. Dans les Actes des apôtres, Pierre parle à Corneille et à tous ceux qui sont avec lui, et qui lui ont demandé de venir pour leur enseigner la vérité. Dans Actes 10:37,38 Pierre dit:

37 Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après la consécration que Jean a prêchée; És. 9. 1; És. 9. 2; Mt. 4. 12; Mc. 1. 14; Mc. 1. 38-39; Lu. 4. 14;

38 Comment L’ESPRIT DES VIVANTS a oint de sa Sainte Présence et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par la contrariété charnelle de la loi; parce que L’ESPRIT DES VIVANTS était avec lui. Ps. 45. 7; És. 61. 1; Lu. 4. 18;

 

Voilà donc que Jésus est proclamé oint non pas en vertu d'un rite liturgique où on lui aurait versé de l'huile sur la tête, mais il est oint par la plénitude de l'Esprit Saint ou Sainte Présence que Dieu a répandu sur lui comme une huile parfumée, comme une huile qui nous imprègne. L'Esprit Saint s'est répandu sur Jésus de façon visible au jour de son baptême, en ce qu'il s'abaissa comme une colombe et que la Sainte Présence apparaisse sur lui pleine d'humilité, c'est à cela que Pierre fait allusion dans ce texte des Actes. Par conséquent, c'est au baptême du Jourdain que Jésus a reçu sur lui la puissance de l'Esprit sous la forme de l'abaissement d'une colombe, qu'il a été oint lorsque l'eau fut versée sur Lui, représentant l'huile de consécration. Cette onction d'humilité était l'évidence de sa royauté et de son ministère messianique de Souverain Sacrificateur. C'est pourquoi au cours de sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, telle que nous la rapporte Luc, Jésus pourra lire le passage d'Ésaïe: «L'Esprit du Seigneur est sur moi». Et Jésus proclamera: «Ces paroles s'accomplissent aujourd'hui devant vous.».

 

C'est encore Luc qui nous rapportera au moment de la Pentecôte que les disciples étaient en prière et qu'au moment où va trembler l'endroit où ils se trouvaient et où l'Esprit Saint descendra sur eux à l'exemple de l'huile d'onction qui déborde de sa coupe. Et le texte dit: «Les rois de la terre se sont mis en campagne contre le Seigneur et contre son oint.». Voilà trois passages, tous de Luc où l'explication nous est donnée de ce titre de Christ, Messie, d'Oint, donné à Jésus-Christ. Ce titre veut dire que l'Esprit Saint ou Sainte Présence a été répandu et le couvrit de l'humilité du Père qui était en Christ comme nature divine sur son Fils Bien-Aimé qui était sa forme visible et corporelle, au baptême du Jourdain, et tout au long de sa vie: «Et la Sainte Présence s'abaissa sur lui sous une apparence corporelle, comme fait une colombe; et il vint une voix du Très-Haut, qui dit: Tu es mon Fils bien-aimé, en qui JE SUIS pleinement satisfait.» (Luc 3:22; Bible de Machaira 2016). Ainsi l'humilité du Dieu vivant fut dégagée et diffusée sur la nature humaine de Jésus, confirmant son ministère de Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses élus, dans l'accomplissement de son décret de rédemption qui consistait à s'offrir Lui-même en sacrifice d'expiation pour leurs péchés. Il ne faut pas oublier qu'en Christ il y avait deux natures, divine et humaine, du fait que Jésus était le Père ou Esprit Éternel manifesté dans la chair comme Fils, l'enveloppe visible du Dieu invisible. Ce qui nous indique que l'Onction de puissance fut donnée dans l'humilité de la nature divine à la nature humaine du Fils, Jean en ayant reçu la révélation lorsqu'il le consacrait en versant l'eau sur Lui en symbole de l'huile de consécration qui parfois était substituée pour de l'eau dans la loi de consécration des ministres qui entraient au service du Tabernacle. Car Jean était sacrificateur de droit, ayant hérité la charge de son père Zacharie (Luc 1:8,9). Il avait donc le pouvoir divin d'exercer la loi de consécration envers Jésus qui dit dans Nombres 8:5-7 (cf. Exode 29:4):

5 Puis L’ADMIRABLE parla à Moïse, en disant:

6 Prends les Lévites d'entre les enfants d'Israël, et purifie-les.

7 Tu leur feras ainsi pour les purifier: Fais sur eux aspersion baptismale de l'eau de purification pour le péché; ils feront passer le rasoir sur toute leur chair, laveront leurs vêtements, et se purifieront. Ex. 29. 4; Mt. 3.13-17;

 

La seule différence ici est que Jésus était sans péché, toutefois il devait obéir à la loi de consécration pour entrer dans son ministère afin d'en accomplir tous les détails en notre faveur. C'est pour cela que «Jean s'y opposait, en disant: C'est moi qui ai besoin d'être consacré par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit: Ne t'y oppose pas pour le moment; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste selon la loi. Alors il ne s'y opposa plus.» (Mat. 3:14,15). Et comme nous l'avons déjà mentionné, si Jésus aurait été baptisé par immersion tout cela serait impossible et il aurait été coupable d'avoir brisé la loi de consécration, ce qui aurait fait de Lui un faux Messie, c'est à dire un faux Oint, et nous serions tous encore dans nos péchés attendant le châtiment éternel qui nous est réservé. Heureusement que la vérité l'emporte sur le mensonge et que seulement les réprouvés immersionnistes en porteront la condamnation, à moins que le Seigneur les éclairs et qu'ils se repentent. Mais nous doutons fortement qu'ils puissent se repentir, car ce sont des gens orgueilleux et obstinés qui préfèrent périr dans leurs déviations aberrantes que de venir à la lumière de la vérité. Ainsi il est écrit dans l'Évangile de Jean (Jean 3:19-21; Bible de Machaira 2016):

19 Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière de ce raisonnement est venue dans cette disposition charnelle, et que les hommes préfèrent les ténèbres de l'ignorance plutôt que la lumière de ce raisonnement, parce que leurs agissements sont grandement déréglés. Jn. 1. 5;

20 Car quiconque agit en dérèglement hait la lumière de ce raisonnement, et ne vient point à la lumière de cette observation, de peur que ses agissements ne soient rejetés.

21 Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière de ce raisonnement, afin que ses agissements soient manifestés, parce qu'ils sont produits par L’ESPRIT DES VIVANTS. Ép. 5. 8; Ép. 5. 13;

 

Une autre allusion confirme la connotation sacerdotale du baptême. Elle se trouve dans la bouche de Jean le baptiste lorsqu’il désigne Jésus comme «l’agneau de Dieu» (Jean 1:29), en référence à Esaïe 53:7 et Jérémie 11:19. Jésus est désigné comme la victime expiatrice offerte en sacrifice, que le baptême vient consacrer et que la croix vient immoler. Ainsi nous dit Jésus dans l'Évangile de Matthieu (Mat. 20:20-23; Bible de Machaira 2016):

20 Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de lui avec ses fils, et l'adora en lui faisant une requête. Mc. 10. 35;

21 Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton royaume.

