Page 94 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
P. 94
par le plus petit échec, ou simplement en cessant de l’applaudir;
on le réduit ainsi à un état de sujétion servile par la perspective
de quelque nouveau succès. Autant les nôtres méprisent le
succès et sont seulement anxieux de voir leurs plans réussir,
autant les Gentils aiment le succès et, pour son amour, sont prêts
à lui sacrifier la réussite de tous leurs plans. Ce trait
caractéristique des Gentils nous permet de faire aisément d’eux
ce que nous voulons. Ceux qui paraissent être des tigres sont
aussi stupides que des moutons et leurs têtes sont pleines de
vide.
Nous les laisserons donc chevaucher, dans leurs rêves, sur le
coursier des vains espoirs de détruire l’individualité humaine par
des idées symboliques de collectivisme.
Ineptie du collectivisme
Ils n’ont pas encore compris et ne comprendront jamais que ce
rêve fou est contraire à la loi fondamentale de la nature, qui,
depuis le commencement du monde, créa les êtres différents les
uns des autres, afin de donner à chacun son individualité.
Le fait que nous avons été capables d’amener les Gentils à une
idée aussi erronée ne prouve-t-il pas, avec une clarté frappante,
quelle conception étroite, en comparaison de la nôtre, ils se font
de la vie humaine ? Là réside notre plus grand espoir de succès.
92