Page 57 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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masses,  sinon  personnellement, du  moins  par l’intermédiaire  de

               nos  frères  les  plus  fidèles.  Lorsque  nous  serons  devenus  un

               pouvoir  reconnu,  nous  nous  adresserons  personnellement  au

               peuple,  sur  les  places  publiques,  et  nous  ferons  son  éducation


               politique dans le sens qui nous conviendra.

               Comment pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple

               dans les écoles de campagne ? En tout cas, il est certain que ce

               qui est dit par le délégué du gouvernement ou par le souverain

               lui-même  ne  peut  manquer  d’être  connu  de  toute  la  nation,  la


               voix du peuple le répandant aussitôt.



               L’organisme libéral est entre nos mains

               Afin  de  ne  pas  détruire  prématurément  les  institutions  des

               Gentils, nous les avons touchées de notre main expérimentée et


               nous  avons  saisi  l’extrémité  des  ressorts  de  leur  mécanisme.

               Ceux-ci  fonctionnaient  autrefois  suivant  un  ordre  sévère,  mais

               juste; nous y avons substitué un organisme libéral déréglé. Nous

               avons  mis  la  main  sur  la  juridiction,  sur  les  manœuvres

               électorales, sur la direction de la presse, sur le développement de


               la  liberté  individuelle,  et,  ce  qui  est  plus  important  encore,  sur

               l’éducation, principal appui de l’existence libre.



               Corrompre les Goïm et contourner leurs lois

               Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils


               en lui enseignant des principes et des théories que nous savions
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