22 Mais Jésus, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être introduits dans l'engagement que je dois expier? Ils lui dirent: Nous le pouvons. Ps. 69. 9; Ps. 119. 22;  Lu. 12. 50; Ro. 8. 26;

23 Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez introduits dans l'engagement que je dois expier; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a destiné. Mt. 25. 34; Ro. 6. 3,4; Ro. 9. 15,16, 21-23;

 

Forte de ces éléments, la tradition chrétienne dans les personnes de Cyrille, Tertullien, Jérôme a ainsi distinguer dans le baptême une double onction: une onction d’abord prophétique et ensuite sacerdotale. Cyrille de Jérusalem propose cette comparaison entre le Christ et Aaron: Lorsque Moïse communiqua à son frère les prescriptions de Dieu, en le constituant Grand-Prêtre, après l’avoir lavé dans l’eau, il l’oignit; et Aaron reçut le nom de Christ, à cause de cette onction figurative. (Cyrille de Jérusalem, 3e mystagogique).

 

Bibliquement parlant, l’onction est un acte de consécration. C’était mettre une personne à part, la réserver pour accomplir l’œuvre sainte de Dieu. C’était symboliquement répandre l’Esprit de Dieu sur une personne (comparez Ésaïe 61:1 et Romains 5:5), — représentant le pouvoir de Dieu et Son intervention, dans certains cas, et l’accomplissement des devoirs qui Lui incombait et pour lesquels Il était oint. Jésus Lui-même fut «Oint du Saint-Esprit et de force» (Actes 10:38). Les judéens de l’époque de Jésus attendaient avec impatience une personne spécifique qui, dans plusieurs passages, est citée comme étant le Messie ou l'Oint, un grand Roi de la lignée de David, qui par le pouvoir de Dieu, rétablirait Israël et gouvernerait le monde. Jésus de Nazareth était cet Oint — et Il accomplira ces prophéties mais dans un sens différent qu'ils s'imaginaient.

 

Mais que signifie «Jésus» ? D’où Lui vient ce nom, et que signifie-t-il ? Dans Matthieu nous découvrons que Marie tomba enceinte durant ses fiançailles avec Joseph qui recherchait la meilleur façon de gérer cette situation difficile: «Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» (Matthieu 1:20-21). Remarquez bien qu'il est écrit que «Jésus est conçu du Saint-Esprit» et non du Père, ce qui nous indique que le Père et le Saint-Esprit sont identique et non deux personnes différentes; en plus il est écrit que Jésus «sauvera son peuple de ses péchés» et non tous les hommes dans le monde entier. Ce passage à lui seul rectifie plusieurs fausses doctrines populaires dans le christianisme traditionnel et évangélique.

 

Le nom grec «Jésus» est une transcription du nom hébreu Yehoshua ou Yeshua, dont la forme française et anglaise est «Joshua». Ce nom signifie littéralement «Dieu Sauveur». Ainsi le message de l’ange à Joseph était «Tu lui donneras le nom de «Dieu est salut» car Il sauvera Son peuple de ses péchés.» On aurait tendance à croire que ce nom nous décrit le but de Jésus dans le plan de Dieu, mais il y a beaucoup plus que cela à ce nom car JÉSUS est le nom de Dieu de toute éternité. C’est par Lui que l'Esprit des vivants manifesté dans la chair poursuit Son plan qui consiste à sauver ses élus de la mort et à nous donner la vie éternelle au sein de Sa famille.

 

LES DEUX ASPECTS DE L'ONCTION

Il ne devrait être une surprise à personne que l'onction, selon la parole de Dieu, est envisagée sous deux angles: matériel et spirituel; surtout lorsque nous savons que le mot «onction» signifie «une friction», des frottements rapides, énergiques et répétés sur une partie du corps ou sur une chose qui détient généralement un caractère sacré.

 

L'onction matérielle est l'acte qui consiste à verset de l'huile sur certaines personnes ou certaines choses. La première onction dont parle la parole de Dieu est l'onction d'une chose. Jacob, à Béthel, dressa en stèle la pierre dont il avait fait son chevet et versa de l'huile sur son sommet en souvenir de la présence et des promesses de Dieu (Gen. 28:18).

 

La deuxième onction est celle de la tente d'assignation et de ses divers objets avec l'huile de l'onction sainte, «une préparation composée, d'ouvrage de parfumeur» (Ex. 30:25-29) sous la direction de l'Admirable Esprit des vivants. De nos jours plusieurs tentèrent de la reproduire à leurs risques et périls, comme nous voyons avec les vendeurs du Saint-Esprit en bouteille parmi différentes branches de la mouvance charismatique, et ils trouvent toujours des pigeons qui vont acheter leur produit infernal, car tous sont à la recherche incessante de puissances surnaturelles, surtout en Afrique avec toutes ses superstitions mensongères.

 

Il est fait mention d'autre part de l'onction des personnes. Il s'agit principalement des sacrificateurs, des rois et des prophètes.
1. Les sacrificateurs étaient oints d'huile (Ex. 29:21). L'onction d'Aaron a été abondante, comme le sacrificateur «qu'on a oint de l'huile sainte» comme, par exemple, dans l'ordonnance des villes de refuge (Nom. 35:15).
2. Les rois recevaient aussi une onction. C'est Jothan, le fils du juge Gédéon, qui, le premier, parle dans son allégorie d'une onction royale (Juges 9:8,9). La parole de Dieu cite le nom de plusieurs rois qui ont été oints: Saül, David, Salomon, Jéhu, Joas, Joakhaz. De David l'Admirable lui-même déclare:
«J'ai trouvé mon Bien-Aimé, mon serviteur, je l'ai oint de mon huile sainte.» (Ps. 89:20).
3. Les prophètes, dans un psaume, sont mis au rang des oints: «Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes» (Ps. 105:15). En fait Elisée est le seul prophète à propos duquel il soit parlé d'onction: «Tu oindras Elisée... pour qu'il soit prophète à ta place», dit l'Admirable au prophète Elie (1 Rois 19:16). Il n'est pas dit si cette onction a eu réellement lieu sous la forme d'une onction d'huile. Au reste il n'apparaît nulle part dans l'Écriture que des prophètes aient inauguré leur ministère par une onction.

 

L'onction spirituelle résulte directement de l'intervention du Saint-Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence. Elle est premièrement l'apanage du Seigneur Jésus lui-même. Divers psaumes l'ont déjà annoncé: «Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont consultés ensemble contre L’ADMIRABLE et contre son Oint» - «Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté; c'est pourquoi, ô ESPRIT DES VIVANTS, toi le Suprême, tu es oint d'une huile de joie; tu es mis au-dessus de tes semblables» (Ps. 2:2; 45:7; Bible de Machaira 2016).

 

Jésus est le Messie (en hébreu) comme il est le Christ (en grec), Celui qui est Oint. Le prophète Daniel annonce que «Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché dans la soixante-dixième semaine, et non pour lui.»... «Le Christ (Messie) confirmera l'alliance* en son sang* avec plusieurs pendant une semaine; et à la moitié de la soixante-dixième semaine, il fera cesser le sacrifice et l'offrande par le sien... (9:26,27; Bible Machaira 2016). André dit à son frère: «Nous avons trouvé le Messie, ce qui, interprété, est Christ». La femme de Samarie affirme: «Je sais que le Messie, celui qu'on appelle Christ, doit venir; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: JE SUIS LUI, moi qui te parle.» (Jean 1:42; 4:25).

