Page 64 - Saisissante realite du peche
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ils subiront les peines éternelles d’un enfer réel même s’ils
rejettent cette vérité absolue qui est enseignée clairement dans
les Écritures.
Le problème est que plusieurs ont de la difficulté avec la
définition de la mort. Ils voient en la mort la non-existence, la
cessation complète et définitive de la vie comme ils l’entendent
en ce monde, ou la perte totale des fonctions vitales qui
maintiennent notre existence physique. L’argument est que si
seulement ceux qui sont sauvés ont la vie éternelle, il en advient
que le contraire est vrai et que les injustes ou les réprouvés n’ont
pas la vie et qu’ils n’existent simplement plus dans l’éternité. Mais
cette position est issue d’une fausse logique et d’une rébellion
contre la Parole de Dieu. La mort n’est point la non-existence,
mais le passage d’une existence à une autre, et cela s’applique
autant aux élus qu’aux réprouvés. L’Écriture enseigne clairement
qu’il y a une existence éternelle dans la joie et une existence
éternelle dans la souffrance, une est appelée «la vie éternelle» et
l’autre est appelée «l’infamie éternelle» (Dan. 12:2; Jean 5:29).
Que la condamnation de Dieu est une condamnation éternelle
dans des peines sans fin est affirmé par le Seigneur Jésus lui-
même: «Et ceux-ci s’en iront aux peines éternelles; mais les
justes iront jouir de la vie éternelle» (Matt. 25:46). En plus, ce
qui est d’une importance capitale, est que le Seigneur Jésus a
payé à notre place sur la croix la condamnation éternelle qui nous
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