Page 102 - Nos bibles modrnes falsifiees
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— La rédaction de ces livres dans leur forme actuelle.
— La sélection des livres qui ont été reconnus inspirés et
leur rassemblement en un volume.
Le mot canon signifie règle à mesurer. Le canon est la
règle qui permet de distinguer les livres inspirés des livres
profanes et des pseudépigraphes. C’est seulement au
premier siècle de l’ère chrétienne que les autorités
religieuses judaïques ont éprouvé le besoin de fixer le
canon biblique. Flavius Josèphe mentionne le synode de
Jamnia dans son Contre Apion, comme lieu de fixation
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du canon. Par la suite, Dieu utilisa les Massorètes. Ce
sont des scribes hébreux ou gardiens de la tradition. Ces
anonymes ont recopié le Saint-Livre avec méticulosité et
conscience. Ces copistes juifs du VI au X siècle de notre
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ère étaient voués corps et âme à la préservation fidèle de
la Parole de Dieu jusqu’à nos jours. De plus, les
manuscrits hébraïques de la Bible n’étaient écrits qu’avec
des consonnes, l’alphabet hébreu ne comportant pas de
voyelles. Il se transmet comme tel de génération en
génération. Seulement, la Parole de Dieu n’avait vocation à
rester en Israël, Dieu désirait qu’elle se répande dans
l’espace et le temps. Il fallait donc fixer une prononciation.
Plutôt que de créer de nouvelles lettres et de les ajouter à
l’alphabet hébreu, les Massorètes ont opté pour l’ajout de
signes au-dessus et au-dessous de la ligne des consonnes.
Les Massorètes et plus particulièrement les naqdanim
(ponctuateurs) sont reconnus comme les fixateurs du
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