 

Lors du baptême au Jourdain, l'Esprit de Dieu est apparu sur Lui (Matt. 3:16). A Nazareth, tandis qu'il se rend en Galilée, Jésus cite les paroles du prophète: «L'Esprit de L’ADMIRABLE est sur moi, c'est pourquoi il m'a choisi pour annoncer le message de la grâce aux pauvres... (Luc 4:18). Plus tard les apôtres parlent de Jésus comme étant le saint serviteur que Dieu a oint, et l'apôtre Pierre dit à Corneille comment Jésus, qui est de Nazareth, a été oint de l'Esprit Saint et de puissance au cours de son ministère (Actes 4:27; 10:38).

 

L'onction spirituelle est d'autre part le lot du croyant. (2 Cor. 1:21)

20 Car autant il y a de promesses en L’ESPRIT DES VIVANTS, toutes sont certaines en lui, et qu'il en soit ainsi en lui, à la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS par nous.

21 Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est L’ESPRIT DES VIVANTS,

22 Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les sommes de sa Sainte Présence. Ro. 8. 16; 2 Co. 5. 5; Ép. 1. 13; Ép. 4. 30;

 

L'apôtre Jean certifie que les croyants ont l'onction de la part du Saint et qu'ils connaissent toutes choses (1 Jean 2:20). Ils sont donc oints du Saint Esprit, par lequel ils ont la connaissance des pensées de Dieu. Scellés du Saint Esprit, ils ont toute assurance quant à leur relation avec Dieu. Ils ont enfin les arrhes ou sommes de l'Esprit dans leur cœur, une espérance certaine quant à l'héritage éternel qui a été promis. Il ne faut pas oublier qu'une telle onction est accordée à la suite de l'œuvre de l'expiation pour le rachat des élus. Au Seigneur Jésus, elle l'a été en vertu de sa propre perfection.

 

FILS DE DAVID, FILS D'ABRAHAM

Généalogie de Jésus-Christ, Fils de David, Fils d'Abraham (Matthieu 1:1)

Nous avons ici le premier verset de cet évangile, trop souvent nous le lisons sans prendre le temps de nous poser la question:  Qu'est-ce que les termes Fils de David et Fils d'Abraham signifiaient pour les personnes auxquelles Matthieu écrivait ?


Combien de fois avons-nous lu cette phrase et avons-nous poursuivi notre lecture par la généalogie qui suit, n'y voyant là guère plus qu'une introduction à une liste de noms ?  Nous avons pourtant ici plusieurs titres qui méritent que nous nous y attardions en raison de leurs significations et importances:  

  • Jésus
    C'est le nom qui lui fut donné, non pas par Marie ou Joseph, mais par l'Esprit des vivants Lui-même. En Luc 1:31 nous apprenons que c'est par l'ange Gabriel que Joseph reçut l'instruction de l'appeler de ce nom qui vient tout droit du mot hébreu signifiant «Dieu Sauveur». C'est en Matthieu 1:21 que nous apprenons pourquoi ce nom lui fut donné «
    tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.». Nous avons déjà touché plus haut à cet aspect de la révélation, sauf de spécifier que JÉSUS est l'Esprit Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS, et qui se révéla à nous sous le même nom: «
    C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS (L’ADMIRABLE), vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24; Bible de Machaira 2016). En d'autres mots, JÉSUS qui est la source ou Père de toute existence, se manifesta dans la chair corporellement en se formant un corps dans le sein de la vierge Marie pour accomplir son décret de rédemption envers ses élus qu'il avait déterminé de toute éternité. JÉSUS est donc le Dieu unique, la Volonté Suprême de la vie (Père), la Parole de la vérité (Fils), et la Lumière de la Pensée divine (Saint-Esprit) qui éclaire la conscience de tous les hommes (Jean 1:4,5). Non trois personnes mais trois révélations d'un même Dieu à travers les pages des Saintes-Écritures (voir: Mythe du Dieu envoyé de Dieu).

  • Christ
    Ici encore nous avons un titre que trop souvent nous lisons sans le comprendre, ou même en le méprenant pour un nom de famille.  Or Christ est le mot grec équivalent du mot Messie en hébreu. En français, on l'appellerait l'Oint (Celui qui est choisi, Celui qui a été désigné...... pour une fonction particulière). Dans l'Ancien Testament, oindre une personne avec de l'huile était un signe que Dieu mettait une personne à part pour un rôle particulier. On oignait une personne, par exemple pour la fonction de sacrificateur, une personne désignée par Dieu pour représenter les hommes, ses semblables devant Dieu; de prophète ou de roi. Le titre de Christ signifie que Jésus, le Dieu Suprême et Tout-Puissant, s'attribua à Lui-même la charge et responsabilité du ministère de Messie pour être le Roi et le Sauveur de ceux qu'il avait choisi depuis avant la fondation du monde (Daniel 9:25; Esaïe 32:1; Éphésiens 1:4,11; 1 Pierre 1:20). Les judéens l'appellent Jésus le Messie; les grecs le nomment Jésus le Christ et nous pouvons l'appeler Jésus, l'Oint de l'Esprit Éternel qui habite  en Lui et dont il est la forme visible. Il y a de nombreux passages dans l'Ancien Testament qui parlent de ce Sauveur, ce Roi qui devait délivrer son peuple. Beaucoup en Israël croyaient que Dieu allait envoyer quelqu'un pour délivrer le pays des occupants romains et pour régner comme on voyait les rois des autres nations régner sur leurs sujets. Or dans le Nouveau Testament, la délivrance que Jésus est venue apporter est celle de la puissance du péché dans notre vie et du châtiment qui l'accompagne (Luc 4:18; Romains 6:23). Bien que Jésus fût oint par deux fois et par deux femmes différentes (Matthieu 26:6-7; Luc 7:37,38), sa véritable onction fut non pas avec de l'huile mais avec le Saint-Esprit ou Sainte Présence (Actes 10:38) qui habitait en Lui. Le sens véritable de son onction est qu'Il est Celui que l'Esprit des vivants a choisi dans sa forme de serviteur, Celui en qui toutes les prophéties de l'Ancien Testament sont accomplies, Celui qui a été désigné pour être le Sauveur venu délivrer les pécheurs (1 Timothée 1:15) et le Roi des rois qui va apparaître aux derniers jours pour prendre les siens avec Lui dans son Royaume éternel.

