Page 78 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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mais, bien entendu, aussi longtemps seulement que dureront les
Constitutions. Ces journaux, comme le dieu indien Vichnou,
auront des centaines de mains dont chacune tâtera le pouls de la
changeante opinion publique.
Quand le pouls s’accélérera, ces mains inclineront l’opinion
publique vers notre cause, car un sujet nerveux est facilement
conduit et subit aisément toutes sortes d’influences.
Si quelques bavards s’imaginent qu’ils répètent l’opinion de
l’organe de leur parti, ils ne répètent, en réalité, que notre propre
opinion ou celle que nous désirons. En pensant qu’ils suivent leur
journal, ils suivront, en réalité, le drapeau que nous ferons flotter
devant eux. Pour que notre armée de journaux puisse exécuter
ce programme dans son esprit, à savoir soutenir les différents
partis, il nous faudra organiser notre presse avec grand soin.
Sous le nom de « Commission centrale de la Presse », nous
organiserons des meetings littéraires où nos agents, inaperçus,
donneront le mot d’ordre et le mot de passe. En discutant et en
contredisant notre politique, toujours superficiellement, bien
entendu, sans toucher effectivement à aucune de ses parties
essentielles, nos organes mèneront des débats simulés avec les
journaux officiels, afin de nous donner un motif de définir nos
plans avec plus d’exactitude que nous ne le pouvions faire dans
nos programmes préliminaires. Mais ceci uniquement lorsqu’il y
aura profit pour nous. Cette opposition de la presse nous servira
également à faire croire au peuple que la liberté de la parole
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