  • Fils d'Abraham
    Dieu fit la promesse à Abraham qu'Il bénirait un jour toutes les nations par ses descendants, c'est à dire par les enfants de la promesse, les élus. Les promesses que Dieu fit à Abraham sont spirituelles et non terrestres. Concernant Abraham et sa descendance nous voyons dans le chapitre 3 de l'épître aux Galates que l’apôtre Paul se trouve aux prises avec un enseignement prétendant que seuls les croyants qui se font circoncire et suivent les règles les plus typiques de la Loi peuvent se considérer comme «descendants d’Abraham» ou «fils de Dieu». Face à cet enseignement, Paul retrace l’histoire de la promesse. Les versets 15-29 sont particulièrement pertinents: la promesse et l’alliance étant antérieures à la Loi, celle-ci ne peut être le moyen d’y accéder (v.14-19). Or, si ce n’est pas par la Loi que l’on parvient à l’héritage promis au patriarche, comment le fait-on? Paul précise que la promesse de l’alliance (le testament) vise l’héritier, le descendant d’Abraham, que l’on doit comprendre comme étant le Messie promit dans Genèse 3:15 pour la délivrance de l'esclavage du péché, promesse qui fut réitéré à Abraham: «Les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit: et aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs; mais comme à un seul: et à ta descendance, c’est-à-dire, à Christ.» (v.16) Ce verset a fait couler beaucoup d’encre, mais l’essentiel est clair: dans la perspective de Paul, c’est le Messie qui est le vrai descendant d’Abraham. Il est l’héritier à qui est destiné le testament… ou l’alliance dans laquelle nous entrons par la foi qu'il nous donne d'avoir en son sacrifice sur la croix. Remarquons que le mot «foi» signifie «confiance, assurance, certitude» et que sans assurance il n'y a pas de salut possible. Comprenons aussi qu'il ne s'agit pas de notre foi, car il n'y a aucune assurance ni certitude en l'homme pécheur, mais de la foi de Christ, c'est à dire de la confiance certaine qu'il avait pour accomplir son sacrifice en notre faveur, et cette assurance il nous la transmet et nous l'attribue comme si elle était la nôtre afin que par la foi nous devenions héritiers de la promesse avec tous ceux qui y participent depuis le début des temps jusqu'à la fin des temps. En Genèse 22, Dieu demande à Abraham de sacrifier son unique fils, celui seul qui était l'héritier des promesses de Dieu et celui qui était le fruit de son amour. Quand Abraham démontra sa volonté d'accomplir ce si grand sacrifice par obéissance, Dieu intervint et pourvut alors un bélier pour être sacrifié à la place d'Isaac. Dieu s'est servi de cet événement pour nous montrer plusieurs choses: le péché du peuple de Dieu nécessite la mort  d'un substitut; le rachat du peuple de Dieu se ferait par un autre fils (descendant) sacrifié d'Abraham. Quand Christ est monté sur la montagne du calvaire, il n'y avait pas de bélier pour se substituer à Lui, la raison est que Jésus est l'Agneau de Dieu, c'est lui que Dieu a fait mourir à notre place comme notre Substitut, remplissant pleinement les exigences de la Loi en notre faveur.

Un phénomène particulièrement intéressant s'est produit dans la vie d'Abraham. Dans le chapitre 18 du livre de la Genèse nous voyons qu'Abraham reçoit la visite de trois hommes mystérieux dont la mission est de détruire les villes de Sodome et Gomorrhe. Un d'eux est clairement YaHWeH, l'Admirable JE-SUIS (v.17) qui parla face à face avec Abraham et le contexte nous indique que ce n'était pas la première fois qu'une telle chose se produisit dans la vie de ce grand patriarche. Nous savons d'après Moïse qu'il est impossible à un homme de voir la face de Dieu sans mourir (Ex. 33:20). La seule façon que l'Admirable Esprit des vivants puisse parler face à face avec un homme est qu'il doit premièrement prendre une forme humaine, et c'est exactement cela qui se produisit dans le cas d'Abraham. Ce phénomène énigmatique se nomme «une théophanie» dans laquelle le Seigneur prend une forme humaine sans passer par la naissance naturelle commune à tous les hommes. Vraiment rien n'est impossible à Dieu, notre Admirable Esprit des vivants. La Bible nous indique même le moment précis que ce phénomène se produisit et nous montre en même l'origine d'un autre personnage mystérieux, celui de Melchisédec, «le Roi de Paix» ou «Roi de la ville Salem» (Héb. 7:2) qui devint par après «Jérusalem» de «Jébu-Salem», mais aussi selon son sens étymologique «le Dieu de Sem, fils de Noé». Dans Gen. 11:1-10 nous voyons qu'il est écrit:

1 Or tout le Continent terre avait le même langage et les mêmes expressions.

2 Mais il arriva qu'étant partis du côté de l'Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Ge. 10. 10;

 – Traduction étymologique -

Or il arriva, comme ils partirent du soleil levant, qu'ils conçurent une infraction dans le domaine de la régénération, et ils y persistèrent. 

3 Et ils se dirent l'un à l'autre: Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier.

4 Et ils dirent: Allons, bâtissons-nous une ville et une tour*, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous une réputation, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. És. 14. 12-14; *pyramide de Chéops construite en terre de Mitsraïm (ancienne Égypte) et dont la signification est «la tour du chaos», c'est-à-dire «tour de la confusion»..

5 Et L’ADMIRABLE descendit pour voir la ville et la tour qu'avaient bâties les fils des hommes.

– Traduction étymologique -

Et L’ADMIRABLE, sous la forme de Melchisédec, descendit pour voir la ville et la pyramide qu'avaient bâties les fils d'Adam.

6 Et L’ADMIRABLE dit: Voici, c'est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu'ils commencent à faire; et maintenant rien ne les empêchera d'exécuter tout ce qu'ils ont projeté.

7 Allons, descendons, et débordons leur rive, en sorte qu'ils ne comprennent plus le langage l'un de l'autre.

8 Et L’ADMIRABLE fracassa en fragments toute la face du Continent, et ils cessèrent d'étendre leur empire. De. 32. 8; Ac. 17. 26;

9 C'est pourquoi son nom fut appelé Babel*; car L’ADMIRABLE y confondit le langage de toute la terre, et de là L’ADMIRABLE les dispersa sur toute la face de la terre. *il ne s’agit pas de la ville de Babylone ici, Babel était un nom symbolique qui représentait l’ancienne Égypte, la terre régénérée des eaux.

10 Voici les descendants de Sem...

 

Évidemment on se retrouve au temps de la construction de la Tour de Babel par Nemrod et son père Cush, le premier étant déifié comme «le Dieu Soleil du Culte de l'Intelligence»; le deuxième comme «le père et l'interprète des dieux». Ici se trouve la source de la théophanie lorsque l'Admirable JE-SUIS descendit parmi les hommes sous la forme de Melchisédec pour mettre un frein à l'apostasie et à l'idolâtrie des peuples. Or voici ce que l'apôtre Paul nous dit de Melchisédec dans Héb. 7:3: «Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie; rendu semblable au Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même, il demeure sacrificateur pour toujours.». Nous avons ici une définition claire et précise de ce qu'est une théophanie. Or Noé et son fils Sem était encore vivants à cette période de l'histoire dont nous avons peu d'information et il est évident qu'Abraham les connaissait très bien et les avait rencontré à plusieurs reprises. Même qu'une veille tradition que l'on trouve dans «Le Livre du Juste» nous dit qu'Abraham a grandi et a été éduqué dans la maison de Noé, et cela est fort probable lorsque nous considérons tout le contexte historique et biblique de cette histoire. Melchisédec étant une théophanie du Seigneur Jésus Lui-même, qu'en est-il donc des deux autres hommes qui étaient avec Lui, et n'oublions pas que le texte nous dit clairement qu'ils  c'étaient des hommes. Avec tout ce que nous venons de voir, il est tout probable qu'il s'agissait de Noé et de son fils Sem, quoique certains pensent qu'ils étaient des anges. Toutefois il ne faut pas oublier que le mot «ange» signifie simplement «messager» et que ce terme est souvent appliqué à des hommes dans l'Ancien Testament. Le point central dans tout cela est que Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, a parlé face à face avec des hommes comme Abraham et Jacob. Il en advient que YaHWeH (JE-SUIS), Melchisédec, et Jésus sont exactement le même personnage ou Être Divin qui a intervenu à plusieurs reprises dans l'histoire de la race humaine. Même que de nos jours le Seigneur nous parle encore par l'entremise de ses serviteurs qu'il a désigné d'avance de toute éternité. Mais savez-vous entendre leurs voix qui crient dans le désert de ce monde en cette fin des temps ?

  • Fils de David
    Mille ans plus tard, Dieu fait une promesse à David, alors deuxième roi d'Israël, qu'il aura un fils (descendant) qui s’assiéra sur le trône et régnera pour toujours sur le royaume, promesse réalisée en Christ. Le titre de «fils de David» fut le premier qu'il accepta. La famille de David était, a ce qu'il semble, éteinte depuis longtemps; les Asmonéens, d'origine sacerdotale, ne pouvaient chercher à s'attribuer une telle descendance; ni Hérode, ni les Romains ne songent un moment qu'il existe autour d'eux un représentant quelconque des droits de l'antique dynastie. Mais depuis la fin des Asmonéens, le rêve d'un descendant inconnu des anciens rois, qui vengerait la nation de ses ennemis, travaillait toutes les têtes. La croyance universelle était que le Messie serait fils de David et naîtrait comme lui à Bethléhem. À plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, nous entendons les foules qui suivaient Jésus s’écrier: «Fils de David !» Pour la plupart des gens de notre génération, cette expression n’a pas de sens particulier. Cependant, pour tous ceux qui connaissent bien les Écritures Saintes, cette expression est porteuse d’un sens tout à fait unique. Ce titre figure dans les prophéties de l’Ancien Testament pour désigner le Messie. D’ailleurs, le père terrestre de Jésus ne s’appelait pas David, mais bien Joseph. David, quant à lui, est ce roi israélite qui a vécu quelques neuf ou dix siècles avant Jésus. Il y a une raison pour laquelle le titre messianique est «Fils de David». D’abord, les prophéties annonçaient que le Messie naîtrait de la lignée familiale du roi David. Sur le plan généalogique, il s’avère effectivement vrai que Jésus fut le descendant de la lignée royale davidienne. Dans l’Évangile de Marc, Bartimée est le seul à donner explicitement à Jésus le titre de fils de David. Jésus va attribuer aux scribes l’opinion selon laquelle le Messie est fils de David, mais certains détracteurs cherchent malicieusement à démontrer par cela que Jésus lui-même semble remettre en question cette appellation dans Mc. 12:35-37: «Et comme Jésus enseignait dans le temple, il dit: Comment les scribes disent-ils que le Christ est Fils de David? Car David lui-même dit par le Saint-Esprit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l'appelle Seigneur, comment est-il son fils? Et une grande multitude prenait plaisir à l'écouter.» Or non pas que Jésus contredit leur affirmation qu'il est le fils de David, car il renierait par ce fait même qu'il est le Messie si longtemps attendu par Israël, mais sa question a pour but spécifique
    de poser un problème embarrassant à ses interlocuteurs. Comment le Christ peut-il être à la fois le fils et le Seigneur de David (voir aussi Ps. 89. 3, 4, 23, 36)? Ils ne savent l'expliquer et leur orgueil les empêche de demander la réponse au Messie lui-même qu'ils refusent de reconnaître. Car c'est à cause de son rejet que le fils de David va occuper la position céleste que lui attribue le Ps. 110. Ils ne remarquent point que par cette question Jésus affirme que le Messie attendu est Dieu lui-même manifesté dans la chair dans la lignée du roi David. Cette déclaration de sa divinité est tellement importante pour la foi chrétienne que l'apôtre Jean nous dit: «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Messie? Celui-là est l'antichrist, qui nie que le Père est aussi le Fils. Car celui qui nie le Fils, n'a pas non plus le Père; mais celui qui professe le Fils, a aussi le Père. (1 Jn. 2:22,23; Bible de Machaira 2016). Mais les imposteurs et les réprouvés dirons toujours obstinément que le Père et le Fils sont deux personnes distinctes l'une de l'autre, ce qui fait d'eux des antichrists et disciples du Cerbère Nicéen, et ces énergumènes sont très nombreux dans la christianisme contrefait moderne au niveau traditionnel et évangélique, tellement que la terre entière est remplie de leur contamination virulente.

 

LE SYMBOLE DE L'ONCTION D'HUILE

Comme l'imposition des mains, l'onction d'huile était un moyen de communication institué par Dieu et associé à la manifestation du Saint-Esprit dont elle est un symbole. Comme doctrine de l'Ancienne Alliance, l'imposition des mains était parfois utilisée avec l'onction de l'huile, mais aussi souvent sans elle. Lorsque l’Éternel Dieu emmena les enfants d’Israël hors d’Égypte, Il demanda à Aaron et à ses successeurs d’imposer les mains sur certains des animaux sacrificiels. Il s’agissait d’une action symbolisant le transfert du péché vers l’animal qui devait être sacrifié (Lévitique 8:14-23 et Nombres 8:10-14). Cette cérémonie prenait également place lors du Jour de l’Expiation: «Aaron appuiera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d'Israël, et toutes leurs rébellions en tous leurs péchés; il les mettra sur la tête du bouc, et l'enverra au désert par un homme exprès» (Lévitique 16:21). Cette cérémonie ordonnée par Dieu servait à montrer aux Israélites non repentants que leurs péchés devaient être expiés. Ils étaient alors symboliquement placés sur un bouc envoyé dans le désert. Ceci bien sûr pointait à Jésus-Christ, puisque que par Lui seul nous pouvons recevoir le pardon: «Non seulement cela; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation» (Romains 5:11). Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de sacrifices d’animaux. Ces exemples ne servent qu’à démontrer de quelle manière Dieu utilisa l’imposition des mains dans l’Ancien Testament. Nous avons ainsi l'indication que sous l'Ancienne Alliance l'imposition des mains est un symbole qui se rapporte toujours aux mérites du sacrifice de la croix qui nous sont attribués gratuitement en Christ. Son exigence ne se fait pas ressentir sous la Nouvelle Alliance, du fait que le sacrifice pour les péchés est parfaitement accompli une fois pour toutes, et que la foi est le seul moyen pour obtenir la grâce du salut. Cela ne signifie pas qu'elle ne peut être utilisée par des chrétiens, le Nouveau Testament nous donne plusieurs exemples dans lesquels elle est utilisé au niveau symbolique comme signe de puissance et de bénédictions. Néanmoins il faut être prudent car il y a beaucoup d'abus dans ce domaine, particulièrement au niveau des sectes pentecôtistes et charismatiques.

 

Dans l'Ancien Testament l'onction d'huile est pratiquée pour la consécration de personnes ou d'objets au service de Dieu ou pour certaines offrandes. Dans le Nouveau Testament elle est liée à la prière de la foi pour la guérison des malades. Dans tous les cas elle n'est que le moyen visible de la communication d'une grâce particulière, d'une fonction ou d'une bénédiction, le Saint Esprit dont elle est le symbole étant le véritable auteur de cette communication. En fait Jacques 5:13-15 nous dit que nous pouvons utiliser l'onction d'huile, généralement accompagnée de l'imposition des mains, pour la guérison de personne qui souffre d'une maladie quelconque. Il y a néanmoins une façon biblique d'appliquer l'huile qui doit être observée. Si l'Esprit de Christ est en vous et qu'il vous appelle dans une telle situation, vous ne pourrez résister et vous saurez exactement quoi faire. Vous résisterez au début mais votre résistance sera futile. Mais après ne vous imaginez pas que vous avez un don de guérison et que vous pouvez partir en mission, car l'Esprit ne fait que vous utiliser pour remplir un besoin. En aucune façon n'est-ce une disposition permanente que vous pourrez utiliser comme bon vous semble.

 

Diverses onctions:

Il y a plusieurs onctions dans l'Ancien Testament:

. Celle des sacrificateurs, et des divers objets du culte. Ex 30.26-29 

. Celle des rois      

. Celle de certains prophètes

. Celle des lépreux guéris

1. Les sacrificateurs.

L’huile dont ils étaient oints avait une composition particulière et ne pouvait servir à aucun autre usage. Ex 30:22-25, 30. 

Elle était répandue sur la tête du sacrificateur et l’on en faisait l’aspersion sept fois sur ses vêtements. Ex 29:21; Lévitique 8:12, 30; Ps 133:2. 

Le souverain sacrificateur recevait une onction spéciale qui le distinguait des autres sacrificateurs. Lévitique 21:10. 

2. Les rois. 

Nous n’avons pas d’indication sur la composition utilisée pour l’onction royale. Le sacrificateur ou prophète qui oignait  utilisait une corne remplie d’huile et en versait sur la tête du nouveau roi. 1 Samuel 10:1; 16:3,13; 1 Rois 1:39; 19:15,16; 2 Rois 9:6; 11:12. 

3. Les prophètes. 

Il est peu probable que l’onction ait marqué régulièrement le début de leur activité. Nous avons cependant un exemple dans le cas d’Élisée qui fut oint par Elie. 1 Rois 19:16. 

4. Les lépreux guéris

Administrée par le Souverain Sacrificateur, avec les sacrifices d'expiation et d'holocauste, une onction spéciale contribuait à réintégrer dans la communauté israélite le lépreux guéri. Lévitique 14:17,18,27,28.

 

Dans l'Ancien Testament, nous voyons que l'onction se pratiquait en versant de l'huile sur la tête d'une personne ou sur un objet, que l'on consacrait à Dieu.

 
L'onction des sacrificateurs:

Les sacrificateurs de l'Ancienne Alliance de Dieu avec le peuple d'Israël étaient choisis parmi la tribu de Lévi, ils étaient de la famille d'Aaron, le frère de Moïse.

Des règles particulières leur étaient imposées et l'une d'entre elles était d'être oints d'une huile spéciale pour marquer leur appartenance particulière au service de l'Éternel dans les fonctions sacrées d'abord du tabernacle au désert et ensuite dans le temple à Jérusalem.

L'Éternel parla à Moïse et dit ! «Fais approcher de toi Aaron, ton frère, et ses fils, et prends-les parmi les enfants d’Israël pour les consacrer à mon service dans le sacerdoce: Aaron et les fils d’Aaron, Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar.» (Exode 28:1).

Il donna aussi des instructions pour leur onction «Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce.» (Exode 30:30).

Il précisa la composition de l'huile sainte  pour l'onction des sacrificateurs uniquement: «Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique, cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et tu feras avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon l’art du parfumeur; ce sera l’huile pour l’onction sainte. Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras: Ce sera pour moi l’huile de l’onction sainte, parmi vos descendants. On n’en répandra point sur le corps d’un homme, et vous n’en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte.».

 

Les ingrédients de cette sainte composition n'ont pas été choisis au hasard, comme d'ailleurs tout ce que Dieu fait. Chacun de ses éléments ont un sens profond:

La myrrhe, qui se trouva beaucoup plus tard parmi les offrandes des mages d'Orient lors de leur visite à Jésus enfant, était connue pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Mêlée au vin elle a un pouvoir calmant. Un soldat romain donna de ce mélange à Jésus. Utilisée pour son parfum et ses propriétés antispasmodiques et stimulantes, elle servait aussi à embaumer le corps des défunts.

La cinnamôme aromatique est extraite d'un arbre dont l'écorce fournit une huile essentielle, obtenue par distillation; elle est de la couleur de l’or, a une odeur suave, s’emploie dans l’industrie des parfums.  

Le roseau aromatique dégage une odeur agréable. Il était utilisé pour les sacrifices.

Enfin et surtout, la base de cette composition, l'huile d'olive finement concassée dans un mortier était très pure (Exode 27.20; 29.40). On plaçait les olives ainsi écrasées dans une corbeille d’où s’écoulait l’huile vierge, recueillie avant de mettre la pulpe sous le pressoir. Jésus souffrit son agonie dans un lieu appelé "le pressoir" ou «Gethsémané»,  mot grec dérivé de l’araméen qui se traduit par «pressoir à huile» mais aussi «le crâne» ou «tête de mort». Tout un symbole !

 

En réfléchissant à ses divers éléments qui composaient l'huile très sainte pour l'onction, on y voit des symboles à la fois du Saint-Esprit, mais aussi de Celui qui a permis, par son sacrifice à la croix, une autre onction dont nous parlerons plus loin.

Non seulement les sacrificateurs, mais également tous les objets et les  ustensiles servant au culte devaient être oints de cette huile sainte: «Tu en oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table et tous ses ustensiles, le lampadaire et ses ustensiles, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base. Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié.».

Selon ces paroles, Il s'agissait de mettre solennellement à part, de sanctifier, séparer pour Dieu des hommes des objets qui devenaient saints, purs, entièrement donnés, consacrés à l'Admirable Esprit des vivants.

 

Si nous sommes tant soit peu familiarisés avec les Écritures, nous avons compris que l'onction de l'huile sainte  est associée à une réalité spirituelle: l'onction ou revêtement  du Saint-Esprit, afin de communiquer à ceux qui la recevaient les capacités requises pour le service de Dieu.

Le psalmiste met cette réalité en évidence dans le psaume 133:

1 Voici, oh! qu'il est bon et qu'il est agréable que des frères demeurent unis ensemble!

2 C'est comme l'huile précieuse, qui descend sur la tête et sur la barbe d'Aaron, qui descend jusqu'au bord de ses vêtements;

3 Et comme la rosée de l'Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion; car c'est là que L’ADMIRABLE a ordonné la bénédiction, et la vie à toujours.

 

Il ne s'agit  pas seulement de quelques gouttes sur le front, mais d'une mesure abondante qui se répand, sur la tête, sur le visage et sur le bord du vêtement.

C'est une image de l'onction du Saint-Esprit, qui est répandu abondamment sur ceux qui le reçoivent (Tite 3:4-6).

 

L'onction des rois:

C'est une onction différente de celle des sacrificateurs et l'huile qui les oignait n'était pas celle qui ne devait servir qu'aux sacrificateurs.

L’onction des rois se faisait avec de l’huile d’olive (1 Samuel 10:1; 16:1,13; 1 Rois 1:39; 2 Rois  9:1,6), appelée sainte parce qu’employée au nom de Dieu. (Ps 89:21).

Le premier roi oint fût Saül, que Dieu rejeta plus tard  à cause de sa désobéissance. Pour le remplacer, le Seigneur envoya son prophète Samuel oindre David, l'homme selon le cœur de Dieu.

Dans les deux cas la manifestation de l'Esprit de Dieu accompagna l'onction d'huile. Il importe de mentionner qu'à cette période l'Esprit Saint ne résida pas en ceux qui recevaient l'onction, il ne faisait que les couvrir de sa puissance. Ce n'est qu'après la mort, la résurrection, et l'ascension de Christ que l'Esprit est venu résider en nous en permanence.

 

Pour Saül: 1 Samuel 10:1 à 10: Samuel prit une fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage ? ...L’esprit de l’Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme. ...Lorsque ces signes auront eu pour toi leur accomplissement, fais ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi. Dès que Saül eut tourné le dos pour se séparer de Samuel, Dieu lui donna un autre cœur, et tous ces signes s’accomplirent le même jour.
Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L’esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d’eux.  

Pour David. 1 Samuel 16:13: Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Par la suite certains rois d'Israël continuèrent d'être oints, mais nous remarquons que cette onction n'était pas le garant d'une bonne conduite. Certains ont bien commencé et leur fin a été tragique. David, malgré ses faiblesses est demeuré fidèle à  l'esprit de l'onction, ainsi que certains de ses successeurs.

 

L'onction de prophètes:

Elle n'est pas générale. Nous lisons que le prophète Élie a, sur l'ordre de Dieu, oint son serviteur Élisée pour lui succéder. Il faut remarquer que Élie s'est servi de son manteau et non d'huile, pour revêtir Élisée d'une manière symbolique, figurant le revêtement du Saint-Esprit qui devait se réaliser lors de l'enlèvement du prophète (2 Rois 2:11-15):

11 Et comme ils continuaient leur chemin et s'entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon.

12 Et Élisée, le regardant, criait: Mon père, mon père, char d'Israël et sa cavalerie! Et il ne le vit plus; et, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux pièces. 2 R. 13. 14;

13 Puis il releva le manteau qu'Élie avait laissé tomber de dessus lui; et il s'en retourna, et s'arrêta sur le bord du Jourdain.

14 Et il prit le manteau qu'Élie avait laissé tomber de dessus lui; il en frappa les eaux et dit: Où est L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS d'Élie? Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa.

15 Quand les fils des prophètes qui étaient à Jérico, vis-à-vis, l'eurent vu, ils dirent: L'esprit d'Élie repose maintenant sur Élisée. Et ils vinrent au-devant de lui, se prosternèrent en terre devant lui...

 

Concernant l'onction des prophètes dans l'Ancien Testament, Élisée semble être une exception. Les prophètes étaient suscités directement par l'Éternel, leur onction étant uniquement spirituelle, l'Esprit de Dieu reposait sur eux. En fait, c'est cela la réalité: l'Esprit de Dieu reposant sur celui qui est oint. Si cela n'est pas, l'onction d'huile devient  un acte liturgique et traditionnel sans signification spirituelle.

 

L'onction des lépreux guéris. Lévitique 14:1-32:

Ce passage, concernant la loi pour la purification du lépreux guéri, prend toute sa valeur dans le processus de l'onction. Premièrement le lépreux doit être purifié, au moyen du sang d'animaux offerts en sacrifice. Le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. Le sacrificateur ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. Il prendra l’oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l’hysope; et il les trempera, avec l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive. Il en fera sept fois l’aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur, et il lâchera dans les champs l’oiseau vivant. Ensuite le lépreux guéri devra procéder à un renouvellement de son aspect physique, d'un changement de vie, image symbolique de la nouvelle naissance. Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tout son poil, et se baignera dans l’eau; et il sera pur. Ensuite il pourra entrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente. Le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête, sa barbe, ses sourcils, il rasera tout son poil; il lavera ses vêtements, et baignera son corps dans l’eau, et il sera pur. Puis deux agneaux seront offerts, l'un en sacrifice de culpabilité pour l'expiation et l'autre en holocauste symbolisant l'offrande à Dieu, du lépreux guéri. (à comparer avec Romains 6:13: Ne cédez point vos membres au péché, pour être des instruments d'iniquité; mais abandonnez-vous à L’ESPRIT DES VIVANTS, comme des morts étant devenus vivants, et offrez vos membres comme des instruments de justice envers L’ESPRIT DES VIVANTS.) Le sacrificateur prendra du sang de la victime de culpabilité; il en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit (Lévitique 14:14). Telle est la façon d'appliquer l'onction.

 

D'autres onctions:

Toutes les onctions citées dans l'Ancien Testament n'avaient pas la même fonction. La première mention d'une onction dans la Bible se trouve en Genèse 28.16-22, lorsque Jacob consacre un lieu qu'il appelle Béthel, pour être la maison de Dieu. Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l’huile sur son sommet. Il donna à ce lieu le nom de Béthel (Béthel signifie "Maison de Dieu"). En Genèse 35, nous retrouvons Jacob à Béthel y dressant cette fois un autel à Dieu, sur lequel il offre un sacrifice et verse de l'huile. Il renomme alors ce lieu "El-Béthel" = le Dieu de Béthel.

 

Certaines offrandes devaient être ointes d'huile: «Quand quelqu'un fera à L’ADMIRABLE une offrande de gâteau, son offrande sera de fleur de farine, sur laquelle il versera de l'huile, et mettra de l'encens.» (Lévitique 2:1); «Et si tu offres le gâteau des premiers fruits à L’ADMIRABLE, tu offriras, comme gâteau de tes premiers fruits, des épis rôtis au feu, du grain nouveau, broyé. Tu y mettras de l'huile, et tu y ajouteras de l'encens; c'est une offrande de gâteau.» (Lévitique 2:14,15).

 

Une nouvelle onction pour une nouvelle alliance

Ce que nous venons de dire de l'onction dans l'Ancienne Alliance de Dieu avec le peuple d'Israël, sous la loi de Moïse, ne peut s'appliquer totalement aux croyants de la Nouvelle Alliance surtout pour ce qui est du sacerdoce. Le croyant entre simplement dans l'onction de Christ par le moyen de la foi lors de sa conversion, et non comme une deuxième expérience. Il n'y a qu'une seule onction pour tout le Corps de Christ. Dans la  Nouvelle Alliance établie en Jésus-Christ pour ses rachetés, il est important de préciser que tous ceux qui sont sauvés forment un peuple de sacrificateurs pour Dieu: «Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière; Vous qui autrefois n'étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS; vous qui n'aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde.» (1 Pierre 2:9,10).

 

Tous sont oints par le Saint-Esprit dès le moment où ils deviennent enfants de Dieu. «En lui aussi, vous avez gardé confiance, et après avoir entendu la Parole de la vérité, le message de la grâce de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés de la Sainte Présence qui avait été promise.» (Éphésiens 1:13); «Mais vous avez une onction de la part du Saint, et vous décelez toutes choses.» (1 Jean 2:20); «Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est L’ESPRIT DES VIVANTS, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les sommes de sa Sainte Présence.» (2 Cor.1:21,22).

 

Cette onction est  "le sceau" qui marque l'appartenance de ceux qui ont été donné de croire en Jésus, de ceux qui sont le peuple de la nouvelle alliance avec Dieu. Elle se traduit par la présence du Saint-Esprit en eux et le revêtement de sa force pour servir le Seigneur dans la puissance de l'humilité. Elle est accordée à tous ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ:  «Et, parce que vous êtes fils, L’ESPRIT DES VIVANTS a envoyé dans vos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie: Abba, ô Père !»  (Galates 4:6). Sans un esprit d'humilité qui nous abaisse dans la poussière de la reconnaissance, il est impossible de servir le Seigneur. On se servirait plutôt du Seigneur que de le servir et on prouverait par cela notre rejection de la grâce. L'humilité est la clé de l'onction, sans elle il n'y a que sécheresse, égoïsme, froideur, indifférence, stérilité et duplicité. L'humilité exige de reconnaître notre petitesse et demande notre soumission, réprimant tout mouvement d'orgueil par sentiment de sa propre faiblesse. L'embûche principale de l'humilité est l'illusion du libre-choix qui doit être abandonné pour se résigner à la vérité. On ne peut garder notre indépendance devant la croix, elle doit s'écrouler comme des ruines d'une ancienne vie et se désintégrer en poussière à ne plus jamais refaire surface, autrement pas de salut possible. Ceux qui recherchent les dons miraculeux de l'Esprit, qui étaient réservés strictement pour le temps des apôtres, ne recherchent pas l'humilité mais la puissance et la gloire personnelle; mais ceux qui s'élèvent ainsi seront abaissés rudement dans la réalisation de leur réprobation à la perdition.

 

L'onction pour le service

C'est le revêtement du Saint-Esprit qui, dans l'abaissement de notre esprit, donne la force et la capacité de remplir un ministère, une fonction, un service ou une grâce particulière. Elle  est essentiellement spirituelle et nous en trouvons une parfaite définition quand Jésus affirme qu'il est l'oint du Seigneur envoyé pour remplir son ministère: «L'Esprit de L’ADMIRABLE est sur moi, c'est pourquoi il m'a choisi pour annoncer le message de la grâce aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l'oppression, Pour publier l'année favorable de L’ADMIRABLE.» (Luc 4:18).

 

Quand l'apôtre Pierre prêcha Christ chez Corneille, il rappela que Jésus était oint de Dieu: «Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après la consécration que Jean a prêché; comment L’ESPRIT DES VIVANTS a oint de sa Sainte Présence et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par la contrariété charnelle de la loi; parce que L’ESPRIT DES VIVANTS était avec lui. » (Actes 10:37,38). Ces deux passages définissent l'onction du service, telle que la présente le Nouveau Testament. Elle est le revêtement du Saint-Esprit avec sa force, qualifiant ceux que Dieu envoie pour accomplir ses œuvres. Elle concerne en premier lieu le Seigneur Jésus-Christ: «Et Jésus s'en retourna en Galilée, dans la puissance de l'Esprit, et sa réputation courut par tout le pays d'alentour.» (Luc 4:14). Elle est ensuite promise et accordée à ceux que le servent en toute humilité: «Pour vous, demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut.» (Luc 24:49).

 

On peut affirmer que lorsque le Seigneur choisit et appelle une personne à son service lors de sa conversion, il la oint, la revêt, du Saint Esprit. C'est cette onction qui rend capable d'accomplir la tâche que Dieu confie. Elle est le signe de l'appel divin et de l'envoi. Sans le revêtement de l'Esprit Saint dans l'humilité de la reconnaissance, nous ne pouvons servir Dieu en toute vérité. La capacité vient de Dieu: «Or, c'est par Christ que nous avons une telle confiance devant L’ESPRIT DES VIVANTS. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes; mais notre capacité vient de L’ESPRIT DES VIVANTS...» (2 Corinthiens 3:4,5)

 

Le baptême d'eau:

Effectivement le baptême d'eau était le plus grand symbole de l'onction d'huile. Le baptême était littéralement un rituel de consécration, même que ce terme en est un synonyme. Baptême et consécration signifie une seule et même chose. Le baptême de Jean consistait en deux différentes applications d'une même onction. Premièrement il identifiait celui qui se faisait baptiser avec l'onction pour l'expiation des péchés dans les sacrifices pratiqués dans le Tabernacle et par après dans le Temple à Jérusalem.

Deuxièmement il représentait le rituel pour consacrer ceux qui entrait au service de sacrificateur pour offrir des sacrifices en faveur du peuple pour le pardon de leurs péchés. Ce deuxième aspect est celui de la consécration du Seigneur Jésus dans sa fonction de Souverain Sacrificateur en notre faveur. L'eau qui était versé sur la tête des récipients correspondait figurativement à l'huile d'onction. Le baptême d'eau faisait partie des ordonnances de la Loi et continua à être pratiqué par les disciples de Jésus tout le temps de l'existence du Temple qui était la figure principale de l'autorité de la Loi en Israël, jusqu'à sa destruction en l'an 70 par les armées romaines. Le sacrifice de Jésus fit cesser la validité des sacrifices dans le Temple et la nécessité d'observer la Loi, mais la pratique continua jusqu'à ce que la malédiction de Dieu s'abattît sur les judéens dans la destruction de Jérusalem. Le baptême d'eau faisait partie des ordonnances de la Loi qui furent abolies: «Il a effacé ce qui était contre nous, l'obligation des ordonnances de la loi qui nous était contraire; et il l'a entièrement annulée*, en la clouant sur sa croix.» (Colossiens 2:14). Dorénavant seulement l'aspect spirituel du baptême demeure à cause que l'onction de l'Esprit versé sur Christ est déversée en même temps sur tous ceux qui sont les membres de son Corps. Le baptême d'eau n'est donc plus nécessaire sous la grâce de l'onction de Christ. Le faux raisonnement qu'il existe un baptême chrétien institué par Christ est un sophisme subtil qui provient d'une méchante interprétation qui ne prend en considération le sens réel du baptême par rapport à l'onction qu'il représente, ni le contexte historique et cultuel de cette période. Le seul baptême valide pour le chrétien authentique est celui de l'Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous lors de notre conversion par la puissance de notre Admirable Esprit des vivants. Le baptême d'eau est pratique seulement pour les sectes prétendues chrétiennes afin de s'enrichir sur le dos des ignorants. Des pasteurs sans scrupules l'utilisent pour manipuler les gens émotionnellement afin de remplir leurs coffres et leurs poches, tout comme des petits dieux ou petits papes qui cherchent à s'ériger en maîtres sur la foi et la conscience des crédules. Si le temple de Jérusalem a été détruit à cause des ses abus, quel pire châtiment pensez-vous va s'abattre sur le christianisme contrefait moderne ?

 

Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen.

1 Pierre 2:2; Bible de Machaira 2016

 

A Christ seul soit la Gloire